sujet; Suspicious behaviour • feat Lola
MessageSujet: Re: Suspicious behaviour • feat Lola   Suspicious behaviour • feat Lola - Page 2 EmptyLun 29 Juin 2015 - 21:45

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Il avait vieilli, et il ne parlait pas que physiquement. Il avait pris un coup de vieux socialement, moralement, psychologiquement parlant : il avait l’impression d’être devenu un de ces vieux râleurs contre lesquels il avait eu l’habitude de s’énerver quand il n’avait que vingt ans. Ces adultes qui sous prétexte qu’ils avaient vécu une vingtaine, trentaine voire une quarantaine d’années de plus que les autres pensaient que leurs paroles étaient de l’or massif et que leur personne était sacro-sainte et intouchable. Rabastan s’était bien foutu de leur tronche tant qu’il l’avait pu. Ces choses là ne marchait pas à l’ancienneté selon lui mais au mérite. Et maintenant le voilà… Il réagissait comme ces crétins ridés aux cerveaux ratatinés. Sauf que, pour sa propre défense, lui au moins estimait avoir engrengé suffisamment de mérite pour avoir le droit de demander un minimum de respect de la part de ses subordonnés. Quitte à ne pas lui-même respecter ces sus-mentionnés subordonnés… C’était peut-être là le problème. Enfin ! Pouvait-on tenter de chercher une relation basée sur la réciprocité et sur le respect mutuel avec Bulstrode ? Fondamentalement il savait que Loletina se foutait de lui comme de sa première dent : ça l’énervait. Ce serait presque plus simple de la virer, de la fiche ailleurs, de la tuer plutôt que d’avoir à la gérer… C’était littéralement comme si tout foutait le camp dans son cerveau : il ne savait pas si c’était son instinct de survie qui déconnait ou bien si cela venait tout simplement d’un désir de contradiction constant. Quoiqu’il en soit, c’était quasiment pathologique… « Viens la chercher, le vieux. » et voilà, c’était bel et bien confirmé. En langage Lestrange ce qu’elle venait de dire pouvait se traduire par : « Viens me buter, le vieux. » ouais, le vieux restait le même dans les deux cas. Il était clair et il faisait mal. Il était passé de petit con à vieux con sans avoir eu le temps de s’en rendre compte. Peut-être que le stade intermédiaire ne valait pas vraiment la peine…

Alors qu’elle pointe sa baguette dans sa direction, il esquisse un vague geste pour la récupérer qu’il arrête bien vite quand il comprend qu’elle n’a pas vraiment l’intention de la lui rendre bien gentiment. Il fronce les sourcils, recule d’un demi-pas (la seule chose que lui permettait sa proximité dorsale avec le mur). Presque malgré lui, il a un demi-sourire. Elle ne le fera pas. Elle ouvre la bouche. Il aurait presque envie de rire : elle ne le fera pas. Elle jette le sort. Son sourire n’a même pas le temps de s’évanouir. Putain elle l’a fait. Paie ta legilimancie… Non mais quel tocard ! Vieux tocard même… Le rayon de lumière généré par le sort le heurte et encore une fois son dos s’explose contre le mur. Mais il est juste projeté et l’eventuelle douleur qu’il aurait pu ressentir est tout à fait absente. Merlin merci ! Il n’avait pas vraiment signé pour ça. Il mériterait amplement une augmentation d’ailleurs. Le choc lui avait coupé le souffle mais il reprenait vite un rythme régulier qui menaçait pourtant de s’accélérer alors qu’elle continuait dans sa lancée. Ben elle trouvait peut-être que sa baguette était pourrie, mais lui il l’appréciait beaucoup. Ce qu’il trouvait pourrie en revanche c’était bien sa capacité à lancer ce sort. Nom de dieu ! Mauvaise baguette ou non, c’était quand même un peu la base ! Il avait presque honte de l’avoir entraînée… Alors, comme elle l’invitait si gentiment à venir la chercher lui-même, il s’avança. Elle reculait. Ah, peut-être avait-elle une once d’instinct de survie en fin de compte…

