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Madness returns.



« Her body was a prison, her mind was a prison. Her memories were a prison. The people she loved (..) but she couldn't escape what really hurt. Tonight even the sky felt like a prison. » ♱
- Ann Brashares, Sisterhood Everlasting.

« Mais moi j'vous trouve gentille... » Il marmonne et tu trouves ça.. mignon. Tu ne comprends pas exactement pourquoi mais beaucoup de sentiments t’échappent et tu optes pour ne pas trop t’attarder sur le sujet. Tu te dis, par ailleurs, qu’il ne peut pas voir ta vrai nature. Il est jeune et sans doute en manque d’attention, peut-être orphelin, tu ne sais pas exactement. « Il ne faut pas se fier aux apparences.. » lui souffles-tu avec douceur. Le miel dans ta voix et le froid qui commence à mordre. Tu retires ton manteau, calmement, et le poses sur ses épaules. Il pourrait tomber malade, si peu vêtu. Mieux vaut que ce soit toi que lui. Le sifflement ramène l’oiseau aussi sûrement que le fourchelangue le faisait avec les serpents. Tu t’interroges sur la raison du lien qui les rapproche, car si l’animal n’a pas l’air ordinaire, il te semble que le jeune blond ne l’est pas non plus. Quelque chose, dans ses yeux, mais tu ne sais pas mettre un nom dessus. « Les insurgés doivent être fiers d’avoir un jeune homme tel que toi auprès d’eux. » Un jeune homme à l’écoute, avec un charmant sourire et, tu n’en doutes pas, beaucoup de talents insoupçonnés. Il faut de la discipline et de la détermination pour ne pas se faire pincer par un corbeau. Il a l’air entêté, celui-ci, en plus.

« Il n'est peut-être pas trop tard de changer de chemin. Si vous le voulez, hein. Parce que... ça doit pas être facile. Tout ça. » Ce serait presque drôle si ça n’en était pas triste à pleurer. Tu songes, une micro-seconde, à l’écouter, le suivre, mais tu te ravises. Tu mettrais les insurgés en danger, tu mettrais le gamin dans un phénoménal embarras et peut-être que Fred ne voudrait même pas de toi. Et il y a ce truc sur ton bras, cette immondice qui finira par te rendre folle de douleur et de rage si tu pars, si tu abandonnes ton monde pour rejoindre le leur, ton camp. Les tiens, pas les siens. Tu ne réponds pas de suite, observe la créature de jais affirmer qu’il n’y a personne aux alentours : pas de menace. Rectification : pas d’autre menace que toi. Un soupir. « Il n’est pas trop tard pour ceux qui se contentent de collaborer, mais quand tu obtiens la Marque, c’est terminé. C’est un privilège, un contrat et un devoir. » Tu parles toujours très calmement. Tu te sens obligée de ne pas trembler, de ne pas lui montrer la tristesse qui résulte de ces paroles. Tu te sens l’obligation d’être forte devant le garçon. Il n’a pas besoin de penser qu’il y a des gens en souffrance au sein des Mangemort. Tu ne veux pas altérer son jugement.

« La douleur est insupportable. » Jusqu’au plus profond de ta chair, quand le Maître appelle. Jusqu’à court-circuiter ta faculté à réfléchir, à penser, à juger par toi-même. Une intolérable douleur qui mord, acide et cruelle. « On le sait. Le choix est irréversible. Tu n’as pas choisi d’être pris dans cette guerre, j’imagine, ta rébellion contre le système doit venir de ton sang. » Ca ne sonne pas comme une insulte, juste.. un triste constat de l’état de la société. Beaucoup de ces enfants n’ont pas pu survivre à l’idée d’une soumission ou d’une torture menaçant leur existence chaque seconde, au moindre faux pas, sous prétexte d’un manque de pureté. « Moi si. Je savais ce que je faisais. Et pourquoi je le faisais. » Tu ignorais cependant l’étendue des conséquences, les dégâts sur ta santé psychique, en plus des blessures physiques. L’enfant est mort. L’amant ne veut pas de toi.

