• nom complet ; granger, patronyme reconnu dans le monde sorcier en raison du fondateur de la Très Extraordinaire Société des potionnistes. Hermione n'a cependant aucun lien de parenté avec Hector Dagworth-Granger, puisqu'elle est née-moldue. • surnom(s) ; elle a été affublée de plusieurs surnoms au cours de son existence, du plus flatteur au moins élogieux. Les plus courants restaient "Miss-Je-Sais-Tout", "Mione", et "Her-mignonne". Dans la résistance cependant, son nom de code est Cassandra. Une ironie qui ne lui plait guère, puisqu'il s'agit du prénom de Mrs Vablatsky, une célèbre voyante et auteur du best-seller Lever le voile du futur. Si elle peine à comprendre le lien entre cette femme et sa propre personne, pour les insurgés le rapport semble plus qu'évident : elles partagent toutes deux cette faculté de prévoir plusieurs coups à l'avance, l'une grâce à son don de voyance, et l'autre en raison de son intelligence. • naissance ; le dix-neuf septembre 1979, banlieue londonienne (uk). • ascendance ; née-moldue. • camp ; insurgée, elle a récemment rejoint - malgré elle - un groupe d'Audacieux. Si Ron aime ces nouvelles têtes, Hermione ne peut s'empêcher de songer au retard que leur quête des horcruxes peut prendre. Quelques fois, elle se surprend à redouter le moment où Ronald annoncera qu'il a l'intention de rester avec les Audacieux, lorsque viendra le jour pour le trio de les quitter. • réputation ; Indésirable (très) recherchée, le prix placé sur sa tête est l'un des plus élevés. Quelques fugitifs lui ont confiés qu'elle était devenue l'ennemie publique numéro deux. • état civil ; en couple ou célibataire, la sorcière ne sait plus réellement où elle en est. Sa relation avec Ronald Weasley est au bord de la rupture. Peut-être l'est-elle déjà. • rang social ; insurgée, elle est en fuite et n'a plus autre préoccupation que de survivre et vaincre cet enfer. • particularité(s) ; en outre son intelligence hors du commun, Hermione est considérée comme la sorcière la plus talentueuse de toute sa génération. • patronus ; une loutre. • épouvantard ; si auparavant il symbolisait l'échec scolaire, à présent elle n'ose songer à ce qu'un épouvantard incarnerait devant elle. Sans doute représenterait-il la mort de son meilleur ami Harry, qui serait un échec d'un tout autre genre pour la demoiselle. • risèd ; ses parents et elle à nouveau réunis, et un Harry sain et sauf, la menace de Voldemort ayant été anéantie. • animaux ; son chat roux mi-fléreur, prénommé Pattenrond. • baguette ; taillée dans un bois de vigne contenant un nerf de cœur de dragon, elle s'avère étonnement sifflante. • miroir à double sens; En forme de cercle, symbole de son désir irrésistible de trouver un sens à tout ce qui l'entoure. La teinte de son reflet est violet qui représente parfaitement son coeur noble et son esprit militant.
Muggle-born • Prédéfini
The stars have faded away
► Avis sur la situation actuelle : Hermione voue une fascination assez morbide sur le lien magique qui lie un rebut à son maître. Les tenants et aboutissants de cette sorcellerie obscure l'obsèdent, lorsqu'elle n'est pas entièrement plongée dans la recherche des horcruxes. C'est donc teinté d'une révulsion et animosité pour ce système barbare, mais également d'un irrésistible désir d'en savoir davantage sur ces contrats épouvantables afin d'y trouver une faille quelconque, qu'Hermione appréhende l'évolution de ce gouvernement despotique. Cependant, elle reste l'une des rares résistantes à ne jamais perdre espoir, cela malgré cette guerre ankylosée qui se veut interminable. La jeune femme affirme que la fin de l'hégémonie du Magister arrivera tôt ou tard, à l'instar de tous les régimes autoritaires qui ont entaché l'Histoire de la Civilisation Moldue. Armée d'une patience inouïe et d'une sagesse indéniable, Hermione est une insurgée des plus déterminées.
► Infos en vrac : Hermione a cette âme pure d'altruiste, cette tendance naturelle à vouloir secourir la veuve et l'orphelin, à rendre le monde meilleur et plus équitable. C'est une militante, une noblesse de cœur qui se révèle en soi assez rare. • Extrêmement sensible et éprise de Justice, les grandes causes lui tiennent à cœur. Révoltée par la condition de certains êtres dont les Elfes de Maison, elle en est même venue à créer une association pour la lutte de leurs droits : la S.A.L.E. D'ailleurs, ce club à Poudlard a été de loin son plus grand échec, puisqu'il n’a guère su attirer l’intérêt des autres. Mais cela serait peu connaître Hermione que de penser qu’elle a l'intention d'abandonner ce combat. Elle est en effet bien décidée à faire connaître cette association, du moins l'était-elle jusqu'à l'avènement du Seigneur des Ténèbres.• Hermione est bien souvent définie uniquement par sa forte implication dans les études, et son apparente prétention, si bien que de nombreux surnoms lui ont été affublés au fil de sa scolarité. • Très émotive - et même hypersensible - Hermione réussit malgré tout à réfléchir dans les situations les plus douloureuses, parvenant à anticiper le moindre fait. Elle voit toujours plus loin que l'instant présent, même confrontée à la torture. C'est cette clairvoyance troublante qui explique la raison pour laquelle les insurgés lui ont attribué le nom de code Cassandra. • Elle s'avère une jeune femme étonnement mature pour son âge, ce qui a le don de surprendre très souvent, a fortiori lorsqu'on la retrouve en compagnie de Gryffondor impulsifs. L'étudiante semble être une adulte de cinquante ans piégée dans un corps d'adolescente. Ses conseils sont toujours avisés, empreint d'une sagesse peu commune. • Sous ses airs autoritaires, Hermione a un grand coeur et un caractère fortement maternel. Elle couve bien trop souvent ses proches, sa prudence et ses inquiétudes étant à la fois pesantes et attendrissantes. • Jeune femme déterminée, sa bravoure n'a d'égale que sa soif de connaissance. • A l'approche des examens, Hermione devenait extrêmement anxieuse, et était obsédée à l'idée d'un éventuel échec. Cette pression, la jeune femme se l'infligeait elle-même à la grande incompréhension de ses deux amis de toujours, et du reste des Weasley. Personne n'a jamais réellement saisi l'intensité du malaise qui habitait Granger, en raison du racisme dont elle était victime par les sangs-purs. Elle nourrit un besoin irrépressible de leur prouver à eux ; mais surtout inconsciemment à elle-même ; sa valeur. Étouffer cette sensation injustifiée qui lui brise le cœur, cette impression d'être une erreur de la nature par le simple fait de sa naissance. Elle a d'innombrables fois ravalé ses larmes face à ses détracteurs, ces sangs-purs à l'esprit étriqué dont la haine était à peine camouflée dans le regard, et qui l'a maintes fois remise en question lorsqu'elle n'était encore qu'une fillette de douze ans. La née-moldue a su faire face à cette adversité en se plongeant encore plus désespérément dans les études, repoussant sans cesse ses limites, se tuant à la tâche au point d'en devenir une obsession. • Sous son apparence autoritaire et assurée, Hermione est encore victime d'un énorme manque de confiance en elle. • Aucun doute que la rumeur qui agite aujourd'hui la communauté magique remettant en question son intelligence, l'hypothèse selon laquelle elle se serait emparée de l'essence magique d'enfants de sangs-purs, n'arrangeront en rien son insécurité et cette douleur profonde et viscérale qui l'accompagne depuis qu'elle a entendu l'insulte "sang de bourbe" pour la première fois. • Responsable et prudente, elle se laisse néanmoins facilement emportée dans les aventures de ses meilleurs amis. Elle a appris - au fil des années - à mettre de côté les règlements édictés parfois par les mauvaises personnes, comme c'est aujourd'hui le cas au sein de la communauté sorcière. Elle ne suit plus qu'une seule règle : celle du Bien, de la Morale. •Elle est avant tout une adepte du savoir, en recherche constante de connaissances. Contrairement à la plupart des étudiants récoltant d'excellentes notes, Hermione est également en quête du savoir absolu. •La jeune femme peut facilement se révéler assez méprisante et hautaine dans de multiples circonstances. Il s'agit là de ses deux plus grandes défauts, à côté de son hypersensibilité et surtout de son constant besoin d'avoir raison. • Son obstination se révèle autant une qualité qu'un défaut. Cet entêtement mêlé à son profond attachement pour la Justice contribue à faire d'elle un allié de taille. Son caractère est tel qu'elle est de ceux qui ne baisseront jamais les bras, quelle que soit la fatigue accumulée. Mais l'obstination peut être une véritable malédiction quand elle est confrontée à une personne telle que son meilleur ami Ron. • Le Trio d'Or a beau fuir depuis des années, Hermione est loin d'être inactive. Elle a une collection impressionnante de livres en tout genre, épluchant avidement chaque page à la recherche du moindre détail qui pourrait les aider. Que cela soit de nouveaux sortilèges, ou des articles de journaux. D'ailleurs, la jeune femme a constitué un album personnel dans lequel sont répertoriés chronologiquement tous les articles qui lui semblent importants quant à au monde magique et à la situation politique. • La promiscuité du trio est parfois source de tensions, et Hermione s'est surprise à se sentir parfois esseulée. Heureusement, depuis la dernière intrusion de la bande à Poudlard, la sorcière peut entamer des discussions avec le tableau d'Albus Dumbledore, qu'ils sont parvenus à voler. L'ancien directeur est un réconfort, il l'apaise, et ses conseils sont toujours précieux.
