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sujet; timothy + i'm a teenage frankenstein, the local freak with a twisted mind. |
| Timothy Côme Merchant feat tyler posey • crédit wild life
| ENSLAVED • Inventé
• nom complet ; Timothy Côme Merchant. Timothy est un nom on ne peut plus banal, en revanche, Côme est plus rare et trahit de lointaines origines françaises. Merchant est un nom parfaitement inconnu dans le monde de la magie, il est principalement répandu dans le monde moldu. • surnom(s) ; Tim. Peu de personnes en réalité l'appellent par son vrai prénom, d'ailleurs, quand il se présente, il utilise d'emblée son diminutif. . • naissance ; 13 décembre ... à Londres (côté moldu, 22 ans) . • ascendance ; Né moldu. Tim n'est rien de plus qu'un sang-de-bourbe, une erreur de la nature selon bon nombre de personnes, à commencer par ses parents qui n'ont jamais accepté son statut de sorcier. Aux yeux de tous, il était tout simplement un monstre. • camp ; Pro-odp, ce qui lui a valu quelques problèmes avec les Mangemorts. • métier ; Rebut, ça compte? Sinon, auparavant, il était joueur de Quidditch professionnel, avant que les lois Thicknesse ne restreignent complètement les droits des nés moldus. Il fut arrêté après un match pour être vendu en tant que rebut. • réputation ;Tim, c'était un branleur, celui qui ne travaillait pas en classe et qui avait des notes au ras des pâquerettes. C'était ce gamin qui a mal grandi, celui dont on disait qu'il n'aurait pas d'avenir. Il a tout de même réussi à se faire un nom dans le milieu du Quidditch. Excellent dans son domaine, il a acquis un surnom, celui de la Comète. • état civil ; Célibataire, même si c'est beaucoup plus compliqué que ça. Il ne le sait pas encore, mais il se pourrait que dans un avenir plus ou moins proche il devienne papa. • rang social ; Rebut. Dans la société actuelle, son sang ne lui permet malheureusement pas d'accéder à un statut social plus valorisant. . • particularité(s) ; Aucune. • patronus ; un lièvre • épouvantard ; Son père, ce monstre qui a toujours hanté ses pires cauchemars. Personnification du milieu défavorisé dont il est issu. • risèd ; Il se verrait très probablement avec Ksenya Zakharov, malheureusement, son statut de sang et son rang de rebut font de ce doux rêve quelque chose d'inaccessible. • animaux ; aucun. Il n'en a jamais eu. Et quand bien même il en aurait eu un, son statut de rebut ne lui permet pas d'en posséder. • baguette ; Aucune, on la lui a prise dès la promulgation de ces lois stupides. . • miroir à double sens; aucune. |
The stars have faded away ► Avis sur la situation actuelle : Dégueulasse. C'est le premier mot qui me vient à l'esprit lorsqu'il s'agit d'évoquer tout cela. J'ai toujours cru en la magie, parce que c'était la meilleure chose qui soit arrivée dans ma vie. Maintenant, elle suscite en moi un profond dégoût. Comment on est-on arrivés là? Je ne comprends pas pourquoi cette ségrégation autour des nés moldus. Je ne comprends pas davantage pourquoi on vend des personnes comme s'il s'agissait de vulgaires marchandises. Très honnêtement, je doute qu'on puisse sortir de là un jour. Ce ne sont pas ces fous furieux d'insurgés qui vont changer la donne, au contraire, ils ne font qu'aggraver le problème. Attention, je ne dis pas qu'il faut rester dans son coin en attendant que ça se passe, parce que pendant ce temps là, Voldemort et sa clique évoluent sur un terrain stable, et les laisser s'enraciner n'est pas la solution. Si je le pouvais, je serais allé leur casser la gueule moi-même à ces bouffons. C'est pas tout de parler, encore faut-il agir. Ils peuvent toujours se plaindre de leurs conditions de vie misérable, d'avoir la peur au ventre, mais je ne crois pas qu'ils s'imaginent une seule seconde la situation dans laquelle on est, nous autres rebuts. Le sang, les larmes, l'humiliation quasi quotidienne...Eux encore ils savent qui ils sont, ils ont encore leur humanité, leur identité, ils ne sont pas des choses, des objets. De toute évidence, ils sont mieux lotis que nous, alors, qu'ils arrêtent de la ramener, franchement. Pour moi, il ne s'agit ni plus ni moins qu'un groupe d'agitateurs qui veulent faire leurs intéressants. ► Infos en vrac : Timothy s'est toujours montré doué pour le Quidditch, il en a d'ailleurs fait son métier. • Il déteste qu'on l'appelle par son prénom entier. • Timothy a toujours été un grand enfant qui refusait de grandir. Il a vécu dans ses rêves pendant longtemps jusqu'à ce que la réalité ne le rattrape. • Tim a toujours eu une réputation de bagarreur, ses problèmes, il les réglait avec ses poings. • Son maître a choisi de le désigner par une série de chiffres, fondés sur sa date de naissance, le privant non seulement de son humanité mais aussi de son identité. • à l'école, Timothy était ce qu'on appelait un bon à rien, il n'était guère porté sur les études et aller en cours était pour lui un supplice. . • Par conséquent, Tim a décroché ses ASPIC tout juste, et il s'en fout. • Tim n'a pas vraiment le sens des responsabilités, il a toujours pris la vie avec désinvolture, sans se préoccuper du lendemain. Les plus médisants diront qu'il est irresponsable. • Timothy a toujours aimé lire, et ce depuis son plus jeune âge. C'est d'ailleurs à cet égard qu'on lui disait d'arrêter de vivre dans ses romans et de revenir un peu sur terre. • Il n'a été amoureux qu'une seule et unique fois dans sa vie, et cette histoire l'a marqué pour toujours. Il est d'ailleurs encore très épris de la demoiselle même si leur histoire est impossible. • Timothy est très loyal et très fidèles, mais aussi extrêmement rancunier. Si on lui fait du mal, il y a de fortes chances pour qu'il finisse par vous le faire payer. • Timothy est né dans un quartier très défavorisé de Londres. • Il hait viscéralement son père, cet homme qui ne l'a jamais compris et qui n'a jamais cherché à le comprendre. • D'ailleurs, sa famille l'a rejeté dès lors qu'ils ont appris qu'il avait des pouvoirs magiques. • Tim est intolérant aux produits laitiers • Il ne le sait pas encore, mais l'amour de sa vie attend un enfant. • Tim a longtemps eu la haine contre tout et tout le monde. Nothing compares to you • pseudo & âge ; styxx/audrey (24 ans) • comment as-tu trouvé le forum ? Je le connaissais depuis son ouverture, avant, j'ai tenté le PV de Franck Hudson. • ton avis, tes suggestions ; Je kiffe cette nouvelle version! C'est peut-être ma préférée d'entre toutes. • connexion ; Je passe en principe tous les jours, mais pour le RP, c'est beaucoup plus variable, tout dépend d'un tas de paramètre: flemme, inspiration, vie sociale, boulot à la fac, etc. • quelque chose à ajouter ? Here I am, rock you like a hurricaaaaane.
