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sujet; C. Travers ► the minute that it's born it begins to die |
 | Cassiopeia Celestine Travers feat Evan Rachel Wood • crédit Gallaghers
 | Wizard • Inventé
• nom complet ; Cassiopeia. C'est le prénom choisi par son père pour un hommage à sa grand mère qui était elle aussi nommée ainsi. Il est inspiré de la constellation Cassiopée et donc par extension à la reine Cassiopée dans la mythologie grecque. Son deuxième prénom est Celestine, prénom de l'arrière grand-mère maternelle française de Cassiopeia. Ces deux prénoms renvoient donc au ciel. Travers. Un nom qui figure sur la liste des vingt-huit sacrés. Un nom connu pour son sang-pur, entre autre. • surnom(s) ; Elle déteste les surnoms. Elle n'en a aucun, ses plus proches amis l'appellent simplement par son prénom en entier. Seule sa mère en a un depuis qu'elle est née, elle la nomme "Cassy" la plupart du temps, mais elle est bien la seule. Ni son père ni son frère n'utilisent ce surnom. • naissance ; Elle a vu le jour un mois d' Avril assez pluvieux, en 1975 dans la ville de Canterbury, dans le sud-est de l’Angleterre en Grande Bretagne. Ce qui fait qu'elle a 27 ans en 2002. • ascendance ; Sang-pur, une évidence pour une personne se nommant Travers qui est une famille qui a une lignée très propre. • camp ; Neutre aux yeux des sorciers, mais collabo pour les mangemorts. • métier ; Cassiopeia se trouve être la gérante de la boutique Gaichiffon se trouvant à Pré-au-Lard. Une boutique de prêt-a-porter pour sorciers et sorcières. Elle gère aussi bien les ventes que la gestion du magasin. Elle s'occupe également à distance des escales à Londres et Paris. Elle est aussi recrutée parmi les mangemorts, et participe à certaines de leurs missions, non-officiellement aux yeux de la société évidemment. • réputation ; Ceux qui ne la connaissent pas la voient comme une sang-pur lambda qui aime les plaisirs de la vie. Elle est vue comme une vraie croqueuse d'homme. Certains soupçonnent sa double-face, mais personne n'a encore réussi à la démasquer. • état civil ; Célibataire assumée. Plus près de la trentaine que de la vingtaine, seulement deux petits-amis "sérieux" dans le passé, elle préfère s'amuser, plaire et séduire que de se poser avec quelqu'un. Ce qui gêne énormément ses parents, qui aiment la tradition familiale qui est de se marier tôt à un sorcier de sang-pur. • rang social ; Mangemort par conviction & élite de par son sang. • particularité(s) ; Elle n'en a aucune. • patronus ; Son patronus se trouve être un oiseau, le Cassican flûteur. • épouvantard ; Elle même, vieille et ridée. Sans aucun atout de séduction, dans la solitude. • risèd ; Elle se voit accompagnée de ses parents et son frère, dans la joie et le bonheur d’antan. • animaux ; Un hibou nommé Edgar qu'elle a depuis sa rentrée à Poudlard. • baguette ; Bois d’if et ventricule de dragon. Elle fait 27 cm et est particulièrement rigide. Elle montre des signes de vieillesse. |
The stars have faded away ► Avis sur la situation actuelle : Travers a une double face. En vérité, elle a en a trois. Celle qu'elle montre au monde entier, celle qu'elle montre aux mangemorts, et celle qu'elle est vraiment : un mélange des deux. La première, celle que tout le monde voit, et surtout qu'elle laisse montrer. Elle est une personne lambda, certes de sang-pur, qui se fond parmi les autres, et qui reste neutre envers les événements. Elle ne se mêle pas de ces affaires de société, et laisse faire les autres. Il lui arrive même de dire qu'elle aimerait que tout se calme, que la société est bien trop compliquée en ce moment, et qu'il y a trop de violence ces temps-ci. Elle cache ses idéaux et berne les sorciers pour paraitre une bonne personne à leurs yeux naïfs. Tout ça, pour cacher le fait que derrière leur dos, elle prône la dite supériorité des sang-pur, et surtout le fait que cette hiérarchie lui plait énormément. Elle collabore avec les mangemorts ; elle est en fait une ce que l'on appelle dans le jargon commun : une collabo. Ce double camp est surtout