« Je suis désolée, pour tout ce que tu dois subir. » Désolée pour les autres, pour ce danger permanent, pour sa vie brisée. Trop d’émotions dont tu ne veux pas mais que tu n’arrives plus à intérioriser correctement. Marcher donne au moins l’impression que tu es toujours aussi détachée qu’à l’accoutumée.

Fourchelangue ;
Daeva - #979797.
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Ne pas se fier aux apparences, il veut bien, mais c'est difficile de ne pas la trouver gentille quand elle met son manteau sur ses épaules pour le réchauffer, hein. Quand elle lui fait des compliments, également, et qu'il ne peut s'empêcher de rosir un peu, malgré le haussement d'épaules faussement décontracté qu'il a offert en réponse au « Les insurgés doivent être fiers d’avoir un jeune homme tel que toi auprès d’eux ». Il ne sait pas, mais surtout, il ne le pense pas. Il n'est pas vraiment utile, pour le moment, et il y a beaucoup de travail à faire pour qu'il le devienne, apparemment. Il articule à peine un « Merci », timide, sans approuver ce qu'elle dit. Il doit accepter les compliments, c'est ce que sa mère disait. Pas obligé d'être accord avec eux.

Ses doigts gantés lissent doucement les plumes du poitrail de Six, qui se déplace jusqu'à son autre épaule pour se rapprocher de Lucrezia, désireux d'être au plus près de ses paroles. Encore plus curieux que lui, celui-là. « Il n’est pas trop tard pour ceux qui se contentent de collaborer, mais quand tu obtiens la Marque, c’est terminé. C’est un privilège, un contrat et un devoir. » Un privilège. Son nez se fronce, critique silencieuse. Franchement, en termes de privilège, il a vu mieux. « La douleur est insupportable. » Il ne sait pas. Lancelot voudrait bien dire qu'il sait, que lui aussi a eu mal, mais il sait bien que ce n'est pas comme ça. Ce n'est pas aussi profond qu'elle, ça ne s'enfonce pas dans sa magie. Ce n'est pas la même chose. Mais lui aussi a eu mal, donc il hoche la tête doucement, imité par Six, comme s'il comprenait réellement ce dont elle parle. « On le sait. Le choix est irréversible. Tu n’as pas choisi d’être pris dans cette guerre, j’imagine, ta rébellion contre le système doit venir de ton sang. Moi si. Je savais ce que je faisais. Et pourquoi je le faisais. J'ai choisi. Choisi. » Réponse automatique, plus rapide que lui, un peu frondeuse – et le corbeau qui répète le dernier mot, à son habitude quand il veut l'embêter, ou appuyer ce qu'il dit. Bien sûr qu'il a choisi. Évidemment, il y a été un peu poussé, vu certains événements familiaux, mais ça a été sa décision de se lier avec ceux qui étaient en contact avec l'Ordre du Phénix. Sa décision d'aider Potter à quitter Poudlard, quitte à être enfermé aux cachots ensuite.
Lancelot Lovett a un prénom de chevalier et à certains égards, il honore bien l'héritage du chevalier errant.
De toute façon, l'important, ce n'est plus vraiment pourquoi il a choisi d'être un insurgé, mais qu'il le soit et qu'il se batte.

La jeune femme lui semble marcher un peu plus vite, mais son ton est resté calme, en contrôle. En parfaite maîtrise d'elle-même. « Je suis désolée, pour tout ce que tu dois subir. » Un petit haussement des épaules. Son pied frappe un caillou, qui vole plus loin, s'échouant dans l'herbe avec un bruit mou. « C'est pas que de votre faute. Même si un petit peu, quand même. Pas de rancune, dans son ton. Pas dirigée contre elle. C'est simplement... » Le mot se perd. Injuste, c'est ça, mais Miss Rowle n'a sans doute pas grand chose à faire de la justice des choses. Il n'y a rien de juste, de toute façon. C'est une plainte inutile. Ses yeux pâles tombent sur les bras de Lucrezia. Sans son manteau, elle semble vulnérable. Il a envie de le lui rendre, mais sa chaleur le réchauffe et il en est égoïstement heureux. « ... Fred a même pas essayé de vous faire changer d'avis ? Ou de trouver un truc pour annuler votre Marque ? » C'est de la magie, après tout. Et tant que ce n'est pas la mort, c'est quand même réversible, normalement, de ce qu'il en sait – même si ses connaissances en magie noire sont nulles. Dans le sens d'inexistantes.
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Madness returns.



