Bordel. Elle se tire. Je la suis. Instinctivement. Parce qu’elle ne peut pas partir comme ça. S’enfuir comme une voleuse. Sans un mot. Sans une claque. Sans une larme. Sans une réaction. Aucune. J’ai évité son regard. Toute la soirée. A son arrivée. Alors qu’elle était à couper le souffle. Au moment de l’annonce. Où j’ai préféré me concentrer sur Aliss. Après les fiançailles officiellement dévoilées. Où j’ai encore préférée me concentrer sur Aliss. J’ai consciemment fuit les prunelles de Susanna. Par culpabilité. Et par rancune. Je n’ai pas été irréprochable. En lui soufflant le chaud, il y a à peine quelques semaines. En lui avouant quasiment mes sentiments. En l’embrassant. Avec autant de passion qu’autrefois. Avant de lui planter un couteau dans le dos. En me promettant à une autre. Impulsivement. J’ai agis comme un con. Avec elle. Mais elle n’est pas revenue vers toi après Poudlard. Et cette pensée me hante. M’obsède depuis la révélation de mon père. J’ai été manipulé. Par un désir paternel. Une soif de contrôle. Sans limite. Mais elle non. Elle n’a jamais renoué contact. N’a jamais cherché à me récupérer. De son plein gré. De son bon vouloir. Alors que si les rôles étaient inversés, je m’y serai pris différemment. Sans nouvelle d’elle, j’aurai rangé mon orgueil. Au moins pour voir ce qu’il se passe. Je ne l’aurai jamais laissé s’échapper. Aussi facilement. Mais ce n’est pas elle que mon père a ensorcelé. Pourtant, c’est elle qui a fait le choix de ne pas revenir. Et ça blesse mon égo de vieil adolescent. Depuis le sortilège levé, les sentiments sont revenus. A la charge. Avec une telle force. Qu’ils compressent mon palpitant à chacun de ses battements. L’imperium n’a jamais réellement effacé ce que je ressentais pour elle. Mais il a réussi à en réduire l’exaltation. Maintenant, ils se sont amplifiés. Reprenant l’importance et l’intensité d’avant. Ils ont enflés. Soudainement. Et explosés en plein milieu d’un cœur rancunier. Je revis avec cette ardeur excessive pour Sue. Celle de l’adolescent à l’amour démesuré. Le même. Celui d’avant. Avant que notre relation s’éteigne. Je me retrouve coincé dans des sentiments que je pensais avoir refoulé. Volontairement. Elle ne peut pas le comprendre. Alors qu’elle a ravalé les siens. Il y a six ans déjà. Volontairement.
J’abandonne Aliss avec ma mère. Qui s’extasie déjà des préparatifs du mariage. Je l’abandonne. Sans explication. Je me justifierai plus tard. Ou non. Je ne sais pas encore les limites qu’on s’imposera avec le mariage. Si on s’en impose. J’imagine que non. Elle est libre. Je refuse qu’elle se sente prise au piège. Coincé dans les griffes d’un marié jaloux et possessif. J’aurai sûrement dû au moins lui jeter un regard. Rassurant. Ou un signe de ne pas prolonger mon absence. Alors que je la laisse avec ma famille. La sienne. Et ces invités superficiels. Mais non. Pas un coup d’œil. Ignorant au passage le sourire malsain de mon père à l’autre bout de la pièce. Trop pressé. Trop désireux de ne pas vouloir voir Sue s’échapper. Je quitte les conversations bruyantes des invités. Trop occupés avec leurs futilités. Pour voir le fiancé quitter le salon. A la poursuite de son ex. Je me retrouve dans l’entrée du manoir de mes parents. Le pan de la robe de Susanna disparaît derrière la grande porte. Je la rattrape avant qu’elle ne se ferme. « Sue. » Je l’interpelle. Avant qu’elle ne transplane. Quand elle s’arrête, j’hésite. Sur ce que je dois lui dire. Sur ce qui convient de faire. Ou non. T’as fais le con. Et alors quoi ? Je ne vais pas m’excuser. Platement. Que ce soit sincère ou non. Je ne lui dois plus rien. Depuis nos ignorances répétées. Mais je n’arrive pas à m’y résoudre. A l’oublier. C’est devenu trop compliqué. Surtout depuis l’imperium effacé. Elle n’est jamais revenue. Et puis merde. Ma main se referme sur son poignet fragile. Pour l’entraîner à l’écart. A l’intérieur. On grimpe à l’étage. Je la lâche. Une fois arrivés dans la bibliothèque du manoir. J’imagine déjà être allé trop loin. En l’emmenant ici. Presque de force. Puisque je ne lui ai pas demandé son avis. Mais je m’en fous. Elle est venue à la soirée. Il doit bien y avoir une raison. Qu’elle quelle soit. .Je sais que mes parents l’ont invité. Je ne m’y suis pas opposé. Aliss non plus. Mais je ne pensais pas la voir ici. Répondre à une invitation presque indécente. Dont mes parents n’ont pas idée. Pour l’avoir autant appuyé. Mon père, espérant sans doute que ça me fasse changer d’avis. Et ma mère, souhaitant retrouver le jeune couple d’autrefois. Elle n’a rien contre Aliss. Elle ne contredit pas mon choix. Je crois même qu’elle s’entend bien avec elle. Elle m’a pourtant confié que personne jusqu’à présent ne m’avait rendu aussi heureux et épanoui. Que Sue l’avait fait. Ma mère a changé depuis que je suis au courant pour l’imperium. Et que j’ai dis merde à son mari. Elle s’exprime plus. Et semble plus radieuse. Maintenant que mon père a perdu le contrôle qu’il avait sur nous. Même si par respect, on ne l’affiche pas en public. Alors qu’il ne le mérite pas vraiment. D’anciennes habitudes sûrement.