utilisé pour sauver sa peau quoi qu'il arrive dans le futur. Au final, cette image qu'elle renvoi lui permet d'avoir des renseignements qu'elle ne pourrait pas avoir si elle était ouvertement mangemort. Elle arrive à se mêler parmi des personnes dont elle n'a aucun point en commun et à en tirer profit. Ces informations évidemment utiles pour les mangemorts. Ce double jeu est donc utile aux mangemorts, et elle a donc énormément de missions comme espionne. Officiellement, elle aime cette société qui se met en place, et ne voit que des bonnes choses à venir, et n’hésitera pas à se battre en secret pour garder ce système. Cependant, la durée de la guerre étant très longue à son goût, elle a aussi peur de voir son masque tomber. La vente des rebuts et la traque des insurgés est à ses yeux une bonne chose également, mais là aussi elle se cache bien de l'avouer clairement. ► Infos en vrac : Séductrice • lunatique • manipulatrice • dynamique • sociable • perfectionniste • honnête • maniaque • orgueilleuse • rancunière • vantarde • fausse • superficielle • Cassiopeia collectionne des amis pour son intérêt personnel, que ce soit pour être bien vu, ou pour une aide dans un besoin futur • Elle se sait pas voler sur un balais, elle a d'ailleurs peur du vide • Elle n’aime pas le quidditch et trouvait déjà ça inutile à Poudlard • Si elle était un des pêchés capitaux, elle serait la luxure • Elle adore séduire les hommes, même s'ils sont mariés, c'est un jeu pour elle • Certains affirment qu'elle serait bisexuelle • Elle est quelqu'un de très lunatique, et peut changer d'humeur en une fraction de seconde. Cependant elle a du mal à se calmer • Elle excelle dans le domaine des sortilèges • Elle a des tatouages un peu partout sur le corps, notamment dans le haut du dos et sur la cuisse • Il est rare de la voir sans talons et maquillage, elle ne cache pas aimer son apparence, c'est une chose très importante pour elle • Malgré tout ce qu'elle peut dire, ce qu'elle est aujourd'hui cache en vérité une peur d'être rejetée et de se retrouver seule • Elle adore l'absinthe presque autant que la bierraubeurre (c'est vous dire) • Elle adore la mode, c'est pourquoi elle en a fait son métier • Cassiopeia adore lire, c'est d'ailleurs son hobby favori, elle possède une bibliothèque bien remplie • Elle vivait à Canterbury pendant son enfance mais vit à présent à Londres depuis la fin de ses études • Elle avait une amie très proche qui était sang-mêlé quand elle était à Poudlard, elle était même chez Serdaigle, chose dont elle se cache à présent, elle en a honte et l'a renié depuis • Elle adapte sa personnalité selon la personne qui est devant elle. • Elle est cependant naturelle, sincère et honnête avec ses vrais amis • Elle parle un peu français, sa famille maternelle étant d'origine française • La famille Travers est très complexe, Cassiopeia cache énormément de choses à ses parents, et inversement. Ils sont cependant tous sur la même longueur d'onde et soudés • Elle a de bonnes connaissances sur les plantes, et les potions en général • Elle a une petite cicatrice sur le mollet, causé par un sortilège d'un combat récent • Elle a voyagé dans plus de 20 pays et a même vécu une année en France • Elle était chez Serpentard, et n'était pas une très bonne élève, elle était moyenne • Elle connait beaucoup de sorciers de sang-pur grâce aux relations de ses parents • Impossible de lui prouver qu'elle a tord, elle ne l'acceptera pas, elle est très têtue • Elle est très individualiste, à la limite de l’égoïsme • Très loin d'elle l'idée de se poser et de fonder une famille • Nothing compares to you • pseudo & âge ; C. & j'ai 20 ans déjà ! • comment as-tu trouvé le forum ? Grâce à un partenariat avec un autre fo' • ton avis, tes suggestions ; Je l'ai déjà dis mais je le répète : ça faisait des années que je n'avais pas vu un rpg hp aussi complet (: • connexion ; tous les jours sauf exceptions (ça sent la fille qui lâche pas son ordi - vous avez raison) • quelque chose à ajouter ?  <- je l'adore, lui. J'ai hâte de rp avec vous tous ! 