Nothing compares to you
• pseudo & âge ; 22 ans, captain swan parce que je baise hook. • comment as-tu trouvé le forum ? bazzart + un sale blond • avis/suggestions coupez les testicules de ron quand il est avec sa grosse lavlav. • connexion ; constante. • quelque chose à ajouter ? je risque d'être très occupée les deux prochaines semaines, donc mon activité laissera à désirer. • coup de main pour le bottin ; 1. Si ton personnage est un prédéfini ; ▋▋ EMMA WATSON ; hermione granger
Code:
[code]<a href="http://fichepersonnagerecherche" class="vacant">▋</a> ▋ <reserve> EMMA WATSON ;</reserve> hermione granger[/code]
Dernière édition par Hermione Granger le Mer 3 Sep 2014 - 0:14, édité 5 fois
――――――-―• TO RAISE NEW POSSIBILITIES, NEW QUESTIONS, TO REGARD OLD PROBLEMS FROM A NEW ANGLE, IT REQUIRES CREATIVE IMAGINATION. •――――-―――
« C’est un canular. » Apeurée, la fillette observa son père impassible. Les bras croisés, le moldu était adossé contre le mur rugueux et blanc de la terrasse, alors que l’enfant était docilement assise sur l’une des chaises en fer forgé du jardin verdoyant. Ses mains menues entouraient délicatement le parchemin posé sur la table, comme si elle désirait protéger le papier désuet d’une quelconque agression. « Nous devrions tout de même rencontrer cette femme. » S’interposa Alice Granger. La fillette croisa alors bravement l’œil curieux de sa mère, et se perdit un bref moment dans la beauté de la moldue. Ses boucles brunes brillaient d’un éclat noisette sous les rayons du soleil, sa chevelure soyeuse ayant toujours été l’objet de l’avidité d’Hermione, dont les propres boucles emmêlées étaient passablement recommandables. Les yeux de la petite papillonnèrent. « Ceci expliquerait certaines choses, tu le sais bien. » finit par ajouter Mrs Granger, avec pragmatisme. En cet instant, la dentiste représentait le symbole même de l’espoir, sans doute réussirait-elle à faire entendre raison à son époux.
Bien que les regards de ses parents étaient ancrés l’un dans l’autre, Hermione ne put s’empêcher d’acquiescer vigoureusement face à la suggestion de la moldue. La fillette inspira profondément, sentant l’effluve du café encore chaud que sa mère tenait entre ses mains. Elle chercha vainement les mots qui convaincraient son père, ne sachant comment l’aborder. Hermione n’avait jamais été aussi peu sûre d’elle, elle qui - en temps normal - se montrait passablement autoritaire et d’une rare vivacité, parvenant à terrasser l’adversaire le plus étroit d’esprit. Mr Granger ne constituait pourtant guère un obstacle particulièrement ardu pour l’étonnante verve et entêtement de la fillette. Ses parents lui avaient toujours apporté un soutien sans pareil, un amour filial si prononcé qu'ils ne lui avaient quasiment jamais rien refusé. Elle les considérait comme ses meilleurs amis. Sans doute était-ce pour cette raison qu'Hermione se retenait tant bien que mal, consciente que la réticence de Mr. Granger menaçait réellement cette opportunité excitante. La jeune enfant se reposait souvent sur des faits et des théories rationnelles, mais une part d'elle la poussait inexplicablement à s'aventurer sur ce terrain fantasque. Une attitude qu'ils n'avaient guère l'habitude d'apercevoir chez leur fille unique, et qui ne faisait que naturellement accentuer la réserve de son géniteur. « Je n’aime pas ça…. » réitéra ainsi son père, ses yeux clairs emplis de scepticisme. « Poudlard, vraiment ? Une école appelée un pou dans le lard ? C’est idiot. Une arnaque…» « Papa, s’il te plaît. » implora la fillette de ses yeux innocents, interrompant sa diatribe. Une légère moue boudeuse apparut sur son petit visage de porcelaine, tandis que son esprit logique lui intimait de préparer la meilleure argumentation possible. Elle avait cette intuition d'être arrivée à un tournant décisif de sa vie. Et elle ne savait même pas pourquoi. « On sait tous les trois que j’ai toujours été différente des autres filles de mon âge .... » Elle releva le menton, avant de continuer avec plus de passion. « - Vous pensiez que j’étais tout simplement plus mature que la moyenne, mais…mais comment pourriez-vous expliquer la combustion instantanée des sapins de la voisine en plein hiver ? ou cette explosion dans la décoration au théâtre ? » s'emporta Hermione, sans reprendre son souffle. « tout s’expliquerait…la magie…la magie serait une suite logique de tout ça…non ? » finit-elle par conclure avec fébrilité. Le coeur battant, les secondes qui suivirent furent probablement les plus longues de sa vie. Fixant son père de son regard noisette, elle tritura les pans de sa robe blanche, tandis que l'attention de Mrs. Granger était concentrée sur le visage rempli d'espoir de sa fille unique. Lorsque son époux finit par remuer les lèvres, la jeune femme prit instinctivement une profonde bouffée, l’essence délicate des rosiers parvenant à ses narines. « Bien…bien. Je suppose que cette McDonadall » « McGonagall, papa. Le professeur McGonagall » Corrigea automatiquement Hermione. « - que cette professeur McGonagall saura mieux nous éclairer. » devant la mine réjouie de sa fille, il insista. « Je suppose, n'oublie pas que -» Mais Hermione ne l'écoutait déjà plus. Au fond d’elle, la fillette était certaine qu’un monde caché l’attendait. Cette prétendue école serait un bien salvateur, bien loin de l’école primaire dans laquelle elle était actuellement scolarisée. Ils devraient sûrement inventer une piteuse excuse pour expliquer à leurs proches et voisins où Hermione se trouvait, mais cette dernière ne s’en formalisa pas davantage. Les autres enfants dans le même cas qu’elle devraient également prétendre une scolarité à l’étranger, ou dans un pensionnat privé. D’ailleurs, elle se voyait déjà se lier avec ces sorciers, partageant leurs expériences et leur savoir. Mais serait-elle à la hauteur ? Une vague d’angoisse saisit son corps si frêle. La fillette irait lire tous les livres nécessaires à leurs études. Oui bien sûr, décida-t-elle avec aplomb, c’était si évident ! Elle rattraperait son retard, et s’avancerait méticuleusement en apprenant en avance les cours. C’était d’une facilité déconcertante, a fortiori qu’elle adorait déjà lire et étudier, récoltant les honneurs de son école primaire.
