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sujet; HARRY ✧ we must be killers |
HERO • we saved the world Harry Potter | harry james potterwe can be heroes just for one day❝ We're running in circles again ❞PHOENIX ; PV☇ pseudo complet & surnom(s) ; La lenteur de l’oscillation, entre dégoût pour certains et fierté pour d'autres. La constance de l'espoir cabossé et des miasmes sonores. Potter, Potter, Potter. Amorce d'un souffle d'air, qui tient en un unique vers. Marque de l'aigre pureté et de la discorde à la fois ; le patronyme disparate et honni des azimutés dont la foi est inébranlable. L'espoir d'éradiquer la gangrène propagée par le chiendent. Harry, l'enfant qui a survécu. Un pion devenu soldat, qui a troqué son avenir pour celui des autres. La peur et la fierté s'entremêlent et l'écorchent. Bousculent ses convictions au fond de sa caboche. Mais son mental reste indestructible. Il puise sa force dans son second prénom, James et de l'historique que son paternel a scellé derrière lui. Pas de souvenirs pour Harry, uniquement l'héritage d'un soldat n'ayant jamais flanché et plié l'échine. Sa plus grande fierté.
L'exagération de ses surnoms l'horripile. L'Élu n'est plus... qu'un lointain souvenir. Remplacé par L'Indésirable n°1, lui convenant parfaitement – comme une piqure de rappel douloureuse et constante de ce gouvernement en friche. Ses binocles le symbolisent ; naît alors son nom de code, Specs, imposé par ses pairs. ☇ naissance ; 31/07/80, à Godric's Hollow. ☇ ascendance; Indubitablement mêlé. ☇ métier ; Fugitif à temps plein, abatteur d'émotions à temps complet. ☇ camp ; rébellion. ☇ réputation ; Les affiches vomissent une avalanche de mensonges à son sujet : détraqué, criminel, assassin d'Albus Dumbledore, ennemi public n°1. Mais une autre facette de sa réputation vient écraser l'autre complètement diffamatoire, celle d'être toujours le Survivant pour de nombreux sorciers. ☇ état civil ; réponse. ☇ rang social ; Insurgé, ancien leader des Nocturnes (Audacieux), faisant partie du conseil de la RDP. ☇ baguette ; Sa campagne de toujours, souple et maniable, elle mesure 27,5 cm, faite en bois de houx afin de repousser le Mal. Elle contient en son cœur une plume de Phénix ce qui fait de sa baguette la jumelle de celle de Voldemort. Mais elle est cassée, suite à une mission qui a mal tourné chez Bathilda Bagshot. Ce qui l'a obligé à récupérer celle de Draco Malfoy, après l'avoir désarmé. Celle-ci, en bois d'aubépine, mesure 30 cm et a en son cœur un crin de licorne. Et par la même occasion, Harry est devenu le propriétaire légitime de la baguette de Sureau sans même le savoir. ☇ épouvantard ; La peur elle-même. Qui se matérialise avec des bras assassins et un souffle causant la mort ; un Détraqueur. ☇ risèd ; Une famille. Pas de stigmates, pas de démons. Uniquement une famille, une véritable famille. Ses parents, une femme et des enfants – la définition d'une vie simple. Mais l'âpre certitude est constamment présente pour le piquer : il n'aura jamais cette vie-là. ☇ patronus ; Un cerf, la forme d'animagus de son père. ☇ particularités ; Fourchelang, ses sifflements d'horreur le rebutaient, avant. Car c'est un lien direct avec Jedusor – des lames sifflantes qui grondent dans son gosier lorsqu'il est en présence d'un reptile. Mais depuis qu'il a lui-même un serpent, le dégoût s'est dissipé. ☇ animaux ; Autrefois, il avait une chouette, Hedwige – décédée en juillet 97. Il a récemment été forcé de s'occuper d'un Notechis scutatus (serpent-tigre), blessé, secouru par Marie. Harry a été le seul à pouvoir communiquer avec l'animal apeuré et depuis que le serpent s'est rétabli, il suit Harry comme s'il était son maître. Il l'est, quelque part, puisqu'il ne ressent pas de dégoût au contact du serpent – Naga, de son nom, est réellement très attachant pour un reptile. ☇ miroir ; En forme de losange, le miroir possède une teinte d'un brun foncé. | ☇ Avis sur la situation actuelle : (récap contexte actuel) |
