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Trois jours… trois jours déjà que la « révolution » avait eu lieu en plein cœur de Londres. Trois jours que je n’étais pas rentré chez moi préférant prendre du repos dans la demeure de mon amie. Je m’y sentais bien, seule, mais bien. Je respirais encore l’odeur de Liam sur les oreillers de la chambre d’ami. Mais aujourd’hui j’avais décidé de sortir. Parce que si la douleur n’était pas insupportable le fait qu’elle soit présente signifiait bien que tout n’avait pas encore guéri. Je marchais à peu près correctement mais ma respiration était encore capricieuse, mes côtes ne s’était vraisemblablement pas ressoudées de façon optimale malgré les potions. Je n’étais pas une adepte du milieu hospitalier, moins je m’y rendais mieux je me portais mais ne souhaitant pas ennuyer Severus. Sainte Mangouste, haut lieu de la médicomagie moderne. Deux fois mes pas foulèrent ces couloirs et à chaque fois je m’y rendais en tant que visiteur. Portant une robe de sorcier et une cape qui couvrait mes cheveux et je l’espérais mon identité j'avançais. Une fois la porte franchie j’avais l’impression de me retrouver dans une ruche en période de crise. Du monde, partout, patients, visiteurs, infirmiers, médicomages, raffleurs, tous semblaient un peu perdus. Jouant des coudes pour atteindre l’accueil j’attendais patiemment dans la file jusqu’à arriver face à une sorcière rougit par la chaleur. Elle m’observa un moment avant de me demander ce que j’étais venue faire ici. Je me retenais bien de lui dire que j’étais là pour un match de bavboules, elle n’aurait sans doute pas apprécié mon humour. Je me contentais de lui préciser que je souhaitais voir un médicomage pour les suites de blessures liés aux heurts récents. Vous êtes debout pas de sang rien de grave allez au premier.   En effet, je n’avais jamais parlé de quelque chose de grave, mais tentant de rester parfaitement aimable et calme, contrairement à cette femme, j’hochais simplement la tête et me dirigeais vers le premier étage. Le service des blessures par créatures vivantes… Non. Un mur n’était pas une créature vivante, pas que je sache, mais je suivais les indications données. Je tentais d’éviter les autres patients, l’air de cet endroit était étouffant, il y avait trop de monde, trop de souffrance et je ne me sentais pas la bienvenue. Une Lestrange, une sang-pur, un membre de l’élite ici alors que tous ces pauvres gens, qui attendaient des soins, ne pouvaient pu nous voir. J’avais longtemps hésité à venir mais l’automédication avait ses limites. Après de longues minutes d’attente j’arrivais enfin devant un homme qui éructa quelques mots entre deux morceau d’une part de tarte à la citrouille si j’analysais bien ce qui lui restait au coin des lèvres. Vous voulez quoi ? Décidément les questions idiotes se suivent et se ressemblent. J’ouvrais la bouche lorsqu’une infirmière surgit de nulle part ne m’arrêtent. C’est pas une urgence qu’elle aille faire la queue au quatrième y’a plus de place dans les autres étages. Va falloir être patiente !! Ha les patients patient ça n’existe pas !! Bien. fut la seule parole qui quitta mes lèvres alors que l’envie de dire ce que je pensais de ce joyeux bordel. Le quatrième n’avait rien à voir avec mes blessures mais vu les urgences actuel tous les médicomages se devaient d’être polyvalent. Je devais être compréhensive après ce qu’il avait pu se passer à Londres. Je me dirigeais donc vers le quatrième étage ou de nouveau je prenais mon mal en patience. Voilà bientôt 4 heures que j’avais posé le pied ici et je n’avais fait que croisé des médicomages sans que jamais mon tour n’arrive. J’avais suivi la procédure, et j’attendais. Parfois assise, parfois debout laissant ma place à des personnes plus atteinte que moi et qui prenaient donc légitimement ma place dans la file d’attente. Je me retrouvais en réalité à être la dernière à attendre qu’un médicomage puisse m’ausculter. 4h45 d’attente avait eu raison de ma douleur, les potions ne faisaient plus effet. Assise tant bien que mal je respirais difficilement, ma main posée contre mon visage, les yeux fermés, je tentais d’orienter mes pensées sur autre chose que ma douleur. J’étais épuisée mais heureuse de n’être pas venue avec Absynthe qui aurait, sans aucun doute, attraper un médicomage et user de la marque et de sa baguette pour qu’on me soigne rapidement. Non je n’avais pas envie de cela, je venais comme n’importe qui me faire soigner et je n’allais pas user de mon nom ou de la peur qu’impliquait celui-ci pour avoir le moindre passe-droit même si je doutais pouvoir supporter une heure de plus.
