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sujet; La famille : les harengs. Les grands marrants. La fleur. Le fer ou engin. L'oncle. La tente. Les coussins... |
| William Arthur Weasley feat Domhnall Gleeson • crédit sovereign
| Insurgés • Scenarii
• nom complet ; William Arthur Weasley, aîné d’une fratrie de sept enfants. • surnom(s) ; Tout le monde m’a toujours appelé Bill, sauf peut-être ma mère lorsqu’elle aborde le sujet « cheveux » ou « boucle d’oreille ». Chez les insurgés, durant les missions sous couverture, on me connaît sous le surnom de « Teddy ». C’est en partie à cause de mon patronus et également en mémoire de Tonks et Remus qui furent des amis précieux et qui nommèrent leur fils Ted. Oh... et depuis un peu moins de deux ans ma mère m’appelle Arthur et non, il ne s’agit pas uniquement de mon second prénom. • naissance ; 29 Novembre 1970, chez la grande-tante Muriel dans le Herdfordshire, au Nord de Londres. • ascendance ; Quelle importance ? Après tout on ne choisit pas. Je suis un sang pur, un traître à mon sang, tout ce que vous voulez mais comme le vôtre, mon sang est surtout rouge. • camp ; Celui des insurgés. Plus qu’un choix, une évidence, je ne pourrais accepter les agissements d’un tel gouvernement. Répression, crime, injustice, cruauté, ce n’est pas dans ce genre de monde que je veux élever mes enfants. Après la chute de l’ordre, j’ai rejoint ceux qu’on nomme les “audacieux”. • métier ; J’ai été briseur de sorts pour le compte de Gringotts. Après cinq ans passés en Egypte, j’ai demandé un poste à Londres en 1995, date à laquelle Voldemort réapparaissait. Depuis que mon nom fait partie de la liste des traîtres à leur sang tout juste bons à enfermer à Azkaban ou à servir comme rebut, je n’ai plus de travail « rémunéré ». Je suis un fugitif à plein temps. • réputation ; Un sorcier reconnu pour ses talents magiques, un baroudeur surdoué et accessible, un aventurier responsable, on a dit beaucoup de choses sur moi et je n’y ai jamais vraiment prêté attention. Pour les mangemorts et leurs lèches bottes on me reconnait facilement. Chevelure de feu, des taches de rousseur, nulle doute sur mon appartenance à la famille Weasley connue pour être des traitres à leur sang. Je suis l’aîné de cette fratrie, le grand frère protecteur, celui qui est devenu semi-loup et qui conservera à jamais cette disgrâce sur son visage. Gardien du secret de Shell Cottage, refuge pour les membres de l’Ordre puis les insurgés. Je suis parfois enseignant pour les plus jeunes insurgés. Oui, le terme de « gardien » est sans doute ce qui se rapproche le plus de moi, mais une réputation se fait et se défait au fil du temps alors que serai-je demain ? • état civil ; Marié à la plus belle des Fleur depuis le 1er Août 1997… et futur père dans un peu plus de 4 mois. • rang social ; Insurgé, fugitif, recherché ? • particularité(s) ; Semi-loup depuis 1997 où Fenrir Greyback m’a laissé quelques « traces » sur le visage. J’ai appris, non sans mal et sans laisser de traces sur mon corps, à canaliser cette nouvelle « énergie ». Néanmoins, je reste assez irritable en période de pleine lune et mes préférences alimentaires ont quelque peu évolué. • patronus ; Un ours, emblème de la force et de la connexion avec l’énergie de la Terre. Cet animal puissant inspire ceux qui ont le courage de se battre contre l’adversité. Il paraît que l’ours est un guide puissant, favorable à la guérison physique et émotionnelle. Un enseignant patient, attentif et protecteur. Fleur trouve l’animal majestueux et enclin à une approche à la fois douce, réconfortante et rassurante et elle dit, je cite, “L’ours était aussi le premier cadeau, certes désuet, mais tellement mignon que tu m’as fait”. • épouvantard ; La perte de ce que j’ai de plus précieux, ma famille. Cela se représente par un amas de corps formant un tas informe, sanglant, des chevelures rousses qui s’amoncèlent et au sommet une longue chevelure blonde… • risèd ; Les Weasley, tous, rassemblés au Terrier. Des visages souriants et des enfants dans les bras. La pérennité de notre famille, le simple bonheur d’être ensemble, tous réunis. • animaux ; Aucun qui ne soit réellement à moi, mais, Coquecigrue, le minuscule hibou de Ron ainsi qu’Arnold, le boursouflet de Ginny, résidant, eux aussi, à Shell Cottage. Ils occupent tous deux ma mère autant qu’ils l’agacent. • baguette ; Une baguette rigide en bois d’Aulne contenant une plume de phénix et mesurant un peu plus de 29 cm. Loyale et noble, cette baguette ne m’a jamais fait défaut depuis ma toute première année à Poudlard. • miroir à double sens; Un triangle parfait aux reflets violets, essence même de la magie. Ce miroir est un chef d’œuvre de mes frères dont je suis très fier. |