« Her body was a prison, her mind was a prison. Her memories were a prison. The people she loved (..) but she couldn't escape what really hurt. Tonight even the sky felt like a prison. » ♱
- Ann Brashares, Sisterhood Everlasting.

« C'est pas que de votre faute. » Non, pas de ta faute. Et puis, il a choisi. Et le corbeau joue la curiosité. Il a de la personnalité, l’oiseau. « C'est simplement... » « Injuste. » Si le mot s’est perdu chez lui, il est bien vivace chez toi. L’injustice est l’apanage de cette société de terreur et de paranoïa, de tueries et de cruauté. Oui, c’est injuste, tu l’es, comme les insurgés peuvent sans doute l’être aussi : chacun juge l’autre derrière ses oeillères blessées, au travers de ses cicatrices et idéaux. Le gouvernement du Lord n’était plus défendable depuis longtemps. Il a l’air de se réchauffer, avec ton manteau sur le dos. Et tu n’as pas vraiment froid, en fin de compte, malgré le simple haut qui court sur ta peau. Il doit mettre en évidence la finesse de ta silhouette, ou si ce n’est la finesse discutable, le féminin de tes courbes. Tu n’es qu’une jeune femme perdue dans un univers de brutes épaisses, peut-on se dire, en analysant ta tenue. Les apparences. « ... Fred a même pas essayé de vous faire changer d'avis ? Ou de trouver un truc pour annuler votre Marque ? » Contrôle. Tu déglutis difficilement. Tu revois la douleur du Weasley à ton départ, tu revois vos larmes, vos regrets, vos déceptions. Ca te rend malheureuse et tu as du mal à répondre à l’interrogation de Lancelot, alors tu souffles. « Nous avons tous les deux des obligations. Il doit vous aider et moi.. » Je suis l’ennemie. Comment l’exprimer autrement ? Comment être moins radicale, moins extrême ? Tu es toujours très excessive à son égard. « On m’a confié un rebut et je ne voulais pas que quelqu’un lui fasse payer mon départ. Il ne faut pas qu’on le maltraite.. » Un temps de pause, avant que tu ne reprennes. « .. or il ne veut pas fuir avec vous. » Quel rebut refuserait la fuite ? Surréaliste, non ? Tu ne comprenais pas et tu étais désormais trop perdue pour t’attarder sur la réflexion.

« Quant à annuler la Marque, je crois que c’est impossible.. » Tu n’en es pas certaine, tu ne serais pas catégorique toutefois, si ça avait été faisable, d’autres sorciers plus doués ou âgés auraient tenté le coup. Elle est ancrée et, à ton avis, de façon indélébile, irréversible. L’émail de tes dents rencontre momentanément ta lèvre inférieure. « Fred mérite mieux qu’une amie qui pourrait le mettre en danger.. je ne veux pas.. » Être la cause de sa perte. Ca meurt dans ta gorge et tu ne poursuivras pas. Non. Être vulnérable devant le gamin n’est pas envisageable, pas là dessus, pas comme ça.

« Qu’est-ce que fait un jeune homme comme toi, entre les batailles idiotes qu’on se livre, mh ? » Essayer de détourner la conversation sur lui te semble plus judicieux et agréable. « Je suis sûre que, mignon comme tu es, tu fais craquer certaines filles. » Un sourire tendre. On ne pourra pas te reprocher de ne pas essayer de détendre l’atmosphère. Et puis, c’est vrai, il est mignon, avec le blé de ses cheveux et son air timide. Vaguement nostalgique. Tu ne connais pas bien les goûts des adolescents mais tu te souviens avoir appris certaines choses à Poudlard, et les artistes blasés avaient autant de place que les timides, de ton point de vue. A 17 ans, c’était tous les mêmes, ils voulaient tester, mh. Même toi, t’avais testé les garçons, à l’époque, et même pas avec goût. Lancelot valait sûrement mieux que bien des abrutis, surtout pendant la guerre. Les abrutis devaient être morts, en plus. C’est un peu glauque, cependant, comme façon de pensée.

