• nom complet ; Ils ne s'intéressent pas à la politique, et sont pourtant au centre des soirées mondaines. Trop français pour les anglais, trop anglais pour les français, les
d'Anjou sont autant appréciés pour leur cuisine que traînés dans la boue pour leurs origines. Traités avec dédain dans leur pays d'origine à cause de leur installation en Angleterre, souvent mal vus en Angleterre par l'absence de soutien ouvert au gouvernement sang-pur. Et
Wayland Bartholomew, nommé ainsi pour faciliter son insertion, ne semble pas pressé de montrer son allégeance au gouvernement.
• surnom(s) ; Il en a connu beaucoup durant son enfance, beaucoup moins depuis que la taille de son entourage se réduit comme une peau de chagrin. Certains sont toutefois restés, survivant inlassablement au passage du temps. Aujourd'hui encore, ses proches l'appellent d'avantage par
Tolly que par son véritable prénom.
• naissance ; Sans doute faisait-il froid ce jour-là. L'été s'achevait, laissant place à un automne sûrement pluvieux. Beauxbâtons venait tout juste d'ouvrir ses portes, ce
mardi 3 septembre 1977. Et, située au nord,
Paris n'échappait sans doute pas à ce temps merdique.
• ascendance ; Qu'importent les mystères, les racontars, et les médisants. son sang est
pur, et n'a jamais été entaché d'une quelconque bâtardise. Ce sang porté en fierté par ses parents, et qu'il se doit d'honorer chaque jour de sa vie.
• camp ; A-t-il eu un jour le choix ? Qu'aurait-il pu faire d'autre que de suivre son père dans cette lutte ? Jamais il n'aurait eu l'idée de quitter le sillon familial et choisir la voie des insurgés. Et puis, son affiliation au
gouvernement et les responsabilités qui en découlent ne sont pas pour lui déplaire.
• métier ; Depuis toujours, il est l'hériter. Celui qui reprendra la tête de la chaîne familiale à la mort de ses parents. Formé dans ce but depuis la fin de ses études. Mais lui ne le veut pas, n'a aucune passion pour la cuisine. Et écoute vaguement ce que son père, déguisé en professeur, lui raconte. Trop préoccupé par un métier discret, inavouable et illégal, qui lui permet de vivre bien plus que confortablement.
Trafiquant de drogues dit-on de lui. Lui se voit plutôt comme un habile commerçant opérant sur le plan international.
• réputation ; Fou, cruel. Inapte aux émotions humaines, incapable de respecter les normes sociales et les règlements. Ne pouvant s'empêcher de flirter avec la limite de l'acceptable, ne comprenant pas le principe de propriété et de vie privée. Les gens disent de lui qu'il est asocial, sociopathe. Et quelques rumeurs font mention d'un trouble psychologique profond, d'un dédoublement de personnalité. Mais lui le nie. Il ne fait qu'écouter les sages conseils de son ange gardien.
• état civil ; Occupé par son trafic, tiraillé par l'envie de se joindre aux insurgés, l n'a jamais été tenté par le fruit interdit, se persuadant lui-même que cela ne serait qu'une perte de temps dans sa recherche de la perfection.
Éternel célibataire, il rend las son père. Car ce refus de se marier risque d'être lourd de conséquence.
• rang social ; La réputation de sa famille n'est plus à faire, et permet à ses parents de vivre sur un matelas confortable et des contacts partout dans le pays. Et bientôt, ces contacts seront siens. L'avenir des restaurants reposera sur ses épaules inaptes. Mais pour le moment, il profite de son statut
d'élite, se contentant de vivre de la générosité de ses parents.
• particularité(s) ; Il ne dispose d'aucune particularité notable. Il ne maîtrise ni la legilimencie, ni l'occlumencie. Il n'est pas capable de parler aux serpents et encore moins de se transformer. Tout juste est-il capable de prononcer les sorts informulés. Ses particularités sont plutôt d'ordre psychologiques.
Malade mental,
sociopathe. Il n'attire l'attention que par ses crises de démence et cette voix qui lui dicte chacun de ses mouvements.
• patronus ; Il n'y a rien de pire que la mort. L'âme n'est qu'un conte qui se nourrit de la peur des enfants. Le baiser du détraqueur n'est pas l'horreur qu'elle est réellement à ses yeux. Il n'a jamais ressenti le besoin d'apprendre à lancer un patronus.
• épouvantard ; De ses ailes sombres, elle enveloppe le faible et le malade, l'attirant inexorablement vers une fin éternelle. Elle se veut douce et amicale, et pourtant lui connaît son véritable visage. Froide, cruelle, armée de sa faux tranchante.
La Mort l'effraie, le cherche, et veut plus que tout l'attirer dans ses bras aussi séduisants que démoniaques.
• risèd ; L'hiver meurt, le printemps renaît, l'été rayonne, et l'automne se fane. Pourtant lui est toujours là, résistant aux caprices de la nature et aux avances de la Mort. Tenant entre ses mains la puissance absolue, celle capable de vaincre même la grande tragédie. Confiant sa propre vie aux mains d'objets inanimés et pourtant si puissants. Marchant sur les traces du Seigneur lui-même. Tenant d'une main l'objet le plus sombre et terrifiant du monde, un
horcruxe. Et tenant de l'autre le trésor sacré de la nécromancie, la
pierre de résurrection. Il ne veut pas rencontrer la Mort, et rêve de posséder les artefacts les plus puissants pour l'affronter, et la vaincre.
• animaux ; La mort les guette. Ceux assez fous pour se lier à lui, et le suivre où qu'il aille. Ils ne tiennent pas longtemps, et s'enchaînent comme on enchaîne les vêtements. Jetés dès lors qu'ils sont trop usés pour remplir correctement leur office. Peut-être qu'un jour, ce
chat sans nom finira comme tous les autres. Offert en pâtures aux expérimentions familiales.
• baguette ; Le sorcier ne choisit pas sa baguette. La baguette le choisit. Il n'y croit pas un seul instant, et se moque totalement des interprétations que quelques fous donnent à l'objet. La sienne mesure
trente-et-un centimètres. Taillée dans du
bois de bouleau, elle abrite en son sein un
ventricule de coeur de dragon. Mais ce ne sont que des matériaux, pouvant être changés dès lors qu'elle devient inutile..