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sujet; ambroise + embers in the ashes
MessageSujet: ambroise + embers in the ashes   ILU - ambroise + embers in the ashes EmptyVen 25 Nov 2016 - 0:33

WIZARD • always the first casuality
Ambroise Moriarty
Ambroise Moriarty
‹ inscription : 24/11/2016
‹ messages : 348
‹ crédits : GΔINTOOKLEY, tumblr, maggie stiefvater.
‹ dialogues : slategray.
ILU - ambroise + embers in the ashes 18212002

‹ liens utiles :
rolf ft. ryan gosling, astoria ft. lily collins, theodore ft. dylan o'brien, édouard ft. bob morley, neville ft. daniel sharman, elijah ft. chris evans, ambroise ft. sen mitsuji, alexander ft. alfie enoch, olivia ft. emeraude toubia, brienne ft. natalia dyer, dean ft. john boyega, gregory ft. alden ehrenreich, priscilla ft. daria sidorchuk, charles ft. james norton, hwan ft. vernon choi, jay ft. gong yoo, hiram ft. abel tesfaye, adidja ft. reece king.


‹ âge : vingt-quatre (13/07)
‹ occupation : un employé d'Alastar Doherty officiant principalement comme bookmaker, fraichement innocenté pour ma collaboration avec le gouvernement du Magister.
‹ maison : serpentard
‹ baguette : mesure vingt-cinq centimètres virgule sept, est faite du même chêne rouge que mes soeurs et contient une canine de dragon (boutefeu chinois) réduite en poudre. Elle est prédisposée aux maléfices impliquant le feu.
‹ gallions (ʛ) : 2987
‹ réputation : je suis un manipulateur-né, de la même trempe que le fameux Gatsby. Ma soeur est cinglée et on a observé chez moi des comportements "anormaux" comme on aime dire. Je suis un parieur, et je ne peux jamais refuser un défi, aussi farfelu puisse-t-il paraître.
‹ particularité : empathe, ainsi qu'un maître du feu.
‹ faits : je suis un empathe utilisant son don pour manipuler et extorquer autrui. Grâce à mon métissage, j'ai une affinité avec l'élément du feu, même si cette caractéristique m'est un peu inutile et me semble, encore aujourd'hui, obscure. Je suis, secrètement, atteint d'une malédiction depuis un an environ, qui me ruine la vie et a divers effets (douleurs brûlantes chroniques, magie parfois instable/trop puissante, apparitions de tatouages, décoloration de la peau). J'ai été Adhérent sous le Magister mais je me suis sorti sans mal de mon procès.
‹ résidence : sur le Chemin de Traverse, avec mes parents.
‹ patronus : un niffleur.
‹ épouvantard : ma soeur jumelle Ariane sur un rocking-chair, l'écho de son propre Épouvantard.
‹ risèd : la richesse et la reconnaissance du reste de l'Élite.
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Ambroise Issei Moriarty MoriyamaWhen you got skin in the game, you stay in the game
But you don’t get a win unless you play in the game
Oh, you get love for it. You get hate for it
You get nothing if you
Wait for it, wait for it
❝ We're running in circles again ❞WIZARDS
SC (CALLIE/ARIANE)

☇ pseudo complet & surnom(s) ; AMBROISE, qu'il laisse les autres prononcer Ambrose, le nom que sa mère a insisté pour lui donner. Du grec Ambrósios, signifiant immortel. EMRYS le surnom donné par sa famille. Forme archaïque d'Ambroise. Raccourci en Em, généralement. EMBERS (trad. braises) pour les autres, généralement, ou BROS quand ils sont trop flemmards; les surnoms le laissent indifférent. AMBER (trad. ambre) forme féminine du début de son prénom, quand on veut se moquer; bizarrement, ce surnom-là a tendance à le faire tiquer. ISSEI, terme employé en japonais pour désigner les japonais immigré de première génération, comme son grand-père. MORIARTY, un nom morbide bien connu du monde sorcier britannique: son illustre ancêtre a, notamment, inspiré le personnage du même nom de l'oeuvre d'Arthur Conan Doyle. Sorcier avare et meurtrier, il a peint les pages de l'Histoire en rouge sang; encore aujourd'hui, les triplés Moriarty souffrent de cette réputation difficile. C'est sans compter leur famille maternelle: les MORIYAMA, autrefois les illustres directeurs de la banque magique de Tokyo. Son grand-père a été forcé de quitter le Japon après qu'une affaire de détournement de fonds ait été révélée au grand jour. C'est un nom désormais honni en Asie.
☇ naissance ; la même que celle d'Ariane et Anthea, ses jumelles: TREIZE JUILLET 1979 à l'hôpital SAINT-MANGOUSTE, à Londres, de Neil et Hanae Moriarty, née Moriyama.
☇ ascendance; Ambroise est de SANG PUR même si il ne fait pas partie de l'Élite Sorcière, à cause de la réputation de sa famille paternelle notamment. Il s'y est fait une place ces derniers mois, pourtant, dans l'ombre de Doherty et avec ses poches nouvellement remplies d'or.
☇ métier ; Après Poudlard, Ambroise a trouvé un travail à l'OPI (Office des Portoloins (Inter)nationaux) où il a travaillé pendant plusieurs années, montant rapidement en rang. Récemment, pourtant, il a démissionné et travaille désormais pour GATSBY HOLDINGS, l'entreprise gigantesque réputée d'Alastar Doherty, qu'on murmure sur le point de redresser l'économie sorcière. Officiellement, il assiste monsieur Doherty et mademoiselle Saadi dans les différents affaires liant GH aux grosses pointures du reste de l'économie sorcière, se faisant souvent porte-parole; officieusement, il prête aussi main-forte aux affaires illégales de l'entreprise, pour plumer un peu plus de gens dès qu'il le peut. Il tient surtout le rôle de bookmaker.
☇ camp ; Ambroise est du côté du GOUVERNEMENT: non  pas par conviction, mais par instinct de survie. Il est aussi ADHÉRENT (il a fait son stage parmi les Rafleurs, où il s'est vu offrir une place qu'il a poliment refusé) et enthousiaste COLLABORATEUR en toutes affaires du Ministère. Disons simplement qu'il a la délation facile.
☇ réputation ; MANIPULATEUR et ça, personne ne l'ignore parce que personne est assez stupide pour penser que Doherty ne prendrait pas quelqu'un de fourbe en tant qu'employé, surtout si jeune. La plupart des Mangemorts savent qu'il est EMPATHE et collabore joyeusement, depuis juillet 2002, avec son don aux entreprises du Magister. SON OF A ROTTEN GAMBLER, Neil Moriarty, son père, est bien connu des pièces enfumées de paris et de jeux de cartes. Il s'est endetté auprès d'une bonne centaine de personnes, et si Ambroise a épongé la plupart de ses dettes, il n'est pas rare qu'un ancien créancier vienne lui demander de payer un peu plus. Cette réputation le suit, surtout qu'il se retrouve souvent face à son père aux cartes: il est lui-même un parieur qui, même si un brin plus chanceux que le paternel, ne sait s'arrêter. PROMETTEUR, parce que volontaire, parce qu'il n'a pas froid aux yeux, parce que prêt à tout.
☇ état civil ; EN COUPLE, on et off, depuis deux ans. Ça a été un peu compliqué au début, parce que même si Callie n'est pas issue d'une illustre famille de sang-purs, sa famille a un sacré prestige et il a fallu qu'il bataille pour se faire reconnaître auprès de papa Davis. Mais maintenant ils sont ensemble, et heureux, malgré leur différence d'âge et les complications de la vie sous un régime totalitaire.
☇ rang social ; Ambroise est un RACHETÉ: il a gagné sa place au sein de l'ÉLITE à la sueur de son front, en essayant de redorer le blason de sa famille. La célébrité de ses soeurs (une joueuse de Quidditch internationale et une auteur semi-connue) et de sa cousine (il y a encore quelques mois, la chanteuse du groupe de wrock à succès Rotten Apple) a beaucoup aidé aussi.
☇ baguette ; Les baguettes des triplés sont faites du même bois et surtout, du même arbre: un vaillant CHÊNE ROUGE. Il y a, à l'intérieur, une CANINE DE DRAGON (BOUTEFEU CHINOIS) RÉDUITE EN POUDRE qui favorise Ambroise dans les sortilèges offensifs (notamment utilisant le feu) et, surtout, dans sa maîtrise du feu en général. Elle mesure VINGT-CINQ VIRGULE SEPT, et est plutôt souple. Chaude au toucher, elle est prédisposée aux maléfices.
☇ épouvantard ; avant, son épouvantard prenait la forme de SON PÈRE, dévasté par l'alcool, et titubant dans sa direction; et lui, Ambroise, incapable de le sauver. Puis il a pris la forme d'ANTHEA, larmoyante et faible, faible pour la première fois, incapable de bouger, les jambes recouvertes de sang. Puis il a pris la forme d'ARIANE, avec la même expression que leur mère sur les traits, vide et éthérée. Puis il a pris la forme de CALLIE l'insultant, de manière plutôt colorée. Et finalement, aujourd'hui, l'épouvantard prendre la forme rachitique d'un HOMME SUR LE POINT DE MOURIR DE FAMINE (sensé le représenter), tendant la main dans sa direction alors qu'il se traîne sur le sol. Ambroise a peur de la ruine.
☇ risèd ; être RICHE et surtout, ÊTRE HEUREUX avec une famille heureuse, une femme équilibrée et une fils le regardant avec admiration plutôt qu'avec dégoût.
☇ patronus ; son patronus prend la forme d'un NIFFLEUR. Vénal.
☇ particularités ; EMPATHE. Ambroise est empathe, ce qui signifie qu'il ressent, comme il ressentirait les siennes, les émotions d'autrui pour peu qu'ils se trouvent à quelques mètres de distance. Quand il touche quelqu'un, ses émotions l'envahissent et il ne peut les repousser; avec de la distance, pourtant, il parvient à maintenir ça en bruit de fond. Il a appris des bases d'occlumencie dans sa jeunesse pour contrôler ce qu'il appelle des interférences (émotionnelles) dans l'onde des gens. Il utilise ce don pour manipuler autrui et, surtout, pour tâter l'humeur de ses adversaires au poker, notamment. Le contact lui est toujours insupportable, sauf avec les gens qu'il apprécie et qu'il connait bien; il n'est pas rare de le voir porter des gants avant la saison.
De fait de son origine japonaise, et grâce aux Moriyama tant honnis, Ambroise a une affinité avec l'ÉLÉMENT DU FEU. Il peut théoriquement le contrôler et le transformer en arme; comme la culture traditionnelle japonaise ne l'a jamais intéressé, il ne s'est jamais vraiment posé sur la question et si il peut éteindre une bougie d'un claquement de doigts, c'est à peu près tout. Il est toutefois plus résistant à la chaleur que le quidam, et brûle moins facilement (un avantage sur le champ de bataille, on en conviendra). Cette affinité l'incite à se recueillir, avec sa famille, au volcan prétendument mort d'Arthur's Seat presque tous les ans, pour être ‘en communion avec l'élément’ lui dit sa mère quand elle ouvre rarement la bouche. Ambroise trouve ça stupide.
Il y a un an et quelques semaines, Ambroise a gagné une boîte ornementée aux cartes. Une boîte ensorcelée qui l'a MAUDIT quand il a posé la main dessus: la douleur a été fulgurante et paralysante, l'empêchant même d'hurler au secours. Il est parvenu à la lâcher après un long moment, mais pas avant que la malédiction soit parvenue à scarifier la peau de son bras gauche pour toujours, en des symboles que lui-même a du mal à reconnaître et qui lui font vaguement penser à des runes anciennes. Il a rapidement caché les marques pour ne pas soulever de questions. En revanche, il ne peut pas cacher sous un morceau de tissu les DOULEURS CHRONIQUES qui le prennent, en provenance de son bras, et qui le brûlent de l'intérieur plus encore que n'importe quel feu: impossibles à prévoir, impossibles à repousser, seuls les médicaments que lui vole Callie à Saint-Mangouste lui permettent de tenir sans que grand-monde soupçonne quoique ce soit. Et ce n'est pas tout: avec la malédiction sont venues les MARQUES: des tatouages éphémères qui apparaissent et disparaissent de sa peau, qui ont certainement appartenu au sorcier ayant ensorcelé l'objet. Ils restent plus ou moins longtemps, et Ambroise prétend que ce sont que des passades, des envies éphémères; il a même lancé une mode, lui dit Callie, accro à MSN. Autre caractéristique qui n'est pas la sienne, et sans doute celle du sorcier à l'origine de la malédiction: il est devenu BIGLEUX. Complètement, et irrémédiablement, il en est presque aveugle: tout est flou, près ou loin, et il porte désormais d'épaisses lunettes de correction. Il a prétendu d'un sortilège de Confusion trop puissant qu'on lui aurait jeté à la figure lors d'une mission de Rafleur pour expliquer ça. Sa MAGIE  aussi lui échappe parfois, sans raison, et les actes de magie primaire qu'il opère sans le vouloir sont de plus en plus puissants, bien malgré lui. Et enfin, il a remarqué une DÉCOLORATION ÉPIDERMIQUE du bout de ses doigts, la peau virant au blanc primaire, remontant lentement le long de son bras maudit: il a aussi de plus en plus de mal à bouger les doigts, et a clairement perdu de l'agilité de ce côté-là du corps.
Que de fun, donc.

