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sujet; constanna ∞ fête, secrets & faux-semblants

WIZARD • always the first casuality
Anna Grimaldi
Anna Grimaldi
‹ inscription : 07/06/2015
‹ messages : 1824
‹ crédits : mathy.
‹ dialogues : #e95353.
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‹ âge : trente-quatre
‹ occupation : guérisseuse au service d'infection par virus et microbe magique et co-présidente de l'association "Rosier's Disease Research Trust".
‹ maison : Serdaigle
‹ scolarité : 1980 et 1987.
‹ baguette : est en bois de charme, contient une plume de phénix et mesure 26,4 centimètres.
‹ gallions (ʛ) : 5370
‹ réputation : je suis fragile et que j'ai été manipulée par mon compagnon.
‹ particularité : occlumens.
‹ faits : je suis de sang pur, que je fais partie de la famille Grimaldi, que je suis d'origine italienne, que j'adhère aux idées insurgées mais que je me suis résolue à ne jamais les rejoindre pour le bien être de ma fille, que je suis une ancienne guérisseuse et que je sais donc comment soigner les gens de diverses pathologies, que je me défends en duel, que j'adore lire, que j'apprécie les jolies choses.
‹ résidence : dans un petit studio sur le chemin de traverse que le gouvernement a bien voulu me donner pour mon implication de guérisseuse durant la guerre. La demeure des Grimaldi à Herpo Creek ainsi que mon appartement à la Bran Tower avaient été saisis. Je dispose toujours d'une résidence secondaire et tertiaire à Brighton (maison d'été) et à Florence (terres italiennes).
‹ patronus : un lapin, patronus de Thomas
‹ épouvantard : un entassement de corps, celui de mes enfants et des êtres qui me sont chers.
‹ risèd : ma famille heureuse et recomposée.
http://www.smoking-ruins.com/t1958-anna-loooove-me
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Anna and Constantin
Man is not what he thinks he is,
he is what he hides.



Son front était collé à la fenêtre de sa chambre. Ses yeux émeraude étaient perdus dans l’étendue verdoyante du grand jardin floral des Grimaldi. Les gouttes perlaient sur son visage rappelant à sa mémoire toutes les peines et les colères du monde. Toute l’horreur, tous les morts et les batailles à l’extérieur insufflaient en elle suffisamment de force et de courage pour continuer à jouer son rôle dans la société. Mais parfois, elle avait besoin de ces moments de faiblesse pour mieux remonter la pente. Elle avait besoin de ces moments d’intimité, de ces moments de calme, seule avec elle-même, seule dans cette bulle protectrice où elle pouvait penser ce qu’elle voulait sans avoir à se protéger, où elle pouvait pleurer tous ces êtres qui étaient morts alors qu’elle avait égoïstement besoin d’eux, où elle pouvait enfin se souvenir de la jeune et douce Anna qu’elle était durant son enfance. Jeune, elle n’en avait plus l’apparence car derrière ses trente-deux ans, elle semblait avoir puisé toute son énergie dans les cinquante ans qu’elle n’a pas encore vécus. Douce, aujourd’hui elle ne l’était plus qu’en façade parce qu’elle bouillonnait de l’intérieur, de rage et de colère. Les traits de son visage étaient tirés, les poches sous ses yeux obscurcissaient son regard  d’un naturel si clair et si doux, son sourire ne suffisait plus à sauver les apparences, elle n’était plus ce qu’elle était.
Elle posa ses deux mains contre les vitres froides et ce toucher lui rappela ses longs après-midis d’été qu’elle passait à attendre que Thomas lui rende visite ou que son frère et sa sœur lui proposent d’aller jouer à l’extérieur. Ces instants futiles et innocents lui manquaient énormément ; elle avait quasiment tout perdu de ces souvenirs heureux : Thomas, Tessa, son enfance, son innocence … A présent, le jardin n’était plus qu’une longue pelouse verte, entretenue par des botanistes, de grandes arcades fleuries, un petit potager et un lieu de réception en de rares occasion. Le lieu avait perdu de sa vivacité d’antan. Son existence, son énergie, qu’il absorbait autrefois dans les cris joyeux des enfants, les fêtes somptueuses, les promenades amoureuses, le soin des fleurs et des plantes, cette époque était révolue.
Elle poussa les deux grandes portes vitrées et fit un pas en avant vers le balcon. Elle avança jusqu’à la rambarde et se pencha dangereusement par-dessus. Elle prit de grandes inspirations de cet air chaud et humide propre au climat anglais. En un mouvement gracieux, elle passa par-dessus le garde-corps et les mains refermés autour des barreaux de métal, elle laissa ses jambes glisser dans le vide. L’adrénaline se mit à circuler dans tout son corps, elle avait envie de crier et pleurer à la fois. Lorsqu’elle sentit que ses doigts commençaient à glisser, une de ses mains lâcha la rambarde pour récupérer sa baguette. Elle ferma les yeux, se concentra et en quelques secondes, elle se retrouvait au milieu du jardin. Elle expira longuement, fit un tour sur elle-même, les bras écartés, embrassant l’atmosphère et les souvenirs heureux qui étaient ancrés en ce lieu. Puis elle fit un premier pas, un second, accélérant peu à peu, elle se mit à courir, encore et encore, sans s’arrêter, parcourant bientôt toute la longueur du jardin, ne cherchant même pas à s’arrêter à l’approche du portail délimitant le terrain familial de la forêt. Poussée par la vitesse et l’accélération, elle s’écrasa contre le porche et se laissa glisser au sol. Son corps battait tellement rapidement qu’elle avait l’impression qu’il allait sortir de sa poitrine. L’air lui brûlait la gorge et elle avait l’impression de suffoquer. Mais ce sentiment, cette sensation de force et de toute puissance l’avait envahie comme une renaissance. Cette course ne l’avait pas affaiblie, non, elle lui avait donné de l’énergie. Elle resta assise quelques instants, regardant autour d’elle, riant nerveusement et retrouvant son souffle … Puis elle se leva, transplana jusqu’à la grande baie vitrée du salon et entra, dégoulinante de sueur, la robe tâchée par la boue.

« Mademoiselle Grimaldi ! Que vous est-il arrivé ? » Elle hocha la tête et rassura une de ses servantes. « Tout va bien miss Julia, je vais bien. Je vais me préparer pour ce soir. N’oubliez pas de me préparer une bouteille que je puisse l’amener à mes hôtes. » La dénommée Julia lui fit un signe de tête pour acquiescer et quitta la pièce. Anna se glissa discrètement jusqu’à la salle de bain pour éviter qu’on ne la voit dans cet état et se prépara pour la fête mondaine et ennuyeuse qui s’annonçait ce soir. Figée devant le miroir, elle se dévisagea de la tête au pied, en se disant qu’elle aurait beaucoup de travail pour paraître jolie et présentable pour cet événement. Si sa mère la voyait, elle la maudirait de ne pas être la petite fille parfaite qu’était Tessa. Elle ouvrit l’armoire où toutes ses robes de soirée se trouvaient, sa femme de chambre lui avait préparé quelques tenues extravagantes, telles que sa mère les aimait ; mais Anna, elle, préférait la simplicité. Elle adorait porter des tenues rayonnantes et colorées, mais à la coupe simple, sans froufrou, sans dentelle, simplement une jolie robe. Elle s’habilla d’une petite robe rose, de chaussures à talons, rassembla ses cheveux sur son épaule gauche et s’étala une certaine couche de maquillage sur le visage. Lorsqu’elle fut fin prête, il était déjà bientôt l’heure. Son cavalier de soirée n’allait pas tarder à venir la chercher. Elle rangea sa baguette dans une petite pochette, et passa devant le boudoir. Elle s’arrêta devant et fixa quelques instants sa mère, endormie dans son fauteuil, la photo de Teresa sur ses genoux. A cet instant même, elle maudissait sa sœur d’être morte, et elle maudissait encore plus sa mère d’être si détruite qu’elle ne pouvait plus participer à ces soirées auxquelles elle passait le plus clair de son temps par le passé. Elle ne se risqua pas à la réveiller, redoutant sa hargne et sa  colère.