The stars have faded away ► Avis sur la situation actuelle : Cette guerre dure depuis trop longtemps. Le régime politique actuel met les sorciers plus bas que terre. Il incite à la délation, il affame le peuple, le forçant à s’élever les uns contre les autres. Il met en avant une idée révolue que le sang pur serait le plus puissant. La traque des insurgés, la vente de rebuts, les meurtres m’ont privé de ma famille. Mon père et mon frère sont morts, ma sœur est retenue prisonnière, séquestrée chez une gamine trop gâtée, ma mère se réfugie dans ses illusions et pleure chaque nuit la perte de son alter égo. Quant au reste de ma famille, mes frères, mes amis, ma femme et moi-même sommes recherchés, traités comme des parias. Je ne peux rester silencieux et inactif face à tout ce qui se passe en Angleterre. Beaucoup me traitent de fou en découvrant le ventre arrondi de ma femme, en voyant mon sourire sincère face au progrès en magie d’un jeune insurgé, en m’entendant prendre la défense d’un jeune sang pur qui n’a pas eu la vie rêvée dont certains pensent. Je ne suis pas un belliqueux, je suis au mieux un audacieux mais je suis avant tout un membre de l’ordre du Phénix. Un membre conscient que la création de petits groupes disparates n’est pas une bonne chose, qu’il faut un leader à la tête des insurgés. Une personne à suivre, un groupe soudé pour mettre un point final à cette guerre. ► Infos en vrac : Actif • Combatif • Chaleureux • Moralisateur • Responsable • Protecteur à l'excès • Courageux • Inquiet • Bon meneur • Loyal • Fidèle • Pudique • Dominant • Entêté • Taquin (même si les occasions se font plus rares) • Gourmand • Surdoué • Attentif • Patient • Accessible • Sociable • Irritable durant les pleines lunes • Aîné de sept enfants, j’ai toujours eu pour habitude d’arbitrer les combats fraternels, quand je ne pouvais pas les éviter, bien sûr, ou y participer. • Je fais partie des 5 plus grands collectionneurs de cartes de chocogrenouilles. Malheureusement ma collection est actuellement au Terrier, sous une latte de plancher dans la chambre de Ginny. • Ancien Gryffondor, j’ai été Préfet puis Préfet en chef de ma maison. • J’ai obtenu 12 BUSES et 10 ASPIC avec d’excellents résultats. • Fan de quidditch, je n’ai jamais fait partie de l’équipe de Gryffondor, uniquement l’équipe Weasley où j’occupais le poste de poursuiveur. • L’arithmancie, la défense contre les forces du mal et le duel sont mes matières de prédilection. • Je parle le gobelin, l'arabe et le français couramment, même si pour le français mon accent est paraît-il TRES prononcé. • J’ai travaillé 5 ans en Egypte où j’ai découvert de nombreux artefacts pour le compte de Gringotts et travaillé sur diverses magies anciennes qui m’ont amené à me perfectionner en sortilèges de protection et surtout en contre-sorts divers et variés. • Une cicatrice barre ma joue gauche et quelques autres marques parsèment mon corps. • Je porte bien souvent un crochet de serpent en guise de boucle d’oreille. • Mes vêtements passeraient inaperçus à un concert de rock moldu, sauf peut-être mes chaussures, des bottes en peau de dragon que je trouve confortables et très solides. • Je suis un semi-loup, si aujourd’hui j’ai une bonne maîtrise de cette malédiction, ça n’a pas toujours été le cas, essentiellement avec ma force accrue. Faire du mal aux miens reste une peur tenace que je conserve au fond de moi. Depuis ma « rencontre » avec Greyback, je mange la viande saignante pour ne pas dire crue et je ne bois plus d’alcool. • Je dépose une fleur sur l’oreiller de mon épouse chaque premier du mois. • Lorsque je réfléchis, je me gratte souvent la nuque, oubliant qu’elle n’est plus couverte par mes cheveux autrefois plus long. • Je dors peu, préférant observer ma femme dormir, vérifiant que ma mère est calme, que nos « hôtes » vont bien… tout plutôt que d’être inactif. . •
Nothing compares to you • pseudo & âge ; Toujours Miline et toujours majeure et vaccinée partout dans le monde • comment as-tu trouvé le forum ? Mon frangin m'a montré le chemin. • ton avis, tes suggestions ; J'aime ce forum *_* • connexion ; Tous les jours et rp 5/7 • quelque chose à ajouter ? Vive les roux!!!!