☇ animaux ; il est allergique aux plumes et aux poils; il déteste les chiens d'Ariane. AUCUN.
☇ Avis sur la situation actuelle :
Ambroise a peur.
Il a peur parce qu'il a l'impression que tout va s'effondrer, d'une manière ou d'une autre, à la fin de la Guerre qui, il le sent, approche. L'épaisse atmosphère de désespoir qui règne sur Londres, aussi, le fait suffoquer à cause de son empathie: ça s'immisce en lui et il n'a jamais été aussi près de la déprime et du découragement. Ambroise a peur parce que tout ce qu'il a construit, ça pourrait s'écrouler en un clin d'oeil, du fait des Mangemorts ou des Insurgés; si il est Adhérent, et qu'il a fini son stage de Rafleur, il n'est pour autant pas, intrinsèquement un véritable Collaborateur: c'est juste une manière pour lui de survivre le plus longtemps possible. Il appartient au camp des gagnants, tout comme Doherty, et il espère juste que toute cette histoire sera bientôt finie: en attendant, il travaille dur.
Il a été plutôt sérieusement touché lors de l'attaque d'Herpo Creek, alors chez les Shafiq en train d'assister à un concert privé de la batteuse de Rotten Apple, Nephtys; il est parti, une semaine passée à Saint-Mangouste plus tard, sur le champ de Pré-au-Lard pour se battre, conscrit par le Gouvernement en tant qu'Adhérent.

☇ Infos complémentaires ; PRIDE. Ambroise est quelqu'un d'ambitieux. Il sait ce qu'il veut, et comment il le veut: la victoire ne sera totale que si elle se déroule comme elle le désire. La vengeance est un plat qui se mange froid, dit le dicton, qui est devenu un motto pour Ambroise. Pour se venger de l'Élite qui a méprisé, haï, s'est méfié, a craché sur les Moriarty pendant des dizaines d'années après la mort de son illustre ancêtre (qui avait tout de même, et il l'admet de mauvaise grâce, quelques défauts meurtriers), Ambroise s'est mis en tête de l'exposer et de la détruire à sa manière, en prenant leur place. On dit qu'il est jeune homme ambitieux et prometteur; on ignore qu'il veut tout changer, mettre les Huit Sacrées au placard pour laisser la place aux jeunes idéalistes comme lui. En attendant de réellement pouvoir prouver sa valeur, Ambroise plume les membres de l'Élite, sans aucun mal; paris en tous genre, jeux de cartes, arnaques discrètes, il ne refuse rien pour tourner au ridicule ces hypocrites condescendants qui ont failli ruiner son père et sa famille. KINDNESS. Gentil, n'est pas le premier adjectif qu'on emploierait en parlant d'Ambroise. Attentionné éventuellement; gentil, non. À part avec sa famille, Ambroise est même le modèle du jeune homme arrogant, pas le moins du monde arrangeant , préférant le sarcasme à la compassion, l'insolence à la bienséance; à part bien sûr, quand prendre un autre masque serait plus amène de l'aider à parvenir à ses fins. ACEDIA. Ambroise est clairement un bosseur: il aime les choses bien faites, bien finies, bien fignolées, bien tout. C'est quelqu'un de volontaire et d'enthousiaste quand on a besoin de lui pour quelconque projet; en revanche, dès que les heures de bureau sont finies et qu'il peut rentrer chez lui... c'est fini. Incapable de bouger, sans motivation aucune, il préfère rester dans son lit, loin d'MSN, loin de tout, s'occuper de sa mère mais surtout s'endormir dès qu'il le peut pour récupérer de la semaine ou de la journée. La seule personne qu'il supporte en ces moments-là est Callie. PATIENCE. Ambroise est amoureux d'elle depuis des années. Il en est conscient, tout comme il est conscient que cette relation peut être vue comme... mauvaise vu leur différence d'âge, presque sept ans. Il a mis du temps à se faire accepter par papa Davis, autant à cause de son âge que de sa piètre condition en tant que membre honni de la société. Mais Ambroise a été, comme en toutes affaire, patient. Résilient. Parce que son heure viendra (il a passé tant de temps à la préparer) et qu'il n'y a aucune place au doute dans sa vie. WRATH. Ambroise est lent à énerver. Très lent à énerver même; à cause de sa patience à toute épreuve, et d'une indolence qu'il a créé de toutes pièces pour séparer vie professionnelle de vie privée et surtout, pour écarter les émotions des autres qui avaient tant tendance à le contaminer quand il était plus jeune. La colère est lente à venir, mais toujours explosive; il n'hausse pas le ton, au contraire, mais ses chuchotis rageurs sont presque pires, dans la tournure sombre de ses propos qui se veulent dévastateurs, qui attaquent là où ça fait mal parce qu'Ambroise a manifestement le pouvoir de toujours, toujours tomber sur ce qui dérange pour les autres. Et de ne jamais se retenir de l'utiliser.  CHASTITY. Parce que Callie est si jeune, Ambroise s'emploie à la chasteté en sa compagnie, tout comme il s'y est toujours employé avec autrui. On ne dit pas de lui qu'il est coincé, mais respectueux (peut-être parce que c'est simple de se dire qu'un jeune homme asiatique est traditionaliste; donc pas de lit partagé jusqu'au mariage) alors qu'il s'avère qu'Ambroise n'est simplement pas à l'aise avec le contact physique qui, en plus de lui transmettre encore plus des émotions d'autrui grâce à son empathie, le gêne et le pétrifie incroyablement sauf avec les gens qu'il connait depuis longtemps et apprécie (ses soeurs, ses parents, Demetri et Callie, notamment). Il faut aussi avouer qu'Ambroise a une peur panique du père de Callie, et n'oserait jamais la toucher autrement que le tolère la bonne étiquette, de peur de se prendre un AK sur le coin de la gueule. GLUTTONY. Ambroise est un matérialiste. Il est plutôt avare de ses sous, avare de compliments, avare d'un peu de tout: les dépenses sont donc, chez lui, toujours essentielles et il n'aime pas se faire plaisir. Pourtant il collectionne, notamment les objets d'autrui: gagnés aux paris, ou volés, les possessions d'un autre sont toujours plus attirantes que les siennes. De même, il ne jette jamais rien à la poubelle, ce qui a pour conséquence que sa chambre croule sous les objets, vieilles bouteilles d'alcool datant de plusieurs mois, livres qu'il n'a jamais ouvert, appareils photos endommagés d'une autre époque. Parfois, il désire tant un objet qu'il est prêt à tout parier pour essayer de le gagner aux cartes. Ambroise n'aime rien plus que de plumer les autres, et cette règle explique énormément de choses à propos de lui. TEMPERANCE. La retenue donne à Ambroise des airs de jeune homme hésitant: il était habitué à rester dans l'ombre, à ne jamais attirer l'attention pour lui, jusqu'à ce que Doherty le dégotte et le mette sous le feu des projecteurs en tant que son ombre... ce qui a plus de sens en situation qu'à l'écrit. Pas habitué à se mettre en avant, il a appris à attirer l'oeil malgré lui, à retenir l'attention des autres. Mais il se retient tout de même, de faire étalage de ses talents, son don ou sa richesse: ainsi on a souvent l'impression de le connaître, sans jamais réellement le comprendre. LUST. À cause de ses standards élevés, de son caractère parfois un peu difficile et surtout, de son empathie empêchant la plupart des contacts physique, Ambroise a peu d'expérience avec les filles — ça n'a jamais été un doute pour lui que seules mesdemoiselles attiraient son oeil. Il n'a eu qu'une seule véritable copine avant Callie (chose qu'il lui a toujours caché, par pêché d'orgueil, et aussi pour éviter de trop la rendre jalouse), et ne se considère pas habile dans le domaine de charmer les autres. DILIGENCE. Le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt et surtout, le monde appartient à ceux qui travaillent dur. Il sait, pourtant, que l'injustice existe et que, aussi dur peut-il travailler, on lui trouvera toujours des défauts, quelque chose à lui reprocher, des choses horribles à lui rappeler. Rien ne semble pourtant le démotiver, Ambroise. Il travaille dur, jusqu'au bout, avec une rigueur qui ennuie Callie parfois, quand ils passent du temps ensemble au milieu de la journée, pour déjeuner par exemple, et qu'il ne fait que parler d'un dossier ou d'un autre... Toutefois, tout ce dur travail s'arrête dès qu'il rentre chez lui et s'abandonne aux joies de la sieste, une tradition chez lui avant de ressortir le soir. GREED. Avare, lui se considère économe, utilisant simplement ce qui entre dans ses moyens, allant jusqu'à se priver de certaines choses pour ne pas culpabiliser de les avoir achetées ou obtenues. Le seul domaine où Ambroise ne se prive de rien, c'est les paris; rien ne semble trop beau, trop onéreux, ou trop risqué pour lui. Il serait flambeur, si il n'était pas aussi talentueux: on le soupçonne souvent de tricher mais à vrai dire, Ambroise se contente d'utiliser son don, méconnu de la plupart de la société, comme une arme pour tourner autrui à la misère. Ces excès paradoxaux laissent, souvent, ses proches perplexes.

