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sujet; (hitdat#3) maybe we are born to live

WIZARD • always the first casuality
Kidagakash Vane
Kidagakash Vane
‹ disponibilité : always ready.
‹ inscription : 18/06/2017
‹ messages : 404
‹ crédits : riverdale
‹ dialogues : thistle (design foncé), plum (design clair)
(hitdat#3) maybe we are born to live - Page 3 Tumblr_obqzm2QwBE1r87uymo7_250

‹ âge : vingt ans (30/04)
‹ occupation : mannequin, égérie (Angel) de Poonima's Secret et chanteuse dans une subunit de soloistes. Elle prend également des cours à la wada.
‹ maison : serpentard
‹ scolarité : 1995-2002
‹ baguette : bois de saule, crin de licorne, vingt-cinq centimètres
‹ gallions (ʛ) : 2945
‹ réputation : Vain ; l'autre morceau des Vane Sisters, on l'adore (elle est belle) ou on la déteste (c'est une potiche) au choix, mais son visage commence à être partout, affiches, réseaux sociaux, elle touche à tout à la fois semble-t-il, le mannequinat, le chant, bientôt la MirrorTV prédit-on, mais pourtant elle reste pour beaucoup rien d'autre qu'un visage et un corps plus qu'agréable, le reste n'étant jamais qu'agrément. Beaucoup se nourrissent également de la rivalité que l'on cherche à attiser entre elle et sa sœur Romilda, une star elle aussi.
‹ faits : stéréotype de la mannequin creuse, obsédée par son physique et par sa ligne, elle est la première à s'accuser de superficialité. anorexique restrictive, elle fait semblant de manger et quand elle ne peut pas s'en contenter finit la tête dans la cuvette, mais tout va bien puisqu'elle fait en sorte que personne ne se doute de rien et préfère achever seule sa descente aux enfers.
‹ patronus : une couleuvre
‹ épouvantard : son insuffisance congénitale qui lui est renvoyée à la figure par sa mère et sa génitrice.
‹ risèd : un vrai sourire sur son visage
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Il n'arrête pas de hausser les épaules et ça l’agace. Elle n’est pas agacée comme elle le devrait d’être là, mais elle est agacée qu’il ne l’accepte pas tranquillement, qu’il remette en question sa présence encore et encore. Et il l’agace de son indifférence aussi, ce n'est pas pour un haussement d’épaule, qu’elle essaye de le rassurer, de lui faire comprendre qu’ils ont tout le temps du monde pour qu’il fasse un choix et qu’ils y aillent et qu’il mange. Et c’est vraiment tout le temps du monde qu’elle est prête à lui donner Kida, parce qu’elle sait qu’après ça, ça sera sûrement fini. Après ça ils se verront plus. Après ça elle ne veut plus (ne peut plus) le connaître. Ils pourraient rentrer chez elle dormir encore un peu, sûrement en ont-ils autant besoin l’un que l’autre, mais même ça ce n’est pas sûr d’arriver, et même si ça arrive, précisément ils dormiront et elle pourra pas profiter. Elle essaye de faire avancer les choses puisqu’il ne semble pas déterminé à reprendre les rênes et elle ne tire de nouveau de lui rien de plus qu’une petite moue. Et puis il attrape sa main sans qu’elle ait eu besoin de rendre sa tentative trop ostensible et il n’y a même pas d’excuse formulée de la part de qui que ce soit cette fois-ci. Leurs doigts se retrouvent comme s’ils ne s’étaient jamais quittés. “ Oxford street it is then, ” Elle sourit légèrement et se lance dans le labyrinthe de Londres, le pas assuré, rassurée par la paume d’Hiram pressée contre la sienne. Quand sa cigarette est terminée elle l’écrase sous sa botte sans s’arrêter, elle peut déjà voir les premiers bâtiments d’Oxford Street, ravie d’avoir su se repérer instinctivement alors que ça fait des lustres, quand il l’arrête en tirant sur son bras. Ils se rapprochent du mur pour ne gêner personne, même si la rue est loin d’être remplie. Elle se demande s’il s’agit encore d’essayer de se défiler, elle ne peut rien lire dans son regard quand elle se retourne, s’appuyant presque contre le bâtiment quelconque devant lequel ils se sont arrêtés, en attendant qu’il s’explique. “ Why are you being so nice? I get it, you don't want me to ask questions. But I need to know this. Or else I swear, I'm boosting off. I am. ” Elle va pour protester (son cœur a bondi dans sa poitrine) sauf qu’elle sent la pression de ses doigts sur les siens et il l’attire très légèrement à lui et qu’elle comprend qu’il n’en a pas l’intention, pas vraiment, qu’il ne s’agit pas juste de se trouver une excuse pour partir, l’abandonner encore une fois. Elle ne devrait pas penser comme ça parce que ça n’a rien avoir avec quoique ce soit qu’ils aient pu vivre ensemble jusque-là. Il l’a déjà abandonnée plusieurs fois, mais la situation n’avait rien avoir (but it feels the same).

I'm sorry for what happened last time. There's no explanation that I could tell you that'd make it acceptable and I know that and fuck me, I'm sorry, I ruined our amazing date night and I'm sorry, I'm sorry.Fuck him indeed. Les yeux de Kida se sont légèrement agrandis, et si elle n'avait pas déjà le regard plongé dans le sien sûrement ne le relèverait-t-elle pas, pour pas qu'il ne voit le mélange d'émotions qui la traverse. La surprise qu'il parle de la dernière fois, la colère et la honte comme à chaque fois qu'elle pense à ce matin-là, la tendresse qu'il lui reste toutefois pour ce date, la surprise de l'entendre essayer de s'excuser et admettre dans le même temps que rien ne peut l'excuser et puis la…joie ? qu'il ait appelé cette soirée amazing (et la colère encore, mais contre elle-même cette fois, pour l'envie qui lui prend de lui demander si c'est vrai qu'il a trouvé ça amazing). Dans tout ça, elle pourrait presque ne pas remarquer l'emprise encore plus forte de ses doigts sur les siens, presque. “ I don't know how to handle you ” Il le lui a déjà dit et elle l'a cru la dernière fois, elle l'a cru parce que c'est vrai pour elle et parce qu'elle avait envie de croire que c'était réciproque. Aujourd'hui elle ne sait plus (elle sait juste que ça reste vrai pour elle). “ I don't understand you. You drive me crazy. You're all this and that, I thought you hated my guts and you came to the ER in the middle of the night to check on me and now you're walking me to lunch. ” Kida sait que ce n'est pas juste de sa part de ne pas répondre parce qu'elle sait que son comportement n'a aucun sens, même pour elle-même il est difficile à expliquer. Il a raison. Elle le déteste vraiment (vraiment) mais en même temps, elle est venue, elle a couru pour venir, elle l'a attendu longtemps, elle s'est débrouillée en mentant à un médecin pour pouvoir le voir alors qu'il n'était même pas encore réveillé et elle s'est démenée pour le faire sortir quitte à devoir s'en occuper (désirant s'en occuper). Alors qu'il le mérite pas, il le mérite vraiment pas et elle le déteste et ça n'a aucun sens. Mais quand bien même elle aurait une réponse toute faite, est-ce qu'il a encore le droit d'attendre d'elle qu'elle essaye d'être juste avec lui ? C'est à son tour de serrer un peu plus ses doigts. “ I think too much. You're doing that to me. So blame yourself for that, uh? ” S'il savait pour combien de chose elle se blâme déjà. Si seulement elle n'était pas resté après le date, si seulement elle n'avait pas craqué dans les toilettes pendant le tournage, si seulement elle n'avait pas été faible à Paris, si seulement elle ne l'avait pas suivi jusqu'au Spitifire, si seulement enfin et plus simplement elle ne l'avait juste jamais embrassé dans une ruelle juste pour échapper à une poignée de fans. Hiram aurait pu n'être rien pour elle. Au lieu de quoi il est… “ I don't know if you're a really good liar or if you just change your mind on a whim. ” Il a l'air sincère à chaque fois, quand il lui dit qu'il la veut, quand il lui dit qu'elle n'est qu'a girl he fucks, quand il lui dit qu'il ne sait pas comment se comporter avec elle et qu'il est désolé, quand il lui dit qu'il est content que son date l'ait largué, quand il lui dit de rester, quand il lui dit de partir. Alors peut-être qu'il est juste sincère à chaque fois. “ But I didn't think you someone that cared what people thought of him. ” Elle ne sait pas si elle pense à elle ou à Roy, un peu des deux peut-être, probablement plutôt le second. Il a raison, aucune explication ne sera jamais vraiment suffisante et rien ne pourra effacer ce qu'elle a ressenti ce matin-là, la brûlure partout sur elle et jusque dans son cœur. Mais ça ne veut pas dire qu'elle ne veut pas savoir quand même ce qui lui est passé par la tête et si c'est vraiment elle, le problème. “ You think I'm hard to understand? Try yourself! You literally blow hot and cold and I don't even know what to believe, if anything at all… ” Ce n'est pas comme si elle avait commencé en lui faisant confiance. Elle ne lui a jamais fait confiance, d'entrée de jeu elle lui a refusé ça parce qu'elle n'a jamais fait confiance à aucun des quelques garçons qui ont partagé ses draps. C'est justement le principe, c'est justement pour ça qu'ils l'attirent. Mais alors qu'elle n'attendait rien, vraiment rien, de lui à l'origine, il a quand même réussi à la décevoir et à la blesser, encore et encore et encore.