« Je pensais t’avoir mieux entraînée que ça Bulstrode. » fit-il en continuant de s’avancer, assez prudemment et en guettant ses gestes, histoire de pouvoir réagir si lui prenait l’envie de rejouer au kangourou-anthopophage et de se jeter sur lui pour le bouffer. « T’as perdu la main ou bien ? Parce que c’était un peu pathétique… Je suis habitué à mieux. » Il est assez proche d’elle maintenant. Elle était si petite par rapport à lui et semblait presque fragile : mais il savait que c’était loin d’être le cas. Il avait ses yeux plantés dans les siens, tendit la main mais au lieu de tenter d’attraper son baguette qu’elle tenait toujours (il en était pas encore à ce stade) il lui attrapa de nouveau la gorge. Assez rapidement. Histoire qu’elle n’ai pas le temps de lui sectionner les doigts à coups de dents. Son pouce serra le point juste en dessous de la mâchoire et les autres doigts appuyaient de l’autre coté : c’était bien plus pour la saisir que pour l’étouffer. Sans la lâcher, il la poussa brusquement jusqu’à l’autre bout de la petite salle (les murs étaient très utiles ma foi) et une fois qu’elle fut bien gentiment calé contre la paroi il fit descendre sa main libre jusqu’à la sienne pour lui arracher son arme des mains. La sensation de retrouver la douceur typique et chaude du bois sous ses doigts le fit sourire. Il la pointa sur le visage de Loletina. « C’est comme ça qu’on fait… » murmura-t-il. Il ne le prononça pas à voix haute, parce qu’il ne voulait pas non plus qu’elle se mette à hurler ou je ne sais quoi. En informulé la puissance était moins forte, en tout cas en ce qui le concernait. Il le prononça dans sa tête Endoloris mais aucun son ne franchit ses lèvres. Et il la maintenait contre le mur. Juste une petite démonstration. Juste pour lui montrer que sa baguette n’était pas si nulle que ça (ça l’avait presque véxé). Il leva le charme assez vite et la lâcha : « Ça te revient en mémoire Bulstrode ? Ou bien tu es un peu trop lente pour comprendre ? » Il murmura un sort pour améliorer l’état de sa main qui cessa de saigner presqu’immédiatement mais elle ne cicatrisa pas pour autant, il était vraiment une brelle question soin… Mais c’était de la faute de ses profs qui ne lui avaient pas dit, dans son cursus scolaire, comme guérir les morsures de femme folles…
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Insoumise et arrogante en plus. Viens la chercher; ton âme, ton petit sourire arrogant, cette crinière que tu renvoie vers l'arrière, cette bagarre, la votre, viens chercher tout ça. Tu sais qu'il répondra, fillette. Il recule, laissant naître un sourire qui répond au tiens. Viens frotter ta misogynie contre moi, je t'en donnerais des raisons de haïr les femmes, haïr ta femme. Le combat s'annonce, se prépare dans vos yeux, ses corps pulsant la rage, le sang, le veines prête à résister ou a se fracasser. Puis il y a ce sort, celui fait avec sa baguette, celui qui ne fonctionne pas, tu ne voulais pas véritablement qu'il fonctionne. Faire mal avec une baguette, c'était tellement lâche, tellement facile, tu préférais te battre comme une moldue, là où tu étais meilleure que lui, plus vive, plus enragée. Victorieuse. Il s'avançait, oubliant presque que tu pouvais le mordre, bien fort. Tu reculais, tendant ton bras vers l'arrière, le sourire arrogant vers lui, malgré la réplique qui ne tardait pas à venir. « Je pensais t’avoir mieux entraînée que ça Bulstrode. » Il continuait de s'approcher, tu continuais de te reculer, un rire quittant ta poitrine. « T’as perdu la main ou bien ? Parce que c’était un peu pathétique… Je suis habitué à mieux. » Il avait gagner en territoire, s'approchant de toi, assez proche désormais, dans cette pièce limitée. Les lèvres boudeuses, impétueuse, toujours tendue en dégoût vers lui.

« Tu étais un piètre professeur. » Il plantait ses yeux dans les tiens et tu l’affrontais sans broncher. Que pouvait-il de faire de bien pire que ce qu'il n'avait déjà fait ? Te faire mal ? Te tuer ? C'était presque drôle. Attrapant finalement ta gorge, ta main libre se portant à la sienne, tes ongles s'infiltrant dans sa peau. Te repoussant vers le mur à l'autre bout de la pièce. Glissant sa main libre jusqu'à la tienne, qu tu ne pouvais plus éloigné, arrachant la baguette de tes mains, te débattant, tes pieds lui assénant quelques coups, tes ongles griffant sa main jusqu'à le faire saigner, rien de moins, avant qu'il ne pointe sa baguette sur ton visage, retenant ton souffle, le regardant avec toute cette rage que tu pouvais difficilement contenir. « C’est comme ça qu’on fait… » Tu te débattais encore, menaçant de faire de la purée de sa main tenant ta gorge au souffle court, t'empêchant même de parler. Sans qu'il ne le prononce, tu reconnaissais la douleur cuisante du sort, celle qui t'ouvrais le crâne doucement, lobotomie. Tu arrêtais définitivement de respirer, luttant contre tes propres cris. Tu ne lui donnerais pas ce plaisir de t'entendre crier, de pouvoir ramasser sur le sol tes pièces détachées, rapportant ta tête comme un trophée. Endures, Lola, ravale la douleur. Tes dents se serrant ensemble jusqu'à en être douloureuse, relâchant le sort dans un grognement de ta part.