Dernière édition par Cassiopeia Travers le Lun 18 Mai 2015 - 19:18, édité 15 fois |
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| | There is a place, like no place on Earth. A land full of wonder, mystery and danger
Novembre 1984. Maison familiale des Travers (Canterbury)  Le froid faisait ravage à l’extérieur. La nature si belle auparavant était à présent dévastée par la neige et les tempêtes glaciales. Le temps qui paraissait si gai auparavant laissait paraitre de la mélancolie. Ce mois de Novembre s’annonçait rude en Grande Bretagne et en Europe par extension. Les chemins de terres laissaient place aux chemins de verglas. Les feuilles disparaissaient, et les arbres étaient à présent recouverts par la neige épaisse. L’hiver s’était bel et bien installé à Canterbury. Les sorciers se couvraient de capes pour sortir, de capuchons, de gros gants chauds. Cette grande habitation familiale au milieu de nul part appartenait à la famille Travers et se trouvait en pleine campagne, loin de la décadence urbaine, et non très loin de Londres, à quelques minutes de la ville de Canterbury. Au milieu des champs, la maisons se distinguait par ses murs en briques sombres. La tranquillité y était omniprésente. L'été on y entendait les oiseaux chanter. La demeure était de taille moyenne. Ce n’était pas un grand manoir, mais elle n’était pas une petite auberge non plus. Elle reflétait la grandeur de cette famille au sang-pur. Elle n’hébergeait que quatre personnes à cette époque et donc elle convenait tout à fait aux exigences. L’énorme horloge dans l’immense couloir d’entrée, décorée de tous les tableaux représentant chaque membre de la famille, affichait 16h. Elle indiquait aussi d’autres indications utiles, comme toute « horloge » magique qui se respecte. On pouvait y apercevoir des sorciers à énormes moustaches, des sorcières aux sourires crispés. L’odeur de thé chaud se baladait dans la pièce principale. Une odeur exotique qui dansait et venait vous chatouiller les narines et vous faire languir. La maison était décorée avec goût. On pouvait remarquer des objets de valeurs ; nous étions plutôt aisé niveau financier. Nous étions sept convives présents à table dans la salle à manger ce jour-là. La maison familiale accueillait régulièrement les amis de nos parents, et en ce jour, nous accueillions les Flint. Famille de sang-pur qu'on ne présente plus. Mes parents n'invitaient que des familles de sang-pur. Il y avait donc M. Flint, le père, qui devait avoir le âge que mon père, ils se connaissent depuis leurs études à Poudlard, et Mrs Parkinson, sa femme. Une personne distinguée et discrète. Ils avaient amené leur fils qui était beaucoup plus jeune que moi, Marcus. Ils étaient assis aux côtés de mes parents. Mon père est un homme imposant, aux traits froids et durs. Il est vu aux yeux des autres sorciers comme quelqu’un de fermé et hautain. Il l’est également avec sa famille, même si j’ai compris plus tard qu’il était strict avec mon frère et moi uniquement pour notre bien. Il n’est pas très démonstratif de ses sentiments. Nous ne sommes pas très proches mais il tient énormément à moi. Ma mère est issue d’une famille de sorciers de sang pur française. Elle est elle aussi assez spéciale. Elle est connue pour être lunatique et snob. Pour moi, elle est quelqu’un d’attentionnée et protectrice. Je me sens plus proche d'elle que de mon père. Assise à côté de mon frère, j’observais par la fenêtre. Je détestais par-dessus tout ces repas. Ils étaient longs et ennuyants. Tenant ma tête penchée de côté avec ma main, je roulais les yeux vers le ciel. J’espérais que ça n'allait pas durer des heures. « Cassy, ne commence pas s’il te plait. » Me lança soudainement ma mère, calmement. Voulant montrer mon désarroi, je soufflais. Râler était mon passe-temps favoris quand j’étais petite. J’étais un vrai ballon de baudruche. Malheureusement, je ne pouvais jamais faire la maligne