« Julia ! Voulez-vous bien me rendre un service s’il vous plait ? » La servante acquiesça, elle était là pour ça après tout, mais Anna avait toujours renoncé à considérer les domestiques comme des personnes inférieures qui devaient absolument répondre aux ordres de leurs maîtres. Julia était là depuis l’adolescence d’Anna, et elle était ce qui se rapprochait le plus d’une mère pour elle. « Il fait beau. Emmenez-la dehors ! Faites lui faire un tour du jardin, faites-lui toucher les légumes du potager, montrez-lui les fleurs, et faites en sorte qu’elle mange bien ce soir. Mais surtout, ne la fatiguez pas trop … J’essaierai de ne pas rentrer trop tard. De toute façon, vous connaissez mon intérêt pour ces soirées ! » Elle sourit et posa un baiser sur la joue de Julia. Elle alla ensuite s’asseoir au piano et caressa les touches du bout des doigts. Ce toucher lui manquait, elle n’avait plus joué depuis des années. A présent, tout ce qu’elle faisait c’était ça, frôler les touches, sans jamais oser appuyer dessus pour produire un son.
Un petit sursaut parcourut son corps lorsque la sonnette de l’entrée résonna. Elle se dirigea vers la porte et congédia le majordome. « Je m’en occupe. » Elle ouvrit la porte, sourit et rejoignit le nouveau venu sur le perron. Elle posa un baiser sur sa joue. « Mister Crouch est bien ponctuel aujourd’hui ! On y va ? … Comment vas-tu ? » En temps ordinaire, la convention voudrait qu’elle vouvoie tous les membres issus de l’Elite, mais avec Constantin, ce n’était pas pareil, elle se refusait à le vouvoyer alors qu’elle le connaissait depuis qu’il était tout petit …
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Ta cousine avait emménagée dans sa demeure depuis quelques semaines et bien que tu allais régulièrement dormir avec elle et t’assurer qu’elle se sente bien et en sécurité, ce soir tu n’irais pas la rejoindre, tu l’avais déjà avertie d’ailleurs, une ancienne amie que tu connaissais depuis toujours t’avais demandé de l’accompagné à une de ces nombreuses soirées mondaines. Puisque malgré qu’il y avait des gens affamé, l’élite eux organisait encore de ces bals et buffets pour le simple plaisir de voir les gens et alimenter différentes rumeurs. Puisqu’il s’agissait d’Anna, tu avais accepté et puis tes parents trouvaient que cela était une bonne idée, d’apparaitre accompagner d’une autre femme, le fils des Crouch qui serait avec une femme à son bras alors que son ex-fiancé avait déjà été vue en la compagnie d’autres jeunes hommes, les gens parlaient et les rumeurs pouvaient courir rapidement.

Puis ces derniers jours tu les avais passés avec ta cousine, t’enfermant littéralement dans le manoir avec elle, prenant soin d’elle,  au moins tu avais oublié un peu Beatrix dans ces moments et le fait que ton père te cherchait déjà une nouvelle promise. Tu pris donc une douche rapide cette fois-ci, puis tu mis un de tes costumes cravate. Ta mère te sourit en te souhaitant d’avoir du plaisir et de t’amuser avec Anna. Tu partis donc en chemin pour chez elle histoire de l’accompagné lors de cette soirée, tu savais qu’elle vivait des moments plus difficile avec sa sœur récemment décédé et son mari défunt, à croire que la mort la suivait de près cette pauvre Anna. Tu avais toujours apprécié sa gentillesse, sa douceur, bien que suite au départ de son frère elle avait tenté une fois de te materner, puisqu’elle t’aimait sans doute comme un des siens, tu lui avais clairement fait comprendre qu’elle ne devait en aucun cas recommencer. Autrefois à Poudlard, vos différences d’âge faisait en sorte qu’elle était ton ainé et que tu avais bien moins de maturité qu’elle, mais aujourd’hui, l’âge n’était plus vraiment une barrière entre vous, elle était une femme resplendissante.

Tu atteignis donc la grille du manoir des Grimaldi, le jardin semblait vivre ses moments les plus lugubre, pourtant autrefois il brillait de couleur alors qu’aujourd’hui il semblait mornes et endormit, une joie semblait l’avoir quitté. Tu allas donc cogner à la porte du manoir, celle-ci s’ouvrit sur le visage de la jolie Anna qui te souriait déjà. Elle arborait une robe simple, mais coloré, tu lui offris un petit sourire. « Mister Crouch est bien ponctuel aujourd’hui ! On y va ? … Comment vas-tu ? » Puis ses lèvres vinrent déposer un baiser contre ma joue. « Miss Grimaldi, je suis toujours ponctuel voyons, si tu es prête allons-y!» Tu lui présentais ton bras, qu’elle prit sans vraiment hésiter, tu comptais utiliser un «portoloin» pour te rendre à cette soirée, afin d’arriver rapidement et sans encombre. «Eh bien Anna, vous êtes bien comme je vous ai toujours connu, vous ne savez pas les dernières nouvelles me concernant, vous savez que ça risque de jaser, ce soir, en vous voyant à mon bras, n’est-ce pas?»

Tu venais tout de même de rompre une alliance depuis seulement quelques semaines, les gens allaient parler de ta première sortie à la vue de tous avec une femme. «Mais on les laissera prétendre ce qu’ils ont envie, ils le feront tous de toute manière avec ou sans notre accord». Puis le «portoloin» vous amena à la destination désiré, ensemble, arrivant devant la demeure désiré. Une des nobles familles recevait ce soir, tous les membres de l’élite s’y retrouvait donc, Susanna n’y serait pas certes, pas question qu’elle tente une chance d’être en danger, tu ne lui aurais pas permis de toute manière.

Une fois dans la grande salle, saluant les gens sur votre passage, tu repéras un serveur qui tenait un cabaret avec plusieurs coupe, tu lui en pris deux et en offrit une à la charmante rouquine à tes côtés. Ce que tu appréciais d’Anna, c’est qu’avec elle ce n’était jamais prise de tête, elle ne te réclamerait pas de danse, ni d’aller bavarder avec toutes la communauté, elle détestait autant ce genre de réception que toi. «Alors mademoiselle Grimaldi, on va faire un tour sur la terrasse ou on reste ici à regarder les autres danser et s’obliger de parler à tous ces gens?» Tu lui souris, prenant une gorgée d’une champagne contenu dans ta coupe.
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Anna Grimaldi
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‹ âge : trente-quatre
‹ occupation : guérisseuse au service d'infection par virus et microbe magique et co-présidente de l'association "Rosier's Disease Research Trust".
‹ maison : Serdaigle
‹ scolarité : 1980 et 1987.
‹ baguette : est en bois de charme, contient une plume de phénix et mesure 26,4 centimètres.
‹ gallions (ʛ) : 5370
‹ réputation : je suis fragile et que j'ai été manipulée par mon compagnon.
‹ particularité : occlumens.
‹ faits : je suis de sang pur, que je fais partie de la famille Grimaldi, que je suis d'origine italienne, que j'adhère aux idées insurgées mais que je me suis résolue à ne jamais les rejoindre pour le bien être de ma fille, que je suis une ancienne guérisseuse et que je sais donc comment soigner les gens de diverses pathologies, que je me défends en duel, que j'adore lire, que j'apprécie les jolies choses.
‹ résidence : dans un petit studio sur le chemin de traverse que le gouvernement a bien voulu me donner pour mon implication de guérisseuse durant la guerre. La demeure des Grimaldi à Herpo Creek ainsi que mon appartement à la Bran Tower avaient été saisis. Je dispose toujours d'une résidence secondaire et tertiaire à Brighton (maison d'été) et à Florence (terres italiennes).
‹ patronus : un lapin, patronus de Thomas
‹ épouvantard : un entassement de corps, celui de mes enfants et des êtres qui me sont chers.
‹ risèd : ma famille heureuse et recomposée.
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Anna and Constantin
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Elle attrapa le bras que lui présentait Constantin et descendit les quelques marches de son perron avec grâce et délicatesse. Elle avait beau détester tout ce qui touchait de près ou de loin à la notion de supériorité, de noblesse ou d’usage strict des bonnes manières, elle ne manquait pas d’élégance ; et elle ne l’avouera jamais mais ses exigeants cours de bonnes manières y étaient pour beaucoup. Elle avait gardé de belles séquelles de ces leçons imposées par sa caste : se tenir droite, vouvoyer n’importe qui, sourire même à des personnes que l’on déteste, garder bonne contenance lorsque les choses ne se passaient pas comme prévu, être patiente … Tellement d’actes et de savoir qu’elle avait acquis dans les coups et les cris. Elle n’avait décidément pas été une fille parfaite, et elle le prouvait encore aujourd’hui, en maudissant au plus haut point ces fêtes mondaines auxquelles sa famille l’obligeait à participer. Mais elle faisait face, elle faisait face parce que les autres n’y arrivaient pas, elle faisait face parce qu’elle était la seule à pouvoir sauver la réputation de sa famille, elle faisait face parce qu’elle voulait se prouver quelque chose, se prouver qu’elle n’était pas si mauvaise et indisciplinée que le laissait entendre sa mère. Elle sauvait les apparences, autant aux yeux de sa famille, qu’aux yeux des membres de l’Elite toute entière. Elle devait prouver au Magister qu’elle était réellement ce qu’elle paraissait. « Je suis heureuse qu’à vos beaux yeux de prince charmant, je n’ai pas tant changé que cela. » Elle prenait un malin plaisir à user de ce vocabulaire noble aristocrate avec Constantin qui accordait autant d’importance qu’elle à la mondanité et à l’élitisme. « J’ai en effet lu des choses à ton sujet, mais il n’en reste pas moins qu’ils peuvent dire ce qu’ils veulent, je n’y accorderai pas beaucoup d’importance. Après tout ce qui a été dit sur ma famille ces dernières années, je ne pense pas que je suis à un article près … Et je connais bien nos petites commères journalistes – et je les qualifie de cette façon affectueusement et pas méchamment, veuillez le noter, monsieur – elles vivent de ça, je peux bien leur laisser quelques mots et quelques citations de mon nom leur apporter un peu de bien. » Toujours cette bienveillance qu’on s’acharnait à lui enlever …

