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sujet; + we could be immortals (svetlana) |
 | Svetlana roksana Volkova feat nina dobrev • crédit - sweet disaster
 | wizards • prédéfini
• nom complet ; Svetlana Roksana Volkova. En Russie, la résonance du son a est très importante, que ce soit dans les prénoms ou les noms de famille. Sveta ne sait pas d'où ses prénoms lui viennent, mais elle est maintenant au courant de quelque chose : son patronyme est de nature pure, et plus jamais elle ne l'oubliera. • surnom(s) ; Sveta, Lana. Ce sont les plus courants. Ceux qui la connaissent bien se risquent à l'appeler Roks ou Roksie, mais aux risques de se prendre un coup violent de la part de la brune. Elle n'apprécie pas spécialement son second prénom, c'est pourquoi elle le cache le plus possible. • naissance ; 28 janvier 1982, Russie. On n'en doute pas lorsqu'on l'entend parler ou lorsqu'on prononce son nom complet, qui peut s'avérer cassant. Ses origines sont russes et elle le reste tout au fond d'elle-même. • ascendance ; Sang-pur. Qui s'en serait douté, alors qu'elle avait été déclarée cracmole? Statut devenu noble au fil des années, sa pureté de sang fut révélée au grand jour par son mentor et son protecteur. • camp ; Le gouvernement. Bien évidemment, Svetlana suit son maître dans ses convictions, et ce dernier ne s'empêche pas de l'y encourager, ou plutôt, de l'y pousser... • métier ; Elle ne travaille pas. Et parfois, elle s'ennuie. Elle aimerait bien être plus libre, aventureuse comme elle est. Mais on lui répète que le monde est dangereux; elle commence à comprendre pourquoi. • réputation ; Maîtresse, amante, ou simple protégée? Les rumeurs coulent à flot, concernant le Dolohov et la Volkova. Certains disent que l'homme couche avec la gamine, et d'autres s'insurgent par de tells blasphèmes. Mais qu'en est-il réellement? • état civil ; Célibataire. Jamais elle n'a été en couple avec quiconque. • rang social ; Élite sorcière. Ceux qui, aux yeux de beaucoup, profitent de leur haut classement dans la société un peu trop, à des fins légèrement malsaines... • particularité(s) ; Don de Traçage.. Cette particularité lui permet de prendre en fuite les reclus de la société. On s'est intéressée à elle pour cette raison, d'abord, car elle serait bien utile au sein du gouvernement. • patronus ; Une panthère. Un animal sombre, mystérieux, cachottier, au comportement passif-agressif, et très territorial. Cette bête la représente très bien. • épouvantard ; Abandon de Maksim. Ses traumatismes ne la quitteront jamais, affirme-t-elle régulièrement, dans le vide. • risèd ; Atteindre la perfection. Son désir d'être au meilleur d'elle-même ne date pas d'hier. Il a grandi avec elle et est maintenant plus fort que jamais. Elle veut tout faire pour ne pas être lâchée par ceux à qui elle tient. • animaux ; Un petit chaton blanc, surnommé Nalha. Elle l'a tout récemment adopté, puisque parfois, elle se sent étrangement seule et désemparée. La petite chatte la suit partout dans le manoir Dolohov, et elle a tendance à ne pas supporter les départs de sa maîtresse. • baguette ; Bois d'ébène, elle est noire et secrète. Elle possède un ventricule de dragon en son coeur et mesure environ 28,3 cm. Maîtrisée seulement par celle qui la détient, la baguette refuse d'obéir à quiconque d'autre tente de s'en servir. Svetlana est assez douée aux sortilèges, mais elle préfère nettement la création de potions. • miroir à double sens; caractéristiques (pour les insurgés uniquement) voir explications. |
The stars have faded away ► Avis sur la situation actuelle : A-t-elle un autre choix que d'adhérer à tout ce qui se passe autour des Sorciers, présentement? La belle russe se fait froide, impassible à l'extérieur. Lorsqu'il y a des traques, elle y participe le plus possible. Maksim l'a faite participer à quelques Rafles, qu'elle a plus ou moins appréciées. Extérieurement, la jeune femme est à 100% du côté gouvernemental, mais tout se qui se passe dans les environs l'effraient, en réalité. Les ventes des Rebuts la répugnent, elle-même ayant été vendue, jeune. En apparences, elle est soumise à ce qui se produit autour d'elle et en parle le moins possible. Mais en son fort intérieur, la Volkova a de la difficulté à supporter les violences, qu'elle considère inutiles, du gouvernement. Mais personne n'est au courant de son avis, et son opinion ne compte pas, de toutes façons. Alors Lana garde tout pour elle, elle