Je referme la porte derrière nous. Coupant par la même occasion le brouhaha des invités. Avant de me retourner vers elle. Plus sublime que jamais. Torturant un peu plus mon palpitant. Toujours condamner par de vieux sentiments. J’ai l’impression d’être ce gamin qu’elle a charmé il y a longtemps. J’ai l’impression de ne pas avoir avancé. De ne pas avoir évolué depuis. Je ne peux pas me le cacher. Je suis toujours éperdument amoureux d’elle. Comme autrefois. Foutu sortilège. Qui vient tout compliqué. Maintenant que j’ai fais une promesse à Aliss. Que je refuse de rompre. Même pour Susanna. De toute façon, ça fait bien longtemps que la brune a tourné la page. « Tu comptais t’en aller comme ça ? » Le ton est plus sec que je le voulais. Mais l’agacement prend le dessus. Se mêle à la rancœur. Mon père à gâché notre relation. Elle l’a fait aussi.
Dernière édition par Marcus Flint le Sam 24 Jan 2015 - 15:35, édité 2 fois
« Je n’ai pas à demander ta permission pour quitter ta réception, Marcus. J’ai fait acte de présence, mais tu ne peux assurément pas exiger plus de ma part. » J’ignore ce que je peux encore faire ou non. Chaque geste, chaque mot pour elle ne sont jamais les bons. Elle ne comprend clairement pas mes intentions. Mon besoin d’elle. Pourquoi abandonner Aliss en plein milieu de notre soirée de fiançailles, sinon ? Pour simplement lui parler. Pour simplement avoir encore un contact avec elle. « Quant à t’offrir mes vœux de bonheur … Je ne crois pas que tu les mérites. » J’ignore sa remarque. Perturbé. Elle rend les choses plus difficiles. Dans cette robe. J’essaye d’y faire abstraction. Mais c’est comme si elle l’avait fait exprès. D’être aussi séduisante. Captivante. Troublante. Comment ai-je pu ignorer ça durant toute la soirée ? « Pourquoi m’as-tu trainé ici, Marcus ? Je ne veux pas être ici … seule avec toi. » Une claque aurait fait moins mal. Ses mots agressent avec virulence ce cœur d’adolescent. Que je n’arrive plus à calmer. Trop épris. Encore trop dépendant. « Si tu veux me demander d’oublier tes promesses creuses, tu n’as pas à te donner cette peine. Elles sont déjà oubliées. » Aussi rapidement qu’elle m’a oublié après Poudlard. Je ne devrais pas être étonné. Même si j’ignore ce que j’ai bien pu lui faire. A l’époque. Pour mériter ça. « Je ne dirais rien à Aliss, pas plus qu’aux autres. Je n’arrive peut-être pas à me réjouir pour toi, mais je ne te condamnerais pas non plus… alors je t’en prie, laisse-moi. » La raison me chuchote de la laisser partir. De l’oublier. De retourner auprès d’Aliss. D’assumer mon choix. Susanna appartient au passé. Lointain. Chimérique. Scellé. La raison me prie de l’accepter. J’ai renoncé à Susanna. Pour Aliss. J’ai tout balayé. Pour un caprice. Pour Aliss. Parce qu’elle a su renverser le bordel foutu par mon père et par Susanna. Je ne peux plus faire machine arrière. Je pensais pouvoir vivre avec. Mais mon père a encore une fois tout gâché. En me renvoyant mes sentiments pour la brune en plein cœur. Me rendant incapable de gérer ce foutoir correctement. Déchiré par des émotions contradictoires. Qui s’affrontent à l’intérieur d’un palpitant complètement égaré. L’amour. La passion. La fougue. Contre la retenue. La modération. Et la maturité.
