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sujet; If I open my heart [Juno]
MessageSujet: If I open my heart [Juno]   If I open my heart [Juno] EmptyVen 23 Jan 2015 - 12:21

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Can I be fix again ?
Absynthe et Juno
Absynthe soulève doucement le pinceau pour étaler un peu de poudre sur sa joue. Délicatement, elle crée des ombres sur son visage pour paraitre plus douce. Plus tendre. Mais d’un autre côté elle souligne ses lèvres avec un rouge cru et profond. Couleur de la passion. Du sang. La ligne de démarcation qu’elle trace elle-même pour donner un côté séducteur et dangereux à son doux visage de femme-enfant. C’est son masque à elle le maquillage. Et elle le porte chaque fois qu’elle entre dans le cabaret. Absynthe doit séduire puisqu’elle est une créature de la nuit. Et elle sait parfaitement le faire. Mais maquillage et vêtements sont de précieux artifices. Un sourire se dessine lentement sur ses lèvres. Affamé. Un peu comma Absynthe.

Un léger frisson lui échappe et elle ressert doucement le simple peignoir de soie qu’elle porte autour d’elle. Elle devra se changer bien assez tôt mais il lui reste encore du temps avant d’entrer en scène alors elle n’a pas vraiment besoin de se presser. Et même si c’était le cas elle ne le ferait pas. Absynthe prend toujours son temps. Peu importe à quel point cela peut énerver les autres. De toute façon ils ne disent jamais rien. Car Absynthe à toujours besoin de temps pour trouver ses repères. Pour savoir quoi faire. Et si on la dérange sans qu’elle sache elle peut très vite perdre toute maitrise d’elle-même. Et alors les dégâts arrivent très rapidement…

Absynthe est perdue. Absynthe est brisée mais Absynthe reste toujours dangereuse …


Et seuls les fous croiraient le masque de poupée d’argile qu’elle revêt. Absynthe tombera peut-être un jour dans la folie c’est vrai. Mais même si c’est le cas Absynthe ne tombera pas seule. Ses ennemis et ceux de son maitre tomberont avec elle dans un flot de sang et de cris sans même que cela ne la dérange. L’avantage de la folie sans doute … pauvre âme en peine qu’elle est. Elle s’étire lentement. Absynthe attend la visite d’un ami. Ou du moins ce qui peut se rapprocher le plus d’un ami pour la personne qu’elle est désormais. Il s’agit de Sabal. Un amant régulier qu’elle avait déniché un soir dans le cabaret. Ni ennuyeux, ni collant. Il ne voulait pas plus que ce qu’elle donnait et c’était pareil pour elle. Tout deux ressortaient gagnant de ce petit jeu. Et puis sans savoir trop comment ils avaient commencés à parler. Au points que désormais elle appréciait l’homme et plus uniquement pour l’oubli qu’il lui apportait durant les heures les plus sombres de la nuit, quand les cauchemars rodaient autour d’elle, menaçants de dévorer son esprit.

Amis donc. Du moins si Absynthe était encore capable d’éprouver une telle chose. Mais au moins elle attendait sa visite avec plaisir. Elle pouvait parler à Sabal. Bien sûr elle ne disait pas tout. Jamais. Absynthe connait la valeur des mots. Elle sait que parfois ils ne doivent pas être prononcés. Car les informations sont dangereuses et dans le monde ou ils vivent on ne peut faire confiance à personne. De légers coups à la porte la font sursauter. L’étonnent. Ici personne ne frappe et il n’y à que peu d’intimité. A quoi bon ? Elles passent leur temps en tenues légères. La pudeur est quelque chose d’étranger et si une conversation devient un peu trop privée … et bien il suffit de fermer la porte à clé n’est-ce pas ? Absynthe sourit, se rencogne dans sa chaise, uniquement habillée de son vêtement de soie. « Entrez.» Et elle voit arriver une jeune femme qu’elle à l’impression de connaitre. D’avoir déjà vue. Mais les souvenirs d’Absynthe sont toujours flous. Perdus dans une brume opaque qui les empêchent d’être dévoilés.

Elle se penche en avant. Savoure les traits doux de celle qui se tient devant elle. Absynthe aime la beauté. Peu importe qui la possède. Sa voix s’élève de nouveau et ce n’est qu’un ronronnement à la fois bas et doux. » Qui est-tu petite fille ? Et que viens-tu faire ici ? » Comme toujours Absynthe parle de manière étrange. Mais il faut que les autres s’y habitude. Et si la brune qu’elle regarde n’a rien d’une enfant Absynthe la trouve pure d’une certaine façon. Elle doit certainement la connaitre pour penser cela. Mais elle est bien incapable de savoir ou elle l’a rencontrée.
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MessageSujet: Re: If I open my heart [Juno]   If I open my heart [Juno] EmptyVen 23 Jan 2015 - 22:44

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Absynthe & Juno
« Blablablabla, citation qui tue mais que j'ai la flemme de chercher »


Allons donc ! La voilà coursière... Quel honneur, lionne, de porter cette lettre entre tes crocs jusqu'à la putain de ton maître. Qu'il découche et la laisse seule entre les murs de sa demeure, qu'il étreigne qui bon lui semble avec la passion qu'il lui voue ; Juno n'en a cure. Ce qui l'irrite, c'est d'être confrontée à ses amants et de devoir faire ces petites courses ridicules en son nom. Elle a bien essayé d'ouvrir ce fameux message, en bonne Rebut obéissante. Elle s'est usée les ongles à gratter les bords du papier, jusqu'à ce que sa marque la remette à l'ordre par une brûlure et lui rappelle les instructions du dhole : elle n'a pas à lire cette lettre, elle est pour Absynthe et seulement pour Absynthe. Elle a continué jusqu'à ce que la douleur devienne insupportable. La curiosité mêlée à la ténacité ne fait pas bon ménage pour sa cheville. Celle-ci la lance toujours alors qu'elle allonge le pas pour arriver au plus vite. Que peut-il raconter à la folle du cabaret ? Est-il en train de se lamenter de son caractère de feu, ou d'écrire des mots doux à sa maîtresse préférée ? Peut être regrette-t-il déjà son lit et souhaite le lui faire savoir au plus vite... Juno ravale sa fierté en passant la porte du cabaret. Ils ne seront jamais un couple. La seule raison pour laquelle elle jalouse la magnifique Absynthe, c'est pour sa liberté. Le dhole est sauvage et n'appartient à personne – et si elle ne portait pas sa patte à la cheville droite, la lionne le serait tout autant.