Reprenant doucement ce souffle encore limité, qui t'as manqué, t'avais fait tourné la tête. « Ça te revient en mémoire Bulstrode ? Ou bien tu es un peu trop lente pour comprendre ? » Connard qui tentait de soigner ses blessures, n'arrivant qu'à y être minable. Il n'était bon que pour détruire. Pas pour guérir ni créer quoi que ce soit. Maître de la douleur et de la destruction, tu ne lui donnerais rien de moins. Tu t'en fiche d'être recouverte de sang, tu vivais comme une tempête, un ouragan et c'était à son tour d'y goûter. N'était-ce pas la raison de sa venue. Toujours au mur, toujours coincé, contre sa main brisée par ta faute. Il  t'avais pris quelque chose, c'était à ton tour et comme rien n'était vraiment disponible, ta meilleure arme attrapant ce qu'elle pouvait. Brusquement, tu attrapais sa lèvre inférieur, y calant tes dents, perçant comme tu pouvais. Plutôt que de le repousser et lutter contre lui, tu te collais, dévorant son espace vitale tout comme sa lèvre. Tes ongles retrouvant sa nuque, ce cou qu'elles  s'adonnaient à marque des longs coups de griffe. Tes dents s’enfonçant toujours dans sa lèvre. Essaie de me torturer encore et je te l'arrache, ta lèvre. Son sang coule déjà dans sa bouche, contre ta lèvre, mais il n'as rien à voir avec celui d'Aramis, Rabastan n'est pas qu'un petit prince des glaces, il est le roi des ténèbres et de la cruauté. Son sang goûte le mal et ça a quelque chose de délicieux. Ils diront peut-être que tu as embrassé Rabastan, mais ça n'as encore rien d'un baiser et tu n'es même pas désolée.
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Comment ça un mauvais professeur ? Si Rabastan était d’accord pour se remettre en question sur certains points, concernant son âge et sa capacité à s’adapter aux attitudes plus… neuves, dirions-nous (enfin se remettre en question est un grand mot, se poser quelques questions et les oublier assez vite est sans doute plus exact), il n’était en revanche pas du tout prêt à mettre en doute ses talents pédagogiques. Attendez voir… les mômes se battaient presque pour être ses apprentis, c’était qu’il devait y avoir une raison. Non non, ce n’était pas lui le problème, fallait pas pousser ! C’était plutôt elle qui avait la tête aussi dure qu’un putain de diamant, si dure qu’on ne pouvait rien y faire rentrer. Le respect, la tempérance ? Nada. Il aurait du la briser en mille morceau, l’injecter dans les ruines de son corps puis reconstruire après coup. S’il savait faire les deux premières étapes, il n’ataient pas expert dans la reconstruction. Même si tout le monde semblait penser qu’il cherchait absolument à casser ses élèves, il ne le faisait jamais. Il pouvait les emmener à la limite, certes, mais jamais plus loin. Tous des divas. Tous des chochottes. Tous heureux de penser qu’ils se font persécuter au lieu de se dire que c’est pour leur plus grand bien. Les sales gosses. Le seul tort qu’on pouvait à la rigueur lui imputer était soit de ne pas y avoir été assez fort avec Loletina, soit justement d’y être aller un peu trop avec le bulldozer. Il fallait dire, comment mesurer les doses avec ce genre de nana qui passaient leur temps à râler ou à crier ? Ou bien à bouder dans leur coin… Il ne se targuait pas non plus d’avoir les compétences d’enseigner à Pouldard, il ne pensait pas être un maître de la psychologie des jeunes adultes. Il avait besoin d’un minimum de bonne volonté en face pour parvenir à quelque chose. En gros : il n’acceptait pas du tout qu’on lui jette à la gueule qu’il était un mauvais mentor. Ça le vexait au plus haut point.

Alors il était bien heureux de voir ses traits de contracter sous l’effet de la douleur : ça lui apprendra à dire des conneries. Même si le compte final des dommages s’aggravaient de plus en plus. Si l’on comptait sa main directrice qu’il avait vaguement essayé de sauver mais qui restait tout de même dans un état proche de la bouillabaisse française, il y avait en plus sa main gauche qui avait pris cher avec les ongles de Bulstrode. Elle gardait encore un aspect de main humaine mais de justesse, les griffes du monstre avaient bien fait leur travail. Bon, il se démerderait plus tard avec ce bazar. Il croyait sincèrement, sincèrement que Lola en aurait assez. Qui, quelle sombre tarée, voudrait continuer ce genre de petits exercice après s’être pris ça dans la figure ? Non… maintenant voilà qu’il regrettait vraiment d’avoir été indulgent. Il savait bien qu’être sympathique n’était pas la bonne solution, il aurait du direct lui exploser la tête, l’envoyer à l’hosto et ce serait réglé. Il était vraiment trop gentillet…

C’était en quelque sorte un peu bien fait pour lui alors quand il sentit Bulstrode se rapprocher brusquement de lui. Ahem, n’était-elle pas plutôt sensée vouloir s’éloigner de lui ? C’était en règle générale la manière dont les gens en usaient avec lui. Il voulut la repousser mais elle s’accrocha à son coup avec ses damnés ongles. Il sentit la peau de sa nuque s’ouvrir sous la pression de ses serres. Elle s’accrochait à lui comme une putain de moule à son putain de rocher. Sauf qu’il n’était pas un bon dieu de rocher ! Il était un être humain et sa peau n’était pas aussi résistante que de la caillasse. Et comme une moule elle crut que s’accrocher avec seulement ses petites patounes n’étaient pas suffisant alors elle voulut faire une nouvelle fois rentrer ses crocs dans la partie. Mais apparemment sa main ne semblait plus aussi intéressante qu’auparavant alors elle décida de s’en prendre… à sa bouche ? Il ne sut pas ce qu’il crut quand elle rapproche brusquement son visage du sien : à un coup de boule bien violent mais certainement pas à ça. Il sentit d’abord ses lèvres sur les siennes ce qui lui donna juste envie de lui briser les cervicales puis ensuite, quelques centièmes de secondes après il sentit ses canines plus acérées que celle d’un vampire se planter dans sa lèvre inférieure. Et un bref instant plus tard il perçut le glissement du sang chaud contre se gencives. Il n’aimait pas du tout le goût du sang. Ça lui rappelait quand il était petit et qu’il se mordait la langue. Ou bien quand Rod’ lui fichait des pains dans la tête quand ils se bagarraient. Ce n’était jamais agréable.