Oui, Hermione Jean Granger attendrait patiemment la venue du Professeur McGonagall chez elle. Avec ses parents, elle leur ferait découvrir un univers secret et mystérieux auquel elle se sentait déjà appartenir.
――――――-―• no one is born hating another person because of the color of his skin, or his background or his religion. People learn to hate. •――――-―――
Mudblood. C'était étrange. Profondément dévastateur ce qu'un simple mot pouvait avoir comme impact, à quel point il avait la faculté de détruire vos rêves, et bouleverser une vie entière. Quand elle en avait saisi le sens, Hermione avait eu soudainement l'impression de suffoquer, sa respiration s'accélérant de façon horriblement désagréable, des larmes picotant le coin de ses yeux alors que la sensation d'être poignardée en plein coeur l'avait pétrifiée sur place. Un frisson glacé avait parcouru son corps entier, et elle avait eu la sensation qu'une infime partie d'elle-même venait de mourir. Quelque chose qu'elle n'allait plus jamais pouvoir retrouver. L'innocence. Hermione s'était un instant demandé si c'était ce qu'avait ressenti Aishani Sharma, la petite indienne de son école primaire, lorsque les insultes sur ses origines avaient fusées. Le fille Granger avait cru comprendre, à l'époque, les larmes silencieuses de sa camarade. Mais, à présent, elle réalisait à quel point elle n'avait pas réussi à saisir toute l'intensité du mal être qui avait étouffé son amie. Le sentiment d'être de trop, la sensation d'être une erreur. Elle n'avait strictement rien fait, à seulement douze ans, on ne pouvait décemment guère lui imputer un quelconque crime abject. On lui reprochait simplement d'être née. Une humiliation totale. C'était injuste. Il s'agissait-là d'une forme de racisme à laquelle elle n'avait certainement guère songé, en posant pour la première fois les pieds dans le monde sorcier. La née-moldue s'était attendue à ce que les sorciers - ses semblables - soient transcendés par les mêmes émotions d'euphorie et de fascination qui l'avaient faite tant vibrer, qu'ils l'accueillent et puissent partager ensemble cette magie éblouissante. Elle n'avait eu que seul désir de s'intégrer, et d'être aimée pour ce qu'elle était et pouvait apporter à cette communauté. A la place, elle avait seulement reçu cette peine aveuglante qui la faisait pleurer et crier devant tant d'impuissance. Racisme. Hermione haïssait ce mot avec une intensité déchirante.
――――――-―• IF YOU LOVE SOMETHING, SET IT FREE IF IT COMES BACK, IT WAS MEANT TO BE. IF IT CONTINUES TO FLY, LET IT SOAR, HAVE FAITH THAT GOD HAS SOMETHING BETTER IN STORE. •――――-―――
Les rayons du soleil apportaient à Poudlard une atmosphère paisible, des jeux de lumières presque divins, qui donnaient à l’école une allure des plus féeriques. Pourtant, personne au sein de l’établissement ne s’était arrêté un instant pour apprécier ce paysage spectaculaire. Le temps n’était guère à la contemplation, mais au deuil. Et aux adieux.
Hermione soupira avec lassitude, les yeux dans le vague. Elle s’était réfugiée à la bibliothèque, son sanctuaire favori à Poudlard, et s’était assise près de l’une des immenses fenêtres de la pièce gigantesque. La jeune fille s’était, comme à son habitude, entourée de multiples livres aux couvertures sombres, ces derniers formant une sorte de bulle de protection autour d’elle. Mais malgré les apparences, l’esprit de la sorcière était bien loin des manuscrits.
La jeune fille jeta un bref coup d’œil au bocal à ses côtés, posé sur la table entre deux livres. Le scarabée s'est calmé, se rendit-elle compte, un léger sourire mutin apparaissant sur les lèvres d’Hermione. Son plan allait fonctionner à merveille. Rita Skeeter n'irait pas écrire ne serait-ce qu’un article sur Harry d’ici un an. A moins que la journaliste ne trouve une autre parade que de se transformer en animagus, comme elle l’avait fait – avec talent, devait avouer Granger – durant toute cette quatrième année. La sorcière se mordit la lèvre inférieure, soudainement anxieuse.
« Bonjourrrr. » La salua brusquement Viktor Krum, qui venait d’apparaître à ses côtés. Décontenancée par la soudaine apparition du bulgare, la première réaction d’Hermione fut de cacher discrètement le bocal. Bien que personne – à l’exception de Malefoy – ne connaissait la fourbe tactique qu’utilisait Skeeter pour pénétrer à Poudlard, la jeune fille ne pouvait s’empêcher de se montrer prudente. C’était d’ailleurs pour cette raison qu’elle avait posé quelques livres d’entomologie et quelques autres sur les coléoptères près d’elle, entre deux bouquins de Potions. « Bonjour Viktor. » lui répondit-elle doucement, par crainte de troubler la quiétude des lieux. D’un signe de tête, elle lui intima silencieusement la place libre. « On ne s’est pas parrrlé depuis quelques temps. » ajouta le jeune homme, alors qu’il s’asseyait sur l’une des chaises en face d’elle. Granger croisa les iris sombres du bulgare, lui coupant momentanément le souffle. Leurs regards s’ancrèrent si intensément qu’elle en perdit le fil de ses pensées, la prude Gryffondor finissant par détourner ses yeux chocolats des pupilles mystérieuses de l’attrapeur. Était-ce donc ce genre de sentiments qu’une jeune fille de son âge, aussi innocence fut-elle, ressentait à chaque attention que lui portait la gente masculine ? Cette vive euphorie, cette envie irrépressible de glousser futilement, cette course effrénée que semblait avoir entamé le rythme de son cœur, et ses propres joues prenant une délicate couleur rosée ? Si tel était le cas, alors l’étudiante se surprit naïvement à avoir une once de regrets. Tant de labeur, tant de travail acharné et de soif culturelle intarissable l’avaient aveuglé durant plusieurs années. Hermione avait naturellement pris le chemin des études, s’y plongeant avec une rare passion que peu possédait, car elle se voulait digne de Poudlard dans un premier temps, mais également parce qu’elle n’avait que ça. Une fille aussi banale, aussi commune, avec un physique si peu avantageux, n’aurait assurément jamais pu être remarquée pour sa beauté dévastatrice ou un sourire irrésistible. Ses cheveux bruns broussailleux qu’elle avait hérités de sa mère, sans oublier ses dents auparavant disproportionnées, ne pouvaient décemment attirer le regard d’une personne décente. Les études avaient alors constitué la seule alternative dans laquelle elle pourrait briller de mille feux. Le travail était un havre de paix, de sécurité et de réconfort dans lequel elle s’était réfugiée avec plaisir, et qu’elle n’avait jamais une seule fois regretté.
