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sujet; WIZARDS ► i'm covering my ears like a kid |
FONDA • tomorrow's a mystery Oblivion | N'hésitez pas à passer par ce sujet pour mieux comprendre qui le terme "wizards" inclut précisément. Les pseudo des personnages issus des livres ne sont pas négociables, contrairement à ceux des pv inventés. Pour tout changement d'avatar, n'hésitez pas à contacter par mp un membre du staff ou à parler ici de votre requête ! ▋ ▋ JENSEN ACKLES & RICK GENEST ; reaghan i. phillips ▋ ▋ ASH STYMEST ; prendahl « absolem » barbary ▋ ▋ JOSEPH MORGAN ; alastar doherty ▋ ▋ EMILY DIDONATO ; cersei « lilith » moriarty ▋ ▋ COLIN O'DONOGHUE ; judah fawkes ▋ ▋ NORMAN REEDUS ; abraham rodger ▋ ▋ LEIGHTON MEESTER ; pansy parkinson ▋ ▋ EMILIA CLARKE ; c. guenièvre lestrange
Dernière édition par Oblivion le Sam 25 Avr 2015 - 3:11, édité 6 fois |
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FONDA • tomorrow's a mystery Oblivion | Reaghan I. Phillips feat Jensen Ackles & Rick Genest • crédit Twixnfun
| • naissance ; 1972, angleterre. • ascendance; d'un père cracmol et d'une mère moldue, il est considéré comme un né-moldu. • camp ; il bosse sans état d'âme pour quiconque le paye bien. • réputation ; Reaghan fascine, Reaghan effraie. Tous connaissent la malédiction qui frappe sa famille, l'apparence digne d'un Inferius qu'il prend lui-même à la tombée de la nuit. On sait aussi qu'il s'est enrôlé au service du Magister, qu'il est à la tête d'un groupe de Rafleurs. • état civil ; célibataire • rang social ; prolétariat. • épouvantard ; Il revoit sa mère le traiter de monstre, il se voit transformé. Il est son propre épouvantard : son apparence nocturne le dégoûte. • risèd ; La normalité, une famille stable, une... vraie vie. • particularités ; maudit, thanks to daddy. • caractère ; revêche, méfiant, indépendant, exigeant, protecteur. |
• Les Phillips horrifient et troublent à la fois. Ils sont réputés pour flirter à la limite des deux mondes... dans tous les sens du terme : sorcier et moldu, vivant et mort. Rares sont les sorciers à ne pas savoir que cette famille subit depuis des générations les contrecoups d'une malédiction. Elle se manifeste sous la forme de la plus grande peur des parents : tantôt un enfant privé de magie, tantôt des caractéristiques plus... originales. Le grand-père de Reaghan était cracmol ; espérant briser la malédiction, il s'est marié à une moldue et a fait le souhait de renoncer à la magie. Résultat : son fils aîné a été victime d'un grave accident, causé par ses propres pouvoirs lorsqu'ils se sont manifestés. Il est, depuis, enfermé dans un hôpital psychiatrique dont il ne sortira jamais. Le cadet, lui, n'a jamais manifesté aucune capacité magique, mais s'est retrouvé condamné à entraîner involontairement la mort de ceux aux côtés de qui il restait trop longtemps. Raison pour laquelle il a abandonné son foyer lorsque sa compagne lui a annoncé sa grossesse, espérant ainsi préserver l'enfant et son épouse. Incapable de tout lui expliquer, il a préféré simuler sa propre mort. • La jeune femme ne s'est jamais tout à fait remise de cette perte. La mort est devenue sa pire crainte et son obsession — elle a d'ailleurs fait plusieurs tentatives de suicide. C'est dans ces circonstances que Reaghan a vu le jour. Il a été la bouée de sauvetage de sa génitrice, et a même dû endosser très tôt les responsabilités et le rôle de parent, puisqu'elle en était incapable. Leur complicité a survécu aux conflits, à la misère dans laquelle ils évoluaient, aux innombrables hommes qui ont défilé dans le taudis au cours des années... mais pas à la révélation choquante survenue aux dix ans de Reaghan : il était sorcier. Pire encore, dès lors que ses pouvoirs sont apparus, la malédiction l'a frappé à son tour. Il change à la tombée de la nuit : corps d'homme, apparence de cadavre animé. • Les relations du fils et de la mère n'ont cessé de se dégrader par la suite ; il avait à peine 17 ans lorsqu'elle l'a flanqué à la porte. C'est donc dans le monde sorcier qu'il s'est réfugié, conscient que sa tare y serait un peu moins difficile à assumer. Lorsque le pouvoir est passé aux mains de voldemort, Reaghan a été convoqué par la Commission d'Enregistrement des Nés-moldus, mais a su prouver que ses pouvoirs étaient héréditaires plutôt que "volés" à un quelconque sorcier authentique. Il a donc été relâché. Indépendant, peu préoccupé par le sort des moldus avec lesquels il ne se sent aucune attache, il a mis ses talents au service du gouvernement et est devenu Rafleur. Avec lui, peu importe le camp à vrai dire : il offre sa loyauté au boss qui paye le mieux et est d'une discrétion à toute épreuve, si bien que les particuliers font aussi appel à ses services lorsqu'ils cherchent à retrouver quelqu'un. Fort de son efficacité redoutable, renforcée par l'instant de panique qu'inspire son allure à ses proie lorsqu'il apparaît, il s'est rapidement retrouvé à la tête de l'un des meilleurs groupes. • En dehors des Rafles, il est Chasseur de primes et... jobbeur, en fait. Un peu passe-partout, touche à tout, polyvalent quoi. | Elle rejoint de plus en plus régulièrement le groupe de Rafleurs que mène Reaghan, fort de ses talents de Traceuse. Ce don est très pratique, mais la donzelle est un peu trop sensible sous ses airs d'ice princess — raison pour laquelle Reaghan n'aime pas spécialement l'avoir dans les parages. C'est une mondaine, sa place n'est pas sur le terrain : il le voit dans ses yeux, qui feignent l'indifférence mais reviennent sans cesse sur les prisonniers. Et si un jour elle cède à l'envie de venir en aide à l'une de leurs cibles ? Si elle retourne sa veste ? Il ne veut pas de ça au sein de son équipe, alors il tente de se débarrasser d'elle ; mission difficile étant donnée l'influence du mentor de Svetlana. Il se montre dur avec elle, la bouscule, la presse, critique ses moindres actions dans un seul et unique but : la faire craquer et retourner pleurer dans les robes de Maksim. Mais elle fait la brave, elle s'entête. Quelle poisse. |
Air bravache et rien dans le froc, c'est précisément ce qu'a pensé un Reaghan dubitatif lorsqu'on lui a présenté Malfoy. Il n'était pas encore à la tête du groupe à l'époque et était supposé former une paire avec Blondie, comme il se plait à surnommer le plus jeune. Autant dire que les débuts ont été difficiles : Draco était méprisant, geignard, prétentieux et peu efficace, tous les éléments réunis pour mettre son partenaire en rogne. Ils se sont clashés un nombre incalculable de fois, au point de voir leurs cibles leur filer entre les doigts la moitié du temps et leurs missions trainer en longueur, systématiquement. Rien de bien glorieux. Mais former une paire implique partage de moments difficiles et 'entraide. Il a d'abord dû se résigner à ramasser le blond un nombre incalculable de fois, avant que l'autre n'ait l'occasion de lui rendre la pareille environ trois mois après le début de leur collaboration : des renforts s'étaient joints sans crier gare au type qu'ils traquaient, Reaghan était ralenti par une mauvaise blessure, et Malfoy l'a tiré de la trajectoire d'un sort vicieux lancé par un rouquin à l'air mauvais (Fred Weasley), avant de transplaner avec lui à plusieurs reprises pour semer les rebelles. Petit à petit, l'aîné a vu son binôme gagner en efficacité grâce à l'expérience... et sans doute aussi à cause de la pression intense imposée par son père, couplée aux menaces quasi-permanentes du Lord. Oh Reaghan n'en est pas pour autant devenu un genre de confident ou d'épaule sur laquelle pleurer — Blondie est trop fier pour ça, de toute façon. Mais il a fait de son mieux pour ne pas en rajouter une couche et au final... ils ont développé quelque chose. Une complémentarité évidente lorsqu'ils se retrouvent ensemble sur le terrain, ainsi qu'une sorte de complicité ponctuée de moqueries acerbes. | |
| Du point de vue de Reaghan, le Weasley est un sacré enragé. Il faut dire que lorsque ces deux-là se croisent, les sorts fusent, et ce n'est pas de la rigolade. Ils font tout pour se mettre à terre, chacun considérant le second comme une sorte de bouc-émissaire sur lequel se défouler, un exutoire sur lequel évacuer colère, fatigue, haine. C'est presque un défi, une affaire personnelle : l'un serait pour l'autre le plus glorieux des trophées. Résultat, ils ne cessent de se chercher et lorsqu'ils se croisent, le duel est assuré. Leurs compagnons respectifs ont toujours droit à la même phrase lorsqu'ils sont tous deux concernés : Laissez le moi. Il faut dire que Fred a des raisons de haïr les Rafleurs et quiconque les aide à faire des prisonniers, puisque sa propre sort a été réduite au rang de Rebut. |
Dernière édition par Oblivion le Ven 22 Aoû 2014 - 0:11, édité 3 fois |