Dernière édition par Bill Weasley le Dim 31 Mai 2015 - 15:36, édité 5 fois |
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| Here comes the hurricane It is not a lack of love, but a lack of friendship that makes unhappy marriages.
Voilà déjà plus de huit mois et demi que Molly attendait de mettre au monde son premier enfant. Elle avait élu domicile depuis deux semaines chez la tante Muriel dont la maison était protégée par de nombreux sortilèges. C’était l’idée de Gideon et Fabian qui avaient intégré l’Ordre du Phénix et qui souhaitaient voir leur petite sœur en sécurité pour son accouchement. Ils venaient de temps à autre pour s’assurer que tout allait bien. En leur présence, Muriel était presque aimable ce qui était loin d’être le cas lorsque Arthur revenait du Ministère à des heures impossibles. Il travaille dur pour nous, pour notre famille tante Muriel. - Ce n’est pas assez, tu as bien vu la maison dans laquelle il veut que vous emménagiez, elle est défraîchie, minuscule. - Il s’occupe de ça également, une chambre à déjà été ajoutée pour le bébé. - Ce qui la rend encore plus instable ! - Elle sera parfaite. - Tu t’es mariée trop vite, dans la précipitation, dans la peur. - Dans l’amour. - Cesse tes enfantillages, tu vas devenir mère, quel avenir aura ce petit ? - Il sera entouré de sa famille. Oui, il ne vivra pas dans un grand manoir servi par des elfes de maison mais quelle importance si nous sommes près de lui ? - Tu divagues… regarde donc les chemises de ton mari, elles sont rapiécées ! - Ce n’est que du matériel.. outch… il ne manquera de… aïe… rien… - Molly ? - Vous devez demander à ce qu’Arthur rentre c’est pour aujourd’hui… - Je peux… - C’est SON enfant, il doit être présent. - Bien. C’était le 29 novembre et il était un peu moins de 15h. Ce n’est que 5 heures plus tard que Molly Weasley, née Prewett, mit au monde William Arthur Weasley, surnommé Bill, son premier fils. Fier, Arthur le passa de bras en bras jusqu’à ceux de la tante Muriel qui se montra fort troublée par le contact de ce petit être avec elle. L’enfant lui agrippa le doigt ce qui la fit complètement fondre, dès lors une relation particulière était nouée entre l’enfant et sa grand-tante. Un mois plus tard, la famille s’installait définitivement au « Terrier » dans un petit village du Devon. Depuis ce jour raisonneront dans cette maison les rires et les jeux d’enfants. La douce odeur d’une cuisine simple et délicieuse parfumera toutes les pièces du sol au plafond. Se multiplieront les sourires d’une famille unie se retrouvant, chaque année, pour Noël, autour d’un sapin décoré de dessins, de boules de coton, de guirlandes de maïs soufflé sous lequel trône des cadeaux faits main. Une enfance tout simplement parfaite. Après seulement deux ans à être le centre de l’univers familial, Charlie vint à entrer dans notre vie. Un deuxième fils, un frère pour moi. Je passai de l’enfant unique au grand frère et ça n’était pas pour me déplaire. Ma tendre mère bien qu’aimante et très affectueuse pouvait tout à fait prodiguer pareil amour à une fratrie bien plus importante. Etouffante, vous dites ? Présente, oui. Très. Sois gentil mon chéri, partage avec ton frère Il a déjà presque tout mangé. Ecoute maman. C’pas juste. Je n’avais que 4 ans mais si j’étais un enfant plutôt facile de caractère il y avait un domaine où le partage semblait plus compliqué. La nourriture. Non, nous ne manquions de rien mais le chocolat, pour moi, c’est sacré. J’étais donc passablement énervé ce jour-là, et après avoir tendu le dernier œuf en chocolat à mon petit frère, celui-ci lui explosa littéralement au visage. Recouvrant l’entièreté de sa peau d’un délicieux – quel gâchis - chocolat au lait. Oups… Que s’est-il passé ? Bill ? J’ai le souvenir de rires et de pleurs mélangés. La première démonstration de mes « pouvoirs » fut ainsi très remarquée, essentiellement par