On est ridicules. Chacun à l’autre bout de la pièce. Adossé contre la porte en bois, je l’observe chercher la distance. Se réfugier près de la fenêtre. Alors que le gamin récemment éveillé ne désire que serrer son corps frêle contre le sien. Lui susurrer qu’il n’y a qu’elle. Que ça a toujours été elle. Que le reste ne compte pas. Mais il est vexé. Prisonnier de la rancune. Elle t’a abandonné il y a six ans. Elle a démarré tout ça. C’est de sa faute. La sienne. La responsable. Malgré l’intrusion insolente de mon père dans notre relation. Je n’arrive pas à passez au dessus de ça. Avec cette sale impression de tout recommencer. A zéro. Retour à la case départ. L’esprit plus clair cette fois. Plus lucide. Parce que je comprends enfin mes ignorances pour elle. Mais pas les siennes. « Non. » Je ne la laisserai pas partir. Parce que j’ai encore trop besoin de la voir. De lui parler. De la toucher. De rester dépendant. Ne supportant pas l’idée de voir notre histoire s’éteindre. Comme si elle était insignifiante. Dénuée de sens. Parce que je tiens à elle. Que je l’aime. Mon père n’a pas pu changer ça. « Pourquoi être venue ? Si c’est que pour faire la potiche au bras de Malfoy ? » J’ai beau avoir évité son regard. Tout au long de la soirée. Je n’ai pas pu ignorer son cavalier. Ni la jalousie créée à cause du blondinet. Mais à quoi je m’attendais ? Qu’elle reste sage, à m’attendre ? Alors qu’elle m’a viré de sa vie le plus rapidement possible. Cette pensée m’emporte. Rythmant les battements de mon cœur par une colère déplacée. Haussant le ton. Accentuant l’agacement. « Tu as d’autres soirées pour t’afficher. Qu’est ce que tu es venue faire ici ? Tu veux me montrer que t’es forte ? Que tu n’as pas besoin de moi ? » Comme si je l’avais pas encore compris. Je fais n’importe quoi. Mais seulement récemment. Alors qu’elle, elle s’évertue à créer le désordre depuis longtemps maintenant. Et elle continue. Elle ne peut pas enfiler le rôle de sainte. Alors qu’elle est responsable de tout ça.
Je fais quelques pas vers elle. Pour me rapprocher du centre de la pièce. Je conserve la distance qu’elle tient tant à préserver. « Les promesses creuses … tu m’en as faites aussi. J’imagine que celles là aussi, tu les as oublié. » Que ce soit celles faites à Poudlard. Ou même celles formulées cet après-midi là. Dans la ruelle. En m’assurant qu’elle reviendrait me voir. Ou quand elle m’a menti. En affirmant ignorer ce qui nous été arrivés. Ce qui avait éloigné les deux adolescents qu’on était. En me certifiant l’importance que j’avais pour elle à Poudlard. Ça n’a pas pu s’effacer comme ça. C’est impossible. Je n’en peux plus de ses mensonges. De son hypocrisie. Elle simule. Trompe. Dupe. Feinte. Mais bordel, quelle est mon erreur ? De l’avoir trop aimé ? Je n’ai pas mérité ses vœux de bonheur, mais est-ce que j’ai mérité ça ? Mon monde tournait autour du sien. Elle était l’équilibre. La stabilité. Le centre de ma vie. Au point d’effrayer mon père. Mais qu’est-ce que j’ai été pour elle ? Un rite de passage ? Un premier amour futile qu’on préfère abandonner pour découvrir mieux ailleurs ? « Pourquoi tu es venue ? Tu ne crois pas que tu as déjà assez foutue le bordel comme ça ? » C’est l’adolescent qui parle. Qui hurle. Qui souffre. Incompris. Perdu. Je ne peux rien lui avouer. Le pourquoi de mes fiançailles. Si soudaines. Si imprévues. Ni le pourquoi de ma colère. Qui doit lui sembler terriblement impertinente. Je n’arrive même plus à la déchiffrer. Comme j’aurai pu le faire autrefois. Connaissant par cœur ses mimiques. La véritable signification de ses paroles. De ses silences. De ses gestes. Sachant où étaient ses limites. Jusqu’où je pouvais aller. Je pensais la connaître. Entièrement. Mais cette incompréhension nouvelle fait naître le doute. Et si notre relation n’était que du vent pour elle ? Sa présence ici qu’une dernière tentative pour me narguer ?