☇ Infos complémentaires ; uc ❝ Nothing compares to you ❞Deux mots sur l'IRL Appelez-moi anna (obsidienne). J'ai 24 ans, je viens de paris et j'ai connu le forum via jsp orz question trop dure. Si tout va bien vous me verrez connecté(e) 7 jours sur 7. Un dernier mot ? c'est la mer noireApprouvé par le Ministère de la Magie
Dernière édition par Harry Potter le Lun 24 Oct 2016 - 19:33, édité 12 fois |
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HERO • we saved the world Harry Potter | I see fire,blood in the breeze if we should die tonight, then we should all die togethersave your happiness for tomorrow, today we'll drown in your tears
On ne sait plus trop où s'arrête l'innocence. Où commence l'abomination. On ne sait plus trop ce qu'est l'humanité. Ce qu'est l'insanité. Dans ce microcosme dysfonctionnel, l'équilibre tend à se noircir, la balance penche de l'autre côté, encore et encore, de Ton côté. Roulent alors les têtes, s'entassent les peines. La culpabilité m'enveloppe de ses bras monstrueux, m'oblige à clore les yeux – elle grignote, grignote… toutes parcelles d'humanité. Elle échoue. Elle se heurte à une carapace, aux barrières érigées pour les éloigner. Elles, les créatures pernicieuses de tes songes. De ta création. Que tu envoies à ma recherche, jusqu'à atteindre les barrières. Elles sont contrées, encore. Et toujours. La force du Survivant. Qui s'étiole. Un peu. Je suis fatigué. Tes tristes rotules se rouillent, les miennes sont encore intactes. J'ai un incendie, là, à l'intérieur, qui carbonise tout sur son passage. Je suis irrité. L'insomnie provoque des troubles. Trouble mes cornées, bousille ma vision. Mais ça vaut la peine, de tout endurer. De tout garder scellé. Dans une cage dorée, les pensées mauvaises, les décès, les échecs, les bons souvenirs. Tout pour encaisser. J'abats les émotions. Pour ne pas m'égarer, pour ne pas me perdre sur le chemin – la facilité avec laquelle je me suis transformé m'effraie. Je suis fatigué. De leurs cris. De leurs pleurs. Je suis épuisé. De cette guerre. De l'absence d'avenir. Je vais allumer les flammes, tu les as méritées. Le jeu a commencé, tu dictes les règles mais des règles je me fiche – l'un de nous se consumera. young volcano1980 – 1990 La nuit, le trouble se dissipe, la sérénité l'étreint : des tons clairs s'échappent et s'agrémentent dans les recoins sombres de cette mosaïque inachevée. Les contours à peine esquissés, le tableau reste figé dans un présent aux squelettes creux et stériles. Pas de cadre dans sa vie, uniquement un tableau superficiel sans futur, miniature, se mouvant d'une scène à une autre, toujours avec ces rires et ces pleurs qui se mélangent lorsque la nuit tombe. C'est un clair-obscur… un clair-obscur de la rage juvénile. Que son regard émeraude abîme et sévit. Un énième souffle s'échappe, l'enfant se retourne dans l'espace étroit qui lui sert de chambre. Un placard sous l'escalier. Dont il entend les moindres sons, voit les nombreuses œillades de ces créatures qui le scrutent à travers les rainures de bois. Il grimace. Il ne devrait pas penser aux monstres à l'intérieur de l'escalier. Il en a déjà beaucoup sous son propre lit. Des monstres qui attendent que chaque parcelle de lumière s'éteigne pour l'étreindre et l'envelopper de leur linceul ténébreux – Harry a peur. Sa tête roule sur le côté et ses doigts d'enfant attrapent les petites pierres de son unique collection. Il est habitué à accomplir les corvées dans le jardin. Depuis tout petit, il collecte ces précieuses pierres qui attirent l'éclat de son propre regard – éclat de pierre contre éclat humain. « Malachite. » Son murmure est à peine audible lorsque la petite pierre roule entre ses doigts. Il l'aime bien, celle-ci. Un jour, Tante Pétunia est tombée sur la malachite et un minime éclair de nostalgie avait traversé son regard ; Harry avait vu, Harry avait tout entendu. Ses mots étaient insipides mais le ton de sa Tante l'avait intrigué. Ce vert… La couleur des yeux de Lily. L'instant d'après, elle s'était transformée en sa tante monstrueuse, intransigeante et insultante, balançant la pierre sur l'enfant et lui ordonnant de jeter ce merdier. Il n'a jamais jeté cette pierre. Il l'a emprisonnée dans son petit espace. Gardée avec les autres. Obsidienne, calcédoine, cornaline, andradite. Harry est un enfant désillusionné. Nageant dans les vêtements trop grands qu'il hérite de son cousin Dudley le balourd. Son enfance est entrecoupée par les diverses corvées dont on l'assigne et par la solitude du voisinage. Il a peu de jouets. Souvent cassés, sales, désuets. Que son cousin lui balance dessus lorsqu'il n'en a plus besoin. Harry le jalouse. Mais il garde tout en lui, acquiesce lorsque son oncle ou sa tante ont besoin de lui. Il se retourne dans son lit, tourne le dos aux débris qui jonchent le sol. Pas de monstres tant qu'il n'alimente pas sa peur. Pas de peur, les battements de son cœur imposent le rythme. Une tonalité lente et apaisante, pas de peur tant que bat son cœur. war child1991 – 1993 Le géant s'est dévoilé sous la pluie acide avec son arme d'orage. Parapluie de tempête et gâteau difforme, il balance des mots étranges et lance une lettre. De ses bras immenses, il arrache l'enfant chétif à sa famille et l'emmène dans un autre monde. Un monde nouveau, le monde sorcier, auquel Harry appartient également. L'un des plus beaux jours de sa vie, la découverte de ce monde – le sien, sans aucun doute, sans aucun regard en arrière. Thé au citron et œufs-au-lard, il apprend que ses parents étaient sorciers, eux aussi. Dans ce monde, il est célèbre, sa cicatrice fascine, son histoire intrigue ; Harry s'émerveille. De ses rencontres les plus fortuites, il lie des liens innommables et éternels : c'est la première fois qu'il a des amis. De galère, de cours, de confidences, de vie – ils sont là, Ronald et Hermione. Il est lui-même réparti dans la même maison que ses acolytes, malgré une brève inclination de quelques secondes pour une autre, bien plus sombre. Entre joie et haine, Quidditch et peine, Harry considère Poudlard comme sa véritable maison. Les années s'égrènent, il compte les perlouzes qui le séparent de la rentrée scolaire ; avide de connaissances et de liberté, tout pour fuir son quotidien parmi ses Moldus qui font partie de sa famille. Harry est curieux mais pas aussi maladif que Hermione, il est un élève moyen sur le plan scolaire mais désireux de connaître les moindres détails de son quotidien de petit sorcier. Harry apprend les vestiges du monde sorcier, les sorts divers et variés, les secrets les plus enfouis. Les secrets, il les délie, naturellement curieux et attiré par les péripéties étranges que le monde magique traverse. On lui dit qu'il est beaucoup trop jeune, qu'il n'a pas besoin de se mêler des affaires des grands. Harry persévère, à l'aide de sa cape d'invisibilité, il s'élance à la chasse aux secrets. Principalement celui qui a lié dans la mort ses parents, fauchés en tentant de le protéger – l'amour inconditionnel de ses parents l'a sauvé, qu'on lui raconte, incessamment. Harry fouille. Les décombres, les recoins les plus sombres – il creuse, creuse, creuse. Profondément, jusqu'à en avoir les mains sales. La peur, toujours présente dans ses entrailles mais l'enfant résiste. Résiste dans la quête de la pierre philosophale, dans la confrontation avec le Basilic et la découverte de l'identité de Voldemort. Harry est effrayé mais il a toujours tenu bon. Parce que ses parents ont laissé un lourd héritage sur ses épaules. Un héritage que Dumbledore a transformé en fardeau. Qui pèse des tonnes, sur ses épaules frêles, qui glisse par moment mais il y a toujours cette détermination dans son regard qui l'oblige à rattraper son fardeau à deux mains et de le