Cet échange n’avait ni queue ni tête, vraiment.

Fourchelangue ;
Daeva - #979797.
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Le don pour mettre le doigt sur ce qui fait mal. Pour mettre son nez où il ne faut pas. C'est involontaire, imputable à une curiosité trop prononcée, qui pourrait bien le mettre dans un sérieux pétrin, s'il ne fait pas attention. Et que Miss Rowle ait de la difficulté à répondre lui indique seulement qu'il pose, peut-être, les bonnes questions. « Nous avons tous les deux des obligations. Il doit vous aider et moi.. » … elle n'est pas de leur côté. « On m’a confié un rebut et je ne voulais pas que quelqu’un lui fasse payer mon départ. Il ne faut pas qu’on le maltraite.. C'est rare, quelqu'un qui pense ainsi à un rebut. Qui désire en prendre soin. .. or il ne veut pas fuir avec vous. Bizarre. Bizarre. »

Une opinion claire sur le sujet. Ce type doit être bien bizarre, pour préférer rester le rebut de Miss Rowle plutôt que de venir se battre avec eux. C'est sûr qu'avoir un toit au-dessus de la tête, c'est top, mais bon.

« Quant à annuler la Marque, je crois que c’est impossible.. » C'est sûr que si personne n'essaie en se disant que ça va échouer, il n'y a aucune chance que ça réussisse. Peut-être que Morgana sait, alors ? « Fred mérite mieux qu’une amie qui pourrait le mettre en danger.. je ne veux pas.. » Un hochement de tête. Il a compris. Il n'en parlera plus.

Le sujet est tellement sérieux que le changement est d'autant plus surprenant, hautement déstabilisant pour le Lovett : « Qu’est-ce que fait un jeune homme comme toi, entre les batailles idiotes qu’on se livre, mh ? Je suis sûre que, mignon comme tu es, tu fais craquer certaines filles.  Des filles ? » Il hoche la tête, un peu incrédule. Lui, faire craquer des filles ? Il n'imagine même pas. Il doit même pas peser 60 kilos tout mouillé, il est trop maigre, trop grand, pas habile avec une baguette (au moins il en a une) et... il n'y a même pas de filles, de toute façon. Enfin, si, il mais elles ne comptent pas. Pas vraiment. Lancelot prend quand même le temps d'y penser, passant ses doigts dans ses cheveux, comme pour évaluer le potentiel de la chose. Avant de hocher la tête négativement. « Non. Enfin, je pense pas. Elles... me le diraient, non ? Doute soudain. Non. C'est pas le genre de Murphy et Blair – et il ne pense pas non plus être le genre de Murphy et Blair. C'est pas vraiment important. Je suis assez... occupé. À apprendre. » Occupé. Voyez-vous qu'il fait l'homme en demande, à l'horaire chargé, alors que bon... oui, il apprend, il s'entraîne, mais il passe aussi pas mal de temps à ricaner avec les trois autres et à se pratiquer à grimper des murs sans en tomber.
Il a rougi de nouveau, il sent encore ses joues le brûler, et il ne peut que remercier la nuit pour cacher cela à Miss Rowle. Faire craquer des filles. À part Juliet, la fille de Hank... il ne fait craquer personne. Surtout pas des filles. Encore moins les deux qu'il fréquente. « Je ne sais pas beaucoup de choses, par rapport à la magie, donc je dois m'entraîner. Pas nécessairement à faire la guerre, juste à être un sorcier. Et c'est difficile. Un peu trop. Six lui pince l'oreille de son bec, le faisant sursauter. Il doit tenter de le ramener à l'ordre. Il ne doit pas rester trop longtemps loin du campement, pour n'inquiéter personne. Je vais être majeur, cet été. » Et il est un affreux sorcier. La seule différence est qu,il aura un miroir, mas à part ça... il n'a pas eu le temps d'être un adolescent et il ne se sent pas prêt du tout à être un adulte, malgré tout ce qu'il dit. « Au moins, comme ça, si je fais craquer des filles plus âgées, ça va être légal. » Un haussement des épaules avec cette pointe d'humour, ce grand sourire dans son visage. Comme si la légalité empêchait les insurgés de dormir.
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« Her body was a prison, her mind was a prison. Her memories were a prison. The people she loved (..) but she couldn't escape what really hurt. Tonight even the sky felt like a prison. » ♱
- Ann Brashares, Sisterhood Everlasting.