mon frère qui en conserva une attirance toute particulière pour les œufs... bien qu'ils soient maintenant d'une taille plus imposante qu'un simple œuf en chocolat et, fort heureusement, ils ne lui explosent pas au visage ! Quatre ans après Charlie, c’est Percy qui pointa le bout de son nez pour agrandir la famille. Notre mère, affectueusement surnommée « le dragon », n’était jamais aussi heureuse et épanouie que lorsqu’elle portait la vie. Fred, George, Ron et enfin Ginny vinrent clôturer la fratrie. Sept enfants, une véritable équipe de quidditch où chacun avait sa place, son espace, aussi réduit soit-il. La maison évolua avec nous, des étages furent aménagés pour que chaque enfant ait son espace de vie propre. Seuls les jumeaux restaient ensemble dans un espace protégé, ensorcelé afin que leurs inventions ne fassent pas exploser la maison entière. Tout n’a pas toujours été rose. Comme dans toute famille, nous avons connu des moments de peines, de grandes tristesses comme la mort de mes oncles, mais heureusement ce sont les moments de joie et de partage qui furent les plus nombreux. Le Terrier est comme notre famille, un peu biscornue, atypique mais chaude, réconfortante et rempli d’amour. C’est ce qui m’a permis de grandir. Quand sonna l’heure de la rentrée à Poudlard, j’étais fin prêt. C’était la première fois que nous partions du Terrier à 9 pour la gare de King Cross. Une véritable expédition, Ginny dans les bras de notre mère, mon père tentant de retenir Fred et George qui voulaient courir partout et monter dans le train, Charlie et Percy qui se disputaient et Ron qui restait collé à moi jusqu’à ce que le train ne démarre. Une épopée familiale qui s’est reproduite durant de longues années. Le Poudlard Express prenant régulièrement une nouvelle tête rousse en son sein et les accueillant tous dans la maison or et rouge, les Gryffondor. Je devins Préfet lors de ma rentrée en cinquième année pour la plus grande fierté de mes parents. Je n’avais pas intégré l’équipe de quidditch préférant me centrer sur mes études mais j’étais fier de représenter ma maison. Je profitais pleinement des avantages des Préfets sans en ressentir réellement les inconvénients. Je n’étais pas le plus laxiste des Préfets mais j’étais loin d’être le pire. Il m’arrivait de surprendre mes camarades, déguisant ma voix pour mieux les effrayer. Comme souvent à l’époque, c’est le Préfet de Serpentard qu’on redoutait de croiser si on n’appartenait pas à sa maison. TONKS, WINCHESTER vos camarades de maison seront ravis d’apprendre la perte de 20 de leurs points pour infraction du couvre-feu !!! Voir Nymphadora tenter de se métamorhoser rapidement afin de ressembler à la Préfète de Poufsouffle et June sursauter de la sorte était hilarant et je n’avais d’ailleurs pas tenu longtemps avant de rire et d’entendre les lourds soupirs de mes amies dire que j’étais toujours aussi bête. Après un court échange, nous avions tous repris le chemin de nos dortoirs respectifs. Garde cette tête-là pour rentrer, Tonks, et bonne nuit. Quant à vous, miss, il va falloir t'acheter une montre ou au moins être plus discrète. Cette fois-ci c’était moi mais je ne peux pas être derrière toi tous les soirs… Des petites anecdotes comme celle-ci remplissent mon esprit. Poudlard est une seconde famille, on s’y fait des ami(e)s, des ennemi(e)s, de simple connaissances, on rencontre des filles, parfois on sort avec et parfois non, on ne peut pas gagner à tous les coups. Les professeurs vous transmettent leurs savoirs, tout est mis en place pour faire de nous des sorciers instruits capables de prendre les bonnes décisions, suivre le bon chemin. Le mien fut écrit sur une brochure Gringotts qui m’avait beaucoup attirée à l’époque. « Vous recherchez une carrière exigeante qui vous permette de voyager, de connaître l'aventure, de partir à la recherche souvent périlleuse de trésors