Dernière édition par Timothy Merchant le Mar 27 Jan 2015 - 21:17, édité 4 fois |
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| Chapitre 1: La genèse citation de ton choix, citation de ton choix
On te donne trois balles, la première t'es un môme. Tu prends la cadence, tu entres dans la danse. « Christopher, tu crois à la magie ? » demandai-je à mon frère aîné, curieux de connaître sa réponse. J'étais assis sur un muret, dans le fond du jardin, en train de jouer avec une vieille balle de tennis élimée. Je m'amusais à la faire rebondir sur le sol à l'infini, en un geste parfaitement linéaire et répétitif. Pas une fois la balle échappait à ma poigne adroite. Il fallait dire que j'étais particulièrement agile, je grimpais partout comme un petit singe. Les arbres, les murs et même les façades des maisons, rien ne me faisait peur. Pas comme cette poule mouillée de Christopher, en tout cas, qui était souvent effrayé pour un rien. « La magie ça n'existe pas. » trancha-t-il, catégorique, tout en regardant autour de lui pour s'assurer que personne n'était en train de nous écouter. « C'est quoi comme lubie, encore ? » Mes sourcils se froncèrent tandis que mon regard se rétrécissait comme peau de chagrin, jusqu'à ce que mes yeux ne soient plus que deux petites fentes d'un noir profond. « C'est pas une lubie. » contrai-je avec tout l'aplomb que je possédais malgré mon jeune âge. « ça existe. » Christopher leva les yeux au ciel. Très vraisemblablement la conversation l'ennuyait, et pas qu'un peu. « Bien sûr que non, ce sont des histoires. » pour un peu, j'en aurais été désolé pour lui de ne croire en rien comme un vieillard désabusé. Une vie vécue sans croire en rien, ça devait être sacrément triste. Pourtant, je n'en démordais pas. Il pouvait bien admettre que tout phénomène n'avait pas une explication logique et rationnelle, non ? « J'ai des exemples. » marmonnai-je alors, avant de sauter du muret pour me retrouver debout. « Tu sais pourquoi les clés de voiture de papa disparaissent souvent ? » Christopher me regarda comme si j'étais le dernier des abrutis. « Parce que ce sont les petits lutins qui les ont volées ? » singea-t-il d'une voix enfantine, avant d'éclater d'un rire gras. « C'est pas drôle » protestai-je en croisant les bras, légèrement boudeur. « Figure-toi que l'autre fois, j'étais tellement en colère après papa que je ne voulais pas qu'il parte au travail. Je voulais qu'il manque l'heure, qu'il soit retardé, je le voulais vraiment. Et tu sais quoi ? C'est là qu'on l'a entendu beugler parce que ses clés ont disparu. » Christopher ricana et me jeta un regard plus que blasé. « Et c'est toi qui les a fait apparaître ? » railla-t-il, tandis que je le fusillais du regard. « Bien sûr, et moi je suis cosmonaute. Arrête de fixer la branche au dessus de ma tête comme ça, on croirait que tu vas la faire tomber par la simple force de ta pensée. » « Mais... » protestai-je, tandis que mon cadet commençait à s'éloigner. « Grandis un peu, Tim, c'est tout ce que je te dis. » Et c'était la demi-portion qui disait ça, hein ? Que je devais grandir ? Selon quels critères, on se le demande. Celui du fils parfait ? Chris remportait la palme haut la main, moi, je n'étais que ce gamin bizarre, un peu trop rêveur pour son propre bien, celui qui racontait toujours des histoires et qu'on ne prenait jamais au sérieux. Jamais. Et ce quand bien même je ne faisais que dire la vérité. he had no money, no good at home, he walked the streets a soldier and fought the world alone. Christopher n'étant guère crédule, j'avais opté pour le changement d'auditoire. « Psst, Eileen » sifflai-je à l'attention de ma petite sœur, tout en prenant garde à ce que nous ne soyons pas écoutés par des oreilles indiscrètes. « Tu veux voir un tour de magie ? » Eileen était encore jeune, c'était d'ailleurs la plus jeune de nous trois, elle devrait facilement me croire. « Magie ? » questionna la fillette brune, posant son regard ambré sur moi. Je m'assis alors au sol, en tailleur, face à la gamine qui continuait de me dévisager. « On va jouer à un jeu, d'accord ? » chuchotai-je, presque avec douceur, tandis que je m'emparais de la poupée mannequin avec laquelle Eileen était en train de jouer. Je fis tourner la créature en silicone entre mes doigts, fixant d'un air absent tour à tour les yeux trop bleus de la poupée, ses jambes interminables, sa taille bien trop fine. Eileen ne bronchait pas. Elle retenait sa respiration en attendant de savoir ce qu'il allait advenir de sa précieuse poupée. Quant à moi, je réfléchissais sur ce que je voulais faire. L'animer ? C'était à exclure, je ne savais pas faire ça. Casser et réparer, par contre, c'était davantage à ma portée. Pardon Eileen pensai-je avant de m'emparer d'une main de la tête de la poupée, et de l'autre main le corps en plastique. Je tirai d'un coup sec et les deux éléments se désolidarisèrent. Eileen ouvrit des grands yeux. « Tu as cassé ma poupée ! » s'écria-t-elle d'une voix suraiguë, ses yeux ambrés se remplissant de larmes. « Mais non, c'est de la magie ! » ajoutai-je précipitamment, sentant une sueur froide me glisser le long du dos. « Tu vas voir, on va la réparer, elle va être comme neuve ! » Alors, je posai les deux morceaux de la poupée au sol, et je fis des grands gestes de mes mains pour imiter les plus grands prestidigitateurs. Comme c'était à prévoir, il ne se passa strictement rien du tout. « Allez. » marmonnai-je entre mes dents serrées. Eileen, par contre, n'avait pas la patience d'attendre aussi se mit-elle à brailler dès lors qu'elle comprit que sa poupée préférée avait été cassée par son méchant grand-frère. « Du calme, je vais arranger ça. » tentais-je de la rassurer, mais à dire vrai, même moi je n'étais plus certain de savoir ce que j'étais en train de faire. Parce que si ça venait aux oreilles des parents, c'était certain que j'allais me faire drôlement enguirlander, déjà qu'ils trouvaient mon obsession pour la magie particulièrement exécrable. « Allez ! » m'énervai-je contre la poupée, tandis qu'Eileen pleurait de plus belle. Non, pitié, pas ça. Déjà, j'entendais les pas de ma mère provenir de la cuisine. Elle