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La récente attaque avait véritablement bousculé Ste-Mangouste, et ce, dans tous les sens du terme. Taylor Andersen devait avouer qu’il avait eu du mal à se dire qu’il fallait désormais panser n’importe quel type de blessure, mais visiblement, il s’agissait des directives données par ses supérieurs. En parlant de supérieur, il espérait de plus en plus prendre la tête de son étage, et encore plus depuis qu’il pouvait constater comment les différents services étaient gérés. Lui, il n’aurait certainement pas agit de la sorte, il aurait sûrement réussi à mieux organiser les choses, mais là n’était pas la question. Depuis la bataille, il avait vu de tout et de n’importe quoi dans son service. Pour tout dire, il ne reconnaissait même plus l’intérêt des médicomages à être spécialisés dans telle ou telle branche de la médicomagie. En ce moment, il jonglait entre les différents chaudrons dans lesquels il faisait mijoter des tonnes de potions médicinales ainsi que sa baguette, avec laquelle il prodiguait les premiers soins. C’est dans ce genre de situation qu’il se remerciait d’avoir appris par cœur chaque sortilège ou enchantement curatif. […] Ayant terminé sa longue file d’attente, le jeune homme se rendait dans le couloir d’attente – puisque les salles d’attente étaient-elles-même bondées – et remarquait une demoiselle brune, visiblement souffrante. ‘’ Mademoiselle ? ‘’ s’enquit-il poliment. On dit souvent dans le métier que la politesse et le respect forment le fondement d’une relation de confiance. Peu importe s’il voyait les patients actuels qu’une fois dans sa vie, au moins, on ne pourra jamais dire qu’il ne faisait pas correctement son métier. ‘’ Que puis-je pour vous ? ‘’ La question pouvait sonner de façon ridicule, mais elle ne l’était absolument pas. Si elle ne lui disait pas ce qui l’amenait ici, comment pouvait-il le deviner ? Elle semblait d’ores et déjà dans un moins piteux état que la plupart des individus dont il avait été à la charge. ‘’ Venez, suivez-moi. ‘’ soufflait-il d’un ton accueillant. Il lui ouvrait la porte de la salle de soin où il avait passé la journée et il reportait un instant son attention sur les chaudrons qui se trouvaient au fond de la salle aménagée pour les cas d’extrême urgence. ‘’ Je suis le Docteur Andersen, guérisseur de ce service depuis un bon et long moment. ‘’ s’amusait-il pour détendre un peu l’atmosphère. A défaut de pouvoir gérer correctement les longues files d’attente, il pouvait au moins se permettre d’être le plus aimable possible avec les gens présents ici. Il l’invitait d’un geste de la main à s’asseoir sur le banc d’auscultation, lui laissant par la même occasion la parole histoire qu’elle exprime ce qui la faisait venir ici. Pour l’instant, il se contentait donc de faire disparaître d’un coup de baguette, le feu qui ronronnait sous ses chaudrons de potions et autres remèdes magiques. Il se retournait vers la brune, la toisant d’un léger sourire, sourire qui se voulait ici pour l’inviter à parler plus franchement, surtout que ses collègues pourraient prendre en charge les nouveaux arrivants.

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Il y avait dans ce couloir 782 carreaux répartis sur 5 carreaux en largeur et 154 en longueur auxquels j’avais rajouté ceux qui n’étaient pas entièrement complets dû à un virage ou une porte. Oui, je m’occupais comme je le pouvais, incapable de toute façon d’agir autrement qu’en patientant dans ce couloir. J’entendais les médicomages et les infirmiers pestés sur la désorganisation totale de Sainte-Mangouste, les patients qui devaient ressortir faute de lit alors qu’ils n’étaient pas complétement guéris. Moi, je n’avais aucune envie de rester plus que nécessaire dans ce bâtiment. L’odeur m’insupportait tout comme la chaleur et l’ambiance pesante qui y régnait. J’attendais parce que je n’avais de toute façon rien de mieux à faire. J’aurai dû renoncer après la première heure d’attente mais non, j’étais restée, alors autant attendre d’être ausculté maintenant. Je relevais la tête, ôtant la capuche de ma cape et dévoilant mieux mon visage, lorsqu’une voix masculine interpella une « demoiselle ». Après m’être assurée que, oui, la demoiselle était bien moi –facile lorsqu’on est la dernière- je me relevais avec précaution. Ne mettant ni tout mon poids sur ma cheville en période de « repos » ni en me relevant trop vite pour épargner mes côtes.  Bonjour. J’étais moi aussi parfaitement aimable malgré tout. Je me doutais qu’il faisait de son mieux pour prendre ses patients les uns après les autres et les soigner du mieux qu’il pouvait. Je m’approchais de lui tout en l’observant. Il semblait assez jeune pour un médicomage mais je n’étais moi-même pas bien âgée pour le poste que j’occupais.   