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sujet; You and I collide {Rosanna}
MessageSujet: You and I collide {Rosanna}   You and I collide {Rosanna} EmptySam 18 Juil 2015 - 4:53

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C’est une belle soirée, magique pour plusieurs des élèves de Poudlard, pour ne pas dire enchanteresse. Tout autour de toi, les sourires vont de pair avec les yeux brillants. Les robes scintillent, les pieds font des mouvements élégants, parfaitement rythmés avec ceux qui leurs font faces. Gauche, droite, gauche gauche. L’espace d’un instant, toi aussi, tu te laisses prendre au jeu et la musique te transporte, tout autant que la main de Marcus contre ta taille. Il te soulève et tu poses tes mains fermement contre ses épaules, un sourire te chatouillant les lèvres, avant d’y éclore, alors que la tête te tourne. Déjà des mèches s’échappent de ta coiffure élaborée, des rubans brillants qui t’effleurent les épaules et le dos, tantôt une joue, alors que tu tournoie doucement avec ton cavalier. Tu arrives presque à oublier que tu lui en veux, tu pourrais probablement même lui pardonner, parce que peu importe ce que tu aimes dire tout haut, il y a ce bonheur qui vit en toi quand tu danses. Les mouvements parfaitement coordonnés comblent tes lacunes, te font paraitre bonne danseuse, alors que sans les chorégraphies apprissent avec acharnement, tu ne serais pas plus doués que certain des premières années qui évoluent, ou plutôt se cognent, sur la piste. Tes mouvements de bras sont gracieux, ton port de tête impeccable, alors que tu accélères doucement le mouvement de tes pieds et que tu souris, lors d’un autre porté, tes pieds battant doucement l’air. Puis tu retournes au sol, un éclat de rire dans la gorge, que ton cavalier, que ce garçon que tu aimes bon gré, mauvais gré, te vole un baiser. Ton sourire se loge sur sa bouche, abandonnant la tienne alors que sa main, possessive, se pose dans le creux de ton dos, dénudé par ta robe. Le choix de ta mère, pas le tien, pourtant tu as enfilé la robe, pourtant tu laisses tout le monde te voir. Toi la fille effacée, à peine existante, tu t’es exposée et il y a un mélange de langueur et d’accusation dans le regard du brun qui te dépasse d’une bonne tête. La chanson se termine, l’orchestre va prendre une pause et vous aussi, en direction d’une table, où Marcus t’apportera à boire, mais où il t’abandonne pour le moment. La solitude ne t’effraie pourtant pas, pas même dans cette robe trop mince et trop moulante. Tu te tords bien les doigts en attendant, pour observer Astoria évoluer sur la piste de danse, gracieuse et merveilleuse, mais tu subis ton état de cavalière en dérive, sans grand mal. Enfin, jusqu’à ce que tu le voies, plus loin.

Tu ne voulais pas venir à ce bal, enfin si, au fond de toi tu sais très bien que tu n’aurais pas voulu rater ce bal. De toute manière, tu ne le pouvais pas, mais oui, tu rêvais d’enfiler une jolie robe et de devenir une presque nymphe, ne serait-ce que le temps d’une soirée. Or, c’est bien ce que tu es, dans ta robe, le corps à moitié exposé, trop séduisante pour ton propre bien. Pour ton nom, ton identité. C’est Beatrix, ta terrible demi-sœur qui devrait enfiler une robe telle que la tienne, mais ce n’est pas le cas. Oh, la demi-vélane est loin d’être disgracieuse, au contraire même, elle est charmante dans sa robe, mais le message est clair quand on t’aperçoit dans ta robe du soir : il n’y a pas que Beatrix Carrow qui vaille la peine d’être regardé. Et c’est assurément ce que Marcus ce dit aussi, cet idiot contre qui tu es toujours fâché et qui n’a pas plus de droit sur toi, ce soir, qu’il en possédait il y a une semaine, lorsqu’il est venu te demander de l’accompagner. Encore. Il lui a fallu pas loin de cinq demandes, avant que tu lui cèdes, une moue aux lèvres. Non pas par caprice, quoi que, mais parce qu’il te fallait faire preuve de fermeté avec lui. Tu n’es pas ta mère et si toi tu aimes Marcus Flint, même si c’est actuellement un idiot, tu ne comptes pas t’incliner docilement devant lui lorsqu’il se montre odieux. Or, pour que ce soit toi qui ai pris la décision de te séparer de lui, c’est qu’il a assurément dépassé les limites de l’acceptable. Et là, à quelques tables de toi, il s’est arrêté, vos verres en main, pour discuter avec des amis. Rien de bien choquant là, mais tu vois clair dans son jeu, tu connais cette expression sur son visage, tu lis déjà la langueur dans son regard, quand il ose te déshabiller du regard, depuis son poste d’observation. Alors tu croises les bras et tu hausses un sourcil, ce qui semble l’amuser. Mais toi tu as soif et quand il te rejoint, tu fais mine de ne pas t’offusquer de son comportement, de cette attitude machiste. Tu n’es pas son objet, mais dans une robe telle que celle-ci, il te semble bien difficile de le nier. La faute à ta mère, la tienne aussi, d’apprécier la façon dont le tissu épouse tes formes et l’air frais qui te caresse le dos. Alors tu bois et tu cherches à oublier, tu fais comme ta mère, tu joues a l’autruche, t’enfonçant ta jolie tête dans le sable, dans le punch oui, pour ne pas trop réfléchir à cette main qui glisse contre ta chute de rein. Peut-être que tu espères cesser de lui en vouloir, mais ça ne vient pas. Il est toujours coupable de ses torts.

