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sujet; Shell cottage- Baby, baby it's a wild world (feat Lavander Brown) |
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“Si les gentils étaient vraiment des gentils, ils laisseraient gagner les méchants de temps en temps...”
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Seul sur le sable, les yeux dans l’eau, son rêve était trop beau.
Non on déconne (cassededi les quebecois).
Enfin pas vraiment.
Ron était en effet le cul posé sur le sable et le regard azur vers l’horizon mais le tableau digne d’un clip d’Orangina quand arrive la canicule s’arrêtait là. Cela faisait quelques jours seulement qu’il avait quitté la forêt de Daeva et qu’il avait rejoint la Chaumière aux Coquillages, demeure de son frère ainé.
La maison de Bill était cosy, charmante et élégante dans sa simplicité à l’instar de ses propriétaires. Les murs étaient incrustés de coquillages, on voyait les plages crépusculaires de l’océan Atlantique des fenêtres et l’odeur de sureau et de myosotis propre à la flore de la Cornouailles parvenait jusque dans les chambres.
Aussi con et tartignolle que cela pouvait avoir l’air, Ron retrouvait foi en l’humanité quand il regardait son frère et sa dulcinée ensemble. Tout ce qu’il y avait de bon en ce bas monde circulait dans l’atmosphère duveteuse –bien que grave- du cottage.
Il prenait un peu de temps, pour lui.
Ron avait toujours vécu entouré, écrasé même parfois. Le cadet d’une famille de sept enfants, des chambres étroites (et il n’avait eu la sienne propre que parce que Bill et Charlie avait quitté le giron familiale pour se débrouiller très vite), des repas bruyants et des éclats de voix à chaque étages. Quand à Poudlard, c’était un pensionnat. On était toujours les uns avec les autres. Il avait noué de solides amitiés sous le toit des Gryffondors : Dean, Seamus, Neville, Parvati, Lavande et bien sûr, Hermione et Harry.
Seul il avait tendance à déprimer, à tourner en rond sur lui-même, à péter des câbles. Les autres étaient comme un point d’ancrage. Des phares qui clignotaient plus ou moins bien.
Ils lui manquaient tiens. Dean était mort. Seamus ? Aucune idée. Il aurait voulu le revoir juste pour qu’il fasse encore exploser un truc et qu’ils se marrent en entendant Hermione pester contre le fait que ce n’était pas comme ça qu’on lance un sortilège. C’est le-viosaaaa pas léééviosa.
Cette fille.
Ron eut un sourire et s’allongea sur la plage, tenant sur ses coudes appuyés. Tant pis pour le vent salé qui lui emmêlait proprement la tignasse. Avec son bol à Seamus et son statut cumulé de sang-mêlé puis d’irlandais, à tous les coups c’était un rebut. Neville envoyait du bois chez les audacieux.
Parvati…
Lavande avait été une surprise. Il l’avait revu sans trop comprendre et, passé les premières minutes un peu désastreuses à lui demander environ quarante-cinq fois comment elle allait, Ron se trouva soulagée de voir qu’elle ne semblait pas lui avoir gardé rancune plus que ça.
Elle avait quand même des envies de meurtre. Mais pas sur lui, ce qui l’arrangeait grandement. Et de toute façon il comprenait à vrai dire. Lui aussi avait des envies de meurtre.
Ou de réconfort. Parfois, les deux se mêlaient.
Fleur et Bill accueillait souvent des membres de l’insurrection. De passage ou autre, tous ne trouvait que de bonnes choses à dire. Fleur savait charmer d’un simple geste et Bill était tellement cool qu’on se sentait plus vaillant dès qu’on avait passé dix minutes en sa compagnie. Ron savait que certains arriveraient au compte-goutte rapport à une affaire sur des papelards trouvés. Il sentait les journées penché sur des vieux grimoires à étudier des mots qu’il ne savait même pas exister.
Autant profiter de cet après-midi tranquille du coup.
Pour lui tout seul. Ou presque.
Son visage bascula en arrière nonchalamment en entendant les pas. Sa première pensée fut que cela devait être Sue. Un automatisme nigaud qu'il effaça d'un froncement de sourcils. L'habitude.
Remplacé aussitôt par un sourire.