Je viens pour les suites de blessures liés aux événements qui ont eu lieu à Londres… Inutile que je précise d’avantage, tous les sorciers savaient ce qui était arrivé à Londres il y a trois jours. J’emboitais son pas, tentant au mieux de ne rien laisser transparaitre sur mon visage, ni la fatigue ni la douleur. L’odeur des potions en cours de préparation me parvint à peine avais-je franchi le seuil de la porte. J’aimais cette odeur et j’étais capable de donner la composition approximative de certaine de ces préparations. A force d’observation et de préparation j’étais assez douée en potion, Severus n’aurais de toute façon pas supporté que je sois médiocre dans sa matière de prédilection. Enchantée Docteur Andersen, Guenièvre Lestrange.   Bien que Cedrella fusse mon premier prénom j’en usais rarement, seule ma mère l’utilisait comme une arme à mon encontre. Les présentations étaient faites et j’observais sa réaction. Il n’était pas rare de lire la surprise, le dégout ou la peur dans les yeux des personnes qui croisait le chemin d’un Lestrange. Mon père, ma tante et mon oncle ayant grandement œuvré à ce que chaque sorcier connaisse notre famille… Après avoir retiré ma cape, je prenais place sur le banc d’auscultation non sans laisser échapper  une grimace de douleur. Un mur m’est tombé dessus lors de l’attaque. J’ai pu remettre ma cheville en place même si je souhaiterais que vous me confirmiez son rétablissement prochain. En revanche mes côtes me font toujours souffrir, ma respiration en est altérée et douloureuse.   Inutile de lui préciser les divers hématomes et plaies qui en trois jours n’avaient pas tous pu disparaitre mais le plus « important » restait selon moi mes côtes puisque je pouvais de nouveau poser ma cheville et marcher, presque, sans gêne. J’avais l’habitude d’user d’automédication et cela m’avait toujours convenu jusqu’à maintenant, je préparais moi-même des potions ou Severus le faisait pour moi, j’étais assez bien entourée concernant les soins. J’attendais de voir comment se passait la consultation pour aborder une autre blessure, plus ancienne, plus… personnelle.
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Taylor Amiel Andersen était plutôt heureux et rassuré de constater que la politesse était encore réglementaire dans cet hôpital. La jeune femme qu’il avait salué lui répondait de manière aimable et il ne pouvait qu’apprécier ce comportement après l’ingratitude des autres individus. Comme quoi, on pouvait être un professionnel de la santé et ne pas tout accepter malgré la neutralité imposée par le métier. C’était toujours dans le couloir qu’elle lui expliquait qu’elle venait suite aux événements récents de Londres. Il hochait simplement la tête, ne préférant rien dire concernant tout ceci en vue de l’ampleur des dégâts. Ils étaient donc entrés dans la salle aménagée comme cabinet de fortune et la demoiselle se disait enchantée de le rencontrer, lui donnant par ailleurs son identité. Le nom Lestrange lui raisonnait un instant aux oreilles. Il était vrai que dans notre société ce nom de famille était aussi connu que redouté. Lui-même avait un peu de mal avec la réputation de cette famille. Certes ils étaient nobles et d’une renommée à ne plus douter, mais au fond leur prestige était battit autour de massacres et de vies brisées. Triste constat selon le guérisseur de vingt-huit ans. Néanmoins, lui non plus n’était pas blanc comme neige alors il ne jugeait pas, même s’il n’avait jamais tué personne il travaillait sans cesse avec la mort et ainsi il intellectualisait très facilement ce genre de choses. ‘’ Eh bien tout le plaisir est pour moi, Mademoiselle Lestrange. ‘’ reprenait-il avec un sourire. Sincèrement, il ne jugeait pas la jeune femme, il parlait ainsi sans mentir. Il ne connaissait pas cette femme et d’ailleurs cela ne lui donnait absolument pas le droit de se faire un avis sur elle, avis qui serait entièrement basé sur des stéréotypes puériles mais au combien fondés sur certains points. La brune lui faisait un inventaire très complet des blessures pour lesquelles elle venait à lui. Un mur lui était tombé dessus lors de l’attaque et sa cheville avait été endommagée, quoique d’une moindre façon par rapport à ses côtes. Il acquiesçait d’un signe de tête vif. ‘’ Vous avez pris part aux combats ? ‘’ La question était aussi instinctive qu’inattendue. S’il s’était écouté un instant, il n’aurait sûrement pas prononcé ces mots, mais sa curiosité avait été plus forte que sa volonté. Et puis peu importe, tout bon sorcier qui se respecte se doit de suivre l’actualité et c’était un parfait moyen de le faire. ‘’ Pour votre respiration je peux pratiquer sur vous un sortilège qui permettrait de libérer et de détendre vos voies respiratoires. ‘’ On pouvait clairement voir par ces premières paroles que le jeune homme était un médicomage attentif à tous les maux que l’on pouvait lui exposer. C’était assez intéressant de se dire que sa scolarité à Poudlard avait largement porté ses fruits puisqu’il avait mémorisé une quantité importante d’informations et il était reconnaissant envers lui-même de s’être mis un coup de pieds au derrière pour travailler aussi fortement. ‘’ Pour les côtes, je pense que nous allons opter pour un examen rapide mais efficace. Après quoi si les os sont touchés je vous donnerai du Poussos pour les solidifier et les reformer. ‘’ Le diagnostic n’allait pas être long mais la miss allait certainement