Il faut qu'elle s'arrête parce que ce n'est pas ça la question qu'il a posé et if anything ça doit rendre les choses moins claires encore. Pourquoi (pour quoi) elle est là ? “ Maybe I'm just a nice person. ” Elle lance ça platement alors qu'elle a presque envie de rire parce qu'elle sait que c'est faux, qu'elle ne l'est pas, qu'elle ne l'a jamais été, qu'elle ne le sera jamais et c'est pas en visitant des malades à l'hôpital, ou en donnant de l'argent à des œuvres de charité ou à sa mère qu'elle le sera. Elle est égoïste et possessive et superficielle. “ Or trying to be. ” Elle essaye de combattre sa haine et sa rage (et son désir de l'embrasser là tout de suite aussi) en tous cas et c'est déjà beaucoup. C'est déjà difficile. “ Anyways, I'm here, and why doesn't matter, the only thing that matters if wether you're okay with me being here or not. ” Et même ça, ça n'importe peut-être pas vraiment, parce que ça fait des heures qu'elle ne lui laisse pas vraiment le choix d'accepter sa présence ou pas. Sauf que cette fois-ci, s'il évoque de nouveau le fait de vouloir être seul et de rentrer chez lui, elle ne le retiendra pas. Elle voudra, mais elle ne croit pas en avoir la force. Il serre toujours ses doigts dans les siens et elle veut croire que ça veut dire quelque chose, mais elle n'en sait plus rien. À chaque fois qu'elle croit avoir obtenu quelque chose, il le lui retire bien trop facilement. “ Do you want me to leave? ” Elle lui a déjà demandé ça la dernière fois et il lui a demandé de rester et elle l'a fait et elle peut pas s'empêcher de se dire que c'était de sa faute aussi, de l'avoir cru, comme elle l'écoutera encore s'il lui dit qu'il veut qu'elle reste et pas que parce que c'est la bonne chose à faire vu son état. Elle peut lui mentir autant qu'elle veut, elle sait pertinemment que l'excuse de sa convalescence a bon dos.
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WIZARD • always the first casuality
Hiram Thomson
Hiram Thomson
‹ disponibilité : always.
‹ inscription : 26/06/2017
‹ messages : 378
‹ crédits : que du poupoune (moi) et kid cudi.
‹ dialogues : white ou black.
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‹ liens utiles :
rolf ft. ryan gosling, astoria ft. lily collins, theodore ft. dylan o'brien, édouard ft. bob morley, neville ft. daniel sharman, elijah ft. chris evans, ambroise ft. sen mitsuji, alexander ft. alfie enoch, olivia ft. emeraude toubia, brienne ft. natalia dyer, dean ft. john boyega, gregory ft. alden ehrenreich, priscilla ft. daria sidorchuk, charles ft. james norton, hwan ft. vernon choi, jay ft. gong yoo, hiram ft. abel tesfaye, adidja ft. reece king.


‹ âge : vingt-sept (23/07).
‹ occupation : chanteur, compositeur, producteur signé chez Gatsby Entertainment.
‹ maison : serpentard.
‹ gallions (ʛ) : 2905
‹ réputation : fuckboy, connard, king du rap arrogant et insupportable.
‹ patronus : aucun.
‹ épouvantard : les effets dévastateurs de la drogue sur le corps de sa mère.
‹ risèd : ses deux parents en vie, autour de lui, souriants et heureux.
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I don't know if you're a really good liar or if you just change your mind on a whim. ” C'est toujours un peu des deux avec Kida pour Hiram. Elle le terrifie mais elle lui donne envie de rester, de la faire rester. Elle l'agace mais elle le fait rire; elle le rend dingue et elle lui donne aussi l'impression d'avoir les pieds sur terre quand elle lui prend la main. Ça le rend littéralement cinglé, il ne ment pas quand il dit qu'il ne sait pas quoi faire, il n'a jamais, jamais ressenti ça pour quiconque. “ But I didn't think you someone that cared what people thought of him. ” Hiram détourne les yeux en pinçant légèrement des lèvres, c'est plus compliqué que ça, Roy's not people; l'obsidienne revenant rapidement à l'émeraude à laquelle elle appartient pourtant. Oui, il s'en fiche de ce que les gens pensent de lui, sauf peut-être elle, sauf peut-être Scylla... elles pensent toutes les deux qu'il est quelqu'un de mauvais et ça l'embête, ça le vexe plus que ça ne devrait. Mais les autres peuvent bien ouvrir la bouche et attendre qu'il ne leur accordera pas un gramme de son attention. Ça le rend malade de se dire que Kida ne fait pas partie de ces autres. It's only about the sex, il aimerait pouvoir dire ça, mais c'est autre chose. Il aurait dû tenir compte des warning signs, ralentir en voyant le mur se rapprocher; à la place, il a appuyé sur l'accélérateur et il a foncé dedans. “ You think I'm hard to understand? Try yourself! You literally blow hot and cold and I don't even know what to believe, if anything at all… ” Il lui a dit de ne pas lui faire confiance. Il lui a dit tant de mensonges et de semi-vérités, mais il a été sincère avec elle aussi. En lui demandant de rester, en lui disant qu'il la voulait, en lui disait qu'elle avait peur qu'elle ne revienne pas. Ça ne suffit pas et il le sait.

Il ne suffit pas; c'est cette même impression qu'il avait eu dans sa chambre ce premier matin, en comprenant qu'elle n'était pas n'importe qui alors que lui était le dernier des inconnus. Maintenant tout a changé.  “ Maybe I'm just a nice person. ” Hiram arque un sourcil en l'entendant, un rictus presque moqueur sur les lèvres. They're not nice people. Il ne pense pas en tout cas; lui ne l'est définitivement pas (be kind, always) il a mal tourné et ça fait quelques années maintenant. Elle... elle pourrait, il pense. Il imagine que ce front qu'elle montre à tout le monde peut en convaincre quelques uns; pas lui. Il ne la connait pas beaucoup, pas tant que ça et pourtant, il a l'impression d'en savoir un peu sur elle. Elle est loin d'être pourrie jusqu'à la moelle ceci dit. “ Or trying to be.You're not trying if you're with me, a-t-il envie de lui dire, mais quelque chose au goût d'égoïsme l'empêche. “ Anyways, I'm here, and why doesn't matter, the only thing that matters if wether you're okay with me being here or not. ” Ça lui semble idiot comme question. Il a l'impression qu'elle peut lire en lui comme dans un livre ouvert, que la moindre de ses émotions est inscrite sur son visage. “ Do you want me to leave? ” Un léger sourire se hisse sur les lèvres d'Hiram, en même temps que la main qui ne tient pas la sienne, dont les doigts viennent effleurer sa joue, sa mâchoire, son cou. “ Stay. ” Cette fois, pas d'échappatoire ou de porte de sortie ou de question rhétorique. Juste une demande très simple. “ I don't care what people think of me. Roy's not people. You're not people. But y'know, out there? I'm- we are everyone's. ” C'est pour ça qu'il déteste MSN et cette célébrité étrange dans le microcosme sorcier.