Ce n’est que lorsque la musique se transforment, que les corps se mettent à danser sans plus aucune harmonie, que tu commences à accumuler de nouvelles accusations contre ton cavalier. Déjà, tu n’apprécies pas ses blagues grivoises, encore moins la façon dont il pose les mains sur toi, dès que l’un de vos amis s’approche, garçons ou filles. Tu n’es pas son accessoire, tu n’es pas qu’une jolie poupée a exposé, à pavaner. Tu vaux mieux que ça et lui aussi, sauf que ce soir, il ne le sait pas. Et quand il cherche à t’entrainer dans un coin sombre, pour te parler, tu comprends rapidement que ses excuses n’auront pas d’autres formes que celles de ses mains, redessinant tes courbes, un pardon sur le bout de langue. Sauf que tu désires plus que cela, tu mérites tellement mieux qu’un vague remord enfoncé dans ta gorge ou pressé contre ta poitrine. Alors tu te défiles, tu te faufiles sous son bras, ne t’inquiétant pas de son rire rauque. Tu fais l’enfant selon lui, tu joues de tes atouts et quelque part, tu ne peux pas le nier, mais ce soir, tu te permets ton caprice. Tu l’assumes. Tant pis pour lui et quand il ose te mettre la main aux fesses, c’est une gifle qu’il se prend, ainsi qu’un regard furieux. Cette fois, il n’y a plus rien d’amusé dans son regard, si l’envie y est toujours, tu t’assures qu’il ne trouve aucun écho dans le tien. « Si tu veux te comporter comme un animal, eh bien soit Marcus, mais ce sera sans moi. Tu n’as qu’à te trouver une autre cavalière, ce n’est pas le choix qui manque. » Il n’y a plus rien de voluptueux dans la façon dont tu le regardes, jamais on ne croirais qu’il y a quelques heures, vous évoluiez avec grâce, de celle que seule une forte intimité sait créer chez deux êtres, sur la piste de danse. Maintenant, il ne reste que de l’air froid et des reproches entre vos deux corps. Et tant pis si le sien saurait tout de même te faire l’amour, tu ne rêves que de lui faire la guerre. Tu ne plieras pas, pas cette fois et c’est en redressant le menton que tu l’abandonnes, sous les gloussements de quelques gryffondors. Qu’ils s’amusent de votre situation, tu n’en as rien à faire, toi tu rejoins plutôt le bol de punch, où tu t’offres un rafraichissement, puis un second. Cul sec. Il n’y a pas assez d’alcool dans le bol pour te faire tourner la tête, mais ce n’est pas faute d’essayer. Et c’est là, ton verre contre les lèvres, que tu aperçois l’un des fils Weasley, celui ami avec le fameux Potter, être abandonné par sa cavalière. Une scène similaire à la tienne, sauf que tu ne t’es pas enfuie avec un étudiant étranger, en fait tu t’es même fait un honneur d’éviter de seulement les regarder, mais là, près du bol, c’est encore plus difficile et bien malgré toi, tu te trouves piégé par un élève de Durmstrang. Trop rude pour toi, trop grand et avec un accent qui n’a absolument rien de charmant pour tes oreilles, tu grimaces d’ailleurs légèrement contre ton verre et qu’importe sa question, tu refuses, secouant la tête et tes boucles.