Dernière édition par Marcus Flint le Sam 24 Jan 2015 - 15:34, édité 1 fois
L’air claque. Sa gifle laisse son empreinte. Marque au fer rouge ce vieux palpitant tourmenté. Maladroit. Qui hurle qu’on lui foute la paix. Qu’on lui laisse le temps de gérer ce trop-plein d’émotions. Il se remet à peine de l’effondrement de l’imperium. Et de l’avalanche de vieux sentiments. Trop grands. Trop intenses. Trop ardents. Ils n’ont plus leur place désormais. Ils sont là, mais il n’existe plus aucune case pour les ranger. Le cœur ayant su se former autrement sans eux. Alors ils s’enflamment. Pour récupérer ce qui leur appartient. « Comment oses-tu ?! » Le vieil adolescent cherche simplement à comprendre. Et à lui faire comprendre. Ce qu’elle a engendré. Quand elle a préféré voir couler notre histoire. Plutôt que de la sauver. Quand elle a abandonné sa place. Après l’avoir construite. Après lui avoir donné de l’importance. Dépassant les autres. Celle du meilleur ami. Celle de la famille. Pour finalement mieux se barrer ensuite. Mieux s’arracher de là. Et mieux répandre le poison. Une fois le vide laissé. Renonçant au trou qui en résulte. Délabré. Détruit. Comment elle a-t-elle osé ? D’avoir anéanti ce qu’il a eu de plus beau dans ma vie ? M’offrant le plus précieux des cadeaux. Pour s’acharner sur lui ensuite. « Pourquoi je suis venue ?! Pourquoi m’as-tu envoyé une invitation, hein Marcus ?! Pourquoi ?! » Je n’ai pas le temps de lui cracher la vérité. Que cette invitation ne vient pas de moi. Une envie morbide et brûlante de la blesser. Autant qu’elle peut le faire. Avec autant de virulence. Je ne voulais pas d’elle ici. Je ne voulais pas revoir ses prunelles me répudier encore et encore. Je ne voulais pas d’elle ici. Parce que je ne voulais spas la revoir partir. Encore une fois. Ignorant la date et le lieu de notre prochaine rencontre. Egoïstement, je ne souhaitais pas subir une nouvelle fois cette douleur. Qui tiraille et déchire. Lorsqu’elle me quitte. Parce que ça heurtait déjà mon cœur sous l’influence du sortilège. Je ne voulais pas découvrir son effet. Maintenant que je suis revenu à la case départ. « Je n’ai rien foutu du TOUT ! C’est toi qui me contait fleurette il y a quelques mois, c’est toi qui me parlait de tes sentiments, c’est toi !!! C’est aussi toi qui me pourchasse sans arrêt, TOI ! C’est toi qui m’a traqué dans cette satanée ruelle ! Toi qui m’as trainée jusqu’ici ! C’est TOUJOURS TOI ! » Tais toi. Putain, ferme-la. « Oui, c’est toujours moi. Parce que mes sentiments étaient réels contrairement aux tiens. » Et que c’est dur d’y renoncer. Malgré les fiançailles avec Aliss. Malgré la jouissance de me rebeller contre mon père. Malgré six ans passés sans elle. C’est dur d’y renoncer. Simplement parce que j’ai vécu avec. Pendant une trop grande partie de ma vie. Même sous l’imperium. « Je ne voulais pas venir… » Elle aurait dû se contenter de ça. Et rester avec Draco. Loin d’ici. Et m’épargner sa fourberie. Et son jeu à la con. « Ce n’est pas moi qui te torture encore et encore… c’est toi. » C’est donc ma faute. Si je n’ai eu le droit à aucune explication. A aucun retour de sa part. Si on m’a collé un père avide de contrôle. Qui n’a jamais su l’apprécie. Bordel, c’est moi le pantin dans cette histoire. On se dispute les fils. Pour se divertir un peu. Petite marionnette qu’on veut visiblement voir souffrir. Non. C’est sa faute. Si elle n’avait pas été là, je serai devenu celui que mon père désirait. Sans cœur. Sans faiblesse. Méritant peut-être enfin la reconnaissance et la fierté paternelles.
Elle me tourne le dos. Lâche. Comme elle l’a été six ans plutôt. En préférant laisser sombrer notre histoire. Sans un mot. Par quoi ? Par honte ? Par couardise ? Il doit me rester encore un peu de raison. Puisque je ne la force pas à me regarder. A assumer jusqu’au bout ses actes. Mais l’envie démange mes phalanges. D’attraper ses poignets. Son menton. Ses mèches. Pour obliger ses prunelles à croiser les miennes. Pour observer sa haine déplacée. Et son hypocrisie creuser ses joues rosies. Pour examiner déformer et raidir ses traits. Et démêler dans tout ça, l’ancienne Susanna. Celle qui m’a appris à aimer. A devenir passionné. Fougueux. Dépendant d’un amour démesuré. « Laisse-moi … » Si seulement c’était aussi simple. Si seulement j’en étais capable. « … sort d’ici et laisse-moi. Si je te fais autant de mal que tu m’en fais… pars. » Et cette dernière remarque qui éclate tout. Qui enterre le bon sens. L’air qui irradie mes poumons. La fureur qui crée l’acide dans mes veines. Et le ton de la voix qui s’élève. Tranche. Et trahis l’absence de contrôle. « Putain cesses ton jeu Sue. » Qu’elle arrête de me faire croire que je suis encore en mesure de la blesser. Que j’ai cette importance pour le faire. Je n’ai jamais occupé cette place pour elle. Jamais. Je l’ai enfin compris en sortant de la pensine de mon père. Il a voulu m’ouvrir les yeux. Pour que je continue son plan stupide. Et scelle son marché miséreux avec le patriarche Carrow. Il l’a fait. Je vois clair maintenant. Il n’a pas été le seul à me manipuler. Ce à quoi j’ai toujours voulu échappé, résume finalement ma vie. Trompé. Trahi. Bafoué. Une expérience de jeunesse. Une récréation paternelle. L’oxygène se consume à l’intérieur de ma poitrine. Pour mieux ravager ce cœur manipulé. Par les deux personnes à qui le gosse vouait un culte. Portait une admiration excessive. Pour qui il aurait fait n’importe quoi.