pousser de toutes ses forces. Celui-ci s'allège quelque peu lorsque Sirius Black refait surface. Le criminel devenu son lien paternel de substitution – les secrets inondant son parrain depuis des décades se sont éclaircis. acid rain1994 – 1997 Les problèmes surgissent de l'encre morbide et répandent leur lot d'horreurs. Les cœurs changent et s’inclinent d'un côté comme de l'autre, la menace d'une guerre plane aux dessus de leurs têtes. Ses années à Poudlard sont ponctuées par d'intrépides découvertes, encore et toujours, montrant à plusieurs reprises son caractère impulsif et spontané. Harry est un casse-cou, il fonce tête-baissée et s'enlise dans les galères – chaque année, il frôle la Mort. Le danger coule dans ses veines encore juvéniles mais il ne s'éloigne pas de son but, celui de détruire Voldemort. Mais il est encore jeune et peu de monde le croient. Entre quêtes diverses, les mois d'adolescence s'écoulent, l'entraînant de rire en rire, de dispute en querelles stériles ; l’insouciance de son jeune âge sans doute.Il se rapproche de Ginny – sa belle et précieuse Ginny. Le Tournoi des Trois Sorciers est à la fois électrisant et éreintant. L'issue du tournoi résulte sur une certitude nouvelle : Voldemort a recouvré un squelette. Ses os d'horreur hantent les songes de l'adolescent, fracassent ses défenses psychiques, lui causent des cauchemars. Les mois se transforment en années, rendant à l'abominable une nouvelle forme. De nouveaux décès. Des corps qui chutent et se perdent de vue. Harry grandit vite, beaucoup trop vite. Il a dû quitter l'enfance pour une adolescence tourmentée, et la transition en jeune homme est encore plus difficile. La difficulté prend racine dans la continuité des horreurs. Plus il grandit, plus il percute la réalité en face : c'est une guerre sanglante. Sirius chute. S'égare dans le voile. La mort de Sirius rend l'enfant encore plus orphelin qu'il ne l'avait été : son parrain occupait jusque-là un rôle se rapprochant de plus à celui de parent. Mais lui aussi, on lui a pris. Arraché, injectant à Harry, une nouvelle rage coulant dans ses veines bleutées. Une rage juvénile mais beaucoup plus intense… Harry se retrouve anéanti. Une impression qui se remplace par les nombreuses présences à ses côtés : Hermione et Ron, les autres Weasley, Remus, Dumbledore, Luna, les autres membres de L'Ordre… Des présences rassurantes qui vissent une nouvelle certitude dans sa tête : il n'est pas seul. Il ne l'a jamais été depuis qu'il a appris ses véritables origines. Il n'est pas seul dans cette guerre sordide, cet abattoir de chairs – les corps chutent comme des quilles mais l'espoir persiste. Mais l'espoir devient fébrile, tremble sous les torrents diluviens et les lances meurtrières. Le décès d'Albus Dumbledore amorce les tremblements qui parcourent chacun de ses membres ; la perte de son mentor forge son caractère. Les membres de l'Ordre sont encore plus soudés que jamais, déterminés à mettre fin à la guerre, déterminés à suivre Harry. Après tout, il est l' Élu, il a été élevé comme un porc pour aller à l'abattoir. crash, crash, burn, let it all burn1997 – 1998 L'agonie du tonnerre percute leur foyer de fortune, le vent mordant glisse sur leurs visages concentrés et arrache quelques frissons incontrôlés. La concentration est la seule constance dans cette vie. Une vie de fugitif, ils plongent la tête la première dans le feutré et s'arment d'une façade austère. Le visage crayeux d'Harry ne dévoile que ses yeux couleur cauchemar, d'un vert absinthe où nombreuses mares se confondent dans le brouillard. Des paragraphes soporifiques défilent sous la rétine au fil de sa lecture, une lecture qu'il interrompt pour mirer quelques secondes sa meilleure amie. Les secrets ont sauté sur le ragot de l'amitié, de l'intimité, la gêne a poli, vaincue par un ruban épais liant leurs âmes. Mais quelques échardes persistent sur ce lien, des échardes qui