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sujet; a king and a lionheart (ronald) |
| Ronald Bilius Weasley feat Rupert Grint • crédit swan | ❝ We're running in circles again ❞insurgents ; prédéfini☇ pseudo complet & surnom(s) ; né sous le prénom Ronald, sa mère a choisi de lui donner comme second prénom Bilius d'un commun à accord avec son père, pour rendre hommage à l'oncle décédé du garçon, soit-disant après avoir vu le sinistros, une légende urbaine qui persiste chez les Weasley depuis plusieurs générations. La plupart de ses proches l'appel communément Ron, un diminutif qui lui convient parfaitement. En revanche, sa mère a pris l'habitude de l'appeler par son prénom complet quand elle entre dans une colère noire, de même Hermione possède ce même tic qui a le don d'effrayer le garçon. D'autre part, depuis son implication dans la résistance, Ronald a adopté le nom de code Red King, en référence à cet hymne qui l'a marqué durant sa scolarité, weasley is our king. ☇ naissance ; le premier jour du mois de mars, en 1980 au petit matin, alors que le soleil pointait à peine le bout de son nez. ☇ ascendance; c'est un sorcier de sang-pur, par on ne sait quel miracle, sa famille a consacré sa pureté. Cependant, avec l'engagement des siens et son avis, ses actions, Weasley est aujourd'hui vu par le gouvernement comme un traitre à son sang, un sorcier qui ne mérite pas son sang et qui ne vaut pas mieux que les sang de bourbe et autres infamies qui peuplent cette terre. ☇ métier ; il n'a jamais terminé sa scolarité et n'a pas pu envisager quoique ce soit, lui qui rêvait de devenir un joueur professionnel de Quidditch quand il était petit. Aujourd'hui, il est l'indésirable n°2 pour le gouvernement, à défaut d'avoir un emploi, il a hérité de ce titre. ☇ camp ; il a été l'un des premiers à brandir sa baguette contre l'injustice des mangemorts et de Vous-Savez-Qui. Il soutient la rébellion et est très impliqué dans ses actions. Chaque acte est devenu une nécessité pour remporter la victoire et comme chaque homme, il s'est endurci avec froideur et amertume. ☇ réputation ; aisément reconnaissable avec ses cheveux d'un roux maculé, sa grande stature et sa dégaine assez débraillée, sa tête vaut de l'or, des galions à foison pour qui arrive à mettre la main dessus. ☇ état civil ; officiellement célibataire, son coeur n'est cependant pas libre et est à ramasser en petit morceau depuis le décès de miss Carrow. ☇ rang social ; insurgé comme tant d'autres, il pense être dans le bon camp, mais parfois, sa vision change selon ses moments de rancoeur. ☇ baguette ; obtenue par la force de la volonté à la suite d'un duel avec un rafleur, elle est taillée dans le bois d'un vieux noisetier et mesure près de 29 cm trois quart. Elle cache en son coeur un crin de licorne et est parfaitement droite et très rigide. La baguette serait prédisposée à la métamorphose. ☇ épouvantard ; le Terrier, son foyer qui est en proie aux flammes et ma famille qui brûle à l'intérieur. ☇ risèd ; son propre reflet, avec l'uniforme de l'équipe des Canons de Chudley et signant des autographes à tous ses fans. ☇ patronus ; un chien, un jack russel plus précisément mais il parvient de moins en moins à le faire apparaître. ☇ particularités ; en dehors du fait qu'il aurait la capacité émotionnelle d'une petite cuillère à café, il n'en possède pas. ☇ animaux ; il s'est pris d'amour pour une jeune chouette, morrigan qu'il l'a baptisé après l'avoir sauvé d'un accident où elle s'est cassée une aile. ☇ miroir ; son miroir prend la forme d'un losange et il reflète une teinte orange qui à tendance à virer vers le rouge, mais sans y être encore tout à fait.
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☇ Avis sur la situation actuelle ; exécution des rebuts / intervention des insurgés, comportements étranges au sein de la population (fanatisme soudain de personnes qui, à peine quelques semaines plus tôt, se plaignaient du gouvernement), dégâts, propagande anti-insurgés sur la base des dégâts qu'ils causent...