déboula bientôt dans le salon. Son regard alla d'Eileen à moi, puis tomba sur la poupée brisée en pièces détachées. « Timothy, qu'est-ce que tu as été faire encore ! » s'écria-t-elle avant de franchir les derniers pas qui nous séparaient avant de me saisir fermement par le col pour me relever. « Excuse-toi auprès d'Eileen, tout de suite ! » Je me sentais vraiment mal, mon cœur cognait à toute allure dans ma poitrine tandis que je sentais la panique s'immiscer en moi. Non, non, non! Papa allait savoir et ça allait être terrible. Il allait entrer dans une colère noire et j'allais prendre cher, parce que j'étais le bouc émissaire, celui qui s'en prenait plein la gueule quand tout allait mal dans cette famille parce qu'évidemment c'était de ma faute si les choses n'allaient pas comme elles le devraient. Maman vociférait, Eileen beuglait et mes oreilles bourdonnaient. Trop de bruit, il y avait trop de bruit. Je n'entendais plus qu'un vacarme lointain, mon esprit s'était mis en veille, j'avais fermé les écoutilles. Puis, lorsque je rouvris les yeux, je vis à ma grande surprise que la poupée était entière. « C'est bon, la voilà ta poupée, pas la peine d'en faire un pataquès. » grognai-je en fourrant le jouet dans les mains d'Eileen avant de m'éloigner d'un pas lourd vers les escaliers, bien décidé à me boucler dans ma chambre à double tour. Elle pouvait s'estimer heureuse, cette gamine pourrie gâtée, car sa poupée était comme neuve, peut-être même dans un meilleur état que précédemment. Un sourire orna malgré tout mes lèvres fines. Peut-être que finalement, j'étais moi-aussi un magicien. Daddy didn't give affection, and the boy was something mommy wouldn't wear. J'ai toujours aimé lire, raconter des histoires. Parfois, il m'arrivait d'être tellement passionné par ma lecture en cours que j'en oubliais de dormir. On me retrouvait assoupi au petit matin, le livre tombé par terre durant mon sommeil. Je bouquinais tout le temps, c'était un fait, même que ça exaspérait mes parents parce que selon eux je ne faisais que vivre dans mes rêves. Devait-on me blâmer parce que j'étais un rêveur, un idéaliste ? Probablement pas. Ainsi était ma personnalité. Beaucoup ont essayé de me faire changer mais peu y sont réellement parvenus, pour ainsi dire personne. À commencer par mes propres parents. À leurs yeux, j'étais loin d'être le fils parfait. Mon père me qualifiait même de voyou lorsque je ne remplissais pas ses exigences. En fait, tous mes livres, mes belles histoires avaient tendance à le débecter. Non pas qu'il soit particulièrement illettré mais tout ceci ne l'intéressait pas. Sa seule lecture était le journal du matin et il s'en satisfaisait parfaitement. Mon goût immodéré pour les livres était d'ailleurs un sujet récurrent entre nous. La petite scène de ce matin en était la preuve. « Timothy, range tes livres, il y en a partout. » Pas de s'il te plaît, l'ordre était concis et sans appel. Le message était très clair : j'avais tout intérêt à nettoyer tout mon bordel avant qu'il ne pète les plombs comme lui seul savait le faire. « Et après tu fais tes devoirs. » Là, par contre, je ne pus m'empêcher de grimacer de façon ostentatoire. Faire mes devoirs était une corvée qui me rebutait particulièrement. Pour être tout à fait honnête, je n'aimais pas l'école, je ne m'y sentais pas du tout à ma place. « je suis vraiment obligé de les faire ? » grognai-je, manifestant par-là mon absence totale de motivation. « Il le faudra bien si tu veux avoir un avenir. » rétorqua-t-il sèchement, me vrillant de son regard sévère. Je savais bien qu'il pensait que c'était mal barré, que j'étais probablement un cas désespéré et que j'étais bien parti pour rater ma vie, mais qu'y pouvais-je dans le fond ? Il avait un avis bien tranché sur ce que j'étais. Il fallait bien qu'il se fasse à l'idée, je ne serai jamais le fils qu'il aurait tant voulu avoir. Et au lieu d'en souffrir, j'en avais tout simplement rien à foutre. « J'aime pas l'école. » grognai-je en croisant les bras sur mon torse, prenant le soin de marteler chacun de ces mots. « Ce qu'on y fait est ennuyeux, les gens sont ennuyeux, les maîtresses sont ennuyeuses. Tout y est ennuyeux. » En plus, on me prenait pour un bizarre, le genre d'individu pas très fréquentable. Pourquoi ? Mystère et boule de gomme. Peut-être que j'avais une tête qui ne leur revenait pas, tout simplement. « C'est ennuyeux ? » reprit mon père, passablement agacé. « Je te paie une école hors de prix pour que tu aies la meilleure éducation possible, et tout ce que tu trouves à dire c'est que c'est ennuyeux ? » Et voilà. Le chapitre sur l'ingratitude était de nouveau sur les rails. Mon père était persuadé de savoir ce qui était de mieux pour moi, mais l'ennui, c'était que les parents ne savaient pas toujours ce qui était bon pour leurs enfants, loin s'en faut. « C'est ennuyeux et ça ne me servira jamais à rien. » rétorquai-je avec aplomb, fixant mon père de mes yeux noirs. « Vraiment ? » ironisa-t-il en arquant un sourcil. « Et pourquoi ça ne te servirait à rien ? » Je pris une profonde inspiration, et je me mis à serrer les poings. « ça ne me servira à rien parce que je suis un magicien. » Mon père soupira. Je vis une veine palpiter à son front, comme quand il était énervé. Je m'attendais à ce qu'il explose, mais il n'en fit rien. Au contraire, il garda le contrôle. « La magie n'existe pas. » trancha-t-il, sèchement. « Tu ferais mieux d'arrêter de vivre dans tes rêves et de te mettre à travailler, tes histoires ne t'aideront pas à trouver un emploi. » Et si j'étais destiné à devenir écrivain, hein, il y a pensé ? C'était un boulot comme un autre à ce que je sache ! Pourtant, selon papa, ce n'était pas un vrai métier, ça ne sera jamais un vrai métier. Pour lui, un vrai métier, c'était aller se crever au boulot du matin jusqu'au soir pour un salaire de misère. Ce n'était pas le genre de vie que je voulais, mais j'étais peut-être un peu jeune pour savoir réellement ce que je voulais, comme si, à mon âge, je ne pouvais pas me poser la question. Lassé de ma compagnie, mon père tourna les talons et quitta ma chambre, indiquant par-là que le débat était clos.