« Non. Enfin, je pense pas. Elles... me le diraient, non ? » Tu aurais presque envie de lui ébouriffer les cheveux, tendrement, mais rien dans tes gestes ou ta posture n’indique une variation. Tu ne sas pas réellement si elles le diraient. Tu te souviens que Fred et George ont essayé de t’expliquer certaines choses au sujet des relations entre les gens mais tu as vite décroché.. quant à ta propre expérience, elle se réduisait à un vaste néant. « Aucune idée. » réponds-tu simplement. « C'est pas vraiment important. Je suis assez... occupé. À apprendre. » Tu tournes légèrement le visage vers lui, intriguée. Etait-il obligé d’apprendre ou aimait-il cela ? Tu supposais que sa situation ne lui laissait pas un grand choix, la survie avant tout. S’il avait vécu avec toi. Encore une fois, tu chasses cette idée ridicule, brièvement rongée par le remord d’avoir ce genre de pensée. Tu ne te prétendais pas mieux que tes collègues mangemorts mais tout de même. Il était tellement jeune. « Je ne sais pas beaucoup de choses, par rapport à la magie, donc je dois m'entraîner. Pas nécessairement à faire la guerre, juste à être un sorcier. »

Juste être un sorcier. Tu restes silencieuse, un moment. Tu ne sais pas comment répondre, ta première suggestion étant en contradiction totale avec tous les idéaux que tu prétendais avoir, ceux de ta lignée, du prestige de ton nom. Ton regard se promenant sur l’horizon, tu finis par te lancer. « Tu es déjà un sorcier. Ca n’est pas parce que tu sauras pratiquer des sortilèges informulés ou faire voler un ennemi, que tu seras plus digne d’être un sorcier que si tu n’y arrives pas. » Mais encore ? Le principe ne te semblant pas très clair, tu poursuis. « Tu dois écouter ton instinct et avoir confiance en ta magie. » Presque un sourire, au coin de ta bouche, presque. Et on aurait presque pu croire que tu es quelqu’un de bien, sans cette Marque sur ton bras, sans le sang sur ta conscience. Tu t’arrêtes d’avancer. « Dans quelle maison le Choixpeau t’avait-il envoyé ? » Curieuse ? Oui, et non. Tu connais l’importance, l’impact de ce classement et ce qu'il signifie. Tu connaissais peu Lancelot et une indication sur son appartenance, ses couleurs, t’aiderait à préciser et affiner tes conseils. Certes, tu n’appliquais pas toujours toi-même cette confiance en la magie mais tu savais, au fond, que tu aurais aimé entendre ça étant plus jeune, quand chaque potion devenait mortelle, quand chaque sort devenait destructeur.