Grâce à un Portoloin, Constantin et Anna arrivèrent tous deux face à l’imposante maison d’un membre de l’Elite. Anna ne savait plus vraiment chez qui elle se rendait vu que toutes ces fêtes se ressemblaient, mais ce qu’elle savait c’était que son père lui avait donné quelques tâches à accomplir avant qu’elle ne puisse ‘profiter de la soirée’, comme il l’avait si bien dit. S’avançant côte à côte vers la villa, ils frappèrent et furent accueillis par les serviteurs de la maison. Ils entrèrent, Anna tendit la bouteille qu’elle avait apportée au majordome, puis ils parcoururent le long couloir qui les mena vers la grande salle de réception. Là-bas, certaines personnes se tournèrent vers eux à leur annonce et vaquèrent de nouveau à leurs occupations : discussion, rumeur et autres bêtises futiles détonnant bien avec l’aspect morbide qui flottait dans l’atmosphère extérieure. Anna pinça les lèvres, décontenancée par cet accueil. Elle haussa ensuite les épaules, en pensant qu’elle n’avait pas trop à se plaindre de cette ignorance : la discrétion était, est et sera toujours sa meilleure arme. « Mais … mais je pensais que tu venais pour danser avec moi ! Arrête j’attendais beaucoup de toi, tu marches si peu sur les pieds quand tu danses ! » Elle lui sourit, l’air taquin. Ils avaient cette complicité et ce même désintérêt qui les rapprochait, sans ça, Anna ne savait pas vraiment s’ils auraient été amis. « Sérieusement … J’ai quelques petites missions à effectuer pour mon père, blablabla relation entre famille, blablabla responsabilité. Enfin tu vois le truc. Donc je t’invite à aller visiter la terrasse avant moi, vérifier que le sol est sûr, qu’il y a de bonnes chaises et que la vue est … disons ‘potable’ et je te rejoins après ! » Elle sourit, pencha la tête de côté, arqua un sourcil et pleine de malice, elle se mit à la hauteur de Constantin et lui souffla à l’oreille « Et essaie de piquer une bouteille de quelque chose au passage ! » Elle se retourna, jeta un regard par-dessus son épaule et fit un petit clin d’œil à Constantin avant de se détourner.

Anna fit quelques pas dans la pièce et décida finalement de se caler dans un coin pour essayer de repérer les personnes auxquelles elle devait parler. Elle espérait qu’ils étaient déjà arrivés parce qu’elle ne souhaitait pas vraiment attendre toute la soirée avant de parler affaire. Se débarrasser au plus vite des tâches ingrates était la meilleure méthode pour apprécier le reste de la soirée. Lorsqu’elle trouva un endroit convenable pour faire ses repérages, elle se mit sur la pointe des pieds et balaya l’endroit des yeux. En quelques secondes, elle repéra un petit groupe d’hommes qui semblaient parler affaire. Satisfaite, elle but une gorgée du liquide contenu dans la coupe que lui avait donné Constantin, puis elle avança d’un air décidé vers le groupe. Les saluant, elle fit comme son père le lui avait appris, elle commença par se présenter, puis elle se mit à parler de choses futiles comme le temps dehors, les réussites du Magister, les faits divers qui correspondaient parfaitement à la situation. Peu à peu, elle embrayait sur la raison même de son intervention, elle finissait par exposer ses idées et arguments de manière concise mais ordonnée et elle attendait des réactions. Un sourire, un effleurement, un regard charmeur, elle se faisait très bonne actrice bien qu’elle soit une piètre femme d’affaire. Elle réussit malgré tout par obtenir ce qu’elle voulait ce qui la mit de bonne humeur. Ravie de cet exploit, elle remercia bien gentiment ses interlocuteurs, leur serra la main et quitta le groupe sans encombre.
Elle posa sa coupe vide au passage, en rejoignant la terrasse où devait attendre son cavalier d’un soir. Elle attrapa un deuxième verre et sortit. Fixant d’abord l’horizon qui affichait un beau et rare paysage d’été, elle regarda autour d’elle et finit par repérer Constantin. Elle enleva ses chaussures à talons qui lui faisaient un peu mal au pied – quelques centimètres de plus qu’habituellement changeaient beaucoup le confort d’une chaussure – et s’approcha de Constantin en chuchotant « Alors ? Tu l’as volée cette bouteille ? »
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Anna est si élégante, oui c’est une femme d’une grande qualité, qui n’est pas toujours reconnu par certain, mais toi, tu l’as toujours apprécié depuis des années. Lorsque tu lui parles de tes propres soucis, elle les chasse d’un coup de main, habitué que certains ragots circule sur son propre compte. « J’ai en effet lu des choses à ton sujet, mais il n’en reste pas moins qu’ils peuvent dire ce qu’ils veulent, je n’y accorderai pas beaucoup d’importance. Après tout ce qui a été dit sur ma famille ces dernières années, je ne pense pas que je suis à un article près … Et je connais bien nos petites commères journalistes – et je les qualifie de cette façon affectueusement et pas méchamment, veuillez le noter, monsieur – elles vivent de ça, je peux bien leur laisser quelques mots et quelques citations de mon nom leur apporter un peu de bien. » Elle aime bien jouer à ce jeu, jouer les aristocrates, vous l’avez toujours fait depuis des années, une vieille habitude qui vous a toujours amusé mutuellement.

Puis une fois rendu, vous saluez certaines personnes, elle ose même te taquiner au sujet de la danse, alors que tu connais ses goûts qui ressemble vraiment au tiens. Vous le faites quand on vous y oblige, mais vous préférez grandement ne pas avoir à vous y aventurer sur cette piste. « Mais … mais je pensais que tu venais pour danser avec moi ! Arrête j’attendais beaucoup de toi, tu marches si peu sur les pieds quand tu danses ! » Tu lui souris, avec complicité. «Je sais, je suis un vrai pro, dire que j’ai vais priver toutes cette assistance de mes grands talents.» puis elle te suggère un plan pour la soirée, qui semble assez simple. « Sérieusement … J’ai quelques petites missions à effectuer pour mon père, blablabla relation entre famille, blablabla responsabilité. Enfin tu vois le truc. Donc je t’invite à aller visiter la terrasse avant moi, vérifier que le sol est sûr, qu’il y a de bonnes chaises et que la vue est … disons ‘potable’ et je te rejoins après ! » Tu acquiesce donc, un peu surpris de cette «mission» pour son père, qui semblait le but premier de son apparition à cette soirée que tu aurais certes ignorée si cela n’avait été de cette vieille amitié entre vous deux. Puis elle vient parler tout près de ton oreille, doucement, te soufflant une idée vilaine, mais oh combien merveilleuse. « Et essaie de piquer une bouteille de quelque chose au passage ! » Alors qu’elle t’envoie un clin d’œil tu acquiesce, un petit sourire flottant sur ton visage. Pourquoi pas, c’était une très bonne idée, tu laisses donc la rouquine faire ce qu’elle a à faire, prenant en tête son plan.