You play with fire, get your fingers burned, it's too late, past the point of no return. C'était un matin comme un autre, nous étions en train de prendre notre petit-déjeuner autour d'une table pleine de victuailles. Enfin, ce n'était pas tout à fait un jour comme un autre, puisqu'aujourd'hui c'était mon anniversaire et j'avais tout juste onze ans. Cela dit, il n'y avait que pour moi que c'était un jour spécial, car les autres n'en avaient absolument rien à faire. Personne n'avait pensé à me souhaiter mon anniversaire, c'était comme si je n'existais pas. Pour autant, un événement allait rappeler au monde mon existence, et pas des moindres. Alors que j'étais en train de me débattre avec mes œufs brouillés – en fait, j'étais en train de davantage les triturer – j'entendis des coups répétés à la fenêtre. Bien heureux d'avoir une distraction, je m'empressai de sortir de table. Erreur. Mon père ne manqua pas de m'épingler, levant à peine les yeux de son journal. « Timothy, tu restes à table, je ne t'ai pas donné l'autorisation de sortir. » Et c'est parti pour le chapitre moi, à ton âge, je devais demander l'autorisation pour sortir de table[i] et tout ce qui s'ensuit. « Mais il y a un hibou à la fenêtre ! » protestai-je, sans me rasseoir pour autant. « Arrête de raconter des histoires. » soupira mon père, lassé de tout ça. Sûrement devait-il penser que j'essayais encore d'attirer l'attention. Si ce n'était que ça. « Mais je te jure qu'il y a un hibou à la fenêtre ! » Très intéressée par ce que je disais, Eileen tourna la tête et elle pointa du doigt la fenêtre « Hibou ! » s'exclama-t-elle de sa petite voix flûtée. « Sornettes ! » s'écria mon père. « Les hiboux ne sortent pas en plein jour. » Les coups continuaient de retentir contre la fenêtre, avec une certaine insistance qui plus est. Eileen n'attendit pas les instructions de mon père pour se lever. La gamine alla jusqu'à la fenêtre, et sans attendre l'avis de qui que ce soit, elle l'ouvrit. L'oiseau s'engouffra dans la pièce, lâchant quelques plumes au passage. Il se posa droit devant moi, en plein milieu de la table. « C'est quoi cette histoire ? » gronda mon père, tentant de chasser l'oiseau à coups de journal. L'oiseau tint bon. « Attends, il y a un message à sa patte ! » grognai-je en tentant de détacher la missive, me prenant quelques coups de becs au passage. Tant bien que mal, je parvins à détacher l'enveloppe de la patte de l'animal. L'enveloppe était à mon nom et il y avait mon adresse. [i]Dans la cuisine du... Comment avaient-ils su l'endroit exact où je me trouvais en ce moment précis ? « Quelqu'un à pensé à mon anniversaire ! » m'écriai-je, tout en décachetant le courrier, sans me préoccuper du sceau de cire qui en protégeait les secrets. J'entrepris alors de lire la lettre. Poudlard. Ecole de sorcellerie. J'étais donc vraiment un magicien ? « Je le savais ! » m'écriai-je, ravi, une fois ma lecture achevée. « Je suis réellement un magicien ! J'en ai la preuve! » « C'est quoi ? » s'enquit Eileen, curieuse de savoir ce que j'avais reçu. « Une invitation. » dis-je d'un ton conspirateur. « Je suis invité à l'école de magie. Je vais apprendre à devenir un vrai magicien ! » Le sang de mon père ne fit qu'un tour. « Cette fois ça suffit, Timothy. Ça va beaucoup trop loin ! » Je lui tendis la lettre pour lui prouver mes dires, lui montrer que je ne racontais pas de craques. « Je te jure, regarde si tu ne me crois pas ! » Mon père ne prit même pas la peine de lire la lettre. Il venait de la déchirer en mille morceaux, sous mes yeux. « Reviens sur terre, Timothy. La magie n'existe pas ! » J'avais une impression de déjà vu, comme si on avait déjà eu cette conversation mille fois. C'était peut-être le cas. En tout cas, il fit peu de cas de mon expression outrée. « J'en ai assez ! » tonna-t-il en reprenant son journal, foutrement agacé. « Si tu continues sur ta lancée, c'est en pension que tu iras, pas dans une école de...de...de sorcellerie ou que sais-je ! Il est temps que quelqu'un t'apprenne ce que c'est la vraie vie, depuis que tu vis dans cette maison tu n'as fait que nous créer des problèmes, ça suffit ! Va dans ta chambre. » Je ne me fis pas prier. Ne désirant pas rester avec eux une minute de plus, je pris mes cliques et mes claques et je montai les escaliers quatre à quatre avant de claquer la porte. Lorsque je fus dans la pièce, je remarquai qu'un autre hibou s'était posté sur le rebord de ma fenêtre. Dire que ce n'était que le début... CHAPITRE 2: l'ascension. I'm wasting my young years, it doesn't matter if, i'm chasing old ideas, it doesn't matter if. Buddy you're a boy make a big noise, playin' in the street, gonna be a big man some day. Aller en cours avec une gueule de bois monstrueuse était la pire idée que j'aie pu avoir de toute ma vie. Déjà que d'ordinaire ce cours était ennuyeux au possible, mais en plus avec mon mal de crâne carabiné et la bouche pâteuse c'était pire que tout. Surtout, il y avait cette nausée qui revenait par intermittence. J'étais mal. Vraiment mal et je me maudissais en silence. Quelle idée aussi d'être allés se saouler à pré-au-lard pour fêter la victoire de l'équipe de Quidditch de Poufsouffle. Bien évidemment, dans la mesure où les sorties n'étaient autorisées qu'à certaines occasions, nous étions totalement dans l'illégalité. Voilà ce qui arrivait lorsque l'on faisait les marioles, nous venions d'assister à un retour de flammes bien comme il faut. Je venais de jurer intérieurement que plus jamais je ne prendrais part à ce genre de combines. Plus jamais. En attendant je roupillais à moitié sur la table, tapi dans le fond de la classe en espérant que personne ne pouvait me voir. Cela faisait déjà un moment que j'avais entièrement décroché du cours. J'entendais la voix du prof sans toutefois comprendre ce qu'il disait. Ce qui devait arriver arriva : je finis par m'affaler sur ma table et m'endormir vraiment, terminant ainsi ma nuit trop prématurément achevée. Je somnolais plus ou moins quand j'entendis vaguement quelques ricanements étouffés. Mes voisins devaient bien se fendre la poire devant le spectacle. Dans le fond, je les emmerdais, tous autant qu'ils étaient. Puis, je me redressais brutalement, le cœur cognant à tout rompre. Encore un peu groggy à cause de ma courte sieste, je regardais tout autour de moi, légèrement paniqué. « Qu'est-ce qu'il y a, mec ? » m'interrogea mon voisin, à moitié hilare devant la gueule que je tirais. « Rien. » grognai-je avant de m'affaisser légèrement. « Je crois que j'ai fait un cauchemar. » Jason – c'était son nom – haussa les épaules. « Quoi, t'as rêvé que tu sautais Kseniya Zakharov ? » Ce fut à mon tour d'être surpris. « Hein ? » Jason s'esclaffa. « Ouais, une brune plutôt bonnasse, il n'y a que le Poudlard Express qui ne lui est pas encore passé dessus...toi non plus visiblement. » Je lui adressai un doigt d'honneur. « Ta gueule. » grognai-je alors que Jason explosa de rire, sans se préoccuper de savoir si nous étions en classe ou non. Je levai les yeux au ciel. Je ne savais même pas qui c'était cette fille, et apparemment j'aurais dû savoir. Bordel, j'avais encore loupé un chapitre. « Puisque ça ne vous intéresse pas ce que je suis en train de vous dire, Merchant, Marshall, dehors ! » tonna la voix du prof