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sujet; Ginny ➹ La liberté n'est pas censée être mise à prix |
| Ginevra Molly Weasley Bonnie Wright • crédit Valingaï | Groupe • Prédéfini
• nom complet ; Ginevra Molly Weasley. • surnom(s) ; Gin', Ginny. • naissance ; 11 août 1981, Ste-Mangouste. • ascendance ; Sang-Pur. • camp ; Insurgée. • métier ; au service de Lady Parkinson (enfin Lady est un bien grand mot). • réputation ; Traitre à son sang. • état civil ; En couple, compliqué. • rang social ; Rebut de Pansy Parkinson. • particularité(s) ; /. • patronus ; un étalon d'une grande délicatesse dont la robe argentée semble répandre des flammes de glace. • épouvantard ; Sa situation actuelle. Qu'est-ce qui pourrait être pire? Le fond elle l'a déjà touché alors que pourrait-elle craindre d'autre? • risèd ; Si seulement il y en avait un dans le lieu où elle est esclave, peut-être que la vie serait plus douce. Le rêve, bien qu'un bel échappatoire, peut amener à la folie. C'est pourquoi elle ne pense pas à ce miroir ni à ce qu'elle y verrait. Mais en connaissant la rouquine et ses moments sombres quotidiens, ce qu'il refléterait n'est autre que sa libération et sa famille au complet réunie. Le bonus serait Harry l'aidant à s'en sortir. • animaux ; elle est réduite à un état inférieur voire animal alors en posséder un est juste inconcevable. Dans le temps... oui, elle avait un Boursouflet mais il lui fut confisqué en même temps que sa baguette. • baguette ; elle n'en n'a plus. • miroir à double sens; Aucun pour le moment. Mis à part Blaise, personne n'a encore réussi à lui rendre visite. | The stars have faded away ► Avis sur la situation actuelle : Le monde magique n'aurait pas pu tomber plus bas. Des mangemorts, Sang-Purs, des traitres sont à la tête de toutes les organisations importantes. Chaque pas, chaque action sont à double sens. Les personnes que nous connaissions ne sont plus que de vagues souvenirs, la peur les rendant différentes. Plus personne ne connait son voisin, est-ce un allié ou un ennemi? Comment voulez-vous que la rouquine soit pour ce genre de régime? Même si elle se situe dans un des échelons les plus bas, elle a le mérite de rester elle-même. Son statut de rebut est une abomination. Jamais encore l'Histoire de la Sorcellerie dite civilisée n'avait envisagé une telle chose. Les elfes de maison existent depuis la nuit des temps mais des sorciers faisant le même boulot sans pouvoir utiliser la magie est juste inimaginable et pourtant... . Les droits des sorciers tombent à l'eau. Ils ne sont plus rien, juste bon à être déplacé comme bon le semble par une dictature radicale. Heureusement certaines personnes courageuses font front. Même si elles sont poursuivies, le vent de rébellion qu'elles laissent sur leur passage permet d’entrouvrir les portes d'un futur meilleur. Il faut juste faire en sorte que ces portes ne se referment jamais. ► Infos en vrac : Assez bonne élève, elle privilégiait cependant son poste de Poursuiveuse dans l'équipe de Gryffondor. • Depuis son statut d'esclave, la marque laissée par la famille Parkinson est pour elle une vraie obsession, elle essaye de la faire partir mais rien n'y fait. • La jeune fille est courageuse, jamais elle ne se laissera abattre malgré tout ce qu'elle a vécu depuis le début de la guerre. • Par contre son insoumission et son inconscience lui joue souvent de mauvais tour. Elle dit trop vite ce qu'elle pense sans trop réfléchir aux conséquences. • Son corps n'est plus que cicatrices. Les mauvais traitements ont commencé avec les Carrow qui se sont acharnés sur son dos. La suite n'est autre que "l’œuvre" de Parkinson. • Très peu de rumeurs filtrent jusqu'à Ginny. Elle n'entend que ce que ses "maitres" veulent bien lui laisser entendre. Dans un sens c'est mieux, pas de faux-espoir ainsi. • Nothing compares to you • pseudo & âge ; Virgi - 31 ans. • comment as-tu trouvé le forum ? par un partenaire. • ton avis, tes suggestions ; je suis fan : le contexte est accrocheur et original, le design, il n'y a pas de mots pour le décrire tellement il est bien fait et ce n'est l'activité qui manque sur le forum. • connexion ; Minimum 4 à 5 jours par semaine (tout dépendra du travail amené à la maison). • quelque chose à ajouter ? excidium .