Puis tu te retournes et le jeune rouquin est là, tout près, à se servir à boire, le regard brillant de colère. Si tu ne supportes pas le badinage, parce que de toute manière tu ne vois pas pourquoi un type perdrait son temps avec toi, la colère tu peux la comprendre. Tu l’observes donc un instant, assez pour croiser son regard, mais il ne sourit pas davantage que toi. Tant mieux. Tu suis son regard et là, sur la piste, tu reconnais sa cavalière, en train de danser avec un garçon de Beauxbâtons, quant à Granger, elle est avec Krum, un choix assez particulier. Il est donc tout autant abandonné que toi, n’est-ce pas ? Sauf que lui, n’a possiblement pas choisis la situation. Toi oui. Tu as fuis et tu t’obstines à continuer, en ignorant le regard insistant de Marcus, plus loin. Qu’il parle donc, qu’il danse même, tu n’es plus à lui et il n’est pas à toi. Pas ce soir. Ni demain, oh tu sais très bien que d’ici quelques semaines tout seras oublié, mais tu ne te sens pas d’humeur à pardonner, pas ce soir. Normalement, tu t’éloignerais déjà du bol de punch, mais le Weasley, dont tu ne te rappelles absolument pas le prénom d’ailleurs, n’a de cesse de marmonner. Alors tu te racles la gorge et quand son regard furibond tombe sur toi, tu hausses les sourcils. « C’est la première fois que je vois un gryffon préféré râler et criser, que d’agir. Ne devrais-tu pas plutôt récupérer ta cavalière ? » Déjà ton regard se porte sur la jeune fille, qui ris avec l’autre garçon et passant un bras contre ton estomac, pour refermer ta main sur ton autre bras, tu soupire. « Quoi qu’il est probablement trop tard, entre la fougue d’un gryffondor ou le savoir-vivre d’un français, je crois que le choix est vite fait. » Évidemment, tu ne cherches pas à l’offenser, pas vraiment, tu te fais seulement la remarque tout haut, plissant légèrement les yeux pour pivoter. Pour mieux voir les couples, pour effacer Flint de ton champ de vision.
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MessageSujet: Re: You and I collide {Rosanna}   You and I collide {Rosanna} EmptyLun 20 Juil 2015 - 20:35

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“You are drunk,” Andria breathes.

The prince raises his head high. “I am enlightened.”

"


Ron était franchement persuadé que le pire truc jamais arrivé dans sa vie avait eu lieu la semaine dernière quand il s’était précipité vers Fleur Delacour pour lui demander de venir au bal avec lui. Il aurait pu creuser un trou et y rester pour l’éternité s’il n’y avait pas plein d’araignées dans le sous-sol (et là faut pas déconner).

Ron, 14 ans, 1m66, la plus horrible des robes de sorciers jamais portés depuis Rufus le fou, avait eu tort. Le pire moment de toute  son existence ce n’était franchement pas la semaine dernière. C’était maintenant.

Le monde entier était une putain d’huitre et lui, comme un con, il était sacrément allergique aux crustacés.

Et aux bulgares aussi. SURTOUT aux bulgares.

Saleté de Viktor Krum!! Il s’était approché d’Hermione quand en fait? Non pas qu’il en ait quelque chose à foutre. Rien à carrer, merci bien. On s’en bat la baguette magique comme il faut! Ron il disait ça par pur souci de… camaraderie! Oui c’était ça. Lui c’était un champion et Harry était un champion et fallait choisir. D’abord. En plus, il marchait de traviole. Ron fronça les sourcils en suivant le couple sur la piste de danse. Gnagnagna, j’ai mis une belle robe, je ris, je…

Il mettait sa main où l’autre con?

Ron intensifia son regard, ignorant délibérément le soupir de Padma à ses côtés qui lui parlait de la musique (les Weird Sisters). Comme quoi elle adorait cette chanson. « Je suis certaine qu’elle a écrit ses paroles pour son ex mais certains disent que c’était aussi pour son manager.» chuchota Padma.

« Ou pour faire parler les piafs. » bougonna dans sa barbe Ron en se tassant d’un air mauvais sur sa chaise. La présence d'Harry ne sembla même pas le distraire. L’œil noir, Ron fixait la piste de danse. Fred et Angelina dansait comme des dératés, Parkinson et Draco valsaient en fronçant le nez comme si tout le monde aux alentours sentait mauvais, Fleur et Roger Davies riaient gracieusement ensemble et Marcus Flint tenait dans ses bras une fille tellement trop jolie pour lui qu’à coup sûr il l’avait drogué à coup d’amortencia, c’était la seule explication valable.

Hermione se rapprocha et Ron put enfin laisser éclater sa mauvaise humeur.

« Il fait chaud, vous ne trouvez pas ? »

Oui, parfaitement. Et ce qui sera encore plus chaud ce sera Vicky dans sa cabine à bord du Vaisseau Fantôme de Drumstrang une fois que Ron y aura fichu le feu! Ce sera hyper chaud!

La colère avait prit le dessus. La jalousie aussi même s’il n’était certainement pas enclin à avouer ce dernier point. Ce n’était absolument pas de la jalousie, juste qu’elle devait faire gaffe. Ils étaient retors en face et il s’agissait de gagner. Par-fai-te-ment. Tu parles d’une amie! Elle allait aider Viktor et de toute façon c’était tout ce que ce pauvre type voulait. C’est pour ça qu’il se penchait vers elle quand il lui parlait et qu’il l’appelait de manière ridicule.