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FONDA • tomorrow's a mystery Oblivion | Prendahl « Absolem » Barbary feat Ash Stymest • crédit Applestorm | • surnom(s) ; Absolem, c’est son nom de scène. Le pseudonyme sous lequel la majorité des sorciers le connaissent. • naissance ; 1977, Angleterre. • ascendance; sang-mêlé. • camp ; Neutre, mais il lui arrive de collaborer avec le gouvernement. Par souci pour Nephtys. • réputation ; C’est le fils du très connu Magnus Barbary, le frère de Heathcote – guitariste des Bizarr’ Sisters, et il est lui-même guitariste de Rotten Apple, groupe très populaire en ce moment. Alors forcément, il a tout pour attirer l’attention. On s’arrache ses regards, on fantasme sur lui, sans pour autant le connaître réellement. • état civil ; Célibâtard, à croire les rumeurs il ne se gênerait pas pour avoir des relations sans avenir avec ses fans. Charmant au moment de les séduire et… bien moins plaisant une fois son but atteint. • rang social ; Racheté. Il ne s’est pas battu pour ça, ce sont sa célébrité et ses collaborations régulières (mais forcés) qui lui ont assuré ce statut. • épouvantard ; Blouses blanches, discours faussement rassurants, douceur feinte, pièce aseptisée, table d’opération, douleur. Les expériences dont il a fait les frais représentent ce qu’il hait et craint le plus. • risèd ; Il ne l’a jamais avoué à quiconque, mais il brûle d’un désir de vengeance à l’égard de son père adoptif. • ses innombrables tatouages recouvrent toutes les cicatrices qui lui parsemaient le corps. • caractère ; Charismatique, provocateur, séducteur, tapageur, habile de ses mains, injurieux. | • Prendahl est un bâtard. Sa mère était une américaine venue pour un concert, une groupie tombée enceinte de son idole à 17 ans à peine. Elle l'a déposé cinq jours après sa naissance devant la porte d'un orphelinat moldu à Londres avant de quitter le pays sans se retourner. Griffonnés sur un bout de papier laissé dans le couffin : une date, le prénom de l'enfant et celui d'un certain Magnus Barbary dont l'identité ne figurait absolument nulle part. Et pour cause : Magnus était un artiste réputé... dans le monde sorcier. Un chanteur que s'arrachaient les fans, mais aussi un père de famille qui n'aurait pu se permettre d'assumer un scandale concernant un enfant adultérin. Des, mêmes : les rumeurs disent qu’il en a semé beaucoup. • Huit années se sont écoulées sans qu'il ne soit choisi par aucune famille, tant il faisait tout pour rebuter ceux ou celles qui espéraient l'adopter. Très tôt, il s'est mis à traîner avec les plus grands, les petites frappes de l'établissement ; à faire le mur, à détrousser les passants, à voler les marchands. Et puis... tout s'est gâté. Ses pouvoirs se sont manifestés, au mauvais endroit et au mauvais moment. On l'a traité de monstre, d'enfant du Diable, il a été mis à l'écart, bastonné parfois bien qu'il ne soit jamais resté sans se défendre. Ça a duré deux mois, avant qu'un couple ne l'adopte en dépit des rumeurs. Au début, tout s'est à peu près bien passé, bien que Prendahl demeurait méfiant. Mais bien vite, il a compris qu'il n'aurait jamais dû les laisser l'emmener. Son nouveau père était un scientifique. Il l'a examiné à maintes reprises en le baratinant, en affirmant qu'il était exceptionnel, un miracle de la nature. Mais les manifestations de magie qui ont suivi lui ont littéralement fait perdre la tête. A ses yeux, Prendahl est devenu un objet d'expérimentation, un cobaye pour le gouvernement. • Onze ans ou l'heure de la délivrance. Un moment que Prendahl n'oubliera jamais : un vieil homme à la barbe ridiculement longue est entré dans la petite pièce aseptisée, au décor plus que minimaliste, qui lui servait de chambre. Il lui a parlé non pas comme à un rat de laboratoire, mais à un être humain. Il lui a appris qu'il était un enfant magique, un sorcier, et qu'il était temps qu'il découvre le monde auquel il appartenait. Plus tard, Prendahl a su que le Ministère de la Magie avait organisé une opération massive afin de faire les moldus tout oublier de ce qu'ils avaient découvert au sujet de l'enfant. • Il était discret au début de sa scolarité, paumé, jusqu'au jour où il est tombé sur une poignée d'élèves qui se réunissaient régulièrement pour faire de la musique. D'abord auditeur, il a ensuite tenté sa chance à la guitare un jour où la salle était vide. Quelques mois plus tard, il se faisait surprendre.. et enrôler : il avait un don pour ça. C'est à cette époque qu'il a appris l'identité de son géniteur, ainsi que celle de son demi-frère, Heathcote Barbary, qui était ni plus ni moins que le guitariste des Bizarr' Sisters, musiciens ultra populaires. Contre l'avis de Magnus, Heath l'a exhibé dès qu'il a eu la preuve du lien de sang qui existait entre eux. Il a pistonné Rotten Apple, le groupe dont Prendahl était le guitariste, et il les a aidés à atteindre la gloire dont ils rêvaient. • Pour ce qui est des conflits politiques, Prendahl fait le muet. Sang-mêlé populaire, il n'a aucun ennui avec le gouvernement tant qu'il ne s'y oppose pas... et pourquoi le ferait-il, après tout ? Pour défendre ceux qui l'ont torturé ? A vrai dire, il hait le Magister que les moldus, à cause du traitement infligé à Nepthys, mais il sait que la seule chose qu'il puisse faire pour l'aider est de collaborer... et d'être là pour elle quand elle a besoin de soutien. • C'est un grand consommateur d' Orviétan. | C'est grâce à elle que Prendahl a officiellement intégré Rotten Apple à l'époque de Poudlard ; Nepthys a prédit aux autres qu'il serait la clé de leur succès. Pourtant, elle est restée froide, distante, et il a longtemps pensé qu'elle ne l'avait aidé que parce qu'il pouvait être utile. Simple malentendu : Nephtys prend toujours le temps d'observer les autres avant de leur accorder sa confiance. Toujours est-il que, ne le sachant pas, Prendahl l'a prise en grippe. Pendant des mois ils n'ont cessé de s'échanger des pics à la moindre occasion, mais le temps les a aidés à mieux se comprendre et les tensions se sont apaisées d'elles-mêmes... en quelque sorte. Ils partagent une amitié vache, semblent même ennemis aux yeux de ceux qui ne comprennent pas la dynamique de leur relation. Ils rient ouvertement des petits malheurs de l'autre, se contredisent pour un rien, se poussent à bout, se séparent sur un cri de rage... et se reparlent l'instant d'après comme si de rien n'était. Il vaut d'ailleurs mieux ne pas se mêler de leurs engueulades, sous peine de les voir se liguer contre l'"intrus" d'un accord tacite. Tout le monde le sait, entre Absolem et la Furie règne une amitié explosive mais puissante, et quiconque s'en prend à l'un est assuré de subir des représailles de la part de l'autre. Concernant la situation actuelle du groupe, Nephtys est venue l'agresser un jour en lui annonçant qu'ils collaboreraient avec le Magister et qu'il avait intérêt à la boucler. S'il s'est braqué au départ, il s'est rapidement rendu compte qu'elle était en réalité épuisée et paniquée ; elle a alors craqué et lui a confié de quelle façon l'actuel gouvernement sorcier l'utilisait... Étrange parallèle avec la vie de Prendahl, qui ne pouvait que la comprendre. Leur relation a pris une autre dimension — Prendahl est le confident de Nephtys... et peut-être un jour lui parlera-t-il à son tour, en toute confiance ? | Cersei n'est pas une petite chose fragile, et pourtant... son côté rêveur, décalé, a charmé le guitariste. Elle est spéciale, tellement elle, elle est la muse qui lui inspire les textes qu'il rédige parfois pour le groupe. Ensemble ils sont presque indécents, et c'est elle qui a instauré ces habitudes, poupée excentrique qui ne s'encombre pas de ce que les autres appellent bienséance. Lithium s'assoit rarement ailleurs que sur les genoux d'Absolem, mais non, ils ne forment pas un couple. Absolem lui roule des pelles sur scène lorsqu'il est euphorique au terme d'un concert, mais non, ils ne sont pas amants. C'est simplement leur façon de s'apprécier et, à leurs yeux, il n'y a ni bizarrerie ni ambiguïté là-dessous. | |
| Le Mangemort est l’un de ceux qui interviennent durant les concerts, si bien qu’il arrive à Prendahl de devoir suivre ses ordres. Avery, c’est le genre de tarés dont on se méfie. Tout le monde marche sur des oeufs avec lui et se plie en quatre pour ne pas s’attirer ses foudres – mais Absolem, non. Il est gonflé, ce gamin, et bizarrement… son attitude amuse le Mangemort. Il le surnomme « Papy », fume ses clopes moldues sans la moindre gêne aux côtés de l’extrémiste réputé pour son intolérance, et grogne d’agacement quand on lui refile une tâche, qu’il exécute en trainant des pieds. Croyez-le ou non, Avery l’encourage à aller toujours plus loin dans cette attitude – mais envers les autres, de préférence. Lui-même réagit de façon très lunatique, instaurant une franche camaraderie, riant aux éclats puis entrant sans crier gare dans une rage folle – moment fatidique où Prendahl a l’assurance de devoir encaisser un sort douloureux de sa part. Alors on pourrait certes croire, parfois, à une bonne entente, la vérité est que Prendahl le considère comme un ancêtre complètement dérangé et que lui-même se plait à voir le plus jeune repousser les limites, attendant impatiemment le jour où cela causera sa perte. |
Miss Parkinson n’aime pas la musique tapageuse et vulgaire de Rotten Apple. Lorsqu’il a entendu cette remarque en surprenant une conversation entre la concernée et la pimbêche qui l’accompagnait – qui était, elle, complètement fan au contraire –, Absolem n’a pas pu s’empêcher de se montrer, son orgueil piqué au vif. Mais au lieu de bafouiller et de se rétracter, Pansy a levé le nez et l’a toisé avec dédain en affirmant qu’il était grotesque qu’on l’invite à animer des réceptions auxquelles assistait l’Elite. Depuis lors, il n’a cessé de tout faire pour la choquer. Ce n’était pas bien difficile : la précieuse petite héritière jouait les guindées, s’offusquait pour un oui ou pour un non. Et puis il y a eu cette soirée prévue chez les Parkinson. Au cours de laquelle Rotten Apple faisait le show, au grand damne de Pansy qui a refusé de se montrer. Comme à son habitude, Prendahl ne s’est pas gêné pour déambuler dans l’immense demeure au terme de sa prestation, satisfait de pouvoir fuir la foule l’espace d’un instant. Bien sûr, il a fini par se retrouver devant la porte entrebâillée d’une Pansy qui achevait à peine de s'habiller. Elle a surpris le reflet de l'intrus dans le miroir, s’est mise à hurler – et il n’a pas eu d’autre choix que de s’enfermer précipitamment avec elle et de la faire taire. S’en est suivi une terrible dispute, mais lorsqu’il l’a traitée de petite pucelle effarouchée, Pansy s’est vexée. Et sur un coup de tête, elle a accepté un défi absolument stupide, à l’encontre de ses valeurs : un strip-tease. Croyez-le ou non, sa prestation a captivé Prendahl, l’a longtemps obnubilé. Il n’a eu de cesse de chercher des excuses pour l’approcher par la suite, jusqu’à ce qu’elle cède à ses avances. Mais s’il était persuadé de se la sortir de la tête de cette façon, autant dire qu’il s’est mis le doigt dans l’œil ; cette drôle d’obsession pour son corps persiste, bien que leurs caractères se heurtent... il joue sans honte de l’attraction difficilement avouée qu’éprouve Pansy à son égard. Bien sûr, leur aventure est secrète. La brune tient à son image irréprochable, méprise toujours le mode de vie d’Absolem et a terriblement honte de se découvrir incapable de lui résister. Il a une influence néfaste, c’est certain : elle se sent débauchée et libertine, en sa présence. Mais ces sauteries dénuées de sens lui font oublier Blaise, et la poussée d’adrénaline qu’elle ressent à la seule pensée de ce que lui fait Absolem lorsqu’ils se retrouvent est diablement excitante. | |
