ENFANCE

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Priam était une vraie petite boule d'énergie, curieux, plein de bon sens et avide d'aventures et de rencontres. Imaginez une petite tête blonde au sourire immense et étincelant, courant partout en posant mille questions. Il avait ce don d'obtenir toujours tout ce qu'il voulait à coup d’œillades papillonnantes et d'arguments bien amenés. Tout le monde l'adorait, le chouchoutait, l'écoutait, le chérissait. Priam n'a pas manqué d'amour, ni de reconnaissance, ni d'espace pour exprimer sa personnalité : il est presque l'incarnation d'une parfaite éducation.
Son don pour la magie est arrivé un peu plus tard que la normale pour une famille de sang-pur, ce qui a énormément inquiété ses parents. Pourtant, ce détail ne l'a pas empêché par la suite de montrer qu'il était un sorcier d'exception.

POUDLARD

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Lors de la répartition, il a fait ce que Juliet avait tenté de faire avant lui : prier pour être dans la même maison que sa grande sœur. Et bingo, le Choixpeau n'a même pas eu une once d'hésitation. Priam est entré à Poufsouffle et a tout de suite été accepté. Son charisme, son élégance, sa gentille et son savoir vivre ont fait de lui un leader, un modèle. Ses notes ont été absolument excellentes (bien meilleures que sa sœur) et contrairement à Juliet, il n'a jamais fait perdre aucun point à sa maison, bien au contraire. Il est même devenu préfet en chef.
Mais ne vous y fiez pas : Priam a toujours eu un don inné pour l'adaptation et sait manipuler son image pour plaire. Il était d'autant plus apprécié qu'il ne se prenait jamais au sérieux, faisait rire ses camarades et était parfois complice de quelques bêtises et plans foireux orchestrés par sa frangine.

Priam, comme Juliet, a participé à la bataille de Poudlard, du 1er/2 mai 1998. Mais, à l'instar de sa sœur, peu de gens se souviennent de sa présence et ceci pour la simple et bonne raison qu'il était caché en hauteur et jetait des sorts aux mangemorts sans jamais être vu. Tout deux savaient l'importance et les dangers de cette prise de position et avaient depuis bien longtemps décidé quelle attitude adopter : de la transparence aussi longtemps que possible.

APRÈS POUDLARD

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A la suite de ses études, qu'il a repris en septembre 1998 pour obtenir son diplôme en décembre 1998 (comme Juliet), Priam n'a eu aucun mal à entrer au Ministère de la Magie (son premier et unique vœux). Il a rejoint le niveau 2, justice magique [poste au choix] et y a rapidement pris ses marques. Il a notamment permis à Juliet de faire son stage comme Assistante à la Brigade de la Police Magique sans trop se mouiller.
Pendant les trois ans où Priam a travaillé au Ministère, il a laissé traîner ses oreilles un peu partout et essayé de glaner des informations importantes (sans pour autant être un taupe au service des insurgés, il le faisait uniquement pour lui et sa sœur qui tentaient tous les jours de sauver de nouveaux sorciers). Lors des derniers mois, fin 2001, il tentait d'entrer au niveau 8, atrium.

Mais, en janvier 2002, l'un de ses collègues pro-Voldemort a commencé à lui poser de drôles de questions et a douter de lui. Priam, racontant à sa sœur tout ce qui se déroulait au Ministère, lui a fait part de ce problème. Ils ont alors pris une décision très importante : Juliet a préparé une potion mortelle que Priam a fait boire à l'homme.
Malheureusement, après avoir découvert son méfait, le gouvernement l'a accusé de trahison. Priam a tout juste eu le temps de dire au revoir à sa soeur avant de s’exiler pour rejoindre les insurgés.

Dès qu'elle a posé les yeux sur ce petit bout du chou, Juliet a su qu'elle l'aimerait plus que tout au monde. Du haut de ces un an et demi, elle s'en est occupée aussi bien qu'elle a pu, lui changeant ses couches, l'habillant, lui donnant à manger, jouant avec lui à longueur de journée. Ils ont beau être nés à un peu plus d'un an d'écart, ils sont comme des jumeaux, des siamois, une seule et même entité dans deux corps distinct. Entre eux, c'est fusionnel presque télépathique : inséparables, d'une complicité qu'ils aiment à penser sans égale, ils sont absolument prêt à tout l'un pour l'autre - et chacun pensant être celui le plus prêt à tout. Ils ont toujours été complémentaires, ont toujours avancé sur la même longueur d'onde. Certes, il y a eu des disputes, de engueulades... mais être prêt à tout, c'était aussi se pardonner. Ils se racontent et n'ont aucun secret l'un pour l'autre. Priam ne manquait jamais de lui faire un compte rendu de ses journées au gouvernement, lui demandant avis et conseils, Juliet faisant de même en retour. Dans leur duo, Juliet a toujours été l’intrépide et Priam le raisonnable. Pourtant, c'est Priam qui a réussit à convaincre Juliet de se lancer dans un semblant de sauvetage de sorciers né-moldus... Juliet a été plus qu'étonné par le projet de son frère mais sa détermination et sa stratégie bien rodée lui ont prouvé que cela lui tenait vraiment à cœur. Il était hors de question, pour elle, de le laisser s'y lancer seul. Lorsque son collègue a commencé à avoir des doutes sur Priam et son intégrité, ce dernier en a tout de suite parlé à sa soeur... C'est ensemble qu'ils ont mis en place le projet d'empoisonner l'homme, Juliet préparant la potion et Priam s'occupant de la faire avaler à la victime... Malheureusement, Priam a été découvert. Obligé de s'enfuir, ils ont quand même eu le temps de se voir... avant que Juliet ne s'administre une potion pour oublier et sa complicité et la dernière visite de son frère. Cela fait 6 mois qu'ils sont séparés et Juliet ne supporte plus cette séparation sans contact, sans hiboux, sans aucun moyen de communiquer. Elle n'a plus qu'une seule hâte : le retrouver, quitte à perdre sa place de privilégiée.

   

Legi, Patres colendissimi, in Arabum monumentis, interrogatum Abdalam 1 Sarracenum, quid in hac quasi mundana scaena admirandum maxime spectaretur, nihil spectari homine admirabilius respondisse. Cui sententiae illud Mercurii adstipulatur: Magnum, o Asclepi, miraculum est homo 2. Horum dictorum rationem cogitanti mihi non satis illa faciebant, quae multa de humanae naturae praestantia afferuntur a multis: esse hominem creaturarum internuntium, superis familiarem, regem inferiorum; sensuum perspicacia. Legi, Patres colendissimi, in Arabum monumentis, interrogatum Abdalam 1 Sarracenum, quid in hac quasi mundana scaena admirandum maxime spectaretur, nihil spectari homine admirabilius respondisse. Cui sententiae illud Mercurii adstipulatur: Magnum, o Asclepi, miraculum est homo 2. Horum dictorum rationem cogitanti mihi non satis illa faciebant, quae multa de humanae naturae praestantia afferuntur a multis: esse hominem creaturarum internuntium, superis familiarem, regem inferiorum; sensuum perspicacia.