Dernière édition par Ginny M. Weasley le Jeu 29 Jan 2015 - 20:26, édité 7 fois |
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| Here comes the hurricane Ce n'est pas parce qu'on sert des Trolls qu'on en est un ! Once upon a time... la vie d'une Weasley " C'est une fille " s'exclama d'un air ravi le patriarche de la famille. Le dernier enfant des Weasley venait de naître coupant court à la tradition familiale qui semblait vouloir donner uniquement des garçons. La jeune Ginny devait maintenant faire ses marques dans le sillage de ses frères ainés. Chose qui était loin d'être évidente lorsqu'on connait les caractères formant sa fratrie. Il y avait l'audacieux William dit Bill pour les intimes aimant s'exercer à conjurer les sorts lancés par ses frères, le courageux Charlie dont la passion pour les créatures en tout genre surtout celles crachant du feu était déjà bien présente, le pince-sans-rire Percy faisant souvent l'objet de moqueries de par son sérieux, les jumeaux George et Fred toujours aussi malicieux et .. heu.. Ron le plus complexe de tous mais tellement facile à ennuyer. Même s'il était difficile de se faire une place parmi tous ces mâles en folie, elle l'a trouva de par son caractère. Grandissant normalement à l'abri d'une famille certes pas très riche mais emplie de trésors humains. Grande gueule, réputée pour ne pas se laisser marcher sur les pieds, elle fut très vite aimée des siens. Chacun la protégeant à sa manière. Elle arriva à conserver son intimité et éviter de récolter ses affaires au quatre coins de la maison. Même les jumeaux semblaient vouloir la laisser tranquille. Il faut dire aussi qu'ils ont fait les frais les premiers du Chauve-Furie spécial made in Ginny et étant loin d'être idiots ils se mirent d'accord d'éviter de mettre la demoiselle en colère. Sage décision. Quand elle arriva à Poudlard, elle avait l'étoffe d'un vrai garçon manqué. C'est en côtoyant les filles de sa maisonnée plus particulièrement celles de son dortoir qu'elle prit tout doucement les allures d'une dame. Elle voulait plaire.. surtout à un jeune homme du doux nom d'Harry Potter. Elle s'en fichait qu'il soit célèbre, c'est sa personnalité qu'elle aimait et admirait. Les épreuves commencèrent très tôt pour la jeune sorcière. La première d'entre elles n'était autre que son enlèvement par Jedusor. Elle fut sauvée in extremis par Harry. La possession qu'elle a subie laissa quelques traces : un renforcement de son caractère de feu avec pour but que plus jamais rien ni personne n'arrivera à la changer de la sorte. La suite fut quelques années de pur bonheur. Sa vie estudiantine se passait relativement bien. Il lui fallait étudier comme tout le monde mais elle avait également du temps pour sa passion : le quidditch et pour ses amis. Pour elle, ces instants étaient l'âge d'or avant que tout ne s'effondre. Le règne des Carrow Depuis quelques temps cela allait de pire en pire à Poudlard. Pendant que le trio était parti traquer les horcruxes, le monde magique vivait dans la peur. On n'entendait plus que les noms de Rafleurs et de mangemorts sur les lèvres des élèves terrorisés. La marque des ténèbres était omniprésente. Le ministère avait sombré et avec lui l'espoir d'une justice normale à défaut d'être juste. La presse elle-même était corrompue et la vérité n'était plus qu'un voile éphémère. La plupart des élèves avait de la famille dont le sang n'était pas entièrement pur, ils craignaient à juste titre pour leurs proches. D'autres se faisaient un plaisir de fanfaronner dans les couloirs en clamant à qui voulait l'entendre que l'école avait besoin d'un nettoyage sélectif. C'est sous ce climat qu'ils arrivèrent.. les Carrow, frère et sœur. Des véritables saletés au service de Vous-Savez-Qui. Leurs traitements étaient insupportables, ils ne montraient aucune pitié et prenaient un plaisir malsain à faire souffrir les autres. " Ginny, viens jouer un peu avec nous au lieu de te cacher ! Nous savons tous les trois que tu n'as été sage " La jeune fille ne se cachait pas, elle mettait juste à l'abri un né-moldu que les Carrow avaient pris pour cible. Se cacher ? Rien que d'entendre cela était une insulte. Une véritable Weasley faisait front. Elle retourna donc sur ses pas. " Vous