| Si faire les premières des Bizarr’ Sisters a permis au groupe de faire commencer à parler de lui, Alastar a sans conteste participé par la suite au succès de Rotten Apple : l’idée des pseudonymes – qui a particulièrement plu au public – vient de lui, et il s’est arrangé pour faire « découvrir officiellement ces étoiles montantes au public huppé du Londres sorcier ». C’est grâce à lui que les musiciens ont décroché leur entrée dans les soirées les plus côtées du moment, puis l’opportunité d’animer plusieurs d’entre elles. Il les aime bien – mais ce sentiment est principalement basé sur leur importance pour son business. S’ils venaient à ternir leur réputation ou à chuter de leur piédestal, il ne serait pas celui qui se décarcasserait à leur sauver la mise « au nom de l’amitié ». |
Dernière édition par Oblivion le Mer 13 Aoû 2014 - 22:33, édité 2 fois |
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FONDA • tomorrow's a mystery Oblivion | Alastar Doherty feat Joseph Morgan • crédit Shiya
| • naissance ; 1968, Irlande. • ascendance; sang-mêlé. • camp ; Lui-même – or il est dans son intérêt d’afficher un soutien sans faille au gouvernement. • réputation ; Il est l’homme à connaître absolument, celui dont les réceptions sont considérées comme incontournables. • état civil ; Éternel célibataire, charmeur invétéré. Il ne s’imagine pas casé… • rang social ; Racheté, bien que suffisamment populaire pour que certains tentent d’oublier que son sang est souillé. • épouvantard ; Sa plus grande crainte est de perdre tout ce qu’il est parvenu à construire : sa réputation et sa richesse. • risèd ; Que pourrait-il vouloir de plus ? Il est comblé et très fier de son ascension. • caractéristiques ; Une longue cicatrice au flanc droit, qu’un spécialiste moldu dirait due à un coup de couteau. Personne n’a toutefois su soutirer à Alastar le secret de son origine. • caractère ; Déloyal, prévoyant, manipulateur, créatif, déterminé, observateur. |
• Alastar est le Gatsby des sorciers. Ce Racheté apparemment charmant a fait fortune après avoir hérité d'un vieil oncle ayant modifié au dernier moment son testament pour tout lui léguer. Autant dire que son passé, trouble et empli de mystères, déchaîne les rumeurs. On parle énormément de lui : il a fait ses débuts au sein de la société en supervisant un anniversaire mémorable pour l'une des filles des Greengrass, qui lui ont permis d'élargir son cercle de contacts — par la suite, tous se sont disputé ses services. Il est à l'origine de la majorité des évènements dits immanquables, ou participe activement à leur préparation : enchères, somptueuses réceptions ou soirées privées, spectacles à la mode, tout y passe. Opulence en est le maître mot, et il est de plus en plus fréquent que débauche s'y mêle. Mais il sait s'adapter à ses convives, qu'ils soient de la nouvelle génération —adeptes de nouvelles expériences et de sensations fortes— ou de l'ancienne —respectables et résolument traditionalistes. • Il s'est offert un magnifique Manoir, arraché à une famille pure étrangère s'étant opposée au Magister. La demeure a été entièrement retapée et est désormais très animée. Les convives y défilent à longueur de temps et, c'est bien connu : on ne peut se prétendre populaire si on ne compte pas au nombre des connaissances d'Alastar Doherty, du cercle ayant le privilège d'être convié aux évènements qu'il organise. On le dit corrompu et prêt à tout pour parvenir à ses fins, ce qui n'empêche pas son entourage d'être prêt à tout pour bénéficier de ses faveurs. • Il semble dépenser sans compter, mais c'est faux : il sait quoi investir, comment, quand, et il le fait avec la plus grande attention. Les pertes inutiles le mettent dans une colère noire. Raison pour laquelle il n'accepte pas n'importe quelle proposition ; il ne met ni gallions, ni temps, ni énergie dans celles qui coûtent plus qu'elles ne rapportent d'avantages. Alastar a déjà flirté avec la pauvreté et ne retournerait pour rien au monde à cette condition qu'il estime dégradante. C'est sans doute la raison pour laquelle il prétend ne pas voir ceux qui sont dans la misère. Il ne leur accorde pas un regard, pas une seconde d'attention, mais ils ne le laissent pas indifférent : il doit lutter contre lui-même pour ne pas afficher le curieux mélange de pitié, de dégoût et de panique qu'ils provoquent en lui. Sa plus grande peur est sans doute de tout perdre... Il s'est construit autour de sa richesse, sa personnalité même a été soigneusement étudiée en fonction de son mode de vie. Que serait-il sans argent ? | C’est Judah qui a présenté Alastar, son comparse depuis des années, à Maksim, son nouveau partenaire. Autant dire que ces trois-là se sont bien trouvés : tous du même âge, particulièrement talentueux lorsqu’il est question de profiter des autres à leur propre avantage, ils forment un trio auquel n’importe quel homme rêverait de se greffer, et auquel n’importe quelle femme souhaiterait plaire. Ils n’ont même pas besoin de se consulter pour se fournir des alibis imparables lorsque la situation l’exige : si l’épouse de Maksim tente, par exemple, de savoir ce qu’il a bien pu faire de la nuit qu’il a passée à l’extérieur, comptez sur Alastar ou Judah pour affirmer avec un sourire irrésistible qu’ils étaient ensemble, bien sûr. Toujours est-il que ces deux-là ne manquent jamais de titiller Maksim quant à sa condition d’homme marié, eux qui peuvent se targuer d’être libres et de jouir pleinement de leur célibat. Chacun d’eux mène sa propre affaire, ouvertement ou en secret, mais prend aussi part aux business des autres, tant en terme d’idées que de finances ou de contacts. C’est sans aucun doute leur union qui fait leur force. |
Judah est probablement le seul à connaître le passé d’Alastar, mais il serait inutile de tenter de lui soutirer une information à ce sujet : il est muet comme une tombe. Ils se sont connus durant leur première année de Poudlard et se sont d’abord considérés avec méfiance, soupçonnant l’autre de vouloir empiéter sur leurs plates-bandes à cette époque où, déjà, ils revendaient tout ce qui leur tombait sous la main pour soutirer autant de gallions que possible à leurs camarades. Mais de concurrents, ils sont rapidement passés à alliés, après avoir déterminé leurs spécialités et s’être aperçus qu’ils se compléteraient à merveille. Autant dire que Maksim et eux se sont bien trouvés : tous du même âge, particulièrement talentueux lorsqu’il est question de profiter des autres à leur propre avantage, ils forment un trio auquel n’importe quel homme rêverait de se greffer, et auquel n’importe quelle femme souhaiterait plaire. Ils n’ont même pas besoin de se consulter pour se fournir des alibis imparables lorsque la situation l’exige : si l’épouse de Maksim tente, par exemple, de savoir ce qu’il a bien pu faire de la nuit qu’il a passée à l’extérieur, comptez sur Alastar ou Judah pour affirmer avec un sourire irrésistible qu’ils étaient ensemble, bien sûr. Toujours est-il que ces deux-là ne manquent jamais de titiller Maksim quant à sa condition d’homme marié, eux qui peuvent se targuer d’être libres et de jouir pleinement de leur célibat. Chacun d’eux mène sa propre affaire, ouvertement ou en secret, mais prend aussi part aux business des autres, tant en terme d’idées que de finances ou de contacts. C’est sans aucun doute leur union qui fait leur force. | |
| Nastya la tigresse attise, par sa fougue, l’intérêt d’Alastar. Il la voit se débattre, s’indigner contre sa condition, persister à espérer un meilleur avenir. Il la voit ne jamais lâcher prise et cette attitude lui plait, car elle lui rappelle la lutte acharnée qu’il a lui-même menée pour s’en sortir. Il ne lui mâcherait pas le travail – ce serait trop facile, et jamais il ne s’opposerait aux intérêts de Maksim, pas même pour la plus fascinante des femmes. Mais cela ne l’empêche pas de lui glisser quelques conseils lorsqu’elle en a besoin, de l’aider à prendre contact avec ceux grâce à qui elle pense pouvoir trouver une échappatoire. Il serait curieux de voir jusqu’où la mènera cette quête acharnée de liberté : au succès, ou plus loin encore dans les bas-fonds de cette société injuste ? Alors il attise ses espoirs en lui en lui permettant de lui parler de ses rêves, lui offre des occasions de se défouler lorsqu'elle est furieuse ou à bout de nerfs, brisée. Oreille attentive – bien que faussement, parfois – à ses éclats de voix, il la fait se sentir comprise, considérée comme un être humain plutôt que comme un animal à la valeur purement commerciale ; c’est ce qu’elle apprécie chez lui. Relation purement platonique, uniquement pétrie de bonnes intentions ? Ha, ce serait surprenant avec un homme tel qu’Alastar, il faut tout de même qu’il y trouve ses avantages. Mais il laisse Nastya venir à lui, à chaque fois, comblant un besoin de tendresse au lieu de sans cesse exiger ce qu’elle ne voudrait pas lui offrir – contrairement aux autres hommes de leur entourage. |