« Ah ben tu vois ! Je pensais justement à notre vie chez les Gryffs et à toi. »
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| | Shell cottage- Baby, baby it's a wild world
Ron et Lavande - mai 2002 Beaucoup de marche, peu de fatigue. Ta condition de t'offre tant de choses que tu refoules. Les semaines de route à pied ne font plus peur, c'est une habitude, un quotidien que tu détestes mais qui ne te fait plus autant souffrir qu'avant. Tu sens l'air de l'océan caresser ton visage, se glissant entre les arbres de la forêt, signe que tu es proche de ton but. L'idée de revoir Ron laisse apparaître un sourire sur ton doux visage, voilà quelques semaines, si ce n'est des mois, que vos routes ne se sont pas croisé alors tu as pris la décision de forcer le destin. Tu as besoin de ce bol d'air frais, de ses « vacances ». Tu te mets à courir, comme une dingue, l'ombre de la forêt te rend malade, tu veux voir le soleil, respirer. Vivre. Mais c'est impossible, ça ne durera pas, en tant qu'insurgé ta vie et celles de tes camarades ne peut être calme et tranquille. La maison est là, non loin, tu le sens. Voilà un moment que tu n'y as pas mis les pieds, tu éprouves un profond respect pour Bill qui comme toi est un semi-loup, la différence est qu'il semble mieux se maîtriser que toi. Et Fleur, que dire de cette douce jeune femme qui respire la bonté. Ce que tu donnerais pour vivre dans un havre de paix tel que le leur. Jamais, jamais ça n'arrivera. Tu te stoppes alors, submergée par la négativité de tes pensées. Secouant la tête tu reprends ta marche, ne cessant de guetter l'horizon pour enfin apercevoir l'océan. Ce bleu t’envoûte et rappelle la couleur de tes yeux, cette vision et des plus magnifiques que tu ne serais vue depuis un certain temps. Légère comme l'air tu reprends ta course, le sable te fait des misères et à plusieurs reprises ton corps manque de s'écrouler dans le sable, tu te rattrapes de justesse à chaque fois. Tu veux y être vite, oui encore plus vite. Manger un bon petit plat préparé par Fleur, échanger avec Bill, mais surtout rire du bon vieux temps avec ton rouquin préféré. Puis ce n'est pas une arrivée à l'improviste, juste une petite surprise pour Ronald en espérant que Bill n'est pas vendu la mèche. Puis alors que tu aperçois la chaumière aux coquillages tu te sens d'un coup mieux. Après transplanage et jours de marche tu touches au but. Pourquoi avoir marché ? Car tu as toujours eu peur que l'on te repère et ainsi donner l'information de ce pilier des insurgés qu'est-ce qui était autrefois la maison de vacances des Weasley. Tu marques une pause devant la tombe de Dobby, l'on t'a raconté son histoire maintes fois, celle d'un elfe de maison libre et courageuse, prêt à tout pour aider Harry. D'un tour de baguette un petit fagot de lavande se dessine sur le sable et son odeur forte parvient à tes narines. Qu'il repose en paix. Ton regard se déplace ensuite et il e semblé bien qu'il y a une présence sur la plage, en t'avançant tu devines la tignasse rousse de ton ami. Celui pour qui tu as faits ce trajet est là, se prélassant sur la plage, profitant des rayons de soleil de cette douce après-midi. Une ravissante idée quand l'on passe habituellement son temps caché dans diverses planques, interdit de sortir sous sa véritable apparence, fuyant les mangemorts 24h sur 24. Shell Cottage est paisible, comme un coin de paradis perdu là sur terre. Alors tu réduis la distance qui te sépare de Ron, te séparant de tes chaussures qui prennent le sable tu continues en appréciant la sensation que procure le sable glissant entre tes orteils. « Ah ben tu vois ! Je pensais justement à notre vie chez les Gryffs et à toi. » Il t'a entendu arriver. Tu te penches en avant plaçant ainsi ta tête au-dessus de la sienne. « Surprise ! » Une moue quelque peu déçue s'affiche sur ton visage, tu aurais dû être plus discret pour le surprendre. Tu te laisses tomber dans le sable à ses côtés et après avoir partagé une étreinte réconfortante pour signer le début de ces « retrouvailles » reprend la parole. « Je t'obsède donc tant que ça ? » un petit rire t'échappe. « Ha le bon vieux temps à Poudlard, on a bien changé depuis notre première année. » Et ce n'était pas peu de le dire, entre le premier jour ou tu avais été la première à être envoyé chez Gryffondor par cet horrible chapeau qui te terrifiait et les derniers ou tu avais frôlé la mort, les choses avaient bien changé. Tu te pardonnais à toi-même d'avoir été une telle cruche au temps de l'école, au moins tu vivais sans problème avec cet air frivole sur le visage. À cette époque ton sourire était réel et authentique. « Si je dois avouer que j'ai râlé du confort des lits du dortoir, aujourd'hui ils me manquent. » Ce qu'il y a de bien à venir faire un tour à Shell Cottage, c'est que tu pourras te prélasser sur un vrai mat durant quelques jours. Code by Silver Lungs
Dernière édition par Lavande Brown le Sam 13 Juin 2015 - 16:38, édité 2 fois |
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“Si les gentils étaient vraiment des gentils, ils laisseraient gagner les méchants de temps en temps...”
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Le sourire de Ron s’élargit, prenant une teinte solaire chaude. Elle était barrée d’essayer de lui faire peur. Il aurait fallu qu’elle se dessine des araignées sur son visage pour la peine. Il eut une moue lorsqu’elle parla des dortoirs et des lits douillets.
« Et encore, chez Bill c’est carrément un hôtel 4 étoiles par rapport au camp et à la tente. C’est même un peu trop confortable. On s’écouterait on les scotcherait à vie.» Ron fixa l’ocean aux roulis calme puis zyeuta du coin de l’œil la jeune femme prés de lui. Toujours allongé, le poids reposant nonchalemment sur ses coudes et les longues jambes défilant sur le sable, Ron nota, qu’une fois de plus, elle avait soigneusement coiffé ses cheveux comme un collier autour de son cou tel un châle protecteur.
« Tu as fait bon voyage ? »
Depuis son arrivée, Ron voyait les jours s’écouler frénétiquement. Son arrivée avait été chaotique déjà tant dû à la précipitation avec laquelle elle avait eu lieu qu’à sa rencontre inopportune avec la cadette Carrow sur le chemin. La chaumière aux coquillages étaient le théâtre de repas frugaux mais délicats, de la beauté rayonnante de Fleur qui voletait amoureusement autour de Bill et d’une ponctuation permanente de membres des Insurgés couverts d’armes et d’ecchymoses, chaque aube apportant son lot de blessés ou de volontaires parés à prendre leurs missions.
Au milieu de tout ça, il y avait Molly Weasley.
Cette ombre familière qu’il avait appris à connaître à nouveau, à dompter autant que cela se pouvait et qui refusait désormais de quitter ses pensées. Pauvre, pauvre Molly, qui avait trop donné à une cause qui semblait perdue.