Une main rugueuse se posa délicatement sur sa joue rose. La chaleur du contact la ramena brusquement à la réalité, ne faisant qu’affoler davantage son cœur excité. Hermione retint un hoquet de surprise, et leva timidement les yeux vers son interlocuteur. Il n’avait jamais véritablement osé ce genre de gestes avec elle. Ce changement semblait annoncer officiellement le glas de leur relation. La jeune fille n’était pas assez candide pour penser qu’un flirt d’adolescent pouvait survivre à plus d’une centaine de kilomètres. « On s’écrira. » souffla-t-elle cependant. Une proposition qu’elle regretta amèrement lorsqu’elle aperçut les prunelles de Viktor s’éclaircir, et l'espoir illuminer ses traits durs. « Je te verrrrai demain, Herrrrrmio-neû. J’ai quelque chose à te donner avant de parrrtirr. » L’adolescente acquiesça, espérant secrètement que si Viktor l'abordait, il n’irait pas le faire devant Ronald. Les réminiscences de leur dispute au bal étaient encore assez récentes dans son esprit pour lui faire éprouver une certaine rancœur, et surtout une indéniable douleur. Pourtant, Ron n’avait jamais été très tendre avec elle, il n’avait pas le tact d’un gentleman, cela Harry et elle s’en étaient rapidement rendu compte dès le début de leur précieuse amitié, en première année. Mais malgré les chamailleries incessantes, le trio était soudé plus que jamais. Les épreuves qu’ils avaient endurées ensemble n’avaient fait que renforcer ce lien indéfectible. Le troll dans les cachots, en passant par les épreuves de la pierre philosophale, la vague de victimes pétrifiées du basilic – Hermione subissant elle-même ce destin funeste – puis la libération de Sirius Black, et l’éreintant Tournoi des trois sorciers.
Evidemment, il y avait également les autres. Des êtres tout aussi formidables, qui rythmaient leur vie sorcière. Les Weasley, en premier lieu. L’adorable Ginny, les rafraîchissants Fred et George, la chaleur maternelle de Molly, la curiosité de Mr Weasley, Charlie et Bill, mais également la maturité de Rémus, la maladresse de Neville, la sulfureuse Daphné et la douce Luna. Seamus, et Dean même. Le professeur McGonagall et le professeur Dumbledore, aussi. Ensemble, ils formaient un tout, une unité. Un monde dans lequel Hermione évoluait. Elle n’osait songer au futur, le monde sorcier étant pourtant irrémédiablement à l’aube d’un nouveau jour, d’une nouvelle ère. La mort de Cédric Diggory en avait été la preuve irréfutable, même si la Gazette du Sorcier s’entêtait à ne pas en parler. Le retour du seigneur des ténèbres était un fait établi. Alors pourquoi seulement une minorité de sorciers l’acceptait, par le caleçon de Merlin ? Préféraient-ils réellement vivre dans une fausse ignorance, tournant aveuglement le dos à un futur assurément dangereux ?
Hermione releva la tête, ses boucles brunes obstruant légèrement ses yeux. Viktor faisait-il partie intégrante de ces ignorants, jouant stupidement à la politique de l’autruche ? Elle se devait d’avoir une réelle conversation avec lui, et ce, malgré son comportement peu loquace.
« Je suis désolée pour Cédric. » amorça-t-elle le sujet, avec précaution. Krum et Diggory étaient de sérieux adversaires, mais l’amabilité du Poufsouffle les avait probablement aidés à lier un semblant d’amitié. Du moins, le pensait-elle.
Comme la plupart des observations logiques qu’elle tenait, celle-ci s’avéra véridique constata Hermione, lorsque le bulgare se mit à parler de l’incident de la troisième tâche. Fière d’elle, la née moldue en oublia complètement la pauvre Skeeter dans son bocal, et se pencha vers Viktor, les sourcils froncés par la concentration.
Et pour la première fois de leur vie, le bulgare et l’anglaise partagèrent une discussion sensée, pendant presque trois heures.
――――――-―• WHAT SHE DID TOOK A REMARKABLE AMOUNT OF COURAGE, THOUGH SHE NEVER ADMITTED IT. •――――-―――
Une once de culpabilité l’envahit lorsque les questions de sa voisine cessèrent enfin. Les mensonges étaient la partie la plus ardue dans cette sorte de double-vie qu’elle vivait depuis ses douze ans. Mais elle ne pouvait faire autrement, elle le savait. Alors, Granger affrontait bravement les conséquences des mensonges éhontés qu’ils avaient inventés au fur et à mesure de sa scolarité. Cette discussion superficielle qu’elle avait avec la fille aînée des voisins n’était qu’une supercherie de plus, visant à répandre le prétendu départ momentané des Granger.
Mais au fond, que pouvait-elle dire d’autres ? Hermione avait déjà pris sa rude décision après mûre réflexion. Ce n’était qu’un mal pour un bien, aussi douloureux cela allait-il être pour la jeune fille. Modifier la mémoire de Mr & Mrs Granger s’avérait la seule véritable garantie de préserver leur vie. Elle avait répété nuit et jour ce sortilège atrocement complexe, et ne pouvait faillir à la tache qu’elle s’était incombé. Peut-être était-ce ce fameux courage Gryffondorien, cette tendance à se sacrifier pour le bien des autres, ou tout simplement son grand cœur qui la faisait agir ainsi. Dans tous les cas, sa détermination n'allait guère connaître d’apaisement tant qu’elle ne savait pas ses parents sains et saufs. « Je crois que je vais arrêter moi aussi, partir à l’étranger, voyager. Ce serait le pied. » « Beth ! Tu ne peux pas faire ça ! » Asséna-t-elle d’un ton autoritaire. « Finis au moins tes études ! Pense à ton avenir ! » souffla fougueusement la jeune Granger, les sourcils froncés. « Tu crois sérieusement pouvoir décrocher le travail de tes rêves sans diplôme ? Sois sérieuse. » finit-elle finalement un brin dédaigneuse. « Arrête de me dire ce que je dois faire. » s’agaça la jolie blonde, en levant les yeux au ciel. « Et puis, d’ailleurs, ce n’est qu’une idée parmi tant d’autres. On a tellement de possibilités à notre âge. » S’extasia la moldue. Cette remarque eut l’effet d’un couteau en plein cœur pour Hermione. Elle envia un instant l’insouciance de sa voisine, puisque son propre destin n’était assurément plus entre ses mains. D’ici quelques jours, la sorcière assisterait au mariage de Bill et Fleur avant d’entamer la quête des Horcruxes - et de ce fameux RAB - en compagnie de ses deux acolytes de toujours. Bien sûr, elle avait décidé de son propre chef de faire partie de cette aventure. Abandonner Harry à cette lourde responsabilité n’avait jamais été une option envisageable. Elle l’aiderait jusqu’au bout, et ne s’éloignerait jamais du survivant, elle n’en avait étrangement pas la force. Affronter des mangemorts n’était rien comparé à la douleur et les regrets qu’elle aurait nourris, si elle abandonnait son frère de cœur à son triste sort, et ne participait pas activement à la guerre.
Cependant, malgré sa prise de position radicale, la née moldue aimait à croire que chacun avait toujours le choix, à un moment ou un autre. Une vérité qui avait été accentuée par l’incident de la Tour d’Astronomie quelques semaines plutôt. Malefoy et son hésitation l’avaient effectivement surprise, et surtout intriguée. Le simple geste du Serpentard avait prouvé une nouvelle fois à la Gryffondor, que les apparences ne pouvaient être que trompeuses, et que la dichotomie entre le bien et le mal était bien trop manichéenne. Il s’agissait là d’une douce ironie, que le garçon à l’avoir rabaissée plus bas que terre durant des années, eut été la catalyse d’une brusque épiphanie.
Chassant cette idée, Hermione secoua légèrement sa tête. Elle observa ensuite silencieusement sa voisine, qui s’était mise à bavarder sur l’un de ses énièmes nouveaux flirts. Elle ne s'était pas une seule fois rendue compte de la courte absence de la sorcière. La candeur et la légèreté des gestes de la moldue lui firent monter les larmes aux yeux. Si personne ne s’opposait à la défaite du Seigneur des ténèbres, alors la partie était perdue d’avance, c’était évident. S’il parvenait à s’emparer du monde magique britannique, aucun sorcier ne serait en mesure de les empêcher d’attaquer ouvertement et officiellement la partie moldue, les réduire en esclavage tous sans exception, ou pis encore.