me cherchez ? ... Vraiment? A croire que vous n'excellez pas dans la chasse puisque c'est votre proie qui vous a trouvé. " Un sourire narquois se dessina sur les lèvres de la rouquine. La suite elle la connaissait, elle avait pour nom " Endoloris". C'était son quotidien. Protéger les autres, continuer à faire vivre l'Armée de Dumbledore avec quelques-uns de ses compagnons, comploter contre les mangemorts et... se faire mutiler. Les Carrow vouaient pour elle une admiration hors du commun. Tous les prétextes étaient bons pour qu'elle finisse dans leur bureau, véritable salle de torture. Elle ravala ses larmes à chaque coup donné, jamais ils n'eurent la satisfaction de la voir pleurer. L'inévitable guerre La salle sur demande... peu avant la bataille.La dernière des réunions avant ce qui devait être la bataille finale venait d'avoir lieu. L'ordre du phénix, les défenseurs de l'école et l'Armée de Dumbledore. Tout le monde était présent. Même Harry et ses deux compagnons de toujours. " Molly, j'ai une proposition" disait Lupin. " Pourquoi Ginny ne resterait-elle pas ici, comme ça, elle serait sur place et saurait ce qui se passe sans être prise au milieu des combats." Et à son père de surenchérir : " c'est une bonne idée. Ginny tu vas rester dans cette salle. " La colère se lisait sur les traits de la jeune sorcière. Mais pour qui la prenaient-ils? Elle était loin la petite fille perdue et avec elle son innocence. Elle connaissait la cruauté, elle l'avait subie. Aucun d'entre eux n'était au courant, bien entendu. Les cicatrices étaient là, dans son dos, mais cette partie de son corps n'était pas visible des autres. Elle prenait soin de tout cacher, de se montrer forte et de faire comme si rien n'avait eu lieu. Et que voulaient-ils? Qu'elle reste tranquillement dans son coin sans rien faire? C'était aussi son combat quoiqu'ils en disent. Que la bataille commence... .Les sorts fusaient de partout. Des mangemorts, des géants, des détraqueurs d'un côté, des Défenseurs, des membres l'Ordre et des membres de l'AD de l'autre. Ginny avait laissé passer un peu de temps avant de sortir. Si elle avait essayé auparavant, elle aurait été très certainement mise hors course. Elle s'était légèrement calmée, priant pour les êtres qui étaient partis se battre avant elle. S'il y a bien une chose dont elle était certaine, c'est qu'elle serait détruite si un ami ou un membre de sa famille venait à mourir ce soir. A l'extérieur c'était le chaos le plus total. Elle entendait des cris d'agonie, elle voyait le duel des lumières rouges des stupefix contre les vertes de l'avada et elle constatait la destruction partielle du château. Il était temps qu'elle intervienne même si ce n'était qu'une goutte d'eau dans un océan d'horreur. Les souvenirs étaient assez imprécis, tout se faisait sur l'action du moment. Elle se retrouva en équipe avec Tonks, lançant des maléfices sur des groupes de combattants jusqu'au moment où son aînée décida d'aller chercher Remus. C'était son dernier contact avec elle. " Ils s'en sortiront à merveille." C'étaient les mots d'Harry en voyant l'impuissance de son amie. Il lui avait promis de revenir juste après cela. Le trio était parti chercher Voldemort. Seulement ce dernier n'était pas venu. Il avait laissé ses partisans faire le sale boulot et la victoire tant attendue n'était pas venue. Les morts... tellement de morts... Remus, Tonks, Colin et tant d'autres. Tous tombés. Le seul qu'elle omettait inconsciemment de citer n'était autre que George. C'était impossible, pas lui. Malgré ses yeux que la vie avait déserté. Le pire semblait les tortures qu'il avait subies. Pourquoi s'était-on autant acharné sur lui? Ginny peinait à croire que son frère était parti, que Fred refléterait pour toujours l'image du jumeau perdu. Discuter de George était devenu tabou, tellement la douleur était grande... la pire de ses cicatrices, celle qui ne se refermera jamais. Alors la colère prit la place de la peine. Rentrée scolaire suivante." Tu iras à Poudlard, que tu le veuilles ou non. Tu ne penses pas qu'il y a déjà eu assez de pertes pour que ton nom se rajoute à la liste? La discussion est close." Ginny avait réussi à s'échapper des représailles qui suivirent la bataille de Poudlard