bien longtemps. Mon père me lança alors calmement un « Cassiopeia. », pimenté d’un regard froid et je compris directement. En général, je savais qu’il fallait que je m’arrête à ce moment-là. Je haussais un de mes sourcils et me tournais vers mon frère. On arrivait à se comprendre sans même se parler. Il est un peu plus jeune que moi mais encore maintenant nous sommes assez complices, bien que très différents. Ils nous saoulaient. Leurs amis aussi. On aurait préféré aller jouer dans la neige, nous. « Elle est mignonne, cette petite. » commença Mrs Parkinson en souriant à mes parents. Et aller, encore des taquineries dont tout le monde se fout … pensais-je. « Tu as bientôt 10 ans, dans 5 mois. L’année prochaine tu iras à Poudlard, tu le sais, ça ? » M’adressait-elle, toujours avec son sourire, sur son long visage pale. Je lui ai répondu un « Non, sans blague ? » répondu du tac au tac. Mon père fronçait les sourcils derrière Mrs Parkinson. Il avait le don de nous faire comprendre les choses sans se faire remarquer par les autres. « Enfin, je veux dire… oui je sais, maman et papa m’en ont déjà looooongtement parlé. » Je me forçais à lui sourire. J’avais insisté sur le "longuement", pour montrer que ça m’agaçait. Et dire que je n’avais pas pu finir mon bonhomme de neige à cause d'eux. « En effet. Et d’ailleurs … » elle laissait échapper un rire élégant en regardant tour à tour les autres sorcier à table. « ... nous sommes tous allé à Serpentard dans cette pièce ». Évidemment que je le savais. Aucune personne de notre famille n’avait été dans une maison différente depuis des générations. Il en était sûrement de même pour sa famille. On m’en avait parlé en long en large et en travers, de cette fameuse école. En attendant, moi, je m’éclatais à la maison. Mes dix premières années, mes parents m’avaient éduqué à la maison. Ils m’ont enseigné les bases de la magie. Ce que ma mère aimait plus que tout au monde était l’histoire de la magie. Je n’avais que 10 ans à cette époque, mais je savais déjà énormément de choses sur l'histoire. Mes parents nous ont donc inculqué leurs idéaux, mais aussi leurs enseignements, et ce dès notre premier âge. Nous avons grandi avec la magie. Moi, j’admirais mon père me montrer ses sortilèges de métamorphoses. Mon préféré, celui que je réclamais souvent, était le sortilège de métamorphose où il changeait le lustre de la grande salle en racines d’arbres. J’adorais. J’en riais aux larmes. Mai 1989. Salle de cours (Poudlard)  Et dire qu’on m’avait vendu du rêve à propos de ce collège. Chaque personne qui en sortait en ressortait heureux et épanoui. Je n’étais qu’en troisième année à Poudlard et j’en avais déjà assez. Tout ce que j’aimais, c’était les sorties extrascolaires, et les vacances où je retrouvais ma maison (et ma chambre !). Mon adolescence était … comme tous les autres. Difficile. Je grandissais, changeais. M’affirmais. La puberté, que ce soit pour les moldus ou les sorciers, n'est pas la meilleure période dans une vie. Si mes parents avaient tous les deux adoré leurs études, qu’ils aimaient étudier, ce n’était pas mon cas. Tout ce que j’aimais à l'époque, c’était les cours de sortilèges. Même si la plupart des sorts appris n’étaient pas très drôles ni très utiles … Je n’avais pas énormément d’amis, mais la plupart me ressemblaient. Ma bande d'amis n'était constituée que de Serpentards. Pourtant je n’étais pas solitaire comme fille, au contraire, je suis même assez sociable. Mais je n'avais pas les mêmes envie ni les mêmes loisirs que les autres. Je ne me plaisais pas vraiment ici. Avec du recul je pense que je ne suis pas faite pour les études et être sous les ordres de certaines personnes. Mes cheveux flamboyants tombaient sur ma robe de sorcier noir corbeau. Ils cachaient l’enseigne verte et argentée de ma maison, présente sur ma poitrine. Je n'aimais pas ce concept d'école où l'on devait porter un uniforme. Ressembler