Le papier lui brûle les doigts tandis qu'elle traverse les coulisses. La jeune femme voudrait le déchirer, le piétiner, tant cette tâche lui est risible. Sabal doit être encore en train de la tester ou de lui faire payer une parole qu'elle a laissé échappé. Juno a particulièrement rugi ces derniers temps. Voir les Insurgés gagner du terrain sur les Mangemorts et le peuple crever de faim... La jeune femme a su se montrer odieuse par moment. Elle a eu un regain d'intérêt pour les affres du monde sorcier. Un nouvel espoir de devenir libre, aussi. Alors, elle refait face à un dilemme : rester prisonnière et tantôt hargneuse, tantôt aimante, ou tourner le dos au seul homme qu'elle ait jamais aimé et partir. Pour toujours. Évidemment, quand elle est entre ses bras, elle n'y pense plus. Mais une fois loin de lui, la raison lui revient : les Mangemorts ont tué Priam, les Mangemorts l'ont torturée, l'ont faite prisonnière, l'ont vendue comme une chienne et l'ont marquée comme le plus insignifiant des objets. Comment peut-on réellement appartenir à ce monde dans ces conditions ? Des larmes troublent un instant ses yeux graves. Bordel, ça va pas recommencer.... Elle pleure déjà suffisamment à son goût. C'en est assez. Ses paupières frémissent, chassent les larmes en quelques battements de cils. Juno se racle la gorge pour se donner une contenance et toque doucement à la porte – même si au fond, elle irait bien la défoncer à coups de pieds pour jeter sa saloperie de lettre à la tronche de son amante.

« Entrez. »

Retenant un soupir d'ennui, Juno ouvre la porte et se glisse prestement dans la pièce pour délivrer le message. Pas de fioritures. Tu rentres, tu l'donnes, tu te casses. Et t'essaies de la boucler, cette fois..., songe-t-elle en parcourant brièvement les lieux du regard. Mais en croisant les prunelles vertes d'Absynthe, elle comprend l'intérêt de son maître pour la jeune femme. Bien sûr, elle l'avait déjà croisée, mais sans lui accorder un regard, ignorant les flux et reflux étranges qu'elle percevait. Là, elle ne peut rien faire d'autre que de la scruter, avec le même regard fasciné qu'ont les clients quand ils la voient surgir des coulisses pour la première fois. Sensuelle et implacable dans son peignoir de soie, digne incarnation de la femme fatale, Absynthe semble être une véritable Vélane, certainement sortie des Enfers pour régner sur les hommes – et sur les femmes. Les lampes font des reflets mordorés à sa chevelure soyeuse, font chatoyer les courbes douces de son visage séraphique. Elle baigne dans cette lumière ambrée, emprunte de chaleur et de magie, comme une déesse se pavane au sommet de l'Olympe.

« Qui est-tu petite fille ? Et que viens-tu faire ici ? » interroge la danseuse d'une voix douce, féline, qui arrache des frissons d'incompréhension à Juno

Après tout, elle n'a jamais côtoyée ce genre d'endroit, ni ce genre de nymphe... Un sourire frémit sur ses lèvres charnues en entendant le surnom qui lui est attribué. Elle hausse ses épaules frêles, tend le papier et murmure de sa voix douce et grave :

« Juno, se présente-t-elle brièvement avec un soupir irrité. Un message pour vous, de la part de Sabal – vous savez, le russe avec qui vous couchez de temps en temps, ne peut-elle s'empêcher d'ajouter avec un rictus cynique. »


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MessageSujet: Re: If I open my heart [Juno]   If I open my heart [Juno] EmptySam 24 Jan 2015 - 22:02

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Absynthe et Juno
Absynthe ne peut s’empêcher de sourire d’un air gourmand. Ne peut s’empêcher de se pencher légèrement en avant pour découvrir doucement son épaule. Séductrice sans même le vouloir. Quand elle arrive au cabaret elle met un masque. Recouvre son visage doux d’un air affamé au point d’oublier qu’il ne fait pas partie d’elle. Mais c’est quelque chose qu’elle aime. Jouer. Fasciner. Comme une enfant, Absynthe aime être au centre de toutes les attentions. Aime que les regards se posent sur elle avec une pointe d’admiration et de questionnement. Vaniteuse ? Peut-être. Sans doute. Narcissique. Certainement. Mais c’est surtout qu’Absynthe aime ressentir. Avant. Après tout l’être humain est une créature de sens pas vrai ? Et Absynthe ne fait pas exception à la règle. Bien au contraire. Elle se noie dans les sensations. Dans le toucher.

Parce qu’elle à si longtemps été enfermée dans les règles que sa famille lui imposait qu’elle est affamée de contacts.

Une pointe de douleur se profile dans ses grands yeux verts alors que cette pensée lui traverse l’esprit. Elle n’a pas vu ses parents depuis bien longtemps Absynthe. Ils ne lui ont plus parlés depuis qu’ils ont appris qu’elle travaillait dans un cabaret. Depuis qu’ils ont vu les dommages irrémédiables que le meurtre qu’elle avait commis avait causé à son esprit. Pour eux elle n’existait plus. Leur fille n’était plus qu’une ombre qu’ils avaient bannis et dont il ne parlait jamais. Absynthe se demande même si sa sœur pense encore à elle. Ou si elle aussi la déteste. C’est bien possible après tout. Puisqu’Absynthe l’a laissé. L’a abandonné. Sans le vouloir certes. Et pour la protéger. Mais tout de même. Absynthe secoue la tête et ses yeux se vident doucement. La pensée s’envole de son regard. Son esprit se protège et oblitère les souvenirs qui lui font du mal. Comme toujours. Un peu perdue elle relève la tête doucement pour scruter la brune qui se tient devant elle.

Un doux murmure sort de sa bouche. Une question. Après tout elle à déjà oubliée … « Et tu es ? » Ses sourcils se froncent presque trop délicatement et soudain son visage s’éclaire de nouveau alors qu’elle se souvient. « Ah oui c’est vrai ». Et Absynthe redevient elle-même. Un changement incroyable en à peine quelques secondes. Elle à sans doute traumatisée la jolie jeune femme qui se tient devant elle. Mais qu’importe. Absynthe ne lui accorde, au fond, que peu d’importance. Elle se contente de laisser courir son regard sur chacun des traits de la délicieuse beauté qui se tient en face d’elle. Hausse un sourcil amusé face à son impertinence. Absynthe n’est pas femme à être choquée facilement. Bien au contraire. C’est elle qui dérange généralement. Qui prononce des mots qui choquent. Qui cognent. Aussi ne peut-elle qu’être divertie par la phrase clairement provocatrice de Juno.

Elle à presque envie de rire. Mais elle ne le fait pas. Au lieu elle entre doucement dans le jeu de Juno. Peut-être parce qu’elle s’ennuie. Ou simplement parce que cela fait longtemps qu’elle n’a pas rencontrée quelqu’un capable de lui parler de cette façon. Les mangemorts sont ou trop polis avec elle charmés par sa beauté ou bien trop condescendants car après tout , sa folie est de notoriété publique. « Heureusement que tu m’as dit son nom … après tout je connais beaucoup de russes » Connaitre au sens charnel du terme bien sûr. Mais avec son intonation pas besoin de le préciser. Mis à part si la messagère est stupide. Ce qui ne semble pas vraiment être le cas. Mais bien sûr tout est possible. Rapidement Absynthe attrape le morceau de parchemin et le décachète d’un geste élégant. Un message court comme toujours. Sabal sait qu’elle n’a pas besoin de plus. Ni mots d’amour ni mensonge. Absynthe aime sa vérité brute.