« Regarde moi ! » Mes doigts agrippent son bras dénudé. L’électricité parcoure chaque parcelle de mon corps. Au contact de sa peau satinée. Et ne fait que renforcer l’emprise de mes phalanges. Pour ne pas la lâcher. Pour ne pas rompre ce contact. Pour combler le manque qu’elle m’a laissé. Je l’oblige à se retourner. A affronter ce qu’elle a provoqué. L’adolescent esseulé qu’elle a fabriqué. « Qu’est ce que j’ai bien pu te faire il y a six ans ? Pour mériter ton mépris et me retirer ton respect ? » Et son visage. Qui me coupe du monde extérieur. Qui me fait oublier la fête qui se déroule plus bas. Son visage proche du mien qui fend un peu plus ce qu’il reste de mon cœur. Il se compresse. Se bat contre mon torse. Tambourine. Fort. Fort. Avec violence. Et désespoir. « Pourquoi tu me fais ça ? » A se pavaner avec quelqu’un d’autre. Pour me prouver que notre histoire n’était que du vent. Pour me narguer. Crier que son monde ne s’est jamais arrêté à moi. Qu’il ne m’a jamais vraiment inclus. Qu’elle s’est bien moquée. Que je ne suis rien à ses yeux. Sinon un passé un peu dérangeant. Un peu envahissant. « Je te pourchasses, mais tu te laisses attraper. Pourquoi tu veux autant jouer Sue ? » Je franchis le dernier pas qui nous sépare. Poussé par l’adrénaline. Et cet électricité qui continu de piquer les muscles. Que je perçois aussi vibrer dans le corps de la poupée brune. « Tu feintes le détachement. Mais cet après-midi là, j’ai senti l’excitation t’envahir aussi. J’ai senti nos mouvements se répondre en chœur. J’ai senti tes lèvres brûler autant que les miennes. L’avidité te tordre le cœur. L’envie logé dans ta poitrine gonflée. Alors explique-moi à quoi tu joues. Explique-moi pourquoi tu t’amuses dans le rôle de l’allumeuse. Pourquoi ça t’éclates à te faire séductrice alors que tu n’es pas capable d’assumer derrière ? » Une colère qui se déverse. Doucereusement. Qui a quelque chose d’agréable. Parce que je vis enfin ce que j’aurai dû vivre il y a six ans.
Dernière édition par Marcus Flint le Sam 24 Jan 2015 - 15:34, édité 2 fois
« C’est parce que je n’ai jamais joué Marcus. Jamais. Pas avec toi. Pas avec qui que ce soit… » Parfaite comédienne. Je pourrai y croire. A ses paroles vides. Sans valeur. Mais je connais la vérité. Pourquoi ne veut-elle pas simplement me l’avouer ? Pour que je puisse enfin faire le deuil de notre histoire. Un nouveau choc électrique. Stoppe net mes pensées. Lorsque ses mains viennent encadrer mon visage. L’adolescent trépigne. D’impatience. M’incite à oublier la peine. L’espace d’un instant. Juste pour retrouver ce qu’il a perdu. Pour s’égarer un moment. Un baiser. Un seul. Pour satisfaire les anciens sentiments. Mais la rancœur le retient prisonnier. Il enchaîne le gamin inconscient. Il faut qu’il reste tranquille. N’étant plus en mesure de se permettre d’écart avec elle. Sous peine de se ramasser une nouvelle gifle. « Je n’ai jamais essayé de t’allumer… tu étais alors à Beatrix et tu es dorénavant à Aliss. » Ma bulle éclate. Aliss. Seule. Livrée à elle-même face à tous les invités. Elle a l’habitude des soirées. De feindre des sourires. De dissimuler son mal être. Son addiction. Mais ce soir, c’est différent. Ses parents sont présents. Venus de l’étranger pour cette soirée. Ce n’était pas le moment pour la délaisser. Avec ce mariage, je lui ai promis une protection. Un soutien. D’être présent pour elle. Dès qu’elle en éprouve le besoin. Et c’est précisément le cas maintenant. Mais je suis là. A m’engueuler avec Sue. Alors qu’Aliss avait réussi à passer en priorité. Qu’est-ce que je fous là ? Je devrai être en bas avec elle. Assumer ma proposition. Finalement cette entrevue ne mène à rien. J’ignore ce que j’espérais y trouver. Hormis une explication. Que Susanna refuse visiblement de me donner. « Tu ne peux pas réellement l’épouser… » Ce concept reste encore étrange. C’est vrai. Je n’imaginais pas fiancé avec l’aînée d’Anjou. Je ne me suis jamais vu marier. Autrement qu’avec Susanna. Et quand notre relation s’est éteinte, elle a emporté la l’idée d’une épouse Flint avec elle. Je ne briserai pas cette promesse. Que j’ai moi-même suggéré. Je n’abandonnerai pas Aliss. Comme Susanna a pu le faire. Je m’y refuse. Complètement. De toute façon qu’elle en serait l’objectif ? Ce n’est pas comme s’il me restait un avenir possible avec Sue. Sa phrase est dénuée de sens. Elle continue de souffler le chaud et le froid. Déstabilisant une fois de plus mon cœur. Qui lui a toujours appartenu.