mais ses parents voulaient absolument qu'elle fasse profil bas et qu'elle continue normalement sa scolarité. Or, le mot normal n'était plus qu'un lointain souvenir. Poudlard où fusaient autrefois les rires de ses étudiants et où on se sentait en sécurité n'était plus que l'ombre de lui-même. Comment se tenir à carreaux lorsque la souffrance était telle qu'elle rendait l'air irrespirable. Alors, avec l'aide de Neville, elle décida de faire renaitre l'AD de ses cendres. Tel un dernier hommage. Les tortures des Carrow se faisaient de plus en plus nombreuses. Elles avaient pour but d'atteindre le moral de la jeune fille. Rien n'y fait même s'il lui était difficile maintenant de cacher ses blessures. Elle revit Harry une seule fois.. elle pensait qu'il était venu pour les libérer mais c'était une autre mission dont il était chargé. Elle serra Ron dans ses bras, il avait bien muri le petit gaillard. Hermione quant-à elle semblait s'être endurcie, envolée la petite intello de service, place à une jeune fille sérieuse, toute en beauté. Aucun des trois ne lui dirent ce qu'ils comptaient faire mais ils purent compter sur son aide. Quelques jours plus tard, le trio échappait de justesse à Voldemort... et les élèves soupçonnés de les avoir aider payaient très cher leur collaboration. Elle fut parmi ces élèves. Les cachots, la veille de l'assaut." Alors le Sang-de-Bourbe, on fait moins le malin, hein, maintenant qu'on est prisonnier. Ma baguette est un peu rouillée, il est temps de lui faire un peu d'exercice." Le hurlement qui suivit était déchirant et beaucoup d'autres se succédèrent. La voix diminuait en intensité, au fur et à mesure que les sorts étaient lancés, jusqu'à s’évanouir complètement. Les pas s'éloignèrent et le silence se fit oppressant. Le voisin de cellule de Ginny était bien mal en point après le départ du frère Carrow. L’assaut des Insurgés le 15 février 1999 lui permit d'entrevoir la liberté au bout du chemin. Elle allait être sauvée des griffes de sa cellule lorsqu'un visage attira son attention. Son ami n'allait pas survivre, il n'avait même plus la force de parler et encore moins de se lever. " Prenez-le avant moi, il a besoin de soin !" Voilà les dernières paroles qui furent prononcés par la rouquine avant que l'alerte ne fut donnée. " On reviendra". Une bien belle promesse difficile à tenir... mais elle savait qu'elle venait de sauver la vie d'un de ses camarades. C'était cette note positive qui lui permit d'avancer malgré la noirceur des jours et des mois à venir. Azkaban : Combien de temps était-elle là? Elle ne le savait plus. Elle avait bien essayé de compter les jours en fonction des repas apportés mais elle avait l'impression que ses geôliers oubliaient parfois de les nourrir. Un pan de mur de son minuscule espace était tapissé de griffures, marques inutiles pour calculer un temps inutile. Il y en avait d'autres.. beaucoup d'autres, soupçonnés comme elle d'être des traitres. Ce que en somme, ils étaient pour le gouvernement actuel. Après l'assaut, tous avaient été envoyé à Azkaban. Là, où la folie n'était jamais loin et représentait une douce compagne venant susurrer des mots doux à qui voulait bien l'entendre, remplaçant tout doucement la place vide laissée par la joie. Une alternative? Pourquoi ferait-on une chose pareil sans arrière pensée. C'était louche mais bien mieux que rester là à croupir sans rien faire. Tout.. pour pouvoir s'évader de ce lieu maudit. Vraiment tout? Si seulement ils avaient su... si elle-même avait su ce qui l'attendait au tournant... . Esclave un jour, esclave toujours? " 1600 une fois, 1600 deux fois… Adjugé pour 1600 gallions à Lady Parkinson ! La marchandise sera livrée à votre domicile d’ici la fin de la vente ", annonça laconiquement l’huissier de justice. Pansy lui décocha alors un sourire qui n’augurait rien de bon, tandis qu’elle récupérait les clés ensorcelées des chaînes de la rouquine. Voilà à quoi rimaient les fameuses années de service public. La jeune sorcière fut à moitié assommée par les sorts qu'on lui lança pour la transporter hors de l'île dans un endroit inconnu qui allait devenir sa prochaine prison. Le contexte n'était guerre différent d'avant. Elle était toujours enchaînée sans sortie de secours