Tu comptes aller subtiliser une bouteille sous le bar plus loin, entre temps tu tombes sur quelques connaissances, des amis de la famille, des copines de ta cousine que tu salues gentiment. Toute la salle semble connaitre que ta fiancée à prit la poudre d’escampette, beaucoup semble discuter entre eux après t’avoir salué, murmurant de nouveaux ragots alors que des amis semble plutôt satisfait de te voir faire une apparition en publique malgré tout. Après quelques échanges polis avec certaines connaissances, tu finis par prendre une bouteille et deux verres et tu te déplace vers la terrasse. Celle-ci est assez grande et éclairé par quelque lumière douce, la nuit est chaude, mais un petit vent frais vient la rendre très supportable. Tu t’installer à une table avec des chaises, déposant la bouteille sous celle-ci, histoire de ne pas te faire remarquer et tu profites du calme un instant. La musique est au loin, le brouhaha des conversations semble lointaine, tu peux entendre le chant des cigales venant du jardin.

Puis après quelques minutes, elle vient te rejoindre, tu as déjà entamé la bouteille, ayant terminé ta première coupe de champagne. « Alors ? Tu l’as volée cette bouteille ? » Tu pouffas de rire en prenant l’objet du crime et en lui montrant, commençant à remplir le verre que tu avais apporté pour elle, du fort, pas de vin ou de champagne non du bon vieux Whisky. «Chose réclamé, chose faite, j’espère que tu apprécies le whisky?» Tu glissas le verre vers elle sur la table, subtilisant la bouteille de nouveau sous la table, buvant ton verre de cet arôme alcoolisé. «Eh bien ça m’étonne que ton père t’es envoyé ici comme éclaireur… ça c’est bien passé au moins?» Tu lui souris doucement, buvant une autre gorgée, c’est dernier temps seule l’alcool réussissait à te consoler, oui bien que Susanna avait occupé tes nuits dernièrement, tes pensées allaient souvent vers cette damné rouquine qui t’avais détruit, rejeter il y avait quelques mois maintenant. «Dit moi, je ne me souviens pas de t’avoir jamais posé la question, mais parfois, il te manque ancien époux?» C’est dernier temps l’alcool te rendait plus nostalgique, il serait mieux de ne pas trop boire en ce moment, sinon Anna ne saurait plus quoi faire de toi.
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‹ résidence : dans un petit studio sur le chemin de traverse que le gouvernement a bien voulu me donner pour mon implication de guérisseuse durant la guerre. La demeure des Grimaldi à Herpo Creek ainsi que mon appartement à la Bran Tower avaient été saisis. Je dispose toujours d'une résidence secondaire et tertiaire à Brighton (maison d'été) et à Florence (terres italiennes).
‹ patronus : un lapin, patronus de Thomas
‹ épouvantard : un entassement de corps, celui de mes enfants et des êtres qui me sont chers.
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Anna and Constantin
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Anna a toujours été connue pour son tempérament calme et mesuré, bien qu’elle montra dès son plus jeune âge des signes de rébellion vis-à-vis de son statut de noble. Les seules personnes à la connaitre impulsives, colériques et rageuses étaient sa famille et ses plus proches amis. Elle cachait extrêmement bien ses véritables sentiments, il valait mieux, après tout, parce qu’elle se serait rapidement retrouvée parmi les ennemis du Magister si elle avait clairement exposé sa colère et son envie de vengeance. Mais elle était prudente, et avec les années, elle avait fini par parfaire sa personnalité officielle, cette façade propre et sans faille qui lui permettait aujourd’hui d’évoluer comme bon lui semblait à travers les branches de l’Elite. Ce masque, elle le portait à chaque fois qu’elle sortait, à chaque fois qu’elle se rendait à l’une de ces fêtes mondaines de l’Elite, elle préparait cette part d’elle-même avec minutie à chaque fois qu’un tel événement se présentait. Elle jouait le rôle d’Anna – en réalité, Annabella mais jamais personne ne l’avait appelée ainsi – Olivia Elizabeth Grimaldi, fille de Laureen et Giustino Grimaldi, issus de la noblesse italienne, famille de sang-pur depuis les origines. Mais elle n’était rien de tout ça, elle était simplement Anna, la petite Anna qui avait vécu une amourette d’enfance avec Simon, Anna qui était allée à Poudlard dans la maison Serdaigle, Anna qui avait pris soin de Constantin alors qu’il n’en avait pas besoin, Anna qui aimait Thomas plus que tout, Anna qui avait perdu son bébé, Anna qui avait perdu Thomas, Anna qui ne reverrait jamais Tessa, Anna torturée par la vie, mais cachée derrière le mensonge et les faux-semblants.

Lors de soirée comme celles-ci, Anna revêtait ce costume aux yeux de tous, mais lorsqu’elle se trouvait en présence de Constantin, les choses étaient différentes. L’instant avait une autre couleur, une autre saveur, celle du souvenir, celle du vrai. Elle montrait un peu de sa véritable personnalité, de sa fragilité, de sa sensibilité. On ne pouvait pas dire qu’elle accordait toute sa confiance à Constantin, parce qu’elle ne savait pas réellement où il se plaçait dans la guerre, mais elle lui en donnait suffisamment pour qu’ils se confient l’un à l’autre lorsqu’ils en avaient besoin. Leur rituel se résumait en quelques mots : une petite discussion dans un coin de la terrasse, loin de l’étouffante atmosphère de fête, une bonne bouteille, deux verres, et une complicité d’enfants. Rien que pour ce moment, elle viendrait à toutes les fêtes auxquelles on l’invitait.

Avant de prendre place aux côtés de Constantin, Anna jeta un dernier regard autour d’elle, trop suspicieuse et tendue à l’idée de parler de choses qui pourraient être mal interprétées. Elle remarqua un petit groupe à l’autre bout de la terrasse en train de rire, sûrement à une blague si mauvaise qu’elle ne méritait que des gloussements forcés de petites poupées aux codes vestimentaires strictes et dignes de la noblesse – bien plus que les goûts d’Anna pour la mode –. « Le whisky ! C’est juste mon meilleur ami depuis toujours ! » Elle sourit. On l’avait très tôt initiée à l’œnologie afin qu’elle goûte aux meilleurs vins ; cela dit, son père lui avait également appris à apprécier des alcools plus forts et le whisky était sans nul doute l’un de ses préférés. Elle connaissait son goût, sa saveur, l’intensité des picotements dans sa bouche et dans sa gorge, elle savait exactement comment elle se sentait après une gorgée de cette mixture et elle savait aussi qu’elle avait souvent regretté d’en avoir trop bu. Elle posa ses chaussures sur le sol, à côté de la table alors qu’il la servait et s’assit sur la chaise qui se trouvait à côté. Elle posa son verre de champagne et caressa du bout de l’index le contour du verre à whisky.

Elle hésitait, le whisky lui rappelait les nuits qui avaient suivi la mort de Thomas. Elle se rappelait qu’après l’avoir détachée du corps inerte de son mari, on l’avait emmenée jusqu’à une chambre de Ste Mangouste, on avait voulu l’assommer avec quelques médicaments, mais elle connaissait ces méthodes, et avait déjoué leur plan avec beaucoup de succès, il fallait l’admettre. Lorsqu’ils avaient finalement tous quitté sa chambre où elle feignait de dormir sous le poids des calmants, elle s’était levée, s’était rendue discrètement dans la salle de repos des guérisseurs, vide à l’heure des visites des guérisseurs auprès de leurs patients, elle avait alors subtilisé une bouteille de whisky qu’ils ne sortaient qu’en de rares occasions – lors de nuits difficiles – et elle avait transplané jusqu’à cette colline où Thomas et elle avaient l’habitude de se rendre lorsqu’ils étaient plus jeunes. Elle avait alors passé des heures entières là-bas à pleurer, à envoyer des coups de poing dans le vide et à crier, le niveau de la bouteille se réduisant plus le temps passait. Lorsqu’elle était rentrée, le sevrage fut la plus douloureuse expérience qu’elle ait vécue. A mesure que l’alcool disparaissait de son sang, la blessure laissée béante par le souvenir fut plus douloureuse que jamais. Ce jour-là, elle regretta d’avoir autant bu.