« Je ne comprends plus rien… que m’as-tu fais Marcus ? Tout s’embrouille dans ma tête, dans ma poitrine… » Pourquoi s’évertue-t-elle encore à rejeter la faute sur moi ? Pourquoi s’acharne-t-elle encore à jouer la comédie ? Je ne suis responsable de rien. Elle a été la première à m’embrasser dans cette ruelle. C’est elle qui a foutu le feu. Elle ne sait juste pas comment l’éteindre. « Mais je n’ai jamais joué avec toi. Je ne me suis pas détaché de toi et je ne t’ai assurément pas abandonné… Jamais même ! Nous n’avons pas même rompu Marcus ! Nous nous sommes séparés tout simplement… » Elle m’a quitté lâchement. Pensant sans doute que je ne méritais aucune explication. Que ça n’en valait pas la peine. Que je réussirai tout seul à passer le cap. Que l’impact produit ne serait d’aucune importance. Puisque qu’elle s’en foutait pas mal de ce cœur fissuré. Celui qui bat encore pour elle. Si elle ne m’a pas abandonné, qu’est-ce que c’est alors ? A part un manque de courage et de respect évident. « C’est comme la dernière fois ! Dans cette ruelle ! Dès que tu me touches, dès que tu es trop près, ça s’infiltre en moi. » Je ne comprends pas. Qu’est-elle en train de m’avouer ? D’où sortent ses mots ? Qualifiants presque ce qu’ai pu ressentir. J’avais besoin seulement de la voir. Pour que mon cœur se torde. Tempête contre l’effet de l’imperium. Est-ce que mon père lui aurait lancé le même sortilège ? J’en doute. Il me l’aurait confié. En même temps que le souvenir de sa pensine. Pour dégager complètement le chemin vers Sue. Comme il le désire tant. Mais le doute s’installe. Il fait naitre l’espoir. Tout serait différent. Si elle avait été manipulée aussi. « J’ai tellement envie de t’embrasser que j’en ai mal… que m’as-tu fais Marcus ? » Son comportement deviendrait cohérent. Si elle traverse la même phase. « Répond moi, par Morgana ! Répond moi ! » « Sue, est-ce que mon … » Elle m’interrompt. Avant que je puisse lui faire partager mes doutes. « Je n’ai jamais été ainsi ! Jamais ! C’est une drogue, c’est ça ? Tu crois réellement que tu as besoin d’une drogue pour me donner envie de toi ?! » Elle balaye ma suspicion. D’un revers brusque. Poignardant au passage cet espoir ridicule. Que je me suis créé naïvement. Non, elle n’est qu’une comédienne. Il faut que je m’en persuade. Avant de m’égarer dans une illusion utopique. Et de rester encore captif entre ses griffes.
« Tu me crois capable de ça ? Réellement ? Mais qu’est-ce qui ne tourne pas rond chez toi pour imaginer ça ? » Est-ce que l’imperium détraque autant l’esprit ? J’essaye de me souvenir de mes pensées confuses. De mes réflexions sans sens. Je me rappelle de l’incompréhension. Qui tord le ventre. Torture le cerveau. L’impression de ne plus se comprendre soi-même. D’être illogique. Sans s’empêcher d’y remédier. Un acteur d’une scène qui se déroule malgré soi. Un acteur tentant de suivre le mouvement. Comme il se doit. Persuadé que c’est ça qu’il faut faire. Malgré l’absurdité de la chose. Mais, il ne me semble pas d’avoir autant déliré. D’être parti aussi loin dans le paradoxe. D’avoir mis des mots pareils sur une explication. Juste pour satisfaire une incompréhension étouffante. On me souffle d’en profiter. Si mon père est réellement coupable de l’état de Susanna. Si le sortilège s’affaiblit grâce à ma proximité. S’éteint presque à mon contact. Si c’est la seule solution. Pour récupérer un semblant de passé. Auquel je me raccroche beaucoup trop fort. La raison et la passion se mettent d’accord. L’une pour prouver la vérité. L’autre pour enfin s’exprimer. La colère toujours présente les approuve. Elle veut elle aussi être de la partie. L’égo blessé se tait. Attendant de voir la suite. S’il peut être réparé. Je la contourne. Abandonne ses opales sombres. Sa mine poudrée. Ses lèvres séductrices. Pour me poster derrière elle. La proximité se veut quasiment inexistante. Mais la distance persiste. Je m’oblige à la conserver encore un peu. Je lui laisse la voix libre. Pour s’enfuir. Le chemin jusqu’à la porte est déserte. « Alors, casses-toi. » Le ton nonchalant. Que j’efforce de paraître détaché. Alors que la peur tiraille. Bloquant l’air avant qu’il ne rentre dans mes poumons. Elle se presse contre ma poitrine. Elle me rappelle que l’imperium n’est encore qu’une hypothèse. Que Susanna peut se mettre à courir pour m’abandonner une nouvelle fois. Elle peut être cette comédienne qui s’est amusée à me blesser. Soufflant l’hypocrisie pour mieux atteindre le cœur.