substantiels ? Pourquoi ne pas envisager un emploi chez Gringotts, la banque des sorciers, qui recrute actuellement des briseurs de maléfices pour des postes passionnants à l'étranger… ». Le professeur McGonagall avait encouragé ce choix mais elle m’avait également conseillé de ne jamais me restreindre. Je ne devais pas simplement exceller dans les matières qui me permettraient de suivre cette carrière mais approfondir encore et toujours tous les domaines qui m’intéressaient. Elle avait raison, j’ai toujours beaucoup aimé apprendre quel qu’en soit le sujet. Un parfait petit Serdaigle si je n’orientais pas le règlement à ma convenance et si mon courage, ma témérité ne m’avait pas parfois joué des tours. On naît Gryffondor. L'Egypte, terre de mystères, d'ancienne magie et de reliques plus anciennes et précieuses les unes que les autres. Savez-vous seulement ce que fait un briseur de sorts ? Oui Ron, merci, il brise des sorts. Depuis la nuit des temps, les sorciers ont protégé leurs trésors en usant d’une imagination toute particulière. Par exemple, et ce n’est qu’un exemple parmi des centaines d’autres, en Egypte, il existe une méthode de tissage très resserré des barrières magiques qui permet de conserver de façon très sûre les trésors ancestraux. Mon rôle durant ces 5 années a été de comprendre et maîtriser ces tissages. Je suis chargé d’abolir tous les sorts présents dans une pièce pour atteindre les artefacts. Selon moi, cette magie est aussi précieuse que les objets qu’elle garde. Passionnant, tout simplement passionnant, il paraît que les moldus s’intéressent aussi beaucoup à l’Egypte et à tous ses trésors. Oui, on en croise beaucoup, ils s’intéressent davantage à l’histoire et aux hiéroglyphes. Tu les lis ? Je le décrypte un peu oui. On peut rentrer dans les pyramides ? Bien sûr ! Je vais vous faire visiter les coins les plus sombres, les plus anciens les plus… hrm jolis ?Oui, le regard de ma mère m’avait arrêté net. Et ici ils ne disent rien de tes cheveux longs et de ta boucle d’oreille ? Tout le monde riait. La famille était réunie, nous étions bien tous ensemble, il y avait bien sûr des disputes mais dans mes souvenirs ce voyage en Egypte fut le dernier moment de « paix » que notre famille a connu. Avant que tout ne dérape, avant que Voldemort ne revienne. Que ses sbires en sommeil ne se réveillent avec le désir amer d’une revanche. Savez-vous que 30% des couples se forment au travail ? Et bien Fleur et moi faisons partie de ces statistiques. Bien sûr, nous nous étions croisés une fois déjà à Poudlard et je l’avais remarquée –comment faire autrement ? - mais j’étais venu pour encourager Harry et voir Charlie, pas pour conter fleurette. C’est bien au sein même de Gringotts que nous avons fait plus ample connaissance. Je rentrais d’Egypte, j’intégrais l’ordre du Phénix et j’étais maintenant cantonné à coordonner les missions à l’étranger de mes collègues sur le terrain et à m’assurer de la parfaite tenue de certains sortilèges de protection de la banque. Un boulot administratif qui me permettait d’être près de ma famille. Fleur, elle, travaillait à mi-temps afin de parfaire son anglais et c’est ainsi qu’elle se trouva être mon assistante. Quoi de plus banal en réalité, n’est-ce pas ? Nous avons rapidement formé un couple même si l’officialisation s’est faite plus tardivement. Tu me caches ? Bien sûr que non, je t’ai déjà parlé de ma famille. Oui, je connais un peu tes frères et sœur. Tu as vu ma mère aussi. Aperçue serait plus exact. Et bien, justement. Qu’est-ce que tu veux dire? Ma mère, il est préférable d’attendre qu’elle soit entourée de tout le monde pour que tu fasses sa rencontre “officielle”. Quand ? Cet été, ça te convient ? Très bien. Et c’est cet été-là que “Fleurk” est née. Ginny et ma mère ne l’appréciaient pas, je le sais bien, je n’étais pas dupe de ses tentatives de rapprochement entre Tonks et