Mais qu’est-ce qu’elle risquait aujourd’hui ? Elle savait qu’elle devait être responsable, mais un petit verre ne lui ferait pas de mal. Elle n’avait écouté Constantin que d’une oreille, trop perdue dans le passé ; cependant, elle en comprit les grandes lignes et put répondre. « A vrai dire, j’suis la seule à pouvoir faire ça maintenant ! Je suis l’aînée, je suis responsable de toutes les tâches qui ne peuvent pas être accomplies par mon père et qui ne peuvent plus l’être par ma mère. » Sa voix craqua à la fin de sa phrase, et elle baissa les yeux vers le sol. Elle prit une longue inspiration, soupira et releva la tête, adressant un sourire forcé à Constantin comme si tout cela n’avait pas d’importance. « Mais oui, j’ai fait ce qu’il fallait. Tout devrait bien se passer je pense. » Elle se leva, poussa légèrement la table, fit glisser sa chaise de sorte qu’elle soit perpendiculaire à celle de Constantin et se rassit. Elle prit son verre de whisky, en but une gorgée et étendit ses jambes en posant ses pieds sur les genoux de son ami. Elle fixa ses pieds nus quelques secondes, se demandant si Constantin allait les repousser, et finit par plonger ses yeux dans ceux du jeune homme. Elle lisait à travers son regard, extrêmement de nostalgie, et connaissant quelques lignes de son histoire, elle le comprenait.

Lui aussi semblait la comprendre, parce que, comme s’il avait lu dans ses pensées, il mit le doigt sur la raison de son évasion passagère passée. ‘Ancien époux’ avait-il dit … Cela sonnait comme si Anna et Thomas avaient simplement divorcé, comme si Thomas était juste parti, comme s’il pouvait être encore là, mais qu’il avait décidé qu’il ne voulait pas rester. Anna pinça les lèvres, retenant ses larmes. Le seul fait de penser à lui, lui torturait l’estomac, elle avait envie de boire son verre de whisky cul-sec mais une fois de plus elle se retint. Tout en elle semblait perdre ses repères, quelques briques de son mur de sécurité tombèrent même dans sa tête. Elle réussit à maintenir ses sanglots au fond de sa gorge et à les ravaler, mais les larmes parvinrent à voiler son regard émeraude d’une fine couche d’eau. Elle ne pouvait pas être totalement honnête en répondant à la question de Constantin, parce que si elle l’était, elle dévoilerait des secrets qu’elle se devait de garder enfouis. Elle se racla la gorge, leva les yeux au ciel et but une gorgée du whisky. La légère brulure dans sa gorge finit de dissiper les sanglots. Elle toussa, puis parla d’une voix légèrement chevrotante. « Thomas … Thomas, était l’homme le plus parfait au monde lorsqu’on s’était rencontrés, on ne peut jamais oublier une personne qu’on a aimé autant que j’ai aimé Thomas. C’était réellement l’homme de ma vie. Donc oui il me manque, il me manque suffisamment pour que je le haïsse tous les jours d’avoir fait l’erreur de se lier aux insurgés et de mourir en me laissant seule. » Elle avait pesé ses mots, mais on pouvait malgré tout sentir sa peine, son animosité et sa nostalgie. Elle porta ses mains à ses yeux, les posa quelques instants sur ses paupières, prit une grande inspiration et les laissa retomber. « Elle te manque … » Une déclaration plus qu’une question. Ses yeux clignaient rapidement pour tenter de dissiper les larmes restantes. « Elle te manque, n’est-ce pas ? » Elle posa son verre de whisky sur la table. « Ça fait vraiment mal au début, et puis ça s’apaise avec le temps … Vous, les garçons, vous êtes bien plus résistants, je suis sûre que tu te remettras vite en selle. S’il le faut je t’y aiderai ! » Aucun sous-entendu, aucune arrière-pensée, seulement une amie qui voulait aider. Elle tendit la main vers lui, pour lui montrer qu’elle était là.
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Anna semblait satisfaite de ton choix, car certes, le vin avait des avantages, mais c’était une boisson de femme et tu préférais de loin le fort. « Le whisky ! C’est juste mon meilleur ami depuis toujours ! » Tu lui offris un petit sourire, terminant déjà le tiens, tu ne voulais pas trop boire ce soir, car tu étais avec Anna et que tu allais surement assez boire lors de ses longues soirées à venir quand Susanna ce sentira prête à dormir seule. Sue avait été une distraction, une petite chose fragile que tu avais protégée sous ton aile, elle t’avait fait oublier tes propres malheurs durant un instant, trop préoccupé par elle. Maintenant que tu la voyais de mieux en mieux, l’ombre de mélancolie recommençait à se pointer chez toi… Tu écoutes d’une oreille plus ou moins attentive Anna parler de ce qu’elle faisait pour son père. « A vrai dire, j’suis la seule à pouvoir faire ça maintenant ! Je suis l’aînée, je suis responsable de toutes les tâches qui ne peuvent pas être accomplies par mon père et qui ne peuvent plus l’être par ma mère. » Elle parlait de tâches, de responsabilité et combien sa mère ne servait plus à rien. Tu acquiesças de la tête sachant qu’Anna en avait mis beaucoup sur ses épaules dernièrement, tu savais qu’elle avait connue des jours plus heureux, avant toute cette guerre et ces changements radicaux. « Mais oui, j’ai fait ce qu’il fallait. Tout devrait bien se passer je pense. » Tu acquiesças, te réservant de ce breuvage à couleur de miel. Tu l’as vis se replacer pour finalement poser ses pieds nue sur tes genoux, mais tu la laissas faire, n’y voyant pas vraiment un inconvénient.

Puis elle te parla de Thomas, la tristesse se mélangeant à son visage, il aurait peut-être valu ne pas lui poser la question. « Thomas … Thomas, était l’homme le plus parfait au monde lorsqu’on s’était rencontrés, on ne peut jamais oublier une personne qu’on a aimé autant que j’ai aimé Thomas. C’était réellement l’homme de ma vie. Donc oui il me manque, il me manque suffisamment pour que je le haïsse tous les jours d’avoir fait l’erreur de se lier aux insurgés et de mourir en me laissant seule. » Tu avais de la sympathie pour elle, alors qu’elle faisait tout pour ne pas céder aux larmes. «Oui Thomas était quelqu’un de bien…» Oui Anna souriait toujours en sa compagnie, elle semblait si fière d’être à son bras, mais ces années de bonheur avait été ruiné, trop courte, se réservant un destin tragique et cruel qui nous rappelait à tous que nous n’étions pas maitre de la situation. « Elle te manque …» Tu entendis sa phrase et la regarda légèrement interdit. Tu savais pertinemment de qui elle parlait, est-ce qu’elle te manquait? Peut-être, mais cette histoire était très différente de celle de son Thomas et elle. « Elle te manque, n’est-ce pas ? » Elle ose son verre sur la table. « Ça fait vraiment mal au début, et puis ça s’apaise avec le temps … Vous, les garçons, vous êtes bien plus résistants, je suis sûre que tu te remettras vite en selle. S’il le faut je t’y aiderai ! »