Il secoue légèrement la tête, sa main retombe après n'avoir fait que l'effleurer; l'autre continue de serre sa main ceci dit. “ It was so much easier when I didn't know who you were and I was no one. I'm glad all of it happened of course but I'm just- just wondering what would have happened between us if things hadn't turned out this way. ” Il détourne le visage, regarde Oxford street et sa foule parmi laquelle ils ne seront que des étrangers, des inconnus, personne. “ When it's just the two of us, it all feels so natural to me. When there's this, ” il lève leurs mains, “ and this, ” il regarde ses lèvres à elle, sans s'approcher pourtant, “ and this, ” et désigne la foule, la rue, le monde moldu d'un mouvement du chef, se détournant d'elle pour ne pas céder à la tentation qui lui tord le ventre. “ I mean I don't know, whatever, s'not important, ” marmonne-t-il, maladroit et mal à l'aise, reportant son regard sur elle et s'écartant un peu, la tirant légèrement pour l'éloigner du mur pour qu'ils se remettent en chemin. “ I don't want you to leave, ” répète-t-il, et puis d'ajouter, avec un petit sourire, ce qu'il lui a déjà dit par le passé: “ you know what I want.
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Kidagakash Vane
Kidagakash Vane
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‹ âge : vingt ans (30/04)
‹ occupation : mannequin, égérie (Angel) de Poonima's Secret et chanteuse dans une subunit de soloistes. Elle prend également des cours à la wada.
‹ maison : serpentard
‹ scolarité : 1995-2002
‹ baguette : bois de saule, crin de licorne, vingt-cinq centimètres
‹ gallions (ʛ) : 2945
‹ réputation : Vain ; l'autre morceau des Vane Sisters, on l'adore (elle est belle) ou on la déteste (c'est une potiche) au choix, mais son visage commence à être partout, affiches, réseaux sociaux, elle touche à tout à la fois semble-t-il, le mannequinat, le chant, bientôt la MirrorTV prédit-on, mais pourtant elle reste pour beaucoup rien d'autre qu'un visage et un corps plus qu'agréable, le reste n'étant jamais qu'agrément. Beaucoup se nourrissent également de la rivalité que l'on cherche à attiser entre elle et sa sœur Romilda, une star elle aussi.
‹ faits : stéréotype de la mannequin creuse, obsédée par son physique et par sa ligne, elle est la première à s'accuser de superficialité. anorexique restrictive, elle fait semblant de manger et quand elle ne peut pas s'en contenter finit la tête dans la cuvette, mais tout va bien puisqu'elle fait en sorte que personne ne se doute de rien et préfère achever seule sa descente aux enfers.
‹ patronus : une couleuvre
‹ épouvantard : son insuffisance congénitale qui lui est renvoyée à la figure par sa mère et sa génitrice.
‹ risèd : un vrai sourire sur son visage
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Il sourit. C'est tout ce qu'elle voulait en refusant de choisir où aller, en insistant pour qu'il se décide pour quelque chose qui lui plaît vraiment. Il sourit et c'est petit, mais ça lui donne envie de sourire aussi, ça lui donne envie de rire et de poser un doigt sur ses lèvres pour les étirer un peu plus. Il sourit et c'est beau. Il sourit et ça lui fait mal. Elle perd le sien de léger rictus quand les doigts libres d'Hiram vienne effleurer sa peau, elle ne sait pas ce qu'il veut, elle ne sait pas ce qu'il cherche, elle ne peut que s'imaginer qu'il joue avec elle. À ce stade elle ne peut pas penser à autre chose, même si elle a envie, de se dire qu'il la caresse comme elle en a eu envie un peu plus tôt, dans le lit et puis avant et puis après. Elle a envie de fermer les yeux et d'oublier le monde autour d'eux et de passer les bras autour de sa nuque et d'y enfouir son visage, chose qu'elle n'a encore jamais fait, parce que ça serait tendre et ils ne sont pas tendres et ça voudrait dire quelque chose d'autre qu'ils ne sont pas non plus, qu'ils ne ressentent pas (qu'il ne ressent pas). Alors elle le laisse juste faire, concentrée à ne pas bouger, ni pour s'approcher ni pour se reculer. “ Stay. ” Le contraire aurait été étonnant après le geste, quoique, avec lui, tout semble toujours possible. Stay et puis get out ; elle l'attend presque déjà le contraire de sa requête. “ I don't care what people think of me. Roy's not people. You're not people. ” Elle ne comprend pas ce que ça veut dire. Elle comprend que Roy is not people, que l'opinion de Roy compte, que l'opinion de Roy sur elle compte. Et qu'elle n'est pas bonne très certainement. Elle comprend qu'elle a eu raison d'être embarrassée (humiliée plutôt), parce que it was about her. Parce qu'une autre fille n'aurait peut-être (sûrement) pas eu le même traitement. Elle ne peut pas croire qu'il n'y en a pas eu d'autre qui ont eu droit au stay et sont restées jusqu'au matin et elle aurait voulu penser qu'elles aussi auraient eu droit au même traitement ensuite, mais peut-être pas finalement. Peut-être qu'elle est special et unusual, juste pas comme elle le voudrait. “ But y'know, out there? I'm- we are everyone's. ” Elle hoche lentement la tête. Elle ne le sait que trop bien, mais ils ne sont pas out there, et il n'étaient pas out there ce matin-là, ils étaient seuls dans sa chambre, dans son lit, après une soirée à être…elle ne sait pas quoi exactement, mais autre chose que deux célébrités, et aujourd'hui ils sont encore chez les moldus, pas out there où on les connaît et reconnaît, ils sont chez les moldus dans un monde où ils peuvent se réinventer et exister autrement, même juste pour quelques heures.

Et il lui dit ça comme si elle avait demandé plus. Elle n'a rien demandé Kida. Rien. Elle a juste espéré, peut-être, offrir une fin moins amère à leur dernière soirée. La main d'Hiram a achevé sa descente jusqu'à son cou et retombe contre lui et elle se dit que ce n'est pas plus mal. Il la dérange autant qu'il lui plaît. “ It was so much easier when I didn't know who you were and I was no one. I'm glad all of it happened of course but I'm just- just wondering what would have happened between us if things hadn't turned out this way. Nothing. Il doit littéralement se foutre de sa gueule, elle ne voit aucune autre option. Hiram est en train de se payer sa tête et le pire c'est que ça marcherait presque. Mais nothing. C'est ça qui serait arrivé entre eux s'il n'avait jamais rejoint le MFactor. Quand il était encore no one (mais pas pour elle, plus pour elle). Nothing parce qu'il s'en est assuré en partant au petit matin sans un mot ni un adieu. There was no us pourrait-elle lui dire. (Et us n'existe toujours pas). “ When it's just the two of us, it all feels so natural to me. When there's this, ” elle baisse les yeux vers leurs doigts mêlés et son cœur manque un battement. Pour elle aussi c'est si naturel et parfait et il n'y a pas besoin de réfléchir quand il dépose des baisers collants de sucre sur sa mâchoire, ou quand elle s'assoit sur ses genoux pour prendre des photos “ and this, ” elle voit son regard sombre dériver vers ses lèvres non maquillées cette fois-ci, parce que c'est pas un date et qu'on s'en fout et elle essaye de s'en foutre. “ and this, ” le monde moldu comprend-elle à son geste, le monde qui aurait pu être à eux, leur secret, pour elle ne sait pas combien de temps, même une seule soirée de plus, elle l'aurait prise sans hésiter. “ I mean I don't know, whatever, s'not important, ” Non, bien sûr, rien n'est important, surtout pas lui, surtout pas eux (il n'y a pas de eux). Il s'écarte et elle décide que c'est tant mieux, parce qu'elle sait que s'il s'était penché en avant elle l'aurait laissé, elle l'aurait laissé regoûter à ses lèvres et poser ses mains sur sa taille. Elle l'aurait laissé sans l'ombre d'un doute. Et elle ne peut pas. Elle ne peut pas le laisser gagner encore une fois. C'est trop facile. Elle n'est peut-être pas assez pour lui (she deserves no one), mais elle ne mérite pas d'être traitée comme ça non plus. Elle vaut mieux (un peu) que d'être utilisée à répétition, que d'être blessée sans remords, que d'accepter une énième paire d'excuses. C'est trop facile. Elle refuse d'être faible, encore et encore. Alors elle préfère qu'ils se remettent en chemin et l'entraîne dès qu'il tire un peu sur son bras pour l'éloigner du mur; ils ont déjà suffisamment perdu de temps comme ça.