❝ Nothing compares to you ❞Deux mots sur l'IRL

Appelez-moi rolf/tori/theo/eddie/sash/nev/eli greywanre/lola. J'ai 19, je viens d'écosse et j'ai connu le forum via mdr pls. Si tout va bien vous me verrez connecté(e) 6 jours sur 7. Pour les scénarii uniquement : j'ai l'aval du créateur concernant ma fiche [] oui / [X] non. Un dernier mot ? C'EST LE DERNIER lol

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Dernière édition par Ambroise Moriarty le Mar 29 Nov 2016 - 0:11, édité 15 fois
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MessageSujet: Re: ambroise + embers in the ashes   ILU - ambroise + embers in the ashes EmptyVen 25 Nov 2016 - 0:33

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‹ âge : vingt-quatre (13/07)
‹ occupation : un employé d'Alastar Doherty officiant principalement comme bookmaker, fraichement innocenté pour ma collaboration avec le gouvernement du Magister.
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‹ baguette : mesure vingt-cinq centimètres virgule sept, est faite du même chêne rouge que mes soeurs et contient une canine de dragon (boutefeu chinois) réduite en poudre. Elle est prédisposée aux maléfices impliquant le feu.
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‹ réputation : je suis un manipulateur-né, de la même trempe que le fameux Gatsby. Ma soeur est cinglée et on a observé chez moi des comportements "anormaux" comme on aime dire. Je suis un parieur, et je ne peux jamais refuser un défi, aussi farfelu puisse-t-il paraître.
‹ particularité : empathe, ainsi qu'un maître du feu.
‹ faits : je suis un empathe utilisant son don pour manipuler et extorquer autrui. Grâce à mon métissage, j'ai une affinité avec l'élément du feu, même si cette caractéristique m'est un peu inutile et me semble, encore aujourd'hui, obscure. Je suis, secrètement, atteint d'une malédiction depuis un an environ, qui me ruine la vie et a divers effets (douleurs brûlantes chroniques, magie parfois instable/trop puissante, apparitions de tatouages, décoloration de la peau). J'ai été Adhérent sous le Magister mais je me suis sorti sans mal de mon procès.
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just you waitNo, little brother. No one is stronger.
You've cheated death too many times.
Greed may do your bidding, but death serves no man.
the disease

Je me souviens de la première fois où je me suis rendu compte que Mam n'était pas normale.
On était tout petits, Thea, Ari et moi, je ne sais plus quel âge; on était assez grands pour jouer seuls dans le jardin, mais pas assez pour être à Poudlard. On avait encore la maison à l'époque, et on jouait dans le jardin. Ari et Thea se disputaient, l'une voulait jouer à un jeu, et l'autre à un autre, comme c'était souvent le cas. Moi je m'en fichais, je voulais juste qu'on joue, et elles mettaient trois plombes à établir les règles. Mam était en train de lire un livre sur la terrasse en nous couvant d'un regard attentionné.
Et puis il y avait eu un truc, chez Mam, qui avait changé. À l'époque, je savais pas trop ce que c'était; aujourd'hui, j'appellerai ça une interférence, un changement dans son onde émotionnelle. Il y avait eu un truc qui m'avait fait tourner la tête.

Neil disait toujours que j'étais un gamin sensible. Quand j'étais petit, je pleurais toujours quand quelqu'un d'autre pleurait. Une nuit, Thea avait tellement eu peur d'un cauchemar qu'elle s'était mise à pleurnicher dans son oreiller, à l'autre bout de la maison, et j'avais hurlé mes sanglots en réponse depuis la chambre que je partageais avec Ari (je refusais dormir dans une autre pièce. Je crois que même aujourd'hui ses longues respirations apaisées me manquent.). Un gamin sensible, disait donc Neil, avec un certain déplaisir.
Un gamin sensible qu'avait senti un truc dans l'onde de Mam, et qui comprenait pas comment quelqu'un pouvait aller de l'amour incommensurable à la terreur assourdissante en un clin d'oeil. L'amour le plus profond à la terreur la plus irréelle, le genre de peur qui se loge dans votre nuque et ne s'en défait jamais, qui vous suit partout jusqu'à ce que vous parveniez enfin à vous détacher de votre ombre. Les filles n'avaient pas remarqué, mais Mam s'était mise à regarder autour d'elle, sa baguette à la main, comme à la recherche de quelque chose; mais il n'y avait rien, ni personne. Nous étions seuls. Et pourtant elle cherchait, elle cherchait avec horreur, avec peur, et je pouvais presque extraire les pensées de sa tête en lisant ce que je ne comprenais pas à l'époque, ce qui était en réalité ses émotions: je dois les protéger, ils sont là, ils sont là, Ils sont là.
Anthea m'avait touché l'épaule, et j'avais tourné la tête pour lui répondre; quand j'avais de nouveau tourné les yeux vers Mam, elle était retournée à son livre. Pas rassurée, mais elle n'était plus terrifiée. À l'époque, je m'étais dis qu'elle Les avait chassés, qu'Ils ne nous feraient jamais de mal. Qu'elle avait chassé la peur, aussi.
Mais la peur était restée, et il m'a fallu des années pour m'en rendre compte.

Je me demande si elle Les voit toujours maintenant. Elle passe sa journée sur la chaise, à regarder par la fenêtre. Elle ne bouge pas. Parfois elle me regarde, mais elle ne me voit pas vraiment, enfin je ne crois pas. Elle regarde par la fenêtre, se tend et se penche parfois sur sa chaise, ses doigts pianotent sur les accoudoirs et elle murmure des mots, que je devine être du japonais, pour elle-même; mais quand je lui parle, elle ne dit rien, elle me regarde sans me voir, et elle ne ressent pas l'incommensurable amour qu'elle ressentait alors.
La peur, quant à elle, s'est tant liée à sa personne qu'elle empeste, elle a pourri tout l'appartement. Neil ne le sent pas, bien évidemment; j'aime penser qu'il est trop bourré quand il rentre pour ça, mais je sais qu'il n'est simplement pas assez sensible. L'appartement a toujours été petit, trop peu de place, de chambres, d'air et d'espace; même avec le départ de Thea et d'Ari, je sens encore cette impression claustrophobique d'être coincé, enfermé, en cage. C'est à cause de cette peur, qui s'est immiscée dans les ombres du couloir, derrière le canapé, dans l'espace entre tableau et mur, commode et sol. Mam a tellement, tellement peur de notre appartement. J'étouffe dans sa peur. J'aimerais partir, mais qui s'occuperait d'elle?

Elle ne bouge toujours pas, et ne dit toujours rien, et se balance sur son rocking-chair en grinçant, et elle ne me regarde jamais.

J'ai peur qu'Ariane finisse pareil.

C'est bizarre, mais je ne le lui ai jamais dit. Entre frères et soeurs, on est sensés tout se dire, pas vrai? Et pourtant, je ne lui ai jamais dit que j'avais peur qu'elle finisse comme Mam, sur une chaise, à regarder le vide et à ne rien voir, à attendre, à avoir peur, à... à n'être plus rien. Fichue comme votre mère, a un jour dit Neil en parlant d'Ari, et je me souviens m'être énervé, et je me souviens de mes poings en sang, et je me souviens de mon coeur battant à mes tempes non pas à cause de l'adrénaline ou de la colère, mais à cause de la peur, de la peur que ce connard ait dit, pour la première fois de sa vie, quelque chose de vrai.
Des fois, je suis content qu'Ari et moi, on soit pas pareils. Moi je suis tout fichu dans le coeur, à cause de ceux des autres qui me contaminent; elle, elle est toute fichue dans la tête, à cause des monstres. Parce qu'aurait-elle pensé de moi alors que je pleurais dans ses bras, non pas de culpabilité d'avoir frappé mon propre père, mais parce que j'étais malade de peur à l'idée de la voir un jour comme Mam? Parce que je pouvais presque la voir, s'agiter d'avant en arrière, pianoter sur les accoudoirs, marmonner pour elle-même, me regarder sans me voir?