Il l’attrapa par les épaules, voulut la repousser mais elle était si cramponnée à lui qu’elle réussirait à littérallement lui arracher la partie inférérieure de sa bouche (ce qu’il préférait éviter) et avec ses ongles elle pourrait presque lui arracher la tête (ce qui était également à éviter) s’il la tirait trop en arrière. Sa main droite tenait sa baguette, l’autre était libre. Avec la gauche il lui attrapa les cheveux et les tira en arrière pour la forcer à lâcher prise. Il glissa sa baguette dans sa ceinture et utilisa sa deuxième main libre pour la prendreencore une fois (c’était sa cible favorite quand il se battait à mains nues) à la gorge. Il serra aussi fort, et même sans doute plus, qu’elle-même ne le faisait au niveau de sa nuque. Il n’avait pas de griffes comme les siennes mais ses doigts étaient assez forts et sa main assez large pour au moins lui laisser une marque sur son cou. Il était arrivé à un stade où il ne sentait plus grand-chose au niveau nevralgique, alors elle pouvait bien continuer à mordre il s’en moquait presque. Puis finalement, il parvint à la pousser loin de lui. Par réflexe il se dépêcha de lui administrer un coup de genou dans le ventre puis un deuxième histoire de faire bonne mesure. « PUTAIN NE REFAIS PLUS JAMAIS JAMAIS ÇA DE TA VIE BULSTRODE OU JE T’ARRACHE TES DENTS UNE PAR UNE ! » Il inspira. « ET TA SALOPERIE DE LANGUE AVEC TANT QU’ON Y EST ! » Nom de… Il passa son poignet gauche (celui qui était le moins déchiqueté) sur sa lèvre histoire de constater les dégâts. Bon c’était rien, juste le geste qui lui fichait presque la nausée, mais il survivrait. Il se demanda si le baiser du détraqueur faisait le même effet. De loin sans doute… En plus froid tout de même. Il repris sa baguette en main, marmonna un vague sortilège de désarmement histoire de la projeter un peu plus loin. D’un geste il envoya bouler une chaise jusqu’à elle : c’était autant une invitation à s’asseoir qu’une invitation à se la prendre en pleine poire. Advienne que pourra. « NOM DE NOM MAINTENANT TU VAS CALMER TES PETITES FESSES ! JE TE JURE QUE SI J’ÉTAIS D’HUMEUR COMPRÉHENSIVE, JE NE LE SUIS PLUS DU TOUT À PRÉSENT ! » Il restait à bonne distance d’elle, prêt à réagir même s’il estimait qu’eux deux devaient commencer à perdre un peu de vitalité. « J’ai compris le message Bulstrode : tu me détestes. Mais franchement je ne pensais pas que tu pourrais agir de manière aussi… DÉBILE ! Si tu veux mourir, dis-le de suite ou bien jette-toi dans la Tamise ! Si tu veux te défouler, fais-le sur des gens inférieurs à toi. Si tu veux me montrer ta haine : FERME-LÀ, BAISSE LA TÊTE ET FAIS TON TAFF ! » Il inspira : « Tu crois que t’as rien à perdre, que je ne peux pas te faire plus de mal "que tu n’as déjà supporté" (il mima les guillemets en ajoutant un ton sarcastique), mais tu te rends bien compte que je peux te toucher à travers d’autres personnes, n’est-ce pas ? Tu n’es pas débile à ce point là ? Le type qui était dans le bureau tout à l’heure… (il voulut se souvenir du nom mais renonça) le danois. Marqué ou non je m’en fous. Tu veux la guerre Bulstrode ? J’ai de plus gros moyens que toi. Tu pensais que j’essayais de te briser pendant ton entraînement ? Mais ma pauvre fille… je ne tentais même pas de le faire. Tu ne m’a jamais vraiment vu à l’œuvre. »

Il diront peut-être que tu en fais trop, mais tu aimes bien en rajouter et tu n’es même pas désolé.
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Tu aimais ça, quelque part. Te battre, contre lui, contre eux. Faire couler le sang, le tien, le sien et vous en barbouiller les doigts, le visage, comme des enfants qui créaient le chaos à grand coups de domination. Ça ta plaisait de ne pas être comme les autres à ses yeux. D'être la petite conne, celle qu'il n'avait toujours pas fait crever, malgré tout, après toutes les conneries, même si tu ne comprenait pas. À l'inversement des rôles, tu lui aurais fait couper les jambes bien avant. Tu signais ton arrêt de mon, ton énième, mordant férocement dans sa lèvre inférieure, passion et rage mélangés contre vos lèvres qui étaient bien loin de s'embrasser. Il essayait de te repoussait, mais tu t'accrochais à lui, dans cette rage, cette supplication. Cette promesse que tu repartirais avec son bout de lèvre comme trophée de chasse, de victoire. Il attrapait finalement ta crinière de sa main gauche. La tirant en arrière en espoir de te faire lâcher prise. Il ne comprenait pourtant pas le feu qu'il allumait en toi. Bien plus grand et bien pire que la rage qu'il croyait agrémenter. Reprenant ta gorge de son autre main. Assez pour laisser une marque sur ton cou, assez pour que tu morde tes propres lèvres, au travers des siennes, de son sang. Tout cela pouvait devenir enflammé si ça continuait, changeant de cap de la façon la plus inopportune. Tu ne pouvais pas te permettre cela, surtout pas avec lui.