Tu pris une gorgée de ce breuvage corsée avant de parler doucement. «J’ai surtout l’impression que j’ai perdu mon temps dans une cause perdu d’avance, j’ai vraiment été idiot dans ça et en même temps je la déteste un peu pour ça, elle s’est joué de moi…» Tu secoues la tête, cela ne valait plus vraiment la peine de parler d’elle, c’était un moment de vie, une étape de terminer, tu devais aller de l’avant et revenir à cette vie monotone que tu avais avant et puis tu te doutais que ton père ne prendrait pas tant de temps avant de trouver une nouvelle épouse. «Je n’ai pas vraiment envie de parler d’elle, tu sais je pense que j’ai seulement vécu beaucoup trop de montagnes russes en émotions ces derniers temps, que ce soit avec elle ou la disparition de ma cousine et finalement son retour. J’ai pris soin d’elle dernièrement, elle avait besoin de moi, je peux déjà remercier Merlin qu’elle nous soit rendue en vie…» Tu lui fis un petit sourire. «Et puis, connaissant mon père, il aura rapidement retourné sa veste et m’annoncera rapidement qu’il a trouvé une nouvelle femme pour moi, tu sais, après tout nous sommes les derniers Crouch, il veut faire perdurer son nom.»
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Anna Grimaldi
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‹ inscription : 07/06/2015
‹ messages : 1824
‹ crédits : mathy.
‹ dialogues : #e95353.
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‹ âge : trente-quatre
‹ occupation : guérisseuse au service d'infection par virus et microbe magique et co-présidente de l'association "Rosier's Disease Research Trust".
‹ maison : Serdaigle
‹ scolarité : 1980 et 1987.
‹ baguette : est en bois de charme, contient une plume de phénix et mesure 26,4 centimètres.
‹ gallions (ʛ) : 5370
‹ réputation : je suis fragile et que j'ai été manipulée par mon compagnon.
‹ particularité : occlumens.
‹ faits : je suis de sang pur, que je fais partie de la famille Grimaldi, que je suis d'origine italienne, que j'adhère aux idées insurgées mais que je me suis résolue à ne jamais les rejoindre pour le bien être de ma fille, que je suis une ancienne guérisseuse et que je sais donc comment soigner les gens de diverses pathologies, que je me défends en duel, que j'adore lire, que j'apprécie les jolies choses.
‹ résidence : dans un petit studio sur le chemin de traverse que le gouvernement a bien voulu me donner pour mon implication de guérisseuse durant la guerre. La demeure des Grimaldi à Herpo Creek ainsi que mon appartement à la Bran Tower avaient été saisis. Je dispose toujours d'une résidence secondaire et tertiaire à Brighton (maison d'été) et à Florence (terres italiennes).
‹ patronus : un lapin, patronus de Thomas
‹ épouvantard : un entassement de corps, celui de mes enfants et des êtres qui me sont chers.
‹ risèd : ma famille heureuse et recomposée.
http://www.smoking-ruins.com/t1958-anna-loooove-me
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Anna and Constantin
Man is not what he thinks he is,
he is what he hides.



Thomas était quelqu’un de bien disait-il … Mais qu’en savait-il ? Le bien était une notion si abstraite, si vague, chacun avait sa conception du bien, et justement, là était le problème. Si cette guerre continuait sa propagation, c’était bien évidemment à cause de ces usages si abscons de termes tels que ‘bien’ ou ‘mal’. Cette logique manichéenne lui sortait par les yeux, elle ne comprenait pas comment quelqu’un pouvait entièrement être fait de bien ou de mal, alors que chaque individu aussi unique était-il avait sa propre conception de ce qui était bon ou non, pour lui, pour les autres, pour son environnement. Thomas était-il donc si bon que les gens le disaient ? Les insurgés auraient crié haut et fort « oui » parce qu’il avait combattu à leur côté, parce qu’il s’était battu pour l’idée qu’il défendait, parce qu’il avait sauvé beaucoup de personnes avant d’être lui-même abattu … Constantin le disait à travers ce qu’il avait vu de son comportement vis-à-vis d’Anna, il l’avait vu la soutenir dans les moments difficiles, il l’avait vu la cajoler, l’aimer. Mais elle, elle était incapable aujourd’hui de dire si Thomas était quelqu’un de bien. Une personne que l’on qualifiait ainsi pouvait-elle se permettre d’abandonner ses rêves et sa famille, de mentir à sa femme, de jouer les héros dans un monde où il n’y en avait plus ? Anna ne savait plus vraiment quelle image garder de Thomas. A chaque fois qu’elle fermait les yeux, elle revoyait sa tentative désespérée de s’échapper, les sortilèges voler dans tout le couloir, et cette foudre verte le toucher de plein fouet. Chaque nuit, ce cauchemar se répétait, sa tête refusait d’effacer cette image de sa tête, cette douloureuse scène qui lui rappelait à quel point elle était seule et à quel point elle en voulait à Thomas pour ça. Elle avait énormément de mal à lui pardonner malgré tout l’amour qu’elle avait pour lui. Le deuil était une tâche bien difficile.

Le bras tendu en l’air quelques instants, Constantin semblait avoir l’esprit tellement dispersé et embrumé qu’il ne le remarqua pas. Elle l’avait regardé fixement lorsqu’il s’était resservi de ce breuvage ambré, et à présent, elle avait l’impression de guetter la moindre goutte qu’il boirait, elle ne voulait surtout pas qu’il finisse dans l’excès et qu’il se rende malade, c’est pourquoi elle avait posé son verre, préférant garder sa lucidité dans le cas où celle de Constantin serait mise en péril. Elle l’écouta attentivement, empathique et particulièrement triste pour lui. Elle l’entendait crier son désespoir et sa colère vis-à-vis de cette union montée de toute pièce. Il était réellement affecté même s’il préférait le cacher. Anna le comprenait, elle dissimulait extrêmement bien sa rage et sa colère, ces sentiments si puissants qu’elle ressentait pour Thomas et les erreurs qu’il avait faites. Elle pinça les lèvres, ne sachant quoi dire et laissa retomber sa main sur sa cuisse. Elle but une gorgée de champagne et prit le verre de whisky entre ses mains. Elle faisait tournoyer le liquide dans le fond du verre donnant l’illusion qu’il en restait peu alors qu’elle n’en avait pas bu plus d’une gorgée. Constantin ne semblait pas le remarquer, trop accaparé par toutes les autres choses qui le tourmentaient. Susanna notamment, sa disparition, son retour, Anna ne savait pas grand-chose à ce sujet, et elle ne voulait sûrement pas embêter Constantin avec ces histoires, il était déjà bien assez stressé comme ça, elle n’allait pas lui réclamer de lui conter toute l’histoire et risquer qu’il se morfonde encore plus qu’il ne l’était déjà.

Le petit sourire qui se dessina finalement sur les lèvres de Constantin la rassura. Ce n’était pas un signe de grande joie, mais au moins il essayait de tromper la peine et la colère qui emplissaient son cœur. Il lui parla de son père avec une certaine désinvolture, elle connaissait quelques lignes de leur histoire, de leur relation, elle savait qu’il accordait une certaine importance à l’avenir de son fils, quitte à lui présenter lui-même des femmes à qui il voudrait le voir marier. Il souhaitait perpétuer sa lignée, ce qui était tout à fait naturel. Son propre père Giustino n’attendait que ça, que son fils Matteo – le frère d’Anna – se marie et ait des enfants ; mais il ne le pressait pas, il avait déjà suffisamment d’autres problèmes avec la mort de Tessa et la dépression de sa femme Laureen. Anna s’en voulait un peu de ne pas pouvoir être celle qui perpétrerait le nom Grimaldi. En se mariant à Thomas, elle était devenue une Prescott. L’enfant qu’ils auraient dû avoir, qu’ils avaient eu, était un Prescott. Après le décès de son mari, elle avait choisi de redevenir une Grimaldi, espérant que cela lui permettrait de se détacher des actes commis par Thomas. En restant une Prescott, elle aurait été considérée comme une traitre, en redevant une Grimaldi, elle ne pensait pas qu’elle finirait aussi par en être une. Sa famille n’était décidément pas parfaite, mais les Grimaldi étaient une famille historique dont la lignée se devait de se perpétuer encore quelques années … Anna y veillerait. « Je comprends ton père, cette volonté de perpétrer sa lignée, je connais. Parfois, j’me dis que l’intérêt devient vraiment moindre quand ton nom a déjà été sali par des horreurs, mais au fond, c’est ta famille, et ta famille, tu voudrais qu’elle se souvienne de toi encore pendant longtemps. Je suis sûre que t’auras plein de beaux petits gamins qui courront partout dans un grand jardin et qui risqueront sans arrêt leur vie à grimper aux arbres ou à s’approcher trop près du lac de Poudlard. » Elle lui fit un de ces petits clins d’œil malicieux qu’elle seule savait faire. « Tu as déjà réfléchi à combien d’enfants tu voudrais ? Un petit garçon pour perpétrer la lignée des Crouch et plus tôt il arrivera et mieux ça sera ? Ou tu envisages une plus grande famille ? » Anna s’était fait une idée du portrait de famille parfait lorsqu’elle était encore enfant, cette peinture n’était aujourd’hui plus que chimère, trop entachée par les disparitions et les trahisons …
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Elle te surveillait, mais tu n’en avais pas la moindre idée, continuant d’avaler ce liquide qui brûlait ta gorge, cela avait quelque chose de réconfortant ressentir cette douleur, le sentiment d’être toujours assez entier pour la ressentir. Beatrix avait eu trop de pouvoir sur ton être, tu devais maintenant te retrousser les manches et l’oublier, il était temps, ton père te le reprocherais, ta mère également, elle ne l’avait jamais vraiment appréciée malgré tous ses nombreux efforts pour lui parler et lui montrer de la douceur. Quand elle était partie, tu avais vu ce poids immense quitter les épaules de ta mère, heureuse, libérée, tu ne pouvais lui montrer ton désarroi à elle. Anna était une bonne oreille, elle ne te jugerait pas, elle ne connaissait pas toutes l’histoire de cette complexité familial concernant Beatrix et Susanna, comment cela était simplement irrationnel de ressentir ses sentiments qui t’habitait, tu devais l’oublier pour ton propre bien.