Des frères, un amour, des fils…
Ron jeta à nouveau un coup d’œil vers la manne de cheveux dorés prés de lui. Il pouvait lui parler à elle. Lavande avait de fait beaucoup changé. Ou pas. Il n’en avait strictement aucune idée. Lorsqu’ils étaient sortit ensemble, leurs bouches avaient beaucoup servis ok, mais ce n’était pas spécialement pour discuter. Il se souvenait d’avoir dû demander à Mme Pomfresh un baume histoire de pas finir comme un ouistiti aux lèvres gonflés et autres gracilités merveilleuses. Mais là, on atteignait une des limites Ronny-esque qui était de la difficulté à parler de ce que il aimait bien. En effet, il lui était toujours plus facile d’identifier ce qui lui déplaisait de ce qui lui plaisait (sauf dans le physique de Mme Rosmerta, mais ça, ça n’a rien à voir).
« Tu restes plusieurs jours ? ce sera cool ! Y’a des documents à traduire… Hermione fait ça les doigts dans le nez… enfin pas littéralement hein, mais elle fait ça facile. Franchement le vieil anglais sorcier… j’y cantoche rien du tout. Ou presque. Bill a des manuels cela dit. Il traduisait déjà les vieux hiéroglyphes sorciers quand il bossait pour Gringotts… en parlant de Bill, faut que je te briefe sur maman. Elle est… » Ron déglutit puis se remet en position assise, faisant voleter un peu le sable autour d’eux. « Elle a du mal avec tout ça. Elle est encore en état de choc… et le fait qu’on ramène toujours pas Ginny. »
Ron souffla d’agacement.
Ginny était chez Parkinson et ça le foutait en l’air.
« Bref… elle est pas… elle est un peu secouée. Elle a tendance à tout mélanger. Ce matin elle m’a donné du Gideon c’est te dire. » Il eut un haussement d’épaule. « Prewett. » Expliqua t’il. « C’était mon oncle. »
Visiblement Ron pensait que le warning était suffisant. Il n'avait pas envie de plomber l'ambiance ni de parler de choses tristes.
La tragédie ce n'était franchement pas sa tasse de thé même si le lever et voir sa mère l'emplissait d'appréhension chaque matin depuis qu'il était chez son frère ainé.
Ron regarda l'étendue bleu sombre devant lui, des rêves de futurs plein la tête. Tous flous. Tous totalement parasités par une guerre qui n'en finissait pas.
Mais bien présent.
Un frémissement passa le long de sa colonne vertébrale et il passa une main sur sa nuque, remontant les cheveux roux en peu puis donna un léger coup de coude à son amie avant de pointer du menton la mer et dans un sourire carnassier plein de défi espiègle: « Chiche Ava? Elle est froide encore mais on a vu pire. »
Allez Ava, on bouge notre boule!
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| | Shell cottage- Baby, baby it's a wild world
Ron et Lavande - mai 2002 L'air frais, un sourire et te voilà des plus sereines. Sa présence est un réconfort, une vague apaisante. Et puis Ron, ce garçon, détruit par la bataille mais ne perdant pas son sens de l'humour. Tu aimerais lui dire combien tu aimerais être comme lui, ne pas avoir à feindre ta jovialité. Voilà pourquoi tu avais craqué pour lui, sa simplicité. Certes ça n'avait pas duré et ça aurait surement mieux fonctionné si tu n'avais pas été cette gamine niaise... et si Hermione n'avait pas été là. « Oui, la marche à pied c'est bon pour la santé non ? » Tu rigoles doucement, alors qu'au fond, marché et couru sont des façons pour toi de te débarrasser de toutes pensées négatives. Mais lui semble se perdre dans ses pensées. Tu colles ton épaule à la sienne, geste affectueux instinctif, tu voulais lui montrer ta présence, qu'il sache que tu étais là pour lui comme il l'était pour toi. Tu n'aurais pas fait tout ce trajet pour une simple connaissance. Il te met au courant de la situation. Si pour toi venir ici était un moyen de t'aérer, pour d'autres il était un lieu de souvenirs douloureux. Des souvenirs familiaux. Et toi ta famille ? Tu préfères né même pas y penser. Tu finis complètement d'allonger dans le sable, fixant le ciel bleu et écoutant les paroles du rouquin. Pauvre Molly, une si bonne femme, douce... Elle ne mérita pas tout ce qui lui arrive, à sa place tu serais devenue folle, bien plus que tu les déjà. Vous êtes jeunes et devez affronter déjà tant de choses, impossible de s'imaginer vieux à finir sa vie paisiblement aux côtés de son âme sœur. Mais toi, alors que beaucoup ont perdu des proches, tu te morfondent à l'idée de devenir un monstre. Alors tu presses son épaule, compréhensive. « Je ferais attention. Il lui faudra du temps Ron, mais vous êtes ensemble et je suis sure que vous avez un effet positif à long terme sur elle. » Tu te redresses sur les coudes et reprends. « Je vais essayer d'apporter ma dose de bonnes humeurs pour te soutenir ! Je serais surement plus utile pour ça que pour le vieil anglais sorcier à vrai dire... » Une moue s'affiche sur ton visage, à part la divination, les sortilèges. et depuis peu le combat rapproché, tu n'es pas doué pour les autres matières. Parfois tu arrives même à t convaincre d'être bonne à réconforter les gens, tu espères que ta présence soulagera Ron. Tu suis le regard du rouquin, il observe l'eau, pensif. Tu veux le voir sourire, le voir détendue, mais il y a toujours ce petit moment où les souvenirs vous écrasent, ne laissant aucun répit. Et même si tu sais que son sourire fera à nouveau apparition, il est difficile pour toi de le voir dans cet état. Et il passe du coq à l'âne comme diraient les moldus. Mettant de côtés tout le mauvais, montrant un sourire éclatant, cachant quelque chose de vicieux mais dans le bon sens. Ton regard devient suspicieux alors qu'il te lance finalement le défi d'aller vous baignez. Instinctivement ta main