☇ Infos complémentaires ; à l'école, il n'a jamais été le meilleur élève et dire le contraire serait un mensonge. Dans la moyenne, juste après Harry, il a toujours essayé de s'en sortir, mais on reconnait volontiers un certain talent dans l'étude des créatures magiques, notamment les dragons où il a tout appris de son frère ainé, Charlie ainsi que pour les échecs, une discipline qu'il a appris avec son frère Percy. • 7 buses sur 9, une fierté pour sa mère, le sourire pincé de ses frères Fred et Georges, aucun doute qu'il a été très fier de ce résultat lui qui pensait avoir tout raté, notamment les potions et l'histoire de la magie (on se souviendra de sa capacité hors norme à s'endormir en quelques minutes !) • préfet durant sa cinquième année, il ne s'y attendait pas. Il est enfin passé devant Harry car tout le monde aurait donné the Chosen One comme préfet, cela paraissait logique, mais pas cette fois, non, c'est lui qui a obtenu l'insigne et qui a essayé de faire régner l'ordre, mais ça n'a pas toujours été facile. • Weasley est notre roi, avec lui le Souafle ne passe pas, c'est pourquoi les Gryffondors chantent avec joie, Weasley est notre roi. Un hymne imaginé par cette vermine de Malfoy qui a marqué profondément le garçon, lui qui était toujours en deuxième position, considéré comme le rouquin, le pote de Potter, il a réussi à passer devant et à prouver sa valeur, mais quand le stress passe, le talent trépasse ! • hanté par ses propres démons depuis son enfance, né comme garçon alors que sa mère souhaitait une fille, meilleur ami de Celui qui a survécu, élève au niveau moyen et souvent dans l'ombre des autres, la jalousie est son principal défaut, celui qui le ronge et susurre à son oreille chaque soir pour lui rappeler sa médiocrité. • son instinct de survie est son meilleur atout et ceci, en toute circonstance. Il sait ce qu'il faut faire, il sait comment agir et il n'a pas peur de se salir les mains, il n'a plus peur car il sait que l'ennemi ira jusqu'au bout. Aucun doute, la guerre l'a changé. • sa blessure à la jambe qui l'a laissé invalide de longues semaines est encore là, saignante sous la cicatrice dorée et lui fait mal de temps à autre. Aucun doute, il conserve les stigmates du maléfice et parfois, la douleur cuisante le fait boiter, mais il conserve ce secret comme un précieux, personne ne doit savoir, pas même Potter. • son sac à dos contient peu de choses. Des vêtements de rechange, sa baguette magique (même si elle est souvent accrochée à sa ceinture, un livre de sortilèges, un vieux journal où il gribouille parfois quelques dessins pour se vider l'esprit, le déluminateur qui est un bien très précieux et sa radio pour capter les ondes clandestines et distinguer les vivants des morts. • amateur de viande et de charcuterie, il aime manger qu'on se le dise et ses dents ne disent pas non à quelques friandises. Il raffole par exemple de la patacitrouille ou encore, des fondants du chaudron. Il craint toujours de croquer un dragée surprise, ses frères l'ont terrifié avec les parfums. • la perte récente de Susanna a laissé un vide chez lui. C'est la première véritable perte qu'il l'a frappé depuis le décès de son frère Georges et nul doute que Ronald ne s'en remet pas. Il n'est pas de ceux qui sont en deuil des jours et tombent en sanglot, non, il est dans le déni le plus total avec un mélange de colère qui alimente le tout. Il n'accepte pas la mort de celle qui avait réussi à prendre une partie de lui. Il refuse de l'admettre et cherche absolument une explication. Cela le rend irritable, susceptible et terriblement suspicieux, comme une graine qui a germé en lui, celle de la méfiance. • il possède un cahier à ratures comme il prétend à quelques rares personnes qui sont au courant, c'est là qu'il écrit ce qu'il veut, ses pensées et ses souhaits, ses peurs et sa colère. Il la déverse à l'aide de l'encre. ❝ Nothing compares to you ❞Deux mots sur l'IRLAppelez-moi lightnings. J'ai 22 ans, je viens de Paris et j'ai connu le forum via bazzart. Si tout va bien vous me verrez connecté(e) 5 jours sur 7. Pour les membres désirant être parrainés uniquement : rendez-vous dans cette catégorie et postez dans le sujet "être parrainé" . Un dernier mot ? vous ne pouvez pas savoir ô combien je suis heureuse de pouvoir vous rejoindre ! ce forum me fait de l'oeil depuis longtemps, mais je n'ai jamais pu venir et là, j'ai enfin le temps et le rôle de Ronald était libre j'ai toujours rêvé le jouer alors j'ai sauté sur l'occasion et j'espère être digne du p'tit rouquin vous pouvez me mpotter pour des liens
Dernière édition par Ronald Weasley le Sam 7 Nov 2015 - 11:12, édité 5 fois |