Sale con.

« Est-ce que tu as l’intention de m’inviter à danser? » lui demanda Padma.

« Non. »

Putain mais merde! Elle voyait pas qu’il était en train de s’emplafonner avec Hermione? Y’avait des gens… sans rire… aucune manières.
Harry crut bon le laisser ensuite pour aller faire des choses typique d’Harry (il aimait son meilleur ami mais c’était franchement scandaleux qu’il ne voit pas toute l’horreur de ce qu’il se passait sous ses yeux entre Hermione et Vicky!). Ron se leva d’un mouvement brusque, satisfait de voir Hermione tourner son regard vers lui au son de la chaise.

Huh! Bien fait!

Il se débarrassa des franfreluches en tirant dessus rendant l'aspect déjà terrible de son vêtement, encore pire. Le nœud jabot à moitié défait et la couleur prune du vêtement jurait toujours autant avec les cheveux roux. Ce n’était pas encore aujourd’hui qu’il allait pouvoir poser pour Witch Weekly, ça c’était clair. Un jour peut-être cela dit.

 « C’est la première fois que je vois un gryffon préféré râler et criser, que d’agir. Ne devrais-tu pas plutôt récupérer ta cavalière ? »

...

Je t’en pose des questions? Ron, glissa ses mains dans ses poches en regardant la copine de Marcus 'Troll' Flint lui donner un cours de… il savait même pas un cours de quoi en fait. (note de l’auteure : ça s’appelle du savoir-vivre Ron…)

Il jeta un regard en arrière. Ça se trouve la serpentarde parlait à quelqu’un d’autre.

Non.

« Quoi qu’il est probablement trop tard, entre la fougue d’un gryffondor ou le savoir-vivre d’un français, je crois que le choix est vite fait. »

« Je te demande pardon? Ça n’a rien à voir. On est entouré d’ennemis ! Genre ! Drumstrang et Beauxbâtons! On est compétition je te signale. Ça c’est bien les serpentards d’avoir aucun esprit d’équipe. Si c’est pas pour vot’ gueule vous comprenez rien vous autre. »

Ron se décida à prendre un verre de punch (en en fichant un peu partout tellement le geste fut violent) et son regard coula sur la robe (tellement échancrée à l’arrière que les oreilles prirent un coup de rouge… gourgandine !!! mazette! Serpentarde jusque dans les fringues) avant de regarder dans la même direction que la fille Carrow.  

Elle était surement plus âgée vu qu’il ne l’avait pas vu avec Demonia aka Parkinson. « Tu soutiens Diggory je suppose ? Con comme ses pieds. Harry c’est le meilleur. » Ron fronça le nez, oubliant fort à propos qu’il y a encore quelques semaines, il ne parlait plus à Harry pour une sombre histoire de… oh on s’en fout de toute façon aussi. « T’aurais dû aller avec un franciou* si tu voulais tellement faire d’la bouillabaisse ce soir. »

Tu sens le ton impertinent Sue? Non parce que c’est limite provocateur. Mais vas-y! Fais comme Hermione. Va fraterniser avec l’ennemi aussi.

Pffff. Tous des traîtres.

Sauf Harry.




*en français dans le texte please
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MessageSujet: Re: You and I collide {Rosanna}   You and I collide {Rosanna} EmptyMar 21 Juil 2015 - 11:55

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Les mots ont tout juste le temps de s’échapper de ta bouche que tu les regrettes. Pas tant à cause de leurs sens, après tout tu as raison, tu le sais, mais à cause de l’attitude du rouquin. Quelle idée que de se montrer aussi mal élevé, un vrai gentil homme n’enfonce assurément pas ses mains dans ses poches alors qu’il discute avec une jeune femme, alors que tu te montres tout à fait charmante. Et puis il suffit de voir son regard, agacé, furieux peut-être même, comme un enfant. Déjà tu hausses les sourcils, surprise. Pourtant, tu ne devrais pas. Il s’agit d’un Weasley après tout et si les préjugés de ta mère n’ont pas à être les tiens, ce dont tu t’efforces avec ton esprit avide de liberté, tu ne peux que lui donner raison en ce moment : le cadet n’a aucune manière. Et un vocabulaire plus que limité. « Je te demande pardon? Ça n’a rien à voir. On est entouré d’ennemis ! Genre ! Drumstrang et Beauxbâtons! On est compétition je te signale. Ça c’est bien les serpentards d’avoir aucun esprit d’équipe. Si c’est pas pour vot’ gueule vous comprenez rien vous autre. » C’est à ton tour de le dévisager cette fois et tu te permets de plisser les yeux. Pas agressive, ce n’est pas dans ta nature, mais tu n’as rien de charmant en ce moment. S’il peut se permettre de te juger, tu fais de même. Écervelé de gryffon ! Les serpentards ne sont assurément pas aussi égoïste qu’il le prétend, mais lui, il est aussi culotté que tu imagines les siens êtres. Les nobles gryffondors, la blague oui, il n’y en a que pour la frime, il suffit de le voir se servir du punch, agacé, alors qu’il pourrait aller récupérer sa cavalière. Tant mieux pour elle, enfin libéré sa connerie monumentale.