Si faire les premières des Bizarr’ Sisters a permis au groupe de faire commencer à parler de lui, Alastar a sans conteste participé par la suite au succès de Rotten Apple : l’idée des pseudonymes – qui a particulièrement plu au public – vient de lui, et il s’est arrangé pour faire « découvrir officiellement ces étoiles montantes au public huppé du Londres sorcier ». C’est grâce à lui que les musiciens ont décroché leur entrée dans les soirées les plus côtées du moment, puis l’opportunité d’animer plusieurs d’entre elles. Il les aime bien – mais ce sentiment est principalement basé sur leur importance pour son business. S’ils venaient à ternir leur réputation ou à chuter de leur piédestal, il ne serait pas celui qui se décarcasserait à leur sauver la mise « au nom de l’amitié ». | |
Dernière édition par Oblivion le Mer 13 Aoû 2014 - 22:26, édité 2 fois |
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FONDA • tomorrow's a mystery Oblivion | Cersei « Lilith » Moriarty feat Emily Didonato • crédit Lilou-59
| • surnom(s) ; Lilith, son nom de scène. Presque tout le monde l’appelle ainsi, seuls les vrais fans et ses proches utilisent son vrai prénom. • naissance ; 1978, Angleterre. • ascendance; sang. • camp ; Neutre, la guerre et les conflits politiques sont loin, très loin sur la liste de ses priorités. • réputation ; Lilith est l’une des célébrités les plus connues du moment, un modèle pour sa génération. • état civil ; célibataire • rang social ; Rachetée. • épouvantard ; pire peur. • risèd ; Vivre de sa passion est ce qu’elle a toujours désiré. • particularités ; On la dit semi-vélane, mais ce n’est peut-être qu’une rumeur. • caractère ; envoutante, tête en l’air, tactile, aguicheuse, inconsciente, ouverte d’esprit, irresponsable. |
• Lilith, c'est la séduction faite femme. Lilith, elle charme, envoute, et les notes qu'elle égrène de sa voix irrésistible sont sur toutes les lèvres. On claque des doigts, on fredonne, on en parle : Lilith est l'idole de toute une génération, l'unique escapade de la jeunesse brimée. Excentrique, sulfureuse, talentueuse, osée, telle est l'image qu'offre la chanteuse principale et bassiste de Rotten Apple, groupe en vogue dont le lancement fut favorisé par de nombreuses collaborations avec les Bizarr' Sisters. Derrière ce nom de scène, il y a Cersei. Rêveuse au point de sembler vivre dans une bulle dont la musique est la clé. Il en a toujours été ainsi : enfant déjà, elle discernait des mélodies dans les décors. Les gouttes de pluie et les pas en constituait les rythmes, les voix s'entremêlaient pour former un air qu'elle était seule à percevoir. Nul doute possible, elle est un douée dans son art. • Rotten Apple est l'échappatoire de bien des sorciers... et pourtant. Ce dont les fans ne se doutent pas, c'est que ce groupe a été transformé en véritable piège par le gouvernement. Lors des concerts, les nés-moldus et les traîtres osant se faufiler dans la salle pour s'accorder quelques heures d'insouciance sont dénoncés par un sortilège captant l'usage de Polynectar, de sorts de Glamour visant à changer l'apparence, ou d'autres ayant pour but de faire passer inaperçu celui qui les emploie. Discrètement enlevés durant les prestations, ils sont ensuite gommés de la mémoire du reste de la foule, qui est soumise à un sort de Confusion mêlé à quelques subtiles modifications de mémoire infusé dans les paroles même de certaines des chansons. Cersei n'est pas dans le coup : elle est soumise à l'Imperium durant les représentations. Et après tout il n'est pas certain qu'elle s'y opposerait, même si elle s'apercevait de ce pour quoi on l'utilise... car empathie, compassion et esprit de sacrifice ne sont pas ses qualités premières. Elle est trop détachée de la réalité pour que la souffrance d'autrui l'atteigne ; en fait cette compositrice de génie serait même capable de transformer des cris de souffrance en l'une de ses brillantes mélodie. • Elle consomme de l' Orviétan pour stimuler sa créativité et tenir le rythme imposé par son métier. | Bien que de deux ans la cadette de Nephtys, Cerseï est son coup de cœur affectif, son âme-sœur. La voyante a immédiatement senti un fort potentiel entre elles deux et a donc directement approché la plus jeune lors de l’arrivée de cette dernière à Poudlard. Elles ne se sont plus quittées. D’elles deux, elle est la plus terre à terre (la seule, en fait), celle qui pense aux conséquences, aux obligations, aux dangers, à tout ce qui semble ne jamais atteindre Lilith. Cerseï, elle, la cajole comme une poupée, aime l’habiller, la coiffer, la sublimer – autant de détails dont Nephtys ne s’est jamais beaucoup préoccupée avant de la connaître. Elles sont très différentes, mais se complètent, et ont trouvé ensemble la clé du succès, puisque le groupe qu’elles ont formé a un succès fou. |
Cersei n'est pas une petite chose fragile, et pourtant... son côté rêveur, décalé, a charmé le guitariste. Elle est spéciale, tellement elle, elle est la muse qui lui inspire les textes qu'il rédige parfois pour le groupe. Ensemble ils sont presque indécents, et c'est elle qui a instauré ces habitudes, poupée excentrique qui ne s'encombre pas de ce que les autres appellent bienséance. Lithium s'assoit rarement ailleurs que sur les genoux d'Absolem, mais non, ils ne forment pas un couple. Absolem lui roule des pelles sur scène lorsqu'il est euphorique au terme d'un concert, mais non, ils ne sont pas amants. C'est simplement leur façon de s'apprécier et, à leurs yeux, il n'y a ni bizarrerie ni ambiguïté là-dessous. | |
| Si faire les premières des Bizarr’ Sisters a permis au groupe de faire commencer à parler de lui, Alastar a sans conteste participé par la suite au succès de Rotten Apple : l’idée des pseudonymes – qui a particulièrement plu au public – vient de lui, et il s’est arrangé pour faire « découvrir officiellement ces étoiles montantes au public huppé du Londres sorcier ». C’est grâce à lui que les musiciens ont décroché leur entrée dans les soirées les plus côtées du moment, puis l’opportunité d’animer plusieurs d’entre elles. Il les aime bien – mais ce sentiment est principalement basé sur leur importance pour son business. S’ils venaient à ternir leur réputation ou à chuter de leur piédestal, il ne serait pas celui qui se décarcasserait à leur sauver la mise « au nom de l’amitié ». |
Dernière édition par Oblivion le Mer 13 Aoû 2014 - 17:30, édité 1 fois |
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FONDA • tomorrow's a mystery Oblivion | Judah Fawkes feat Colin O'Donoghue • crédit twisted lips
| • naissance ; 1968, Angleterre. • ascendance; sang-mêlé. • camp ; A l’instar de ses comparses, il pense en priorité à ses propres intérêts et soutient donc le gouvernement, pour l’heure. Mais sa soif d’aventure pourrait bien le pousser tôt où tard à cracher sur cette belle (et cruelle) alliance. • réputation ; Asshole. Ce type est un égoïste de première, impossible de lui faire réellement confiance. Il est pourtant préférable d’être de son côté que contre lui et, pour une raison ou pour une autre, les gens finissent toujours par se laisser prendre par ses belles paroles. • état civil ; célibataire. • rang social ; Racheté. • épouvantard ; Un serpent – il a ces bestioles en horreur. • risèd ; Ça change tout le temps, Judah ne cesse de se fixer de nouveaux objectifs qui l’obnubilent puis finissent par le lasser. • caractéristiques ; Il a perdu une main. • caractère ; roublard, aventurier, audacieux, négociateur, baratineur. |
• Judah n'a jamais été fait pour les bancs de l'école. Il a passé son enfance à voyager avec son gredin de père, trempant dans des trafiques en tous genres tant en Angleterre qu'au-delà des frontières. Puis ses cinq premières années à Poudlard à dormir sur sa table le jour, et à monter le soir ses propres commerces illégaux, douteux, qui ont fait de lui le cauchemar du corps enseignant. Après quoi il a décidé sur un coup de tête de quitter le collège pour partir faire fortune à l'étranger. Débrouillard, bon vivant et plein de ressources, il a beaucoup voyagé avant de se décider à retrouver sa terre natale. Nul ne sait précisément par quelles aventures il est passé : il régale ses auditeurs d'histoires toujours plus différentes et plus farfelues les unes que les autres ; bien qu'on se doute qu'elles soient montées de toutes pièces, on ne se lasse pas d'en entendre plus. Ce qui attire le plus l'attention et qui ajoute à son charme atypique, c'est cette main qu'il a perdue dans allez savoir quelles circonstances, puis remplacée par un crochet — original et excentrique, mais tout à fait dans son style. • Il a la tendance, très agaçante, de dénicher les bons plans et de plonger tête baissée... puis de s'en lasser, d'abandonner, et de se lancer dans une nouveauté. Son flair lui permet de dénicher aisément les bonnes affaires, et sa créativité fait de lui un excellent commerçant. Mais seuls ses proches ne courent aucun risque en devenant ses partenaires : il n'est pas le plus loyal des hommes. Il n'hésite d'ailleurs pas à filer avec la caisse s'il s'aperçoit que le bateau est sur le point de couler... Judah est un type intéressé. Il peut sembler insensible, mais ce n'est pas tout à fait le cas : il est de ceux qui s'en sortiraient quelle que soit la situation et part du fait que chacun devrait être capable de s'en tirer seul. Ce n'est donc pas l'oreille attentive à côté de laquelle on cherchera une trace de compassion, ni celui qu'on s'attendra à voir tendre une main secourable. • Les Rebuts lui devaient