en désignant la porte de son index blafard. Oui m'suieur. Très bien m'sieur. Sans faire d'esclandre, je me mis à rassembler mes affaires et à les ranger. Je sortis de la salle, Jason sur les talons. Une fois dehors, Jason éclata franchement de rire. « Grâce à moi, tu vas finir ta nuit ! » je soupirai longuement tout en traînant les pieds vers les escaliers. « Ouais, ouais, c'est ça. » grognai-je à son attention. En tout cas, moi, j'espérais que cet incident n'allait pas être reporté sur mon dossier scolaire car sinon, ça allait vraiment barder à la maison. Outside my window it's lonely and cold, inside my heart there's a fire burning out of control. Je venais de finir l'entraînement de Quidditch. Comme à chaque fois, je me sentais véritablement épuisé. Mes muscles étaient légèrement endoloris – signe que j'avais bien travaillé. Je dégoulinais de sueur et tout ce dont je rêvais, c'était d'une douche bien chaude – ou d'un bain, il paraît que Jason avait un plan pour accéder à la salle de bains des préfets. Pour un peu, ça aurait valu le coup d'avoir ce putain de badge, surtout si c'était le sésame pour accéder à une salle de bains grand luxe, avec une baignoire de la taille d'une piscine olympique et différentes senteurs de bains moussants à ne plus savoir où donner de la tête. « Tu ne pourrais pas faire attention où tu vas ? » m'apostropha une voix féminine, tandis que je déambulais vers les vestiaires sans trop regarder où j'allais. « Hein ? » m'exclamai-je, sans être davantage éloquent. Je devais très certainement avoir l'air abruti avec mon expression hagarde, la bouche entrouverte comme si je m'apprêtais à gober des mouches. « Ah, euh... » Mon regard venait de se poser sur la fille, une belle brune aux yeux bleus et au teint de porcelaine. Cela fit tilt dans ma tête. Ksenya Zacharov. Bien sûr, j'aurais dû m'en rappeler. Jason m'en avait parlé l'autre fois et pas réellement en bien. Je rougis en songeant aux horreurs qu'il avait pu dire sur elle. Il n'y a que le Poudlard Express qui ne lui est pas passé dessus. à en voir son air sage et innocent, il ne pouvait s'agir que de rumeurs, ce n'était pas possible autrement. Certes, ce n'était pas celui qui en disait le plus qui en faisait le plus, mais tout de même. À dire vrai, avant que Jason ne m'en parle, je n'avais jamais eu vent de sa réputation sulfureuse. Je ricanai intérieurement en songeant que Jason avait sans doute tenté sa chance avec elle, et qu'il avait dû se faire rembarrer bien comme il faut. De telles paroles ne pouvaient venir que d'un frustré. « Bon, tu bouges ? » s'impatienta-t-elle, les poings sur les hanches. Ah, elle ne m'avait pas traité de sang-de-bourbe, c'était déjà ça. « Euh, oui, désolé. » m'empressai-je d'ajouter en la laissant passer. Putain Merchant, t'es un boulet tu le savais ça ? Je me morigénais pour ma stupidité. Je venais de laisser filer la plus jolie fille de Poudlard – et j'exagérais à peine- et je venais faire preuve d'une éloquence assez exceptionnelle (non). Résultat, je m'étais ridiculisé, et elle allait se foutre de ma tronche jusqu'à la fin de l'année. Non, franchement, j'avais loupé une occasion de me taire, peut-être même aurait-il mieux valu que je me taise, ça m'aurait définitivement évité de me faire passer pour un âne. tease me, please me, no one needs to know. « T'es sûre qu'on peut? » lâchai-je entre deux baisers, plantant mon regard fiévreux dans les prunelles claires de Kseniya. À dire vrai, pour être même tout à fait honnête, je ne me sentais pas vraiment à mon aise sur ce banc, même si cela ne me déplaisait pas de l'avoir à califourchon sur moi. Elle venait de glisser ses mains fraîches sous mon t-shirt, faisant frissonner ma peau sous la caresse. « Bien sûr, il n'y a personne. » souligna-t-elle, d'un ton malicieux. « Puis, j'ai fermé la porte à clé, personne ne peut entrer et nous surprendre, nous sommes entièrement seuls. » Ses paroles auraient dû me rassurer mais elles ne firent qu'accentuer ma crainte. Il n'était plus possible de reculer et quant à savoir si je voulais réellement reculer, non, je ne le voulais pas. Seulement, j'avais le trac. C'était normal, non ? Je n'avais jamais fait ce genre de chose de ma vie, je ne pouvais pas mentir en prétendant que je n'avais aucune appréhension. « Je euh...je n'ai jamais fait ce genre de choses. » confessai-je à la Serpentard, sentant le feu me monter aux joues. Je me sentais presque honteux de lui faire un tel aveu, comme si en soi le fait de ne rien avoir fait auparavant était une tare. J'étais un homme, un adolescent qui était censé avoir les hormones en ébullition, tant de choses qui faisaient que j'aurais dû passer à l'acte depuis un moment déjà, mais le fait est qu'avant Ksenya, je ne m'étais jamais vraiment intéressé aux filles. J'avais toujours vécu sur une autre planète et mes relations amoureuses ne faisaient pas figure d'exception. « Moi non plus. » chuchota-t-elle en reprenant mes lèvres dans un long et langoureux baiser, ne me laissant pas le loisir de méditer sur la question. Alors, cela fit tilt dans ma tête. Comme d'habitude, Jason avait raconté n'importe quoi en disant que seul le Poudlard Express ne lui était pas passé dessus. Jaloux, jaloux, jaloux! pensai-je furieusement. Jaloux, sans oublier frustré. Il fallait être un frustré de la vie pour penser ainsi. Ksenya avait du voir l'ombre passer dans mon regard puisqu'elle s'arrêta de m'embrasser. « Qu'est-ce qu'il y a ? » Je me mordillai la lèvre inférieure. « Non, rien, je me disais juste que Jason était un crétin. » Elle fronça les sourcils. « Jason ? » Je levai les yeux au ciel. « Ouais, il disait que...que...que... » merde, je n'allais quand même pas lui dire ça? « Que tu couches avec tout le monde, voilà. » Mes joues prirent une belle couleur cramoisie. En cet instant précis, je me sentais vraiment très con. Je lui avais dit. C'est à ça qu'on reconnaît les cons, parce que les cons, ça ose tout. « Ah. » Elle pinça les lèvres. « T'es fâchée ? » osai-je demander au bout de quelques minutes. « Tu l'as cru ? » demanda-t-elle brusquement, s'éloignant de moi par la même occasion. « N...Non ! » balbutiai-je, les joues écarlates. « Bien sûr que non ! » Ksenya m'observa pendant de longs instants, mi amusée, mi outrée. « Et si nous revenions à nos moutons ? » proposa-t-elle au bout d'un moment qui me sembla durer une éternité. Je ne me fis absolument pas prier. Titre de la partie (facultatif) Plus les minutes s'égrenaient et plus je trouvais le silence qui régnait dans ce bureau plutôt pesant. J'avais croisé les bras sur mon torse, comme pour me protéger du monde extérieur. Monde extérieur qui me paraissait par ailleurs extrêmement hostile. En face de moi, assis derrière son bureau se trouvait mon directeur de maison, l'expression suffisamment grave pour me faire comprendre que ma situation était plus que délicate. À dire vrai, je n'avais pas le cœur à la fête, en réalité, j'étais dans l'attente de savoir à quelle sauce j'allais bien être mangé. Je savais que je n'avais pas un comportement exemplaire, j'étais un élève très dissipé et pas très travailleur – que fichais-je donc chez les Poufsouffle, on se le demande! Au final, il s'était avéré qu'être un magicien n'était pas aussi rigolo qu'on pouvait le penser, eux aussi avaient