« Je comprends ton père, cette volonté de perpétrer sa lignée, je connais. Parfois, j’me dis que l’intérêt devient vraiment moindre quand ton nom a déjà été sali par des horreurs, mais au fond, c’est ta famille, et ta famille, tu voudrais qu’elle se souvienne de toi encore pendant longtemps. Je suis sûre que t’auras plein de beaux petits gamins qui courront partout dans un grand jardin et qui risqueront sans arrêt leur vie à grimper aux arbres ou à s’approcher trop près du lac de Poudlard. » Elle te parle d’un futur que tu n’imagines pas encore, n’ayant pas trouvé celle avec qui le partager, enfin celle que tu avais imaginé n’aurait pas fait la mère parfaite, mais cela n’était plus d’actualité. Anna essayait simplement d’aller vers le positive, t’encourager à sa façon et pour ça tu lui offris un petit sourire, la remerciant silencieusement. « Tu as déjà réfléchi à combien d’enfants tu voudrais ? Un petit garçon pour perpétrer la lignée des Crouch et plus tôt il arrivera et mieux ça sera ? Ou tu envisages une plus grande famille ? » Tu la regardas, tu n’avais jamais pris le temps d’y réfléchir, autrefois tu étais trop jeune, puis maintenant tu étais célibataire et non marier. «J’en veux plus d’un… je suis enfant unique et bien que j’ai un lien fraternel avec ma cousine, cela m’a toujours manqué jeune de ne pas avoir de frères ou de sœurs… Je crois que ma fortune me laisse la chance de pouvoir en avoir quelques un, cela dépendra toujours de la dame, mais minimum deux enfants, j’aimerais tout de même avoir une famille nombreuse un jour, faire revivre ce nom, lui redonna de l’éclat avant qu’il ne reste que moi et des fantômes du passés.» Tes cousins Crouch étaient tous morts aujourd’hui, une grande perte pour ton père, il avait perdu un frère et ta mère n’avait jamais réussi à garder ses enfants, faisant de nombreuses fausses couches, tu étais son bébé miracle. Tu savais qu’elle avait perdu son fils, mais peut-être un jour elle en désirait un nouveau, un enfant rien que pour elle, au pire un bébé chaudron.

«Et toi Anna, tu comptes te remarier, retrouver un mari qui pourra te rendre un peu de bonheur ou simplement un arrangement pour les deux partis… Avoir d’autres enfants? » Elle aurait fait une maman superbe, si seulement elle avait au moins cet enfant aujourd’hui, cela aurait pu la sauver de bien des malheurs, elle aurait au moins une parcelle de bonheur dans son malheur. Anna avait bien plus à se plaindre que toi, elle avait un homme qui ‘était tuer pour une cause en laquelle il croyait, il avait oublié son devoir de mari pour vaincre un vil personnage, c’était courageux, mais d’un autre point de vue cela pouvait être mal interpréter. «Tu sais, il n’est pas trop tard, tu mérites de te retrouver quelqu’un, tu ne l’aimeras peut-être jamais comme tu as aimé Thomas, mais tu pourrais retrouver un peu de bonheur… espérer des jours plus heureux.» Tu la regardas, posant une main réconfortante sur un de ses pieds toujours sur tes genoux.

«Je serai même prêt à être ton témoin si tu aurais besoin de moi.» Tu lui offres un petit sourire, tu espérais vraiment qu’elle retrouve quelqu’un, qu’elle renoue avec un passé qui lui avait été retiré trop brusquement, trop rapidement dans sa vie. «Trinquons ensemble à cette foutue vie, à un avenir plus prometteur, à un espoir de bonheur, peu importe lequel tu veux?» Tu le vas ton verres vers le sien, lui offrant un petit clin d’œil, tu n’allais pas être déprimer toute la soirée, pauvre Anna qu’elle compagnie ferais-tu.
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‹ faits : je suis de sang pur, que je fais partie de la famille Grimaldi, que je suis d'origine italienne, que j'adhère aux idées insurgées mais que je me suis résolue à ne jamais les rejoindre pour le bien être de ma fille, que je suis une ancienne guérisseuse et que je sais donc comment soigner les gens de diverses pathologies, que je me défends en duel, que j'adore lire, que j'apprécie les jolies choses.
‹ résidence : dans un petit studio sur le chemin de traverse que le gouvernement a bien voulu me donner pour mon implication de guérisseuse durant la guerre. La demeure des Grimaldi à Herpo Creek ainsi que mon appartement à la Bran Tower avaient été saisis. Je dispose toujours d'une résidence secondaire et tertiaire à Brighton (maison d'été) et à Florence (terres italiennes).
‹ patronus : un lapin, patronus de Thomas
‹ épouvantard : un entassement de corps, celui de mes enfants et des êtres qui me sont chers.
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Elle pouvait s’imaginer un tas d’alternative de la famille parfaite, cela n’arriverait jamais à la hauteur du portrait qu’elle s’était représentée lorsque tout allait encore bien et qu’elle était heureuse. Il ne restait plus rien de la famille soudée qu’ils étaient … Les dissensions politiques avaient suffi à réduire toute union et tout équilibre à néant. En partant d’Italie, sa famille croyait fuir le régime fasciste et la violence qui s’en suivit ; mais il n’en était rien, ils avaient fui pour retrouver pire et les choses n’allaient pas en s’arrangeant. Elle ne supportait plus cette pression, ces morts constantes, cette impression de ne plus rien gérer quelle que soit l’échelle à laquelle elle regardait … Sa vie était un champ de bataille, un cimetière à lui tout seul, un hôpital psychiatrique à certaines mesures … On était bien loin du rêve utopique qu’elle avait fait étant enfant, bien loin de la famille unie – frère, sœur, mari, parents, cousins, oncles et tantes –, bien loin de l’atmosphère sereine et joyeuse, bien loin de tout ce qui se rapportait au bonheur.
Avec Constantin, elle avait parfois l’impression de pouvoir encore rêver, de pouvoir encore offrir un avenir relativement heureux à sa famille, en adéquation avec tout ce qu’elle avait toujours désiré. Lorsqu’elle discutait avec lui, leur environnement n’était plus qu’une grande scène, un grand décor que l’on maniait et manipulait pour le rendre plus beau. La naïveté, cette candeur si pure qui espérait encore que l’avenir serait aussi beau qu’il pouvait l’être – bien que relatif à la victoire d’un des deux camps … Au fond, tout se jouait sur la mort de milliers de personnes, elle le savait pertinemment. La guerre ne se finirait que lorsque l’un des deux camps tomberait, et quel que soit le camp gagnant et le camp perdant, il n’y aurait jamais aucun pardon, seulement des exécutions en masse pour éradiquer ce que l’un ou l’autre qualifiera de ‘mal’. Elle ne se faisait décidément pas à l’idée que la fatalité les mènerait à ça, cette situation où la mort marquera la fin de la guerre, où en fêtant la victoire, on fêterait la mort … Comment pouvions-nous accepter l’assassinat de tant de gens après avoir combattu pendant si longtemps les meurtres et les exécutions ? Au fond, elle savait qu’il n’existait pas d’autres solutions que celle-ci, mais elle ne digérait tout simplement pas qu’il faille tuer pour gagner.
Elle avait bêtement choisi la voie de la folie en s’engageant dans les deux camps. Elle n’espérait pas grand-chose de cette situation, elle savait pertinemment que si la guerre venait à se terminer, elle serait jugée par ses pairs et serait forcément condamnée à quelque chose : trahison que ce soit dans un camp ou un autre. En choisissant de mener sa propre bataille, elle s’était faite à l’idée que l’emprisonnement ou la mort l’attendrait au final, mais si elle atteignait son objectif, elle savait qu’elle avait fait le plus important : protéger et sauver ce qu’il restait de sa famille.