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| weasley is our king from the ashes, we'll rise ❝ monsters are not real ❞1991 & le terrier La montre à gousset de son grand père indique minuit passé. Il fait nuit noir dans la chambre du garçon et il n'arrive pas à dormir pourtant. Dans quelques heures, il sera à bord du train en direction de l'école de sorcellerie, comme ses frères avant lui. C'est le stress du grand jour qui empêche Ron de dormir, de fermer les yeux pour se laisser tomber dans les bras d'un sommeil réparateur. Il angoisse à l'idée de ne pas aller dans la maison Gryffondor, comme une signature pour un Weasley. Il souhaite le meilleur pour lui et sous la couche d'angoisse se mélange l'excitation de découvrir l'école, visiter ses couloirs et se faufiler dans un des nombreux passages secrets. Alors Ron ne dort pas, il fixe sa montre à gousset et entend chaque tic tac. Il dormira dans le train, c'est ce qu'il se dit et plein de scénarios se mélangent dans sa tête, celle d'un enfant de onze ans. Il se voit préfet, ça, ça serait vraiment classe. Il porterait l'uniforme de Quidditch de sa maison et pourquoi pas comme capitaine. Des rêves plein la tête, c'est ce qui caractérise Ronald. Il tend la main vers sa table de chevet et malgré la pénombre, il sait que de la patacitrouille est posée dessus. Il la fourre entre ses dents et se régale de cet instant en continuant de rêver. C'est à ce moment précis qu'un bruit se fait entendre. Quelque chose tape sur la plomberie, comme un martèlement incessant. Ronald allume la lumière, par réflexe et lève les yeux vers le grenier. Il se tourne vers son rat qui s'agite dans sa cage et se lève pour le prendre dans sa main et caresser le vieux rongeur. « Ne t'en fais pas, ce n'est rien du tout. » les paroles semblent rassurer l'animal qui cesse de couiner, mais les bruits continuent et s'accentuent. Le calme a disparu, ne reste que la cacophonie du grenier. Ronald remet le rongeur dans sa cage et sort de sa chambre par curiosité. Il se demande si quelqu'un est responsable de ce vacarme et s'étonne de ne pas voir de la lumière sous la porte des jumeaux. C'est à cet instant qu'il remarque la tête de sa petite soeur dans l'entrebâillement de sa porte de chambre. Il l'observe un instant et remarque qu'elle a peur. Les genoux de Ginny claquent l'un contre l'autre. « Fred et Georges disent que c'est le Sinistros... » marmonne-t-elle d'une voix faible. Ronald se contente de lever les yeux au ciel avant d'approcher de sa soeur pour aller dans sa chambre. Il remarque que les lumières sont toutes allumées et qu'elle non plus, elle ne parvient pas à trouver le sommeil. Le rouquin s'assoit en tailleur sur le lit de Ginny qui s'enroule dans sa couverture. Les bruits ont diminué d'intensité, mais ne cessent pas pour autant. « Fred et Georges disent ça pour te faire peur. Tu sais très bien que c'est la vieille Goule qui fait tout ce vacarme... » explique-t-il avec un air fier, comme le savant qui possède la réponse universelle. Ronald est comme ça, il est en retrait par rapport aux fortes personnalités de ses frères et quand il peut rassurer quelqu'un, surtout sa petite soeur, il le fait avec un large sourire. Ginny acquiesce d'un signe de tête tout en restant recroqueviller dans sa couverture. Pas rassuré du tout, la frangine songea le garçon. « Ginny, tu n'as pas à avoir peur. » dit-il sur un ton rassurant, mais sa soeur semble ailleurs. Elle hoche la tête, mais sans aucune conviction. Elle laisse échapper un soupir et approche son visage de celui de Ron pour lui murmurer à l'oreille, comme s'ils étaient espionnés « Mais demain, tu ne seras plus là toi non plus et qui nous protégera maman et moi ? » Ron hausse un sourcil et recule un peu. Bien sûr, il y a leur père, mais son travail est prenant - quoique désarment parfois - et après tout, à bien y regarder, il comprend sa soeur. La goule n'est qu'un prétexte pour dissimuler la peur de ne plus avoir au moins un frère à la maison régulièrement. « Vous protégez de quoi ? » demande-t-il. Ginny se mordille la lèvre, presque gênée d'avouer puis elle susurre « Des monstres, comme la Goule par exemple. » Ronald observe un instant sa soeur avant de réfléchir, trouver une réponse pour la rassurer et lui dire de ne pas s'en faire. « Les monstres ne sont pas réels, Ginny. La Goule existe, mais elle n'est pas méchante, tu le sais non ? » Ginny ne répond pas, elle se contente de hocher la tête pour dire oui, mais cela ne semble la rassurer en aucun cas alors Ron ajoute « Tu sais quoi ? Je vais t'écrire toutes les semaines et je te donnerai des secrets que j'apprends à l'école pour combattre les monstres. » Ginny reste silencieuse un court instant avant de sourire, enfin rassurée. « Mais c'est un secret entre nous, d'accord ? » « Promis ! » ils tapent dans la main de l'autre avant que Ronald se redresse et saute hors du lit. « Est-ce qu'on tente une virée nocturne dans la cuisine ? Je sais où maman cache le chocolat... Fred et Goerges me l'ont dit ! » c'est risqué car leur mère n'a pas le sommeil lourd du tout, mais cela changera sûrement les idées de sa soeur et lui prouvera que les monstres ne sont pas réels - sauf les araignées, peut-être -. Ginny acquiesce et sort avec son frère. Quand Ronald descend à pas de loup les escaliers, il remarque qu'enfin, le vacarme de la Goule s'est estompé en même temps que les craintes de sa soeur. ❝ my burns burn me ❞1994 & l'école de sorcellerie « Hé Weasley ! Tu savais que Potter allait se présenter ? C'est dingue non ? » s'exclame un élève de cinquième année de Gryffondor. Ronald tourne la tête vers le sorcier et le reconnait, McLaggen. Il se contente de hausser les épaules et d'accélérer le pas vers la salle commune. Il marmonne entre ses dents « Ouais... Dingue. ». Ronald souffle et grimpe les dernières marches qui le séparent du tableau de la Grosse Dame. Il sent les regards sur lui, après tout, n'est-il pas le meilleur ami de Harry Potter ? De celui qui a survécu ? Du héros ? Il est son meilleur ami alors on l'observe comme un animal de foire aussi parfois. Il ignore les murmures de quelques élèves de