souffrir si ses côtes étaient fracturés ou bien cassées. L’examen de Taylor leur dirait la réponse très rapidement. ‘’ Si vous le permettez, je vais vous demander d’effectuer une série de mouvements simples comme tourner votre buste à gauche puis à droite et m’indiquer où vous avez mal. Appuyer ensuite légèrement sur l’endroit endolori, si la douleur est aussi forte alors j’ai bien peur que le diagnostic ne soit pas bon. ‘’ Il remettait machinalement les pans de sa blouse blanche correctement le long de son torse et reprenait la parole presque aussitôt. ‘’ Depuis l’attaque, avez-vous ressenti des maux de tête ? Des étourdissements ou bien tout simplement une sensation de fatigue ? ‘’ Ces symptômes étaient aussi très courants dans un tel cas, ils n’étaient donc absolument pas à omettre. Le Docteur Andersen voulait faire les choses bien, ayant l’ambition de passer prochainement chef de son service. Seulement pour l’instant ce n’était qu’une ambition enfouie mais profondément ancrée dans son esprit.

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La réputation était quelque chose de surfait. Personne ne pouvait connaître l’autre, personne. Des actes, des paroles, des on-dit, rien de tout cela ne représentait réellement quelqu’un. Je pouvais tout à fait me prendre comme exemple, à Poudlard avant le retour du Lord j’étais cette sang pur au nom douteux mais dont la compagnie était agréable, le sourire charmant et l’aide précieuse. Lorsque Voldemort mais surtout mon père, ma tante et mon oncle eurent retrouvés la liberté j’étais devenue   la dangereuse  « fille de ». Je n’avais rien changé dans mon attitude, mon comportement mais les circonstances, elles,  avaient changés. La réputation se faisait et se défaisait en un claquement de doigt aussi avais-je tendance à ne pas y prêter une grande attention. De toute façon seul Severus me connaissait réellement et même si cela était parfois pesant pour moi j’avais conscience que c’était mieux ainsi. J’observais la réaction du médicomage à l’évocation de mon nom, il fut troublé, l’espace d’une seconde mais guère plus. Il devait voir passé beaucoup de chose et qui sait il avait peut-être des connaissances parmi les mangemorts ce qui expliquerait sa faible réaction. Quoi qu’il en soit je n’étais pas là pour découvrir ce qu’il pouvait cacher et quels étaient ses liens avec le magister, non rien de tout cela. De plus, si j’avais pu avoir des doutes et des questionnements intérieurs quelques secondes, sa question mit fin à tout cela. Il était curieux, trop curieux mais je n’avais rien à cacher à ce niveau-là aussi même si j’avais laissé échapper un air surpris je lui répondais calmement. J’étais dans une auberge quand la vitre a explosé… difficile, dans ce cas, de ne pas y prendre part.   Je n’avais plus traces des divers morceaux de verre que j’avais pu recevoir, cette vitre avait été un détail dans le chaos que j’avais vécu. Surtout lorsqu’on est une cible pour la population. Elite, sang-pur, employée à la vente des rebuts, tant de points qui avait fait de moi une cible pour le peuple affamé qui criait justice. Cela suffit-il à votre curiosité ? Demandais-je avec un fin sourire sans le quitter du regard. Oui il n’aurait pas dû poser la question c’était assez déplacé. Il y avait bien d’autres moyens de se tenir au courant que d’interroger ses patients non ? Je l’écoutais hochant la tête lorsqu’il proposa un sortilège qui pouvait me permettre de prendre une pleine respiration, voilà qui serait réellement une bonne chose. J’avais pris du poussos, ce qui avait permis à ma cheville de se remettre mais j’avais l’impression que mes côtes, elles, ne s’étaient pas ressoudées correctement. N’étant pas moi-même médicomage je me retenais de tout commentaire et le laissais faire son travail. Aucun problème. Du moins aucun problème de le dire, de le faire ce serait une toute autre histoire. Je le laissais donc approcher tout en effectuant les mouvements qu’il souhaitait. Mes grimaces et divers léger grognement était signe qu’en effet, même si je tentais de me contrôler la douleur était bel et bien présente. Pas de maux de tête, des étourdissements le jour même mais plus depuis. En revanche avec la présence des détraqueurs, une immense fatigue oui…   Une profonde tristesse, une morosité certaine les détraqueurs n’étaient pas des créatures sympathiques même si, fort heureusement pour moi Liam avait pu les éloigner assez rapidement. Je tournais le buste à gauche puis à droite doucement. C’est plus douloureux à gauche... Normal sachant la façon dont je m’étais retrouvé sous les décombres. Tout comme il avait pu le faire quelques minutes avant je lâchais une question, simple mais terriblement directe. Avez-vous eu connaissance d’un bilan humain ? Combien de personne avait perdu la vie ? Certains devaient toujours être en soin ici même… Beaucoup de blessés et certain qui, comme moi ne s’étaient pas présenté le jour même. J’étais curieuse à mon tour, curieuse aussi de savoir ce que le magister avait laissé filtré car nul doute que les informations qui paraitrait dans la presse seraient toutes très orientées.