Heureusement, pour toi, pour lui, ta réputation et tes maux de coeur, il te repoussa plus loin. Tes dents s'arrachant à ses lèvres, se refermant sur les tiennes alors qu'il t'administrais un coup dans le ventre, vos sang se mélangeant, sur ta bouche. Sa maladie avec la sienne, venant retrouver celle que son fils t'avais déjà transmise dans toute votre rage. Un deuxième, te faisant retrouver le sol, agenouillée, cherchant ton souffle par cette bouche ensanglantée. « PUTAIN NE REFAIS PLUS JAMAIS JAMAIS ÇA DE TA VIE BULSTRODE OU JE T’ARRACHE TES DENTS UNE PAR UNE ! » Il te tentait presque, t'invitais à l'arrogance. Vous repreniez vos souffles. « ET TA SALOPERIE DE LANGUE AVEC TANT QU’ON Y EST ! » Ta langue, imprégnée de son sang, celle, celui, qui roulaient, encore dans ta bouche, contre tes dents, t'imprégnais du goût. Passant une main sur sa bouche pour vérifier, soigner, nettoyer. Pas toi. Vos sangs sur ton menton, des marques de guerre que tu portais fièrement, tenant ton ventre qu'il avait fait taire, à moitié, par ses coups assassins.

Retrouvant sa baguette pour te jeter loin, toujours plus loin. Tu savais que c'était mieux, mais il avait réveillé quelque chose en toi, quelque chose de malsain, mais pas moins dévorant. Tu étais cette sorcière qu'il avait échoué à brûlée, obstinée à avoir sa peau, en échange, au bout du compte. Envoyant une chaise jusqu'à toi.  Te faisant reculer malgré la douleur, sur tes putains de gardes. « NOM DE NOM MAINTENANT TU VAS CALMER TES PETITES FESSES ! JE TE JURE QUE SI J’ÉTAIS D’HUMEUR COMPRÉHENSIVE, JE NE LE SUIS PLUS DU TOUT À PRÉSENT ! » Petites fesses. Tu grinçais des dents. Tu lui montrerais de quoi elles sont capables, tes petites fesses pas calme. Il te ranimais, prête à attaquer de nouveau, revenir à la vie comme s'il t'avait pas foutu deux bon coups qui te pinçaient encore, n'ayant que laborieusement retrouvé ton souffle. « J’ai compris le message Bulstrode : tu me détestes. Mais franchement je ne pensais pas que tu pourrais agir de manière aussi… DÉBILE ! Si tu veux mourir, dis-le de suite ou bien jette-toi dans la Tamise ! Si tu veux te défouler, fais-le sur des gens inférieurs à toi. Si tu veux me montrer ta haine : FERME-LÀ, BAISSE LA TÊTE ET FAIS TON TAFF ! » Ferme les yeux,  crèves lès, coupes tes oreilles, les deux, puis ta langue, avales là, avales, obéis, agenoux-toi. Crève, quand même, mais comme il nous plaira à nous. Tu grognais, sourdement, même pas certaine qu'il entendait tes complaintes, tu t'en fichais bien. Elles étaient pour toi. Bête morte qui voulait se faire croire qu'elle était encore en vie. « Tu crois que t’as rien à perdre, que je ne peux pas te faire plus de mal "que tu n’as déjà supporté" , mais tu te rends bien compte que je peux te toucher à travers d’autres personnes, n’est-ce pas ? Tu n’es pas débile à ce point là ? Le type qui était dans le bureau tout à l’heure… le danois. Marqué ou non je m’en fous. Tu veux la guerre Bulstrode ? J’ai de plus gros moyens que toi. Tu pensais que j’essayais de te briser pendant ton entraînement ? Mais ma pauvre fille… je ne tentais même pas de le faire. Tu ne m’a jamais vraiment vu à l’œuvre. » Felix. Felix. Felix. Son putain de nom, il résonne, en toi, partout, tu l'étouffes, tu l'étrangles. Tu l'avales, tu souris, de tes dents recouvertes de sang. Tu ravales ton coeur trop pesant à porter.