« Je vais être majeur, cet été. » 17 ans, donc. 17 ans cet été. Tu enregistres l’information, sans vraiment avoir conscience de la raison pour laquelle tu la juges importante. Ton regard se promène sur le poignet du garçon, sur ses doigts, attentivement. Il est plutôt fin. Tu verrais plus tard. Pourquoi le reverrais-tu ? Encore une idée chassée aussitôt née. « Au moins, comme ça, si je fais craquer des filles plus âgées, ça va être légal. » Tu crois bien que c’est de l’humour. C’est vrai, il doit sérieusement s’en ficher, de la légalité des choses, c’est un hors la loi sur pattes, un fuyard. Alors tu esquisses un sourire. « T’as été capable de dresser cet entêté de Six, c’est pas une fille qui va te rendre timide, mh ? » Tu l’as bien vu, le piaf, lui pincer l’oreille. T’as même un peu pensé à Daeva, qui mordait pour te faire bouger. « Est-ce que tu veux que je te ramène quelque part ? » Proposition dans la douceur, que tu corriges calmement, qu’il ne pense pas que tu veuilles te servir de lui. « Je veux dire, un peu moins loin de ta destination. Je peux transplaner vers un arrêt plus proche, sans chercher à en savoir plus. » S’il n’était, selon lui, pas un sorcier très doué, tu supposais qu’il venait par des moyens plus.. moldus. Il risquait vraiment d’attraper la mort, par ce temps.

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Daeva - #979797.
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Il n'y a pas d'amertume face au grand apprentissage de la magie qu'il doit faire – c'est un simple fait auquel il doit se plier, surtout en temps de guerre. Ce n'est pas idéal, c'est très loin d'être parfait, mais c'est ce qu'il doit faire. Juste cette gêne face à son incompétence, à son manque de connaissances. Ainsi, la réponse de Miss Rowle s'accorde parfaitement à ses mots toutefois un peu dépités : « Tu es déjà un sorcier. Ça n’est pas parce que tu sauras pratiquer des sortilèges informulés ou faire voler un ennemi, que tu seras plus digne d’être un sorcier que si tu n’y arrives pas. Tu dois écouter ton instinct et avoir confiance en ta magie. » Le sourire est revenu, prenant le pas sur cette tristesse qui ne dure jamais bien longtemps chez Lancelot. Qu'une sorcière comme Miss Rowle reconnaisse sa valeur est agréable. Une chaleur dans son cœur. « Dans quelle maison le Choixpeau t’avait-il envoyé ?  Serpentard. »

Et il en est fier. Fier de sa maison, même si la réputation n'en est pas toujours reluisante. Fier parce que c'est là vraiment que ses frères ont commencé à penser qu'il avait une quelconque valeur. Fier parce que s'il ne s'est jamais senti bien rusé, il a toujours senti que le Choixpeau l'avait envoyé là en sentant que c'était le meilleur endroit. Que Gryffondor développerait certaines choses, oui, mais que Serpentard exploiterait mieux son potentiel. « T’as été capable de dresser cet entêté de Six, c’est pas une fille qui va te rendre timide, mh ? Il rit un peu, revient caresser doucement le poitrail du corbeau, les doigts glissant sur les plumes noires. Celui-ci lui pince encore l'oreille, avec moins de vigueur cette fois, le rappelant encore à l'ordre. J'ai plus de facilité avec les animaux. Et vous aussi... c'est cool, ce que vous faites avec votre serpent. » Enfin, les animaux, c'est Six, mais il est vrai que c'est plus facile à aborder que les filles. Que bien des gens, même. Les animaux ne jugent pas, ils te sont loyaux... enfin, à certains égards, c'est parfois mieux que tous ceux qui l'entourent.
Puis, qu'importe que Lucrezia puisse parler aux serpents, ce qui facilite son contact avec ceux-ci ? Ils n'en restent pas moins des animaux dangereux et difficiles à maîtriser. C'est un tour de force qui suscite son admiration, comme bien des choses à propos de la jeune femme.