Voilà, il réveille l’agacement qui te tourmente depuis déjà un petit moment. Si tu croyais qu’en quittant les mains baladeuses de Marcus tu t’en libérerais, tu rêvais. Il fallait évidemment qu’un idiot vienne te relancer. En plus, il ne sait pas se servir à boire et tu dois reculer de quelques pas, pour éviter de voir ta robe être arrosée de punch. Idiot. Le pire, toutefois, c’est que malgré sa maladresse et sa bêtise, il ose laisser trainer ses yeux, à l’a niais typique des petits gens, sur toi. Pour qui se prend-t-il ?! Ah voilà qui réjouirais ta mère, de te voir t’insurger contre ce genre de détail, de rabaisser mentalement quelqu’un parce qu’il est socialement inférieur à ta personne. Normalement, tu t’en voudrais de te comporter de la sorte, mais pas devant cet air. Pas après ses paroles. Alors tu lui offres ton regard le plus sombre, celui qui lance presque des éclairs verts : regarde ailleurs Weasley ! « En attendant, ce ne sont pas des étrangers qui renversent la moitié du punch sur le sol et qui se permettent de me déshabiller du regard. Mais évidemment, les lions sont tellement spéciaux que tout leur est dû, on le sait bien, avec vous, les gryffondors. » Voilà, il voulait jouer sur les remarques des maisons, grand bien lui fasse. Toi aussi, tu pouvais y jouer, la tête haute et le sourcil finement arqué. Parce que depuis que Potter avait rejoint les rouge et or, il n’y en avait que pour eux, la rançon de la gloire en quelque sorte. Sauf que dans les faits, tu n’avais rien à faire d’Harry, pas toi, pas ta famille. Enfin, ton père, probablement, mais les opinions de ton géniteur comptait autant que Potter à tes yeux. Pas du tout en somme. Ce n’était jamais qu’un aimant à souci, pas très intéressant d’ailleurs, ni très intelligent, un idiot ayant eu la chance de survivre au pire. Un pur hasard à tes yeux.

Il est assurément temps que tu t’éclipses, que tu abandonnes l’avorton à son punch, mais il s’adresse de nouveau à toi. « Tu soutiens Diggory je suppose ? Con comme ses pieds. Harry c’est le meilleur. » Sa question te surprends, tu ne t’attendais assurément pas à cela, mais tu te permets un sourire sans joie. Un sourire de serpentard, il peut bien t’accuser, tu veux bien assumer. « Diggory ? Tu veux rire j’espère » cette fois, il y a du dédain dans ta voix. Non, tu ne fais pas partit des fans du fameux poufsouffle, au contraire même et déjà ton regard cherche sa tête d’imbécile heureux. Il est là, plus loin, tout sourire et les yeux brillants de bonheur alors qu’il danse avec son groupe d’ami. Très peu pour toi. Non pas que tu ais une dent contre les poufsouffle, mais Cedric ne t’arrachait aucune forme de sympathie. Aucun intérêt. Il n’avait jamais été à tes yeux qu’un autre sportif aux capacités mentales limitées, le comble de l’ironie quand tu te rappelais que ton seul petit ami jusqu’ici était le capitaine de l’équipe des serpentards. Hmpf. Quant à Harry, là non plus tu ne voyais pas grand espoir, cette année c’était assurément les étrangers qui gagnerait et avec de la chance, ce ne serait pas cette brute épaisse écervelée de Krum. Que Morgana vous en préserve. « T’aurais dû aller avec un franciou si tu voulais tellement faire d’la bouillabaisse ce soir. » Le roux récupère ton attention aussitôt, parce que déjà il parle comme un idiot, mais en plus, il ose te pousser dans les rangs avec les autres. Comme si toi aussi, tu allais t’abaisser à danser avec l’un de ses hypocrites de français. Les bonnes manières, même si elles sont charmantes, ne sont jamais que des leurres. Tu le sais, non pas par expérience, mais parce que les hommes, toute nationalité confondu, sont des animaux. Lui aussi. Surtout lui-même.