à tous le monde, je déteste ça. « On vous a dénoncée, miss Travers, inutile de nier. » Je soufflais. Cette salle était trop poussiéreuse. Faisaient-ils le ménage quelques fois ? Tout était miteux, même les tables en bois. La salle immense était vide, et je me trouvait devant son bureau. Des reproductions du système solaire se baladaient au plafond. La salle avait le mérite d'être colorée. « Si vous ne voulez pas l’annoncer clairement, je devrai en parler au directeur de l’école. » Ma tête montrait un visage agacé. En vérité je m'en fichais. « Je suis sure qu’il est déjà au courant … » rétorquai-je immédiatement au professeur d’astronomie. Je n’étais pas insolente, je ne faisais même jamais rien dans cette école, contrairement à d'autres. Je rêvassais en cours, ou passais la plupart de mon temps à bavarder. Je gribouillais mes parchemins. Je ne me mêlais pas à la compétition des maisons (j’étais fière de la mienne, mais je me fichais tellement des autres que je ne trouvais pas l’utilité de m’en vanter). Et puis il y avait des élèves chez Serpentards qui étaient carrément stupides, alors ... Je ne ratais aucun cours, j’étais juste neutre. J’avais des résultats moyens. Une fille neutre quoi. La fille banale en vérité. Totalement différent du "moi" de maintenant. « Bien sûr qu’il l’est. J’ai l’obligation de le prévenir dès que des élèves tentent de tricher à un examen. » Je haussais les épaules devant le vieux professeur ridé. Elle avait de grands yeux verts. J’étais certaine que c’était cette blonde de chez Serdaigle qui m’avait dénoncé. Elle jouait l'intello. Sang mêlé qui se mêle de tout et n’importe quoi. Une vraie vermine. Elle n’avait sûrement pas apprécié que je lui pique son petit copain. Le professeur d’un ennui mortel enchainait : « Vous n’avez pas le niveau ni les capacités d’enchanter une plume par vous même. Vous avez donc surement reçu de l’aide d’un élève plus âgé que vous. C’est pourquoi je vous convoque. » Il m’avait pourtant semblé que ce plan serait ingénieux. Ce cours ne m’intéressait pas, et il me fallait une bonne note, cette matière était importante. J'étais partie au lac la veille avec mes amis, je n'avais même pas relu le cours. Encore maintenant je me demande bien pourquoi j'ai fait ça. La plume enchantée m'avait beaucoup aidé. J'avais payé un élève de dernière année de chez Serpentard que j'avais rencontré dans la salle commune. Cette idiote ne s'en était rendu compte qu'après les copies rendues... Decembre 2000. Maison d'un inconnu (Londres)  Ma baguette en bois d'if était figée dans son dos, de biais. Je le tenais par le torse de ma main gauche. Mon vernis rouge pétant se distinguait de son pull noir. Il tremblait mais je restais impassible. Le silence n’avait jamais été aussi froid et l’ambiance glaçante. Mon sourire enjôleur s’était transformé en haine. La maison était immense. Je remarquais des tableaux de valeurs, peint par des artistes moldus célèbres. Rien n'était rangé. « Ce n’est pas moi, il doit y avoir une erreur… » me suppliait-il de sa voix rauque. Il me faisait pitié. Pas pitié dans le bon sens du terme. Pitié dans le sens où quand on a la chance de naitre dans la bonne partie de la société, pourquoi partir du mauvais côté ? C'est suicidaire, surtout vu le contexte politique actuel. « J’ai de sources fiables. » lui répondais-je dans un souffle. Ma voix était faible mais on la distinguait bien. Un seul bruit pimentait le silence entre nos paroles, c’était celui du lustre qui dansait de droite à gauche dans un grincement aigu. Ce sorcier aurait dû faire la différence entre laisser entrer une belle inconnue chez lui et laisser entrer une inconnue qui lui veut du mal. Faire du charme m’avançait à beaucoup. Dans ma vie, j'arrivais à obtenir certaines choses grâce à ce vice. Il essayait de se débattre. Ma baguette frétillait, j’étais prête à riposter. Quelques étincelles en sortaient. Je ne pouvais attendre