ne se confie jamais et peu de gens la connaissent réellement, voire personne. ► Infos en vrac : svetlana était très douée en potions, et elle a réussi ses ASPIC, avec un optimal dans la plupart des matières, sauf deux efforts exceptionnels. • lorsqu'elle est nerveuse, Sveta enroule une mèche de ses cheveux autour d'un doigt et joue avec. On lui claque souvent sur les mains; ce ne sont pas des manières de sang-pur. • Lana est très curieuse, et extrêmement butée lorsqu'elle veut obtenir quelque chose. Elle n'abandonne jamais. • elle craint l'abandon. • elle porte le tatouage de sa famille sur sa nuque. • on dit qu'elle couche avec son protecteur et mentor, Maksim. La brune n'a jamais démenti les rumeurs, mais ne les a jamais approuvées non plus. Personne ne sait si, réellement, quelque chose de plus profond se trame entre eux deux, ou s'il s'agit simplement d'un lien hors du commun qui les unie. • beaucoup craignent qu'un jour, la russe tournera sa veste pour aller rejoindre les insurgés, mais au fond d'elle-même, elle ne pourrait trahir Maksim. • parfois, ça la soulage de verser quelques larmes. mais jamais trop, on lui a trop souvent rappelé que pleurer était pour les faibles • elle aime participer aux Rafles, ça lui permet de voir le monde mais aussi, de tenter de comprendre le gouvernement et ses intentions, toutes aussi mauvaises les unes que les autres • parfois, pendant les Rafles, ses yeux se glissent sur leurs prisonniers, sur ceux qu'ils frappent, tuent, vendent. Elle se dit qu'elle aurait pu finir comme ça, elle aussi. • elle sait obtenir ce qu'elle désire, surtout avec les hommes, même si elle ne va jamais trop loin • elle ne parle jamais de son passé. • jeune, elle s'est plongée dans un long mutisme • elle parle normalement aujourd'hui, même si les cicatrices des diverses séparations qu'elle a vécu sont toujours très ancrées en elle. Nothing compares to you • pseudo & âge ; wonderer & 20 ans. • comment as-tu trouvé le forum ? par un tumblr, après, je ne sais plus lequel  • ton avis, tes suggestions ; Ce PV de folie, ce contexte de ouf, ce design parfait... Je n'ai que des compliments à vous offrir, vous avez fait un boulot du tonnerre. Je suis jalouse de vos talents en graphisme et en codage.   • connexion ; Je passerai au moins une à trois fois par jour pour voir les nouveautés, discuter avec vous. En ce qui concerne mon rythme de réponses, ça variera selon les semaines, mais je vous garantie au moins deux réponses par semaine, au minimum.. • quelque chose à ajouter ? je vous aime, merci pour ce forum magnifique et pour ce PV qui déchire touuut !  et je tiens à préciser, le dégradé de couleur dans les smileys est génial, j'espère que c'était désiré 
Dernière édition par Svetlana R. Volkova le Sam 31 Jan 2015 - 20:30, édité 4 fois |
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| | Here comes the hurricane every day, every hour, turn the pain into power
she’s stronger than you know  « Votre fille sera une cracmole. Elle ne possédera aucun pouvoir magique... Une tâche au sang des Volkova. » Les paroles de la voyante heurtèrent les parents de plein fouet. Eux qui croyaient avoir produit la plus belle des petites filles, la plus sage d'entre toutes et la future héritière de leur lignée... Ils s'étaient donc trompés sur toute la ligne? Leur sang venait d'être gâché, et la riche famille ne pouvait se permettre une telle trahison. Le père, un homme bourru, à l'apparence pourtant charmante et attirante, se leva du siège où il était assis depuis de longues minutes, et posa la gamine assise sur ses genoux par terre, accablé. Que devaient-ils faire? Ils ne pouvaient pas risquer de la découvrir réellement sans pouvoirs, elle ne pourrait perpétuer la lignée. De plus, il était connu que les enfants cracmols étaient peu attirants. Aussi superficiel cela paraissait-il, c'était d'une importance capitale aux yeux des parents de la gamine de quatre ans. Cette dernière buvait les paroles des adultes, et malgré son jeune âge, l'idée d'être abandonnée lui faisait terriblement peur. « Que pouvons-nous faire, ma Dame? » demanda la jeune mère, ayant de la difficulté à croire que sa précieuse fille soit d'un sang impur. La voyante les regarda, un air malsain au visage. Pouvaient-ils lui faire confiance? « Confiez-moi la petite, madame Volkova. Cela vous épargnera bien des peines, très chère. » Ce sourire ne disparaissait pas de son visage peu attirant, vieille femme