I don't want you to leave, ” Peut-être pas, mais alors c'est elle qui veut savoir pourquoi cette fois, qui veut comprendre. Sauf qu'elle, elle ne pose pas la question. Elle la garde pour elle et lui invente toute seule une réponse. “ you know what I want. ” Elle s'arrête brusquement alors qu'ils sont presque au coin de la rue. Une poussette manque de leur rentrer dedans et elle le tire un peu à l'écart. “ Do I? ” Elle a cru savoir, plusieurs fois, à chaque fois même. Et puis elle a eu l'impression de s'être trompée et ça ne lui a jamais fait cet effet là avant, l'erreur ne lui a jamais laissé un goût aussi mauvais sur langue. Il a dit ça avec un sourire et elle a envie de l'arracher de ses propres ongles ce sourire, parce qu'il l'agace, parce qu'elle a l'impression qu'il se moque, parce qu'il dit des choses qu'elle veut entendre sans les penser. Parce qu'il se fout de tout mais surtout d'elle. Et qu'elle, elle n'y arrive pas. “ No Hiram, I don't know what you want. I never know what you want. I don't even think you know what you want. ” Sauf s'il veut tout et son contraire (everything). “ You want to know what would have happened between us if you hadn't become famous? Well let me tell you: nothing. There would have been no us. You made sure of it. ” Peut-être qu'elle l'aurait retrouvé au Spitfire, et vu la facilité avec laquelle il l'a remise dans ses draps (ou plus exactement sur une table dans une salle de réunion dans un hôtel de Paris) peut-être que ça aurait pu se reproduire. Mais peu importe, qu'il n'aille pas lui faire croire qu'il rêve de ce dont il n'a pas voulu quand c'était pourtant à portée de main. Ça aurait pris deux secondes à peine de lui laisser son numéro, et pas de la façon dédaigneuse avec lequel il l'a noté sous les yeux de Roy. It's fine, parce qu'ils ne s'étaient rien promis, elle était juste déçue. Mais c'est lui qui est parti, c'est lui qui n'a pas voulu qu'ils essayent whatever that was. “ There is no us. Even now. ” Elle n'est pas triste, elle n'est pas énervée, elle n'est pas déçue, (elle est furieuse et elle a envie de pleurer et elle a envie de le frapper), elle n'est rien du tout, ce n'est que la pure vérité. Ils ne sont rien. Ni amis, ni ennemis, ni amants, ni rien du tout. Deux inconnus qui se tiennent la main et qui ont raté leur chance s'ils en ont jamais eu une. Elle a envie de partir et envie de hurler et une boule grandissante dans la gorge et envie de se détacher totalement et de ne plus le voir et de ne plus le regarder alors que tout ce qui existe en cet instant c'est l'ébène brillant de ces yeux et leurs doigts enlacés qu'elle se refuse à détacher. “ Let's go eat.You go eat, et vite qu'elle puisse rentrer enfouir son visage dans ses oreillers et câliner les seuls êtres au monde qui l'aiment sans condition.

Kida aime que les choses aillent vite et qu'elles soient assourdissantes et aveuglantes et elle veut sentir les choses en grand, elle en a besoin pour les ressentir vraiment, et c'est pour ça qu'elle l'a choisi en quelque sorte, intoxicant qu'il était, sauf que peut-être que pour une fois dans sa vie elle a trouvé une sensation trop forte pour elle, peut-être que, pour une fois, elle préfère appuyer sur le frein et même franchement reculer plutôt que de risquer (et d'attendre) l'inévitable crash.
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Hiram Thomson
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‹ âge : vingt-sept (23/07).
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‹ maison : serpentard.
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‹ réputation : fuckboy, connard, king du rap arrogant et insupportable.
‹ patronus : aucun.
‹ épouvantard : les effets dévastateurs de la drogue sur le corps de sa mère.
‹ risèd : ses deux parents en vie, autour de lui, souriants et heureux.
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Elle le retient en arrière et Hiram devrait penser que c'est une bonne chose, sauf qu'il voit l'expression de son visage et il sait tout de suite que ce qui va suivre ne va pas lui plaire. “ Do I? ” Est-ce qu'il sait lui-même ce qu'il veut? Elle. La réponse est évidente et s'impose à lui comme ça. Il ne sait pas comment ou pourquoi ou où mais il sait qu'il la veut, la veut vraiment, d'une manière différente des autres fois, plus proche de l'arcade, quand il avait presque eu l'impression qu'ils étaient sincères avec l'autre et envers eux-mêmes. Pas de jeux ni de provocation ni d'insultes, juste deux idiots. C'est ça qu'il veut. Il croit. Il ne sait pas. Il s'en fiche. “ No Hiram, I don't know what you want. I never know what you want. I don't even think you know what you want. ” Il ne s'est pas trompé: elle peut lire en lui comme dans un livre ouvert. Lentement, très lentement, un sourire commence à se dessiner sur les lèvres d'Hiram. Une esquisse puis un rictus pui un sourit. “ You want to know what would have happened between us if you hadn't become famous? Well let me tell you: nothing. ” Le sourire s'enfonce, les ridules aux coins de ses lèvres aussi. Nothing. “ There would have been no us. You made sure of it. ” Si il n'avait jamais su qui elle était, il ne serait pas parti sans note. Il ne pense pas. Mais aussi, il n'aurait jamais participé au MFactor, ça il le sait et ne le lui dira certainement jamais. C'était peut-être d'avoir effleuré ce monde en la touchant elle, ressortir de cet appartement trop chic et trop lumineux, qui a changé quelque chose en lui, l'a incité à rappeler Timon Howell. Peut-être, sans doute, peu importe.

Ça ne sert à rien de regretter le passé et il a été stupide de seulement le mentionner devant elle. Nothing. Ils sont passés de tout à rien en très peu de temps mais ce n'est pas surprenant; il ne sait même pas pourquoi il a parlé après tout, pourquoi il a ouvert sa bouche, pourquoi, cette fois, il s'est consciemment ouvert à elle, s'est laissé être vulnérable. À chaque fois, ça le prenait par surprise, avec les mots qui coulaient de sa bouche ou cette impression qu'elle allait le bouffer tout cru; là il l'a fait consciemment, et il n'aurait pas dû. Nothing. Le mot est gravé au fer rouge dans son esprit maintenant et il ne s'en débarrassera pas. Nothing. Elle a raison bien sûr. C'est pour ça qu'il ne fera jamais partie de ce monde, qu'il n'en a jamais véritablement fait partie; il a encore ces idées et ces rêves de possibilités alors qu'il n'y a rien, nothing pour lui chez elle ou ici. “ There is no us. Even now. ” Elle a raison. Bien entendu qu'elle a raison. Il sourit toujours. Il est énervé. Il est un peu triste. Il se sent vide, il a envie de lui dire qu'il voulait autre chose, pas ça, qu'il ne voulait pas entendre ça, ou alors entendre tout sauf ça sauf qu'il n'y a pas de tout il y a rien et il se sent trembler, frissonner, mais ça n'a rien avec sa courte nuit et le fait qu'il ait été malade ou ait fait une overdose, ou alors il fait juste une overdose d'elle, ou simplement une overdose de sentiments. C'est sans doute ça, trop d'émotions étrangères et contradictoires d'un coup, ça doit être fatal pour certaines personnes. “ Let's go eat.