longtemps, le soleil allait bientôt pointer son nez. Si je voulais l'escorter, il fallait que je me dépêche. « Qui êtes-vous pour faire votre propre justice ? » Je laissais échapper un rire perçant. S’il me prenait pour un de ces stupides rafleurs, il se trompait. Son souffle était fort, il transpirait. Je sentais ses poumons s'affoler. Je remontais ma baguette pour qu'elle se retrouve près de son cou. Nous étions collés l’un à l’autre mais la peur le terrorisait tel qu’il n’arrivait plus à bouger. Je l'avais désarmé auparavant. « Tu collabores avec les mauvaises personnes. » La personne qui m’avait envoyé ici connaissait très bien son cas. C'était une mission qui durait depuis un moment déjà. Un sang pur qui aide les sangs mêlés à s’enfuir et à vivre en dehors des règles, il pensait réellement qu’on ne s’en apercevrait pas ? « Pourquoi ne pas me tuer de suite ? » Il voulait jouer les héros apparemment. Bellatrix Lestrange à qui j’avais parlé hier pour cette "mission" donnée par les mangemorts aurait dû venir. Mais elle avait beaucoup moins de sang-froid que moi. Et j’en étais contente à présent, elle aurait tout foutu en l'air. Il détenait des informations que les mangemorts attendaient depuis des mois. De plus, il jouait la solidarité pour les reclus de la société. Et il me demandait pourquoi j'étais là ? « Car tu as des informations importantes pour nous. Je te laisserai aux rafleurs plus tard. Si tu collabores, on pourra peut-être s’arranger. » Cette mission était pourtant facile à la base. S’il ne voulait rien dire, il en paierait les conséquences. En plus il n'était pas très malin, il devait aussi quelque chose à un de nos amis. J'étais aussi là pour ça. « Ne m’oblige pas à utiliser la méthode forte … Ma mission est de t'escorter. Mais rien ne nous empêche de s'amuser d'abord, non ? Obscuro. » Immédiatement un filament noir et argenté s’échappa de ma baguette et le sorcier se retrouva avec un bandeau noir bandé aux yeux. Je n'aimais jamais autant la magie que dans ces moments là. J'enchainais. « Locomotor Mortis ». Il était à présent immobile, impossible pour lui de bouger. Je le poussais pour l'obliger à s'assoir sur une chaise. Pas grave, on l’emmènera dans notre quartier général. En attendant … Je lève ma baguette en direction de son visage crispé. Mai 2001. Gladrags Wizardwear / Gaichiffon (Pré-au-Lard)  Cling. La sonnette aiguë du magasin qui se trouvait au fond de la rue annonçait qu'un visiteur pointait son nez. Sa façade était en bois peint, et la vitrine était colorée, décorée de robes de sorciers et de chapeaux en tout genre. C'était la fin de la matinée, les sorciers étaient nombreux dans la rue. Il faisait bon pour un mois de Mai, le soleil ne se cachait pas, ce qui expliquait la population à l’extérieur. Certains faisaient même des sorties en famille. Les enfants tenaient fièrement leurs bonbons de chez Honeydukes. Mes lèvres pulpeuses goûtaient à mon nouveau rouge à lèvres d'un rouge écarlate. Mes cheveux étaient attachés en arrière par un chignon et dégageaient mon visage pale. Calme et peu pressée, je le reposais doucement sur le comptoir et arborait un sourire immense à en faire pâlir de jalousie certaines. Je m'avançais pour me diriger vers le nouveau venu dans ma boutique. Une sorcière élégante d’un certain âge venait d’entrer dans ma boutique. J’aime la mode du monde sorcier depuis toute petite. Je tiens cette boutique depuis quelques années maintenant. On a des liaisons commerciales avec Londres et Paris, d’ailleurs, ça m’a fait voyager. Les sorciers français ont un certain style, ce qui explique la classe naturelle de ma mère. Compte tenu des récents évènements, Pré au Lard est extrêmement bien réputé maintenant, pour moi en tout cas. Enfin, ça, je le pensais jusqu’à aujourd’hui. « Bonjour à vous ! » lançais-je vers la femme qui venait d’entrer. Je déambulais dans la boutique pour la rejoindre tel un défilé. Elle me sourit