S’il veut jouer la provocation, tu peux y répondre sans souci. Aucun même. Tu termines donc ton verre et le regard brillant d’une lueur de défi, d’agacement surtout, tu le jauge avec quelque chose de hautain. Typiquement serpentard. « Tu m’as confondu avec l’une des pauvres filles de ta maison, Weasley. Il faut plus que des bonnes manières et un joli minois pour m’inviter à danser. » Tu t’approches un peu de lui, inclinant la tête sur la droite, presque charmante. Vipère. « Quoi que, entre passer la soirée avec un enfant de ton gabarit, habillé comme un épouvantail oublié, je crois qu’elles n’avaient guère le choix ? » Oh et puis tu te sens inspirée et tu te permets de glisser des doigts sur le bord de son veston. Quelle horrible tenue il avait, c’était presque triste. Presque, mais bel et bien ridicule. Tu aurais pu le plaindre s’il n’avait pas été aussi idiot. Aussi enfantin. Or, tu n’avais jamais eu suffisamment de patience pour tolérer la stupidité masculine, ni celle de Ronald, ni celle de Marcus, qui déjà s’approchait de vous. « Mais au fond, peut-être que ce n’est jamais que de la jalousie, hein Wealsey ? » Tu te fais plus douce, la voix mielleuse, de celle que tu utilises en intimité avec Marcus. Tu joues presque de tes charmes alors que ton corps approche le sien, alors que tu te fais femme, sans même le réaliser. Sans même le vouloir. « Parce que toi, tu aurais adoré faire tournoyer Delacour dans tes bras, hein ? C’est toi qui rêvais de venir à la fête avec une, comment tu disais… franciouse ? Seulement, tu n’avais aucune chance. Ça tout le monde le savait, sauf toi. » Et voilà, toi aussi tu en avais entendu parler. Comme s’il avait eu la moindre chance de gagner l’intérêt d’une fille telle qu’elle. La seule qui valait la peine d’être soutenue à ton humble avis. Tu souris maintenant, mauvaise, cruelle même. « Les serpents mordent, Weasley. Tu devrais te méfier. Et grandir aussi, mentalement évidemment. »
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MessageSujet: Re: You and I collide {Rosanna}   You and I collide {Rosanna} EmptyJeu 23 Juil 2015 - 1:41

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« En attendant, ce ne sont pas des étrangers qui renversent la moitié du punch sur le sol et qui se permettent de me déshabiller du regard. Mais évidemment, les lions sont tellement spéciaux que tout leur est dû, on le sait bien, avec vous, les gryffondors. »

Le petit air de pimbêche lui fit plisser les yeux d’un mouvement peu charmeur. On avait décidé de lui courir sur le haricot aujourd’hui. D’abord Hermione, après Miss Vert 1994…ça va aller !

« J’ai pas de conseils à recevoir d’une serpentarde. » Ron leva son long nez fin en l’air. Il ne manquait pas de toupet de dire quelque chose pareil mais en ce qui concernait la vieille inimitié entre Gryffondor et Serpentard, il n’y avait selon lui aucunes règles basiques à avoir. La guerre c’était la guerre après tout.

« Et j’ai pas besoin de te déshabiller du regard… »

Il ne continua pas. Le reste était évident, à savoir qu’elle était déjà suffisamment déshabillée pour qu’il n’ait pas à deviner ce qu’il y avait sous le tissu. C’était vil comme remarque mais elle s’accompagnait aussi de manière sous-jacente d’un compliment. Ou pas. Ron avait du mal à s’exprimer et de toute façon les filles c’était des créatures bizarres et elles faisaient carrément peur!

Il essuya d’un revers du poignet le punch qui avait coulé sur sa robe. Ce vieux tas de tissu…il la brulerait dès que cette fichu soirée serait terminée.

« Diggory ? Tu veux rire j’espère »

« J’ai l’air de me marrer? » C’était la pire soirée de sa vie. Et Hermione qui continuait à rire –même si c’était moins joyeusement- avec le bulgare plus loin. Il fronça le nez. Évidemment. Viktor avait du profiter d’Hermione quand elle était à la bibliothèque. La prochaine fois il irait étudier avec elle. Elle savait ne pas se défendre contre les bulgares. Elle était un peu con quand elle s’y mettait putain. Rien que d’y repenser ça l’énervait là.

Puis, Viktor Krum qui vous invitait au bal… qui allait lui dire ‘non’ ?

« Tu m’as confondu avec l’une des pauvres filles de ta maison, Weasley. Il faut plus que des bonnes manières et un joli minois pour m’inviter à danser. »

Ron leva les yeux au ciel se mettant hors catégorie niveau manières déjà.  Il ne fit cela dit aucune remarque sur le fait qu’elle n’était pas en train de danser justement. A vrai dire l’idée ne lui traversait même pas l’esprit. La faute en incombait probablement au troll. Il tenta de reculer lorsqu’elle s’approcha, le verbe acerbe et le sourire moqueur.