« Mais montres-moi, Rabastan, j'attend ce moment avec impatience. Je ne t'ai jamais supplié de m'épargner. » Souffles-tu, avec une hargne qui c'est transformé en quelque chose de plus consistant sur la langue, un regard plus chaud, une haine doucement changée en bien pire. Tu passes ta main sur ton ventre, avançant, doucement, vers la chaise qu'il a fait valser vers toi, t'approchant un peu, ton regard fixé sur lui.  T'accoudant à la chaise, ton autre main remontant jusqu'à tes lèvres, ton majeur glissant sur le sang, l'étendant sur tes lèvres, devenue écarlates. Rougies par lui, pour lui.« Je n'en ferais qu'une bouchée, du petit chien-chien danois. Je préfères les hommes avec plus de mordant. Ceux qui sont prêts à faire la guerre, Rabastan. » Roules-tu sur ta langue, celle qui vient doucement cueillir un peu du sang sur ta bouche, léchant tes lèvres. Le goût comme les bas fonds dans lesquels tu te glissais arrivant à t’écœurer. Il allait probablement de cracher dessus, mais si ça pouvait atténuer sa colère, lui faire comprendre que tu n'étais qu'une tarée aux goûts particulièrement sanglants plutôt qu'une petite rebelle qui s'était sincèrement défoulée sur lui.  Cachant ta sauvagerie derrière un désir qui n'avait pas été tout à fait faux, un quart de seconde où il tirait tes cheveux, agrippant ta gorge, mordant sa lèvre. Rampant un peu plus vers lui, roulant tes hanches, t'abaissant pour cet idiot de danois qui te le payerait très cher.   
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Nom de nom, de sa carrière, de sa vie il n’avait jamais vraiment croisé une personne qui approchait de près ou de loin ce que Loletina lui chantonnait là. Des provocateurs, bien entendu, il en avait vu. Plus qu’il ne pouvait en compter. Des emmerdeurs aussi. À la pelle. On l’avait déjà insulté, attaqué, blessé, torturé, quasiment tué ; ça il pouvait le dire sa vie n’avait pas été semée que de personnes douces et aimantes. Mais Bulstrode… c’était le niveau du dessus, ou latéral… Ce n’était même plus une question de hiérarchie, elle était carrément dans une autre stratosphère. Ce n’était même pas raisonné. Qu’un type qui allait crever veuille insulter son bourreau dans un dernier éclat de fierté, il le comprenait et sincèrement il ferait certainement la même chose dans la même situation. Qu’une nana qui n’avait absolument rien à gagner en lui sautant dessus pour lui transmettre moultes maladies infectieuses décide tout de même de faire ce qui lui passe par la tête… il ne comprenait pas. La seule raison qu’il pouvait imaginer était la haine : l’unique chose qui poussait parfois une personne derrière ses limites et qui lui faisait transgresser absolument toutes les règles, tous les interdits et les tabous. Bon, cela faisait longtemps, une bonne vingtaine d’années, que Rabastan s’était fait à l’idée qu’une bonne partie du monde sorcier en Angleterre qui connaissait son nom le haïssait. Ça ne lui faisait ni chaud ni froid. Il n’était pas né pour être aimé. Il était un fils Lestrange, il était là pour servir un ordre bien plus grand, plus haut et plus complexe que sa petite tête. Mais que ça lui tombe dessus juste au détour d’un couloir, et d’une manière aussi brutale… Ça le surprenait. Qu’il se fasse attaquer dans la rue, certes. Au ministère ? À son niveau ? Ça le faisait beaucoup moins.

On ne pouvait pas nier son indulgence. L’unique moyen d’être encore plus clément dans cette situation aurait été de simplement lui mimer une tapette sur la main avec une moue grondeuse. Bon, il faisait ça avec Aramis quand ce dernier avait quatorze mois… Et après les gens venaient quand même pleurnicher bouhouhou qu’il est méchant… Mais il faisait des efforts ! Merlin qu’est-ce que ça serait quand il sera vraiment remonté, vraiment hors des rails et vraiment d’humeur à ne pas montrer la moindre once d’indulgence ? Tous des sensibles, à venir chialer dès qu’on leur pétait un ongle et à crier à la torture… Apparemment elle avait repris son souffle (il aurait du cogner plus fort… c’était ça d’agir dans la précipitation…) et une fois encore l’appela par son prénom. Sa mâchoire se contracta : la petite garce, la petite garce, lapetitegarce. Et pourtant même si elle continuait sur sa lancée provocatrice digne d’une adolescente à qui ses parents auraient refusé une sortie de nuit, il pouvait percevoir le changement de ton. Peut-être pas plus calme, c’était moins dans la voix que dans le souffle. Tout de même il restait à distance : elle l’avait carotté deux fois, il préférait éviter qu’elle se jette sur lui une troisième fois. Elle serait capable de lui arracher son nez et il ressemblerait à Maugrey Fol’œil. Super… Le petit chien chien danois, tiens elle aussi avait du mal à prononcer son nom ? C’était plutôt une stratégie de distanciation un peu ridicule. Il n’était pas aussi abruti que certains voudraient croire, il savait encore lire les émotions sur les visages sans avoir besoin d’user de legilimancie. Il avait bien vu comme elle l’avait regardé ce petit chien chien danois. Ce n’était pas parce qu’on était un Mangemort qu’on ne connaissait pas les bases les plus primaires des sentiments humains. Il se doutait bien que s’il ramenait ce brave garçon dans cette pièce par la peau du cul et lui fichait sa baguette dans les reins, il verrait certainement le visage de Loletina changer de couleur. Mais elle insistait. Nonon, aucun problème, moi j’veux de la guerre et du sang, sisi… Il n’arrivait plus à savoir si elle voulait le voir vraiment outre-passer les règles de bienséance qu’il s’imposait un minimum avec ses collègues / subordonnés au sein du Ministère ou bien si c’était tout simplement une méthode de défense complètement vaseuse. Montrer un aspect de muraille quand on n’avait même pas une moustiquaire pour se protéger. Il fallait relativiser : elle venait de passer un sale moment, elle avait perdu son rebut, elle s’était littéralement faite rouler dans la farine par des Insurgés, et d’expérience Rabastan savait que se faire berner en beauté n’était pas une sensation agréable et qui s’effaçait en quelques secondes. Et si elle l’avait amoché, elle n’avait pas non plus été particulièrement épargnée. Il prit un instant pour se calmer un peu, sans relâcher sa surveillance.