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La demoiselle lui expliquait qu’elle était dans une auberge lorsque l’attaque faisait rage et notamment qu’une vitre avec explosée. Il notait une certaine attitude sarcastique chez elle, surtout après qu’elle lui ait sourit tout en lui demandant si cela suffisait à sa curiosité. ‘’ Cela suffira très bien oui. ‘’ lui répondait-il avec un sourire quasi identique au sien. Andersen aimait se montrer à la fois mystérieux et curieux. Non seulement il apprenait des choses sur les autres – sans aucune pensée néfaste – mais en plus de cela il arrivait qu’on lui confiait des éléments assez intéressants. Ce qu’il aimait, c’était comprendre les autres, en savoir plus sur eux, mais pas dans une optique négative comme certaines personnes pouvaient le faire. Lui, il était juste curieux et bienveillant. Il avait relevé qu’elle se décrivait comme une cible pour la population. En soi ce n’était absolument pas faux, mais seulement du point de vue du nom de famille. La brune ne semblait pas avoir un quelconque attrait pour la torture et la mort. Ou bien il se trompait ? Tout ceci n’était qu’un ensemble d’hypothèses entremêlées dans son esprit. En tout cas, il reconnaissait bien volontiers qu’elle n’opposait aucune résistance aux soins qu’il allait lui prodiguer. De son point de vue de professionnel c’était quelque chose de positif bien entendu. Elle expliquait par ailleurs qu’elle n’avait eu aucun maux de tête bien que des étourdissements s’étaient fait sentir le jour même. Mentionnant la présence de Détraqueurs, elle ajoutait à cela une grande fatigue. C’est au cours de ce diagnostic qu’elle précisait que la douleur était plus présente à gauche. ‘’ Je pencherais donc davantage pour une fracture. ‘’ C’était même presque évident désormais puisque si ses côtes étaient cassées elle aurait bien plus de mal que cela. ‘’ Je vais vous prescrire des antidouleurs, d’ailleurs, vous allez en prendre dès maintenant pour calmer les symptômes. Vous prendrez aussi une cuillère à café de Poussos chaque soir avant de vous coucher et le principal dans tout ceci : le repos ! ‘’ Les conseils du châtain se voulaient exhaustifs afin qu’elle n’oublie rien de ce qu’il avait dit. De toute manière, il lui ferait une fiche bilan à la fin histoire de mieux la guider dans son traitement. Alors qu’il se dirigeait vers une armoire de chêne pour se munir d’une boite d’antidouleurs, d’un verre d’eau ainsi que d’une bouteille de Poussos, le jeune homme fut assez irrité par la question posée. Un bilan serait extrêmement difficile à donner. Alors certes les médicomages de l’établissement disposaient des vraies données mais il serait tout de même assez complexe de mentionner de telles informations sans omettre des blessés ou bien des morts. Alors qu’il cherchait dans son armoire, il reprenait la parole de sa voix masculine. ‘’ Nous estimons plusieurs dizaines de morts des deux côtés. Plusieurs blessés aussi, mais rien de très précis, Mademoiselle Lestrange. ‘’ Il évoquait ici des données presque confidentielles et c’est pourquoi il parlait avec autant de retenue et de politesse. ‘’ Le bilan est plutôt lourd, c’est évident. Mais nous sommes tenus à un certain secret.. Professionnel. ‘’ expliquait-il d’un ton qui se voulait particulièrement neutre. ‘’ Vous savez, toutes les dix minutes une personne meurt dans cet hôpital. Il est donc difficile de dresser un bilan concret. ‘’ Mais de toute manière, le gouvernement profiterait très facilement de cela pour créer une synthèse montée de toute pièce. Il revenait jusqu’à elle, déposant les différents médicaments sur le bureau pour ensuite lui tendre le verre d’eau et l’antidouleur. ‘’ Voilà pour vous, Miss. La douleur devrait s’estomper peu à peu d’ici dix petites minutes. ‘’ Taylor se montrait bienveillant avec tous ses patients, peu importe s’ils étaient du côté du Magister ou non. La santé était sa priorité principale.