leurs contraintes, leurs obligations, aller en cours en faisait partie. Forcément, ce n'était pas tout d'avoir de grands pouvoir, encore fallait-il savoir les maîtriser. Je me décidai enfin à briser le silence. « écoutez, si c'est à propos de Samson, il l'avait bien mérité ! » affirmai-je avec aplomb, encore un poil énervé par cette histoire. « Il m'a traité de sang-de-bourbe, j'espère que ça lui fera passer l'envie de recommencer ! » Certes, ce n'était pas la chose à dire à un enseignant mais quand même, il pouvait bien comprendre que ça m'avait foutu en pétard au point de cogner cet abruti, non ? Bon, d'accord, j'avais un tempérament assez belliqueux, au fil des années je m'étais forgé une réputation de bagarreur et bien souvent j'avais fini dans le bureau d'un professeur pour des faits de violences qui m'étaient reprochés, rien de suffisamment grave en tout cas pour me faire renvoyer définitivement. « Certes, votre comportement envers Mr Morris est répréhensible, mais ce n'est pas pour l'incident de ce matin que je vous convoque dans mon bureau. J'aimerais vous parler de vos absences, Mr Merchant. Vos professeurs m'ont déjà fait part de votre manque de sérieux et la dernière fois que nous nous sommes vus je vous ai bien fait comprendre qu'il fallait que vous vous ressaisissiez. Cependant on me rapporte de plus en plus que vous ne prenez même plus la peine de vous rendre à certains cours. Or, vous savez que l'absentéisme s'il est répété peut être une cause de renvoi. » Un frisson désagréable me parcourut l'échine. Alors c'était ça, le plan ? Un renvoi ferme et définitif me pendait au nez ? Je tressaillis derechef. Si on m'expulsait de Poudlard, que me restait-il ? Rien. Ma famille ne m'accueillerait pas à bras ouverts, c'était certain. Peut-être aurais-je dû y réfléchir à deux fois avant de déconner ? Face à mon silence, le professeur continua. « Je sais que vous n'êtes pas un mauvais élément, Timothy. Vous avez du potentiel, mais j'ai du mal à comprendre pourquoi vous vous obstinez à le gâcher. Vous aimez le Quidditch ? Vous saurez que vous ne devez pas négliger les autres matières pour autant. Même pour le Quidditch il vous faut un minimum d'ASPIC, les recruteurs ne s'intéressent pas aux cancres. » Les cancres... Le mot résonna en moi pendant longtemps, réveillant un lointain écho fortement désagréable. Mon père. Je croyais entendre mon père. Tu es un bon à rien, Timothy, tu ne fera jamais rien de ta vie. « Que voulez-vous que je vous dise ? » rétorquai-je alors, très sèchement, croisant mes bras sur mon torse. « Juste...faites attention à vous, Timothy. Vous en avez les capacités, je veux que vous décrochiez vos ASPIC haut la main. » Cette histoire m'apprit qu'on ne pouvait pas rattraper le temps perdu. J'avais gaspillé l'essentiel de ma scolarité à rêvasser, à me bagarrer, à faire la fête, à mener un train de vie qui ne correspondait pas tellement à l'idée qu'on se faisait de l'élève modèle. Mes ASPIC, je les ai décrochés tout juste, me mettant au travail bien trop tardivement. Il était en fait utopique de penser que l'on pouvait rattraper sept ans de cours en quelques mois seulement. C'était carrément mission impossible.
Dernière édition par Timothy Merchant le Mar 27 Jan 2015 - 20:54, édité 6 fois |
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| Chapitre 3: the hurricane la chute
Titre de la partie (facultatif) En dépit de ce qu'on avait pu me dire à l'école, j'avais réussi à intégrer une équipe de Quidditch. J'avais été repéré par un chasseur de têtes, qui était accessoirement devenu mon mentor. À dire vrai, de toute ma vie, il a été la seule personne qui a un jour cru en moi, en mes capacités, en mon talent. Il pouvait m'emmener très haut, disait-il, convaincu que je représentais de l'or. Il m'avait dégoté les meilleurs contrats, m'avait fait intégrer les meilleures équipes et en ce moment, il s'occupait de mon transfert prochain vers les Frelons de Wimbourne. J'étais celui que l'on surnommait la Comète, j'étais une étoile montante du Quidditch et j'avais acquis une (petite) célébrité. Tout semblait aller dans le meilleur des mondes, il me manquait plus qu'une chose : l'amour. Voilà quelques années à présent que Ksenya m'avait quitté, pensant sans doute que je n'étais pas assez bien pour elle. Pas de famille de sang-pur, pas d'argent, pas de quoi être un bon parti. Qui plus est, j'avais appris qu'elle était fiancée. Fiancée à un sang-pur, évidemment, avec lequel elle aura de jolis petits héritiers de sang-pur, exactement comme sa famille le voulait. Et moi j'avais la haine. Je pensais que je l'avais oubliée, que j'avais tiré un trait sur cette histoire, qu'elle n'était plus rien pour moi. ERREUR. Tout m'était revenu en pleine tête, avec cette même violence, comme si c'était hier, comme si rien ne s'était jamais atténué. Je l'avais aperçue dans les gradins, sa longue chevelure brune. Je me suis souvenue qu'elle était fan de Quidditch, c'était de toute façon par ce biais qu'on s'était connus. Sitôt après avoir eu cette vision, je me suis fait des films. Était-elle venue pour moi ? Se sentait-elle nostalgique de notre histoire ? Ce jour là, j'ai joué comme jamais j'ai joué, faisant honneur à mon recruteur. Je lui avais montré qu'il avait eu raison de croire en moi. Pourtant, ce jour là, ce fut le début de ma disgrâce. J'avais vu les hommes du Lord avancer en colonnes serrées sur la pelouse. Je les avais vu se diriger vers mon entraîneur, lui poser quelques questions. Je ne me serais jamais douté pour quel motif ils étaient présents. Et lorsque je les vis avancer vers moi – bon sang, ils étaient donc si nombreux pour venir chercher un seul homme - l'un d'entre eux me désignant du doigt, je compris que j'aurais dû fuir. Le stade tout entier avait retenu son souffle, engendrant un silence pesant. « Timothy Merchant ? » demanda l'un d'entre eux, tout en dépliant un parchemin – un ordre d'arrestation ? « Sur ordre du Ministre Thicknesse, je vous arrête en raison de votre présence illégale dans le monde magique. Veuillez nous suivre. » Je sentis le sol tanguer sous mes pieds. Présence illégale ? Cela me revint comme un boomerang en pleine tête. Bien sûr. Comment avais-je pu ne pas y penser plus tôt ? Mon sang, comment pouvait-il en être autrement ? J'étais un sang-de-bourbe, un impur, indigne de fouler ce monde qui était pourtant tout pour moi. La magie m'avait sauvé d'une existence morne et sans saveur, où je serais peut-être venu grossir les rangs des cas sociaux. J'étais un gamin sans avenir, sans potentiel, un parmi tant d'autres, un radeau en perdition dans l'océan de la vie et pourtant, la magie m'avait façonné, elle m'avait offert d'autres perspectives d'avenir, avant j'étais personne et maintenant j'étais quelqu'un. Et tandis qu'ils m'emmenaient hors du stade pour aller je ne sais où – grands dieux, sur l'instant, ce qu'il allait advenir de moi était le cadet de mes soucis – la seule pensée cohérente que je parvins à avoir était pour Ksenya. La simple idée de me faire arrêter sous ses yeux comme un vulgaire délinquant était la pire des humiliations. Qu'allait-elle donc penser de moi ? Titre de la partie (facultatif) Je savais que l'être humain pouvait se montrer d'une cruauté sans bornes mais je n'aurais jamais cru que ça