Exactement comme une drogue, elle le fait se sentir moins vide. Pas moins triste, juste moins vide, comme il l'a été après la mort de sa mère, comme il a failli le rester. Exactement comme une drogue, elle le fait se sentir moins vide et il a été stupide de penser qu'il pouvait s'appuyer sur ça, sur elle, comme si, toutes les drogues avant elle, elle n'allait pas le décevoir, lui faire du mal, se retourner contre lui. Hiram a toujours ce sourire distant et incrédule sur les lèvres alors qu'il détourne la tête vers Oxford street avant de la secouer lentement, ses doigts relâchant peu à peu sa pression sur les siens. “ If there's is no us, Kida, then there is no let's. ” C'est plutôt simple, et ça lui semble plutôt juste. Kida a raison, il n'y a pas d'eux, de nous, de kidiram, il n'y a pas de jeu, il s'est assuré de ça en brûlant toutes les minuscules chances qu'il ait pu avoir avec elle. Il aurait dû rester ce matin-là et il aurait dû rester cette nuit-là et il aurait dû la retenir ce matin-là et il ne l'a pas fait à chaque fois. Il pourrait lui dire que lui non plus ne sait pas exactement ce qu'il veut, d'elle, du monde, de la vie en général, mais qu'il ne veut pas rien, nothing. Il pourrait lui dire que c'est lui la tâche, le trait à l'encre, le problème. Il pourrait lui dire tellement de choses mais à la place, il sourit toujours légèrement, enfermant dans un coffre la douleur indescriptible qu'il ressent, le rejet et la vexation et la colère et la frustration et l'ego froissé, tout ça mis dans une boîte fermée à clef, never to be opened again.

Thanks for today but I think I'd rather go on on my own now. ” Hiram n'a rien que pourrait jamais vouloir Kida, elle l'a déjà dit et elle n'a pas besoin de le répéter. Il ne s'est pas à quoi il s'est accroché ces dernières heures. À l'idée qu'elle pouvait tenir à lui, que c'est pour ça qu'elle s'est occupée de lui? Ça semble ridicule. Il aimerait l'embrasser, effleurer son visage, lui couvrir les yeux et lui dire qu'elle pense trop, agripper son menton et appuyer son pouce sous sa bouche, la serrer contre lui jusqu'à ce qu'elle cesse de se débattre mais il n'en fait rien, il n'a pas le droit, elle ne veut rien, il n'est rien, she made that clear et le pire c'est qu'elle a raison, il le voit maintenant. Il ne sait pas pourquoi il s'est débattu pour essayer de penser autre chose, de construire autre chose, les filles comme elle ne se mélangent jamais avec les gars comme lui, ils viennent de deux planètes différentes, ça ne sert à rien d'espérer, il ne sait pas pourquoi il est déçu. Hiram relâche la main de Kida et leurs doigts se séparent et ils enfoncent ses deux poings fermés dans ses poches. “ I'll see you around. ” La prochaine fois qu'ils se verront, ils seront de nouveau des célébrités et rien d'autre, des étrangers au pire, des connaissances au mieux. Il aime sa veste en cuir et le fait qu'elle soit à plat et qu'elle ne porte pas de maquillage et il se souvient de son expression quand elle dort et toujours, toujours, l'épaule nue striée de la lumière de ses stores mal fermées lors de ce premier matin. Il enterre ces détails, et les autres, eux aussi parce que de toutes façons, ils ne lui sont plus d'aucune utilité maintenant. La prochaine fois qu'ils se verront, elle lui rappellera juste que whatever that was c'est fini, c'est de sa faute et de toutes manières? c'était foutu dès le début, destiné à être nothing. “ Take care, ” lâche-t-il néanmoins avant de se détourner pour rejoindre Oxford street, ses pieds choisissant une destination au hasard et se tenant à un pas brusque alors que dans sa poche, le portefeuille qui contient deux photos d'eux, vingt pounds et une dernière dose de cocaïne n'a jamais été aussi lourd.
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WIZARD • always the first casuality
Kidagakash Vane
Kidagakash Vane
‹ disponibilité : always ready.
‹ inscription : 18/06/2017
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‹ crédits : riverdale
‹ dialogues : thistle (design foncé), plum (design clair)
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‹ âge : vingt ans (30/04)
‹ occupation : mannequin, égérie (Angel) de Poonima's Secret et chanteuse dans une subunit de soloistes. Elle prend également des cours à la wada.
‹ maison : serpentard
‹ scolarité : 1995-2002
‹ baguette : bois de saule, crin de licorne, vingt-cinq centimètres
‹ gallions (ʛ) : 2945
‹ réputation : Vain ; l'autre morceau des Vane Sisters, on l'adore (elle est belle) ou on la déteste (c'est une potiche) au choix, mais son visage commence à être partout, affiches, réseaux sociaux, elle touche à tout à la fois semble-t-il, le mannequinat, le chant, bientôt la MirrorTV prédit-on, mais pourtant elle reste pour beaucoup rien d'autre qu'un visage et un corps plus qu'agréable, le reste n'étant jamais qu'agrément. Beaucoup se nourrissent également de la rivalité que l'on cherche à attiser entre elle et sa sœur Romilda, une star elle aussi.
‹ faits : stéréotype de la mannequin creuse, obsédée par son physique et par sa ligne, elle est la première à s'accuser de superficialité. anorexique restrictive, elle fait semblant de manger et quand elle ne peut pas s'en contenter finit la tête dans la cuvette, mais tout va bien puisqu'elle fait en sorte que personne ne se doute de rien et préfère achever seule sa descente aux enfers.
‹ patronus : une couleuvre
‹ épouvantard : son insuffisance congénitale qui lui est renvoyée à la figure par sa mère et sa génitrice.
‹ risèd : un vrai sourire sur son visage
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If there's is no us, Kida, then there is no let's. ” Il a raison bien sûr. C'est parfaitement logique. Sauf qu'aujourd'hui c'est pas que about them, ce us inexistant. Aujourd'hui c'est lui qui a fait une overdose et elle qui s'est terriblement inquiétée et elle qui a promis au médecin et à elle-même et à Hiram qu'elle allait s'en occuper. Il va manger, et elle doit être là même si elle n'en a pas (plus) très envie. C'est dans ce deal informulé, elle ne le lâche pas tant qu'il ne va pas mieux, vraiment mieux (absolutely better). C'est logique, il n'y a pas de us et demain ça sera vrai, mais elle a encore ses doigts entre les siens et pas envie de les lâcher. Pourtant il faudrait. Il faudrait parce qu'il aurait pu la contredire, ou essayer au moins, sauf qu'il a souri quand elle a dit qu'ils étaient rien. Il n'a pas montré une once de culpabilité pour ce premier soir. Il a fait exactement ce qui était attendu de lui par celle qui prétend n'attendre plus rien, il a souri, parce qu'il s'en fout, il s'en est toujours foutu et c'est pour ça qu'ils ne sont rien et qu'ils n'ont rien. Et il sourit toujours en dégageant lentement ses doigts alors que ceux de Kida s'accrochent encore un peu, veulent raffermir leur pression et l'empêcher de filer, parce que c'est ça qui arrive et ce n'est pas ce qu'elle veut et elle ne devrait, objectivement et peu importe ce qu'elle ressent, pas le laisser faire parce qu'il est toujours sous sa responsabilité, mais elle va le laisser parce qu'elle n'en a pas la force, parce qu'il veut se dégager et qu'elle ne peut pas lui courir après. “ Thanks for today but I think I'd rather go on on my own now. ” Non, non, ses doigts happent l'air quand il les lâche et elle se recule légèrement presque comme si elle venait de prendre un coup dans l'estomac, la douleur sur son visage n'en serait pas plus vive en tous cas. Même comme ça il ne veut pas d'elle.

