――――――-―•La grande bataille•――――-――― Durant cette sixième année, je suis retournée à Poudlard, dès le début, j'ai essayé de me battre contre Severus Rogue, nouveau directeur de Poudlard et tueur d'Albus Dumbledore. Avec mes amis, j'ai été persécuté en particulier par Malefoy et compagnie, mais durant les vacances de Noel, quand tout est devenu trop compliqué et surtout dangereux, je suis rentrée chez moi puis je me suis cachée avec ma famille. Mais je suis revenue et durant la bataille finale qui a eu lieu dans l'enceinte de l'école, j'étais là pour lutter au côté de mes amis et surtout d'Harry. Je m'en souviens comme si c'était hier, mon coeur battait à tout rompre, mais je n'avais pas peur, en tout cas pas pour moi, je voulais me battre pour ma famille persécutée par les sangs purs, pour mes amis qui sont nés moldu. Cette bataille a été longue, mais à aucun moment, je n'ais lâché, sauf au moment où j'ai entendu Harry était mort. Le temps s'est arrêté tout autour de moi, plus rien n'avait de sens et puis Georges est revenu en pleurs et m'a annoncé la mort de Fred. Comment ça pouvait être arrivé ? Pour la première fois depuis des heures, je regardais autour de moi et je voyais partout des cadavres, Tonks, Remus, des tonnes d'élèves. Tous étaient étendus, inertes, je ne voulais plus vivre. Voldemort a gagné, Harry a combattu en retraite et pris la fuite avec Ron et Hermione. Ils sont désormais recherchés par la brigade magique devenue les indésirables du monde de la sorcellerie, alors que les mangemorts les héros d'une nouvelle politique, un régime de terreur et de dictature. On y trouve dans cette nouvelle société les mangemorts haut gradé et l'élite de sang pur. Les riches familles achètent des esclaves, les rébuts dont je fais partie, j'ai préféré purger ma peine aux services de la société que de devenir un légume à Azkaban et être vendu à 1600 gallions, mon acheteuse est Pansy Parkinson, une ancienne serpentarde. Je n'ai aucun droit sur ma baguette magique, Pansy était outrée du prix qu'elle a dû mettre pour m'avoir cela est dû à mon passif et a mon identité. (....) Combien de morts, combien de larmes, combien de pertes, combien de douleurs seraient-ils encore nécessaires pour faire comprendre à l'humanité qu'il ne fallait jamais recommencer ? Plus jamais, non, plus jamais je ne voulais plus à avoir à mener ce combat-là. Plus jamais je ne supporterais de voir ma famille souffrir pour défendre le monde des sorciers.

Et pourtant, si ce moment venait, je serais là. Parce que les miens y seraient, parce que j'ai été élevée comme ça. Parce que ceux que j'aime ne seraient pas eux-mêmes s'ils ne se battaient pas. Parce que je refuse de leur dicter quoique ce soit. Je refuse qu'il vienne me délivrer se serais un suicide. Pourtant, j'aurais voulu hurler à la terre mes suppliques et ma colère, j'aurais voulu la supplier de ne pas laisser advenir un malheur plus sinistre encore celui que je vis. Je veux croire en la paix. Je veux croire en l'amour, croire en la vie, en un avenir, a des sourires et des éclats de rire. Je souhaite tout ça, tout partager, tout profiter... Je veux vivre tout simplement, était-ce trop demandé ?