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J’étais amusée de voir la moindre de ses réactions, maintenant certaine qu’il ne faisait pas partie du camp du magister. Pourquoi ? Peu de mangemort possède encore un réel sourire. Non pas ce sourire soulignant la folie qui vous habite comme savait si bien le faire ma tante Bellatrix mais un sourire à la fois amusé et sarcastique. Il paraitrait idiot à bon nombre de personne que j’énonce une théorie pareil à haute voix mais j’avais vécu et côtoyé assez longtemps des mangemorts pour en connaitre certaines ficelles. Bien que j’ignore tout de ce garçon, Taylor, il avait choisi une carrière voué à aider son prochain. Les mangemorts ne pensaient pas ainsi. Chacun se battait pour obtenir un bout de gâteau dont jamais ils ne verront la couleur. Qui tuera le plus, qui sera le plus vicieux, le plus violent… Une guerre interne de chaque instant pour plaire à celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom qui, j’en étais intiment persuadée s’en fichait comme de sa première robe de sorcier. Même si je ne laissais rien paraître j’étais assez curieuse d’en savoir plus sur cet homme. Vous semblez bien curieux concernant cette attaque… vous y aviez des proches ? Demandais-je simplement tout en tentant de respirer calmement pour épargner mes côtes. Ses gestes étaient précis, il connaissait son travail et il était prévenant. Des atouts essentiels pour un bon médicomage. Fracture, fêlures qu’il appelle ça comme il voulait, de mon point de vue c’était douloureux… peu importe le nom. Ahhh le repos… jolie théorie sans doute inventé par un moldu léthargique. Je n’avais pas remis les pieds au ministère depuis trois jours et il était inconcevable de rester plus longtemps inactif. Mon « patron » n’était pas du genre conciliant et à l’écoute de la bobologie des agents, Lord Voldemort avait bien d’autres hippogriffes à fouetter !  De toute façon si on enlevait le repos de l’équation je me remettrais également, sans doute plus lentement mais c’était tout. J’en prends note.   Tout comme je notais dans un coin de ma tête la posologie à prendre tout en observant la réaction qu’avait provoquée ma question. Je comprends, vous êtes bien aimable de me donner, malgré tout, quelques indications.   Il n’était pas obligé de répondre mais il l’avait fait restant néanmoins dans le flou ce que je pouvais comprendre. Oui dans un hôpital des gens mourraient tous les jours c’était une certitude mais ce qui était arrivé à Londres était un cas exceptionnel, même en temps de guerre. Il y avait eu la bataille de Poudlard qui avait fait beaucoup de morts, le « nettoyage » de Sainte Mangouste, la chasse d’Halloween… tant d’évènements sanglant qui marquèrent l’histoire sorcière d’une sombre façon. Non je n’étais pas attiré par la torture et la mort mais comme beaucoup de jeunes adultes de mon âge nous n’avions connu que cela ou presque… Dans ma famille en tout cas, la violence était monnaie courante. Je prenais le verre et avalais rapidement l’antidouleur. Je vous remercie. Il fallait espérer que son antidouleur était plus puissant que ceux que je pouvais préparer. Dites-moi, que diriez-vous d’une plaie, relativement importante, qui ne se referme jamais, même après plus de 15 ans ?   Une plaie, une cicatrice qui jamais ne se referme vraiment, comme si quelqu’un prenait un malin plaisir à la rouvrir de temps à autre au grès de ses envies. J’ignorais s’il avait besoin de détail pour me répondre…
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La jeune femme ne laissait rien transparaître et autant dire que cela n’étonnait pas du tout le guérisseur. Après tout, en ces temps de troubles il est bien difficile de pouvoir exprimer ses propres émotions comme on le souhaite. Il était donc nécessaire de bien cacher nos sentiments et ne pas agir sur le qui-vive. Comme elle le soulignait, il était curieux à propos de cette attaque. Elle lui demandait d’ailleurs s’il avait des proches dans ce sinistre. Taylor Andersen venait à se dire qu’il s’y était très mal pris pour en savoir davantage sur cet événement. ‘’ Personne, non. ‘’ lui adressait-il sur un ton posé. ‘’ J’imaginais juste qu’en étant sur les lieux, vous auriez davantage d’informations que ce que nous avons pu recevoir. ‘’ avouait-il. Il se montrait franc sur ce coup, il était bien évident que le gouvernement étouffait l’affaire à sa propre manière. Les informations ne fusaient pas, on lâchait simplement quelques anecdotes falsifiées histoire de prouver un contrôle qui en réalité n’était pas optimal. Elle avançait ensuite le fait qu’elle suivrait ses directives concernant la posologie ainsi que le repos à prescrire. Depuis qu’il travaillait ici, le jeune homme avait appris à ne plus