Absynthe se penche en avant. « Il ne viendra pas. » elle se parle à elle-même. Un soupir. Sa soirée s’annonce ennuyeuse sans Sabal. Et Absynthe déteste s’ennuyer. Alors soudain elle relève la tête et pose un regard de prédatrice sur Juno. Un moyen de divertissement probable. « Mais tant pis sa perte est mon profit. Après tout puisqu’il écrit qu’il est occupé tu peux bien rester avec moi n’est-ce pas ? » C’est une question certes. Mais également un ordre. Absynthe n’aime pas particulièrement qu’on lui désobéisse. Elle se lève lentement. Tourne doucement autour de Juno. Juste avant de se diriger vers le petit cabinet dans lequel elle range ses bouteilles. Souriant doucement elle s’adresse à la brune. « Un verre peut-être ? » Elle se fait douce Absynthe. Presque délicate. Elle s’amuse. Elle joue comme une enfant insouciante sans même se rendre compte que cela peut peut-être déplaire à jolie asiatique. Ou peut-être que si mais dans ce cas-là elle s’en moque. Egoïste Absynthe ? Peut-être … toujours en vérité.

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MessageSujet: Re: If I open my heart [Juno]   If I open my heart [Juno] EmptyDim 25 Jan 2015 - 18:00

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Absynthe & Juno
« Blablablabla, citation qui tue mais que j'ai la flemme de chercher »


Même la marque à sa cheville droite ne peut amoindrir son caractère direct et franc ; le dhole en fait les frais et a souvent tenté de lui faire payer son insolence, sans qu'elle se lasse d'assister à ses colères froides et sourdes. Pourtant, Juno n'était pas née pour montrer les crocs. Seulement destinée.
Aux prémices de sa vie, elle se terrait toujours dans la solitude et l'obscurité pour se protéger des autres. Seulement, cet état passif ne pouvait survivre à la montée au pouvoir du Magister. Dur de se forger un statut de parfaite dame de compagnie en quelques années avec, en guise de modèle, un croquemitaine devenu Belliqueux. Alors autant jouer la carte de la dame de fer. Oui, toutes ces émotions senties et ressenties, comprimées dans ce corps frêle, ne pouvaient être destinées qu'à exploser. Juno avait abandonné le gant de velour depuis longtemps, trop longtemps pour ignorer ses poings de fer et une violence à peine camouflée.
Un pic de souffrance lui traverse alors le cœur, sans qu'elle comprenne d'où il vienne. Ses yeux se posent sur Absynthe, sondent les siens avec un rictus méprisant sur les lèvres. Tous les pantins de Voldemort sont brisés, et pourtant, leurs ficelles toujours fermement attachées aux doigts de la vipère. Chez Absynthe, adorable poupée vénéneuse, elle sent la porcelaine se briser, se fissurer, tomber en morceaux pour mieux se munir d'un masque d'assurance, qui dupe sûrement ses clients mais dont le sourire n'atteint pas la lionne. Être et paraître. Absynthe avait fait son choix, en totale opposition avec celui de Juno. Alors, la jeune femme se fend d'un sourire narquois, qui ne la quitte même pas quand Absynthe lui demande encore son identité. Juste une pointe de dépit.

« Juno. »

Connasse, ajoute-t-elle pour elle-même.
Une fois le papier remis en mains propres, c'est l'ennui qui la gagne insidieusement. Encore et toujours l'ennui. Il y a évidemment un peu de jalousie dans tout ça, un peu de rage contre les maîtresses du dhole, même si elle persiste à le nier. Elle ne peut s'empêcher d'imaginer son maître et la sublime Absynthe, leurs corps qui se mêlent et leurs souffles qui s'accordent. C'est plus fort qu'elle et ça la froisse un peu ; Sabal aime les belles femmes au sang pur, que Juno abhorre, puisqu'elle sait qu'elle n'arrivera jamais à leur niveau de perfection physique. Absynthe a de grands yeux verts, un visage doux, encadré par des mèches droites et lisses, une peau parfaite qui ne porte pas les sévices d'un emprisonnement à Azkaban. Un sang plus pur que le sien. Il n'y a même pas à rivaliser, juste à assumer un complexe d'infériorité grandissant.

« Heureusement que tu m’as dit son nom … après tout je connais beaucoup de russes. »

Salope, songe la lionne en serrant les poings et les mâchoires.
Tandis qu'elle se morfond à comparer leur sensualité divergente, les mains fines et adroites de la danseuse décachette le message. Juno aimerait se faufiler dans son dos pour lire les grandes déclarations de son maître – et pourquoi pas la mutiler comme elle l'a été par ses confrères ?

« Il ne viendra pas.
Oh, laisse-t-elle échapper avec un sourire ravi. »

C'est une nouvelle qui l'enchante, bien qu'elle la surprenne aussi. Sa méfiance s'accroît. S'il renonce à ses divertissements, le dhole doit certainement être occupé à d'autres sinistres projets. Torturer ses camarades, traquer des Insurgés... J'en connais un qui va déguster, demain. Juno adore le chercher, lui cracher qu'il est un monstre et lui rappeler à quel point ils sont différents. Bien qu'il s'en fiche, qu'il réagisse rarement, elle perpétue cette petite tradition. C'est sa petite vengeance pour les nuits où il la délaisse, mais aussi à la mémoire de ceux qui ont péri sous la torture. Son travail terminé, elle s'apprête à tourner les talons pour s'ennuyer, seule et recroquevillée sur un canapé, Osiris à ses pieds. Mais une requête d'Absynthe la coupe dans son élan :

« Après tout puisqu’il écrit qu’il est occupé tu peux bien rester avec moi n’est-ce pas ?
J'ai d'autres à choses à faire, répond froidement Juno. Et je ne tiens pas particulièrement à rester ici. »

Elle parle dans le vide. Ses murmures rauques ne semblent même pas arriver aux oreilles de la belle danseuse, comme ses grondements n'arrivent pas à émouvoir le dhole. À croire qu'en possédant la Marque des Ténèbres, on perd la capacité d'écouter les autres. Ses ongles s'enfoncent dans ses paumes, un soupir rageur s'échappe de ses lèvres tremblantes. Absynthe lui tourne autour comme des sorciers ont pu le faire lors des Enchères, ses yeux verts s'arrêtant sur chaque détail. Puis, d'un pas lent et mesuré, la jeune femme se dirige vers un petit cabinet.

« J'aimerais pouvoir partir...
Un verre peut-être ?
Non ! »

Elle a haussé le ton. Pas question de rester ici, à jouer les boufonnes pour une amante du dhole. Être devenue Rebut est déjà suffisamment humiliant – et se laisser aller à une passion dévorante, pour un maître qui l'abandonne la nuit, l'est encore plus. Toute son existence n'est qu'une énorme blague, un opprobre à sa dignité. Elle aimerait pouvoir en finir définitivement.