J'espère qu'elle ne l'apprendra jamais. La Maladie a assez détruit de choses comme ça.

Et puis de toutes façons, elle est partie.
Elle m'a abandonné.
Je sais pourquoi elle l'a fait. Je comprends. J'ai senti la terreur, la même que Mam avait ressenti à l'époque, qui montait, montait, montait en elle. J'ai senti les monstres sans les voir, comment ils s'agglutinaient dans les recoins de sa vision, et j'ai senti sa nervosité de tous les instants, et j'ai compris qu'elle allait partir — mais devait-elle vraiment le faire? Me laisser seul, avec Neil qui ne va jamais mieux, avec Mam qui ne bouge toujours pas de sa chaise?
J'ai fait, j'ai vraiment tout fait pour elle, pour elles, pour eux. Je voulais qu'on soit la famille heureuse et parfaite du début, celle où Pops allait travailler et Mam veillait sur nous et Thea et Ari se disputaient en décidant des règles d'un jeu où je serais forcément l'antagoniste. Mais j'aimais être l'antagoniste de leurs quêtes. J'aimais bien être le méchant incompris.
Je voulais qu'on soit cette famille, mais grandie. Qu'on soit encore là, tous ensemble, ensemble.
Mais Mam est une coquille vide, Pops est devenu Neil, un déchet, Ari est partie, Thea est tout comme partie et moi, moi, je suis tout seul.

Je crois que la peur de Mam s'est un peu infiltrée en moi.

the anguish

Je me souviens qu'un jour, Ari m'a griffé la joue pour chasser un monstre qui s'était posé dessus. Elle n'a pas fait exprès de me faire mal, ou de faire couler une goutte de sang, et je me souviens de son visage passant de la peur et de la colère à l'horreur en voyant ce qu'elle avait fait. Elle s'était excusée, des milliers de fois, mais j'avais quand même pleuré parce que son angoisse était tellement énorme, tellement envahissante, qu'elle m'avait juste avalé et que j'arrivais plus à en sortir la tête. C'était une angoisse à en suffoquer et moi, j'arrêtais pas de pleurer. Et plus je pleurais, et plus Ari angoissait. Et plus Ari angoissait, plus je pleurais.
Thea l'avait écartée et je me souviens que ça m'avait rassuré parce que l'angoisse m'avait laissé respirer, mais que c'était pire d'une certaine manière, de voir la distance se creuser entre nous, alors que je comprenais qu'elle avait ses monstres, et moi j'avais mes interférences.

Et si j'avais ma place privilégiée dans son coeur, parce que j'étais son jumeau et parce que je lisais dans son onde avec l'aise qu'on a à la dixième relecture de son livre préféré, ses pensées me seraient toujours interdites et ses monstres, invisibles.

Je me demande parfois ce que Thea pouvait bien ressentir, avec ses deux jumeaux perdus et brisés.

Je n'ai pas de cicatrice sur la joue, bien évidement; c'était juste un petit coup d'ongle. Mais des fois je touche ma pommette en me rappelant ce moment: l'incroyable surprise sur son visage, quand le monstre avait disparu, et l'horreur ensuite. La surprise, puis l'horreur. Surprise, horreur.

Ça m'angoissait, l'idée qu'on puisse changer si rapidement. Un moment on est surpris, puis on est horrifié.
On est en vie, puis on est mort.
On est quelque chose, puis on est quelque chose d'autre.
On aime quelqu'un, puis on est terrifié.
Le visage de ma mère, tordu de peur, sa baguette levée contre des ennemis invisibles.
La douleur sur ma joue, la peur sur le visage d'Ari.
Un moment Thea est là, l'instant suivant elle est de l'autre côté de l'océan.
Un moment Pops est un héros, un moment Neil est la pire chose sur cette planète.
Un moment tout est parfait, tout fait sens; et puis tout est détruit.

Je me souviens quand on a emménagé dans l'appartement sur le Chemin de Traverse. Mam m'avait dit de tout mettre dans un carton, un seul carton, et il n'y avait pas de place dans ce carton pour mes cartes à collectionner, mon Souaffle d'entraînement et mes Bavboules, du coup j'avais pleuré. Normalement, Mam me laissait pleurer. Ce n'est pas qu'elle s'en fichait, mais avec trois enfants, y compris un qui pleurait pour un rien, elle avait appris à ignorer les petits caprices.
Cette fois-là, elle m'avait pris par le menton et m'avait dit: fais un choix.
Les cartes à collectionner? Thea m'avait offerte la première, elle m'avait fait croire qu'elle était très rare alors que c'était la plus commune. J'en avais une bonne collection, environ deux cent, et plusieurs très rares.
Le Souaffle d'entraînement? Pops disait toujours que je ferai un bon Poursuiveur, si j'arrêtais de pleurnicher au moindre bobo. Je voulais lui prouver que je pouvais être un bon joueur. Comme lui.
Les Bavboules? La plupart étaient buguées, mais elles avaient appartenu à Pops avant moi, et il riait toujours en me les envoyant sur les genoux et en me regardant m'étouffer de leur pestilence. Je crois que c'était la seule activité qu'on partageait tous les deux qui le faisait marrer et il avait un beau rire, Pops. Non pas que je sois, ou ai jamais été, un professionnel dans le domaine.

À la place, j'avais tout laissé aux soins de Mam (j'avais appris plus tard qu'elle avait tout revendu, même les cartes très rares, pour une misère) et j'avais mis la moitié des livres d'Ari dans mon carton pour lui laisser la place de rajouter plus de choses dans le sien.

L'angoisse ne m'avait jamais quitté.

Worrier, disait toujours Mam avec un petit sourire, alors qu'Ariane glissait son bras dans le mien et m'entraînait sans souci dans ses aventures incroyables, comme si il n'y avait aucune raison de s'inquiéter dans le monde, alors même que Pops venait de parier et perdre notre maison familiale, alors même que toutes nos possessions se comptaient en boîtes et non plus en acres, alors même que que Mam commençait à sombrer sous ses soucis et que Thea ne rêvait que de foutre le camp et qu'à chaque fois qu'on signait un chèque à la fin des séances des psychomages qui m'apprenaient rapidement à maîtriser mon don, on redoutait férocement que le coureur envoyé à Gringotts depuis le bureau du psychomage revienne en nous disant que le paiement avait été refusé.

Mais du coup, on avait rapidement coupé les dépenses. Plus de psychomages, plus de tableaux à peindre pour Mam, plus de carnets à remplir pour Ari, on ne renouvelle plus tous les ans le balai d'entraînement de Thea comme on en avait l'habitude avant. Et l'angoisse ne disparait pas, du coup moi je commence à disparaître sous des litres d'eau froide, pour engourdir mes muscles et mes sens, et faire le tri dans tout ce qui se passe dans ma tête, et autour de moi surtout.

Y'a la rentrée à Poudlard.
On arrive tous les trois comme une tempête à l'école. Ari et moi, on va à Serpentard; Thea à Gryffondor. Aucune surprise. Des fois, je me demande ce qui se serait passé si j'avais été autre part. Est-ce qu'Ariane m'aurait suivi? Je suis passé avant elles deux à la répartition, et pour la première fois de ma vie. Si j'avais été à Serdaigle, m'aurait-elle suivi?
Ou aurait-elle fui?
Y'a les BUSES.
Y'a les ASPICS.
Et y'a toujours l'angoisse.
À Mam ses interférences, à Thea ses colères, à Ari ses monstres et à moi mes angoisses. Ça me semble plutôt juste.


the family

Je me souviens que Mam n'aimait jamais parler de sa famille, ni du Japon, et que la première fois qu'on y est allés tous les cinq, elle a eu très peur — pas la peur terrifiante qu'Ils (qui que ce soit) reviennent, mais la peur handicapante d'une femme qui n'a quasiment jamais posé les pieds sur sa terre d'origine. Même très jeune, j'avais compris que le père de Mam avait fait quelque chose de très mal, et qu'il avait préféré l'exil à la mort, promettant de ne plus jamais toucher la terre de ses ancêtres quitte à en mourir; même très jeune, j'avais compris (parce qu'on m'avait appris) que l'exil était une mort plus lente et agonisante que n'importe quel seppuku. Je n'ai jamais connu le père de Mam, il est mort peu de temps après qu'ils soient arrivés tous les deux au Royaume-Uni.
La première fois qu'on est allé au Japon, c'était terrifiant, elle pensait qu'on allait la reconnaître et lui arracher les yeux — comment votre père a-t-il pu oser voler l'argent du Gouvernement? mais rien du tout.
La première fois qu'on est allé à l'île de Barren, c'était terrifiant pour tout le monde.

Je me souviens de la première fois que j'ai manipulé une flamme.
Thea, Ari et moi, on est tous de la même couvée, et dans cet ordre là. Bizarrement, ça allait toujours dans ce sens, hiérarchiquement, socialement, économiquement (on formait tous les trois une micro-société très précise): d'abord à Thea, puis à Ari, puis à moi, le bon dernier.
J'avais été le premier à montrer mon affinité pour les flammes, pourtant. Mam m'avait pris dans ses bras sans y croire; parce qu'elle avait été si peu au contact avec ses origines, elle pensait, sans doute naïvement, que notre mixité avalerait nos caractéristiques ancestrales. Et c'était apparemment traditionnel d'emmener un enfant avant l'âge de raison à l'île de Barren: on y était tous allés, sauf Pops, il faisait semblant de travailler à la maison.

On m'avait dit plein de choses, sur l'île de Barren. On m'avait enseigné à me concentrer, à réfléchir, à méditer, à ne jamais me laisser contrôler par mes émotions, à ne jamais sous-estimer le pouvoir d'une brûlure ou d'une flamme. Des conneries, si vous voulez mon avis. C'était sympa parce que je me souviens que sur le retour, Mam nous avait à chacun acheté un talisman local. Le mien était rouge, irisé de bleu. J'aimais bien le lever pour le mettre devant le soleil, regarder les ombres rouges et bleues sur le sol. Je ne sais pas où il est aujourd'hui.

La famille, les traditions, et les secrets.