qu'elle était. Le père s'insurgea presque des paroles de la femme âgée, mais sa femme l'empêcha de protester. Cette dernière ignorait les protestations du mari. Aussi peu chaleureux était-il, l'homme aimait son enfant. En était-il ainsi pour la mère, qui elle, pensait réellement à laisser sa seule héritière dans des mains charnues, et inconnues? « Promettez-moi qu'elle sera... bien traitée. », prononça la riche femme Volkova. Les russes partirent donc ainsi, ignorants les cris suppliants et déchirants de l'enfant, qui hurlait au vent, alors que ces derniers s'éloignaient, dans le glacial hiver, qui semblait s'éterniser sur la Russie. since you been gone  « Maman? » La petite voix s'était élevée dans les airs. Non, elle n'avait plus de mère. Ni de père, pour ce qu'il en était. La voyante la fixait étrangement, et elle la saisit brusquement après avoir envoyé un mystérieux Hibou avec une lettre mal écrite et chiffonnée dans divers sens. L'héritière ne se doutait pas de ce qui se passait. On la croyait sans pouvoirs magiques, mais eux ne savaient donc pas à quel point ils se trompaient à son sujet. Personne ne se doutait qu'elle était une sang-pure, même pas elle-même. Encore trop petite pour savoir ce que cela signifiait. On la traîna de lieux en lieux. On lui posa un bandeau sur les yeux pour être certain qu'elle ne reconnaisse pas le chemin. Cette petite était intelligente, elle saurait se retrouver. Le sens de l'orientation est en effet quelque chose qui lui était inné, sans qu'elle ne sache pourquoi. La voyante lui jeta un regard désagréable, qu'elle sentit peser contre elle, contre son si joli visage de petite poupée. « Tu n'as plus rien, gamine. Maintenant, tais-toi. Tu ne voudrais pas me mettre en colère, hum? » La voix cassante de l'effrayante dame suffit à faire taire la Volkova. Cette dernière baissa simplement la tête et se laissa porter sans protestations. De toutes façons, que pourrait-elle faire devant une voyante, bien plus grande qu'elle ? Elle avait l'air méchante, d'ailleurs. Elle ne lui inspirait rien de bon. Ses craintes furent confirmées lorsqu'elle entendit de vagues mots. Échange. Vente. Drogues. Mule. Que signifiaient ces choses? Elle savait que lorsqu'on vendait quelque chose, c'était qu'on voulait à tout prix s'en débarrasser. Prise de peur, la petite gamine de quatre années se mit à pleurer, mais elle cessa lorsqu'elle fut brutalement bousculée par la dame. Svetlana se contenta de chigner, yeux fermés, roulée en boule contre les mains rugueuses qui venait de la saisir. « J'espère pour vous qu'elle en vaudra la peine, à ce prix. » La voix de l'homme était étouffée. Il semblait avoir bu de l'alcool, son haleine empestait. Ce fut sa dernière journée en tant que Svetlana Volkova, jeune héritière déchue, vendue à des revendeurs de drogues sorcières illégales. Les journées s'accumulèrent. Les années aussi. La petite fille devint un peu plus grande. Quatre autres anniversaires s'écoulèrent, non-fêtées par les malfrats qui la détenait. Elle endossa plusieurs identités. Elle se souvient particulièrement de l'une d'entre elle; Mikhala Ryjkova. C'est le nom qu'elle conserva durant longtemps. Bien entendu, on ne pouvait nier que la petite était d'origine russe. Avec son accent, ses airs de petite princesse et sa beauté incroyable, on lui donnait des identités de même origine pour qu'elle passe inaperçue parmi les mules, avec qui elle travailla de longues années. a heart of steel starts to grow  Le visage de la gamine, à ce moment-là six balais d'écoulés, était impassible. Aucune émotion ne pouvait s'y lire. Une carapace s'était formée autour de son corps frêle, et rares étaient les personnes qui arrivaient à la saisir complètement. Voir même, c'était mission impossible, puisque la petite ne parlait que rarement. Elle s'était plongée dans un mutisme qui lui permettait d'espérer qu'un jour, elle serait sortie de ce calvaire. « Tu vas bien? » On ne connaissait pas son nom. On l'ignorait et on s'en foutait. La petite brune leva des yeux contrits vers la personne lui adressant la parole, pour remarquer qu'il s'agissait d'une jeune fille dans la même tranche d'âge qu'elle. Un soupir s'échappa de ses lèvres peu remplies à l'époque, mais rougies par le froid et cassées par l'hiver. La Russie était loin derrière elle, désormais habitante de l'Angleterre, et elle ne regrettait rien de ce pays. Les hivers y étaient insupportables et les derniers souvenirs