leur horrible condition. Il était à l'origine de ce projet cruel, dont il se moquait du côté inhumain puisque seul lui importe le rendement. Les prisonniers de guerre lui étaient présentés ; il les observait, les évaluait, leur attribuait un prix de base en vue des Enchères dont ils constituaient ensuite la marchandise. Avant le retour de tous les Rebuts en camp d'entraînement et leur exécution massive organisée par le Magister et les Mangemorts, le trafic d'humains était sa principale (et plus rentable), mais pas sa seule affaire. Trafics de chair, de potions, d'objets, il joue sur bien des plans et est capable de fournir n'importe quoi à n'importe qui si les gallions y sont. N'étant pas de sang-pur, il n'a que faire des origines et se contente d'être du côté du plus fort... ou du plus intéressant, puisqu'il est un homme d'aventure et a la routine en horreur. | C’est Judah qui a présenté Alastar, son comparse depuis des années, à Maksim, son nouveau partenaire. Autant dire que ces trois-là se sont bien trouvés : tous du même âge, particulièrement talentueux lorsqu’il est question de profiter des autres à leur propre avantage, ils forment un trio auquel n’importe quel homme rêverait de se greffer, et auquel n’importe quelle femme souhaiterait plaire. Ils n’ont même pas besoin de se consulter pour se fournir des alibis imparables lorsque la situation l’exige : si l’épouse de Maksim tente, par exemple, de savoir ce qu’il a bien pu faire de la nuit qu’il a passée à l’extérieur, comptez sur Alastar ou Judah pour affirmer avec un sourire irrésistible qu’ils étaient ensemble, bien sûr. Toujours est-il que ces deux-là ne manquent jamais de titiller Maksim quant à sa condition d’homme marié, eux qui peuvent se targuer d’être libres et de jouir pleinement de leur célibat. Chacun d’eux mène sa propre affaire, ouvertement ou en secret, mais prend aussi part aux business des autres, tant en terme d’idées que de finances ou de contacts. C’est sans aucun doute leur union qui fait leur force. |
Judah est probablement le seul à connaître le passé d’Alastar, mais il serait inutile de tenter de lui soutirer une information à ce sujet : il est muet comme une tombe. Ils se sont connus durant leur première année de Poudlard et se sont d’abord considérés avec méfiance, soupçonnant l’autre de vouloir empiéter sur leurs plates-bandes à cette époque où, déjà, ils revendaient tout ce qui leur tombait sous la main pour soutirer autant de gallions que possible à leurs camarades. Mais de concurrents, ils sont rapidement passés à alliés, après avoir déterminé leurs spécialités et s’être aperçus qu’ils se compléteraient à merveille. Autant dire que Maksim et eux se sont bien trouvés : tous du même âge, particulièrement talentueux lorsqu’il est question de profiter des autres à leur propre avantage, ils forment un trio auquel n’importe quel homme rêverait de se greffer, et auquel n’importe quelle femme souhaiterait plaire. Ils n’ont même pas besoin de se consulter pour se fournir des alibis imparables lorsque la situation l’exige : si l’épouse de Maksim tente, par exemple, de savoir ce qu’il a bien pu faire de la nuit qu’il a passée à l’extérieur, comptez sur Alastar ou Judah pour affirmer avec un sourire irrésistible qu’ils étaient ensemble, bien sûr. Toujours est-il que ces deux-là ne manquent jamais de titiller Maksim quant à sa condition d’homme marié, eux qui peuvent se targuer d’être libres et de jouir pleinement de leur célibat. Chacun d’eux mène sa propre affaire, ouvertement ou en secret, mais prend aussi part aux business des autres, tant en terme d’idées que de finances ou de contacts. C’est sans aucun doute leur union qui fait leur force. | |
| Avant de venir en Angleterre pourrir la vie de opposants au régime, Judah se faisait de l’argent sur le dos des Créatures Magiques. C’est lui qui a fait intrusion sur le territoire des Vélanes et qui leur a arraché plusieurs de leurs enfants – dont Anastasiya. Son contact l'insupporte, c'est épidermique : elle le hait. Il lui a gâché la vie… et il s'en amuse, la nargue. Oh non, il n’a aucun remord et ne se sent absolument pas coupable envers elle. Bien au contraire, plus elle affiche le dégoût qu’il lui inspire, plus Judah s’en amuse. |
Dernière édition par Oblivion le Mer 13 Aoû 2014 - 22:27, édité 2 fois |
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FONDA • tomorrow's a mystery Oblivion | Abraham Rodger feat norman reedus • holyghost
| • surnom(s) ; enfant, on l'appelait Abe. Maintenant, mieux vaut ne pas se risquer à lui donner un surnom. • naissance ; 1962, Londres. • camp ; le gouvernement, par défaut, il choisit le camp qui l'arrange et lui donne la possibilité de faire ses preuves. • réputation ; un animal, un loup. Abraham n'a plus rien d'humain et sa réputation n'en est que plus houleuse. • état civil ; célibataire. • rang social ; Rodger est un sbire de Voldemort, il exécute ses plus bas desseins et tue ceux qu'on lui demande de tuer - il ne porte toutefois pas la marque. • épouvantard ; lui, sous sa forme humaine. Abraham est conscient qu'il doit sa survie à sa lycanthropie. Sans cette particularité, il n'est rien de plus qu'un né-moldu. • risèd ; acquérir d'avantage de pouvoir, tel est son seul désir. • caractéristiques ; son corps est couvert de cicatrices blanchâtres. • particularités ; Abraham est un loup-garou, chef d'une meute qu'il contrôle d'une main de fer. • caractère ; cruel, téméraire, sarcastique, entreprenant, directif, grossier. |
• Enfant chétif et passif, Abraham a vécu un véritable calvaire à Poudlard. Ses origines moldues ne faisaient pas de lui un compagnon idéal pour les sangs-purs qui préféraient s'en prendre à lui, sachant qu'il s'agissait d'une victime facile à malmener. Les choses changèrent la veille de ses dix-huit ans ; la nuit tombée, il eut le malheur de rencontrer un loup-garou qui enfonça ses crocs dans son épaule. Il parvint à s'enfuir et à se réfugier chez lui et, même s'il n'était pas dupe, il espéra ne pas être atteint de cette tare qu'était la lycanthropie. Mais cette malédiction l'envahit et lui donna une force qu'il ne connaissait pas encore. Empli de haine, l'enfant malheureux disparut, laissant sa place à un homme aux dents blanches, aiguisées et inquiétantes. En un sens, Abraham embrassa son côté animal car seul le loup pouvait le protéger de ce monde qui ne l'avait jamais désiré. • Chef de meute, Abraham a totalement oublié son côté humain au profit de son côté animal. Cet homme est un monstre, entend-on dire, un véritable monstre. Mais, au fond, n'est-ce pas la vérité ? Le petit né-moldu chétif a bien grandi, se nourrissant de toute cette haine et la mettant au service du Lord. S'il est aussi bien vu par ce dernier, c'est justement parce qu'il n'a plus rien d'un sang-de-bourbe ; c'est un loup, pas un être humain. Il est dévoué aux ordres de son maître car il n'a aucune pitié. Tuer des femmes, des enfants, des vieillards – du pareil au même, aucun frémissement ne fera trembler son corps couvert de cicatrices. Au contraire, durant ses tueries savamment orchestrées, Abraham parvient à tirer un certain plaisir des morts qu'il sème sur son passage. Il regarde ces personnes mourir, se vider de son sang. Son instinct de survie lui souffle que cela aurait pu être lui et, s'accrochant à cette idée, Abraham ne ressent pas la moindre once de culpabilité. • Force est de constater que beaucoup de rumeurs courent à propos d'Abraham Rodger mais, homme mystérieux, il se contente de seulement laisser apparaître son masque froid, teinté d'indifférence et de haine. Violent, haineux mais soumis à des idéaux ségrégationnistes, cet homme a trouvé le fil conducteur de son existence détestable. Il a l'impression d'être né pour tuer, d'être sur terre seulement dans le but d'achever ces vies chancelantes. Des faiblesses ? Abraham a l'impression de n'en avoir aucune, absorbé par cette idée de force qui contrôle sa vie. Mais s'il n'a cure des regards craintifs qu'on lui tend, le loup a quelques peurs : celle de perdre sa puissance physique et de ne plus faire rien ressentir chez son prochain. Il se nourrit de la haine, et de la terreur qu'il provoque. Mais ne rien voir dans le regard de sa victime, pas même une once de frayeur, lui donne la sensation de sombrer de nouveau dans son passé houleux d'enfant malmené. | La fugitive a rencontré le loup-garou un soir de pleine lune. Le ciel n'était qu'à peine assombri quand le duel entre les deux sorciers avait commencé, elle voulait sauver sa vie et lui, il ne faisait que son boulot. Il savait d'avance qu'il avait un précieux avantage sur elle et à la nuit tombée, c'était pour lui certain qu'il pourrait abattre la jeune femme sans la moindre difficulté ; il avait la lune de son côté. Cependant, malgré le loup-garou se dressant devant elle Sue n'a pas baissé les bras ; elle n'était pas condamnée. De sortilèges en sortilèges, c'est finalement une vilaine conjonctive - sortilège efficace sur les dragons à la base, mais qui ne tente rien n'a rien - qui a déstabilisé le loup, affaiblissant suffisamment sa vision pour qu'elle puisse avoir le temps de s'enfuir. Ce que Susan aura gardé de cette rencontre, c'est quelques griffures superficielle et une stratégie nouvelle pour fuir un lycanthrope. Abraham quant à lui, c'est une défaite qu'il a du mal à digérer et il s'est promis que Susan finirait par mourir sous ses griffes. |