piquent et laissent sur leur passage des disputes douloureuses et des non-dits nés dans le paradoxe de la survie. Harry culpabilise. D'enliser Hermione et Ron dans une survie où l'espoir s'étiole, dans une petite mort qui les engloutit férocement. Il culpabilise. Il déglutit et détourne le regard, braquant ses prunelles de rage sur le paragraphe qu'il dissèque. Une main chaude se pose sur la sienne mais il ne relève pas la tête pour croiser son regard, ce geste est devenu familier lorsqu'il se laisse submerger par la culpabilité. Je sais à quoi tu penses, Harry. Il n'a pas assez de mots pour lui expliquer que c'est douloureux de compter les morts. Douloureux car nombreux sont ceux qui se battent pour lui. Qui meurent pour lui. Son regard vacille toujours lorsqu'il se pose sur Ron – la mort de George enfonce constamment une lame dans son cœur. Il déglutit de nouveau et chasse la nocivité qui attaquait de nouveau ses pensées. Se concentrer, se concentrer pour oublier. Oublier les échecs. Avaler les décès. Annihiler les rancœurs. Durcir son cœur. La main d'Hermione se détache de la sienne mais laisse une empreinte sereine sous son doux passage ; la rage s'est distillée dans la lecture. Qui dure de longues heures. « Je crois que j'ai trouvé quelque chose sur les entités supérieures. » Éplucher les documents pour creuser toutes les possibilités afin de vaincre – leur mantra depuis qu'ils sont en fuite. De sa main, il repousse le vétuste grimoire vers Hermione et lui montre le passage qui l'avait interpelé. « D'après ce texte, ces sorciers ne se mêlent pas aux humains. Mais ne les fuient pas non plus. C'est sans doute une piste… » Il hoche de la tête et reprend le grimoire pour poursuivre ses recherches. Un maigre espoir persiste, pourtant, qui flotte dans les airs. Le diadème a été détruit il y a quelques jours seulement, lors d'un brasier gigantesque ayant coûté la vie d'un camarade. De ces braises, il a également sauvé son ennemi d'enfance qui se déplace de croc-en-jambes dans l'autre camp. Le camp, une fine membrane qui scinde tout, tout, tout le monde. Qui les divise et les stigmatise. Harry n'est qu'un mortel, il le sait bien, pourtant il sait qu'il doit faire absolument tout ce qui est en son pouvoir pour Le vaincre. Quitte à sacrifier sa propre existence, tel le pion qu'il a toujours été, formaté pour cette cruelle réalité. this hurricane's chasing us all underground1999 – 2002 Une pellicule opaque nichée dans le gosier, Harry s'attarde sur le bâtonnet de nicotine qui lui sert de pourrisseur de poumons. Dont il se fiche, les encrassant avec ces cigarettes sorcières dans l'espoir de calmer l'orage qui vit sous son crâne. Il aspire un filet de nicotine et pose son regard dur sur l'horizon, les remous de la mer percutant les anfractuosités des roches gigantesques. Le mouvement des houles le tentent pour une baignade en mer mais il garde les pieds cloués dans le sol rocailleux. Se contente d'inhaler et de souffler, encore et encore, jusqu'à ne laisser que ruines de fumée. Au même instant, une vipère noire s'enroule autour de sa jambe, n'arrachant qu'une minime réaction de la part d'Harry : un demi-sourire. L'habitude de leurs échanges, sans doute, depuis tout ce temps. La méfiance a décliné, au profit d'une acceptation pour les informations qu'il reçoit. Qu'il dissèque après son départ. Pour réfléchir au moindre piège, aux failles qui pourraient se cacher sous les dialogues familiers. La guerre a changé Harry. Pour certains, son changement est positif, il incarne véritablement à l'âge adulte cet Élu et non plus cet enfant chétif maladroit et manquant de confiance qu'il avait été autrefois. L'adolescent n'est plus qu'un lointain souvenir, une épine noire dans la mémoire. « Bonjour, Harry. » Susurre le serpent en Fourchelang, ses écailles noirâtres accrochant la chair froide du mollet d'Harry. Ce dernier salue d'un signe de tête, ancrant son