Gryffondor qui trainent devant le portrait et dit d'une voix peu audible le mot de passe. Le tableau ne réagit pas avant une longue minute. « Plaît-il ? Je n'ai pas entendu mon garçon. » Ronald serre les poings dans son pantalon et hurle presque le mot de passe à ce vieux cadre qui s'indigne et le laisse passer en promettant de rapporter son comportement au professeur McGonagall. Qu'elle fasse, Ron n'en a que faire. Il traverse par de grandes enjambées le couloir jusqu'à la salle commune où il s'arrête net. Tous les regards sont posés sur lui. Évidemment, on va encore lui parler de Harry. Il fronce les sourcils quand Alicia Spinnet approche et grogne presque sur Dean Thomas qui avait ouvert la bouche. « NON ! Je ne savais pas qu'il allait se présenter et je m'en contre fiche ! » s'égosille-t-il en fuyant la pièce pour grimper vers les dortoirs. Il croise brièvement le regard de Neville qui le dévisage, surprit par sa réaction tout comme lui, au fond. Ronald pousse avec vigueur la porte du dortoir. Il observe les lieux, tout est calme, tout le monde est encore en bas. Il souffle et s'assoit sur son lit pour essayer de se calme, lui qui a les nerfs à vif. Le jeune adolescent passe une main dans ses cheveux et les met en broussaille tout en se massant les tempes. Il veut essayer de comprendre l'origine de cette colère. Il lève la tête et fixe le lit de son ami Harry, absent. A cet instant, il doit être avec Dumbledore et les autres champions, à boire des cocktails et se pavaner avec Viktor, Fleur et Cedric. Le nœud à l'estomac de Ron s'intensifie et la douleur recommence. Une douleur silencieuse et cuisante à la fois. Il ferme les yeux et tente de se vider la tête, mais il n'y arrive pas. Rapidement, Ron déboutonne sa chemise et dans le geste, trop rapide, pas assez précis, trop violent, il arrache un bouton et jure en jetant sa chemise sur son lit. Il pose son dos contre le mur et tourne la tête vers la fenêtre. Il distingue le vent et la forêt interdite qui s'étend au loin. Il a l'impression d'être rien, un moins que rien, un simple pote, une figure qui suit une célébrité. Ron croit qu'il vit par procuration avec Harry et ça lui fait mal. Un mal de chien, une douleur sourde et bien présente. Il chasse une larme qui coule le long de sa joue et se contente d'enfiler un pull avant de s'asseoir sur son lit et d'attendre. Attendre toujours. Il ignore combien de temps s'est écoulé quand Harry passe la porte du dortoir. Ronald lève les yeux vers lui et le dévisage presque tandis que son ami semble soulagé de le voir. Ils sont seuls dans le dortoir, tous les autres sont encore en bas, entrain de faire la fête, de célébrer leur champion, Harry encore et toujours. Le silence est pesant et c'est Harry qui le brise. « Où étais-tu ? » Ronald l'observe un instant avant de répondre d'un air absent « Ah, tiens, salut. » Ron sourit, mais il a les lèvres pincées, il est crispé et cela se voit, se ressent. Il pose son regard sur son ami qui essai d'ôter cette banderole qu'on lui a mis autour du torse dans la salle commune. Quand il parvient, Ron se décide à prendre la parole « Alors, félicitations. » et comme il s'en doute, Harry répond immédiatement. « Comment ça, félicitations ? » il semble étonné, faussement pour son ami qui ne masqua pas une grimace. « Personne n'a réussi à franchir la Limite d'Âge, même Fred et Georges. Comment as-tu fais ? Tu t'es servi de la cape d'invisibilité ? » au fond de lui, Ron est avide d'avoir la réponse, il est presque pendu aux lèvres du garçon. « La cape ne m'aurait pas permis de passer la ligne... » répond lentement Harry. « Ah bon... Je pensais que tu aurais peut-être pu me le dire si tu avais utilisé la cape... Parce qu'elle est suffisamment grande pour nous cacher tous les deux, non ? Mais tu as trouvé un autre moyen, on dirait ? » réplique Ronald avec un certain malaise. Cela semble agacé Harry qui le fixe et affirme « Écoute, je n'ai pas déposé mon nom dans cette Coupe. Quelqu'un a dû le faire à ma place. » Ron hausse les sourcils et rétorque immédiatement « Et pourquoi, d'après toi ? » clairement, il est sceptique et c'est peu plausible selon lui. « Je ne sais pas. » bien sûr. Cela amuse presque Ronald qui ne feint pas son étonnement. Difficile à croire, très difficile même. « Tu sais, à moi, tu peux dire la vérité. » commence-t-il en accentuant sur le mot "moi" pour rappeler qu'il n'est pas juste son pote, mais bien son meilleur ami. « Si tu ne veux pas que les autres le sachent, d'accord, mais je ne vois pas pourquoi tu te donnes la peine de me mentir. Finalement, tu n'as eu aucun ennui non ? Cette amie de la grosse dame, Violette, nous a déjà tout raconté. Elle nous a dit que Dumbledore avait accepté ta participation. Mille Gallions de prime, hein ? Et en plus, tu n'auras même pas besoin de passer les examens de fin d'année... » termine-t-il en étant de plus en plus crispé, de plus en plus froid envers son ami. Harry s'enflamme également et le ton monte rapidement. « Je n'ai pas mis mon nom dans cette Coupe ! » « C'est ça... Mais ce matin tu as dis que, si tu avais voulu le faire, tu serais descendu la nuit pour que personne ne te voie... Je ne suis pas complètement idiot. » La réplique de Harry se veut saignante et sèche, blessante pour Ron « Tu sais très bien faire semblant, en tout cas ! » « Ah ouais ? » Ron ne sourit plus, il fronce les sourcils et s'apprête à sauter à