qu'elle avait de l'endroit, c'était le moment de son abandon et de son échange à des hommes mal intentionnés. La mule s'était tue toutes ces années, ayant obéi aux règles et n'avait jamais posé de questions sur quoique ce soit. On ne l'avait pas toujours respectée. Mais contrairement aux attentes de tous, la jeune fille ne s'était pas rebellée. Sveta était restée calme, tranquille, peu importe la souffrance intérieure, peu importe tout ce qu'elle avait envie de leur cracher au visage. Les horreurs qu'elle pensait d'eux seraient peu jolies à énoncer à voix haute, et la Volkova valait mieux que ça. En son fort intérieur, elle était persuadée qu'elle avait sa place chez les gens de la haute société. Qu'elle n'était pas une cracmole de dernier rang. Elle valait mieux.« Ne parle p-- » Ses paroles furent coupées. Les murmures s'étendirent dans la pièce où ils se trouvaient, lorsqu'un bruit sourd survint derrière eux. La gamine vit les rideaux, enflammés, et le reste suivit. Quelqu'un avait mit feu à leur planque. Tétanisée devant la rage de l'élément le plus dangereux de tous, elle resta longtemps plantée là, à se répéter qu'elle devrait bouger pour ne pas être brûlée vive. Les paroles se bousculaient dans sa tête. Tout semblait si confus. Que faisait-elle ici? Était-ce là son moyen d'évasion? La Mort ultime était-elle la solution... ? Le destin joue parfois de drôles de tours aux personnes sur lesquelles il s'acharne. La petite russe finit par s'évanouir, faute de pouvoir respirer avec la fumée qui envahissait l'environnement. Tout le monde était parti, et elle seule restait dans le bâtiment, ravagé par les flammes. La gamine se réveilla, seule, sans comprendre ce qui venait de se produire. Comment avait-elle survécu? En elle, cette question cogita de longues heures, alors qu'elle errait dans la ville. Deux jours passèrent, alors que la question n'était toujours pas résolue. Elle était couverte de suie, elle était sale et elle avait froid. La température glaciale mordillait sa peau, peu recouverte par ce qu'il lui restait de vêtements. Svetlana attendit donc qu'on la remarque, au coin d'une rue passante, le regard vide. « Que fais-tu si loin de chez toi, ma petite? Oh, que tu es sale... » Le vieil homme ne semblait pas méchant, mais la petite avait appris à se méfier de tout ceux qu'elle rencontrait. La notion d'attachement était vague à ses yeux, puisque les seules fois où elle l'avait connue réellement, on l'avait abandonnée. « Viens avec moi. Je t'emmène à l'orphelinat, on te trouvera une maison, et on te débarbouillera... » La chaleureuse voix de l'homme ne la convainquit pas, mais à bout de forces, ce dernier la saisit sans trop de peines et elle fut emmenée dans cet endroit, où de nombreux enfants se trouvaient. Ce fut une vieille femme qui l'accueillie dans le bâtiment. Elle se stupéfia en voyant le peu de vêtements qu'il restait à la petite enfant, et la minceur de cette dernière l'inquiétait aussi. Comment se faisait-il qu'elle était couverte de cendre, mais qu'il n'y avait aucune blessure apparente sur son corps? La sorcière comprit. La petite était tout sauf ordinaire. Finalement, quelques mois plus tard, on la confia à un couple de nés-moldus, qui souhaitait absolument l'avoir chez eux. « Je vous préviens. La petite ne parle pas beaucoup. Elle n'a prononcé que son nom et quelques mots simples depuis son arrivée. Elle se nomme Mikhala Ryjkova, elle provient de Russie mais elle semble être en Angleterre depuis un moment... » La dame s'inquiétait du futur sort de la petite. Cette dernière avait traversé beaucoup de choses. Ses pouvoirs s'étaient manifestés en la protégeant, mais en serait-il toujours ainsi, ou tomberait-elle à nouveau dans des mains malveillantes? Si seulement elle savait... she’s been fighting all her life  « Je suis renvoyé. » annonça brutalement l'homme à sa femme et leur fille adoptive. Le né-moldu n'attendit aucune réponse de leur part, et les yeux de l'adolescente de quinze années se levèrent vers ce qui semblait être désormais sa famille. Un peu démantelée, si vous voulez un avis sincère, mais elle tentait de s'y faire. Svetlana ne supporterait néanmoins pas les crises familiales comme ces dernières. Son envie de trouver ses réels parents devenait de plus en plus forte, et elle n'arrivait plus à la supprimer. Svety ne perdit pas cette détermination. Elle ne fit qu'accroître durant de très longs jours, et monta un dossier. Elle voulait à