Kida pense tout ce qu'elle a dit, mais ce n'est pas tout ce qu'elle pense. Ce qu'elle pense, ce qu'elle sait, c'est qu'elle aurait voulu qu'il la détrompe, elle aurait voulu qu'il lui dise qu'ils s'en fichent, qu'ils peuvent avoir un us, au moins cet après-midi, au moins pour quelques heures. Elle aurait voulu qu'il la persuade tout en sachant qu'elle se serait très facilement laissée faire, tout en sachant qu'elle n'aurait pas dû. Elle pense tout ce qu'elle a dit, mais ça la blesse comme si ce n'était pas le cas quand il l'approuve. Comme si elle le découvrait, comme si, parce que c'est dans sa bouche à lui, ça devient vrai, alors que ça l'a toujours été. Comme lui, elle enfonce sa main nouvellement libre dans sa poche, douloureusement brûlante qu'elle est, pour lui infliger un peu plus de mal avec ses ongles qui repartent à l'attaque de sa paume. “ I'll see you around. So that's it. Juste comme ça, chacun part de son côté et ils ne sont plus rien (ils n'ont jamais rien été), juste comme ça, ce moment qu'elle a réussi à voler presque sans se rendre compte de ce dans quoi elle s'engageait est fini et elle ne l'a pas vu passer et elle n'en a pas profité. Juste comme ça ils se recroiseront sur un plateau télé ou dans des coulisses quelconques ou à une soirée où il aura les doigts enlacés dans ceux d'une autre, une autre bouche rouge ou rose ou peu importe contre la sienne. Juste comme ça.. Elle va pour protester, parce qu'elle ne peut pas, ne veut pas, parce qu'elle veut au moins l'embrasser une dernière fois, parce que ce n'est pas juste, parce qu'ils n'ont pas fini, parce qu'il n'a pas mangé et pas assez dormi, parce qu'elle va se sentir trop coupable (et pas juste parce qu'elle a co-signé ses release papers et qu'on viendra la voir s'il y a un problème) s'il lui arrive quelque chose et même s'il ne lui arrive bien. Parce que c'est de sa faute s'il part. Parce qu'elle n'a pas su tout laisser de côté comme elle aurait voulu, comme elle aurait dû. Parce que même s'il a insisté pour en parler, elle aurait juste pu l'ignorer, continuer à avancer, et pas l'arrêter pour lui dire tout ce qu'elle regrette. Et elle ne voit pas qu'il réagit comme ça, aussi vivement et catégoriquement, simplement parce que peut-être que lui aussi est déçu (et son sourire complaisant semble inviter à penser tout le contraire). Elle ne sait pas pourquoi il réagit comme ça, elle ne se pose même pas la question, tout ce qu'elle sait c'est que la boule dans sa gorge a grossi et qu'elle a l'impression qu'elle va s'étouffer dessus. “ Take care, ” Elle fait un pas pour le suivre (juste comme ça il part) puis s'arrête puis en fait un autre, sort la main de sa poche comme pour tendre le bras et l'arrêter. Elle a un goût amer sur le bout des lèvres et une tornade dans le fond de la gorge et envie de pleurer, pleurer pleurer. “ WAIT ” Elle regrette déjà d'avoir crié, même si tout le monde s'en fiche parce que personne ne les connaît. Elle le rattrape en courant presque. Il n'aurait jamais fait ça pour elle lui qui n'arrête pas de fuir ou de lui dire de partir. Et elle ne devrait pas se donner tant de mal pour lui. Vraiment pas. Elle hésite en arrivant à sa hauteur, peut-être qu'il n'est pas trop tard pour faire demi-tour. “ I want Hiram back. ” Ce n'était pas ce qu'elle avait prévu de lui dire, même si elle serait bien incapable de dire ce qu'elle avait prévu en l'interpellant pour qu'il s'arrête et se retourne et la regarde (mais elle, elle ne le regarde pas, elle n'y arrive pas). Et même si elle n'est pas entièrement satisfaite de ce qui s'est échappé de ses lèvres, elle ne regrette pas ce coup-ci. Parce que c'est vrai qu'elle veut Hiram (Le-Tigre et juste le tigre, de toute façon, l'autre elle ne l'a jamais eu). Parce qu'ils ne sont rien, mais ce date c'était quand même quelque chose (our amazing date night qu'il l'a appelé et elle n'a aucune idée de s'il le pense ou pas, mais pour elle en tous cas c'est presque insuffisant pour la qualifier). “ I want at least that.I deserve at least that semble-t-elle presque vouloir dire, même si elle ne mérite rien de particulier et qu'elle le sait. “ Please. ” Ca lui écorche presque la langue, mais elle a sous-estimé son envie de récupérer au moins ça, au moins la peluche, au moins ce moment où ce us qu'ils se refusent (qu'il lui refuse) a presque semblé possible (a existé). Elle a les photos mais ce n'est pas assez. Rien ne sera jamais assez. Parce que c'est fini et c'est une bonne chose, elle le sait, mais elle ne le ressent pas encore.
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Hiram Thomson
Hiram Thomson
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‹ âge : vingt-sept (23/07).
‹ occupation : chanteur, compositeur, producteur signé chez Gatsby Entertainment.
‹ maison : serpentard.
‹ gallions (ʛ) : 2905
‹ réputation : fuckboy, connard, king du rap arrogant et insupportable.
‹ patronus : aucun.
‹ épouvantard : les effets dévastateurs de la drogue sur le corps de sa mère.
‹ risèd : ses deux parents en vie, autour de lui, souriants et heureux.
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L'entendre lui hurler d'attendre lui donne envie d'exploser. Vraiment exploser, de colère, de frustration et de rage, d'exploser et de se mettre à hurler et de lui dire d'aller se faire foutre, de lui dire de ne plus jamais croiser son regard, de lui dire qu'il s'en bat les couilles d'elle, de lui mentir et de lui dire que oui elle n'a jamais été rien de différent, rien de plus que le reste. Hiram a demandé à Kida de rester mais elle a rendu ses intentions très claires et c'est à lui de partir, il a bon dos, il s'en fout, il s'en fout tellement. Il va appeler Roy et Roy va lui fix something. Bros before hoes, comment il a pu oublier la règle numéro un en regrettant de l'avoir mise dehors elle? En ayant regretté le I wasn't talking to you adressé froidement. Il inspire profondément en entendant Kida approcher et serre les dents à s'en faire mal en tournant les talons pour lui faire face. Le sourire a disparu, il est blême, presque livide, ses yeux noirs presque dangereux, limite en train de lui demander de foutre le camp. “ I want Hiram back. ” Il ne comprend pas, tout d'abord, et à la surprise se mêle quelque chose comme du soulagement; puis il comprend qu'elle parle du tigre et aussi vite qu'elle s'est ouverte, son expression se referme, redevient impénétrable alors qu'un rictus en coin vient tordre ses lèvres. Hiram-Le-Tigre, le cadeau qu'il lui a offert, qu'il a gagné et qu'il lui a fait promettre de ramener chez elle. Juste parce qu'elle vient de le lui demander, il n'a pas envie de le lui donner (alors qu'il prévoyait de le faire).