Elle ne bronche pas. Elle ne concrétise pas ma crainte. Je n’attends que quelques secondes de plus dans le silence. Avant de pousser le test plus loin. Pour être certain qu’il ne s’agit pas d’un jeu. D’un coup de bluff. Je me penche légèrement. Pour effacer encore quelques autres centimètres qui nous séparent. Augmentant au passage un désir pour elle. Devenant bien trop intense. « Dégage d’ici … » Le gamin trépigne. La proximité le rend fou. Il veut céder. Ne plus prendre le risque de la voir s’échapper. Mes doigts effleurent ses bras dénudés. Ils glissent lentement. Pendant que mon visage se rapproche de son oreille. Se logeant presque contre sa nuque. « … si tu penses que je peux uniquement provoquer le désir chez toi qu’avec une quelconque drogue. » J’abandonne la douceur de sa peau. Et dégage ses mèches d’une main. Frôle le creux de son cou. Avant de le dévoiler. Libérant quelques arômes enivrants de son parfum. Véritable aphrodisiaque. « Pars, si c’est que tu veux. » Mon souffle chaud se meurt contre sa peau satinée. « Repousse-moi. » Mes doigts retrouvent la tiédeur de sa nuque. « Si l’envie de fuir te ronge. » Ils tombent le long de son dos. Atterrissent au creux des reins. « Sors de cette pièce et oublie-moi. » Ils encadrent ses hanches fines. « Repousse-moi. » Mes lèvres glissent le long de sa jugulaire. L’effleure doucement. « Si tu en es encore capable. »
Dernière édition par Marcus Flint le Sam 24 Jan 2015 - 15:27, édité 1 fois
J’oublie l’imperium. J’oublie sa comédie. La théorie que j’essaye de prouver. J’écoute son souffle s’accélérer. Sa respiration devenue inconstante. Fébrile. Trahissant l’effet que je peux encore produire. Sa main remonte jusqu’à ma nuque. Ses doigts attrapent fermement une mèche de cheveux. Me supplient silencieusement de continuer. Ma main glisse sur son ventre. S’élève doucement. S’arrête finalement à hauteur de sa poitrine. Pour mieux s’amuser de son désir croissant. Pour mieux dessiner ses formes du bout des doigts. Pour mieux l’emprisonner dans cette étreinte. Jusqu’à ce qu’elle ne cède totalement, retourne son visage face au mien. Et me capture dans un baiser fougueux. Que je ne cherche pas un instant à stopper. Mes doigts abandonnent sa poitrine pour se poser sur le côté de son cou. Pour bloquer son visage contre le mien. Sa danse se fait plus ample. Amplifie encore un peu plus l’excitation. Ma main libre glisse le long de sa hanche. Pour mieux s’y agripper. Pour mieux la garder auprès de moi. Et coller son corps contre le mien. Mais elle veut aller plus loin. M’invite à le faire. Je n’ai pas besoin qu’elle m’en fasse la demande une deuxième fois. Ma paume glisse contre sa cuisse. Dévie sur son pubis. Frôle l’étoffe de sa robe. Devenue encombrante. « aawn… Marcus… » L’excitation durcie. Se renforce. Jusqu’à contracter mes muscles. A affluer le sang jusqu’à mon entre-jambe. Qui se raidit contre son corps. « On ne doit… ne devrait pas… » On ne devrait pas. Je le sais. Mon engagement envers Aliss devrait m’empêcher de la voir. De la toucher. Mais tout mon corps me commande de n’opposer aucune résistance. De l’oublier, l’espace d’une nuit. De redécouvrir Susanna de l’intérieur. La chaleur augmente. Frôle l’incendie. Alors qu’elle doit déjà être en feu, n’attendant qu’une chose. Que je l’éteigne. Par mes caresses, entre ses cuisses. Par ma main sur son cou, la tenant fermement contre moi. Par ma langue, glissant le long de ses lèvres, s’infiltrant entre ses dents. Tandis qu’elle continue son frottement dangereux, qui augmente la fièvre qui ronge chaque pore de ma peau.