Il y avait beaucoup de secrets dans notre famille. Personne ne se cachait rien, mais on faisait juste semblant d'ignorer certains détails. Le fait que Mam n'embrassait plus Pops sur les lèvres quand il rentrait le soir. Le fait que Pops sentait un peu trop souvent ce goût amer et fort qu'on devinait être de l'alcool sans jamais l'avoir goûté. Le fait que Thea était énervée, et Ari le savait parce qu'elle était Ari, et que moi je le savais à cause de ses interférences. Le fait que les monstres étaient de plus en plus nombreux. Le fait que mon angoisse grossissait, grossissait, grossissait.
Ils disent qu'il n'y a rien de plus sacré que la famille. On est venus dans ce monde à trois, ça n'a toujours été que nous trois: Thea, Ari, Bros, et nos parents. On aurait toujours dû être trois. On l'avait été à Poudlard; mais Poudlard avait aussi été le premier pas d'un long chemin à destination de l'irrémédiable schisme qui nous attendait au tournant, quand Thea se retrouvait assise de l'autre côté de la Grande Salle et qu'elle ne se forçait jamais à croiser notre regard.
Et puis elle s'était barrée de l'autre côté de l'océan.
Et Ari avait pris ses distances (pour se préserver. Mais tout de même).

Moi je m'occupais de Mam et de Pops.
De Mam et de Neil.

Moi.

Le dernier, le bon à rien. Pas talentueux comme Thea, pas créatif comme Ari; juste bon à s'asseoir toute la journée dans un bureau, à travailler pour les riches cons qui avaient traîné notre nom dans la boue, encore et encore; riches cons dont les enfants m'avaient insulté à Poudlard, dont les riches héritages et illustres ancêtres me foutaient presque autant la gerbe que leurs fausses manières empruntées et délicates. Ils me regardaient avec le dédain distant qu'on adresse aux nouveaux riches et aux parvenus ambitieux. Ils me regardaient d'un air entendu, parce que j'étais prometteur, mais souillé dans leur sphère, par mon nom et ma réputation, à jamais.
Et toujours Neil rentrait bourré, et toujours Mam restait assise sur sa chaise, et toujours Ari oubliait parfois de répondre à mes lettres, et toujours Thea faisait mine d'ignorer notre existence depuis son paradis américain.

Je suis donc le résultat de tout ça.

Le gamin trop sensible, trop angoissé, trop emprunté, qui se couchait à plat ventre devant ses soeurs, qui n'arrivait pas à se débarrasser d'un père qui nous avait fait tout perdre, qui aurait parié le monde dans l'espoir de gagner un Gallion. Le résultat d'une mère anormale, terme que j'utilisais même si on m'avait dit à plusieurs reprises que le mot était plus une insulte qu'autre chose, qui voyait sans voir, qui ne reconnaissait plus ni n'aimait ses enfants et passait ses journées à se balancer comme une putain de pendule sur son rocking-chair. Le résultat de l'angoisse constante, l'impression d'être sur la sellette; ce n'était pas qu'on était pauvres, mais instables financièrement, toujours dans cet état d'entre-deux, comme des funambulistes aveugles avançant sur un fil, en sachant pertinemment que c'était la première fois qu'ils le faisaient sans filet de sécurité. Le résultat des bains glacés, le résultat de l'empathie exacerbée, le résultat d'avoir vidé son carton pour laisser de la place à sa soeur, le résultat de méditations inutiles et de traditions stupides, le résultat de la colère sourde de la mère et du désespoir du père, le résultat du dur travail à Poudlard récompensé par un père ivrogne parfois violent et un boulot de bureau pas du tout motivant.

Tu sais l'impression que t'es un engrenage dans une machine? Sans toi, tout s'écroule et du coup, ça te rappelle l'idée que même le plus petit engrenage est important: sans lui, la machine cesse de fonctionner.
La machine peut aller se faire foutre. Moi je déteste être l'engrenage. Parce que l'engrenage, il est soumis à la transmission du mouvement de son voisin, il est coincé, il est piégé, il peut pas s'en sortir à moins d'être tout cassé ou de s'être délogé de son support.

J'étais un peu tout cassé, mais j'avais pas le temps d'y penser. J'avais pas le droit d'être tout cassé, pas quand Mam l'était, pas quand Neil l'était. Je les haïssais autant que j'avais pu les idéaliser étant gamin; et je ne pouvais pas les laisser tomber. Ça aurait été leur accorder une dernière victoire.
Mais malgré tout ça, j'étais tout cassé de l'intérieur.

Et Alastar Doherty, lui en revanche, l'avait vu.



Dernière édition par Ambroise Moriarty le Lun 28 Nov 2016 - 22:59, édité 16 fois
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MessageSujet: Re: ambroise + embers in the ashes   ILU - ambroise + embers in the ashes EmptyVen 25 Nov 2016 - 0:33

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Ambroise Moriarty
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‹ âge : vingt-quatre (13/07)
‹ occupation : un employé d'Alastar Doherty officiant principalement comme bookmaker, fraichement innocenté pour ma collaboration avec le gouvernement du Magister.
‹ maison : serpentard
‹ baguette : mesure vingt-cinq centimètres virgule sept, est faite du même chêne rouge que mes soeurs et contient une canine de dragon (boutefeu chinois) réduite en poudre. Elle est prédisposée aux maléfices impliquant le feu.
‹ gallions (ʛ) : 2987
‹ réputation : je suis un manipulateur-né, de la même trempe que le fameux Gatsby. Ma soeur est cinglée et on a observé chez moi des comportements "anormaux" comme on aime dire. Je suis un parieur, et je ne peux jamais refuser un défi, aussi farfelu puisse-t-il paraître.
‹ particularité : empathe, ainsi qu'un maître du feu.
‹ faits : je suis un empathe utilisant son don pour manipuler et extorquer autrui. Grâce à mon métissage, j'ai une affinité avec l'élément du feu, même si cette caractéristique m'est un peu inutile et me semble, encore aujourd'hui, obscure. Je suis, secrètement, atteint d'une malédiction depuis un an environ, qui me ruine la vie et a divers effets (douleurs brûlantes chroniques, magie parfois instable/trop puissante, apparitions de tatouages, décoloration de la peau). J'ai été Adhérent sous le Magister mais je me suis sorti sans mal de mon procès.
‹ résidence : sur le Chemin de Traverse, avec mes parents.
‹ patronus : un niffleur.
‹ épouvantard : ma soeur jumelle Ariane sur un rocking-chair, l'écho de son propre Épouvantard.
‹ risèd : la richesse et la reconnaissance du reste de l'Élite.
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i'm not throwing away my shotAri bumped her shoulder against his. “ Then at least we're both the same kind of stupid. ”
“ I don't know what your excuse is, Ari. I'm the one who can never walk away from a bad hand. ”
She looped her arm in his. “ That makes you a rotten gambler, Emrys. But an excellent brother. ”
the gambling

Mes très chers mesdames et messieurs, je crois que je suis dans l'obligation de relancer de cent Gallions. ” Interférence. Surprise. Interférence. Doute. Interférence. Excitation. Je ne prends même pas la peine de réprimer mon sourire, en appuyant sur deux jetons valant chacun 50ʛ qui vont magiquement rejoindre le tas au centre de la table. “ Aucune obligation à cette table, jeune homme, siffle un joueur — Fahey de son nom — en mâchonnant son cigare. Juste des couilles. ” Interférence. Agacement. Interférence. Doute. Il pense que je bluffe. Je lui adresse un sourire carnassier, auquel il répond avec une grimace hostile. Il suit. Ils me suivent tous, sauf une, qui se contente de dodeliner de la tête avec un air entendu.
Le dealer finit par nous montrer ses mains vides, puis à nous inviter à dévoiler nos cartes. Je gagne avec une main pleine, Fahey a un brelan et regarde mes cartes avec tant de dégoût que d'admiration. Interférence. Déception. Interférence. Amertume. Interférence. Jalousie. “ Ahhh, monsieur Fahey, je dis avec un air joueur en ramassant mes jetons. Un brelan de loups. Dommage.Dommage effectivement. Il mâchonne toujours furieusement son cigare. Interdit de fumer dans les salles de jeux, au cas où la fumée serait empoisonnée ou ensorcelée. Votre fierté sera notre perte à tous. ” Je lui adresse un petit sourire condescendant. Interférence. Agacement. Pour qui se prend-t-il? doit-il penser. “ Vous voulez peut-être passer à un autre jeu, monsieur Fahey? Non, je crois que j'en ai assez vu pour aujourd'hui. ” Il effleure la visière de son chapeau en salutations, je dodeline de la tête. “ Si vous acceptez de prendre le conseil d'un habitué, Moriarty...? Je vous écoute. Il n'y a jamais de mauvais conseil à prendre. — La cupidité est votre pire ennemi aux jeux. Je ne suis pas cupide. Juste orgueilleux: j'aime simplement vous plumer, monsieur Fahey. Interférence. Colère. — Oh, Moriarty, croyez-moi, tout le monde est cupide dans cette pièce. Rien d'autre ne compte. La cupidité est notre dieu. Devant elle tous les hommes courbent l'échine. ” Je ris. Je ris vraiment, finissant de mettre les jetons dans mes poches, envisageant déjà d'en doubler le nombre en allant à une autre table. Peut-être les dominos? “ Croyez-moi, monsieur Fahey. Je joins mes doigts à ma tempe dans la parade d'un salut militaire. La cupidité courbe l'échine devant moi. Elle est ma servante et mon levier. Pour quelle autre raison me laisserait-elle gagner votre argent?
Je perds tout l'argent gagné cette nuit-là.

Mais je ne désespère pas.
Je ne désespère jamais.
La nuit suivante, je réessaie.