« Tu veux que je te montres ? Très bien. Juste… souviens-toi que c’est toi qui l’a réclamé. Si tu crois qu’il n’y a que la douleur et la mort à craindre ici bas, je serais ravi de te faire découvrir une nouvelle palette encore plus sympathique. Je peux faire de ta vie un enfer et ne m’arrêter que quand tu viendras me supplier à genoux de cesser. » Il grimaça : « Assieds-toi donc Loletina. Je crains que tu ne réfléchisses à l’envers. ». Il l’appelait par son prénom. Quitte à virer toutes les barrières, autant le faire correctement. Ce ne sera que plus simple de pulvériser tout ce bazar si les conventions sociales ne sont pas là pour atténuer le tout. « Je ne suis pas en guerre contre toi. Nous sommes en guerre. Contre des gens qui, s’ils te croisaient, te feraient sûrement la peau sans y réfléchir à deux fois. Penses-en ce que tu veux, mais je ne voudrais pas qu’il t’arrive une de ces sortes de pépins. » On avait déjà assez d’embrouilles comme ça, on avait déjà assez à supporter avec la dispartion de Rowle ce n’était pas la peine de saler un peu plus l’addition. Il le pensait sincèrement. « Te conduire comme ça, ça-n’aide-absolument-pas. Durcis-toi, et durcis-toi vraiment. Ne te contente pas juste d’agir comme une putain de sauvageonne. Ce n’est pas ça la force. Apprends plutôt à baisser les yeux quand il le faut, à courber la nuque si nécessaire. À frapper quand il faut frapper. Sinon tu ne passeras pas l’année. Ce serait fort dommage. Tout n’est pas dans l’action, il faut aussi réfléchir un peu. Tu n’as absolument rien gagnée aujourd’hui, hormis l’honneur de m’avoir énervé. » Il passa vaguement un doigt sur ses lèvres, jeta un regard à sa main gauche, leva les yeux au ciel pendant un bref instant. « Ne pense pas que parce que je te parle comme ça, cela signifie que je te pardonne. Je vais te faire payer chaque seconde de cette heure en temps voulu. Et comme je te l’ai promis, comme tu me l’a demandé, je ne m’arrêterai pas avant que tes rotules ne récurent bien correctement le sol de tout l’étage. » Que ce soit clair. Il en rejetait pas un aussi beau défi quand on lui en donnait un. Elle l’avait cherché, elle l’avait clairement trouvé. « Mais où est-ce qu’on s’est planté avec toi ?… » murmura-t-il en soupirant sans la lâcher des yeux. C’était presque plus pour lui que pour elle, sincèrement ? Pourquoi tous les autres se comportaient-ils de manière à peu près correcte sauf elle ?
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MessageSujet: Re: Suspicious behaviour • feat Lola   Suspicious behaviour • feat Lola - Page 2 EmptyLun 20 Juil 2015 - 23:57

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Tu ne savais pas trop toi-même qu'est-ce que tu tentais, qui tu voulais détruire ni comment. Ton feu, tes ouragan étaient-ils assez puissant contre le froid légendaire de Rabastan.  Sa femme n'était arrivée a rien avec lui, tu n'étais pas non plus intéressée à prendre sa place, devenir la putain de belle-mère d'Aramis. Ça ne valait pas la peine de se ridiculiser de la sorte rien que pour dire que tu avais dompter le Lestrange. Tu y arriverais, mais certainement pas comme ça. Tu le ferais saigner de tous les pores de sa peau lorsque l'heure sera venue. « Tu veux que je te montres ? Très bien. Juste… souviens-toi que c’est toi qui l’a réclamé. Si tu crois qu’il n’y a que la douleur et la mort à craindre ici bas, je serais ravi de te faire découvrir une nouvelle palette encore plus sympathique. Je peux faire de ta vie un enfer et ne m’arrêter que quand tu viendras me supplier à genoux de cesser. » Ton regard le défiais encore. Reckless little girl. Tu ne savais pas comment il pourrait te faire souffrir d'avantage, comment tu le supplierais. Quand il t'aurait prit Felix et l'aura tué, que fera-t-il ensuite ? Égorgera-t-il son propre fils pour te faire du mal ? Sachant combien, malgré toutes les insultes, la rage, les bagarres et les blessures recouvrant encore vos peaux, tu pouvais aimer ce petit connard. Tu venais tout juste de perdre quelque chose à l'intérieur de toi, arraché, sans anesthésie, de ton ventre après quelques potions t'enivrant. Fais-moi mal, rien que pour m'assurer que je peux encore souffrir, que je peux encore ressentir quelque chose. Vide et épuisée, encore sur le sol, le fixant dans toute la violence qui ne dormait plus dans ton ventre. Grimaçant avant qu'un ordre déguisé ne se glisse hors de ses lèvres. « Assieds-toi donc Loletina. Je crains que tu ne réfléchisses à l’envers. ». Loletina. Tes dents se serraient ensemble, si fort qu'un son grinçant menaçait qu'elles se fracassent, se transforment en verre cassé, verre empoisonné qui lui trancherais la jugulaire facilement, sans même que la moindre pression n'y soit jointe.