la gorge de Harry, laissant toute sa colère se déverser dans ses mots « Tu ferais peut-être bien d'aller te coucher Harry. J'imagine que tu devras te lever tôt demain pour une séance photos ou quelque chose dans ce genre-là ? » et sans attendre, Ron ferme d'un coup sec les rideaux de son baldaquin. Il s'enroule dans son lit, se cache en dessous sans prendre le temps de se déshabiller. Ronald ferme les yeux et serre vigoureusement les pans de ses draps. Il comprend enfin l'origine de sa douleur. Il a mal et il s'en veut. Harry est son ami, mais un ami qui a toujours été mis en avant. Le héros de toutes les histoires, celui qui reçoit de très beaux cadeaux, qui a une fortune dans un coffre à Gringotts, qui fait du Quidditch depuis sa première année, qui est le préféré de Dumbledore et qui va encore avoir toute la célébrité pour lui. Ronald est dans l'ombre de Harry depuis toujours. Il est le petit soldat qui sert de bouclier, rien de plus. Le cancre, l'idiot, le maladroit. Ronald se surprend à étouffer un sanglot dans son oreiller. Sa douleur porte le nom de jalousie et elle le dévore à cet instant. ❝ première rature ❞1994 & page deuxHermione est stupide. Harry n'est pas forcément mieux. Elle ne remarque pas que Krum veut profiter d'elle ! C'est un fourbe. Il ne s'intéresse pas à elle, il souhaite simplement l'amadouer pour obtenir des informations sur Harry ! Après tout, Krum est malin, c'est un joueur de Quidditch alors... Ah ! Hermione ne voit rien, ça m'énerve. Elle ne comprend pas que je veux juste lui ouvrir les yeux, l'aider ! Elle m'agace. Harry aussi. Il pense que je suis dans l'erreur, il ne comprend rien. Ce bal était bête, stupide. Et puis quelle idée médiocre d'inviter les soeurs Patil, elles ne sont pas intéressantes du tout. Je n'aurai pas du y aller, encore moins dans ce stupide costume. J'ai senti les regards, ceux qui se sont moqués de moi. J'ai vu Malfoy, ce sale petit rat a ricané, je l'ai vu. J'aimerai tellement lui coller mon poing en plein visage ou lui lancer du jus de veracrasse sur ses cheveux... Franchement, parfois, j'aimerai déjà avoir quitté l'école. ❝ bird's fall ❞1997 & la salle sur demandeRon serre sa baguette dans sa main. Il attend, ses sens aux aguets. Ce soir, il doit se passer quelque chose selon Harry. Une attaque de Draco et des Mangemorts, mais comment ? Chacun l'ignore, mais tout le monde tente de lutter tout de même et jouer son rôle de bouclier. L'armée de Dumbledore est là, elle est prête à agir. Ronald également. Il sait que c'est sa chance, celle de prouver ce dont il est capable. Il avance dans les couloirs d'un pas rapide, à hauteur de Hermione. Cette année n'a pas été la plus simple pour eux deux et si Ron regrette sa relation avec Lavande, il sait que Hermione n'a pas oublié les frasques du passé, mais ce n'est pas le moment d'en parler. Il se contente de l'écouter alors qu'ils arrivent près des grands escaliers. « Luna et moi, on va surveiller le bureau de Snape quant à Neville et toi, vous allez patrouiller près de la Salle sur Demande. » Ronald ne répond pas, il se contente de hocher la tête pour acquiescer. Il a envie de dire plusieurs choses, des choses importantes. Il ne veut pas que Hermione soit loin de lui, il aimerait la protéger, la couvrir des sorts si cela tourne mal, mais il n'y parvient pas. Il préfère garder les mots au fond de sa gorge et s'arrête quand le groupe cesse de marcher. « On se sépare ici, soyez prudents ! » lance-t-elle avant de s'éloigner avec Luna. Ronald fait un pas et lui attrape le poignet. La jeune sorcière fait volteface et la fixe, interloquée. « Hm... Sois prudente. Soyez prudentes... » il préfère rectifier sa phrase alors que Granger lui lance un sourire sincère et elle s'éloigne en tournant au fond du couloir. Tic tac, tic tac, tic tac. Ils font les cent pas, Neville et lui autour de la salle sur demande. L'heure tourne et Ron n'a aucune nouvelle de Harry ni de Hermione. Il sent la peur qui grimpe dans son ventre. Il sait que l'Ordre est là aussi. Sont-ils tous assez puissants pour repousser les Mangemorts ? Honnêtement, le rouquin ne pensait pas vivre cela un jour. Ayant grandi dans le monde des sorciers, il connait l'histoire des partisans de Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom et les actes de cruauté qu'ils ont fait. Il a toujours pensé que cela restait des histoires, un passé lointain qu'il ne connaîtrait jamais, mais force est de constater qu'il vit ce passé. Une sorte de retour en arrière, une nouvelle air qui l'effraie au plus haut point. Ron n'est pas préparé à vivre ça, à perdre des gens qu'il aime, à affronter les ténèbres et à résister à la tentation de la facilité. Il reprend son souffle et se tourne vers Neville qui semble tout aussi inquiet que lui. Comment des gosses peuvent-ils arrêter des sorciers confirmés et pratiquants les arts de la magie noire ? Ronald préfère se taire et détourner le regard. Il croit en Harry et puis, il y a Dumbledore. Ce n'est pas n'importe qui. C'est à ce moment là que tout bascule. La lumière est éteinte, c'est le noir le plus complet. Les ténèbres entourent Ronald qui réagit trop tard. Ils sont aveuglés par de la Poudre du Pérou. Ron tousse et recule. Il percute quelque chose et lance un sort, mais c'est contre le mur et le sort rebondit et disparaît dans la nuit. « NEVILLE !? » s'écrit-il en essayant de distinguer des formes, mais il n'y parvient