Je rentre les poches pleines de Gallions: on tinte à chaque pas qu'on fait, Demetri et mo, alors qu'on s'avance dans les rues mal éclairées de l'Allée des Embrumes après s'être extirpé d'une énième maison de paris enfumée et toxique. Mon meilleur ami est accroché à mon épaule, rigole à mon oreille en me racontant pour la dixième fois cette soirée la même histoire; je m'en fiche, elle me fait toujours autant rire. Je sais quand glousser, même si je ne l'écoute que d'une oreille: là, il attend un rictus, là un hm approbatif, là un vrai rire sincère. Je suis trop ivre pour vraiment m'en soucier, qu'il se rende compte que je l'écoute à peine ou pas.
Je m'écroule sur son canapé, dans son appartement de la Bram Tower, alors qu'il va trébucher jusqu'à son lit. On dort le reste de la journée, le soir il y a une réception chez M. Pugin, je suis pas sûr de son prénom. Un dîner de charité, sans doute, pour les petits pauvres. L'idée me fait rire. Je suis un petit pauvre — enfin non, je l'ai été.

On a trop bu, hier soir, et on est encore ivres quand on boit notre première coupe de champagne courtesy of Pugin. Demetri m'abandonne pour aller retrouver son père et lui demander si Callie vient; j'en doute, elle a cours aujourd'hui. Je devrais peut-être aller saluer papa Davies; je suis en train d'hésiter, à mi-chemin entre le père de ma copine et le buffet, quand une main m'effleure le coude et m'incite à me retourner. “ Ambroise Moriarty? ” Je note la bonne prononciation, et je reconnais aussitôt le personnage.
Alastar Doherty. Gatsby. “ Lui-même. ” Il me tend la main et, après une seconde d'hésitation, je la serre. Interférence. Intérêt. Interférence. Curiosité. Interférence. Profonde réflexion. Interférence. Doute. “ J'ai été invité à une partie de cartes après la petite fête d'Alberto. (Je comprends après un moment qu'il parle de M. Pugin) Envie de jouer? J'ignorais que vous étiez un joueur. ” Je ne peux pas m'empêcher d'avoir l'air intéressé; je me penche vers lui, arque un sourcil. Interférence. Satisfaction. “ Je préférerai ne pas toucher les cartes, admet-il en sifflant un peu de son champagne. J'imite son geste. Mais vous pourriez jouer pour moi...? Je me suis laissé entendre que vous étiez plutôt doué dans le domaine. Interférence. Moquerie. Contrairement à votre père. Je dois tenir ma chance de ma mère.Moriyamas aux doigts d'or.Vous avez bien fait vos devoirs. ” Interférence. Surprise. Puis il sourit, lentement. Interférence. Amusement. “ Je ne mets pas mes ressources entre les mains de n'importe qui.
C'est une offre comme il n'en existe pas deux. Je me doute bien que c'est plus un test autre chose, et je meurs déjà d'envie de remettre la main sur une main de cartes; mais je fais celui qui hésite, m'empare d'une énième bouchée au saumon, fait mine de regarder autour, la salle, les gens. Puis reporte mon attentions sur lui. Interférence. Agacement. Je mets trop longtemps. “ Alors?Contre qui? Vous savez? Je crois qu'Alberto lui-même s'y prêtera. Notre estimé Alexander Fahey, mademoiselle Jasperson et sans doute David Geldstein. ” Geldstein me devait une bonne centaine de Gallions. Je fronce les sourcils. “ Des fameux adversaires. ” Gatsby sourit. Il ressemble à un loup. “ Il n'y a pas de récompense édifiante sans pari risqué, monsieur Moriarty.

J'accepte.
Je gagne.

the break

You got a tattoo. You got fat. ” Anthea sourit légèrement. Elle ne sait pas trop comment agir, je le sens; moi, je ne bouge pas, je l'attends de pied ferme, jusqu'à ce qu'elle s'approche pour me prendre dans ses bras, le genre d'étreinte bourrue maladroite dont elle a le secret. Avec un temps de retard, je lui rends son étreinte.
Sa main glisse naturellement sur ma nuque et je frissonne, alors que ses interférences me frappent de plein fouet. Doute, peur, soulagement, bonheur, joie d'être de retour ici. Malgré tout. “ C'est bien de te revoir, ” je lui dis pour la rassurer, en m'écartant. Elle a des petites larmes aux yeux; elle détourne les yeux en les essuyant de la manche, alors que je m'empare de ses deux valises. “ Tu restes où? Une petite chambre sur le Chemin de Traverse, pour l'instant. Je trouverai mieux plus tard. ” J'ai envie de lui demander de rester à la maison, avec moi, Neil et Mam, mais je ne dis rien. Même Ariane est partie de l'appartement.
En l'occurence, aujourd'hui, tout le monde est occupé; et comme, de toutes façons, je travaille à l'OPI, j'ai pu venir l'accueillir sans problème en posant mon après-midi. Elle remplit quelques papiers au bureau des arrivées, et on s'engage dans le Chemin de Traverse, moi avec ses deux valises au bout des bras et elle avec tout son matériel de Quidditch dans les bras. On ne parle pas. Pas besoin de parler.

J'ai toujours eu une relation étrange avec Anthea. Avec Ari et Thea, ça a toujours été à la vie à la mort, rien ne peut changer ça de toutes façons; mais avec Thea, il y a toujours eu une distance, sans doute à cause du fait qu'elle était si différente de moi et Ari. Elle a toujours voulu paraître forte, limite insensible, et ça n'a jamais fonctionné avec moi, j'imagine.  Je l'adore et elle m'a manqué — mais même au bout de dix minutes, je sens la gêne qui existait déjà entre nous autrefois. Elle a toujours eu l'impression d'être laissée pour compte.
Moi aussi je me sens laissé pour compte; peut-être qu'Ari aussi. C'est bizarre mais à trois, on n'aurait presque l'impression de ne pas être ainsi.
Elle loge dans l'Allée des Embrumes, au-dessus d'un apothicaire en perdition qui sent l'oeuf pourri; je ne fais aucun commentaire, genre qu'elle serait mieux installée à la maison. Je l'aide à défaire un peu de ses affaires et alors que je m'apprête à la laisser avec ses pensées, elle me retient, sort une bouteille d'alcool et me demande d'envoyer une note à Ariane — seulement à ce moment-là je me rends compte qu'elle n'a pas annoncé son retour au reste de la famille.

Ariane fait la tête quand je lui demande de venir dans la rue la plus shady du coin de l'Allée des Embrumes mais je finis par la convaincre de venir. Elle reste immobilisée sur le seuil de la porte quand elle voit Thea à l'intérieur, se tenant d'un air mal à l'aise près d'une commode à peine montée magiquement. Je sens le doute de Thea, qui me frappe violemment: elle a peur que sa soeur fasse une crise, refuse de la voir, lui vocifère des horreurs à la tête. J'ai peur aussi qu'Ariane fasse ça. Elle est imprévisible, parfois, comme nous.
Mais Ariane plonge dans les bras de notre jumelle et je soupire de soulagement, alors que les émotions manquent de déborder des yeux de Thea.
On boit un peu. Pas beaucoup. On parle. C'est bizarre, parce qu'on n'a jamais fait ça avant, pas vraiment: se comporter comme des adultes, ensemble. Parler des États-Unis, parler de la situation politique, refaire le monde, s'inquiéter de Mam, se charier sans s'arrêter. Finalement, on parle Quidditch, du livre d'Ariane et-- “ Emrys est devenu un jeune homme très important, tu sais? ” dit Ariane d'un ton taquin, tendant la main comme pour m'ébouriffer les cheveux mais je m'échappe à la dernière seconde. Les sourcils d'Anthea s'arquent. “ Ah oui? Elle est moqueuse, aussi. J'essaie de ne pas être heurté. — Pas vraiment, je lâche du bout des lèvres. — Oh, Em, ne sois pas modeste, voyons. Ariane lève les yeux au ciel. Il a trouvé l'amour-Quoi?-et tout le monde ne parle que de lui.T'exagères.Si peu.Attends, comment ça t'as trouvé l'amour? Tu t'es pas marié quand même?Pourquoi pas? je préférais prendre mes précautions, plutôt que de mettre la fille enceinte par erreur.
Interférence. Choc. Interférence. Blessure. Interférence. Incompréhension. Interférence. Douleur. Douleur. DOULEUR.

Je me redresse lentement. “ J'ai assez bu pour ce soir. ” Ariane essaie de sortir; elle n'a qu'un rictus qui flotte sur les lèvres. “ Je crois, oui. Je vais rentrer à la maison. Je pense que tu ferais mieux de rester, Em. Tu ne vas pas transplaner dans cet état... Je vais marcher. J'épaule mon manteau d'un geste rageur. On habite pas loin d'ici, vous vous souvenez pas? Juste à deux rues d'ici...? Autant pour moi, vous avez préféré oublier nos parents une fois que s'occuper d'eux était trop difficile ou se dressait en travers de votre chemin. ” Je me passe une main nerveuse dans les cheveux. Le regard de Thea est sincèrement heurté; celui d'Ari est incompréhensif, et gelé. “ Peu importe, je laisse tomber quand aucune d'eux deux ne prononce le moindre mot. Bon retour parmi nous, Thea. ” Et juste comme ça, je pars et je fuis.

Je rentre à la maison. Je nettoie la tasse de thé intouchée de Mam, vais la glisser dans son lit; quand Neil rentre, à peine conscient, je le Recurvite et le glisse dans son lit à lui. Je bois un peu plus en l'attendant — ç'aurait été dommage de si bien commencer la soirée sans en faire. Quand l'appartement est enfin silencieux, je m'assieds dans le noir et puis, sur un coup de tête, vais dans la salle de bains. Je fais couler de l'eau, m'assure qu'elle est glacée d'un sortilège; je ne prends pas la peine d'enlever mes vêtements avant d'entrer dedans.