vient à ton cou recouvert de ta chevelure d'or. Se baigner . Découvrir ton corps . Cela ne te dit pas du tout. En plus l'eau est surement gelée, enfin pas vraiment chaude quoi. « Tu es sérieux là ?» Qu'est-ce qui lui passe donc par la tête ? N'a-t-il toujours pas remarqué, après tout ce temps, que tu ne montres quasiment aucune partie de ta peau. « Et puis je n'ai même pas pris mon maillot. » Tu fronces soudainement les sourcils. « Attends, je ne suis même pas sure d'avoir un maillot... » Ton sac, sous sortilège, a beau être blindé de tout un tas de choses, tu es certaine de ne pas avoir d'affaires appropriés à la baignade. Mais si ça peut lui faire plaisir, tu feras au moins un effort. Tu te lèves et oubliant ta nouvelle force ne peines aucunement à lever Ron en l'attrapant par les bras. « Je veux bien tremper les pieds ! Si je tombe malade tu prendras prendra toutes les responsabilités et devra t'occuper de moi durant toute la durée de mon séjour. » Tu passes la main vers lui pour passer l'accord. Puis tu te débarrasses de ton sac que tu laisses près de tes chaussures et te diriges d'un pas lent vers l'eau. De petites vagues s'écrasent sur la plage, accompagnées du bruit du vent, douce mélodie changeant des discussions et débats bruyants du QG. Tu trempes un orteil et la confirmation de la fraîcheur de l'eau est bien là. « Si autrefois JE te faisais faire des trucs stupides, là c'est toi qui me fais faire n'importe quoi. »Des frissons parcourent tes jambes, remontent ton échine et font même dresser les poils sur tes bras, mais étrangement tu supportes sans avoir à te plaindre comme avant. Il avait eu raison en disant qu'ils avaient fait pire. Comme dormir à la belle étoile, dans le froid, marché des journées entières, ils s'étaient battu, avaient frôlé la mort à plusieurs reprises... Alors une eau à huit ou dix degrés, c'est de la gnognotte. « Tu as souvent des idées comme ça . Au final ça passe, mais franchement, je me demande d'où te viennent tes idées des fois. »
Code by Silver Lungs
Dernière édition par Lavande Brown le Sam 13 Juin 2015 - 16:41, édité 1 fois |
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“How do you like the war?
Oh, it was rather confusing at first, but I grow used to it.”
Jonathan Strange and Mr Norell.
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« Je ferais attention. Il lui faudra du temps Ron, mais vous êtes ensemble et je suis sure que vous avez un effet positif à long terme sur elle. »
Ron eut un léger haussement d’épaule, quasi imperceptible. Il n’en était pas si certain mais aimait à le croire. « Bill m’a dit que maman et Fleur iraient chez Tante Muriel de toute façon. Un peu. »
Il fronça le nez en un sourire. Il ne doutait pas qu’elle saurait lui donner le sourire. Passé les premières bribes de conversation, Lavande s’était toujours avérée une source de réconfort incommensurable. Ils étaient tous les deux si pleins d’un sentiment profond d’injustice, de colère, de haine même parfois. La guerre les avait essorées pour les rendre plus fort au final. De terre à fer il n’y avait souvent que plusieurs blessures.
« Tu es sérieux là ?»
Ron pinça ses lèvres. Il avait juste voulu s’évader. Rien de plus. Souvent il proposait des choses qui semblaient farfelus à Harry et Hermione et avec la même phrase en retour. Non, il n’était pas sérieux. Le monde l’était bien assez pour eux.
« Et puis je n'ai même pas pris mon maillot. »
Ron se permit un sourire et leva de manière qui se voulait charmante ses sourcils en une tentative de séduction amusante. « Pas besoin… je rigole... Lavande… pas besoin de me déboiter le bras ! » Il éclata de rire en se laissant à moitié relever par la poigne de la jeune femme. Ne jamais trop énerver Lavande. Il l’avait vu énerver en mode girly-cute et c’était déjà quelque chose, alors en mode girly-wolfy-cute on ne voulait pas trop savoir.
« Je veux bien tremper les pieds ! Si je tombe malade tu prendras prendra toutes les responsabilités et devra t'occuper de moi durant toute la durée de mon séjour. »
« Les pieds ? Mais où es ton sens de l’aventure Brown ? Hein ? Tu l’as perdu au fond de ton chaudron ? Et évidemment. Je serais un parfait petit elfe de maison. » Ron prit une voix servile et aiguë en marchant. Il avait visité la tombe de Dobby ce matin même. Brave Dobby. Les elfes payaient un lourd tribut aussi.
Il en imita la voix à la perfection : « Ronny est à votre service miss. Est-ce que miss veut du potage pour sa gorge ? Est-ce que miss veut que je lui pouffe son oreiller ? Ronny peut apporter une couverture et vous glisser les pieds dans le four miss Brown. Vous aurez la jolie couleur de votre nom. » Ron tira la langue avant de faire une kissouface amusée en se remettant à l’endroit et en enlevant à son tour ses chaussures pour remonter son jean. « Dis pas à Hermione que j’ai dit ça. Elle me tuerait et y’a déjà une liste longue comme mon bras de gens qui veulent ma tête. »
Ron lui fit un clin d’œil et planta ses pieds dans l’eau glacé, poussant un cri de fillette effarouchée.
« Elle est froiiiiiiiide. »
Ben oui elle est froide. Tu le lui as dit toi-même mon grand…
« Tu as souvent des idées comme ça . Au final ça passe, mais franchement, je me demande d'où te viennent tes idées des fois. »
Sans l’écouter plus en avant et au péril de tout son être qui se transformait lentement mais surement en Mister Freeze au contact de la mer glacée, Ron s’approcha de Lavande et la chipa sur son épaule sans prévenir tel un sac à patates. Un 'unf' et il la fit sauter sur son épaule, les vagues lui chatouillant aisément le dessous des genoux.