être dupe. De manière générale, tout un chacun s’amusait à ne pas réellement suivre au pied de la lettre les conseils administrés par les services médicaux. Ainsi, même si elle prétendait qu’elle suivrait ses ordres, il se doutait bien qu’elle ne le ferait pas complètement. Elle soulignait ensuite le fait qu’il était aimable de lui avoir fourni les informations qu’il détenait. Il fixait alors son regard durant un instant, reprenant la parole. ‘’ Je fais simplement mon travail, Miss Lestrange. Nous avons pour ordre de tenir informés les dirigeants ainsi que le peuple sorcier. ‘’ Il avait pensé au fait qu’il serait bon de justifier son attitude. Il ne savait pas pourquoi, mais il avait cette sensation que rien ne pouvait être acquis avec la brune. Cette dernière semblait aussi inaccessible que mystérieuse, voire même plutôt impossible à cerner. C’était assez frustrant pour lui, il devait bien l’admettre. Il lui avait tendu un verre accompagné d’un antidouleur et elle l’en remerciait. Elle semblait vraiment être une demoiselle de bonne famille, ou du moins, élevée dans les normes sorcières de son temps. La famille Lestrange était une famille de sang pur et dont le nom et la légitimité n’était plus à refaire. Néanmoins, il avait cette sensation, cette impression, qu’elle tentait de se dégager du modèle familial classique. Le doute était bien présent puisque cette pensée ne reposait que sur une première impression. Il ne la connaissait pas plus que cela, il ne pouvait donc que se tromper ? Peut-être. C’était alors qu’elle évoquait une plaie bien particulière puisque celle-ci ne se refermait pas depuis quinze ans. Masquant avec brio ses propres expressions faciales, Andersen se retenait de froncer les sourcils. Cela n’aurait sûrement pas engagé la jeune femme à évoquer son ressenti, c’est pourquoi il devait être attentif et neutre. ‘’ Une plaie relativement importante ? ‘’ reprenait-il afin de l’inviter à en dire davantage sur tout ceci. Il savait bien que si elle avait évoqué quelque chose comme cela, c’est qu’elle avait certainement besoin de discuter avec quelqu’un, de se confier ? Ou alors, peut-être faisait-il totalement fausse route. Tout ceci n’était qu’un examen complexe mais passionnant des paroles qu’elle avait prononcées.


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Oui, en temps de guerre il était important de ne pas dévoiler trop vite les cartes qu’on pouvait avoir en main. Pour moi c’était une histoire d’habitude. Dans la famille le paraitre est essentiel, il permet de tenir debout. Se montrer fier et fort, droit et solide, du moins autant qu’une femme puisse sembler l’être. Cedrella Lestrange était née de constitution fragile ce qui expliquait ma prise quotidienne de potion. La santé fragile, le teint pâle, le regard fier et mes cheveux bruns faisait de moi l’enfant de mes parents. La digne représentante de la famille et je jouais le jeu depuis mon arrivée au sein du manoir. Il était question de ma survie et de ceux qui partageaient le secret. Les Lestrange ne venaient pas à Sainte Mangouste en règle générale, Sainte Mangouste venait à eux mais j’avais bien trop conscience de la nécessité de la présence des médicomages sur leurs lieux de travail pour en déranger un de la sorte et ma tendre mère n’aurait de toute façon pas approuvé qu’un étranger puisse pénétrer chez elle. Elle aurait fait venir Severus qui, en excellent potioniste qu’il était, m’aurait gavé de potion et récriminé pour mes actions lors de ce combat. Non, je ne tenais pas tant que ça à me faire traiter comme une enfant. J’assumais mes actes mais je tenais à avoir l’avis d’un professionnel sur une ou deux petites choses. Severus, lui, refusait obstinément de me dire la vérité protégeant ainsi son secret et le mien… Mais les années passant, les questions sans réponses devenaient trop lourdes à porter. Néanmoins je n’en étais pas encore arrivé là avec le jeune homme que je tentais de cerner à chaque question. Je ne pouvais pas me permettre de mettre ma confiance et mes interrogations en une personne versatile et potentiellement dangereuse. Vous imaginez bien. En revanche, avant de vous répondre je souhaiterais savoir ce que les « autorités » en place ont annoncés. J’ai moi-même, et vous le comprenez sans peine, été bloquée chez moi et n’ait pas eu vent de ce qui a pu être dit. Si vous pouviez m’éclairer à ce sujet, je ferai à mon tour la lumière sur les parts d’ombres qui auraient été « omises ». Je lui laissais ainsi entendre que, comme lui, je n’étais pas dupe. Les informations données au sorcier lambda étaient toutes biaisées. Le magister ordonnait bien souvent de tronqué la vérité, voir même inventé un jolie conte afin que tout aille dans son sens. Mais j’ignorais