Bien trop sensible, Hermione eut alors un geste surprenant. Coupant la parole de Beth, elle enlaça cette dernière avec force, l’émotion clairement visible dans ses iris sombres. C’était peut-être la dernière fois qu’elles se voyaient, prit conscience la sorcière. La dernière fois qu’elle serrait une personne appartenant à une partie de son enfance.
Granger étouffa un sanglot. Sentant des flots de larmes menacer de couler le long de ses joues, elle s'enfuit brusquement de la maison voisine, laissant la blonde stupéfaite.
(...)
Deux heures plus tard, Hermione regardait ses parents charger leurs valises dans le coffre de leur voiture, avant de rouler en direction de l’aéroport, la mémoire modifiée. Elle suivit du regard l’automobile, qui s’éloignait au loin vers l’horizon avant de disparaître entièrement.
Elle était seule, à présent.
――――――-―• I declare to you that woman must not depend upon the protection of man, but must be taught to protect herself, and there I take my stand. •――――-―――
Elle restait là, à contempler la poignée ovale de la porte entrouverte. L'anxiété, l'appréhension lui donnait le vertige. Elle détestait se sentir si impuissante. Quelques secondes s'écoulèrent ainsi, puisant toute la force nécessaire afin de ne pas éclater en sanglots une fois entrée à l'intérieur. Puis, d'une main tremblante, Hermione finit par poser l'une de ses mains sur le panneau jaunâtre et décrépit, poussant la porte de la miteuse chambre d'hôtel. Luna Lovegood était allongée sur le lit aux draps blanc et marrons, jouant silencieusement avec l'une de ses boucles d'oreille en forme de radis, qu'elle tenait dans sa main gauche. « As-tu besoin de quelque chose ? » souffla Hermione en restant immobile sur le seuil, alors qu'elle croisait le regard songeur de la jeune femme. L'absence de son habituel sourire rêveur fit un instant paniquer Hermione, désemparée face au mal être de la blonde. La simple idée qu'ils aient pu briser l'esprit de la sorcière angoissait la née-moldue. Après tout ce qu'elle avait enduré, le comportement de Luna depuis son évasion s'avérait pourtant tout à fait...normal. Elle avait besoin de temps pour panser ses blessures physiques, et méditer sur les récents événements. Granger elle-même était passée par plusieurs phases, se souvenant encore parfaitement du cri horrifié qu'elle avait poussé en apercevant le corps immobile et blafard de son amie, en la voyant pour la première fois après des mois de captivité. L'ancienne lionne s'était brièvement demandé si Draco Malfoy ne s'était pas jouée de leur accord, prenant au pied de la lettre la clause du contrat : lui rendre un cadavre.
Comme si elle avait suivi le sombre fil de ses pensées, Luna surprit une énième fois la jeune femme par sa réponse clairvoyante. « Ne t'inquiète pas Hermione, Draco a été très gentil avec moi. » la rassura-t-elle avec cette fameuse et étrange intonation qui la caractérisait tant, un subtil sourire adoucissant ses traits tirés. Ses mots n'eurent malheureusement guère l'effet escompté. « Oh, Luna ! » s'écria Granger, à la fois épouvantée et compatissante, en se précipitant vers la sorcière, encore à moitié allongée. Le syndrome de Stockholm. Son amie souffrait de ce mal, cela en était plus que certain...mais que lui avait donc fait subir la famille Malfoy ? Ou alors...était-ce seulement plausible que Draco ait pu se montrer...clément ? Une once de doute s'immisça dans l'esprit de brillante sorcière, se remémorant l'incident du Manoir avec Bellatrix, et l'hésitation que lui avait rapporté Harry du haut de la tour d'Astronomie. « Non, » affirma Lovegood, avec un aplomb que la Gryffondor n'avait que très rarement vu chez elle. Depuis qu'elles se connaissaient, c'était seulement la deuxième fois que Luna se montrait froide envers elle. Granger en fut décontenancée, se souvenant de la froideur de la blonde lorsque la née-moldue avait rabaissé le Chicaneur en sa présence, sans savoir à l'époque que son père en était le directeur. « Draco est mon ami. » insista-t-elle, en se détachant de la poigne d'Hermione qui avait entouré ses mains autour des siennes. « Et tu as des preuves de ce que tu avances Luna ? » chuchota furieusement la lionne, la mâchoire serrée et les sourcils froncés. « Parce que, jusqu'à présent, nous n'en avons aucune ! » ajouta-t-elle d'un ton presque méprisant, excédée que sa précieuse amie puisse se montrer autant irréaliste. Elle n'avait jamais pu supporter ce côté de la personnalité de Luna, cette attitude qu'elle avait d'être si assertive et certaine de choses qu'elle avançait, alors qu'aucune preuve n'étayait ses hypothèses. Au fil des années cependant, Hermione avait été certaine que ce trait de caractère s'était effacé. Elle pensait véritablement que Luna en avait pris conscience. Elles avaient besoin d'arguments réels, de faits parlant d'eux-mêmes, et jusqu'à présent, Malfoy n'avait agi en leur faveur que par la contrainte du contrat magique que la Gryffondor avait réussi à lui imposer. Alors de là à prétendre qu'il était son..."ami", l'idée en était plus que passablement ridicule ! Hermione avait été la seule à se battre corps et âme pour la libération de sa camarade, certainement pas...lui, pensa-t-elle amèrement, un brin blessée par le manque flagrant de considération de Luna. « Draco Malfoy nous aidera un jour. Tu verras. » expliqua la blonde, avec cette fois plus de douceur. Les lèvres pincées, Hermione détourna le regard de celui bleuté de l'ancienne serdaigle. Lovegood avait raison sur ce point, elle devait le concéder : Malfoy allait un jour être dans l'obligation de payer sa dette envers Harry, et il allait être dans l'obligation de les aider, cela qu'il le veuille ou non.