et elle avait toujours des geôliers ou plus particulièrement une geôlière : Pansy. Seuls les lieux et les personnes étaient différents. Mais ici aucun allié ou simple oreille attentive pour la soutenir. Le jour où la marque lui fut transmise fut le pire de sa vie. Non seulement elle venait d'être vendue mais en plus chaque rebut se devait d'avoir un tatouage en signe d'appartenance à la famille qui les avait choisi. Bien entendu, la jeune fille n'échappa pas à la règle. C'était le deuxième jour de sa captivité dans la famille Parkinson, Ginny se réveilla dans un noir le plus total et une désagréable brûlure juste en dessous de son sein gauche. Les sorts lancés étaient fait pour durer... histoire qu'aucun des prisonniers n'essaye de s'échapper durant le transfert et elle était encore à moitié dans les vapes. Elle essaya par automatisme de prendre sa baguette et de lancer un lumos avant de se rendre compte avec un pincement au cœur que plus jamais elle n'aura sa fidèle amie entre les mains. Ce n'est que le lendemain qu'elle la découvrit, après avoir passé une nuit d'horreur parsemée de démangeaisons, de tiraillement et de douleur, cette ignominie qui l'humiliait au plus profond de son intimité. Elle tenta de s'enfuir, plusieurs fois. Sans succès et elle fut sévèrement punie. Lors de l'attaque du 21 octobre des insurgés venant arracher les rebuts aux griffes de leur maitre, Ginny entrevit une porte de sortie. Pendant quelques heures elle se crut libre. Pendant quelques heures un sourire transformait ses traits d'ordinaire crispés. Mais cette joie ne fut que de courte durée. Un par un elle vit les rebuts repartir.. appelés par la marque de leur maitre. Elle toucha son sein.. les yeux emplis d'un désespoir indescriptible avant qu'elle-même ne disparaisse. Etant dans les cinq premières à repartir, elle ne vit pas les horribles mutilations que certains de ses camarades se donnèrent dans un ultime et vain espoir de pouvoir conjurer le sort. Le fond, elle l'avait touché, creusé même. Humiliée, privée des siens et de sa magie, rabaissée à un statut pire que l'esclavage et pourtant... elle ne se battait plus vraiment pour elle. Si tel était le cas, peut-être aurait-elle abandonné la partie. Elle y avait songé. Dans ces moments-là, les visages de ceux qui étaient tombés lui revinrent en mémoire ainsi que les réactions possibles de ceux qu'elle aimait et qui étaient toujours présent. Il fallait qu'elle soit forte.. pour eux. La seule lumière dans ce ciel de tempête n'était autre qu'un ami proche : Blaise. Le jour de son arrivée, Pansy s'était encore amusée à la torturer physiquement et mentalement. Elle l'avait appelé sur la terrasse, gentiment, " viens prendre un peu l'air, tu es toute pâlichonne", étrange mieux valait rester sur ses gardes, " que je puisse te jeter par dessus le balcon, tu as vu l'état de mes robes?", nous y voilà. Tout était ambigu. Tantôt douce, tantôt cruelle, telle était la relation que Pansy entretenait avec Ginny. Cette dernière devait repasser les robes de la belle brune et même s'il fallait chercher où étaient les plis, tout était prétexte à la rabrouer et à la punir. Et aucune once de compassion face à ses mains dont les bouts des doigts étaient brûlés par le fer à repasser (trop simple sinon, un seul sort et tout était fait). Elle fut tout simplement expédiée dans ce qui lui servait de chambre... le placard à balais. C'est de là-bas qu'elle entendit en partie l’engueulade entre "sa maitresse" et un inconnu en ces lieux dont la voix lui sembla familière. Elle eut peur pour lui, vu l'état de furie dans lequel Pansy était. Puis plus un bruit.. cela dura un certain temps avec qu'elle n'entendit " Ginny, je peux rentrer?". Un rayon de soleil s'était enfin infiltré en dehors des nuages. Blaise lui parla longuement cette fin de nuit là, essayant de savoir comment elle allait et s'il y avait un message qu'il pouvait transmettre. Tout cela, en soignant ses blessures. Elle le rassura du mieux qu'elle put et lui demanda s'il voyait sa famille de leur dire qu'elle les aimait tout simplement. Il s'éclipsa avant le réveil de Pansy... qui faut-il le spécifier était de très mauvaise humeur? En ce jour, son futur semble bien sombre et il est encore à écrire... .