« Vous pensez sérieusement que je vais faire mumuse avec la putain de mon maître ? murmure-t-elle dans un souffle. Je ne remplacerai pas Sab... monsieur Nijinski. Je n'ai pas de baguette... »


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MessageSujet: Re: If I open my heart [Juno]   If I open my heart [Juno] EmptyLun 26 Jan 2015 - 18:46

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Absynthe et Juno
Une lionne derrière un visage de fille fragile. Elle est comme ça cette femme. Cette Juno. Et ça donne envie à Absynthe de la découvrir. De la titiller encore un peu plus. Pour voir comment elle réagira. Si elle, l’esclave qui ne possède plus de libre-arbitre osera se rebeller. C’est un peu mesquin d’Absynthe de faire une chose pareille puisque dans ce cas-là la fille sera punie. Mais voila Absynthe s’ennuie. Et il faut bien passer le temps comme on peut pas vrai ? Et bien voila. Sa manière à elle de passer le temps … c’est ça. Jouer avec les autres en toute insouciance. Avec autant d’amusement et d’égoïsme cruel qu’un enfant. Elle est comme ça Absynthe. Un chat qui donne des coups de pattes au canari. Même si le canari en question ne semble pas vouloir jouer.

Finalement … c’est peut-être même plus amusant ainsi …

Juno on dirait un papillon pris dans une toile. Elle peut lutter, lutter encore ça ne changera rien. Pour un peu Absynthe serait triste pour elle. Elle sait aussi ce que c’est d’être prisonnière mais cela ne lui avait que peu couté puisqu’Absynthe était faite pour obéir. Pour avoir quelqu’un pour lui dicter sa vie. Mais ça n’a pas l’air d’être le cas de la brune qui se tient en face d’elle de la rage au fond des yeux. A quel point est-ce dur de courber l’échine face à des êtres qu’on hait ? De plier sans le vouloir simplement parce que l’on ne peut faire autrement ? Une pointe de compassion se glisse sous le voile brumeux de ses sentiments. Elle ne le dira jamais à voix haute Absynthe. Mais parfois elle se sent désolé pour les Rebuts. Oiseaux aux ailes cassées. Elle ne devrait pas. Puisqu’ils doivent l’avoir mérité. Mais il n’empêche. Absynthe n’aime pas rabaisser d’autres êtres humains.

Absynthe les auraient tués. Non pas pour être cruelle comme beaucoup pourrait le croire. Mais au contraire parce qu’elle est compatissante. Et qu’elle pense que c’est la seule façon de les libérer. De loin elle entend la brune répéter son nom mais elle n’y prête pas attention. De toute façon Absynthe n’est pas particulièrement connue pour ses grandes capacités d’écoutes. Au contraire. Au lieu ses doigts fins se contentent de jouer avec la fine enveloppe qu’elle tient. Pensivement. Mais elle n’est pas assez loin dans ses pensées pour ne pas voir l’expression ravie de Juno et son exclamation satisfaite quand elle apprends que Sabal ne viendra pas voir la danseuse. Et Alors Absynthe lève un sourcil parfaitement dessiné. Un sourire carnassier se dessinant lentement sur ses lèvres incarnates. » Tu as l’air particulièrement ravie … par le plus grand des hasards tu ne serais pas jalouse n’est-ce pas ? » Question cruelle sans doute. Qui risque de pousser la brune dans ses derniers retranchements. Mais Absynthe ne regrette pas.

Elle tourne la tête et ses cheveux volent autour de son visage. « Si c’est le cas c’est inutile. On ne fait que coucher ensemble. C’est tout. Sabal est un ami rien de plus » Pour Absynthe ce n’est rien. Elle donne son corps comme elle lance un sourire. Elle aime le temps d’une nuit. Et oui même si elle couche avec Sabal ce n’est vraiment qu’un ami pour elle. Un ami qui lui donne ce dont elle à besoin en la réconfortant dans ses nuits emplies de cauchemars. Voila tout. Mais bien évidemment ce n’est pas quelque chose que tous les gens normaux peuvent comprendre. En fait quasiment personne ne peut comprendre cela. La façon de penser d’Absynthe est étrange. Illogique en réalité. Comme elle. Elle entend vaguement Juno protester contre son attitude. S’en moque. Absynthe vit sa vie et les autres plient. Ce n’est pas comme si elle le pouvait elle. Absynthe est trop enfoncé dans l’univers fantasmagorique qu’elle s’est crée pour faire réellement attention au monde.

« La putain ? » Absynthe éclate de rire. Mais cette fois c’est un rire froid. Sombre. Dangereux. La partie cachée d’Absynthe qui réclame du sang et des larmes. « Premièrement je n’ai pas besoin de me faire payer. Deuxièmement je choisis qui, quand et comment. Bien loin d’une putain qui ne possède plus rien pas même son libre-arbitre donc. »Méchant rappel du fait que Juno ne contrôle plus rien non plus. Un sourire lent s’installe sur ses lèvres. Mais sans atteindre ses yeux. Puis elle se détend un peu. Lentement. Absynthe n’est pas souvent en colère. Ou du moins elle ne le reste pas longtemps. Sa voix est légèrement plus douce quand elle reprend. « Et troisièmement … je ne pense pas que tu ai vraiment le choix j’en suis navrée. » Absynthe est une mangemorte. Et même si elle n’est pas la maitre de Juno. Si celui-ci n’est pas là elle est la personne la plus à même de lui dire quoi faire. Non pas qu’elle en ait particulièrement envie. Après tout elle ne donne que très peu d’ordres à Declan. Mais la fille l’a irrité. Petite vengeance certes. Mais Absynthe n’est pas très mature. Clairement.

Elle s’approche un peu de juno. Se penche. Au point que leurs nez se frôlent. Absynthe est plus grande d’ailleurs. « Et ne t’inquiète pas. Je ne suis pas difficile. Je peux faire avec ou sans baguette … une chance pas vrai ? » Elle se retourne lentement. Volontairement provocatrice. « Mais ne t’inquiète pas petite fille. Tu n’es pas mon genre. Je ne joue pas avec les ingénues » Petite pique. Mais c’est vrai. Absynthe est attiré par les hommes et femmes puissants. Expérimentés. Et la lionne à beau montrer les dents elle à l’air …. Innocente.
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MessageSujet: Re: If I open my heart [Juno]   If I open my heart [Juno] EmptyLun 26 Jan 2015 - 22:23

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Absynthe & Juno
« Blablablabla, citation qui tue mais que j'ai la flemme de chercher »