gentiment en me voyant arriver. Il était rare que je rate une vente. « Que puis-je pour vous ? » commençais-je, en faisant de grands gestes pour accompagner mes paroles. « Bonjour à vous » me répondait-elle, souriant en retour. « Je viens ici car j’ai besoin d’une tenue pour un évènement plutôt spécial… ». Cling. Après avoir terminé sa phrase, la porte laissa entrer un deuxième individu dans cette boutique au parfum fleuri. C'était un homme d’une quarantaine d’années, le mari de la dame. Plutôt élégant. « ... un mariage ! Et il faut que je sois bien habillée, vous comprenez. On m’a dit que vous étiez plutôt douée en la matière. » Continua-t-elle. Le sorcier avait des yeux gris pâle et portait un chapeau élégant. Je l'admirais du coin de l’œil. « Aaah, un mariage. Grand évènement en effet. Dirigeons nous … par-là ! » je lui pointais du doigt un rayon raffiné et coloré un peu plus loin. Ni une ni deux la sorcière au chapeau se dirigea vers celui-ci. Ils avaient tout les deux l'air d'avoir beaucoup d'argent. Toujours le sourire aux lèvres, je faisais un clin d’œil au sorcier dans le dos de sa femme. Puis, je la rejoignais. Un mariage était une chose à préparer à l'avance, et la tenue était une chose importante. Grâce aux amis de mes parents, j'en avais vu des centaines de mariages ... La plupart arrangés pour garder le sang-pur dans la famille. « A quel grand mariage avons-nous a faire ? » Je ne connaissais pas cette sorcière. Je connaissais la plupart des membres des grandes familles de sang-pur, mais je ne connaissais pas tous leurs enfants. Ils sont très nombreux. Il arrivait alors que je connaissais leur nom, de renommée, mais pas eux en tant que personne. Elle laissa échapper un rire, l’air un peu gênée. « Oh, ce n’est pas un très grand mariage comme vous l'imaginez … D'ailleurs, nous ne serons pas nombreux. Mais c’est un évènement pour ma fille et notre famille, ça c’est sûr. ». Personnellement j'avais l'habitude des mariages immenses. L’homme enchaina sans réfléchir : « Pas grand, mais atypique ! Un mariage entre sangs différents, on ne voit pas ça tous les jours avec le contexte actuel, n'est ce pas ? ». Travers comprit immédiatement et se senti mal à l'aise. Il s'agissait donc d'un mariage entre sang mêlé ou pire, avec un moldu. L'autre femme avait étonnamment comprit elle aussi qu’il ne fallait pas aborder ce sujet. On ne sait pas avec qui parler de ça en ce moment. On ne connait pas les idéologies de tout les sorciers. Un mariage de sang-mêlé, on aura tout vu, pensais-je. Et je vais devoir faire une vente à ces gens-là ? Ces moins que rien ? J’avais un gout amer. Mais il fallait que je reste impassible. Je préférais aborder le même sourire de d’habitude. Mon sourire n'avait pas décroché. Je passais ma main sur ma hanche, je la rassurais : « Oh… super ! ». Cela faisait longtemps que j’avais eu a faire à leur espèce ici. Pas grave, je leur vendrais mes tissus les plus laids. De toute façon un mariage de ce genre ... « C'est un grand événement, vous avez raison. Venez ici, je vais vous proposer des idées ... »
Dernière édition par Cassiopeia Travers le Dim 17 Mai 2015 - 19:14, édité 6 fois |
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WIZARD • always the first casuality Pansy Parkinson  ‹ disponibilité : dispo bitches
‹ inscription : 25/10/2014
‹ messages : 4640
‹ crédits : prométhée
‹ dialogues : 'lightcoral'
‹ âge : vingt-quatre ans (née le 5 mars 1980)
‹ occupation : rentière déchue, mondaine destituée.
‹ maison : le choixpeau s'est a peine attardé sur sa tignasse brune avant de l'envoyer à Serpentard, dont elle est devenue préfète en 5ème année.
‹ scolarité : de 1991 à 1998.
‹ baguette : Elle faisait 19 centimètres, en merisier et cheveux de vélane, capricieuse et imprévisible, sensible aux sentiments négatifs. Cette baguette a cependant été volée par le Limier et aujourd'hui, elle en utilise une autre, bien moins adaptée à sa main.