Dernière édition par Ginny M. Weasley le Jeu 29 Jan 2015 - 19:32, édité 27 fois |
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WIZARD • always the first casuality Pansy Parkinson ‹ disponibilité : dispo bitches
‹ inscription : 25/10/2014
‹ messages : 4640
‹ crédits : prométhée
‹ dialogues : 'lightcoral'
‹ âge : vingt-quatre ans (née le 5 mars 1980)
‹ occupation : rentière déchue, mondaine destituée.
‹ maison : le choixpeau s'est a peine attardé sur sa tignasse brune avant de l'envoyer à Serpentard, dont elle est devenue préfète en 5ème année.
‹ scolarité : de 1991 à 1998.
‹ baguette : Elle faisait 19 centimètres, en merisier et cheveux de vélane, capricieuse et imprévisible, sensible aux sentiments négatifs. Cette baguette a cependant été volée par le Limier et aujourd'hui, elle en utilise une autre, bien moins adaptée à sa main.
‹ gallions (ʛ) : 9003
‹ réputation : Rien qu'une sorcière de salon, une bonne à pas grand-chose en dehors des ragots et commérages, une peste se régalant du malheur des autres, une idiote aveuglée par ses sentiments, moralisatrice en dépit de son propre penchant pour les écarts et les erreurs. Le roquet de Malfoy, puis celle que Blaise Zabini a cocufié, abandonné puis engrossé avant de partir à nouveau. Une garce qui mérite tout ce qui lui arrive. Une enfant gâtée, malgré l’aide donnée aux insurgés dans l’infirmerie de fortune de Poudlard.
‹ particularité : Complètement à la dérive depuis la fin de la guerre, on la croise souvent alcoolisée et cruelle, prête à se greffer à la moindre rixe, au moindre esclandre.
‹ faits : Elle a perdu la garde de ses filles, les jumelles Violet et Briar-Rose (née en Aout 2002) à la fin des combats, car on a jugé son sang pur comme inapte à les élever et ce même si leur père, Blaise Zabini, est considéré comme un héros de guerre. Elle a également perdu sa fortune et son statut et n’a plus aucune influence. Personne n'est tendre avec elle car les anciens rebelles la voient comme une garce à abattre et les sorciers lambda n'ont l'image que d'une gamine pourrie gâtée qui vivait dans une tour d'ivoire alors qu'ils crevaient de faim. Condamnée à vivre dans une demeure autrefois grandiose mais maintenant totalement insalubre, elle ère coincée entre sa mère tyrannique et sa tante furieuse, désœuvrée et désabusée.
‹ résidence : Dans l'hôtel particulier Parkinson, situé dans le quartier de Barkwith, sur le Chemin de Traverse. Ancien symbole d'une grandeur aujourd'hui étiolée, la demeure tombe en ruine et menace de s'écrouler depuis les émeutes de janvier 2002. Ses parents possédaient un manoir à Herpo Creek, il n'en reste qu'un tas de cendres et elle n'a plus accès à son bel appartement de la Bran Tower depuis la désertion de Draco durant laquelle elle a également pris la fuite.
‹ patronus : Une hirondelle à peine corporelle
‹ épouvantard : Les corps inanimés de Briar-Rose et de Violet.
‹ risèd : Simplement un matin ordinaire, des draps clairs et propres, une chambre lumineuse, des rires d'enfant emplissant le couloir avant que les deux têtes brunes ne sautent sur l'épais duvet. Un avenir pour elles, aussi, surtout.
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| Yeahhh une Ginny !!! Soit la bienvenue sur Exci et bien sûr bon courage pour la rédaction de ta fiche |
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| Ginny est tellement parfaite Bienvenue sur le forum et bon courage pour ta fichounette |
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| Bienvenuuuuuuuuuuuuue Je joue Fred donc tu me vois ravie que tu aies pris ce rôle Bon courage pour ta fiche |
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| Wooo quel accueil ! Ma Pansy, je prendrai plaisir à te faire la vie dure (même s'il risque de pleuvoir des doloris ) Ma Guenièvre, merci, je vais la terminer au plus vite Mon Abraxas, ooh un admirateur secret, j'aime Ma Nyssandra, han mon frérot réincarné sous de jolis traits (Ellen ) ! Merci pour ton gentil message ! |
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