tout prix retrouver ses vrais parents, ceux qui l'avaient abandonnée injustement. Retourner à l'orphelinat pour questionner les personnes l'ayant confié à ce gentil couple de nés-moldus serait parfait, et c'est ce qu'il fit, sans même attendre l'accord de ceux qui l'avaient prise en charge. La Volkova était arrivée à l'orphelinat, et lorsqu'elle se présenta, la femme à l'accueil eut un sursaut de stupeur. « Par Merlin... Mademoiselle Mikhala? » La jeune femme haussa un sourcil. Comment était-ce possible qu'elle la reconnaisse? « Ta maman n'a pas cessé de m'envoyer des photos de toi, chère enfant... » Le mot maman la fit tiquer. Elle se braqua, et se racla la gorge, rauque, faute de ne pas avoir parlé depuis un moment. « Je ne suis pas venue ici pour discuter. Je veux retrouver mes parents. » La femme eut un nouveau hoquet de surprise. Si elle continuait ainsi, elle allait faire une crise de coeur. À nouveau, Svetlana haussa un sourcil curieux. « Ma petite, lorsque tu es arrivée ici, tu n'avais personne. Même tes vêtements étaient brûlés, et tu étais recouverte de cendres... Mais mystère, tu n'étais pas blessée. » Stupéfaite, la jeune russe se figea instantanément. Elle se souvenait vaguement des flammes, de la chaleur, de l'étouffement... « Merci, madame. » Les simples paroles prononcées, et l'adolescente sorti immédiatement du bâtiment. La femme n'arrivait pas à croire que la gamine était partie comme ça, mais si on connaissait Sveta, on savait qu'elle était parfois impulsive. Et elle venait d'avoir une idée. Quand la russe avait une idée, elle n'en dérogeait pas, jusqu'à temps qu'elle soit résolue. *** « Je veux tout savoir sur les incendies ayant eu lieu il y a neuf ans de cela. Les enfants disparus, les survivants... Tout. » Son ton était intansigeant. Elle ne permettrait pas qu'on lui refuse cela, après tout le mal qu'elle s'était donnée pour avoir un rendez-vous avec cet employé du Ministère, Maksim Dolohov. Ce dernier était imposant et faisait parti d'une des familles magiques les plus influentes. Des sang pur. Au fond d'elle, elle l'admirait, mais c'était quelque chose qu'elle n'allait jamais révéler. Un secret parmi tant d'autres. « Non, je ne laisserai -- » Et il s'arrêta, en baissant les yeux sur la jeune femme, qui tapait du pied, capricieuse. « Vous savez, je ne partirai pas d'ici tant que vous ne m'accorderez pas ce que je veux. » Et elle voulait retrouver ses parents biologiques. Elle voulait savoir d'où elle venait exactement, si elle aussi, appartenait à la haute société. Après maintes heures à harceler ce pauvre employé, ce dernier ne faisait que la rembarrer. Il parti brusquement du lieu où il se trouvait, et Svetlana agi sur l'instinct, le désespoir et la détermination. Elle le retrouva, en le suivant en transplanant. C'était surprenant, puisque l'adolescente n'avait jamais appris à faire ça, et elle ne connaissait pas la destination de Maksim. Ce dernier se rendit compte que la jeune fille l'avait suivie grâce à son aura. Un don à ne pas sous-estimer. Elle était une Traceuse née. Se rendant compte qu'elle pourrait finalement lui être utile, il accepta d'ouvrir le fameux dossier, poussiéreux et sale de tout endroits. C'est là qu'il comprit. L'évidence s'était cachée sous son nez durant longtemps. Le temps de l'incendie concordait parfaitement avec le démantèlement d'un des réseaux de trafiquants. Et lorsqu'il put voir la nuque de l'adolescente, il y vit un tatouage qu'il ne connaissait que trop bien. Le signe de la pureté de son sang. Le signe d'une des grandes familles russes. Comment était-ce possible? Comment se trouvait-elle ici? C'est à ce moment qu'il accepta une bonne fois pour toutes de l'aider. Bien qu'il ne s'agisse pas de bonté de coeur, évidemment. Les Dolohov étaient connus pour leur grand statut et si Maksim désirait venir en aide à cette enfant, c'était simplement parce qu'il voyait quelque chose dont il pourrait se servir. L'identité de Sveta fut confirmée au bout d'heures de tortures. Cette dernière, surprise d'appartenir à un tel clan, ne savait trop comment réagir face à tout cela. Ce qui était évident, c'était qu'elle était une sang pur et qu'elle était précieuse aux yeux de Maksim; ça comptait énormément pour elle. Ça compte toujours. find you  « Tu viens avec moi. » souffla catégoriquement Maksim Dolohov. Le gouvernement était officiellement tombé aux mains des forces du mal, Voldemort avait pris le contrôle sur le monde