Il ajoute des raisons pour que tu veuilles mettre fin a sa vie, pour que toi soit dans les accusées le jour où on le retrouverais empoisonné, poignardé, éventré, décapité, scalpé. Tu n'obéissais même pas, restant sur le sol, sur tes genoux brisés, sur tes gardes, le coeur enragé qui ne se taisait pas. Que te prendrait-il encore sinon la vie ? « Je ne suis pas en guerre contre toi. Nous sommes en guerre. Contre des gens qui, s’ils te croisaient, te feraient sûrement la peau sans y réfléchir à deux fois. Penses-en ce que tu veux, mais je ne voudrais pas qu’il t’arrive une de ces sortes de pépins. » Ta garde baisses. C'est quoi ce bordel ? Il s'inquiète pour toi ? Il n'en a pas le droit, petit imbécile. Ton coeur de sucre ce serre, mais tu ne montres rien. Oui, Lola, que feras-tu devant un insurgé qui veut ta peau ? Qui te croques sans jouer avec toi avant, sans t'avertir. Qui arrive pas derrière, déloyal. Ton souffle raccourcis, même si, loin d'être calme. Ton bourreau ne pouvait pas t'offrir de fleur pour couvrir ta tombe. « Te conduire comme ça, ça-n’aide-absolument-pas. Durcis-toi, et durcis-toi vraiment. Ne te contente pas juste d’agir comme une putain de sauvageonne. Ce n’est pas ça la force. Apprends plutôt à baisser les yeux quand il le faut, à courber la nuque si nécessaire. À frapper quand il faut frapper. Sinon tu ne passeras pas l’année. Ce serait fort dommage. Tout n’est pas dans l’action, il faut aussi réfléchir un peu. Tu n’as absolument rien gagnée aujourd’hui, hormis l’honneur de m’avoir énervé. » Tu ne voulais pas. Pas dire oui, pas obéir. Et tant pis si tu ne passais pas l'année, et tant pis si tu n'avais plus rien à perdre et que la flamme de ta mère s'éteigne comme se soufflerais ta vie. Tu ruminais ta rage, convaincue que tu avais gagné plus que ce qu'il prétendait. Le goût de son sang encore sur ta langue le jurait contre ton palais. Tu grognais, puis te relevais finalement, brusquement. Tournant le dos au monstre pour te diriger vers le mur qui lui faisait face, t'y adossant, relevant tes yeux vers lui, les bras croisé sur ta poitrine. Fixant l'homme qui passait un doigt sur ses lèvres, arrivant encore à t'en dégoûter. Tu aurais pu la mordre encore, cette lèvre, rien que pour l'arracher, rien que pour ne plus la voir, qu'elle n'existe plus. Le défigurer, pour que plus jamais tes yeux ne glisse sur cette lèvre écœurante. Levant finalement les yeux au ciel après avec inspecté sa main. « Ne pense pas que parce que je te parle comme ça, cela signifie que je te pardonne. Je vais te faire payer chaque seconde de cette heure en temps voulu. Et comme je te l’ai promis, comme tu me l’a demandé, je ne m’arrêterai pas avant que tes rotules ne récurent bien correctement le sol de tout l’étage. » Tes propres lèvres retroussées de dégoût quittant du regard les siennes. Tu ne t'agenouillerais pas, plus jamais, pour lui. Même sous la torture, même s'il fracassait tes genoux et que la douleur était insupportable, même s'il t'ouvrait le ventre pour y enfoncer tout son poison.

Pendant qu'il attendait l'heure pour te faire souffrir, ton mariage pour tout faire cramer, tes enfants pour leurs briser le coup, tes filles pour en faire ses esclaves, tu prévoyais déjà le jour où tu aurais le dessus sur lui, ta domination, ton règne. Ses jours où tu lui apprendrais à ramper sur le sol et a s'arracher lui-même sa lèvre de ses dents. « Mais où est-ce qu’on s’est planté avec toi ?… » soupirait-il, à lui-même, malgré le fait que tu n'en manquais pas une syllabe. La colère faisant pulser tout ton sang, badant tes muscles, enrageant ton coeur. Oh oui, tu pouvais encore souffrir, ressentir, haïr. Ce connard te faisait renaître de tes cendres et mourir à la fois. Où ? Est-ce une autre question de rhétorique ou était-il vraiment aussi idiot ? Peut-être que son âge avancé avait raison de sa mémoire. Tu n'avais pas oublié, la douleur, l'abandon, pire que toutes ses tortures qu'il te promettait.

« Quand vous avez tué ma mère. »  Crachais-tu jusqu'à son visage. Pouvait-il sentir ton coeur qui tremblait, qui se déchirait d'injustice. Sentait-il tes mains qui tremblaient de rage, ton envie d'hurler, de pleure, de le réduire en morceaux, peu importe ce qu'il t'en coûtais. Il devait partir, te laisser saccager tranquillement le local s'il ne voulait pas une autre morsure, celle qui vous serait probablement fatale à tous les deux. Il ne pouvait pas te réparer, ni te briser d'avantage. Même Felix ne le pouvait pas.
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