L'eau froide est horriblement gelée, mais je la laisse m'envelopper. Quand j'étais petit, pour calmer les migraines, je le faisais sous la surveillance de ma mère, parce qu'il paraît que ça peut être dangereux. Pas cette fois. Je mets la tête sous l'eau, lentement, et ferme les yeux en m'abandonnant aux bras gelés du repos et, surtout, du silence.

the curse

Tu n'aimes pas? Callie fait la moue. — Je ne sais pas trop encore. Moi je trouve que ça me donne l'air intelligent. Mais ça change tes yeux. ”  Je réprime un sourire. “ Ça les agrandit?Non, justement, ça les rapetisse... ce qui est plutôt dommage, j'aime bien tes yeux. ” Je ferme les yeux, laissant le bout des doigts de Calixe se glisser à la surface de ma peau, retracer la pommette, le long de mon nez, l'arcade sourcilière. Finalement, ses deux mains se glissent sur mes joues, ses doigts viennent s'emparer du bout des branches de la paire posée sur mon lit et elle retire les lunettes. Je rouvre lentement les yeux, me focalise sur son visage; mais déjà je sens un mal de tête se développer entre mes deux yeux, sur mon front, comme si on essayait de faire un trou dans mon crâne à la baguette.
Callie met les lunettes sur son nez, puis grimace. “ Tu faisais pas du tir sportif, avant? ” Je ne réponds pas un instant, ni ne bouge, avant de lever la main pour me pincer l'arête du nez. “ Oui, ” je dis lentement, comme si je ne voyais pas là où elle voulait en venir. “ T'es quand même sacrément bigleux, dit-elle avec ce naturel et cette presque-naïveté qui m'a toujours surpris chez elle. Je savais pas.J'ai simplement arrêté d'appliquer du collyre.Du collyre?Pour les yeux. C'est très cher, tu sais. Les lunettes sont un bon investissement. Et elles me font paraître plus vieux, c'est bon pour les affaires. ” Callie pince des lèvres, me redonne mes lunettes.
Je dois partir. “ Je savais pas, ” répète-t-elle. “ Peut-être que tu ne sais pas tout. ” Elle s'immobilise et je me rends compte que mon corps tout entier s'est figé lui aussi, depuis quelques secondes maintenant. Interférence. Doute. Interférence. Méfiance. Interférence. Incompréhension. Interférence. Sentiment d'injustice. Il me cache quelque chose. “ Ambroise-- J'ai pas le droit de porter des lunettes? C'est pas ça-- J'ai pas le droit de faire quelque chose sans ton approbation? Pour l'amour de Merlin, Ambroise-- J'ai pas le--AMBROISE, je t'en prie! Ça n'a rien à voir! Je m'inquiète, voilà tout.

Elle s'inquiète. Elle peut bien s'inquiéter: elle ne comprendra jamais. Sans demander mon reste, je me redresse et ma tête quitte ses genoux; je me passe une main dans les cheveux pour les remette en place alors que son joli visage se fronce en même temps que ses sourcils. Elle s'apprête à dire quelque chose —  interférence, incompréhension incompréhension incompréhension, inquiétude aussi, et elle veut faire la paix — mais je me contente de transplaner.
Je suis toujours désolé de faire ça, mais je peux pas m'en empêcher. Elle est tombée amoureuse de l'Ambroise que je montre à tout le monde; pas l'Ambroise faible, qui ne peut plus voir sans lunettes, qui se sent vulnérable à chaque fois qu'elle me sourit d'un air mutin. Elle est tombée amoureuse de l'Ambroise que je monte à tout le monde, celui qui sourit et qui rit et qui parie et qui est à sa place partout où il va. Elle ne comprend pas quand je lui échappe comme ça, quand je disparais sans rien dire; elle peut pas comprendre. Elle est si jeune.

Je rentre chez moi. Les ondes me disent que Neil n'est pas encore rentré, et que Mam est toujours plongée dans sa contemplation silencieuse sur son rocking-chair: elle a une couverture sur les genoux, sans doute Neil dans un instant de lucidité qui l'a posé là. Je lui fais une tasse de thé, que je pose sur la table en face d'elle, avant d'aller m'enfermer dans ma chambre.
Aussitôt, je retire ma chemise, l'arrache presque de mon corps, puis fait passer mon t-shirt au-dessus de ma tête en m'asseyant à mon bureau, allumant la bougie de bureau d'un claquement de doigt alors qu'elle se penche vers moi pour m'aider à observer mon bras Je me force à fermer le poing, observe les doigts tremblants m'obéir à contre-coeur, l'index rester raide jusqu'à la toute fin. Mes autres doigts suivent les tracés des lacérations, à l'intérieur du bras, remontant un peu plus haut que le coude: sans sens, sans signification, sans rien, je devrais peut-être voir un spécialiste... mais à quel prix? Je n'ai aucune envie que Doherty apprenne la faiblesse de son petit poulain. Ça va faire un an que je garde ça pour moi et que je souffre en silence. Que je porte des lunettes et que ma magie m'échappe.
C'est fin août. Callie va bientôt reprendre les cours, elle va faire son placement à Saint-Mangouste, où elle aura accès à pleine de médicaments, plein de médicaments anti-douleurs et aussi, plein de livres uniques sur les différentes malédictions existantes...

Avant de regretter, je vais dans le salon en épaulant ma chemise, jette un sortilège dans la cheminée et plonge la tête dedans en prononcer l'adresse de Callie. J'appelle jusqu'à ce qu'elle vienne. Elle pleure. Elle s'inquiète. Elle ne comprend pas. “ Oh Ambroise, je suis désolée, je-- ” J'ai la gorgée nouée. “ Non, arrête. Ne pleure pas. Ma voix est plus dure qu'elle devrait l'être. C'est de ma faute. Il faut qu'on parle. Tu peux venir? Venir? Baba va bientôt rentrer... — S'il te plaît. C'est... important. Il y a une lueur dans ses yeux, sa lèvre qui tremble un peu. — Si-si tu veux qu'on se sé-sépare- mes yeux s'arrondissent. -tu peux me le dire maintenant! Non! Quoi? Non, pas du tout! Oh mon dieu, Callie, non, jamais. Jamais. C'est... autre chose, j'ai besoin de te parler, d'accord? J'aurais dû t'en parler plus tôt mais... ” Je pince des lèvres. Elle est curieuse maintenant. À distance, je ne peux sentir pas ces émotions, c'est une impression étrange. “ D'accord. Elle se passe une main sur le visage. Pousse-toi, j'arrive.

Elle prend ça plutôt stoïquement. Elle ne comprend pas, d'abord, et je lui montre; elle est surprise, heurtée que je lui ai caché ça, et aussi inquiète, tellement inquiète, à l'idée que ça me tue.
Ça me tue. Lentement et sûrement.
Elle promet de me trouver des médicaments, si elle peut.
Elle m'embrasse.

Quand elle repart, pour éviter que son père trouve le manoir vide, je suis soulagé et puis, lentement, l'horreur s'empare de moi jusqu'à ce que je sois incapable de respirer, prostré sur le bord de mon lit.
Je suis soulagé qu'elle ait accepté de faire ça pour moi. Mais ce qui m'horrifie, c'est que je n'ai pas hésité à lui demander. Que je n'ai pas hésiter à mettre en péril son futur, sa survie et son avenir, pour moi-même.

Tu ne peux jamais te détourner d'une mauvaise main, m'a un jour dit Ari pour me rassurer. C'est ce qui fait de toi un très mauvais parieur, mais un bon frère.

Et si c'était faux?

Mais l'horreur est rapidement effacée par la douleur de mon bras, et je me convaincs que j'ai fait le bon choix. “ Il n'y a pas de récompense édifiante sans pari dangereux, ” dit Doherty quand je doute.
Et si c'était le genre de pari dont on ne récupère jamais rien?



Dernière édition par Ambroise Moriarty le Lun 28 Nov 2016 - 22:58, édité 11 fois
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MessageSujet: Re: ambroise + embers in the ashes   ILU - ambroise + embers in the ashes EmptyVen 25 Nov 2016 - 0:34

OUTCAST • all hail the underdogs
Aspen Dunstan
Aspen Dunstan
‹ inscription : 11/11/2016
‹ messages : 496
‹ crédits : sierra.
‹ dialogues : seagreen.
ILU - ambroise + embers in the ashes MZD

‹ âge : 20 (né le 10/10/83)
‹ occupation : n3 du gang shadow moses, il est le lieutenant du groupe des Breaches.
‹ maison : gryffondor
‹ scolarité : 1996-1997
‹ gallions (ʛ) : 3441
‹ particularité : méta animal et maître de la terre.
‹ résidence : au Wuthering Heights Cemetery (QG des SM).
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MAUVAIS COMPTE OSEF
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MessageSujet: Re: ambroise + embers in the ashes   ILU - ambroise + embers in the ashes EmptyVen 25 Nov 2016 - 0:35

WIZARD • always the first casuality
Ariane Moriarty
Ariane Moriarty
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‹ inscription : 15/03/2016
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‹ crédits : kinjiki et fallen. pour la signature.
‹ dialogues : #625072.
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‹ âge : 24 (13/07/79)
‹ occupation : auteur de littérature de jeunesse.
‹ maison : serpentard
‹ scolarité : 1990 et 1997.
‹ baguette : mesure vingt-trois centimètres, en bois de chêne rouge et contient du dard de billywig ; elle est prédisposée aux enchantements.
‹ gallions (ʛ) : 3804
‹ patronus : inconnu.
‹ épouvantard : un rocking chair, ma mère assise dessus, sa maladie s'étant détériorée – mon futur.
‹ risèd : la reconnaissance en tant qu'auteur, sous mon véritable nom.
http://www.smoking-ruins.com/t4126-ariane-the-crazies-they-make-
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yjhtgrfgthyjukl

VOILA

MDR BIEN FAIT LYDIE

J'AI PIQUE LES DEUX PREMIÈRES PLACES yeah
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MessageSujet: Re: ambroise + embers in the ashes   ILU - ambroise + embers in the ashes EmptyVen 25 Nov 2016 - 0:37

Jiàn Chang
Jiàn Chang
‹ inscription : 04/09/2016
‹ messages : 307
‹ crédits : av: neovenus. ic: j-murphy.
‹ dialogues : DarkGoldenRod.
‹ gallions (ʛ) : 2792
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Anna j'te hais ptn
je devrais suppr un de tes posts ce manque de respect omG #nochill
cordialement