magique. La jeune femme se fit à nouveau abandonner par ses parents, des nés-moldus chétifs, qui n'auraient jamais survécu autrement. Ce départ soudain fit très mal à la jeune femme de seize ans, mais elle n'en montra rien. Elle se contenta de suivre le Dolohov, qui la prit finalement sous son aile, au désarroi de bien des gens, comme la femme de Maksim et Nastya, qu'elle n'appréciait pas du tout. Les deux jeunes femmes se lançaient des piques en tout temps et Svetlana s'en amusait. Malgré qu'elle ne soit pas Marquée, la jeune femme fut accueillie au Manoir. Beaucoup de rumeurs circulent sur leur relation et personne ne nie ou ne confirme quoique ce soit. En ces temps de guerre, ils n'ont pas le temps de s'attarder à des choses aussi futiles. Lorsque Sveta quitta Poudlard, sa chère maison qui fut Serpentard durant toute sa scolarité, elle avait ses ASPIC en poches, la plupart étant notés par des optimal, ou encore des efforts exceptionnels. Elle avait bossé très dur pour en arriver là, pour rattraper tout ce qu'elle avait manqué durant toutes ces années. Il ne fallait pas oublier, tout de même, que la demoiselle était maintenant sous la charge d'un Dolohov. Ce dernier continue de lui en mettre plein la tête, de lui dire ce qui est bon ou mauvais. Elle boit ses paroles avec attention, elle l'écoute et capte tout ce qu'il raconte. Comme récompense, du moins, c'est ainsi qu'elle voyait le sujet, il l'emmena en Russie, pour retrouver les Volkova. Une fois là-bas, elle fit face à ses parents. La confrontation dura de longues heures, et Svetlana ne pleura pas une seule fois. Elle récupéra son nom officiel, celui qu'elle aurait dû porter toute sa vie. Adieu, Mikhala. Bonjour, Svetlana Volkova, héritière de l'une des plus grandes familles sorcières de Russie. Une sang-pur. « Je ne vous ferai pas honte. Je ne causerai ni scandale, ni pression... Mais je veux une compensation. » L'argent lui fut versé, et elle était désormais une nouvelle personne. À son retour en Angleterre, son ignoble mère, celle qui avait accepté de l'abandonner à des mains inconnues, tenta de la contacter par centaines de fois. La jeune femme se fit l'honneur d'ignorer les lettres qui lui parvenaient, et de les jeter aux flammes. Jamais plus elle n'aurait de contact avec ceux qui s'étaient proclamés parents.it is how superheroes learns to fly  Désormais une partie de l'élite sorcière, elle se devait d'être présentable. On lui enseigna le piano, instrument pour lequel elle se passionna par la suite. Elle commença à écrire de nombreuses fois ses propres mélodies, en chantant légèrement. Svetlana ne se trouvait pas particulièrement douée au niveau de sa voix, mais ses doigts semblaient être magiques à chaque fois qu'elle touchait le piano de la famille Dolohov, ou encore ceux des soirées organisées en l'honneur des plus grands sorciers. Elle jouait de la musique, elle se laissait aller, bercer par les douces notes pénétrant dans ses oreilles, faisant danser ses doigts et la faisant sourire. Mais tout ceci, à un moment, l'ennuya. Elle rêvait de bouger, d'aventures. C'est pourquoi, une journée calme passée à écrire une nouvelle mélodie, Maksim fit irruption dans sa somptueuse chambre. « Il y a une Rafle de prévue. Tu viens. » Indiscutable. L'ordre était donné et la jeune femme, obéissante, se contenta d'enfiler des vêtements sombres et convenables pour l'occasion. Maksim voulait qu'elle participe à cet événement pour voir en quoi le gouvernement était plus puissant que n'importe qui. Il voulait peut-être lui passer un message subtile ; si un jour elle tentait de se libérer de son emprise, ce serait le sort qu'elle subirait. Les premières fois, la jeune femme n'approuva pas les violences causées par tout ceci. Mais elle n'avait autre choix que d'y participer. Et un autre jour, ses yeux glissèrent sur les prisonniers, sur les victimes de ce sort irrévocable. Un homme l'avait vu faire. Reaghan. Ce dernier tentait de la dissuader. De l'empêcher de venir aux prochaines rafles. « Combien de temps supporteras-tu de voir ces personnes souffrir, dis-moi? » La question était bonne. Combien de temps allait-elle rester là, à les regarder? À rester figée en entendant les cris de détresse? « Aussi longtemps qu'il le faudra. » Évasive, secrète. Mais elle ne démordait pas. Elle était de plus en plus présentes aux rafles, et elle tenait à s'y présenter, au plus grand malheur de l'homme, qui songeait à quel point elle était