« Est-ce que tu veux que je te ramène quelque part ? Un petit clignement confus des yeux, jusqu'à la précision : Je veux dire, un peu moins loin de ta destination. Je peux transplaner vers un arrêt plus proche, sans chercher à en savoir plus. Oh, oui, je veux bien. » Ça va lui faire un peu moins de marche dans le froid. L'hiver n'est pas facile, il a hâte qu'il se termine, et il n'a certainement pas besoin de faire plus d'activité physique comme ça. Il est bien assez maigre. Sa main vient cueillir le corbeau sur son épaule, le regardant dans les yeux. Le transplanage, ce n'est pas pour les animaux, alors c'est là qu'ils doivent se séparer, même s'il aime cela de moins en moins. « Tu m'attends au camp ? Kroâ ! »
Un dernier mordillement des doigts gantés, avec affection plutôt cette fois-ci, et l'oiseau décolle, les laissant encore une fois seuls. Enfin, seuls avec les serpents. Il pourrait penser à s'en élever un, de serpent, tiens... même s'il ne parie pas sur les couleuvres des champs pour durer bien longtemps. Surtout avec ce gourmand de Six dans les parages. L'adolescent pointe les lueurs du village moldu de Loustry-Ste-Chaspoule, plus en contrebas dans la colline, déjà endormi apparemment, toujours marqué des sorts qui entourent les maisons des sorciers aux alentours. « Il y a un arrêt de bus, dans le village... sinon, vous pouvez m'emmener juste près de Londres, je me débrouillerai ensuite. Comme toujours. Il a l'habitude. Est-ce qu'on va se revoir, Miss Rowle ? Oh, il ne voulait pas avoir l'air aussi avide. Il se reprend, relevant un peu le menton, tentant de reprendre un peu de fierté, d'effacer sa requête enfantine. Enfin... moi j'aimerais bien. »
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Madness returns.



« Her body was a prison, her mind was a prison. Her memories were a prison. The people she loved (..) but she couldn't escape what really hurt. Tonight even the sky felt like a prison. » ♱
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« Serpentard. » Un sourire. « Nous avons donc la même Maison. » Serpentard et sa mauvaise réputation. Serpentard, l’élevage d’obscurs sorciers pétris d’ambition. Mais Serpentard, la ruse, une intelligence calculatrice surtout. « Tu seras sans doute un homme incontournable, un jour. » Parce que c’est ainsi qu’il vaut mieux voir votre appartenance, votre répartition. Tu as longtemps complexé au sein des verts et argents, timide, introvertie en première année, avec cette impression de ne devoir cela qu’à ta généalogie, qu’à ta parenté avec l’héritage de Salazar. Finalement, tu ne te verrais pas ailleurs. Il fallait assumer, quelque part, peut-être l’objectif premier du Choixpeau : révéler votre potentiel.

« J'ai plus de facilité avec les animaux. Et vous aussi... c'est cool, ce que vous faites avec votre serpent. » Plus de facilité avec les animaux qu’avec les filles, te dit-il, et tu ne peux que le comprendre. Tu n’étais pas une as de la séduction, maladroite avec les hommes. Manque de tact et de subtilité, souvent. Quant à dire que ce que tu fais est cool.. mh, tu es peu convaincue. « C’est facile pour moi, Lancelot. Ils me comprennent, ils me suffit simplement de stabilité, de fermeté. Un serpent est un danger, baisse la garde et il te tue. » Tu dis ça avec une étrange légèreté. Le jeune garçon avait du talent avec son corbeau. C’était à la fois un messager et un protecteur, une vigilance en hauteur, ses yeux, comme les serpents sont les tiens. « As-tu pensé à en dresser d’autres, pour vous aider ? » Après tout, on a jamais trop de guetteurs.

« Oh, oui, je veux bien. » Tu as vu son clignement des yeux. Il a craint que tu cherches à l’utiliser ? Ca te contrarie un peu, mais il a raison, de se méfier, de rester sur ses gardes. Ta précision paraît le rassurer. Tu le mèneras au plus près, vers le lieu qui l’obligerait à faire le moins de marche : il n’a pas l’air d’avoir trop de forces à dépenser pour ça. Ce serait stupide alors que tu peux transplaner, n’est-ce pas ?