Fleur avait des vêtements, elle pourrait en profiter au pire si elle était trop trop mouillée. Il ne comptait pas cela dit la jeter dans la flotte. Trop froide en effet.
« Mes idées sont parfaites ! Tu l’avoues et je te repose… deal. »
Le petit con :3.
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| | Shell cottage- Baby, baby it's a wild world
Ron et Lavande - mai 2002 Du repos loin de tout ferait du bien à sa mère. Toi aussi, tu aimerais bien partir, tu'aérais loin de ce climat de tension. Mais fuir n'était pas la meilleure solution, si tu l'avais voulu, tu l'aurais faits avec l'organisation de l'évacuation à l'étranger de la plupart des familles faisant partie des insurgés. L'humour de Ron reprit rapidement le dessus, te faisant sourire doucement. Que ce soit quand il plaisanta de la force que tu avais mise pour le faire se lever ou quand il se mit à imiter un elfe de maison. C'est qu'il est bon pour ça ! Ton rire devient plus franc et tu le pousses amicalement, exaspéré mais amusé de son comportement. « C'est l'avantage de passer pour morte. » Car tu réussis même a en plaisanter, ça t'arrange aussi, moins de rafleur aux fesses. Ron semble-moi bien supporter la fraîcheur de l'eau, mais par surprise tu te retrouves sur son épaule. Tu écarquilles les yeux et pousses un cri de surprise. « RONNALD WEASLEY ! JE VAIS TE … » interrompu par une perte d'équilibre tu te raccroches brusquement à lui. Est-il suicidaire ? Tu vas finir par le tuer, vraiment et probablement sans le faire exprès. « Je n'assume rien du tout ! Repose-moi tout de suite avant que ton sang ne se répande dans l'océan ! » Tu tapes, en contrôlant ta force (pour une fois) sur son dos, espérant le faire céder. Mais c'est qu'il est bien plus costaud qu'elle ne l'aurait cru. T'en oublient presque les cicatrices à découvert sur ton cou. Le vent qui souffle doucement, soulève ta chevelure et le clapotis de l'eau parvient presque jusqu'à ton visage. Tu n'as pas vraiment envie de finir la tête la première dans l'eau, mais partis comme c'est parti. Alors pire qu'une beuglante tu te mets à le traiter de tous les noms d'oiseaux en te débattant. Mauvaise idée, une nouvelle perte d'équilibre, mais vous voilà en train de basculer. « Non... » Trop tard, dans un le bruit éclatant d'une de dizaines de personnes faisant une bombe en même temps, vous vous retrouvez l'arrière dans le froid océan. Tu fermes les yeux un moment, lui il est assis, toi en revanche tu as glissé de son épaule pour te retrouver à plat dans les quelques centimètres d'eau du bord de plage. Ton sang ne fait qu'un tour, tu vas lui faire regretter cet affront à ce rouquin. « Rajoute un nom en bas de la liste des gens qui veulent ta mort, je vais te faire la peau. » Tu te relèves, le corps alourdi par tes fringues pleines d'eau. Tu n'entends pas qu'il soit de nouveau debout pour le pousser dans l'eau à son tour. Bah oui, il avait des parties vêtement encore sèches. Essorant ta tignasse, tu observes avec fierté ton ami. Tu commences à t'y faire à ta force, tu l'apprécies presque même, de la sorte tu te sens beaucoup moins vulnérable. Oubliant la chair difforme sur ton épaule, tu te penches vers le rouquin. « Tu sembles oublier mon cher ami, que je pourrais te tordre le cou avec une main... Ou peut-être les deux... Et si tu es désarmé bien sur ! » Sur ces quelques mots tu t'éloignes, maintenant trempe, il fera moins froid dans l'eau. Le niveau arrive à tes cuisses, tu n'as jamais trop aimé la sensation d'être habillé dans l'eau, mais la légèreté et votre amusement te font l'oublier. Ce moment est agréable, tu ne l'échangerais contre rien au monde. Un moment de bonheur, ou les pensées sombres ne t'atteignent pas et ton sourire est naturel. Pourquoi n'y en a-t-il pas davantage ? Surement par ce-qu'il semble difficile de trouver le temps. Toujours à magouiller, établir des plans, partir à la recherche de vivres, survivre. Ton soupir fait s'échapper des bulles dans l'eau. Ton corps s'habitue à la température et bientôt il est plus agréable de rester dans l'eau que dans sortir. « En fait elle n'est pas si froide que ça ! Mais ton idée reste une idée naze, Ronald. »Code by Silver Lungs
Dernière édition par Lavande Brown le Sam 13 Juin 2015 - 16:41, édité 1 fois |
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“There's a little danger in your eyes. I wonder what will you do with that...”
Gotham.
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Ah il était vrai que pour le reste du monde des sorciers, Lavande Brown était décédée. Cela aurait pu être pire se disait Ron. Cela aurait pu être comme Luna qui elle s’était réellement éteinte dans l’enceinte du manoir Malfoy. Son rebut. Il avait dû lui faire des trucs épouvantables auxquels Ron refusait de songer.
Les serpentards.... pas un pour en rattraper un autre.
« RONNALD WEASLEY ! JE VAIS TE … »
« Te construire un autel. Te vénérer. Me faire teindre en rousse juste pour être plus prêt de mon idole. » Chantonna-t-il à tue-tête un sourire mutin dansant sur les lèvres.
Lavande avait le mérite de lui rendre un fragment sa vie d’autant. Plus efficace qu’un retourneur de temps, elle lui rappelait que tout n’était pas gris, qu’il y avait de la place autant pour les rires que pour les larmes.