pouvait être à ce point. Le mal existait bel et bien et il avait pris le visage de ces gens là. De là où j'étais, j'observais le gratin de la société sorcière se délecter de cet effroyable spectacle. Qui étaient donc ces monstres pour venir ainsi se délecter de l'humiliation de leurs pairs ? Dans le lot, il y avait des visages que je parvenais à reconnaître. Il y avait des politiciens, des marchands, des personnes célèbres dans le monde magique à qui le nouveau gouvernement profitait. Les voir tendre le cou pour tenter d'apercevoir ce qui se passait suffisait à me donner la nausée. J'avais la haine putain, j'avais la haine qui me prenait aux tripes et qui me donnait envie de tout flinguer, à commencer par ces immondes connards qui participaient à ce putain de trafic. Les actuelles ventes aux enchères avaient des relents de commerce triangulaire que je pensais pourtant éradiqué...jusqu'à maintenant. Apparemment, l'abolition de l'esclavage n'était pas encore prévue au programme. Il n'était désormais plus question de négriers, la marchandise n'était ni plus ni moins que des sang-de-bourbe, des sorciers a priori sans valeur qui avaient pourtant drôlement la cote dans ce genre d'événement. Certaines de mes connaissances avaient été vendus pour des sommes colossales et le pire c'est que des gens comme nous s'arrachaient comme des petits pains. Nous n'étions plus des êtres humains, nous n'étions que de la putain de marchandise. Il ne manquerait plus que l'on vienne me palper les couilles pour s'assurer que je n'avais pas chopé une quelconque maladie, qui aurait la fâcheuse conséquence de me diminuer de ma valeur. Quel scandale, putain, quel scandale. Dire qu'ils cautionnaient tous ça, cette bande de dégénérés. C'était ça ou Azkaban. Tu parles d'un choix. À tout bien y réfléchir, j'aurais préféré pourrir au fond d'une cellule crade plutôt que de perdre ma dignité de la sorte. Finalement, on m'ordonna d'avancer. Comme je n'étais pas coopératif on me gratifia d'un coup de pied au cul. Ils me rappelaient mon père, mais en mille fois pire. Un malotru déroula un parchemin, qui contenait sans doute les informations me concernant. Il commença à le lire d'une voix monocorde et rocailleuse. « Timothy Merchant, sang-de-bourbe, ancien Poufsouffle, ancien cancre, devenu joueur de Quidditch professionnel, sur le point de signer un contrat avec les Frelons de Wimbourne. » Vas-y, remue le couteau dans la plaie, rappelle-moi que j'ai tout perdu, comme si ça ne faisait pas déjà assez mal comme ça. « Présence illégale dans le monde magique, pas d'ascendance valable. Détention illicite d'objets magiques. Célèbre dans son domaine. Pas très futé. Bagarreur, pourrait faire un bon chien de garde. » Il m'adressa un sourire sardonique. « Par contre, ce petit con est bien plus résistant qu'il n'y paraît, on ne peut pas dire qu'il ne nous a pas donné de fil à retordre. Passablement hargneux. » Plus il énumérait mes qualités et plus j'avais envie de lui mettre mon poing sur la gueule. Un murmure parcourut mes peut-être futurs propriétaires et les enchères commencèrent, d'abord doucement – après tout, l'accent avait été mis sur mes faibles capacités intellectuelles – puis elles s'enflammèrent rapidement, atteignant un montant astronomique. Tous semblaient vouloir s'approprier celui que l'on appelait jadis la Comète, qui cette fois, ne leur fila pas entre les doigts. Titre de la partie (facultatif) Je finis par être acquis pour une somme colossale. Mon nouveau propriétaire n'avait pas lésiné sur les fonds qu'il aurait à débourser pour m'acquérir. Il s'agissait d'un quinquagénaire grisonnant à la calvitie naissante et aux dents légèrement pourries qui me regardait avec une convoitise qui me collait la chair de poule. L'homme était grand et sec. Lorsqu'il fut certain que j'étais désormais sa propriété privée, un rictus malsain avait étiré ses lèvres décharnées et il avait attrapé mon menton avec ses sales pattes d'araignée. Son regard, ainsi rivé dans le mien signifiait clairement que j'avais tout intérêt à filer droit, sinon, ça allait très mal se passer pour moi. Je me retins de justesse d'émettre un ricanement sardonique. Comment ma situation pouvait-elle être pire qu'actuellement ? J'avais vécu deux mois en enfer afin de suivre un entraînement plus qu'absurde où on avait volontairement omis de me donner le guide du parfait Rebut. Rebut. Voilà ce que j'étais à présent. C'était de cette façon que le monde allait me désigner, sans forcément être au courant de ce qui se cache sous ce terme barbare. Pour l'heure, le rebut n'était qu'une rumeur, pourtant, j'étais parfaitement en mesure de garantir que c'était tout sauf une légende urbaine. Rebut. J'étais quelque chose qui rebute, qui révulse, quelque chose que l'on ne voulait pas toucher de peur de se salir les mains, quelque chose de passablement dégoûtant. J'avais l'impression plus que jamais d'être revenu à la case départ, ce qui me ferait presque regretter ma vie d'avant, celle où on me voyait comme un monstre sans même comprendre ce que j'étais. Et à présent que j'étais un monstre parmi les monstres, je mesurais enfin ce que j'avais perdu et ce que je n'aurais plus jamais. Certes, mon père me prenait pour un branleur, un moins que rien, mais j'avais encore ma dignité. Aujourd'hui, j'étais dépossédé de tout et si je m'en sortais un jour, je savais que plus rien ne sera jamais comme avant. On m'avait pris mon humanité pour faire de moi un esclave. « 13121980 » me salua mon nouveau maître, qui me regardait avec une fébrilité croissante. « Nous n'avons pas encore été présentés, si je ne m'abuse. » Je n'avais pas besoin qu'on soit présentés pour que je me fasse une idée de ce qu'il était : un monstre. Il fallait en être un pour acheter un être humain comme s'il s'agissait d'une vulgaire marchandise. « Il reste une petite chose à faire pour que nous soyons définitivement liés » serina-t-il d'une voix excessivement mielleuse, alors que son regard signifiait clairement si tu cherches à te carapater, t'es mort. Car c'était de cela dont il s'agissait, non?J'allais être enchaîné à ce mec par je ne savais quelle magie. Peut-être allait-il être équipé d'un putain de radar qui allait lui permettre de savoir où j'étais à n'importe quel moment du jour et de la nuit. Il n'y avait aucune issue, j'étais fait comme un rat. Il sortit alors sa baguette. Il m'attrapa brutalement le bras, avant de pointer son maudit bout de bois sur mon poignet. Puis, il se ravisa et empoigna brutalement mes cheveux. Je n'eus pas le temps de réagir que je sentis une vive douleur irradier ma nuque, si fort que j'avais l'impression que ma peau avait été brûlée au centième degré au moins. Je serrais les dents, me retenant de hurler à la mort pour ne pas donner satisfaction à ce connard. Le supplice sembla durer une éternité, puis, il s'interrompit brutalement. La brûlure intense céda la place à une douleur plus diffuse, plus insidieuse encore. J'avais comme l'impression qu'elle durerait un long moment, un supplice étalé dans le temps. « Maintenant tu m'appartiens. » siffla-t-il d'un ton mauvais avant de relâcher mes cheveux. Ce malotru avait tellement tiré sur mes cheveux que j'ai bien cru qu'il allait finir par me scalper. Machinalement, je me massai le cuir chevelu, me