« Aliss. » Quelque chose se brise. J’ignore s’il s’agit de mon excitation. De mon cœur. Ou de ma conscience. Mais ce prénom me ramène brutalement sur terre. Alors que je n’en avais aucune envie. Il éclate ma bulle. Aussi brutalement que mes doigts lâchent la silhouette de Sue. Provoquant un flot de battements incontrôlés. Ce n’est pas l’infidélité envers Aliss qui m’éloigne de la poupée brune. Puisqu’on ne se l’est pas promise. Même si je sais qu’il vaudrait mieux que je sois présent à ses côtés en ce moment. Pour honorer ma parole. Parce que je pensais avoir mis cette ancienne relation derrière moi. Un court instant. Le temps de faire ma demande à Aliss. Ce n’est pas le piège de l’engagement qui me fait encore reculer de quelques pas. Mais c’est la comédie de Susanna. Puisqu’il est maintenant clair qu’elle n’est pas sous imperium. L’espérance crève au milieu du palpitant encore fébrile. Ne laissant qu’un creux douloureux dans sa chair. « A quoi tu joues ? » Mes phalanges glissent sur le haut de mon crâne. Attrapent quelques mèches de cheveux. Nerveusement. Un goût amer sur la langue. La colère et la peine se mêlent. Bloquant l’air dans mes poumons. Ecorchant une par une chaque parcelle du cœur agité. Je me retourne vers la vitre. Qui m’offre le reflet de Susanna. Sur lequel je m’attarde quelques secondes. Mes opales glissent sur ses courbes. Epient ses formes opacifiées par le verre. Avant de fermer les yeux. Comme pour empêcher l’emportement de se développer. Stopper la souffrance. M’interdire de la désirer encore un peu. Hypocrite depuis le début de notre histoire. Fausse depuis l’enfance. Elle s’en amuse encore maintenant. Je pensais la connaitre. Je pensais la comprendre. Mais, non. Tout ça n’était qu’une illusion. Montée de toutes pièces par son esprit fourbe. Malsain. J’ai foncé droit dans le mur. Aveuglé par l’amour qu’elle a su provoquer. Je regrette amèrement de ne pas avoir écouté mon père. D’avoir étouffé l’attachement. Avant qu’il ne devienne trop important. On n’en ne serait pas là. Si notre relation s’était éteinte avant d’éclore. Du moins, je paraîtrai moins ridicule. Moins faible. Face à cette manipulation flagrante. « Ne t’inquiètes pas pour Aliss. » L’irritation. C’est tout ce que j’arrive à rejeter. « Je m’occuperai déjà d’elle assez longtemps après le mariage. » Tout serait tellement plus simple si j’étais tombé amoureux d’Aliss. Pour pouvoir éclipser les sentiments revenus. Pour pouvoir oublier Sue. Enfin définitivement. Pourquoi faut-il que tout soit aussi compliqué ? Pourquoi faut-il que Susanna se moque encore ? Pourquoi faut-il que je m’accroche avec autant de force ? Tel un camé en manque. Alors qu’elle s’acharne à me rejeter.
Mes phalanges viennent desserrer le nœud de la cravate. Pour respirer. Avant d’être asphyxié par la chaleur. Celle de la colère. Celle de la peine. Je ne sais plus. Je n’arrive plus à les différencier. J’étouffe. J’ouvre les yeux. Avant de me retourner à nouveau vers elle. Avant de devoir affronter ses prunelles sombres. Cruellement trop éloignées. Mon bassin se pose contre le rebord de la fenêtre. Je ne cherche plus à effacer la distance. Ça ne sert plus à rien désormais. « Tu t’es bien amusé. Tu peux t’en aller maintenant. » Mon cœur se crispe. A la pensée de ne plus la revoir. De ne plus lui parler. De ne plus la toucher. Il s’y habituera avec le temps. Aussi inconcevable que cela puisse me paraitre à cet instant. Il s’y habituera. Il s’y pliera. N’ayant aucune autre alternative. L’imperium l’y a forcé pendant six ans. Il est temps de faire le travail tout seul maintenant. « Pars, je te promets de ne plus revenir comme un petit chien. Je te laisserai tranquille comme tu l’as toujours souhaité. » Le sang afflue rapidement dans mes tempes. Je retiens un poing rageur. Vexé. Excédé. De n’avoir été qu’un jouet entre ses mains.
#EVENTS & #MISSIONS. NE MANQUEZ PAS LA WIZPRIDE (rp et hrp) !#SCRYNEWS. refonte du ministère (plus d'infos) & nouveaux procès de guerre (plus d'infos)#FORUMATHON.