Ses pieds s’enfonçaient dans le sable mouillé et le chatouillement d’un crabe qui passait lui arracha un énorme éclat de rire. Si Lavande gigotait, Ron avait conscience qu’en ayant été mordu par Fenrir, elle s’était vu octroyée une capacité à faire mal bien plus grande qu’elle ne le laissait transparaitre. Aussi étouffa-t-il un ‘humpf’ quand elle le frappa mais ne s’en plaignit pas, conscient qu’elle aurait pu faire pire.
« Rajoute un nom en bas de la liste des gens qui veulent ta mort, je vais te faire la peau. »
« Mais c’est maladif ces derniers temps. J’te jure. J’peux pas causer à une gonzesse qu’elle veille immédiatement mon scalp ! J’ose pas aller voir Hermione tiens. Tu peux être sûr qu’il faudra appeler les pompes funèbres. » Un gargouillis et Ron se retrouva cul béni dans la mer. L’eau salé parvint jusqu’à et il lécha ses lèvres parfumés d’embrun maritimes. Une parfaite après-midi de printemps qu’il garderait jalousement dans son esprit. De ceux auxquels il faisait appel lorsqu’il devait produire son patronus adorable de jack terrier jappant farouchement. « Ah même des gars ! Faut que je te raconte ! Attends ahh !!!! Me tue pas !! Ça ferait de la peine à certain. » Le rire se fit désinvolte, heureux sans aucun nuages à l’horizon. Au limite de l'insouciance truffée de conneries.
Rire était aussi efficace qu’une bouteille de firewhisky. Aussi enivrant également.
« Tu sembles oublier mon cher ami, que je pourrais te tordre le cou avec une main... Ou peut-être les deux... Et si tu es désarmé bien sur ! »
C’était son sourire qui se fit désarmant sur le moment, mélange de provocation et de charme tut Weasley-ien. De la bravade, un gout immodéré pour l’aventure qui l’avait toujours poussé à suivre Harry malgré les dangers, un humour à toute épreuve et des taches de rousseur qui courraient le long des bras et ailleurs.
Ron lui sourit, se hissant sur les coudes, malgré la mer qui déversait en vague son écume dans son dos. « Des promesses Lavande … T’as pas honte ? »
Il avait flirté avec elle dès le début mais ce qu’Hermione et Harry à postériori quand Hermione était allée se plaindre à son ami (mais pas à lui n’est-ce pas) n'avait pas compris, c'était qu’il n’y avait pas eu de pensées discordantes de sa part. Jamais. Une amie précieuse c’était ce que Lavande était. Une amie qui l’écoutait et ne le jugeait pas comme pouvait le faire Hermione d’un simple regard hostile.
Il adorait Lavande parce que dans sa douleur muette qu’il lisait parfaitement au fond de ses iris cobalt, il continuait à voir un rayonnement solaire, une réelle tendresse à son égard. Lavande ne se plaignait pas comme lui, elle gardait la tête haute, la silhouette combattive et la rage au ventre.
Et Ron avait toujours eu un faible pour les femmes courageuses même s’il s’en défendait. Il en avait toujours été entouré.
« Faut vraiment que je te raconte mes aventures. Je suis tombé sur un gugusse danois je te raconte pas. Et ça ? » Ron se releva, basculant sa tête en arrière légèrement pour lui montrer le long trait rouge sur son cou. Qui cicatrisait déjà en un rose granuleux. « Un loup me l’a fait. Il a pas dit qu’il en était un mais j’ai mon instinct pour moi. T’enfonces pas trop dans l’eau princesse, je suis pas un triton. » Ron s’avança à son tour un peu. Peu importe les vêtements. Ça sécherait et Harry et lui avaient l’habitude de faire des sortilèges pour que cela sèche rapidement. « Je suis resté dans la forêt de Daeva un moment et j’ai fait des rencontres assez surprenantes. »
Un court moment, Ron stoppa ses paroles.
Ce n’était pas raconter Sue qui lui arracha un battement de cœur fébrile en cet instant.
Le type à la cagoule. Gwydeon. Lui…
Ron cligna des yeux et déglutit.
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| | Shell cottage- Baby, baby it's a wild world
Ron et Lavande - mai 2002 Tu souris, rigoles franchement. Il te rappelle que tu es humaine ( en plus d'être sorcière) et fait oublier ce climat de guerre épuisante. Tu voudrais arrêter le temps et rester là à batifoler avec légèreté pour toujours. Ou étaient donc les grands sorciers et leurs sorts de génie quand on avait besoin d'eux ? Tu pouffes à nouveau en l'entendant se plaindre du nombre de personnes qui veut sa mort. Tu sais qu'il y en a, qu'il ne cite que des babillages avec ses amies. Vous rattrapez le temps perdu, ce temps où tu n'étais qu'une gamine irréfléchie et niaise. Ce temps où vos bouches ne vous servaient qu'à vous embrasser. Tu te surprends à regretter de ne pas avoir été une meilleure petite amie. Il aura fallu attendre une guerre, des morts... Il vous aura fallu voir le sang couler pour que quelque chose de réel et non superficiel naisse entre vous. Il aura fallu que tu changes Lavande. M'enfin, tu l'observes à son tour complètement tremper, fière de ton attaque. « Honte de quoi ? » un regard innocent, voilà ce que tu affiches. Tu fais quelque brasse en sa direction, seule la tête hors de l'eau. Le rouquin reprend la parole et tu bois chacune de ses paroles. L'écouter raconter ses histoires te fait oublier les tiennes. Tu ne lui as jamais vraiment parler de ta convalescence, elle n'a rien d'héroïque. Tu ne lui as pas parler d'à violence dont tu fais part en mission, de ce regard effrayant que tu lances à ceux que tu considères comme des proies quand