regard d'émeraude dans les orbites bleues de la vipère. « Le périmètre est protégé, personne ne sait que nous sommes ici. » Personne d'autre ne peut comprendre leur discussion. Ce don en Fourchelang horripile Harry, à cause de son lien direct avec Voldemort. La vipère représente l'unique avantage qu'il a soutiré dans ce don, principalement pour les informations qu'elle lui fournit. « C'est tout de même un drôle d'endroit pour une rencontre… » À cette remarque, Harry hausse les épaules, le regard braquant les vagues agitées qui éclaboussent ses chaussures de quelques gouttes. « Harry Potter, il y a encore une myriade de secrets dont tu n'as cure. » Le silence s'éternise durant de longues secondes encore, avant que le Survivant n'émette le moindre son. « Et je parie que tu ne vas rien me dire et me laisser me démerder tout seul, mh ? » Siffle-t-il sur un ton sarcastique en repoussant délicatement la vipère de sa jambe. « Bien sûr, où serait le plaisir si je te révélai tout ? Sache que ces secrets se trouvent dans le bureau du Directeur de Poudlard, la vipère glisse pour s'approcher de son visage, et sont directement liés à feu Dumbledore, n'es-tu pas curieux de les découvrir ? » Si Harry acquiesce, il n'est pourtant pas certain ce que ces informations ont de capital mais il est à bout. Il attraperait dans sa gueule n'importe quel bout de bois qui lui permettrait d'en finir, de mettre un terme à la guerre. Plus tard, la vipère disparaît de son champ de vision et Harry se remet sur pieds, mains dans les poches et les idées fusant comme des vifs d'or dans sa tête – c'est une certitude. Qu'il grave dans le rocher. Une certitude que bientôt tout sera terminé. to the well-organized mind, death is but the next great adventure2003 Legi, Patres colendissimi, in Arabum monumentis, interrogatum Abdalam 1 Sarracenum, quid in hac quasi mundana scaena admirandum maxime spectaretur, nihil spectari homine admirabilius respondisse. Cui sententiae illud Mercurii adstipulatur: Magnum, o Asclepi, miraculum est homo 2. Horum dictorum rationem cogitanti mihi non satis illa faciebant, quae multa de humanae naturae praestantia afferuntur a multis: esse hominem creaturarum internuntium, superis familiarem, regem inferiorum; sensuum perspicacia. Legi, Patres colendissimi, in Arabum monumentis, interrogatum Abdalam.
Dernière édition par Harry Potter le Mer 21 Sep 2016 - 17:56, édité 26 fois |
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PRISONERS • bloodstains on the carpet Draco Malfoy | OK edit; FATALANANAS DES PLAINES, ASSIEDS-TOI FAUT QU'J'TE PARLE j'ai senti un truc familier, délicate senteur d'hybride de camembert + bleu macéré dix jours entre des orteils rabougris de mammouth empaillé... ça m'a émoustillé ça v'nait pas de moi alors j'ai suivi la piste et je suis arrivée jusqu'à toi :'O': SURPRISE SURPRISE (bon pas tant que ça, euké, j'ai été pistonnée donc on repassera sur l'odorat hyper développé, la télépathie et tout le tintouin j'm'en fais pas hein, on réapprendra tout ça), LE COUSCOUS TÂCHETE FAIT SON GRAND RETOUR. wesh Moubarak bien ou bien ? bien j'suppose, après tout tu reposes tes valises à la casa après 1 an et demi d'absence, tranquille, mode hohenheim un peu c'est bon ça, c'est même l'extase totale, TOI + MOI ON FAIT DE NOUVEAU DES CHOCAPICS ( pour le plus grand bien ; grand-père Gellert aurait de quoi être fier). en plus tu fais pas dans la demi-mesure, tu te relances dans le hp et hop ! direct t'endosses le rôle de THE hp. fofolle la guêpe remarque c'était à courir en fait, après tout t'aurais aussi pu être un babouin à fesses rouges mais au lieu de ça t'as carrément un luc multicolore, alors pourquoi ne pas pousser aussi la veine dans le choix de pv ? ceci dit, j'dis ça mais moi j'm'en fais pas, la guedin que t'es est tout à fait cap de faire ça bien (t'as un problème avec la façon dont j'parle la france ? ) j'ai foi en toi captain, porte bien