‹ gallions (ʛ) : 9003
‹ réputation : Rien qu'une sorcière de salon, une bonne à pas grand-chose en dehors des ragots et commérages, une peste se régalant du malheur des autres, une idiote aveuglée par ses sentiments, moralisatrice en dépit de son propre penchant pour les écarts et les erreurs. Le roquet de Malfoy, puis celle que Blaise Zabini a cocufié, abandonné puis engrossé avant de partir à nouveau. Une garce qui mérite tout ce qui lui arrive. Une enfant gâtée, malgré l’aide donnée aux insurgés dans l’infirmerie de fortune de Poudlard.
‹ particularité : Complètement à la dérive depuis la fin de la guerre, on la croise souvent alcoolisée et cruelle, prête à se greffer à la moindre rixe, au moindre esclandre.
‹ faits : Elle a perdu la garde de ses filles, les jumelles Violet et Briar-Rose (née en Aout 2002) à la fin des combats, car on a jugé son sang pur comme inapte à les élever et ce même si leur père, Blaise Zabini, est considéré comme un héros de guerre. Elle a également perdu sa fortune et son statut et n’a plus aucune influence. Personne n'est tendre avec elle car les anciens rebelles la voient comme une garce à abattre et les sorciers lambda n'ont l'image que d'une gamine pourrie gâtée qui vivait dans une tour d'ivoire alors qu'ils crevaient de faim. Condamnée à vivre dans une demeure autrefois grandiose mais maintenant totalement insalubre, elle ère coincée entre sa mère tyrannique et sa tante furieuse, désœuvrée et désabusée.
‹ résidence : Dans l'hôtel particulier Parkinson, situé dans le quartier de Barkwith, sur le Chemin de Traverse. Ancien symbole d'une grandeur aujourd'hui étiolée, la demeure tombe en ruine et menace de s'écrouler depuis les émeutes de janvier 2002. Ses parents possédaient un manoir à Herpo Creek, il n'en reste qu'un tas de cendres et elle n'a plus accès à son bel appartement de la Bran Tower depuis la désertion de Draco durant laquelle elle a également pris la fuite.
‹ patronus : Une hirondelle à peine corporelle
‹ épouvantard : Les corps inanimés de Briar-Rose et de Violet.
‹ risèd : Simplement un matin ordinaire, des draps clairs et propres, une chambre lumineuse, des rires d'enfant emplissant le couloir avant que les deux têtes brunes ne sautent sur l'épais duvet. Un avenir pour elles, aussi, surtout.
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PRISONERS • bloodstains on the carpet Draco Malfoy | oh ce choix de prénom   (+ evan, waouh  ) BIENVENUUUE parmi nous ! n'hésite pas à réserver ta jolie rousse pour être sûre d'être tranquille le temps de rédiger, et comme l'a dit PanPan on est on tout à fait dispo en cas de questions en attendant j'te souhaite bon courage pour ta fiche  |
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| | oooooh  une Travers (et avec Evaaaan  ) il va nous falloir un lien vu que Nyssandra a été temporairement fiancée avec Roman Travers bon courage pour ta fiche ^^ |
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| | Merci Pansy  & Merci Draco et Nyssandra aussi  Ah c'est bon à savoir, super pour le lien, on en trouvera un sympa |
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| | wow, ça, c'est de la fiche de présa qui déboite tout !  bienvenue parmi nous, belle demoiselle ! hâte de ne pas m'entendre avec toi ! :roule:  |
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HERO • we saved the world June Winchester | Evan la sublime bienvenuuuue sur exci demoiselle Travers (et je plussoie Pansy, les Travers sont pas dégueu à regarder ) n'oublie pas d'aller réserver l'avatar de ton personnage  bonne chance pour le reste de ta fiche et amuse-toi bien parmi nous  |
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( Evaaaaan 
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Susanna, il y a eu la passion, les tensions, la séparation, la fureur, le manque. L'étape suivante aurait dû être la réconciliation - j'étais prêt à l'épouser. C'était avant qu'on ne la découvre coupable de trahison, avant qu'une vision d'Aramis ne révèle sa relation, avant que la dénonciation à laquelle j'ai consenti ne lui coûte la vie. Déchiré entre colère et regrets, j'ai fait le choix d'effacer les sentiments qui perduraient pour ne conserver que la haine. Rien d'autre que la haine.