La jalousie. Un pêché capital selon les religions ; et si Juno n'arrivait pas à cerner le pourquoi du comment pendant toutes ces années, elle commence à ressentir la violence sournoise qui peut résulter d'une pique de sa Némésis. Briser à la batte le joli minois de la poupée Absynthe, détrôner la superbe déesse aux yeux d'émeraude, c'est ce qu'elle souhaiterait, avant de se raviser par une pensée plus digne d'une Serdaigle que d'une Gryffondor. Quelle chance a-t-elle face à une sorcière armée et portant la Marque des Ténèbres ? Aucune, à moins d'exploser une bouteille par le goulot et de se jeter sur la Mangemorte pour la saigner avec un tesson. Une technique moldue – et surtout désespérée. Mais si Sabal préfère les caresses de la danseuse, qu'il rejoigne son lit ! Mais qu'il me refile pas une MST alors... La jeune femme ne comprend même pas l'origine de cette jalousie. Sans se bercer d'illusions, elle a très vite compris que son maître ne s'engagera jamais dans une relation exclusive – et quand elle y pense, cela ne la chagrine même pas. En revanche, si la lionne pouvait choisir ses partenaires comme à l'accoutumée, et redevenir libre, sans être marquée de cette affreuse patte de renard, peut être que sa morosité s'envolerait.
Alors, quand on lui pose la fameuse question, elle fronce le nez et rit. Oh, elle rit... Elle rit parce qu'elle ne craint ni les colères de Sabal, ni ses menaces, et encore moins la rage d'Absynthe, et que peu importe le destin qui se profile à son horizon, elle l'accepte sans se ménager. Que la douleur vienne, qu'elle soit physique ou morale. La lionne n'a plus de crinière, même plus les crocs suffisants pour déchirer la chair. Son venin dissout la contenance de l'Élite sans qu'elle parvienne à la faire sortir de ses gonds. Et ses cruelles défaites, dont les humiliations cuisantes la mettent à terre, la font sentir toujours plus minable, toujours plus incapable, jusqu'à s'en ronger les ongles lorsque Sabal revient avec cette éternelle interrogation : aime-t-elle son maître ou leurs étreintes ? Quelle honte pour une soi-disant révoltée... Et elle a honte, oui. Son cœur se serre et la remarque d'Absynthe ne lui arrache que ces mots, d'une voix plus douce, plus voilée par l'amertume et ses soudains éclats de rire :

« Jalouse... Bien sûr, lance-t-elle avec un sourire amusé. Tous les Rebuts sont jaloux de vous, qu'ils soient hommes ou femmes. Vous êtes belle, priviligiée et libre. Oh ! Ça paraît insignifiant comme ça. La liberté. Mais si vous finissez un jour enchaînée à votre pire ennemi, je vous montrerai ce que ce grand mot signifie. Vous comprendrez... »

Peut être. Un jour... Juno l'espère. Elle espère que peut être, lors d'un beau jour de gloire, les Insurgés marqueront la peau de porcelaine fissurée et les grands yeux verts s'assombriront, comme on plonge un métal ardent dans de l'eau glacée. Mais ce jour, elle le craint aussi. C'est une crainte qui lui tenaille le ventre, lui taillade l'estomac et lui fait exploser le cœur ; céder à son envie de liberté et assister à la chute de la déesse aux cheveux mordorés, ou suivre Sabal partout où les terres sont plus accueillantes à l'égard des pantins du Seigneur des Ténèbres ? Courage. Force d'esprit. Hardiesse. Tolérance. Des qualités indéniables pour une Gryffondor. Si avant la Bataille de Poudlard, Juno n'était jamais parvenue à les atteindre, elle les a toutes démontrées au cours de son emprisonnement, en portant fièrement son statut d'héritière des valeurs de Godric Gryffondor. Elle a rugi ses idéaux jusqu'à dormir sur une couche teintée de rouge, elle a été tolérante jusqu'à voir son maître d'un autre œil. N'était-ce pas suffisant pour lui prouver sa loyauté ? Elle adorerait pouvoir lui murmurer au creux de l'oreille qu'elle ne le trahirait jamais... Et qu'elle l'aime. Mais la lionne a sa fierté, et le dhole n'a aucune pitié pour elle. Les précisions d'Absynthe ne lui sont donc d'aucune utilité. Elle a tout accepté depuis longtemps, même le fait d'être reléguée au décor, entreposée à la cave pendant les semaines suivant son achat. Même de n'être qu'un jouet du dhole, le soir où il se sent seul et où Absynthe est loin de lui. Sa présence la rassure, aussi – autant jouer une pierre deux coups.
Mais contrairement à son maître, Absynthe l'oppresse, l'effraie, la bouffe. Son aura, sa beauté, sa baguette ; elle émane une irrésistible dangerosité qui fait graviter autour d'elle, tous les soirs, mille et un courtisans tantôt ravis, tantôt figés devant son intolérable élégance. Elle préférerait la fuir. Mais son devoir de Rebut l'oblige à rester. Encore une fois, elle n'a d'autre choix que d'obéir, serrer les dents pour contenir des jurons toujours plus violents à l'encontre des Mangemorts et de l'Élite. Et un rire froid, gonflé de colère, fait courir sur sa peau un frisson d'appréhension.

« La putain ? Premièrement je n’ai pas besoin de me faire payer. Deuxièmement je choisis qui, quand et comment. Bien loin d’une putain qui ne possède plus rien pas même son libre-arbitre donc. »

Ça, c'est fait, pense Juno en se déridant légèrement. Inutile de sortir les griffes, voire même de nier. Impossible de ne pas se rendre compte qu'elle a raison. Alors, elle hoche la tête, étouffant un ricanement, allié au dépit d'avoir été démasquée aussi rapidement. Puisque seul l'écho des aboiements d'Osiris l'attend au manoir, autant rester et jouer à la poupée.

« Et troisièmement … je ne pense pas que tu ai vraiment le choix j’en suis navrée.
Bien, rétorque Juno en haussant ses épaules frêles. »

Le visage d'Absynthe se rapproche dangereusement du sien, ses mèches brunes se mêlant à ses mèches noires comme des rubans s'enroulent et nouent une chevelure, caressent les joues satinées de la lionne. Son parfum ambré lui chatouillent les narines et le bout de son nez frôle celui de la danseuse. Une soudaine intimité qui la laisse perplexe, lui fait froncer les sourcils. Étrange comportement pour une élitiste, supposément dégoûtée par son sang de rat.

« Et ne t’inquiète pas. Je ne suis pas difficile. Je peux faire avec ou sans baguette … une chance pas vrai ? »

Quelle chance, en effet, songe la lionne, son sourire s'agrandissant sur son visage fin.