――――――-―• The cost of freedom is always high. But one path I shall never choose is the path of surrender, or submission. •
Une odeur acrimonieuse gangrenait l'air, effluve nauséabonde du liquide visqueux et pourpre s'échappant des plaies d'Hermione. Elle avait pâle allure, allongée à même le sol humide derrière un tronc mort, cachée dans cette forêt où l'obscurité gouvernait fastueusement, les rares rayons de soleil ne parvenant que très rarement à percer le feuillage si dense des arbres. La flétrissure de son teint lui donnait une ressemblance troublante avec un corps en décomposition. Sa déliquescence était d'une évidence telle que cela fit paniquer la jeune femme. Pendant un bref instant, Hermione se demanda si le relent putride émanant de sa blessure à l'estomac n'était que le fruit de son imagination, avant de reconnaître rapidement des symptômes graves qu'elle avait lus dans des livres de médicomagie, quelques mois auparavant. Combien de temps lui restait-il ? Elle devait se déplacer dans un lieu sûr pour que les insurgés lui prodiguent des soins, cela en devenait primordial. Mais elle n'en avait pas le droit. « Elle crèverait pour lui. » cracha subitement le rafleur d'un ton abject. Elle tressauta brusquement. Les mots de son prédateur lui arrachèrent un cri d'effroi qu'elle parvint toutefois à dissimuler derrière sa main tremblante, appuyant violemment contre sa bouche. La respiration rocailleuse et irrégulière, Hermione ferma brusquement les yeux et déglutit péniblement, un goût âcre sur la langue. Elle avait le coeur au bord des lèvres. Elle allait mourir. Elle le sentait. « Tu fais saigner l'Indésirable numéro un, et t'as la sang-de-bourbe. Vice versa. » ricana son bourreau. Oui, évidemment qu'Hermione pouvait mourir pour Harry. Elle avait réalisé depuis fort longtemps la teneur de son amitié mêlée à sa loyauté envers lui. Elle était capable de se sacrifier sur l'autel d'une cause dont elle ne verrait jamais la fin, si besoin était. Pour lui, mais également toutes les autres victimes de ce régime injuste et révoltant. Si tel était le cas, alors on finirait par oublier Hermione Granger, sombrant dans l'indifférence de l'Histoire comme tant d'autres avant elle, un simple dommage collatéral. Son nom ne serait plus qu'un détail de l'Histoire de la Magie, mentionné brièvement dans les nouvelles éditions de livres qu'elle avait elle-même lus. Une douce ironie. Hermione inhala douloureusement, les poumons en feu. Cette possibilité devenait de plus en plus réelle au fur et à mesure que les minutes s'égrenaient. Pitié, Harry ne viens pas. se mit-elle à espérer fougueusement, les larmes lui montant aux yeux. « Cause à effet, c'est du deux en un. S'il y a bien une chose que j'ai appris en les voyant se trémousser comme des dindons arrogants à Poudlard, c'est que Granger ne supporte pas de voir P.o.t.t.e.r souffrir. » Elle n'avait jamais considéré un seul instant que les rafleurs s'étaient appesantis sur son sujet. C'était étrange de les voir converser aussi trivialement de son amour inébranlable pour son meilleur ami. La née-moldue avait cette désagréable impression d'être mise à nue, que leur lien si intense et intime était dévoilé à tous, rabaissé et analysé de la façon la plus froide et indifférente possible, comme s'ils n'étaient que de vulgaires pantins, des pions d'un jeu qui les dépassait tous. Ses larmes silencieuses redoublèrent, et sa vision se troubla. « Et j'sais qu'elle doit être collée à lui depuis le début de tout ça. » ajouta le rafleur, en brassant l'air d'un revers de la main, en désignant les alentours. « T'as l'un, t'attrapes l'autre. Double récompense. » l'entendit-elle, alors que ses pas s'approchaient de plus en plus de l'endroit où elle s'était cachée. Elle se mordit la lèvre inférieure déjà ensanglantée, se recroquevillant davantage contre le tronc alors que la douleur de son estomac lui brûlait les entrailles. Hermione grimaça face à la souffrance insupportable. « Il va bientôt rappliquer, tu vas voir. » Oh, Harry ! geignit-elle intérieurement, non, non, non. Il ne pouvait pas, il ne pouvait pas ! S'il venait à elle, il signait son arrêt de mort. « Peut-être qu'elle a déjà transplané, boss. » murmura l'un des cinq rafleurs qui s'étaient élancés à sa poursuite, la prenant de court une heure plutôt, et dispersant le petit groupe d'insurgés avec lequel elle se trouvait. « Impossible ! » grogna fortement son premier bourreau, à la fois furieux et méprisant. « Pas dans l'état où on l'a mise... » Hermione ne pouvait pas attendre qu'Harry, Ron ou quelques résistants ne viennent à sa rescousse. Elle ne pouvait décemment pas risquer leur vie. Elle se devait de trouver une solution seule, échafauder un plan en quelques secondes qui puisse lui permettre d'échapper à leurs griffes acérées. Mais ils étaient bien trop proches, bien trop puissants, et elle était bien trop affaiblie par ses propres blessures. Peu importait, il fallait qu'elle tente le tout pour le tout, quitte à mourir en essayant. Son visage anémié et blafard revêtit un nouvel air de détermination, ses yeux insipides et vitreux s'éclairèrent d'une lueur clairvoyante face à cette mort imminente qu'elle repoussait de toutes ses forces. Hermione était une lionne dans l'âme, sa force mentale dépassait la moyenne, sa rage de vaincre était un feu ardent que personne n'avait encore réussi à éteindre. Pas même Voldemort. Que faire afin d'éviter qu'Harry et les autres ne soient capturés en venant la sauver ? Il fallait que ces rafleurs disparaissent, pour cela, elle était confrontée à deux possibilités : se rendre volontairement, ou se défendre. La simple idée d'une reddition la révulsa. Ils ne l'auraient pas, elle ne se laisserait pas attraper. Plutôt mourir libre que vivre une vie de servitude. Hermione Jean Granger resterait un être dénuée de toute chaîne, quoiqu'il puisse lui en coûter. Il ne restait donc plus qu'un seul et unique dénouement possible. Se battre. Elle serra sa baguette en bois de vigne, se mettant à réfléchir à vive allure. Les idées fusaient, les hypothèses affluaient compendieusement, et en un éclair, la solution à sa situation se dessina d'elle-même. Hermione inspira doucement alors que les deux rafleurs continuaient leur joute verbale, et se concentra dans un dernier effort sur les deux hommes dont elle devinait les silhouettes à sa gauche. La sorcière effectua d'un geste soigné et parfait le sortilège Stupéfix, avant d'hurler fermement la formule dans son esprit. Le sort informulé heurta de plein fouet l'un des rafleurs qui s'affaissa grossièrement à terre, le second sursautant, mais n'ayant guère le temps de réagir avant qu'un deuxième maléfice ne fuse de la baguette de la talentueuse Granger. Bien. Bien, se répéta-t-elle, sa poitrine se soulevant à chacune de ses respirations saccadées. Maintenant... Le regard noisette d'Hermione se dirigea vers l'une de ses chaussures boueuses. Aidée de son pied droit et du sol, elle réussit à se déchausser de sa bottine gauche, lançant immédiatement un troisième sortilège informulé avec toute la concentration et la force qui lui restait. Portus, songea-t-elle en même temps que les mille et une informations nécessaires pour configurer un portoloin. Une violente contraction à l'estomac la fit abandonner son travail minutieux. Elle grimaça à nouveau, sa tête basculant violemment en arrière et se cognant contre le tronc d'arbre mort. Elle inspira profondément, avant d'expirer délicatement, essayant d'ignorer son supplice. Décret 47-H-128 en date du 28 décembre 1964, tous les portoloins doivent être recensés par le ministère de la magie, se remémora-t-elle, pour se concentrer sur autre chose que sa souffrance intenable. « Tu violes la loi, Hermione. Oh, merlin. » se souffla-t-elle à elle-même dubitative dans le silence pesant. Cela faisait bien longtemps que les règlements n'avaient plus d'importance en ces temps funestes, réalisa-t-elle. Petit à petit, elle reprit alors son oeuvre. Il lui fallut encore plusieurs minutes, avant de pouvoir se saisir de l'objet ensorcelé dans un dernier soupir exténué, et de rejoindre enfin son camp de fortune.
(...)
Avec un gémissement déchirant, Hermione se laissa tomber au sol, sentant les sortilèges de protection autour du camp s'annuler alors que des Audacieux se précipitaient vers elle, poussant des exclamations à la fois horrifiées et soulagées tandis qu'elle sombrait dans l'inconscience.
Dernière édition par Hermione Granger le Dim 22 Mar 2015 - 11:30, édité 22 fois
MA BFF SECRÈTE, MON TROU DU CUL POILU, MA VIEILLE CHAUSSETTE, MA GRANDE SOEUR OURS, MA CROTTE QUI PUE
tu tiens Ron, et moi j'le tape. bref, si t'as une question, tu sais où me trouver (dans le slip de Maverick ou dans celui de Draco, ça me semble évident )
‹ occupation : ancien langue de plomb (spécialisé dans les expérimentations magiques) ; fugitif et informateur de la RDP entre le 26.05.03 et le 08.12.03 ; condamné à 22 ans à Azkaban pour terrorisme, au terme d'une assignation à résidence et d'un procès bâclé, tenu à huis-clos.
‹ maison : Slytherin — “ you need a little bit of insanity to do great things ”.
‹ scolarité : entre 1991 et 1997.
‹ baguette : un emprunt, depuis qu'il est en fuite. elle n'est que temporaire et il ne souhaite pas s'y intéresser ou s'y attacher, puisque la compatibilité est manquante.