instable. Du jour au lendemain, Sveta pourrait très bien retourner sa veste. Sa place était parmi les mondanités, non pas parmi la violence. Et pourtant, la jeune brune se sentait bien mieux ici qu'en réceptions de tous genres. Mais on l'y appréciait, dans ces soirées mondaines. Ses manières et ses talents de pianiste avaient gagné beaucoup de personnes dans l'entourage des Dolohov, et on vantait parfois la Volkova. Elle était destinée à de grandes choses. how to save a life  « Mais -- » Sa voix s'éleva dans les airs. Une rafle était en cours, mais Reaghan la mettait hors d'elle. Ce dernier était déterminé à ne plus la voir parmi les nombreuses rafles qui se produisaient ces jours-ci. Elle finit par s'en aller, discrètement, en rageant contre cet imbécile d'homme. Ils étaient presque tous pareils ! À ne vouloir que le pouvoir pour eux. Bon sang, n'avait-elle pas suffisamment prouvé ses capacités? Par Merlin, elle avait donné tout ce qu'elle avait. Il fallait qu'elle se calme. Elle s'éloigna donc du groupe, se trouvant dans un lieu seul, abandonné. Ses vêtements étaient légèrement déchirés par un combat, mais il n'en était rien de grave. Puis Svetlana croisa un autre regard. Un jeune homme, qui la fixait intensément, et qui semblait hésiter entre courir et attaquer. Mais il n'en était rien. « Hey, c'est toi Svetlana Volkova? » Méfiance. « En effet. » Politesse. « Ne t'en fais pas, je ne te veux aucun mal. Tu vas bien ? Tu m'as l'air contrariée. » Il voulait discuter, sérieusement? La jeune femme s'avança vers lui, l'air sévère pour commencer, mais le jeune homme lui servi un sourire digne de ce nom. Au final, elle fit de même et vint près de lui. « Rien de bien grave, je vais bien. Un mec me pourrie la vie. » Devant un tel euphémisme, elle ne put s'empêcher d'échapper un rire. « Je m'appelle Lee. Et les mecs sont tous les mêmes. » Les paroles du garçon résonnèrent dans ses oreilles un long moment, et elle hocha la tête. « Tu as bien raison, Lee. Svetlana. » Deux mains se serrèrent, ce jour-là. La conversation fut perpétuée un bon moment, et la jeune femme pris un plaisir fou à discuter avec lui. La sorcière ne se doutait pas que parler pouvait faire un bien aussi intense. Elle ne se confia pas, cependant. Elle conserva ses craintes, ses soucis, ses problèmes. Mais simplement discuter, dans une ambiance plus ou moins étrange, lui avait procuré une sensation de bien-être qu'elle n'avait jamais connu auparavant. you will remember me for centuries  Les jours passent. Les souvenirs restent. Lana a établi que le Manoir Dolohov était désormais sa maison et que, pour toujours, elle y resterait. Peu de gens croient en ses véritables intentions. Les rumeurs circulant entre Maksim et elle s'attisent et ne se nient pas. Qu'en est-il? L'héritière supposée du Dolohov, celle qu'il considère comme sa fille, serait-elle en fait son amante? Personne ne le sait et, au fond, nul ne veut connaître l'aboutissement de cette question. Ce qui est certain, c'est que malgré tout, la jeune femme ne se passe pas de mystères. Elle reste secrète, par rapport à sa vie. Peu de gens peuvent affirmer de réellement la connaître. Elle est franche, directe, mais elle craint énormément d'être abandonnée par celui qu'elle pourrait appeler son père. Son protecteur a tout fait pour elle, elle lui en est extrêmement reconnaissante. Mais elle se rend compte que sa vie ressemble à une prison. Elle est une panthère en cage, qui ne cherche qu'à sortir, et à dévoiler son potentiel. Ce qui est certain, c'est que vous vous souviendrez d'elle, pour des siècles et des siècles.
Dernière édition par Svetlana R. Volkova le Sam 31 Jan 2015 - 22:13, édité 7 fois |
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WIZARD • always the first casuality Pansy Parkinson  ‹ disponibilité : dispo bitches
‹ inscription : 25/10/2014
‹ messages : 4640
‹ crédits : prométhée
‹ dialogues : 'lightcoral'
‹ âge : vingt-quatre ans (née le 5 mars 1980)
‹ occupation : rentière déchue, mondaine destituée.
‹ maison : le choixpeau s'est a peine attardé sur sa tignasse brune avant de l'envoyer à Serpentard, dont elle est devenue préfète en 5ème année.
‹ scolarité : de 1991 à 1998.
‹ baguette : Elle faisait 19 centimètres, en merisier et cheveux de vélane, capricieuse et imprévisible, sensible aux sentiments négatifs. Cette baguette a cependant été volée par le Limier et aujourd'hui, elle en utilise une autre, bien moins adaptée à sa main.