pas. La peur s'empare de lui, son coeur s'emballe, il palpite à vive allure. Il est tétanisé, il n'arrive pas à bouger et n'essaie même pas d'utiliser sa baguette. Il souffle et sent la nausée prendre le dessus. Ca y est, c'est le début du combat et Ron est mortifié. Il doit reprendre le dessus, après tout, c'est sa première réelle bataille depuis celle du ministère, mais là-bas, il n'était pas seul. « NEVILLE ! TU VAS BIEN !? » il recommence encore, jusqu'à en perdre sa voix, mais aucune raison. Adossé au mur, il sent son sang se glacer à l'intérieur de ses veines. Il avale sa salive et prend son courage pour avancer dans l'ombre. Il court, sa baguette en avant et trébuche contre quelque chose de lourd et bruyant qui résonne. Ronald se redresse et remarque que le nuage s'est dissipé, que les ténèbres ont disparu. Il constate que sa chute a été causée par le casque d'une armure qu'on a bousculé. Il reprend son souffle et se redresse. Le rouquin fixe Neville qui donne des coups dans le vide, l'ennemi a disparu. « Neville ! Prends par l'escalier de droite ! » ordonne-t-il en suivant son instinct. Il va essayer de prendre en embuscade ceux qui sont responsables de tout ça, même s'il ignore tout le reste. Ron n'attend pas la réponse de son ami, il dévale les marches et s'arrête en fixant par la fenêtre, la marque des ténèbres. Il se fige sur place, terrorisé. C'est la seconde fois qu'il la voit depuis la Coupe du Monde de Quidditch. Ils sont là, ce sont bien eux, les Mangemorts. Ron baisse les yeux vers sa baguette et resserre sa poigne en reprenant sa course. Arrivé en bas des marches, il voit un sort qui file vers lui. « Protego ! » s'exclame-t-il. Le maléfice rebondit sur le bouclier invisible et s'écrase contre le mur qui le fissure. Ronald se jette ventre à terre derrière un mur et constate que le combat a déjà commencé. L'affrontement entre l'Ordre et les Mangemorts. A ce moment, une seule pensée tourmente le garçon, Hermione. Il doit la trouver et la protéger. Harry est avec Dumbledore, il ne risque rien, mais Hermione ? Luna n'est pas assez forte, il n'y a que lui qui peut le faire, que lui. Il doit passer à tout prix ! Ronald se redresse et court. Il distingue brièvement deux sorciers qui se jettent des sorts et un autre qui fusille tout ce qu'il peut avec le sortilège de mort. L'avantage de Ronald ? Il connait le château et entre dans une salle pour sortir de l'autre côté. Il court, il oublie Neville qu'il a jeté lui-même dans ce piège et ne s'arrête pas. Ronald dévale les escaliers jusqu'à arriver dans le hall. Il se dirige vers les cachots et c'est là qu'il la voit. Hermione sort des cachots et s'apprête de son ami. Il la serre dans ses bras un instant, rassuré de la voir, mais elle recule et le ramène à la réalité. « Luna est avec le professeur Flitwick ! Il est inconscient, mais ça va ! Snape ! As-tu vu Snape !? » Ronald hoche négativement la tête, il ne l'a pas vu et il s'en moque à cet instant à vrai dire. Hermione lui attrape la main et se dirige vers les portes du château qu'elle ouvre. Au loin, on peut distinguer des formes humaines qui s'éloignent vers le parc du château. Les mangemorts sont en fuite ? Sans doute, la bataille aura été courte, mais intense. C'est à ce moment là que le professeur McGonagall approche et les observe. Elle veut surement vérifier s'ils vont bien, ils n'ont rien par chance. Elle s'éloigne également vers la tour d'astronomie. Au fond, Ronald ne peut taire ce mauvais pressentiment qui l'accable. Doucement, il resserre la poigne de sa main dans celle de Hermione et entrelace ses doigts avec les siens. Tout n'est pas perdu. ❝ sixième rature ❞1997 & page onzeIl est mort. Dumbledore est mort et cela fait déjà les gros titres des journaux. Je me sens vide, comme quelque chose qui me manque au plus profond de moi. Je ne saurai pas l'expliqué, je ne sais pas manier les mots comme Hermione... Quand j'ai vu le cortège funéraire avancer, j'ai su que nous avions perdu notre meilleur atout, notre joker comme a dit Georges. Ce n'est pas seulement un grand homme qui est mort aujourd'hui, c'est également un espoir et une muraille qui a chuté. Comment allons-nous faire ? Harry semble être la dernière lumière pour beaucoup d'entre nous, même pour moi, mais lui ? Hermione m'a demandé de ne pas lui en parler, que c'est assez dur comme ça et j'admets qu'elle a raison. Ce n'est pas simple pour Harry d'avoir ce poids sur ses épaules et de ne pas avoir de repaires comme je peux avoir avec ma famille. Je regrette tellement d'avoir été envieux par le passé, quel idiot... Je vais essayer de me racheter. Harry me fait confiance. Il nous a tout raconté à Hermione et moi au sujet des Horcruxes. Nous allons partir après son dix-septième anniversaire à leur recherche. On doit encore travailler les préparatifs, mais on y arrivera, je le sais. On ne peut pas échouer et puis, je me rassure en me disant que même si Dumbledore nous a quitté, il a certainement laissé des indices et des informations à Harry. Nous pouvons le faire, je peux le faire. Je sais qu'il ne faut pas séparer la réalité des rêves, ni se donner de faux espoirs, mais j'essaie de penser que c'est une aventure, une de plus pour notre trio. Je veux croire que cela ne durera pas et qu'après l'orage, le paysage sera lumineux. Maman m'a toujours dit qu'il suffisait d'y croire alors j'y crois. Aussi fort que possible, j'y crois.