‹ gallions (ʛ) : 14294
‹ réputation : sale mangemort, assassin méritant de croupir à vie en prison pour expier ses crimes et ceux de ses ancètres.
‹ particularité : il est occlumens depuis ses 16 ans.
‹ faits : Famille.
• Narcissa (mère) en convalescence. sortie de son silence depuis peu pour réfuter l'annonce de son décès ; reconnue martyr. lutte pour que le jugement de son fils soit révisé.
• Lucius (père) mort durant la tempête du 03.03.2004.
Spoiler:
• Aramis est plus un frère qu'un cousin par alliance, de ces relations précieuses qui se consolident au fil des épreuves.
• Nyssandra, marraine de Scorpius, et cousine par alliance depuis qu'épouse Lestrange. Un moyen légal d'officialiser le fait que plus qu'une amie, elle a toujours été un membre de la famille, de cœur sinon de sang.
• Severus, en sa position d'ami de longue date de la famille, a joué auprès de moi le rôle de précepteur, puis d'enseignant, de protecteur. Je ne lui ai pas toujours fait confiance, à cet étrange personnage pétri de mystères, mais le Serment Inviolable qu'il a accepté de formuler à la demande de ma mère il y a quelques années m'a poussé à me tourner vers lui au moment de choisir un parrain à Scorpius. Je ne sais toujours pas à l'heure actuelle quel est son réel camp, mais il est assurément un allié redoutable.
• Gwen... Gwen. Usurpatrice Lestrange, Black insoupçonnée. J'ai perdu une cousine pour en gagner une autre, et si les faits prouvent à présent que le sang nous lie, je ne sais si je l'aime ou si je la hais pour ses mensonges. Son existence remet en doute de trop nombreux principes: pourquoi n'ai-je pas décelé qu'elle était différente, sang-mêlée, si le sang est si crucial et le mélange inadmissible ? Je ne supporterais pas de la perdre, mais lui faire face est encore trop... déboussolant.
• Simon, canaille défraichie, cousin décadent. Notre entente est vache est étrange, mais le sang l'emporte souvent - même sur les différences. Il a été, étonnamment, le plus apte à me fournir des échappatoires, qu'il s'agisse d'Orviétan, d'alcool de choix à consommer sans modération ou de planque relativement imprenable.
• Sansa, traitresse. La baguette qui s'érige, qui frémit, qui s'abaisse au creux de phalanges crispées, et la rancoeur qui salit des années de complicité.
• Hestia, cousine & partenaire de crime. Elle est étrange, creepy, et c'est sans doute ce qui fait son charme. Nous avons plus ou moins grandi ensemble, élevés pour tisser des ententes et projets dans l'ombre en quête de plus de pouvoir. Mais à présent, il est surtout question de survie.
• Flora, cousine. Elle a changé, c'est un fait, victime du brainwashing imposé par le gouvernement aux dissidents. Et notre alliance d'origine lutte, mais ploie sous l'intensité de sa nouvelle allégeance au Magister.
• Nephtys, cousine Shafiq, victime d'un don... malédiction. Elle est l'une des raisons pour lesquelles soutenir de régime a été plus difficile d'escompté ces dernières années. Le moins que l'on puisse dire est qu'il est un Maître ingrat, et Cissy et Nephtys ont été des martyres, sacrifiées sur l'autel de ses ambitions cruelles.
• Andromeda, tante. Reniée, (re)trouvée... je ne sais pas ce qu'elle m'inspire. De la consternation, peut-être; elle a toujours été une idée, un souvenir, l'ombre d'un passé révolu, et la voilà qui surgit à présent du néant, tangible. Traître à son sang. Mon statut d'extrémiste ne m'a toutefois guère porté plus de chance que le sien, et l'existence de son petit-fils... de mon cousin, ne peut me laisser indifférent, en dépit de son ascendance peu flatteuse.
A protéger.
• Âme-sœur de toute une vie - ou de plusieurs. Rien n'a jamais été réellement simple entre nous et pourtant elle a toujours été une évidence, un essentiel. Le sentiment s'étend à ses filles, que j'en viens parfois, souvent, à considérer comme les miennes.
• Nott est un ami d'enfance. Malgré la distance imposée à l'adolescence par son refus de se trouver rabaissé au rang de sous-fifre, le lien a perduré, latent. Il est ce frère auquel il n'est pas toujours nécessaire de tout dire, dont je m'éloigne souvent, mais que je retrouve inexorablement - et vice versa.
• Loony persiste à nous prétendre amis et peut-être ses délires ne sont-ils plus si faux à présent... elle est en tout cas une alliée précieuse et s'est révélée étonnamment loyale. Et tenace. Les réminiscences de vies antérieures me poussent d'ailleurs à croire qu'elle a été une présence récurrente au fil des siècles, et dans cette vie comme dans les autres, elle semble partager les instants les plus sombres de mon existence.. et inversement.
• Astoria m'a offert ce que j'ai de plus précieux: un fils. C'était une erreur et Merlin sait qu'elle nous a coûté cher, mais il reste ce qui nous lie aujourd'hui, la principale raison pour laquelle je ne laisserais rien lui arriver.
• Greg a d'abord été un banal sous-fifre, avant que la soif d'émancipation puis la mort de Vince ne bouscule notre dynamique. C'est une... amitié particulière, à tendance haineuse sur les bords, car des années d'entente mêlée de mépris ne s'effacent pas aisément. Pas plus que la colère qu'il nourrit à mon encontre depuis la mort de son comparse - mon ami d'enfance. Reste qu'il fait partie de cette poignée de sorciers dont la présence dans mon existence est non négociable. Frère d'arme.
• Chang, partenaire sur le terrain, entente masquée en public sous des couches d'agacement mutuel, chaleur humaine et réconciliations fiévreuses en privé. On s'est plus d'une fois retenus de sombrer, sauvés, mais l'équilibre fragile est à présent vicié par le brainwashing qu'elle a subi.
• Ardal est une connaissance de longue date, mais aussi le cousin de Pansy - celui qui n'hésite pas à me faire part de sa façon de penser lorsqu'elle a des raisons de plainte à mon sujet. C'est assez agaçant, à vrai dire, que d'avoir laissé à quelqu'un suffisamment de marge pour écoper de remarques lorsque mon attitude lui déplait - mais il a eu la décence de ne jamais en abuser, plus ami que moralisateur.
Compliqué. Susanna, il y a eu la passion, les tensions, la séparation, la fureur, le manque. L'étape suivante aurait dû être la réconciliation - j'étais prêt à l'épouser. C'était avant qu'on ne la découvre coupable de trahison, avant qu'une vision d'Aramis ne révèle sa relation, avant que la dénonciation à laquelle j'ai consenti ne lui coûte la vie. Déchiré entre colère et regrets, j'ai fait le choix d'effacer les sentiments qui perduraient pour ne conserver que la haine. Rien d'autre que la haine.
• Granger est infecte - mais la fréquenter est utile. C'est ce qu'elle est: une partenaire forcée, une alliée de poids, un point d'interrogation sur l'échiquier de mes vies antérieures et actuelle. Lui laisser percevoir mes failles est insupportable, mais je sais pourtant qu'elle restera une tombe et ne saurait me trahir: à défaut de confiance et d'entente, nous avons un pacte.
• (Tracey, amie proche d'Astoria - et de Susanna, autrefois. Elle n'a pas cautionné notre rapprochement et notre entente, depuis, a été étrange, ambivalente. Mais cordiale. Avant, du moins, qu'elle ne devienne une mangemort fanatique.
• Blair. J'ai aidé cette gamine à échapper à la rage des Carrow, autrefois, et détourner leur attention m'a valu des maléfices mémorables. Ce qui m'y a poussé ? J'en doute encore aujourd'hui - la compassion n'a jamais compté au nombre de mes défauts. Mais les révélations de Beltane me poussent à croire que nos âmes liées m'ont influencé: elle a été ma sœur, dans une autre de ces vies qui ne cessent de resurgir aux moments les plus inappropriés.