« Mais ne t’inquiète pas petite fille. Tu n’es pas mon genre. Je ne joue pas avec les ingénues.
Tant mieux, riposte Juno en s'avançant vers elle. On va donc pouvoir bien s'amuser. »

Si son maître assistait à cette scène, elle risquerait de ne plus jamais sortir du manoir. Mais c'est trop tentant de rentrer dans ce jeu ; de pouvoir échanger avec d'autres fantômes que le dhole, d'ignorer le politiquement correct et de dévoiler une part sombre de son identité – fortement exacerbée par les lieux et la perversité ambiante.
Lentement, elle fait face à Absynthe, scrute longuement ses iris hypnotiques, et dans un chuchotement suave, l'assène d'un :

« J'ai peu d'expérience, c'est vrai, mais je reste moins blanche qu'une ingénue. Mais si vous en restez convaincue, apprenez-moi. »


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MessageSujet: Re: If I open my heart [Juno]   If I open my heart [Juno] EmptyVen 30 Jan 2015 - 13:11

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Absynthe et Juno
C’est de la séduction. Ce jeu ou tous les coups sont permis. Et Absynthe adore jouer. Sans doute parce qu’elle sait parfaitement qu’elle est rare qu’elle ne gagne pas. Ou du moins rare qu’elle n’y trouve pas son compte. Mais ce soir avec cette petite fille aux cheveux noirs et aux yeux de lionne le jeu atteint un niveau passionnant. Le regard d’Absynthe se fait languide. Séducteur. Empli d’une douceur trompeuse pailletée d’étincelles de désir. Il en faut peu pour attirer l’intérêt d’Absynthe. Il suffit simplement d’être intéressant. De lui apporter la promesse de divertissement à venir. Et quand elle voit toute la force et la combativité de la rebut en face d’elle. Absynthe sait bien que tout cela est garanti. Elle à presque envie de rire. Non pas pour se moquer bien sûr mais plutôt pour laisser éclater une sorte de joie.

Le genre de chose qu’elle n’a pas éprouvé depuis bien trop longtemps …


Elle est presque heureuse que Sabal n’ai pas pu venir. Bien sûr elle aurait apprécié la soirée en sa présence. Ils sont amis elle est donc toujours contente de le voir. Mais Juno présente l’attrait de la nouveauté. Quelque chose à découvrir. Et si Sabal lui à envoyé il ne peut pas lui tenir rigueur du petit jeu qu’elle lance avec la belle aux cheveux noirs. C’est son bon droit … ou peut-être qu’il sera en colère. Absynthe n’en sait rien et pour être franche à cet instant elle s’en moque. Elle veut juste s’amuser. Parce que cela fait bien longtemps que la peur et les problèmes ont chassés toute étincelle de joie sincère dans son regard. Il est donc temps de remédier à cela. Absynthe s’éloigne de la brune, la contourne et ouvre doucement le petit cabinet qui se trouve derrière elle. Rempli d’alcools fins.

Doucement elle sert un verre de cognac et le porte à sa bouche. Laisse une gorgée de liquide lui brûler agréablement la gorge avant de le reposer lentement. Et elle écoute les paroles de Juno. Il y a une pointe de tristesse qui la frappe en entendant ces mots amers. De la compassion aussi qui la caresse fugitivement avant d’aller se perdre dans le vide de son esprit. Absynthe se penche soudainement aux mots de la brune. Un sourire tendre se peint sur ses lèvres et soudain alors qu’elle tend le visage vers elle , elle laisse le masque s’envoler. Pour découvrir l’infinie et abyssale folie qui sommeille au plus profond d’elle-même. En quelques secondes seulement Absynthe passe de la belle et forte mangemort à la poupée brisée qu’elle est réellement. Il y a quelque chose d’infiniment triste dans ce spectacle. Dans la fixité de son corps qui arrive presque à rendre sa beauté laide. Absynthe est cassée.

« La liberté est une affaire de perspective. Personnellement je n’ai jamais été libre » C’est quelque chose d’infiniment personnel à révéler. Impossible sans doute à accepter pour une rebut qui ne voit en elle qu’une ennemie. « Mais de toute façon la liberté ne convient pas à tout le monde. Et j’ai constaté que j’avais toujours été faite pour servir et non pour être libre. » Triste constatation que celle-ci. Mais pourtant tellement vrai. Absynthe à besoin de servir un maitre. De recevoir des ordres et des chaines. Car elle est incapable de prendre soin d’elle-même sans personne pour la diriger. Alors autant servir de ce fait n’est-ce pas ? Mais ça n’en rend pas moins cette vérité très triste. Elle se penche en avant. Effleure la peau douce de l’épaule de Juno. « Mais faire porter des chaines à ceux qui en sont incapable est aussi triste. » Sa façon d’exprimer une pincée de compassion avant de reprendre son insouciance naturelle.

Et soudain Absynthe reprend le masque. Colle de nouveau son sourire narquois et séduisant. Oublie ce qu’elle vient de dire. Oublie ce qui la fait souffrir et se concentre sur l’actuel objet de son attention. La jolie lionne. Quand elle entend l’acceptation forcée de Juno elle incline la tête en sa direction, comme pour la féliciter d’avoir fait le bon choix. Et Absynthe redevient frivole, charnelle. Sensuelle. Comme si rien ne s’était passé. Comme si tout cela n’avait été qu’un mauvais rêve. Et Juno s’avance vers elle en la provocant. Absynthe se fait féline. Avide. Un mot un seul vient répondre à l’affirmation de Juno. « Parfait. ». Et Juno franchit le pas avec sa petite phrase. Place leur jeu à un autre niveau. Et évidemment ABsynthe réponds. Incapable de faire autrement.

Elle s’avance aussi et soudain ses lèvres se placent sur celle de Juno. Une simple caresse d’abord. Aussi fugitive et délicate que les ailes d’un papillon. Infiniment tendre. Puis elle se fait plus intense. Joueuse. Provocante. Mordille. Titille durant quelques secondes. Elle se demande si Juno va la frapper. Relève la tête avant qu’elle ne puisse le faire, un sourire copieusement satisfait sur son visage de poupée. Puis elle saisit la bouteille à côté d’elle et lance une œillade à Juno. « Tu refuse toujours de boire un verre ? »
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MessageSujet: Re: If I open my heart [Juno]   If I open my heart [Juno] EmptyDim 8 Fév 2015 - 18:11

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Absynthe & Juno
« Blablablabla, citation qui tue mais que j'ai la flemme de chercher »


La chevelure d'Absynthe descend en cascades brunes dans son dos, ondule sur le tissu fin de son peignoir quand elle se retourne pour lui faire face, un verre entre ses doigts minces. Son visage a changé. Elle voit enfin la porcelaine se fissurer sous les assauts des remords, des regrets, d'une perte d'humanité progressive. Ce spectacle fige Juno. Mêler la vue au ressenti devrait être interdit. Ça lui broie le cœur un court instant, jusqu'à apercevoir l'éclat paranoïde de la folie dans les yeux de sa Némésis. De la poupée brisée qui lui fait face. Toute cette force n'est qu'une pauvre mascarade. La Mangemorte nie en bloc sa souffrance depuis trop longtemps, et ça ronge Juno de l'intérieur ; doit-elle l'aider ou la laisser croupir dans cet état ? Ses vagues de douleur s'écrasent lourdement sur les digues de l'âme de Juno. Elle serre les mâchoires. Allons. Après coursière, devenons Psychomage.

« La liberté est une affaire de perspective. Personnellement je n’ai jamais été libre. »

La jeune Rebut préfère garder le silence. Elle s'en serait douté. Depuis le début, elle ne voit Sabal qu'en esclave de Voldemort, trop envahi par la magie noire et les idées de son maître pour qu'il avoue ses sentiments. Tant qu'il nie, elle niera aussi. Ce petit jeu risque de durer éternellement. L'asservissement d'Absynthe la laisse pourtant pensive ; et si, à l'image de la liberté de la danseuse, il ne pouvait y avoir que de la haine entre eux ? Aucune stabilité n'est permise à leur amour, alors à quoi bon persister ? Elle sent les doigts de la Mangemorte sur son épaule, l'arracher à ses remords.