Dernière édition par Ronald Weasley le Dim 8 Nov 2015 - 10:53, édité 25 fois |
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| with a crimson crown hello darkness, my old friend ❝ monsters are real ❞1998 & nulle part Joshua Hamilton, Emily Walsh, Fergus Crawley, Charles Hackett (...) Ronald marque un temps d'arrêt. Il se jette sur sa radio et aimerait la remettre en arrière. A-t-il bien entendu ? Charles Hackett et pas Weasley ? En est-il certain ? Rien n'est sûr et il sent l'arrivée d'une migraine être imminente. Il souffle et se redresse pour sortir de la tente et prendre l'air. Il fait encore nuit, le soleil ne s'est pas levé et ils dorment encore, Harry et Hermione. Ronald inspire et expire. Lentement, très lentement. Il sent une fine pluie venir effleurer son visage, comme une caresse, mais il s'en moque. Les yeux clos, il pense à sa famille, à cette douleur sourde qu'il a ressenti comme Georges est mort, quand on a tué un membre de sa famille. Ca lui fait mal, ça l'a brisé quelque part et il a peur que ça recommence. Même les yeux fermés, il voit encore la détresse de Fred, même les oreilles bouchées, il entend encore les sanglots et les supplications de sa mère. Dire que cette quête des Horcruxes devait durer quelques temps, quelques semaines, à peine trois mois ? Voilà qu'elle continue et qu'elle ne s'arrête pas. Ronald s'accroupit et fixe le sol. Ses pensées s’embrouillent et certaines se tournent vers Ginny. L'imaginer aux mains de l'ennemi, entre ses griffes acérées, un vulgaire objet, un rebut de la société lui met la rage au ventre. Il a envie de tout cogner, de tout casser, de briser le monde. Sa relation avec Hermione est aussi un sujet sensible. Ils se sont embrassés et ils auraient du agir comme un véritable couple, n'était pas leur destin ? Non. La réalité est plus dure à comprendre, Ronald en a conscience et il pense que c'est aussi le cas pour son amie. La fuite, les nerfs à vif, la survie, les choix douloureux et les pertes ont causé un fossé entre eux et Ron n'arrive pas à s'en détacher, à réparer cela. Il retombe petit à petit dans ses vieux démons, il le sent, il le sait. Lentement, il se redresse et retourne dans la tente. Il déteste ce morceau de tissu qui sont les mêmes depuis des jours, des semaines, des mois et même bientôt des années. Il déteste sa couchette et le froid mordant du petit matin. Il n'est pas beau à voir, Ronald. Il a une sale mine, une barbe naissante qu'il ne peut pas vraiment entretenir et des cheveux en bataille d'un roux crasseux presque. Il est fatigué, il a besoin de souffler. Hermione est debout et dans un état similaire au rouquin, mais même comme ça, elle est la plus belle pour lui. C'est difficile à dire, mais elle est son plus fidèle soutien, sa béquille avec Harry et ça donne la force au jeune homme de lutter et de continuer à se battre pour les siens. Il approche et lui saisit la main. Il croise son regard et n'attend pas de réponse pour l'embrasser doucement, tendrement. Lèvres contre lèvres, il scelle la promesse qu'il l'aime et qu'il veut un avenir pour eux, une chance. Cependant, le baiser est trop court, pas assez profond et intense pour Ronald car déjà, Hermione recule d'un pas, l'air presque gênée, désolée même. Elle sourit brièvement, pincée. « Harry va se réveiller, je vais préparer de quoi manger... » « Oui... Bien sûr » répond vaguement Ronald en l'observant faire. Il serre les poings dans les poches de son vieux pantalon. Il sent la colère qui grimpe crescendo. Harry par-ci, Harry par-là... Il en a assez. Il apprécie son ami et sait qu'il ne veut que leur bonheur, mais il en a marre que Hermione le prenne comme un prétexte pour repousser chaque geste tendre de Ronald. Il est crispé, frustré. Il souffle doucement. Trouver la force de bannir les sentiments qui font mal et qui ramènent le rouquin dans ses travers et ses sombres pensées. Il doit prendre sur lui, comme il a toujours fait, comme il fera encore et encore. Tu peux le faire. Tu dois le faire. La matinée s'écoule bien trop rapidement quand le groupe décide d'une nouvelle marche à suivre pour trouver un nouvel Horcruxe. Un éternel recommencement qui lasse Ronald. Il écoute Harry puis Hermione, ne parle pas, ne donne pas son avis dans l'immédiat. « Et je pense que cet Horcruxe se trouve entre les murs de l'école... » termine Harry. Hermione ne cache pas sa grimace et Ronald devine qu'elle n'est pas d'avis à retourner là-bas, que le risque est trop grand. « C'est... Dangereux Harry. Y pénétrer serait déjà un exploit alors y rester et trouver l'Horcruxe pour le détruire... Non ! Nous devons contacter les membres de l'AD pour leur demander d'agir à notre place. » conclut-elle d'un air ferme. Ronald arque un sourcil avant de laisser échapper un rire cynique. Les regards de ses compagnons se tournent vers lui. « Quoi, Ronald ? » il la dévisage un instant et pose ses mains sur la table. « C'est dangereux, mais Harry a raison. On doit y aller nous-même ! On ne peut pas confier cette mission à l'AD ! » « Oui mais... » il lui coupe la parole immédiatement « Tu veux bien arrêter, par Merlin, de faire ta Miss-Je-Sais-Tout !? » le silence est soudain, glacial. Harry dévisage presque son ami tandis que Hermione entrouvre les lèvres, mais aucun son ne sort de sa bouche. Quelque chose se casse, lentement, mais sûrement. « On est dans une situation aujourd'hui où on ne peut plus avancer sans prendre des risques. On vit avec le danger et on doit l'accepter pour continuer. Sinon, à quoi auront servi les sacrifices de tous ceux qui nous ont quitté !? » Le silence s'installe à nouveau, un bref instant alors que Hermione range son grimoire bruyamment