haut l'étendard de notre extravagance comme dirait l'autre, entre nous la confiance règne, t'es mon ptit chou à la crème et pour me remercier d'avoir honoré ta fiche d'un pavé digne de nos retrouvailles, tu te dois d'exécuter notre vieux rituel (je l'ai retrouvé rien que pour toi) : tourne sur toi-même, plie le genou gauche jusqu'à toucher ton iep avec ton coude, regarde par en-dessous, lève la main droite, caresse-toi le lobe, chatouille le bout de ton nez avec ta langue, fais deux bonds en arrière ; ça y'est, ta réussi ? alors recommence t'attends quoi j'te trombone la face comme au bon vieux temps, one year later les bonnes vieilles habitudes reprennent leurs droits comme si de rien n'était ceci étant dit, BIENVENUE KEUKINE et bon courage pour ta fiche
Dernière édition par Draco Malfoy le Jeu 4 Juin 2015 - 22:27, édité 3 fois |
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HERO • we saved the world June Winchester | TOI. HARRY. LIEN. PAS LE CHOIX. Voilà. |
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| (ici l'ancienne Sephora/Seth sur HC j'sais pas si tu te souviens) j'suis trop contente de te voir ici bon courage pour ta fiche et bienvenue sur exci ^^ |
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| - Citation :
- diams et vitaa
omg. MEL ASSIEDS-TOI FAUT QU'J'TE PARLE, TU VAS PASSER TES JOURNEES A BOIIIIRE (ah non, peut-être pas) Harry, quel choix fameux gosh. le plus beau balafré DU MONDE. bienvenue sur le forum, bon courage pour ta fichette. |
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| Hé bhé alors chaton, on aime pas sssssiffler ? Bienvenue quand même, Potter, et bonne chance pour cette fiche Le début est tellement prometteur & t'as intérêt à buter Voldy |
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HERO • we saved the world Luna Lovegood ‹ inscription : 31/05/2015
‹ messages : 5660
‹ crédits : LUX AETERNA (avatar), TUMBLR + MATHY LA BEST (gifs), KAZUO ISHIGURO (quote).
‹ dialogues : bleu (luna - #669999) ; rosé (marie - #cc6666).
‹ âge : (depuis le 13/02/04) 23
‹ occupation : aventurière dans l'âme, souvent bénévole, étudiante par correspondance et mère à plein temps.
‹ maison : Serdaigle
‹ scolarité : septembre 1992 et décembre 1997.
‹ baguette : mesure 25, 8 centimètres, a été taillée dans du bois de sorbier et son cœur recèle un ventricule de dragon.
‹ gallions (ʛ) : 10416
‹ réputation : je suis différente ; même je ne suis plus aussi loony qu'auparavant.
‹ particularité : douée d'un sixième sens tel qu'on me soupçonne d'avoir le troisième œil.
‹ faits : Marie n'est plus ; que je me réhabitue à mon nom, mon visage et ma vie d'autrefois, tant bien que mal ; que les conséquences d'une année et demie volée sont rudes ; que je crois en Harry Potter depuis toujours ; que je suis une héroïne de guerre ; qu'il me manque du bon sens et une part d'humanité ; que je ne pourrais pas survivre sans ma fille, Lesath, ni son père, Rolf Scamander, à mes côtés ; que notre famille détonne ; que je suis l'une des sacrifiés scolaires de la guerre ; que Lesath est atteinte du syndrome Rosier.
‹ résidence : dans cette drôle de demeure du Devon, en forme de tour d'échecs, avec Rolf et notre fille, Lesath. Autrefois musée du gouvernement, aujourd'hui réhabilitée, elle s'élève toujours aux abords de Loutry-Ste-Chapsoule.
‹ patronus : un sombral, après de nombreuses métamorphoses (le lièvre et le panda ont été les plus marquantes).
‹ épouvantard : une forme prostrée dans un sous-sol tantôt calciné, tantôt humide (représentation d'un retour en arrière inéluctable, sans Lesath, sans Rolf, sans ceux qui comptent pour moi).
‹ risèd : une longue chaine dorée, sertie de six pendentifs très particuliers.
| (can I ? - so sorry, je sais que je dépasse les bornes de la limite pake je suis pas validée, yet, mais voilà QUOI, c'est Harry). WELCOOOOOOOOME HARRY POTTER ! |
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