« Mais faire porter des chaines à ceux qui en sont incapable est aussi triste. »

Juno ne peut qu'acquiescer, restant dans son mutisme pensif. Elle ne réagit même pas en voyant Absynthe arborer de nouveau son masque de confiance et de beauté. Qu'elle nie, elle aussi. Il ne s'est rien passé. Pas de paroles compatissantes. Un brusque retour au jeu qui n'est pas pour déplaire à Juno. Elle n'apprécie pas cette obligation à rester, à répondre aux caprices d'Absynthe, mais c'est toujours mieux que de passer l'après-midi à déterrer son passé en quête de liberté ou de joie. Avec une certaine indifférence, elle observe la danseuse onduler de sa démarche sensuelle, intéressée par la suite des événements. Un Doloris ? Non, les sentiments divergents de la Mangemorte n'augurent aucune violence. Ses lèvres délicates effleurent alors celles de la Rebut. Juno ferme les yeux. L'haleine d'Absynthe est chargée d'alcool ambré, aux effluves chaudes et agréables. Sa tendresse réveille la passion de Juno pour son maître, ses interrogations sur ses notions purement manichéennes. Le baiser se fait plus passionné, plus intense, tandis que son cœur bat à en rompre ses artères. Les lèvres d'Absynthe jouent avec les siennes, la laissent interdite. Juno lève lentement la main pour la glisser dans la chevelure de la danseuse, puis se ravise. Interdite. Le plaisir qui la fait trembler s'octroie les mêmes questions que son amour pour Sabal. Est-ce vraiment le sien ? Absynthe doit prendre cela comme une menace, car sa belle tête recule, se relève.
Ses yeux félins se fondent dans ceux de la lionne. Deux paires d'yeux rieurs. Juno se mordille les lèvres avec un rictus narquois, déçue que tout se termine aussi vite, aussi brusquement. Elle a encore le goût d'Absynthe sur la bouche. Pire que l'Orviétan. C'est un poison insidieux qui rend ses amants fous. À trop la désirer, ils sont devenus des guêpes piégées dans la douceur du miel, et en se débattant, ils s'aperçoivent qu' ils ne peuvent rien, sinon revenir aux pieds de leur implacable matrone. Absynthe est une drogue qui rend fou, oui, et elle porte infiniment bien son nom. Ses mains fines se referment sur la bouteille qu'elle a sorti, et avec un regard pour la Rebut, elle lui demande :

« Tu refuses toujours de boire un verre ? »

La lionne hésite, consciente des effets de l'alcool sur sa langue – avec les notes boisées du Whisky Pur, celle-ci se délie, crache les secrets que renferme la demeure du dhole et qui risquent de compromettre leur couverture. Finalement, la jeune femme s'abandonne au climat lourd et piquant du cabaret ; Absynthe a dû en apprendre, des atrocités, les nuits où ses amants, trop imbibés pour se taire, lui dévoilaient les immondices de leur âme. Juno prend donc le verre que lui tend la danseuse et trempe ses lèvres dans la liqueur, les yeux rivés sur le sourire d'Absynthe.

« Je comprends mieux pourquoi Sabal revient souvent – et j'avoue ne pas comprendre pourquoi il n'est pas là ce soir, dit-elle avec un sourire doux et amusé. »

Ses yeux graves glissent jusqu'à ses doigts crispés sur le verre. Dire que Sabal déteste l'alcool...

« Qu'est-ce qu'on s'en fout, murmure-t-elle dans un soupir. Nous sommes seules, toutes les deux, et je pense être beaucoup plus heureuse en votre compagnie que seule au manoir. Vous avez... prévu de vous amuser ce soir ? ajoute-t-elle avant de boire une nouvelle gorgée. »

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MessageSujet: Re: If I open my heart [Juno]   If I open my heart [Juno] EmptyMer 18 Fév 2015 - 14:18

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Absynthe et Juno
La lionne et l’oiseau. Juno est la lionne, forte malgré ses peurs, malgré les chaines qui entourent son âme. Malgré le tatouage qui la souille et l’envoie plus bas que terre. Absynthe est l’oiseau dont les ailes frêles parviennent à peine à lui faire continuer son vol. L’oiseau qui lutte toujours contre le vent avant d’accepter de se laisser porter, comprenant qu’il ne peut en être autrement. C’est Absynthe qui possède la puissance selon les lois dictées dans ce monde. Elle est une mangemort.  Elle à le pouvoir. Forcément. Ses ordres sont obéis. Elle peut détruire qui bon lui semble. Juno est une esclave. Une rebut. Elle n’a plus ni droits ni espoir. Cela aussi est un fait. Que nul ne peut ignorer.

Et pourtant, des deux c’est toujours Absynthe la plus faible. Une autre vérité.


Non pas qu’Absynthe l’ignore. Au contraire. Elle à toujours su qu’elle était faible. Avant au moins pouvait-elle se dire que sa faiblesse venait de son bon cœur. L’ancienne Absynthe n’aurait jamais accepté de faire du mal à qui que ce soit. Mais maintenant. Maintenant que ses mains étaient souillés de sang et qu’elle ne possédait plus de conscience ou alors une si dépravée que nul ne pouvait la qualifier de telle. Et pourtant elle est toujours faible. S’incline. Se penche jusqu'à ce que son front touche le sol. Alors en voyant Juno si fière. Si forte dans l’adversité elle devrait avoir honte. Mais la honte est quelque chose qu’Absynthe ne connaît plus depuis bien longtemps. Depuis qu’elle s’est retranchée dans son monde aux ombres si douces et rassurantes.

Néanmoins elle admire la belle brune aux yeux aussi noirs que de l’obsidienne. Se complait dans sa vue, dans son visage aux traits doux mais assurés. Dans la flamme qui brûle dans chacun de ses mouvements. Dans chacune de ses paroles. Fascinée Absynthe. Par cette personne si éloignée de tout ce qu’elle connaît. Qui ne plie pas et ne se rompt pas peut importe ce qu’on lui fait subir. Elle entend les mots de la brune suite à leur baiser et un rire cristallin s’échappe de ses lèvres pour rebondir sur les murs de la pièce. « La raison pour laquelle Sabal revient souvent a plus de rapport avec l’oubli qu’avec ma personne pourtant. » Elle marque une pause. Reprend. « Mais pourtant je ne comprends pas non plus son absence. Mais je dois avouer que je ne regrette pas qu’il ne soit pas là. Ta présence est. Rafraichissante. »

Sa voix traine sur le dernier mot. Caresse doucement sa sonorité du bout de sa langue. De nouveau câline. Presque tendre. Elle tourne autour de Juno. De la si jolie fille qui se tient devant elle. Se penche nonchalamment, frotte sa joue contre la sienne. Absynthe à toujours soif de contact. A chaque fois elle recherche quelque chose. Un sentiment qu’elle à connu un jour mais qu’elle à oublié. L’amour. Elle s’en souvient et cela lui manque. Si profondément. Tellement. Elle veut se souvenir. Se souvenir de l’amour. « Tu m’intrigue. La plupart des rebuts auraient cédés. Ou aurait essayés de me faire mal. Mais toi … à ta façon tu brille. » Parce qu’il y a encore de l’espoir dans le regard de Juno. Dans ses poings serrés. Dans sa posture si droite et ses yeux si francs. La majorité des rebuts ne veulent que haine et vengeance. Même le sien. Ardghal. Lui aussi veut sa liberté. Et Absynthe est presque sûre qu’il la tuerait pour l’avoir.