Hiram est tellement vexé. Cette sensation est terrible, il y est habitué (il peut s'avérer susceptible sur certains points, surtout quand on parle de sa musique; il n'est pas très bon pour recevoir la critique) mais ça n'a jamais été aussi fort (parce que ce n'est pas que de la vexation), jamais aussi destructeur aussi, il a l'impression qu'il va exploser, l'envie d'exploser aussi. “ I want at least that.At least? Il a l'impression de lui en avoir un peu plus donné que ça, quand même et ça le vexe qu'elle dise ça mais soit, il n'en montre rien, le rictus s'évanouit et il hausse une épaule, il s'en fout. En quelques mots et quelques gestes, Kida a chassé le Hiram qui lui fait peur à lui, celui qui remarque des détails à son propos et qui l'apprécie et la regarde et glisse sa main dans la sienne. Il n'y a plus de place pour lui ici, elle a été claire (nothing nothing nothing; elle aurait pu tout aussi bien lui dire que lui n'était rien), alors elle n'aura pas droit à plus que les autres. “ You want? ” demande-t-il d'un air incrédule en arquant les sourcils, et un sourire moqueur sur les lèvres. Elle veut quelque chose donc il va le lui donner, c'est ça? Il le lui a promis la première soirée mais pas ce soir, plus jamais. “ Please. Don't be so desperate. ” Le ton est dismissive, presque cruel, il hausse une épaule. Il s'en fout, il s'en fout tellement. Il veut bien être le connard qu'elle veut qu'il soit (qu'elle pense qu'il est) (qu'il est), il veut bien que ce soit de sa faute, ça ne fait aucune différence pour lui, elle ne fait aucune différence pour lui (elle fait toute la différence). Adieu le teasing et les chansons et l'agacement. Adieu Kida, il s'en fout, c'était juste une histoire de quelques mois, quelques mois, ce n'est pas important; il s'est fait avoir une fois, pas deux. “ I fucking told you already I'd send your stupid stuffed animal to you. And- and you know what? Here. ” Il sort son portefeuille de sa poche et sans hésitation, retire les deux photos prises dans le photobooth pour les observer un instant. Il va regretter ce geste et il le sait mais il les lui lance à la figure; elles sont emportées par le mouvement dans l'air et finissent parterre entre eux, clouées au sol par la chaleur (heureusement, ne peut-il pas s'empêcher de penser, avec le mince espoir que ces photos ne disparaissent pas à jamais quitte à s'en débarrasser). “ Keep that, keep everything since it all meant nothing, I don't care. ” Ses doigts tremblent légèrement, il enfonce de nouveau ses poings dans les poches de sa veste. “ You done?

Spoiler:
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Kidagakash Vane
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‹ âge : vingt ans (30/04)
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‹ maison : serpentard
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‹ faits : stéréotype de la mannequin creuse, obsédée par son physique et par sa ligne, elle est la première à s'accuser de superficialité. anorexique restrictive, elle fait semblant de manger et quand elle ne peut pas s'en contenter finit la tête dans la cuvette, mais tout va bien puisqu'elle fait en sorte que personne ne se doute de rien et préfère achever seule sa descente aux enfers.
‹ patronus : une couleuvre
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You want? ” Il a l'air de vouloir dire qu'elle n'a le droit à rien, qu'elle n'est en droit de rien demander, que ce n'est pas parce qu'elle veut, qu'elle va obtenir. Hiram lui a dit qu'il le lui enverrait, que le tigre viendrait agrandir sa collection de peluches, elle ne fait que lui rappeler ça finalement, que lui faire comprendre qu'elle y tient véritablement et qu'elle préfèrerait qu'il le fasse bientôt. Mais peut-être — apparemment — que c'est déjà trop. Et ça devrait la faire rager parce qu'elle a quand même le droit de demander à récupérer un souvenir qui vaut tout pour elle et rien pour lui. Parce que qu'est-ce que ça peut lui foutre de lui rendre sa peluche, il comptait le faire de toute façon. Mais au lieu de s'énerver elle supplie. Et ça, ça la fait rager, d'être aussi faible et vulnérable devant lui, même maintenant, surtout maintenant quand c'est fini.  “ Don't be so desperate. ” C'est la douche froide, c'est un frisson qui l'agite et l'humidité derrière ses yeux qui se fait plus pressante. Il est moqueur et cruel et ça ne devrait pas la prendre de court mais c'est le cas; elle ne comprend pas. Qu'il s'en foute est une chose. Qu'il s'en aille aussi. Ils ne sont rien, rien rien et c'est dommage et c'est pas ce qu'elle aurait voulu, mais c'est comme ça, mais il n'a pas besoin d'être comme ça. C'est juste une peluche (c'est tellement plus que ça), il ne peut pas lui donner au moins ça ? Pour toutes les fois où il l'a fait pleurer, pour toutes les fois où il l'a blessée, humiliée, pour toutes les fois où il a fait battre son cœur pour rien. Ce n'est pas beaucoup demander.  “ I fucking told you already I'd send your stupid stuffed animal to you. And- and you know what? Here. ” C'est stupide, mais elle est vexée qu'il traite Hiram-Le Tigre comme si c'était rien. Déjà c'est à elle, il l'a admis. Ensuite c'est pas rien. C'est tout ce qu'ils auraient pu être si seulement leur réveil avait pu être un peu différent le lendemain. Pour cette raison, elle devrait même le lui laisser parce qu'elle n'a pas besoin de cette réminiscence-là en permanence chez elle, elle a déjà suffisamment de choses qui lui rappellent Hiram, Snow, les photos intouchées dans son sac. Et puis elle n'a besoin de rien pour se souvenir (pour penser à lui), ça vient tout seul et trop souvent à son goût. Mais il s'en fout de la peluche et du date et d'elle et il ne pense pas à elle lui et elle a besoin de quelque chose auquel s'accrocher, elle a besoin de cet Hiram-là si elle ne peut pas avoir le vrai, elle a besoin de se dire qu'au moins cette soirée-là était vraie.

Elle a les yeux un peu écarquillés quand il cherche dans sa veste, sort son portefeuille et qu'elle devine sans même avoir besoin les voir les deux photos (il les a gardé), elle manque de pousser un petit cri, de surprise, de choc aussi parce que qu'est-ce qu'il va en faire ? (il les a laissées dans son portefeuille, est-ce qu'il les a regardées?), elle recule quand il les lui lance à la figure, un couinement lui échappe, presque désespéré quand elles tombent au sol heureusement sans s'échapper avec le vent. Les larmes sont aux bords de ses yeux cette fois, débordent un peu sur les coins, quand elle relève la tête vers lui après avoir jeté un œil à leurs visages cloués au sol. How dare you?Keep that, keep everything since it all meant nothing, I don't care. ” Sauf que non. Peut-être qu'ils ne sont et ne seront jamais rien, mais cette soirée-là c'était pas rien, c'était everything, c'était un rêve, c'était plus beau qu'un rêve, c'était parfait, tout ce qu'elle ne savait même pas qu'elle désirait. Sauf que ces photos elle s'est battue pour les avoir ce soir-là, persuadée qu'il n'y avait qu'elle qui saurait les apprécier, et il a insisté lui pour en prendre la moitié et elle a cru… Comme tout ce qui a pu se passer à l'arcade, ces photos représentent un espoir qu'elle ne pensait pas avoir, et les voir au sol, voir qu'il s'en fout, même de ça, ça brise en elle quelque chose qui n'était même pas entier pour commencer.