moi. Mais ça a toujours été Fleur, rien que Fleur. Elle avait accepté ma demande en mariage et elle serait ma femme, la mère de mes enfants. Je la connais mieux que personne et nous formons un couple uni et soudé. Elle a choisi de m’épouser, envers et contre tout. Mes cicatrices, mes sauts d’humeurs, ma nouvelle condition de semi-loup n’ont pas eu raison de son amour pour moi. Elle est mon soutien le plus solide. En dehors de notre « cocon familial », la guerre n’épargne personne. Si notre mariage fut un des plus beaux jours de notre vie, il a aussi marqué un tournant définitif de cette guerre. Nous avons emménagé à Shell Cottage, où nous pouvions recevoir des membres de l’Ordre forcés de se cacher. Rapidement, j’en devins le gardien du secret et plaçai sur cette maison un tissage de protections des plus importants. Mais protéger une maison ne suffit pas. Je n’étais pas près de George quand la vie l’a quitté, ni même près de mon père lorsqu’il fut exécuté pour l’exemple. La guerre emporte toujours les meilleurs en premier. George, symbole même de l’innocence et de la gentillesse, mon frère, mon sang, parti de façon trop brutale. Une perte dont aucun membre de notre famille ne se remettra, surtout pas Fred, jamais. La mort d’Arthur, mon père, scella la santé mentale de ma mère. Exécuté pour être un traître à son sang, le protecteur des insurgés, ennemi de la nation. Il était un modèle, le meilleur père qu’on puisse avoir et il a disparu pour l’exemple. Travailler ne fut plus possible, le nom de Weasley résonnait comme une insulte aux oreilles des sangs purs. Obligés de nous cacher … Je jouais maintenant le rôle de l’homme de la famille. Celui sur qui on se repose, celui sur qui on compte, celui qui doit savoir comment et pourquoi. Celui qui sèche les larmes de sa mère, qui l’étreint quand elle en a besoin, quand dans son esprit embrouillé elle l’appelle Arthur, persuadée de voir son mari dans les yeux de son fils. Celui qui n’oubliera jamais. Les pires peurs d’une mère s’enchaînaient sous les yeux de Molly, elle avait perdu George, Ginny était à présent le rebut de Parkinson, et ses fils, nous courions tous un très grand danger. Alors elle a fini par lâcher prise, quand les larmes ne cessent de couler, elle s’accroche à moi. Elle m’appelle Arthur, elle se demande qui est Fleur, ce qu’elle fait ici, où sont ses frères, ses fils et, quand elle va trop loin, la vérité la détruit un peu plus à chaque fois. Elle sait tout, je ne peux lui mentir sur toutes mes missions même si je le voudrais. La blessure de Ron, Halloween, les émeutes, les explosions, les dangereuses créations de Fred, ma participation au sein des insurgés... Elle sait et cela la torture de l’intérieur. Je vois chaque jour le regard de ma mère se perdre un peu plus. Alors parfois, quand la tension est trop forte que le poids est trop lourd, elle passe une nuit ou deux chez la grand-tante Muriel pour que Fleur puisse souffler, pour que je puisse n’être que Bill... et parfois ça dérape, un peu. Fleurk !! Hey ! Quoi ? Oh... pardon c’est... Je sais, c’est le bébé. Tu sais que tu n’as pas besoin de m’ensorceler, je suis déjà tout à toi. Je le sais, monsieur Weasley. Vous serez un père parfait. Elle tentait de me rassurer, comme toujours. Depuis le début de sa grossesse, sa magie était fluctuante et son côté vélane ressortait parfois. Je n’étais pas inquiet de cela, de sa grossesse, oui, de sa sécurité bien sûr, et... du bébé. Moi, le semi-loup, j’allais être père. Moi qui ne contrôlais pas comme je l’aurai souhaité ma force, j’allais devoir tenir entre mes mains une vie. Père dans un monde en guerre. Nous avions fait le choix de faire naître l’espoir. Un choix risqué mais pleinement assumé. Nous nous étions mariés lors de cette guerre, notre famille allait s’agrandir et nous allions faire en sorte d’offrir à ce futur petit être tout ce dont il aurait besoin.