Absynthe penche la tête sur le côté. « Tu ne regretteras pas d’être restée. » Moitié sérieuse moitié séductrice. Comme toujours. C’est dans la nature d’Absynthe de tenter les autres. Elle se penche en arrière mettant en avant ses courbes si fragilement cachées par la soie de son peignoir. « Et bien …. J’avais prévu de m’amuser. » Elle sourit. Rit pendant à peine quelques secondes avant de laisser la trille s’éteindre. « Mais ceci dit … tout est encore possible puisque tu est là n’est-ce pas ? » Féline Absynthe. Si tentatrice. Son doigt se promène sur la nuque de Juno. «  Et toi ? Tu voudrais t’amuser ? »
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MessageSujet: Re: If I open my heart [Juno]   If I open my heart [Juno] EmptyJeu 26 Fév 2015 - 18:12

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Absynthe & Juno
« Blablablabla, citation qui tue mais que j'ai la flemme de chercher »


La révolte est une condition difficile à supporter. Ainsi enchaînée et muselée, Juno peut se débattre, elle n'arrivera jamais au même niveau d'offensive que les Insurgés. Sauf qu'ils meurent, et qu'elle subi. Elle aurait préféré être pendue sur la place publique, la corde au cou, que prisonnière de ses bourreaux, les chaînes aux chevilles ; mais la relation particulière qui la lie à Sabal – ou plutôt Mr. Nijinski – la laisse songeuse sur son avenir au sein du monde sorcier. Les Mangemorts au pouvoir, elle fuit. Les Insurgés au pouvoir, Il fuit. Ils sont condamnés au néant. Sans le vouloir, ils se sont voués à l'impossible – et maintenant que Juno s'en rend compte, elle en vient à regretter ce baiser échangé sous la lune. Alors, elle se persuade vainement : Je ne l'aime pas. Elle aurait dû abdiquer et se laisser traîner dans la boue depuis longtemps. La pression devient trop forte pour ses épaules tremblantes et voir Absynthe, cette jolie poupée sans morale ainsi brisée, elle ne peut que comprendre. Au fond, Juno n'est pas forte. Elle est fière, et sa fierté la ménera à sa perte. Le rire cristalin d'Absynthe l'arrache de ses regrets.
« La raison pour laquelle Sabal revient souvent a plus de rapport avec l’oubli qu’avec ma personne pourtant. »
À cette réponse, les sourcils de Juno se froncent légèrement, empreints d'une surprise qu'elle peine à montrer – depuis sa longue session à Azkaban, son visage s'est figé dans le marbre et l'indifférence la plus totale. Mais Absynthe a cette myriade de souvenirs lourds enfouis dans son cœur, qui libèrent des émotions étranges et désagréables, et qui touchent Juno. Elle se sent un peu oppressée par sa tristesse, et plus elle côtoie Absynthe, plus elle a envie de combler les fissures de ce masque.
« Mais pourtant je ne comprends pas non plus son absence. Mais je dois avouer que je ne regrette pas qu’il ne soit pas là. Ta présence est. Rafraichissante. »
Un pauvre sourire étire brièvement les lèvres de la jeune femme, à la fois amusée, flattée et indécise. Qu'a-t-elle de plus qu'un homme de pouvoir ? Est-ce son statut qui la rend si unique, ou l'insurrection qui l'anime et la détruit ?Quand la joue d'Absynthe se frotte contre la sienne, ses membres se tendent, se crispent. Le contact l'apaise en même qu'il la rend nerveuse, mais la danseuse ne semble pas s'en préoccuper. Juno la suit du regard sans rien dire.
« Tu m’intrigue. La plupart des rebuts auraient cédés. Ou aurait essayés de me faire mal. Mais toi … à ta façon tu brille. »
Ah. Pourtant, la lionne a eu la sensation qu'on lui arrachait les griffes et qu'elle mourrait à petit feu. Son âme s'est noircie, oui, mais ses yeux brillent toujours d'un intérêt malsain pour la Liberté et la mort de ses bourreaux... Et voilà la triste ironie de son amour pour Sabal. Peut être est-ce lui qui la maintient en vie en même temps qu'il la tue. Sans vouloir fonder une famille et se faire passer la bague au doigt, Juno aimerait rester aux côtés de son maître quoiqu'il advienne ; et elle espère, avec beaucoup de naïveté, qu'il l'emmène avec elle quand les Insurgés surgiront à Herpo Creek. Car la lionne sera prête pour leurs pierres. Seulement, Absynthe brille aussi ; par son statut, sa beauté hypnotique. Juno songe tristement que son éclat assombrit le sien.
« Tu ne regretteras pas d’être restée. »
Les yeux de la jeune femme s'attardent sur les formes de la danseuse, à peine soustraites à sa vue par la finesse du tissu. Ses joues rosissent légèrement. D'habitude, la nudité ne la met pas mal à l'aise, mais elle ne peut s'empêcher de se rappeler que les mains de Sabal ont caressé cette peau brûlante. Agacée, un court instant, son regard se réfugie vers ses pieds tapant frénétiquement le sol.
« Et bien …. J’avais prévu de m’amuser. »
Juno relève la tête face au sourire d'Absynthe, si félin, si provocateur, si joueur. Son rire résonne encore dans les oreilles de la lionne quand elle lui demande :
« Mais ceci dit … tout est encore possible puisque tu est là n’est-ce pas ? »
Un frisson dévale l'échine de Juno. Elle sent la tentation monter ; et cette maudite Empathie qui la torture, qui l'interroge – vient-il de la lionne ou de la danseuse, le désir ? Une énième gorgée d'alcool la réchauffe. L’enivre lentement. Sa peau a déjà pris une légère teinte rosée et ses yeux se sont voilés.
« Et toi ? Tu voudrais t’amuser ? »
Juno a un léger rire avant de se tourner vers Absynthe. Une moue indécise sur les lèvres.
« Pourquoi pas ? Par quel jeu commençons-nous ? »
Avec lenteur, elle pose le verre sur la table et scrute les yeux de la danseuse avec intensité. Presque avec insolence. Sa main vient rejoindre la sienne. L'alcool délie les langues au même temps qu'elle les lie parfois...
« Si je vous raconte un secret, vous m'en raconterez un en retour ? »

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