tu pars en mission. Ceux qui t'accompagnent... Même eux n'en parlent pas, peur de représailles peut-être. La nouvelle lavande ne serait pas tombé ce soir-là, elle ne se serait pas laissé dévorer par... par ce monstre. Tu éloignes ces pensées. Lui a toujours été courageux au fond, tu l'aimais pour ça. « Nous avons quelques jours pour nous raconter toutes les histoires du monde Ron. » Vous êtes face à face, dans un contexte qui pourrait presque être romantique. Un loup qu'il dit... Tu envie la discrétion de sa marque alors que les tiennes, grosses, apparentes sont camouflées par l'eau. Il ne deviendra pas l'animal dont tu es et tu ne le lui souhaite pas. « Ne t'en fais pas pour ça, dans tous les cas je suis sure que tu me sauverais. Une petite tête en bulle et c'est réglé. » Sauf que tu n'es pas sure qu'il a sa baguette sur lui, toi tu l'as. Tu ne la quittes pas, ou plus. Mais quelque chose change alors que tu pensais l'entendre continuer à parler. Son regard. Tu fronce les sourcils. Tout paraît si calme d'un coup, seul le clapotait des vagues sur la plage, la faible brise. Tu ne sais dire ce sentiment qui te prend aux entrailles et prend appui sur tes pieds. Debout, l'eau t'arrive à la poitrine, tu fais quelques pas et enroules tes bras autour de celui pour lequel tu serais prête à mourir si tu le devais. Il n'a pas le droit de faire ce regard ni d'avoir ce visage déconfit. Sinon toi, comment feras-tu pour tenir le coup. Si ton rayon de soleil s'éteint, qu'est-ce qui fera que tu brilles en core d'une faible lueur. Alors dans ce geste des plus affectifs tu le serres contre ta poitrine. Tu ne sais pas ce qui se passe dans sa tête, peu importe le sentiment, la peine, tu veux que le Ron heureux revienne. « Tout va bien aller Ron... » Ce genre de démonstration affective est rare, mais pas envers lui. C'est comme ça, passé le jour de vos retrouvailles un peu difficile, vous vous êtes retrouvé comme au premier jour, en mieux. Tes doigts glissent sur son tee-shirt trempé dans geste que tu veux réconfortant. C'est naturel, tout ce qu'il y a de plus normal. Finalement tu t'éloignes de quelques centimètres et plonges ton regard bleu dans le sien. « Tu as des choses à me dire ? Ça va aller ? » L'eau revient jusqu'à tes épaules alors que tu te glisses à nouveau dans l'eau. De la même façon, tu glisses tes mains jusqu'aux siennes. Ne pas se méprendre, ceux qui avaient observé leur comportement se rendaient bien compte qu'il y avait là une amitié forte. Rien de plus, malgré les flirts, malgré leur proximité et leurs sourires. Rien de plus qu'une amitié solide. Tu ne le quittes pas du regard, tu ne le feras pas tant que tu ne verras pas apparaître son si charmant sourire. Dans ce genre de moment tu te rend comptes que tu n'as pas le droit de te plaindre. Il y a pire qu'être un semi-loup. tu n'as pas perdu de famille comme lui, tu n'as pas vu tes plus proches parents mourir sous tes yeux, tu n'as pas fui des mois dans la forêt... Tu sais depuis peu que tes parents sont partis à l'étranger, ils te croient morte eux aussi, mais c'est surement mieux pour eux. Peu importe, tu as Ron, les Weasley, Vincianne... Tous ces gens autour de toi qui te soutiennent. Code by Silver Lungs
Dernière édition par Lavande Brown le Mar 16 Juin 2015 - 1:58, édité 1 fois |
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“when accessorizing, always take off the last thing you put on.”
Coco Chanel
Gotham.
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« Ne t'en fais pas pour ça, dans tous les cas je suis sure que tu me sauverais. Une petite tête en bulle et c'est réglé. »
Ron eut une moue avant de regarder la mer autour de lui. Lorsque la guerre serait fini, il prendrait un bateau et ferait le tour de la mer du Nord et de la Baltique avec. Lui tout seul. Oh… peut-être avec Harry. Lui aussi aurait besoin de s’aérer. Hermione trouverait que c’est du temps perdu mais selon elle, il était persuadé que lui-même était du temps perdu.
Il sentit les doigts autour des siens de la jeune femme et reporta son attention sur son visage, presque soulagé. L’homme à la cape sombre dans la forêt de Daeva était un mauvais souvenir. Une étrangeté nauséabonde qu’il oublierait nécessairement.
Il aurait pu cela dit : prendre le souvenir et l’enfermer dans une pensine. Demander à ce qu’on lui efface même ce pan de mémoire. Il aurait pu mais il n’en voyait pas l’utilité et c’était de toute façon partir du principe qu’il allait en parler à quelqu’un.
Pas envie.
Au lieu de ça, il en effaça l’impression désagréable en se penchant vers Lavande pour déposer un baiser chaste sur sa joue. Lui serrant la main il finit par lui faire signe de sortir de l’eau. « On va attraper la mort si on reste encore plus longtemps. »
Curieuse expression, lorsqu’on savait qu’elle était collé à leurs basques et qu’il y avait peu de chance finalement que l’un et l’autre ne s’en sorte.
L’attirant hors de l’eau, Ron lâcha enfin la main de la jeune femme puis se secoua tel un toutou roux sur la plage. Il tapota sur ses oreilles pour en enlever l’eau de mer et adressa un sourire amusé à Lavande. Elle avait l‘air fine avec les vêtements collants à son corps et les cheveux qui lui donnaient un petit air seyant de poulpe blond. Lui-même devait avoir une sacré allure mais ne pipa mot à ce propos.