‹ gallions (ʛ) : 8812
‹ réputation : Rien qu'une sorcière de salon, une bonne à pas grand-chose en dehors des ragots et commérages, une peste se régalant du malheur des autres, une idiote aveuglée par ses sentiments, moralisatrice en dépit de son propre penchant pour les écarts et les erreurs. Le roquet de Malfoy, puis celle que Blaise Zabini a cocufié, abandonné puis engrossé avant de partir à nouveau. Une garce qui mérite tout ce qui lui arrive. Une enfant gâtée, malgré l’aide donnée aux insurgés dans l’infirmerie de fortune de Poudlard.
‹ particularité : Complètement à la dérive depuis la fin de la guerre, on la croise souvent alcoolisée et cruelle, prête à se greffer à la moindre rixe, au moindre esclandre.
‹ faits : Elle a perdu la garde de ses filles, les jumelles Violet et Briar-Rose (née en Aout 2002) à la fin des combats, car on a jugé son sang pur comme inapte à les élever et ce même si leur père, Blaise Zabini, est considéré comme un héros de guerre. Elle a également perdu sa fortune et son statut et n’a plus aucune influence. Personne n'est tendre avec elle car les anciens rebelles la voient comme une garce à abattre et les sorciers lambda n'ont l'image que d'une gamine pourrie gâtée qui vivait dans une tour d'ivoire alors qu'ils crevaient de faim. Condamnée à vivre dans une demeure autrefois grandiose mais maintenant totalement insalubre, elle ère coincée entre sa mère tyrannique et sa tante furieuse, désœuvrée et désabusée.
‹ résidence : Dans l'hôtel particulier Parkinson, situé dans le quartier de Barkwith, sur le Chemin de Traverse. Ancien symbole d'une grandeur aujourd'hui étiolée, la demeure tombe en ruine et menace de s'écrouler depuis les émeutes de janvier 2002. Ses parents possédaient un manoir à Herpo Creek, il n'en reste qu'un tas de cendres et elle n'a plus accès à son bel appartement de la Bran Tower depuis la désertion de Draco durant laquelle elle a également pris la fuite.
‹ patronus : Une hirondelle à peine corporelle
‹ épouvantard : Les corps inanimés de Briar-Rose et de Violet.
‹ risèd : Simplement un matin ordinaire, des draps clairs et propres, une chambre lumineuse, des rires d'enfant emplissant le couloir avant que les deux têtes brunes ne sautent sur l'épais duvet. Un avenir pour elles, aussi, surtout.
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| | PANSY + LEIGHTON + UNE AMOUREUSE DE FOB   épouses-moi? Merci pour ce joli accueil, ça me fait plaisir.  J'espère que mon interprétation de Sveta te plaira, et avec plaisir pour le lien! :oué: |
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| | Bienvenuuuuuuuuuuuuuuue ♥
Excellent choix de PV et tout ** J'ai hâte de voir ce que tu vas faire de la miss alors finis vite cette fiche et plus vite que çaaaaaa /sbaff/
Bon courage pour ta fiche !
(Tu vas faire un heureux, tiens !) |
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| | Svetlana (oui, la Nhÿx n'aime pas Svetlana… Moi en revanche, j'ai horriblement hâte de voir ton interprétation,  ) Bienvenue et bon courage pour ta fiche ma belle ! |
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| | Bienvenue parmis nous ! c'est un excellent choix de pv *.* je te souhaite bonne chance pour ta fiche  |
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HERO • we saved the world June Winchester | Oh god une Svety  j'adore tellement ce pv  bienvenuuuue si tu as des questions, n'hésite pas à nous mp et bonne chance pour ta fiche  |
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+ le titre parce que FOB c'est la vie, c'est tout 
N'hésite pas à contacter un membre du staff si tu as la moindre question et garde moi un lien au chaud quoi 
Bon courage pour la suite de ta fiche !
Susanna, il y a eu la passion, les tensions, la séparation, la fureur, le manque. L'étape suivante aurait dû être la réconciliation - j'étais prêt à l'épouser. C'était avant qu'on ne la découvre coupable de trahison, avant qu'une vision d'Aramis ne révèle sa relation, avant que la dénonciation à laquelle j'ai consenti ne lui coûte la vie. Déchiré entre colère et regrets, j'ai fait le choix d'effacer les sentiments qui perduraient pour ne conserver que la haine. Rien d'autre que la haine.
j'plussoie ton choix du coup (et thanks pour les compliments à propos du fo, c'est bon à lire ça 
comme l'ont dit Pansy et June, si t'as des doutes, des questions, n'hésite pas à nous en faire part : on est là pour ça 