• Winchester est la marraine de Teddy, la responsable de la quête au bout de laquelle je les ai cherchés, sa grand-mère et lui.
• Darja et moi, on formait une paire efficace en laboratoire, seul cadre dans lequel elle s'illuminait par ailleurs. Et nous est arrivé de nous inquiéter l'un pour l'autre sous nos masques de mangemorts; mais elle est insondable et je ne prendrais pas le risque de la sous-estimer si je la croisais baguette au point, fort de mon nouveau statut de prétendu traître.
• Avery était un allié de père, subissant comme lui les griefs des mangemorts ayant été fanatiques au point de gâcher des années de vie derrière les barreaux. Il est sans doute un dangereux ennemi, à présent.
A enterrer.
• Potter, foutu sauveur à deux noises. Il m'a imposé une dette de vie, le plus lourd fardeau qu'il m'ait jamais été donné de porter. Il est la cause de l'entente avec Granger, mais aussi un élément récurent de tous les évènements négatifs de ma vie. Plus récemment, il m'a dérobé un bien que je ne savais même pas en ma possession: la mythique Baguette du Pouvoir. Je suis supposé le prévenir, mais la haine qui nous sépare a toujours été trop intense pour favoriser les compromis.
• Zabini, allégorie de la trahison, de la confiance brisée ; même le temps n'allège pas l'intensité de ma rancoeur, et pour cause: il était le dernier de la part de qui je me serais attendu à recevoir un sort dans le dos. Le rituel qui nous lie rend son absence pénible, physiquement douloureuse, mais si nous nous recroisions les différends se règleraient à la baguette et aux poings.
• Weasley - tant Fred que Ronald et le reste de leur smala dépeuplée, je ne lèverais pas le petit doigt s'ils brûlaient dans un Feudeymon. Bien au contraire, je me délecterais du spectacle.
• Matteo, bel emmerdeur, journaliste rapace - de cette engeance qui se nourrit des déboires d'autrui. Je préfère prétendre que cette St-Valentin 03 et l'intoxication à l'Amortentia n'a pas eu lieu. Jamais.
• Rabastan. Les Malfoy et les Lestrange n'ont jamais été faits pour s'entendre - à vrai dire la jeune génération constitue l'exception. Mais si les tensions étaient jusqu'alors mesurées, masquées, elles ont atteint leur paroxysme lorsque Rabastan a contribué à l'enlèvement de ma mère.
• Wyatt, cette ordure, ce fumier. Il était l'image même du père et du futur beau-père idéal, avant que l'arrivée de Scorpius ne fasse surgir au grand jour sa véritable nature. Ses tentatives de meurtre avortées n'ont fait qu'exacerber la haine mutuelle, et son rôle dans l'enlèvement de Mère a été la goutte de trop. Il est intouchable, en odeur de sainteté auprès du Lord. Et d'une puissance non négligeable. Mais si je venais à le croiser sur un champ de bataille, je prendrais le risque d'extérioriser la soif de sang qu'il m'inspire, quitte à y périr.
• Rookwood. Ancien mentor imposé par le Maître. craint et respecté à la fois, pendant un temps. Je ne serai jamais à la hauteur de ses critères en terme de cruauté, mais ses prétentions me hérissent. Il n'est après tout qu'un sang-mêlé désireux d'exterminer sa propre engeance.
(d-e, wiz, ins, rdp, hun)
‹ résidence : emprisonné à Azkaban depuis le 06.01.04. en fuite depuis le 08.05.04.
‹ patronus : inexistant.
‹ épouvantard : l'éxécution de juillet 02, ses proches en guise de victimes: leurs regards vidés par l'Imperium, la baguette de Draco dressée, les étincelles vertes des AK et leurs cadavres empilés comme de vulgaires déchets.
‹ risèd : un portrait de famille idéal, utopique.
sale ? qui ça ? toi je pense, de nous deux c'toi la sdf qui se balade de forêts en forêts depuis des années T'ES UNE VOLEUSE DE POUVOIRS EN PLUS, SHAME ON YOU (pourquoi j'ai l'impression que mon Draco va se prendre un deuxième coup de poing dans la gl quand Mione entendra parler de cette accusation ? rolala ça va être tellement bon )
WELC'HOME OFFICIELLEMENT j'te ferai pas l'affront de te proposer de me poser tes questions si besoin, tmtc
‹ occupation : à la renaissance du phénix, je n'ai pas de métier (la faute au gouvernement qui estime que les loups-garous sont trop dangereux pour avoir un métier).
‹ maison : gryffondor
‹ scolarité : septembre 1984 et juin 1991.
‹ baguette : Elle est en bois d'ébène avec une plume de phénix à l'intérieur et mesurant vingt-quatre centimètres.
‹ gallions (ʛ) : 7796
‹ réputation : À Poudlard et jusqu'à sa morsure, on la connaissait parce qu'elle ne ressentait pas la douleur et qu'elle passait plus de temps à l'infirmerie pour vérifier qu'elle ne s'était pas fait mal qu'en cours. Elle a été joueuse de Quidditch aussi et pas une mauvaise. C'est un sport qu'elle a toujours adoré et qu'elle aurait bien continué par la suite. Puis après sa morsure, sa maladie s'est guérie grâce (ou à cause du) au gène loup-garou et on a fini par l'oublier. Puis après elle a été recherchée parce qu'elle a fait partie de l'Ordre du Phénix puis des insurgés. On l'a connu comme étant le rebut de Severus Snape. Puis de nouveau une insurgée. Puis héros de guerre, mais un héros qu'on remercie par un simple sourire et une petite somme d'argent, pas un héros qui mérite l'Ordre de Merlin. Vous comprenez, elle n'est pas normale. L'Ordre de Merlin, June s'en moque, mais elle ne supporte pas le snobisme de ce gouvernement qui se veut tolérant. Depuis la fin de la guerre, June se renfonce dans l'anonymat et ça lui va très bien.
‹ particularité : Loup-garou. Totalement. Elle a été mordue par Claevis, un membre de la meute de Thurisaz en 1995. La cicatrice est toujours visible et bien brillante sur son flanc gauche. Le gène lui a permis de guérir de sa maladie d'insensibilité congénitale à la douleur, mais il lui a fait perdre son boulot d'Auror aussi.
‹ faits : uc
‹ résidence : à storm's end.
‹ patronus : un renard roux
‹ épouvantard : le feu.
‹ risèd : Teddy avec Dora et Remus. Et puis elle avec Elijah et leurs enfants. Des enfants qui ne souffrent pas du gène du loup-garou.
BIENVENUUUUUE J'appuie mes VDD sur ton choix de personnage because Hermione quoi ! En tout cas, si tu as des questions, n'hésite surtout pas
DAPHNOUILLE. merci ma p'tit crotte d'ours brun. (je croyais que maverick portait des boxers mais pour malefoy ça m'étonne pas qu'il ait un slip, bien serré avec des petits coeurs. )
FERRET. je savais bien que tu aimais mes délicats et élégants coups de poing. embrasse moi grand fou, t'es trop excité par ma puanteur.
ICHABOD TYLER. gracias
VAS-Y FRANCKY C'EST BON. TOIIIIIII. je suis trop contente de te voir ici. tu me réserves un p'tit lien hein.
JUNE. merci belle rousse. j'espère que je ferais honneur à miss granger, ça me fait flipper de mal la jouer.
#EVENTS & #MISSIONS. NE MANQUEZ PAS LA WIZPRIDE (rp et hrp) !#SCRYNEWS. refonte du ministère (plus d'infos) & nouveaux procès de guerre (plus d'infos)#FORUMATHON.