avant de poser sa main sur l'épaule de Harry et de lui adresser un sourire qui pique au vif Ronald. « Je prépare nos affaires pour l'école, on devrait partir dans peu de temps. Ronald décidera de la date du départ. » Elle l'ignore, catégoriquement et ça lui fait mal. Il souffle et sort de la tente sans attendre. Il s'éloigne dans les bois où ils crèchent. Il marche dans les feuilles mortes, l'hiver approche et le froid se fait ressentir, mais la colère gronde en Ronald et il ignore tout le reste. Il ne ressent même pas la griffure d'une ronce sur son pantalon. Il avance, accélère et veut que l'orage qui ronge son esprit se dissipe. Il souffle et se met à courir, pas longtemps, juste assez pour être hors de portée de la tente et ne voit que la forêt, les arbres dégarnis et les sous-bois, les fougères. Il laisse échapper un soupir et pose sa tête sur le tronc d'un vieux chêne. Son armure est en glace et elle fond rapidement à chaque action de Hermione. Il se sent impuissant et presque paranoïaque. Il aime et déteste Granger, un torrent d'émotions, trop de choses à la fois. Il n'arrive pas, il sature. Un coup. Son poing s'écrase sur l'écorce de l'arbre. Deux coups. Il sent sa peau qui se déchire sur le bois et des picotements qui apparaissent. Quand Ronald cri, il n'entend que le silence comme réponse de la part de Hermione. Trois coups, quatre coups ! Ses phalanges saignent et la douleur est vive, mais il n'arrête pas, il doit se défouler, il en a besoin. Cinq coups. Il arrête et se laisse tomber au sol. Il observe sa main blessée un long moment avant de coller sa tête contre ses genoux et de reprendre son calme. Ronald le sait, il le sent petit à petit, il perd le contrôle de sa vie, de ses émotions et de tout. Il perd, simplement. ❝ trente-huitième rature❞1998 & page vingt-neufen cours ❝ dancing with the devil ❞Année & Lieu Legi, Patres colendissimi, in Arabum monumentis, interrogatum Abdalam 1 Sarracenum, quid in hac quasi mundana scaena admirandum maxime spectaretur, nihil spectari homine admirabilius respondisse. Cui sententiae illud Mercurii adstipulatur: Magnum, o Asclepi, miraculum est homo 2. Horum dictorum rationem cogitanti mihi non satis illa faciebant, quae multa de humanae naturae praestantia afferuntur a multis: esse hominem creaturarum internuntium, superis familiarem, regem inferiorum; sensuum perspicacia. Legi, Patres colendissimi, in Arabum monumentis, interrogatum Abdalam. ❝ Titre de partie au choix ❞Année & Lieu Legi, Patres colendissimi, in Arabum monumentis, interrogatum Abdalam 1 Sarracenum, quid in hac quasi mundana scaena admirandum maxime spectaretur, nihil spectari homine admirabilius respondisse. Cui sententiae illud Mercurii adstipulatur: Magnum, o Asclepi, miraculum est homo 2. Horum dictorum rationem cogitanti mihi non satis illa faciebant, quae multa de humanae naturae praestantia afferuntur a multis: esse hominem creaturarum internuntium, superis familiarem, regem inferiorum; sensuum perspicacia. Legi, Patres colendissimi, in Arabum monumentis, interrogatum Abdalam.
Dernière édition par Ronald Weasley le Dim 8 Nov 2015 - 10:54, édité 11 fois |
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PRISONERS • bloodstains on the carpet Draco Malfoy | oh gosh, ce début, mais ce débuuuut ok c'est super prometteur, alors déjà que ça m'emballe grave de voir le Ronny boy interprété, ça fait vachement plaisir de voir combien tu as bien potassé et cerné l'évolution du perso BIENVENUUUUE officiellement parmi nous et bon courage pour ta fiche ! faudra tellement qu'on envisage une confrontation entre nos gars par rapport à Sue (j't'expliquerai ), ça risque d'être sanglant si tu as la moindre question, n'hésite surtout pas à sonner les cloches à un membre du staff, on est à ta disposition |
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| BROOOO' Bienvenue parmi nous!Superbe choix de personnage, évidemment! Toi et moi on va adorer se chamailler! Bon courage pour la suite de ta fiche !! Si t'as des questions par rapport au lien Ron/Ginny, que tu veux qu'on le développe avant que tu ne finisses ta fiche, mp moi !! |
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| Owi, un Ron ! Bonne chance dans la rédaction de cette fiche, je suis bien content que ce rôle soit tenté |
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WIZARD • always the first casuality Anna Grimaldi | TROOOOP CONTENTE DE VOIR UN RON ICI ! Attends toi à être bombardé très vite de mp parce que mon dc a trop de love pour le petit Ron ! Hâte de lire ta fiche en entier ! En tout cas bienvenue sur excidium et bon courage pour la suite de ta fiche ! |
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HERO • we saved the world Harry Potter | | | | |
HERO • we saved the world Harry Potter | | | | |
HERO • we saved the world Harry Potter | OKAY je fais même le thug pour toi tellement je suis juste gtrfdezfrgthytgfrde happy de voir un ron (no shame je dp pour toi tavu) (btw dp ça donne double pénétration ) edit; maintenant que mon moment d'émotion est passé, je te laisse avec ça : - prout:
okay j’ai menti le moment est pas passé je suis encore dans mon euphorie joie bonheur papillons et fleurs parce que PUTAIN BRO T'ES ENFIN LA VIENS DANS MES BRAS jotem d'un amour gay jusqu'à l'infini et l'au delà grvfcdfrgtrhyju en plus, ce début de fiche est juste super méga hyper prometteur NOM DIDIOU, bienvenue sur le fo et bon courage pour le reste de ta fiche (finis la vite qu'on aille s'émoustiller dans notre tente héhé ) |
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| | | | | a king and a lionheart (ronald) | |
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