« Nan, t’en fais pas. Un gars que j’ai rencontré, assez bizarre. Un peu flippant. Je crois pas qu’il soit un mangemort. Le danois l’était mais bizarrement je crois que c’était le plus sympa de tous. »
Il passa sa baguette sur lui afin de sécher leurs vêtements. L’idée du siècle ! Non seulement les cheveux gonflèrent tel la crinière de Mufasa mais version rousse, mais ses vêtements rétrécirent sur lui. « Ffffuck. » Soupira t’il agacé en tachant de remettre bien ses cheveux. « On rentre on prend une douche… on change de fringues… »
Son visage s’allongea en tachant de tirer sur son t-shirt qui lui arrivait dorénavant au nombril. Génial. On se fait un revival Spice Girls. Il pointa sa baguette vers Lavande d’un air goguenard comme s’il la menaçait de faire pareil avec elle. Ce serait carrément plus joli sur elle finit-il par dire en riant.
Du bonheur de plaisanter sans avoir à se demander si elle le prendrait mal.
Pour être parfaitement honnête, lorsqu’il y avait eu les rumeurs entre Lavande et lui, Ron n’avait strictement rien fait pour les arrêter et surtout n’avait rien fait pour rassurer Hermione. Cela avait été malhonnête à plusieurs niveaux mais Ron s’était attaché à l’idée grotesque -et parfaitement conne, lui-même l’admettait maintenant- que si Hermione était jalouse c’est tenait à lui. Pire, que c’était la seule façon de tirer quelque chose de son attitude de princesse des neiges rectiligne à souhait.
Sans s’apercevoir que c’était la meilleure manière de la perdre aussi.
« Ça a été calme pour toi ? Tu étais sur Daeva aussi ? Je trouve les belliqueux vachement silencieux en ce moment. Les autres sont du même avis que moi : ce n’est pas normal. Hermione les déteste. »
Il passa un bras relativement sec autour des épaules de Lavande, remontant la plage avec elle, sa baguette calée dans sa poche du jean. Le bruit du tissu serré se perdit dans le vent tandis qu’ils continuaient à discuter.
« Je suis content que tu sois venu Ava. Ça faisait trop longtemps. »
Il s'était un peu perdu.
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Ron et Lavande - mai 2002 Ton acte a l'effet escompté, ou presque. Si cela lui prend un peu de temps avant de redevenir le Ronnald Weasley que tu préfères. Celui qui sourit et ne se laisse pas abattre. Tu acquiesce d'un signe de tête, tu as bien envie de te poser vraiment après ce voyage, de te détendre un peu. C'est main dans la main que vous sortez tranquillement de l'eau, comme si de rien n'était. Comme deux amis, un couple, comme n'importe qui passent un bon moment sur la plage, zappant tout le reste. Tu essores comme tu peux tes vêtements. Viens le tour de tes cheveux, dégoulinants sur tes épaules. Cette baignade t'a réveillé, ça n'avait pas été une si mauvaise idée après tout, vous aviez ri sans vous soucier du reste. Ton regard se pose sur lui de façon nostalgique, mais tu rigoles vite en voyant sa tête de chien mouillé, les cheveux collés au visage. Une rencontre étrange qu'il dit, qui n'est pas bizarre de nos jours ? « Je vois... Tant que tu me dis que tout va bien, ça va pour moi aussi. » Tu es interrompu par l'effet du sort qu'il lance sur sa propre personne. Tu plaques ta main contre ta bouche mais fond d'un fou rire qui te ferait presque te rouler par terre. Ce n'est pas bien de se moquer... « Je ne savais pas que les garçons aussi se mettaient à montrer leur nombril ! » Tu rigoles de plus belle et tapes amicalement son épaule. Peu importe ce qu'il peut essayer, rien ne marche, son tee-shirt ne veut pas retrouver sa taille normale et tu as des difficultés à étouffer ton rire. « Hors de question ! De quoi j'aurais l'air devant ta famille ? » Tu ne sors même pas ta baguette et préfères fouillé au fond de ta sacoche, tu en sors une serviette et tente de faire disparaître le plus d'eau possible. Tu te changerais une fois à la maison, espérant ne pas te faire taper sur les doigts si tu laissais quelques traînées d'eau sur ton passage. Il devient à nouveau songeur et tu sondes son visage avec une moue boudeuse. Tu as appris à deviner ce qui le tracasse avec plus ou moins d'exactitude et il a fait l'erreur de te laisser t'exercer en divination sur lui. Ce fut rare mais, tu as su deviner que ses sentiments pour Hermione ne s'étaient jamais totalement envolés. Tu chasses ces pensées d'un revers de main, ça ne te regarde en rien. « Ha Daeva... J'y suis plus souvent que je ne le devrais je suppose... » Tu lui sers ton sourire le plus convaincant possible. Et tu y rencontre un belliqueux en général. Un jour peut-être tu lui parleras de Samwell, ce loup-garou qui s'attache à te faire changer. Tu secoue la tête et te niches contre lui, encerclant sa taille de ton bras. « Je suis peut-être bizarre, mais j'aime bien cette forêt, je peu m'y défouler. » Tu hausses les épaules, ton bras de balance dans le rythme de vos pas dans le sable. tu n'as pas froid, pas chaud, tu balayes toutes pensées négatives et cale ta tête contre son épaule. C'est bon de se sentir apaisé comme ça parfois, c'est trop rare. « Je n'aurais pas tenu un jour de plus sans te voir Ronnald Weasley. » Tu lèves les yeux vers la maison recouverte de coquillage. Tu aperçois même la cuisine, devant la fenêtre tu reconnais le visage de Bill et lui fait un signe de main. Tu aurais dû prendre la décision de venir plus tôt. Faire partie des insurgés était comme un travail, impossible de quitter sans prévenir. Ils avaient tous des tâches, toi y comprit. Mais ce n'est pas comme si tu partais souvent de la sorte. Tu donnes un coup de fesse au rouquin. « Je meurs de faim, j'espère que Fleur aura fait un bon petit plat ! Et que tout le monde supportera ma présence, car je m'installe bel et bien pour la semaine. »Code by Silver Lungs |
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