Indifférent au quidditch, Abraham n'a pas vu en Maverick la star vedette d'une ancienne équipe, ni même un sang-pur ayant retourné sa veste, non il a simplement vu un traitre qui devait être envoyé à Azkaban. C'est lui qui a mis fin à sa fuite. À cette époque, Maverick n'était pas seul, il fuyait en compagnie d'un camarde, un lien tissé durant leur longue fuite et qui avait mené sur une amitié particulièrement forte. Cependant, son ami a commis l'erreur impardonnable de provoquer Abraham. Un mot de travers, une tentative de résister face au sort qu'on leur promettait et Abraham a sauvagement assassiné le garçon sous les yeux de Maverick. Si aujourd'hui Abraham n'a que faire de l'ancien joueur de quidditch, le contraire n'est pas vrai, c'est une rancoeur certaine qu'il éprouve envers le loup-garou et s'il n'avait pas les pieds et mains liés, il voudrait certainement trouver un moyen de venger la mémoire de son ami. Evolution du lien ; Au cours de l'exécution massive des rebuts et des dissidents au Magister ( event), Maverick décède. | |
| Cho est une nouvelle recrue parmi les mangemorts, une petite fille aux allures bien faibles, on pourrait presque croire qu'il ne s'agit que d'une poupée en porcelaine qui risquerait de se briser à la moindre petite chute. C'est ainsi qu'abraham la voit, fragile, autant sûrement qu'il l'avait été plus jeune, il peut presque voir en elle l'ombre de celui qu'il avait été, celui qu'il n'était plus, celui qu'il méprisait. Il la méprise pour sa faiblesse et elle frisonne rien qu'en croisant son regard noir. Il est persuadé qu'elle pourrait être beaucoup moins faible qu'elle ne l'est à l'heure actuelle, tout comme lui, une morsure suffirait à la renforcer, une proposition qu'il garde pour lui pour le moment, une proposition qu'il ne fera sans doute jamais, mais qu'il appliquera probablement le jour où il sera fatigué de voir autant de faiblesses dans les prunelles de la jeune femme. De son côté, Cho préfère clairement éviter Abraham dont elle connait bien la réputation à faire froid dans le dos ; mais lui, il la surveille et elle le sent. |
Abraham et Lavande se sont malheureusement - pour Lavande - rencontrés par le plus grand des hasards alors qu'elle était éloignée de son camp. Ce qu'Abraham aura retenu de cette rencontre c'est la particularité de semi-louve de la jeune femme. La rapidité à laquelle elle a réussi à s'enfuir ne faisait pour lui aucun doute. Ce que Lavande a retenu, c'est la monstruosité de l'homme, sa violence et son comportement de bête. Elle a réussi à s'enfuir à travers le bois, le semant dans un coup de chance. Pour Abraham, cette semi-louve pourrait être une arme à utiliser, un loup dans sa meute ; ainsi, si jamais leurs routes doivent se recroiser, Lavande tentera certainement à nouveau de s'enfuir alors qu'Abraham lui, tentera sans aucun doute de la manipuler. | |
Dernière édition par Oblivion le Dim 1 Mar 2015 - 23:54, édité 3 fois |
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FONDA • tomorrow's a mystery Oblivion | Pansy Parkinson feat Leighton Meester • crédit Matchbox
| • négociable avec ; Lucy Hale. • surnom(s) ; Les vieux ennemis du temps de l'école la traitent encore de Pugface. • naissance ; 1980, Angleterre. • ascendance; sang pur. • camp ; Gouvernement (Voldemort), sans doute aucun. • état civil ; célibataire. • rang social ; Élite Sorcière. • épouvantard ; Que les Insurgés renversent le pouvoir établi, bien qu'elle affirme avec mépris qu'ils n'ont aucune chance d'y parvenir. • risèd ; Que Blaise réapparaisse en affirmant avoir été soumis à l'Imperium ? Hormis lui, elle a tout ce qu'elle pourrait désirer. • caractère ; sadique, blessée, égocentrique, loyale, rancunière, perfectionniste. |
• voir description des Parkinson• Enfant gâtée, mais également oppressée par des parents étouffants, Pansy est habituée depuis toujours à être constamment l'objet de l'attention de son entourage. Il faut dire que les Parkinson sont connus pour leur curiosité insoutenable — être l'un d'eux implique donc de subir cet espionnage permanent, et d'essuyer les critiques qui vont avec. On pourrait sans doute résumer l'ensemble de leurs commentaires à l'égard de leur fille par jamais assez. Dans le monde de Pansy, le moindre faux pas est épié, passé au crible, rabâché un nombre incalculable de fois, même des mois plus tard. Elle vit avec une pression constante que ses parents, mielleux et faussement chaleureux, disent lui imposer pour son bien. Tout le monde sait, après tout, que la quête d'une soi-disant perfection est rude, mais essentielle pour les sang-pur conservateurs. • Pansy déteste passer inaperçue. Elle n'est pas habituée à être ignorée et ce sentiment la met mal à l'aise. Elle est si rodée au fait de veiller au moindre de ses gestes, en permanence, que ne pas avoir de témoin pour ses efforts la met mal à l'aise et la frustre, au lieu de la soulager. Avec elle, tout est calculé — il n'y a pas de place pour la spontanéité. Qu'on parle d'elle, en bien ou en mal, est donc ce qui lui importe le plus, si bien qu'elle ne lésine sur aucun moyen pour insupporter au plus haut point ceux qui ne l'apprécient pas. Comptez sur elle pour s'appliquer à devenir l'épine dans leur chair afin qu'ils n'oublient jamais son existence, s'ils n'ont pas le bon goût de l'apprécier à sa juste valeur... Par contre, Pansy est étonnamment loyale et déterminée. Certes, le commun des mortels fait les frais de ses manigances — mais son cercle restreint de proches est absolument intouchable. Autant elle serait prête à tout pour eux, autant elle exècre la trahison, toujours plus douloureuse lorsqu'elle vient de personnes en lesquelles on a pleinement confiance... et Merlin sait que miss Parkinson offre difficilement sa confiance. Elle est rancunière en cas de coups bas de ce genre, et surmonter sa méfiance après coup est extrêmement compliqué. • Pansy est complexée, c'est un fait. En dépit de son attitude de diva capricieuse, de l'impression qu'elle donne de se sentir au-dessus de tout et de tout le monde, elle reste intérieurement l'adolescente qui avait écopé du surnom pug-face et qui payait son attitude par des critiques concernant son physique. Durant des mois, elle a usé, voire abusé des sortilèges de Glamour pour échapper aux railleries… avant que sa mère elle-même ne l'expédie chez un Chirurgicomage réputé. Au terme d'une séance de sortilèges douloureux, d'un traitement à base de potions ignobles et de mois à sentir se ressouder péniblement ses os, Pansy s'est retrouvée avec une mâchoire affinée, des traits plus harmonieux. Elle a d’abord eu du mal à s’y faire et son nouveau visage lui inspire des sentiments paradoxaux, entre satisfaction et dégoût. Elle peine à comprendre que ses géniteurs l’apprécient plus maintenant qu’elle n’est plus tout à fait elle-même, mais ne peut s’empêcher d’être soulagée d’être moins sujette à leurs reproches permanents. Elle exècre tous ceux qui l’assaillent de compliments après s’être longtemps moqués d’elle, mais ressent une profonde satisfaction à les voir l’admirer. • Elle est perfectionniste. On peut même la qualifier d' obsessionnelle quant à ce qui touche à la propreté. Elle a aussi un côté coeur d'artichaut insoupçonné. • Si le régime en place satisfait quelqu'un, c'est bien Pansy. Enfin, les Sang-Pur bénéficient de la place qui leur revient de droit. Elle parade parmi l'Elite sorcière et a été l'une des premières à s'offrir une Rebut : Ginny Weasley en personne, la garce rousse qui a détourné Zabini des valeurs qu'il disait défendre. | Draco et Pansy se connaissent depuis... toujours. Leur relation a d'ailleurs longtemps été ambiguë aux yeux des autres, et pour cause : d'aussi loin qu'ils s'en souviennent, ils ont partagé à peu près toutes leurs premières fois ensemble. Mais le blond n'a jamais réellement été capable de s'attacher à quiconque, et cet état de fait a provoqué nombre de malentendus et de disputes, au point de menacer leur lien. Sachant que les alliances prévues par leurs familles seraient de toute façon une simple question d'intérêts communs plutôt que de sentiments, ils ont finalement choisi de s'en tenir à de l'amitié. Pansy n'a jamais confié à Draco ce qu'elle avait ressenti à l'annonce de ses fiançailles avec Astoria et il a lui-même pris le parti de ne pas le demander. Proches, ils le sont : aussi à l'aise l'un avec l'autre que pourraient l'être des jumeaux... des jumeaux caractériels et maléfiques, ahem. Tantôt incroyablement tactiles, tantôt rigoureusement fidèles à leur habitude de conserver leur espace vital pour eux seuls ; mais surtout, souvent moqueurs, critiques, acerbes à l'égard des autres — à croire que rabaisser autrui est leur passe-temps favori. L'épisode de l'hippogriffe datant de leur troisième année reflète plutôt bien leur lien : si l'un est blessé ou traverse une passe difficile, l'autre se montre et présent et attentif, et ils peuvent s'avérer désagréablement vicieux en terme de vengeance. |
Quand ils étaient plus jeunes, Blaise était l'enfant interdit, celui dont la mère trainait dans son sillage des rumeurs dérangeantes concernant les disparitions douteuses et récurrentes de ses époux. Non que ce genre d'affaires soient réellement un problème... Simplement, les Malfoy, les Parkinson et d'autres encore ne couraient pas le risque de s'associer ouvertement à des familles dont la réputation n'était pas irréprochable. C'est donc seulement au cours de leur premier voyage en direction de Poudlard que Pansy et Draco ont eu l'occasion de rencontrer Blaise, ce gamin entouré de mystère, dont on ne parlait qu'à demi-mots (ou pas du tout) au sein de leurs familles. Celui dont les parents rayaient le nom des listes d'invités aux anniversaires. Étonnamment, il les a rapidement subjugués avec sa façon atypique d'aborder la magie, les quelques démonstrations vaudou qu'il avait apprises de sa mère (et qui ont plus tard inspiré les poupées, à l'effigie de leurs camarades, que le trio s'appliquaient à truffer d'aiguilles). Ils sont vite devenus inséparables et les deux amis d'enfance se sont fait un devoir de lui bourrer le crâne d'idéaux racistes. Durant leur quatrième année, ils ont même scellé leur amitié par un pacte magique tiré des livres de la mère de Blaise. Mais les choses ont surtout évolué entre Pansy et Blaise l'année suivante : époque durant laquelle Draco était moins souvent disponible, obnubilé par Potter. Ils ont fini par sortir ensemble, en secret parce qu'ils se méfiaient de la réaction du blond. Mais Blaise les a tous trahis, rejoignant le camp adverse pour une autre, et cette trahison a brisé Pansy. Elle tient encore terriblement à lui, mais sa rancune pourrait s'avérer destructrice s'ils se recroisaient. | |