:(((((



LOLA JTM EPOUSE mOI


edit ; Ambroise Issei Moriarty Moriyama mdr omg ok le pseudo me vend du rêve ??? c'est tellement STYLE et la QUOTE et le GIF geez le GIF parce que SEN ok SEN jlm tellement et jtm tellement c'est un combo de la mort ça aucune pitié pour mon pauvre cœur
LA DATE DE NAISSANCE LMAO ECOUTE OUAIS CA MARCHE
DOHERTY j'aime prendre de la place
LA REPUTATION MDRRRRR J'AIME CA PROMET
le plus cool dans tout ça c'est le couple ofc tkt je vois d'ici ma go trop cheesy dessiner des kr partout avec les initiales et en graver sur les troncs d'arbres et aller en Asie accrocher un cadenas sur les bidules des amoureux au nom de son couple TKT
ta schizophrénie va gérer la robe de mariée et tout ira bien
EVERYTHING IS #AMBROISIE AND NOTHING HURTS
j'ai tant de FEELS je sais pas quoi faire de moi-même trop d'émotiONS aujourd'hui (#Anna #Marion #Gégé sentez-vous visées BRUTES DE FEELS) et là tu m'achèves à une heure indue LOLA PK T'ES COMME CA (QUOIQUE, N'ARRETE SURTOUT PAS)
j'ai tellement hâte olala j'm'en fais pas parce que Ambroise entre tes doigts de fée ça va être 10 fois mieux que ce que j'espérais (j'ai été chiche sur le nombre pour pas te mettre mal à l'aise mais tu peux dupliquer le bidule à l'infini) et jsp quoi dire ok j'ai plus de neurones à ce stade anyway je t'envoie juste plein de love et d'ondes positives pour la fiche et je continue ma conquête de tes perso omg je prends mes aises j'ai même pas honte PARDON
#ILU #FAN2TOI5EVER


Dernière édition par Calixe Davis le Ven 25 Nov 2016 - 1:07, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: ambroise + embers in the ashes   ILU - ambroise + embers in the ashes EmptyVen 25 Nov 2016 - 0:37

WIZARD • always the first casuality
Ambroise Moriarty
Ambroise Moriarty
‹ inscription : 24/11/2016
‹ messages : 348
‹ crédits : GΔINTOOKLEY, tumblr, maggie stiefvater.
‹ dialogues : slategray.
ILU - ambroise + embers in the ashes 18212002

‹ liens utiles :
rolf ft. ryan gosling, astoria ft. lily collins, theodore ft. dylan o'brien, édouard ft. bob morley, neville ft. daniel sharman, elijah ft. chris evans, ambroise ft. sen mitsuji, alexander ft. alfie enoch, olivia ft. emeraude toubia, brienne ft. natalia dyer, dean ft. john boyega, gregory ft. alden ehrenreich, priscilla ft. daria sidorchuk, charles ft. james norton, hwan ft. vernon choi, jay ft. gong yoo, hiram ft. abel tesfaye, adidja ft. reece king.


‹ âge : vingt-quatre (13/07)
‹ occupation : un employé d'Alastar Doherty officiant principalement comme bookmaker, fraichement innocenté pour ma collaboration avec le gouvernement du Magister.
‹ maison : serpentard
‹ baguette : mesure vingt-cinq centimètres virgule sept, est faite du même chêne rouge que mes soeurs et contient une canine de dragon (boutefeu chinois) réduite en poudre. Elle est prédisposée aux maléfices impliquant le feu.
‹ gallions (ʛ) : 2987
‹ réputation : je suis un manipulateur-né, de la même trempe que le fameux Gatsby. Ma soeur est cinglée et on a observé chez moi des comportements "anormaux" comme on aime dire. Je suis un parieur, et je ne peux jamais refuser un défi, aussi farfelu puisse-t-il paraître.
‹ particularité : empathe, ainsi qu'un maître du feu.
‹ faits : je suis un empathe utilisant son don pour manipuler et extorquer autrui. Grâce à mon métissage, j'ai une affinité avec l'élément du feu, même si cette caractéristique m'est un peu inutile et me semble, encore aujourd'hui, obscure. Je suis, secrètement, atteint d'une malédiction depuis un an environ, qui me ruine la vie et a divers effets (douleurs brûlantes chroniques, magie parfois instable/trop puissante, apparitions de tatouages, décoloration de la peau). J'ai été Adhérent sous le Magister mais je me suis sorti sans mal de mon procès.
‹ résidence : sur le Chemin de Traverse, avec mes parents.
‹ patronus : un niffleur.
‹ épouvantard : ma soeur jumelle Ariane sur un rocking-chair, l'écho de son propre Épouvantard.
‹ risèd : la richesse et la reconnaissance du reste de l'Élite.
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BIENTÔT BB CALLIE
MA SOEUR
ASPEN T KI
JVM

#teamchinoseries?
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MessageSujet: Re: ambroise + embers in the ashes   ILU - ambroise + embers in the ashes EmptyVen 25 Nov 2016 - 0:46

Invité
Invité
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Tu me fais mal aux yeux ptn lola.
Achète une dignité stp.
Et finis cette fiche ok ?

Keur.

(bienvenue)
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MessageSujet: Re: ambroise + embers in the ashes   ILU - ambroise + embers in the ashes EmptyVen 25 Nov 2016 - 0:51

HERO • we saved the world
Luna Lovegood
Luna Lovegood
‹ inscription : 31/05/2015
‹ messages : 5660
‹ crédits : LUX AETERNA (avatar), TUMBLR + MATHY LA BEST (gifs), KAZUO ISHIGURO (quote).
‹ dialogues : bleu (luna - #669999) ; rosé (marie - #cc6666).
ILU - ambroise + embers in the ashes C9rrp50

‹ âge : (depuis le 13/02/04) 23
‹ occupation : aventurière dans l'âme, souvent bénévole, étudiante par correspondance et mère à plein temps.
‹ maison : Serdaigle
‹ scolarité : septembre 1992 et décembre 1997.
‹ baguette : mesure 25, 8 centimètres, a été taillée dans du bois de sorbier et son cœur recèle un ventricule de dragon.
‹ gallions (ʛ) : 10223
‹ réputation : je suis différente ; même je ne suis plus aussi loony qu'auparavant.
‹ particularité : douée d'un sixième sens tel qu'on me soupçonne d'avoir le troisième œil.
‹ faits : Marie n'est plus ; que je me réhabitue à mon nom, mon visage et ma vie d'autrefois, tant bien que mal ; que les conséquences d'une année et demie volée sont rudes ; que je crois en Harry Potter depuis toujours ; que je suis une héroïne de guerre ; qu'il me manque du bon sens et une part d'humanité ; que je ne pourrais pas survivre sans ma fille, Lesath, ni son père, Rolf Scamander, à mes côtés ; que notre famille détonne ; que je suis l'une des sacrifiés scolaires de la guerre ; que Lesath est atteinte du syndrome Rosier.
‹ résidence : dans cette drôle de demeure du Devon, en forme de tour d'échecs, avec Rolf et notre fille, Lesath. Autrefois musée du gouvernement, aujourd'hui réhabilitée, elle s'élève toujours aux abords de Loutry-Ste-Chapsoule.
‹ patronus : un sombral, après de nombreuses métamorphoses (le lièvre et le panda ont été les plus marquantes).
‹ épouvantard : une forme prostrée dans un sous-sol tantôt calciné, tantôt humide (représentation d'un retour en arrière inéluctable, sans Lesath, sans Rolf, sans ceux qui comptent pour moi).
‹ risèd : une longue chaine dorée, sertie de six pendentifs très particuliers.
http://www.smoking-ruins.com/t4738-lovegood-a-circle-has-no-begi
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WTFFFFFF.
JTM.
VÉRIFIE PLUS VITE PTN
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MessageSujet: Re: ambroise + embers in the ashes   ILU - ambroise + embers in the ashes EmptyVen 25 Nov 2016 - 11:07

HERO • we saved the world
June Winchester
June Winchester
‹ inscription : 13/02/2014
‹ messages : 2868
‹ crédits : moi et ma signature à crackle bones.
‹ dialogues : lightblue
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‹ liens utiles : présentation - reaghan - ronald - daphne - mood - lyanna - lorcàn - remus
‹ âge : trente ans. (01/06/1974)
‹ occupation : à la renaissance du phénix, je n'ai pas de métier (la faute au gouvernement qui estime que les loups-garous sont trop dangereux pour avoir un métier).
‹ maison : gryffondor
‹ scolarité : septembre 1984 et juin 1991.
‹ baguette : Elle est en bois d'ébène avec une plume de phénix à l'intérieur et mesurant vingt-quatre centimètres.
‹ gallions (ʛ) : 7587
‹ réputation : À Poudlard et jusqu'à sa morsure, on la connaissait parce qu'elle ne ressentait pas la douleur et qu'elle passait plus de temps à l'infirmerie pour vérifier qu'elle ne s'était pas fait mal qu'en cours. Elle a été joueuse de Quidditch aussi et pas une mauvaise. C'est un sport qu'elle a toujours adoré et qu'elle aurait bien continué par la suite. Puis après sa morsure, sa maladie s'est guérie grâce (ou à cause du) au gène loup-garou et on a fini par l'oublier. Puis après elle a été recherchée parce qu'elle a fait partie de l'Ordre du Phénix puis des insurgés. On l'a connu comme étant le rebut de Severus Snape. Puis de nouveau une insurgée. Puis héros de guerre, mais un héros qu'on remercie par un simple sourire et une petite somme d'argent, pas un héros qui mérite l'Ordre de Merlin. Vous comprenez, elle n'est pas normale. L'Ordre de Merlin, June s'en moque, mais elle ne supporte pas le snobisme de ce gouvernement qui se veut tolérant. Depuis la fin de la guerre, June se renfonce dans l'anonymat et ça lui va très bien.
‹ particularité : Loup-garou. Totalement. Elle a été mordue par Claevis, un membre de la meute de Thurisaz en 1995. La cicatrice est toujours visible et bien brillante sur son flanc gauche. Le gène lui a permis de guérir de sa maladie d'insensibilité congénitale à la douleur, mais il lui a fait perdre son boulot d'Auror aussi.
‹ faits : uc
‹ résidence : à storm's end.
‹ patronus : un renard roux
‹ épouvantard : le feu.
‹ risèd : Teddy avec Dora et Remus. Et puis elle avec Elijah et leurs enfants. Des enfants qui ne souffrent pas du gène du loup-garou.
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Faible.
yeah

bon jtm quand même.
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