« Quoi que, entre passer la soirée avec un enfant de ton gabarit, habillé comme un épouvantail oublié, je crois qu’elles n’avaient guère le choix ? »

L’éclat de colère se raviva. Typique de la maison qui abritait Malfoy. Typique de s’attaquer à ce qui le rendait précisément muet, à savoir sa pauvreté. Aucune remarques pertinentes ne lui vint à l’esprit mais le regard était assassin. Comme s’il ne le savait pas que son vêtement était ridicule. Même les robes de bal des jumeaux étaient mieux. Fred avait dit en riant que c’était parce qu’il était le moins apprécié de la famille et Ron commençait à croire que c’était vrai. Il avait réellement hérité du pire pour le coup.

Rien qu’une fille ayant baigné dans le cristal ne puisse comprendre.

Les oreilles se mirent à rougir furieusement. C’est comme lorsqu’Harry faisait semblant de ne pas comprendre quand Ron lui disait que ça devait être drôlement bien d’avoir été choisi pour la Coupe des Champions. Ce n’était pas à lui qu’un truc comme ça serait arrivé. Pas quand on était pauvre, qu’on avait une robe qui datait du siècle dernier, que tes frères étaient plus charmants et…

« Mais au fond, peut-être que ce n’est jamais que de la jalousie, hein Wealsey ? »

« Huh. » La question eut le mérite de le détourner d’une angoisse latente. « Parce que toi, tu aurais adoré faire tournoyer Delacour dans tes bras, hein ? C’est toi qui rêvais de venir à la fête avec une, comment tu disais… franciouse ? Seulement, tu n’avais aucune chance. Ça tout le monde le savait, sauf toi. »

Oh.

« C’est une demi-vélane! » se défendit Ron.  « Ça m’a … enfin elle est passé et… puis va rejoindre ton troll là, m’ennuie pas ! Ah ça vous vous êtes tous invités entre vous les serpentards. Tu m'étonnes! Plutôt crever que d'aller avec l'un de votre maison!!»

Ironie quand tu nous tiens ♥.

« Qui tu traites de troll Weasley ? » La voix caverneuse de Flint glissa à ses esgourdilles et Ron lui fit un doigt ce qui lui valut d’être poussé contre le mur sans trop de fracas au vu des nombreux professeurs présents mais sans non plus grande délicatesse. Comment ce type pouvait charmer quiconque le dépassait complètement. Il jeta un regard vers la brune, un de ceux qui respirait l’incompréhension puis poussa en retour.

Si sa mauvaise humeur le rendait plus qu’apte à un conflit ayant comme aspiration des poings sur les figures, sa concentration sur une éventuel bagarre s’évapora. Il n’entendit même pas ce que racontait le capitaine de l’équipe des serpentards à lui ou à sa copine, aucune idée.

Là-bas, Viktor venait de mettre son bras très gentiment dans le dos d’Hermione et Ron en fut abasourdie avant de virer au rouge.

Colère.

Il planta les deux serpentards en leur souhaitant de se cuire des œufs de dragons et fila rejoindre sa meilleure amie qui était dorénavant au-delà de la fraternisation avec l’ennemi à ce stade.

C’était de la haute trahison.

Ça n'allait pas se passer comme ça!
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MessageSujet: Re: You and I collide {Rosanna}   You and I collide {Rosanna} EmptyJeu 23 Juil 2015 - 11:27

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Si tu avais jamais eu des doutes quant à l’état mental des gryffondors, ou peut-être était-ce plutôt un préjugé pour les Weasley, le rouquin te faisant face te confirmait tes doutes : stupide. Tous. À commencer par les frères ainés, les jumeaux, du garçon te faisant face. Tu n’avais jamais pu les apprécier, eux et leurs blagues enfantines, eux et leurs humours douteux. Mais après tout, vu ton éducation, tout vous opposait. Il n’y avait qu’à voir vos allures, bien différentes. Si tu n’étais pas suffisamment couverte, ce que tu ne pouvais pas nier, quand bien même la remarque du roux t’avait fait froncer le bout du nez, lui il l’était beaucoup trop. C’était peut-être osé de ta part, mais pour lui, le mot qui convenait couvait dans ton regard : ridicule. Stupide et ridicule, oh ils étaient beaux les gryffondors. Et puis il avait osé te comparer aux idiotes gloussant sur la piste de danse, celles de qui tu ne te sentais pas proches, de qui tu aurais pourtant voulu l’être, parce que la vie est plus facile pour les jolies fleurs qui fleurissent à ce qu’il parait. Ça, ça ne pouvait pas passer. Pas avec toi. Pas alors que tu te sentais aussi peu sûr de toi. L’âge ingrat, il n’y avait pas que Ronald pour la subir. Ton état d’imperfection, même dans cette robe qui hurlait le contraire, faisant de toi un paradoxe, ne semblait pas près de s’envoler. Tu ne te sentais pas réellement femme, pas désirable, pas invincible. Trop différente. Trop pragmatique. Trop terne comparé à la beauté éclatante de ce qui poussait près de toi : Beatrix. Une raison de plus pour fixer Weasley avec dédain, quand il en vint à excuser son attitude avec Fleur Delacour. Nom que tu aurais probablement scandé lors du tournoi, si elle n’avait pas, justement, été une demi-vélane. Détestable créature. Immonde monstre. Outrage que de mélanger l’homme à cette bête vicieuse.