| Pansy voue à Ginny une haine dont cette dernière ne comprends pas la raison. Serait-ce parce qu’elle est ce que les pro sang-pur appellent avec dégoût une « Traitre à son sang » ? Non, Parkinson ne se salirait pas si cruellement les mains en martyrisant sa Rebut à coups de sorts s’il n’y avait que ça. La rouquine devrait pourtant se douter que c’est son rapprochement avec Blaise qui a été à l’origine de tout ça. Blaise qui sortait alors avec Pansy –et qui a transformé leur couple en simple mascarade destinée à espionner la jeune femme, parce qu’il avait des sentiments pour la fille Weasley et s’était mis en tête de changer de camp. Il n’y a rien de plus retors qu’une femme trahie, et cela, la brune est bien décidée à le faire comprendre à celle qu’elle a désormais à sa merci. |
Tori la poupée parfaite, Tori la fille superficielle et un peu cruche qui savait pourtant se faire aimer de tous... ou presque, puisque Pansy, elle, ne l'a jamais supportée. Entre elles, il n'y avait qu'une relation hypocrite, brodée de sourires faux ; de bises claquées dans l'air pour leur épargner tout contact ; de critiques débitées sur un ton mielleux, et ourlées de termes affectueux. Tout cela ne les empêchait pas de se dénigrer mutuellement dès qu'elles se tournaient le dos. Évidemment, il a fallu que ce soit elle que Lucius choisisse, et la relation des deux filles n'a cessé de se dégrader à partir de là. Elles sont rapidement passées des simples médisances aux coups-bas — mouvement initié par Pansy. Lorsque Astoria a tenté de la dénoncer à Draco, il a seulement fait le sourd, affirmant qu'elle exagérait et se faisait sûrement des idées. Il a pourtant tenu un tout autre discours quand Pansy est venue se plaindre de sa fiancée : à vrai dire son coup de colère et la dispute qu'elle a déclenchée entre le « couple » ont été mémorables, réjouissant miss Parkinson au plus haut point. A défaut d'avoir le cœur du blond, sa meilleure amie a toujours été intouchable, et elle ne s'est pas gênée pour montrer à Astoria que d'elles deux, elle était celle dont la position était finalement la plus enviable. | |
| Ils étaient deux enfants s’essayant à la perfection. Pour satisfaire. Et correspondre au profil qu’on leur imposait. Liés par le sang. Pur et irréprochable. De deux familles se souciant de leurs apparences. De leurs réputations. Leurs valeurs. Et leurs notoriétés. Ils ont subit la pression familial. Chacun de leur côté. Et ensemble, ils se réfugiaient. Comprenant le quotidien de l’autre. Parfaitement. Ils sont devenus le secours de l’autre. Partageant chaque moment tous les deux. Pour relâcher cette pression. Soutien et entraide. Confiance et confidence. Ses reproches sur l’étouffement paternel, elle est la seule à les entendre. Devant personne d’autres il ne crache son venin sur son père. Marcus était là après son passage chez le Chirurgicomage. Pendant sa convalescence. Pendant son temps d’adaptation. Ils sont restés soudés. Sans aucune interruption. Jamais. Etroitement liés par leur éducation similaire. |
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FONDA • tomorrow's a mystery Oblivion | Cedrella Guenièvre Lestrange feat Emilia Clarke • crédit STARBUCKS CRAZY
| • surnom(s) ; on emploie surtout son deuxième prénom, car le premier lui est difficile à porter. de fait, les quelques personnes ayant son affection la surnomment Gwen. Et il y a Gamine, la façon dont Snape la qualifie depuis toujours. • naissance ; les données réelles sont inconnues, mais les papiers indiquent le 30 août 1980 & Sainte-Mangouste. • ascendance; officiellement pure, quant au reste elle ne saurait le dire. • camp ; neutre, disons, à moins que Snape puisse être considéré comme un camp. elle est entièrement impliquée dans cette guerre, uniquement pour lui. en résumé, elle porte le masque d'une Adhérente mais est la porte-parole de cet espion désavoué auprès des insurgés. • réputation ; Adhérente entraînée à la dure et plutôt consciencieuse, on ne lui demande pas plus. elle ne semble pas laisser trainer ses oreilles là où elle ne devrait pas, s'en tient à ce qu'on lui demande de faire, sans faire montre de plus de zêle que nécessaire (Snape le lui a interdit). elle est toutefois trop sensible, sans doute une énième petite princesse s'étant crue à même de se mêler à la cruelle milice du Lord. • état civil ; célibataire. sa vie est compliquée et elle craint de s'engager... elle souhaiterait d'abord être sûre de qui elle est, car dans l'état actuel des choses elle aurait du mal à s'impliquer avec quelqu'un à long terme. Sa mère n'est étrangement pas pressée de lui trouver un bon parti, à croire qu'elle se fiche un peu de l'avenir de Gwen. • rang social ; Élite (adhérente). • épouvantard ; les clowns et le sang, dû à des souvenirs remontant à son ancienne vie. elle le sait, sans être pour autant capable de se remémorer les scènes en question. • risèd ; tout savoir. les zones d'ombre la rongent, elle veut la Vérité. elle se voit donc, plus grande, toujours plus solide et plus forte, sûre d'elle et déterminée. • caractéristiques ; une vilaine cicatrice court de la racine de ses cheveux à la moitié de sa colonne vertébrale, marque mystérieuse que Severus dit causée par un miroir magique brisé. • particularités ; animagus serpent, occlumens. • caractère ; rusée, dévouée, sournoise, reconnaissante, intéressée, avide d'affection sincère mais méfiante, blessée, indépendante. |
• Il y a tout un pan de sa vie qu'elle ne connait pas. Fille d'une née-moldue et d'un sang-pur, elle a été nommée Jeanne à sa naissance (en 1978) et a été entourée de tout l'amour possible, jusqu'à ses 3 ans. Tout a basculé le jour de son anniversaire : pas d'amis ou d'invités cette année-là, ses parents étaient anxieux, fuyants. Il n'avaient cessé de déménager ces derniers mois, comptaient encore partir, mais elle avait refusé. Elle voulait d'une vraie fête plutôt que d'un énième dépaysement — et ils ont cédé, repoussant le départ au lendemain sans savoir qu'ils ne verraient pas ce nouveau jour se lever. De la scène, la petite Jeanne aurait pu garder en mémoire les ballons et les rires crispés, le clown grimé à l'extrême et le gâteau minimaliste. Elle aurait pu si l'histoire ne s'était teintée de sang et de hurlements, si son père ne l'avait violemment expédiée dans un meuble sombre et étrange qui occupait une partie de la minuscule pièce : une armoire à disparaître qui l'aurait transportée loin du carnage si elle ne s'était effondrée sous le coup d'un sort, lacérant en se brisant le dos de l'enfant rendue muette par la douleur et la peur. Avec des si, elle aurait pu refaire l'histoire, mais la vie n'était pas si bien faite. A travers les éclats de miroir et de bois, Jeanne a assisté à l'exécution de ses parents par deux bourreaux vêtus de noir et cachés sous des masques d'ivoire. Le plus cruel a quitté la pièce — pour invoquer au dessus du lieu sinistré la Marque de son maître — et le second l'a rejointe d'un pas vif pour la tirer de sa cachette et glisser un portoloin entre ses petites mains barbouillées de sang. Ladite armoire a été récupérée et vendue à Barjow & Burke sans que quiconque ne se souvienne qu'elle avait servi d'abris à une rescapée. • Le choc a été trop rude, le traumatisme violent. La scène s'est quasi-totalement effacée de son esprit trop jeune pour encaisser une telle peine, de telles atrocités. Les premiers souvenirs qu'elle garde sont ceux d'un logement extrêmement sobre, chargé de l'odeur d'onguents et de potions de soin. Ces images s'accompagnent de la souffrance aiguë qui lui déchirait alors le dos, plaie vicieuse causée par un meuble trop pétri de magie noire pour que les stigmates se laissent aisément guérir. Il arrive encore, d'ailleurs, que la disgracieuse blessure se rouvre et menace de s'infecter. Si le lieu, sombre et inhospitalier, lui faisait froid dans le dos, la petite aurait préféré y rester. L'homme qui prenait soin d'elle était froid, inquiétant mais attentionné, et elle savait distinguer l'inquiétude derrière son impatience. Il ne savait pas quoi faire d'elle. • L'homme l'appelait gamine. Son prénom, il lui a dicté de l'oublier à jamais, rassuré par l'amnésie que la terrible nuit avait provoquée. Severus Snape a affirmé qu'elle ne serait pas en sécurité si elle se raccrochait au passé, alors elle a tout enterré. Quelques jours après l'avoir emmenée chez lui, Impasse du Tisseur, il l'a briefée à propos des Lestrange, en mentionnant une dette qu'ils avaient contractée à son égard. Apparemment, l'épouse de Rabastan était une pro sang-pur, mais pas une extrémiste ; offerte par sa famille à cet homme qu'elle considérait comme un psychopathe (au service d'un assassin dont l'ascendance restait obscure, par dessus le marché), elle avait convaincu Snape de lui livrer des preuves de tout ce qu'il savait à propos des missions exécutées par Rabastan sous les ordres de Voldemort. Le Mage Noir ayant été défait et ses sbires pourchassés par la justice, elle avait ainsi fait enfermer à Azkaban son époux indésirable, dans le but de le tenir aussi loin d'elle que possible et, surtout, de ne lui laisser aucun contact avec leurs enfants. Mais sa petite dernière venait de mourir. Coup du sort, elle