Dernière édition par Bill Weasley le Lun 6 Avr 2015 - 23:39, édité 7 fois |
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| Yay Rebienvenue ! |
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| Si tu veux ton bisou, finis cette fiche Avec toute ma tendresse,
Bon courage |
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| Les roux se multiplient Pour ta belle chevelure flamboyante, j'ai sorti Jules, tavu ? PS : J'aime le titre de ta fiche... |
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HERO • we saved the world June Winchester | BIIIILL rebienvenuuuuue (et ça fait bizarre de te voir avec une tête de monsieur ) tu connais la maison à force alors bonne chance pour ta nouvelle fiche |
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| REBIENVENUE !
/me highfive Bill |
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WIZARD • always the first casuality Pansy Parkinson ‹ disponibilité : dispo bitches
‹ inscription : 25/10/2014
‹ messages : 4640
‹ crédits : prométhée
‹ dialogues : 'lightcoral'
‹ âge : vingt-quatre ans (née le 5 mars 1980)
‹ occupation : rentière déchue, mondaine destituée.
‹ maison : le choixpeau s'est a peine attardé sur sa tignasse brune avant de l'envoyer à Serpentard, dont elle est devenue préfète en 5ème année.
‹ scolarité : de 1991 à 1998.
‹ baguette : Elle faisait 19 centimètres, en merisier et cheveux de vélane, capricieuse et imprévisible, sensible aux sentiments négatifs. Cette baguette a cependant été volée par le Limier et aujourd'hui, elle en utilise une autre, bien moins adaptée à sa main.
‹ gallions (ʛ) : 9019
‹ réputation : Rien qu'une sorcière de salon, une bonne à pas grand-chose en dehors des ragots et commérages, une peste se régalant du malheur des autres, une idiote aveuglée par ses sentiments, moralisatrice en dépit de son propre penchant pour les écarts et les erreurs. Le roquet de Malfoy, puis celle que Blaise Zabini a cocufié, abandonné puis engrossé avant de partir à nouveau. Une garce qui mérite tout ce qui lui arrive. Une enfant gâtée, malgré l’aide donnée aux insurgés dans l’infirmerie de fortune de Poudlard.
‹ particularité : Complètement à la dérive depuis la fin de la guerre, on la croise souvent alcoolisée et cruelle, prête à se greffer à la moindre rixe, au moindre esclandre.
‹ faits : Elle a perdu la garde de ses filles, les jumelles Violet et Briar-Rose (née en Aout 2002) à la fin des combats, car on a jugé son sang pur comme inapte à les élever et ce même si leur père, Blaise Zabini, est considéré comme un héros de guerre. Elle a également perdu sa fortune et son statut et n’a plus aucune influence. Personne n'est tendre avec elle car les anciens rebelles la voient comme une garce à abattre et les sorciers lambda n'ont l'image que d'une gamine pourrie gâtée qui vivait dans une tour d'ivoire alors qu'ils crevaient de faim. Condamnée à vivre dans une demeure autrefois grandiose mais maintenant totalement insalubre, elle ère coincée entre sa mère tyrannique et sa tante furieuse, désœuvrée et désabusée.
‹ résidence : Dans l'hôtel particulier Parkinson, situé dans le quartier de Barkwith, sur le Chemin de Traverse. Ancien symbole d'une grandeur aujourd'hui étiolée, la demeure tombe en ruine et menace de s'écrouler depuis les émeutes de janvier 2002. Ses parents possédaient un manoir à Herpo Creek, il n'en reste qu'un tas de cendres et elle n'a plus accès à son bel appartement de la Bran Tower depuis la désertion de Draco durant laquelle elle a également pris la fuite.
‹ patronus : Une hirondelle à peine corporelle
‹ épouvantard : Les corps inanimés de Briar-Rose et de Violet.
‹ risèd : Simplement un matin ordinaire, des draps clairs et propres, une chambre lumineuse, des rires d'enfant emplissant le couloir avant que les deux têtes brunes ne sautent sur l'épais duvet. Un avenir pour elles, aussi, surtout.
| Rebienvenue et bon courage pour la suite comme l'a dit June, tu connais la maison, mais n'hésite pas en cas de besoin |
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