« Est-ce qu'on va se revoir, Miss Rowle ? » Temps d’arrêt. Il a l’air d’avoir laissé échapper les mots, comme si sa pensée avait dépassé sa volonté, et tu le vois reprendre contenance, jeune homme un peu fier. Vert et argent. « Enfin... moi j'aimerais bien. » Tu lui prends la main, un peu hésitante, te préparant psychologiquement à un contact dont tu n’as pas l’habitude - il reste un inconnu pour ta peau capricieuse et méfiante, tu n’as pas dompté la sensation de proximité. « Tu sais où j’habite, Lancelot, tu sais te glisser dans le manoir la nuit. Tu y trouveras toujours de l’aide. » Tu prends des risques, pour ta réputation, pour ton emploi, pour ton rang aussi, parce que les legilimens sont méfiants mais tu mises sur le chaos de ton esprit pour espérer te protéger du danger, et le protéger lui. « Tu es prêt ? On y va. » Le bruit caractéristique et la disparition. Daeva saura te retrouver. Et vous réapparaissez discrètement. Londres, terrible Londres sous dictature.

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Daeva - #979797.
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Il n'a pas répondu, quand elle lui a demandé s'il avait pensé à dresser d'autres corbeaux – il a mijoté la réponse. Il a pris sa main dans la sienne, le gant l'empêchant d'en toucher la peau, et a fermé les yeux pour le transplanage, ne voulant pas rendre son maigre souper. Il s'habitue de plus en plus à ce mode de transport, en sachant bien qu'il n'est pas près de savoir le faire lui-même, mais ce n'est pas facile tout le temps. Lorsqu'il rouvre les yeux, l'odeur du blé humide et de la terre a laissé place à celle lourde, brumeuse et sale de Londres. Retour au point de départ. Un petit soupir déçu.

Le transplanage l'a encore plus décoiffé, mais cette fois, contrairement à bien d'autres, il a bien atterri sur ses pieds. Une petite victoire qui en est tout de même une. Il époussette un peu ses vêtements, y enlevant les quelques grains de blé cassés qui se sont accrochés à ses jeans. Ses chaussures sont boueuses, mais ce n'est rien pour trahir où il est allé traîner. À cette époque de l'année, tout le foutu pays est boueux. Lancelot garde la main de Miss Rowle dans la sienne encore un peu, avant de la laisser aller et de finalement répondre, le ton léger : « J'ai jamais pensé à en dresser d'autres. Six serait jaloux. » C'est plus facile de se réfugier derrière le caractère de son oiseau que d'avouer qu'il a peur d'échouer, qu'il ne veut pas créer des attentes aux autres, pour qu'ensuite il les déçoive. N'est-il pas assez une déception magique ? Non, il ne veut pas courir ce risque.
Serpentard. Comme elle. Fier. Difficile à abattre. Le Choixpeau magique n'aurait pas pu mieux choisir. La maison qui le guide, qui répond à cette partie de son caractère qu'il apprend à développe. Fier, rusé, désireux de faire ses preuves. Un prénom de chevalier. Un homme incontournable. Ça, il a rougi quand elle l'a dit.

Il n'a pas la facilité des rapports sociaux des autres et il ne sait pas comment dire au revoir. C'est certain que lui ne penserait pas à des baisemains élégants et à des trucs du genre... c'est bon pour Mr Llewellyn, ça (même s'il ne l'imagine pas vraiment en train de flirter, il faut l'avouer). Puis, c'est Miss Rowle. Ce n'est pas pareil. Le jeune homme repère d'un regard rapide où il est, faisant venir à lui le chemin le plus court pour rejoindre le quartier général des Silencieux. Il n'est pas parti assez longtemps pour qu'ils s'inquiètent, ou le recherchent – ils ont sans doute conclu qu'il est allé soit à l'asile, voir Murphy et Arthur, soit chez les Pacifistes, voir Blair. Ce sera pour une prochaine fois. S'ils savaient ! « Merci beaucoup. Je reviendrai vous voir. Promis. »

Il est jeune, encore. Promettre ne lui fait pas peur. Il a confiance en Miss Rowle.

Une de ses mains est glissée dans sa poche, serrant encore le rubis, précieusement. Il a hâte de le regarder à nouveau, de mieux l'examiner. Un dernier sourire – il attrape sa main, finalement, pour la serrer dans la sienne, avant de détaler comme un lapin, regardant une dernière fois derrière lui (il ne peut pas s'en empêcher) avant de disparaître dans les rues de Londres. Il est chanceux. Il est privilégié. Et il aime bien Miss Rowle.
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