n'avait que deux ans de moins que Jeanne, qui était alors si frêle que la différence d'âge ne se verrait même pas. Tenue par la dette qui la liait à Severus, la femme a accepté de faire passer l'enfant inconnue pour sa fille : Cedrella Guenièvre Lestrange. • En public, le tableau était idéal. Dès le début de la mise en scène, Jeanne a été gavée de potions par Severus pour créer, au fil des évolutions de son corps, des ressemblances physiques avec celle qu'elle prétendait être. Sa mère la traitait avec tous les égards, toute l'attention à laquelle la vraie Cedrella aurait eu droit, dès lors qu'un témoin se trouvait à proximité. Le calvaire débutait dans l'intimité de leur demeure, rendue incartable par les précautions constantes de Mrs Lestrange et de Severus. Cette femme qu'elle doit appeler mère ne l'a jamais bien considérée. Elle est l'impure, l'usurpatrice. Elle a été bassinée par des principes selon lesquels la pureté prévalait, non dans le seul but de lui prodiguer une éducation digne de ce nom mais, clairement, pour lui faire comprendre qu'elle n'aurait jamais la même valeur que sa famille d'adoption. Elle a été brimée, sans cesse comparée à la morte dont elle empruntait le nom, si bien que le prénom Cedrella est devenu le symbole de sa prison. • La persécution l'a rendue à la fois forte et fragile. Elle est indépendante, débrouillarde, observatrice et prudente : prompte à cerner le danger et à s'en écarter autant que possible. Mais elle vit dans l'ombre d'une morte, ne sait pas qui elle est, et a besoin d'une stabilité sans faille dans ses relations. D'une loyauté inébranlable pour combler son insécurité et sa méfiance. A Poudlard, elle s'est relativement épanouie, tout en s'appliquant à ne pas mettre en danger sa couverture. Choisissant de se faire appeler par son second prénom, Guenièvre, elle s'est forgé une carapace d'adolescente souriante, entourée bien qu'attachée à très peu de monde en réalité. Si sociable semble-t-elle l'être, elle n'en reste pas moins incapable de réellement se livrer à quiconque en dehors de Severus, qui reste pour elle sa seule véritable famille. Elle connait par cœur les allergies de Guenièvre, la santé fragile de Guenièvre, les amis de Guenièvre, la superficialité de Guenièvre, toutes les petites manies de ce personnage forgé en 21 ans. Mais elle ne se sent elle-même que lorsque Severus lui permet de se réfugier chez lui, et l'appelle de nouveau Gamine de sa voix sèche, mais rassurante. • Il y a peu, Rabastan Lestrange a recontacté ses enfants. Dans le plus grand secret bien sûr, car jamais leur mère ne l'aurait permis si elle savait. Il croit que Gwen est sa petite fille, et il a su se montrer convainquant, envoûtant. Comme ses "frères", elle s'est d'abord laissée perturber par les promesses de gloire, allant jusqu'à confier à Severus, radieuse, qu'elle voulait devenir Mangemort. En partie pour approcher ce père qui l'acceptait, et en partie pour soutenir le mentor auquel elle devait la vie. Oh, il lui a durement remis les idées en place. Furieux, il lui a rappelé que ce Rabastan auquel elle s'attachait la saignerait à blanc sans le moindre remord s'il apprenait qu'elle n'était pas celle qu'elle prétendait. Et surtout, après de longues tergiversations et tout autant de cris, il lui a fait comprendre à demis-mots qu'il est un espion pour le compte des Insurgés. Elle s'est entêtée en s'enrôlant en tant qu'Adhérente, mais avec de tout autres objectifs en tête : puisque les insurgés n'ont pas confiance en Snape, elle a fait le vœu de devenir son porte-parole, usant de sa forme animagus pour transmettre les messages à nul autre que Potter. | Severus ne pourrait en aucun cas être qualifié d'affectueux. Néanmoins, il est un véritable pilier pour Gwen et elle le considère comme sa seule, sa véritable famille. Dans son enfance, elle se souvient d'avoir attendu avec impatience les weekends durant lesquels il s'éclipsait de Poudlard pour venir la voir, soit pour s'assurer que tout allait bien, soit parce qu'il avait été appelé pour une urgence. Elle se sentait parfois si seule qu'elle mettait sa mère en rage dans le seul but de la pousser à bout et de causer un dérapage, consciente que Severus ne pourrait s'empêcher de venir. Il a été son ilot d'espoir pendant toutes ces années ; à présent elle veut lui rendre la pareille. Maladroit bien qu'attentionné, soucieux de sa sécurité, il a pris soin d'elle tout en veillant à lui apprendre à se débrouiller seule, dans l'attente sans doute du jour où elle se détacherait de lui. Mais il peut toujours attendre : ça n'arrivera jamais ; il l'a rendue trop loyale pour cela, lui a inculqué trop de valeurs, bien malgré lui. C'est contre son gré qu'il l'a acceptée comme porte-parole pour créer de nouveau un lien avec Potter. Qui dit guerre dit sacrifices, et l'Elu est trop attardé et trop borné pour se laisser aider. Severus en veut à Potter de le forcer à utiliser Jeanne, mais a-t-il le choix ? Il se montre stricte quant aux limites qu'il impose à la jeune femme dans le cadre de son rôle d'adhérente et d'apprentie espionne, réfractaire à l'idée de la voir prendre des risques inutiles. Cela dit, il ne peut nier le fait qu'elle ait gagné son respect et son statut d'adulte à ses yeux exigeants, en se prenant ainsi en main et en prenant les armes à sa façon. |
Les sentiments de Gwen à l'égard d'Arsenius sont ambivalents. D'un côté, elle lui en veut. Terriblement. Face à "leur" mère, il s'est toujours montré dédaigneux envers elle, méprisant même. Mais dès que la matrone avait le dos tourné, il s'adoucissait. Ce n'était pas grand-chose, plutôt des coups de main discrets, des mises en garde, des regards durs visant à la faire se tenir à carreau. Un peu comme s'il avait voulu l'empêcher de franchir les limites invisibles qui lui attiraient les foudres de Mrs Lestrange, ou l'endurcir pour qu'elle affronte moins douloureusement les conséquences. Elle ne saurait dire s'il lui témoignait là de l'affection... ou s'il ne s'agissait que d'un moyen d'apaiser sa propre conscience. Une sorte de bonne action pour pallier le fait qu'il la laissait subir au quotidien les railleries, les claques et les remontrances, sans jamais intervenir. Il lui a fait comprendre à demi-mots, un soir, que la situation était complexe. Que sa mère en avait trop vécu aux côtés de leur père — dont le seul souvenir la faisait frémir d'angoisse. Il a aussi expliqué que ce qu'elle voyait en regardant sa fille de substitution, c'était ce qu'aurait pu devenir l'enfant qu'elle avait chérie et perdue trop tôt ; qu'elle ne pouvait se permettre d'accepter la remplaçante de Cedrella. Par loyauté d'une part, et d'autre part à cause de l'impureté de son sang. Ces informations ne soulageaient toutefois pas beaucoup Jeanne les fois où la femme, hystérique, attrapait à pleines poignées sa chevelure de jais et lui secouait la tête en lui hurlant des insultes jusqu'à la réduire en fontaine de larmes. Gwen aurait voulu qu'Arsen... agisse. Un peu plus. Qu'il se dresse pour elle tel un bouclier protecteur, tel un frère. Mais non, il a toujours agi dans l'ombre, et elle lui en veut bien qu'elle se doute qu'il le faisait pour ne pas envenimer la situation. Malgré elle, elle se raccroche d'ailleurs à lui, parce qu'il fait partie de ses rares soutiens, à sa façon. C'est si compliqué... Actuellement, elle le voit céder lui aussi aux promesses de Rabastan et ne sait quoi en penser. Elle voudrait le mettre en garde, lui dire tout ce que lui a appris Severus à propos de l'homme cruel qu'est le cadet des Lestrange. Mais parler reviendrait à faire tomber sa couverture et à mettre Snape en danger, donc elle se tait. Ce qu'elle ne sait pas, c'est qu'Arsenius s'implique aussi en partie pour elle. Pour surveiller ses arrières, car il la voit bel et bien comme une sœur. | |
| Legi, Patres colendissimi, in Arabum monumentis, interrogatum Abdalam 1 Sarracenum, quid in hac quasi mundana scaena admirandum maxime spectaretur, nihil spectari homine admirabilius respondisse. Cui sententiae illud Mercurii adstipulatur: Magnum, o Asclepi, miraculum est homo 2. Horum dictorum rationem cogitanti mihi non satis illa faciebant, quae multa de humanae naturae praestantia afferuntur a multis: esse hominem creaturarum internuntium, superis familiarem, regem inferiorum; sensuum perspicacia. Legi, Patres colendissimi, in Arabum monumentis, interrogatum Abdalam 1 Sarracenum, quid in hac quasi mundana scaena admirandum maxime spectaretur, nihil spectari homine admirabilius respondisse. Cui sententiae illud Mercurii adstipulatur: Magnum, o Asclepi, miraculum est homo 2. Horum dictorum rationem cogitanti mihi non satis illa faciebant, quae multa de humanae naturae praestantia afferuntur a multis: esse hominem creaturarum internuntium, superis familiarem, regem inferiorum; sensuum perspicacia. |
Rabastan est un monde aux yeux de Gwen. Parfois, elle tend à l'admirer comme une fille admirerait son père – appréciant les regards paternels qu'il lui porte et qu'il semble assumer. Sans vraiment se rendre compte qu'il la manipule, cherchant arracher par le biais d'une douce manipulation ses enfants à leur mère... mère pour laquelle il nourrit en secret de sombres desseins. A première vue, Lestrange ressent à l'égard de la jeune femme un amour irrationnel, un amour paternel particulièrement attendrissant. Mais est-ce réellement le cas ? Gwen ne peut pas ignorer tous ces cauchemars qu'elle fait, craignant de le voir découvrir un jour la vérité à son sujet – craignant de voir un jour les paroles menaçantes de Snape devenir réalité si jamais Rabastan se rend compte de sa traîtrise. Cette malheureuse relation lui pèse finalement plus sur les épaules que le secret qu'elle a à garder. | |
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