l’histoire du moment. Le ministère avait du faire en sorte de passer pour les héros de cette tuerie, mais de quelle façon ? J’espérais qu’il me dirait la vérité, après tout répéter les informations données par le magister n’était en rien un acte condamnable, au contraire. En revanche si j’incrémentais la vérité en ajoutant les précisions vécues sur le moment, là, oui, mes paroles pouvaient être prises pour de la rébellion. Il justifiait ses paroles, ce qui ne me surprenait pas. Lui aussi ignorait à qui il avait à faire et je portais le nom de l’ennemi. Les gens se méfiaient de moi et je ne pouvais les en blâmer, il allait néanmoins falloir que Taylor prenne une décision. Dire ou pas la vérité. J’avais moi-même fait le choix de lui poser mes questions, d’ordre personnel. Les médicomages étaient tenus au secret professionnel mais face au magister je savais que cette « promesse » n’était parfois que du vent. Je continuais pourtant afin de d’obtenir une réponse plus précise qui pourrait m’aider. Une plaie ou une cicatrice de 19 pouces environ, de la naissance des cheveux jusqu’à la moitié de la colonne vertébrale… Une cicatrice qui, comme il m’avait été dit, avait été faite par un simple miroir. Si tel était le cas, elle se serait refermé et n’aurait pas « grandi » avec moi du moins c’est ce que je pensais. Le médicomage était plus à même de le dire mais pour moi il fallait plus qu’un simple objet pour infliger une plaie pareille.


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C’était amusant de constater que la demoiselle avait compris qu’il n’allait pas nécessairement tout lui dévoiler comme une trainée de poudre. Taylor Andersen n’était pas du genre à trahir le secret professionnel ni même à aller contre les lois – et pourtant – mais cette fois, il allait peut-être faire un effort. Après tout, elle éclairait son raisonnement en mentionnant le fait qu’elle pourrait lui préciser quelques points. C’était sincèrement qu’il allait lui répondre. ‘’ J’ai entendu dire que de nombreux logements londoniens ont été touchés. Des logements appartenant à l’élite. ‘’ précisait-il. ‘’ Je sais par ailleurs que la Radio Indépendante de Transmission Magique a subi une grave explosion. ‘’ C’était vraiment tout ce qu’il savait. Finalement, il se rendait compte qu’il n’était pas si informé que cela. Il espérait ainsi que la brune en sache davantage. ‘’ C’est tout ce que j’ai pu apprendre de plus. ‘’ admettait-il dans un soupire de déception. […] Un peu plus tard dans la discussion, Lestrange lui avait expliqué qu’elle disposait d’une cicatrice de dix-neuf pouces environ, expliquant par ailleurs que celle-ci s’étendait de la naissance des cheveux jusqu’à la moitié de la colonne vertébrale. S’il n’était pas un spécialiste de la santé, il était évident qu’il aurait exprimé une grimace à l’écoute de ceci. Néanmoins, sa formation médicale et ses expériences sur le terrain lui avaient conféré une résistance à toute épreuve. Il était évident qu’il était intrigué par le sujet. Cela dit, il était tout aussi évident qu’il fallait qu’il voie cette marque indélébile pour en dire davantage. Il espérait éventuellement qu’elle puisse lui en dire plus sur la façon dont ceci avait eu lieu. Malheureusement, il n’avait jamais été doué en Divination et sans mauvais jeux de mots, il n’aurait pas pu en dire davantage en regardant le visage ou les lignes des mains de la demoiselle. Décroisant les bras, le jeune homme faisait en sorte de prendre place dans son fauteuil de cuir noir, l’observant durant un instant. ‘’ Pouvez-vous m’en dire davantage sur cette blessure ? ‘’ Il était importait et primordial qu’elle soit honnête et coopérative avec lui, auquel cas il ne pourrait rien faire. Néanmoins, il avait bon espoir, elle semblait disposer d’un esprit clair et conscient, ainsi, il se disait qu’elle allait l’aider à en savoir plus. ‘’ 19 pouces, c’est très important pour une cicatrice. J’imagine que la blessure infligée a dû être grave ? ‘’ Il n’en savait rien après tout, mais le châtain songeait au fait qu’elle pouvait au final ne rien savoir sur tout cela. Elle semblait moins âgée que lui, mais assez pour pouvoir travailler, c’est ainsi qu’il se disait qu’en lui posant la question, elle ne savait peut-être totalement rien sur le sujet. ‘’ Vous souhaitez peut-être boire un café ? Un verre d’eau ? J’ai conscience que nous ne sommes pas réellement dans de vraies conditions d’un entretien médical. ‘’ En principe, il n’aurait sûrement pas proposé quelque chose à boire à un patient mais la situation était totalement différente, c’est pourquoi amener un climat de légèreté n’était pas de refus pour sa part, à voir si elle suivrait.

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