« C’est une demi-vélane! » Et tu roules des yeux, parce que ce genre d’excuse ne vaut rien. Sinon ton dédain, que déjà tu lui lances au visage d’un regard hautain. « Comme si c’était une excuse valable à la faiblesse masculine. » « Ça m’a … enfin elle est passé et… puis va rejoindre ton troll là, m’ennuie pas ! Ah ça vous vous êtes tous invités entre vous les serpentards. Tu m'étonnes! Plutôt crever que d'aller avec l'un de votre maison!! » Réalisait-il seulement ce qu’il racontait, le sombre idiot ? Probablement pas, après tout c’est là l’avantage d’être stupide : on peut dire n’importe quoi, sans s’en inquiéter. Mais toi, tu te veux bien trop consciente de sa bêtise et tu plisses les yeux, tout en fronçant les sourcils, ta bouche s’entrouvrant sous des esquisses de mots. Que Marcus se mêle de la partie, ça, tu ne l’avais pas prévu. Possiblement parce que cette autre forme de bêtise t’ennuyait, contrairement aux efforts mentaux. Ce que les deux garçons ne semblaient pas apte à exécuter. « Qui tu traites de troll Weasley ? » Franchement, Poudlard n’avait aucune chance cette année, pas avec des idiots de leurs gabarits partout. Chez les vaniteux et stupides gryffons, mais aussi chez les perfides et tricheurs de serpents. Dans les deux cas, tu ne te sentais concerné ni par l’un, ni par l’autre. Tu n’avais jamais été une très bonne serpentarde, trop effacée, pas suffisamment sournoise, pas assez compétitive vis-à-vis de ce qui n’importait qu’aux enfants. Les guérillas d’enfant qu’aimait alimenter Ronald et Marcus, ne t’avaient jamais intéressée. Tu avais tellement plus important à faire. À voir. À apprendre. Ta vie était rythmée par des soucis bien plus grandioses, plus sombres, pour que t’attardes sur des broutilles de ce genre. Évidemment, ça ne voulait pas dire que tu ne voulais pas avoir le dernier mot face au drôle d’énergumène que faisait l’épouvantail roux.

Ainsi, tu lui rendais son regard, aussi scandalisée que lui, que ton cavalier s’attaque à lui. Depuis quand est-ce que tu avais besoin d’être sauvée par Marcus hein ? Lui aussi, il se méritait un regard terrible de ta part. Sombre idiot de Flint. Déjà tes mains tiraient sur son veston, impeccable et véritable œuvre d’art, comparé à celui du Weasley, mais ça c’était sans grand étonnement. Pour qui que ce soit. Même Ronald. « Marcus, si tu cessais d’agir comme tel, peut-être que Weasley ne te décrirais pas avec autant de précision ! Dois-je te faire remarquer que nous avions une discussion ici ? » En somme, tu le traitais d’idiot fini, lui aussi. Ce qu’il était assurément. Faisant claquer ta langue contre ton palais, lançant un regard sombre au roux, tu tiras un peu plus sur la veste de Flint, sans grand résultat. Grosse brute épaisse ! Il passerait la nuit seule, celui-là. Comme le roux, pas le choix. Ils se poussaient mutuellement et roulant des yeux, tu haussas le ton, pour qu’il t’entende : « Tu vois Weasley, pour quelqu’un qui accuse les autres de traitrise, je te fais remarquer que seules les serpentards ont su se montrer loyaux à leur maison. Pas comme Granger, qui s’esclaffe au bras de Krum. Ce ne sont pas mes amis qui sont des traitres au sang, alors je t’en prie, crève. Je n’y vois aucun mal- » mais Marcus t’agaçait à jouer le gorille et déjà tu croisais les bras pour le toiser. « Mais cesse d’agir comme un idiot ! » Et qu’importe que le dit intéressé se retourne contre toi, qu’il abandonne Weasley, parce que tu ne comptais pas broncher. Il faisait ça pour t’aider ? Pfeu ! Tu roulais à nouveau des yeux, le faisant s’emballer, le faisant hausser le ton. Contre toi. Encore. Les bras croisés, tu remarquas à peine que le roux s’éclipsait. Il pouvait crever que tu lui avais affirmé hein ? Tu le pensais et continuerais de le penser longtemps, jusqu’à ce que l’ironie vous rattrape. Tout comme les bras de Marcus, mais eux, tu les repoussais déjà dans une exaspération terrible. Ah les garçons, vivement qu’ils deviennent des hommes.
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