You done? ” Elle n'est pas surprise (elle refuse de l'être), elle est juste triste. I don't care qu'il lui a dit et elle l'a toujours su, mais faut croire qu'une partie d'elle a pensé que ça avait changé quelque part en route, que peut-être ce n'était plus tout à fait vrai. Mais il s'en fout il s'en est toujours foutu et il s'en foutra toujours et elle, elle est complètement stupide à se tenir devant lui les bras ballants, toujours incapable de croire qu'il a balancé leurs photos par terre, juste comme ça, les larmes commençant à rouler sur ses joues. “ Get the fuck out. ” Elle ne veut plus le voir, elle ne peut plus le voir, elle ne peut pas croire qu'il bafoue encore ce qu'ils ont vécu, ce date sacré pour elle, ce date qu'elle a essayé de préserver en dépit du réveil plus que douloureux. Il a déjà tant fait, il l'a déjà tant blessée, mais étrangement c'est ça qui la touche le plus. Peut-être parce que c'est inattendu, parce que si elle croyait que l'un d'eux allait sortir de ses gonds pendant qu'elle s'occupait de lui à sa sortie de l'hôpital ce n'est pas sur lui qu'elle aurait misé. Parce qu'il n'a aucune raison de lui en vouloir et d'être cruel, mais elle, elle a de quoi vouloir se venger depuis longtemps. Et pourtant c'est encore elle qui subit. Et pourtant c'est encore elle qui pleure et plus en secret cette fois, mais devant lui parce qu'elle ne peut pas les retenir ces vagues qui s'échappent de ses prunelles et qu'elle ne prend même pas le soin d'effacer. Elles sont tristes et amères et rageuses aussi. Elle voudrait le frapper comme sur le tournage, pire que sur le tournage, elle voudrait lui faire ravaler ses mots et le forcer à ramasser les photos. Mais il n'y a que pour elle que celles-ci comptent, alors c'est elle qui se baisse pour les récupérer, presque délicatement. “ They're not nothing, and that night was not nothing ”  That night meant everything, pour elle au moins. “ But it will never be anything again. ” Elle voudrait les déchirer juste pour voir à quel point il s'en fout. Une part d'elle sait qu'on ne dit pas ça avec autant de véhémence quand c'est vrai. Une part d'elle sait qu'il ne les a pas gardé juste en se disant qu'il pourrait les lui jeter à la figure le jour où il la croiserait. Mais elle n'a pas envie de s'essayer aux spéculations, elle s'est trompée bien trop de fois et ça lui a coûté trop cher. Elle voudrait le blesser autant qu'il l'a blessée, mais elle range plutôt les deux photos dans la pochette intérieure de son petit sac et lui lance un regard haineux. C'est de sa faute à lui et que de sa faute à lui, pour une fois elle ne se blâme pas ou alors juste pour avoir été naïve et stupide et lui avoir laissé trop de chance et avoir cru pouvoir essayer d'être quelqu'un de bien et de prendre soin de lui alors qu'il ne veut pas d'elle, même pour ça. Elle ne se blâme que de l'avoir laissé trop longtemps jouer avec elle. Elle sait qu'elle ne le mérite pas, simplement parce que personne le mérite. “ Good luck trying to find anything with that heart of stone. ” Ses doigts la démangent, elle voudrait tellement le gifler, le griffer, le marquer à vie.  “ Fuck you Hiram. ” Et elle tourne les talons écrasant une main rageuse contre sa propre joue pour effacer les larmes acides qui roulent trop vite et trop fort.
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WIZARD • always the first casuality
Hiram Thomson
Hiram Thomson
‹ disponibilité : always.
‹ inscription : 26/06/2017
‹ messages : 378
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‹ dialogues : white ou black.
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‹ âge : vingt-sept (23/07).
‹ occupation : chanteur, compositeur, producteur signé chez Gatsby Entertainment.
‹ maison : serpentard.
‹ gallions (ʛ) : 2905
‹ réputation : fuckboy, connard, king du rap arrogant et insupportable.
‹ patronus : aucun.
‹ épouvantard : les effets dévastateurs de la drogue sur le corps de sa mère.
‹ risèd : ses deux parents en vie, autour de lui, souriants et heureux.
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Kida est en train de pleurer. Hiram s'en fiche. Il n'a pas le coeur serré à la regarder comme ça, l'air si fragile et perdue, il n'a pas envie de se calmer et de la prendre dans ses bras et d'effacer les sillons amers qui strient ses joues, il n'a pas envie de s'excuser et de tout lui expliquer, de A à Z, sans s'arrêter, d'une seule respiration s'il le faut. Il a envie de lui parler de lui et qu'elle comprenne d'où il vient et de pourquoi il agit comme ça et en fait, il n'a pas envie qu'elle pleure; non, il s'en fiche. Il s'en fiche, il n'a pas les bras qui tremblent les poings qui se serrent, les sourcils qui se froncent. Il a déjà rejeté des gens mais rarement aussi violemment, il n'a jamais laissé la situation lui échapper à ce point-là. Elle n'est que ça, une situation, un problème, une inconnue dans une équation. Rien d'autre, rien d'autre, rien d'autre. “ Get the fuck out. ” Hiram voudrait presque que Kida explose elle aussi, qu'elle le frappe, qu'elle devienne rouge, qu'elle fasse tourner ses bagues pour les enfoncer dans sa peau. Elle s'est penchée puis baissée pour récupérer les photos (le soulage est étrange; la frustration aussi; la jalousie aussi). “ They're not nothing, and that night was not nothing ”  Il a la gorge un peu serrée malgré lui. “ But it will never be anything again.Oh yeah? ” Il éclate d'un rire jaune sans voix, son visage toujours froissé d'une expression dédaigneuse. C'est elle-même qui a dit qu'ils n'auraient jamais rien pu être, donc ça veut bien dire qu'ils ne seront jamais que ça: rien, parce qu'il est un petit hood rat et elle une beauty queen qui n'ont rien en commun sauf un appétit pour l'impossible et l'inatteignable semble-t-il.

Good luck trying to find anything with that heart of stone. ” Hiram se remet à rire et ça n'a rien de son esclaffe habituelle (toujours retenue, presque timide, comme si il était aussi incrédule de s'entendre rire que les autres; il sourit, généralement, se mord la lèvre, parfois, mais les rires qui lui échappent sont toujours rares et de fait, étonnants et charmants), c'est un bruit caverneux et hideux, dédaigneux, cruel et stupide. Il ne cherche rien parce qu'il n'y a rien à trouver, il a appris à ses dépens quand il était gamin, à ses huit ans, que y'avait rien pour lui dans le monde et que c'était à lui de le voler. Elle ne peut pas comprendre ça: elle a toujours tout reçu sur un plateau en or. “ Fuck you Hiram. ” Et Kidagakash tourne les talons et s'en va pour toujours et Hiram sait que c'est irrémédiable, irrévocable, que c'est fini, c'est fini, ce truc qui de toutes façons avait une date de péremption, qui n'était pas sensé exister alors encore moins durer. Il n'arrive pas à croire qu'il ait pu être soulagé, presque content, de la voir rentrer dans sa chambre d'hôpital, n'arrive pas à croire qu'il a passé toute une soirée à son bras comme si le monde n'existait pas. Étrange comment, dans ces moments-là, tous les sentiments heureux ne semblent pas avoir existé, ne semblent plus pouvoir exister; leur relation se résume à de la souffrance et de l'amertume et de la vexation et de la peine et de la cruauté et du désir et rien d'autre en cet instant précis, et non pas à la tendresse qu'il a pu ressentir, l'affection et l'admiration et la curiosité et l'a-

Ain't trying to find anything, baby girl, you know it's always stupid, desperate, self-loathing bitches like you who come looking for me! ” crie-t-il après elle, faisant fi du monde autour d'eux. C'est elle qui a tout commencé en l'attirant dans une ruelle et en l'embrassant, en nouant ses bras autour de son cou et en le faisant noyer dans ses yeux verts en se détachant. C'est elle qui a tout commencé et il ne peut pas lui pardonner, surtout que c'est elle qui part maintenant. Elle qui lui tourne le dos (stay, don't go), elle qui s'en va, qui abandonne, lui qui la repousse et qui vient de trouver sa limite; tant mieux. “ And fuck you too! ” Il n'a pas envie qu'elle parte, il a envie de la retenir, de lui courir après pour lui agripper le bras et pour continuer à lui lancer des horreurs à la figure jusqu'à ce qu'ils soient vides, épuisés, et abandonnent mutuellement; mais aussi férocement qu'il a envie de lui emboîter le pas, la honte et la vexation et la colère le clouent sur place et il a peur qu'à faire le moindre geste, il va s'effondrer en pièces sur le sol. Hiram  regarde Kida s'éloigner puis disparaître au coin d'une rue avant de trouver la force d'arracher les yeux du vide qu'elle a laissé dans son champ de vision, puis de se détourner en quête de nourriture, pestant intérieurement envers elle et surtout envers lui-même. Fool me once.
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