retenant de grimacer de douleur. À partir de maintenant, je n'aurais plus qu'une devise, à se répéter à l'infini comme un mantra : ne jamais laisser apparaître aucune faiblesse, ne pas nourrir la perversion de cet homme qui pouvait ne trouver sa jouissance que dans la souffrance des autres. Alors, je finis par m'éteindre pour de bon. Titre de la partie (facultatif) Je faisais le tour de la table, armé d'une carafe remplie d'eau. Je remplissais les verres des convives, m'appliquant à ne pas laisser s'échapper ne serait-ce qu'une goutte pour ne pas titiller la fureur de mon maître. Il surveillait chacun de mes faits et gestes, me mettant au défi de faire un pas de travers. Son regard semblait me dire qu'à la première erreur, il se ferait un plaisir de m'infliger une bonne correction. Peu importait qu'il ait un public ou non. Quand il savait qu'on le regardait, il se montrait plus cruel encore pour garantir le spectacle. Les invités se délectaient de mon humiliation. Et lui, il jubilait. Lorsque vint son tour, je regrettai de ne pas avoir mis de poison dans son verre. Pourtant, je m'étais imaginé le faire des dizaines de fois. Je le voyais approcher son verre lentement de ses lèvres, puis boire une gorgée. Je le voyais suffoquer, baver de l'écume blanche et épaisse, son regard se révulser, son corps s'agiter de spasmes. Je le voyais crever dans d'atroces souffrances mais en mon for intérieur, je savais que je ne pourrai jamais rien lui faire. Nous étions liés par cette putain de magie. Plus tard, j'ai eu l'occasion d'apprendre que c'était un sort de la même trempe qu'un serment inviolable. Le tatouage que j'arborais à la nuque m'empêchait donc de lui nuire d'une façon ou d'une autre, de la même façon qu'il m'empêchait de me sauver à la première occasion. « Alors, il s'agit de ta dernière acquisition ? » questionna l'un des convives en s'adressant directement à mon maître. « Tout à fait. » répondit-il avec désinvolture, croisant ses mains sur la table. « 13121980 m'a coûté une petite fortune. Mais vous avez vu de qui il s'agissait ? » Son regard me sonda quelques instants. Les invités se tournèrent vers moi pour me scruter à leur tour. « La Comète. » dit enfin l'un des gars en sifflant d'admiration. « Dis-donc, tu n'as pas fait les choses à moitié. » Mon maître bomba le torse. « Ils ont osé mettre le prix de départ à cent gallions. Un sacrilège. Certes, il n'est pas très malin, on peut même dire qu'il est loin d'avoir inventé la poudre de cheminette, mais tout de même, une étoile montante du Quidditch... » il laissa planer un silence qui dura quelques instants. J'étais en train de bouillir intérieurement. Il prenait un malin plaisir à remuer ainsi le couteau dans la plaie en me rappelant ma vie d'antan, celle que je ne vivrai plus jamais. « Ils l'ont cueilli après un match. Bien sûr, 13121980 venait d'attraper le Vif d'Or, assurant la victoire de son équipe. Dommage pour lui, il n'est qu'un sang de bourbe. En revanche, tant mieux pour moi. » Et voilà, il s'amusait à m'exhiber devant tous ses petits copains. Il me présentait comme une antiquité qu'il aurait achetée à prix d'or, le dernier gadget dont il était très fier. Ce n'était pas comme si j'étais une personne à part entière, je n'étais qu'une chose, sa chose. Et tant que je serai sa chose, je serai condamné à jouer les bonniches. « Au fait, qu'est-il devenu, ton ancien elfe de maison ? » lança un type aux cheveux poivre-sel, non sans me lancer un regard sardonique. « Décapité. » annonça-il, tout en me regardant droit dans les yeux. « il était hors de question que je possède cette créature répugnante plus longtemps que nécessaire. Et il était également hors de question que je laisse cette immondice errer dans la nature plus longtemps que nécessaire. Alors, le choix était vite fait. » L'histoire ne disait pas s'il avait réellement décapité l'elfe de maison ou si c'était un bobard destiné à me faire passer un message subliminal : soit je filais doux, soit je subissais le même sort, mais en tout cas, s'agissant de ma libération, ce n'était même pas la peine d'y penser.
Dernière édition par Timothy Merchant le Mar 27 Jan 2015 - 21:10, édité 2 fois |
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WIZARD • always the first casuality Pansy Parkinson ‹ disponibilité : dispo bitches
‹ inscription : 25/10/2014
‹ messages : 4640
‹ crédits : prométhée
‹ dialogues : 'lightcoral'
‹ âge : vingt-quatre ans (née le 5 mars 1980)
‹ occupation : rentière déchue, mondaine destituée.
‹ maison : le choixpeau s'est a peine attardé sur sa tignasse brune avant de l'envoyer à Serpentard, dont elle est devenue préfète en 5ème année.
‹ scolarité : de 1991 à 1998.
‹ baguette : Elle faisait 19 centimètres, en merisier et cheveux de vélane, capricieuse et imprévisible, sensible aux sentiments négatifs. Cette baguette a cependant été volée par le Limier et aujourd'hui, elle en utilise une autre, bien moins adaptée à sa main.
‹ gallions (ʛ) : 9003
‹ réputation : Rien qu'une sorcière de salon, une bonne à pas grand-chose en dehors des ragots et commérages, une peste se régalant du malheur des autres, une idiote aveuglée par ses sentiments, moralisatrice en dépit de son propre penchant pour les écarts et les erreurs. Le roquet de Malfoy, puis celle que Blaise Zabini a cocufié, abandonné puis engrossé avant de partir à nouveau. Une garce qui mérite tout ce qui lui arrive. Une enfant gâtée, malgré l’aide donnée aux insurgés dans l’infirmerie de fortune de Poudlard.
‹ particularité : Complètement à la dérive depuis la fin de la guerre, on la croise souvent alcoolisée et cruelle, prête à se greffer à la moindre rixe, au moindre esclandre.
‹ faits : Elle a perdu la garde de ses filles, les jumelles Violet et Briar-Rose (née en Aout 2002) à la fin des combats, car on a jugé son sang pur comme inapte à les élever et ce même si leur père, Blaise Zabini, est considéré comme un héros de guerre. Elle a également perdu sa fortune et son statut et n’a plus aucune influence. Personne n'est tendre avec elle car les anciens rebelles la voient comme une garce à abattre et les sorciers lambda n'ont l'image que d'une gamine pourrie gâtée qui vivait dans une tour d'ivoire alors qu'ils crevaient de faim. Condamnée à vivre dans une demeure autrefois grandiose mais maintenant totalement insalubre, elle ère coincée entre sa mère tyrannique et sa tante furieuse, désœuvrée et désabusée.
‹ résidence : Dans l'hôtel particulier Parkinson, situé dans le quartier de Barkwith, sur le Chemin de Traverse. Ancien symbole d'une grandeur aujourd'hui étiolée, la demeure tombe en ruine et menace de s'écrouler depuis les émeutes de janvier 2002. Ses parents possédaient un manoir à Herpo Creek, il n'en reste qu'un tas de cendres et elle n'a plus accès à son bel appartement de la Bran Tower depuis la désertion de Draco durant laquelle elle a également pris la fuite.
‹ patronus : Une hirondelle à peine corporelle
‹ épouvantard : Les corps inanimés de Briar-Rose et de Violet.
‹ risèd : Simplement un matin ordinaire, des draps clairs et propres, une chambre lumineuse, des rires d'enfant emplissant le couloir avant que les deux têtes brunes ne sautent sur l'épais duvet. Un avenir pour elles, aussi, surtout.
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