Elle ferma les yeux quelques instants, fatiguée par tout ça, par les bruits environnants, par la colère qui bouillonnait en elle telle de la lave au fond d’un volcan, par la tristesse constante d’avoir perdu sa sœur, son mari, par tout ce qu’elle ne maîtrisait pas et tout ce qu’elle ne pouvait plus imaginer. Sa vie n’était plus que concret et cauchemars. Elle savait qu’en rêvant, elle ne se ferait que des illusions et qu’elle n’en serait que plus épuisée et plus déçue lorsqu’elle verrait que rien ne s’arrangeait. Prenant une profonde inspiration, elle agita la tête pour réordonner un peu ses idées et rouvrit les yeux sur le visage pensif de Constantin. Une partie de son esprit l’avait écouté et avait enregistré ce qu’il avait dit, mais à présent, il fallait traiter ces informations. Elle pinça les lèvres, réfléchit un peu et finit par répondre. « Ça serait bien … J’espère vraiment que les Grimaldi auront aussi leurs petits descendants. Ils ne viendront pas de moi, mais Matteo fera le nécessaire, espérons-le. » Elle sourit, le regard plein de douceur. « J’espère que j’aurai la chance de pouponner et chouchouter un des petits monstres Crouch. » Elle donna un petit coup dans les genoux de Constantin avec ses pieds et lui fit un clin d’œil. Il parla alors de remariage, d’enfants, elle sentit les émotions l’envahir à nouveau, tout cela était tellement compliqué. « Je vais être honnête, je ne veux pas que mes enfants évoluent dans un monde comme celui-ci. Et j’ai déjà connu tout le bonheur qu’il était possible d’avoir, même s’il n’a pas duré éternellement. Je me dis que c’est la vie, le destin sans doute … Et puis, j’ai eu tous les enfants que je voulais ; je n’ai seulement pas pu les élever comme il le fallait. » Les paupières fermés, elle cherchait encore obstinément à se souvenir du visage d’Andrea, mais tout ce qu’elle obtenait, c’était une masse floue, quelques couleurs, un œil parfois, et puis rien, tout s’effaçait, tout disparaissait. Elle se racla la gorge, pour tenter de calmer l’ensemble des sentiments qui affluaient. La main de Constantin sur son pied l’aidait, elle avait l’impression d’être moins seule. Le prénom de son petit garçon décédé était directement lié à un trou béant creusé en elle. Tout ce qui se rapportait à lui ne faisait qu’agrandir ce vide et la faire souffrir davantage.

Constantin leva alors son verre, elle prit le sien posé sur ses cuisses et le leva en direction de celui de son ami. Il n’avait pas tant bu que ça, mais il était déjà ravagé par un mélange indissociable d’ivresse et de mélancolie. Elle reposa le verre, sans boire, attrapa discrètement le verre de champagne et en vida le contenu. Elle enleva doucement ses pieds des jambes de Constantin et remit la chaise à sa place. Elle jeta un œil à sa montre : plus d’une heure qu’ils étaient là déjà, ils n’avaient pas beaucoup discuté, mais la mission Grimaldi avait suffi à prendre une grande partie de leur temps. Ils ne restaient jamais vraiment moins d’une heure, et jamais plus de deux, c’était un accord qu’ils avaient fixé tous les deux par pur dégoût pour ces fêtes. Elle ramassa ses chaussures qu’elle tint du bout des doigts, prit son verre de whisky qu’elle vida discrètement par terre et récupéra la bouteille qu’elle cala sous son bras. Puis elle tendit la main vers Constantin qui avait bien besoin de changer d’air. « Allez, viens, t’as besoin d’air frais ! On est resté bien suffisamment ici. Quittons la bulle de protection de cet endroit et transplanons ailleurs ! Ça te dit ? » Elle tira fort sur son bras pour essayer de le lever. « Prends ton verre, ils en ont pas besoin ! Et puis, je pense que je vais te prendre en transplanage d’escorte. » Elle murmurait et se parlait à elle-même sur sa dernière phrase. L’état de Constantin n’était pas déplorable, mais pour éviter qu’il ne se désartibule en transplanant seul, elle préférait jouer la sécurité.

Une fois Constantin debout, elle rangea soigneusement la bouteille de whisky et son verre vide dans son sac, elle remit ses chaussures en clopinant sur quelques mètres, et retourna à l’intérieur, Constantin accroché à son bras. Ils se déplacèrent dans la grande pièce sans vraiment attirer l’attention des gens. Elle chercha parmi la foule, les hôtes de la soirée, pour les remercier de leur accueil. La tâche accomplie, ils se firent tous deux raccompagnés à la porte par des domestiques. Une fois le perron dépassé, le portail refermé, elle se tourna vers Constantin. « Bon, allez, je transplane, tu t’accroches à mon bras et tu tâches de rester debout hein ? » Elle lui fit un de ces sourires malicieux qui lui étaient propre. Enlevant à nouveau ses chaussures, elle ferma les yeux, se concentra sur la destination – une plage côtière, celle de Brighton, où ses parents avaient l’habitude de les emmener, Matteo, Tessa et elle, lorsqu’ils étaient encore enfants – et en quelques minutes, Constantin et elle, passèrent du goudron chaud et rugueux de Herpo Creek au sable doux et tiède de la plage. Elle sortit sa baguette, utilisa un petit enchantement de son invention et fit apparaître un chemin lumineux devant elle. « Marchons un peu … Cet air marin va t’éclaircir les idées ! » Elle lui attrapa le bras et l’emmena sur le chemin. « Tu étais déjà venu à Brighton avant ? »
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Anna pense simplement au futur, un futur qu’elle souhaite optimiste, mais c’est Anna ça. Elle a toujours été douce tout en essayant de voir le meilleur côté des choses. Anna était plus positive que toi dans un sens. « J’espère que j’aurai la chance de pouponner et chouchouter un des petits monstres Crouch. » Peut-être aura-t-elle cette chance, un jour, de toute façon tu n’avais pas le choix d’avoir des enfants un jour, même si tu serais super vieux. Puis elle parla de son propre avenir, de ce qu’elle espérait de la vie à son tour après tout le merdier qu’elle avait endurée. « Je vais être honnête, je ne veux pas que mes enfants évoluent dans un monde comme celui-ci. Et j’ai déjà connu tout le bonheur qu’il était possible d’avoir, même s’il n’a pas duré éternellement. Je me dis que c’est la vie, le destin sans doute … Et puis, j’ai eu tous les enfants que je voulais ; je n’ai seulement pas pu les élever comme il le fallait. » Elle avait donc mit une croix sur une nouvelle alliance, mais certes cela pouvait changer dans sa tête un jour en rencontrant le bon mari pour elle.

Tu terminas ton verre, ne sachant pas trop quoi répondre à cette phrase, elle avait dit ce qu’elle avait a dire… Elle termina sa coupe de champagne puis te tendit une main, t’invitant à quitter cette place. Ouais il était temps d’y aller, heureusement Anna n’était pas une grande fan de ce genre d’évènement tout comme toi, ce qui te simplifiait la tâche. « Allez, viens, t’as besoin d’air frais ! On est resté bien suffisamment ici. Quittons la bulle de protection de cet endroit et transplanons ailleurs ! Ça te dit ? » Elle tira fort sur ton bras pour essayer de te lever. « Prends ton verre, ils en ont pas besoin ! Et puis, je pense que je vais te prendre en transplanage d’escorte. »

Tu te levas donc, la suivant docilement, prenant son bras, vous quittiez la fête, saluant certaines personnes puis une fois à l’extérieur vous transplaniez loin de tout ça. « Bon, allez, je transplane, tu t’accroches à mon bras et tu tâches de rester debout hein ? » tu acquiesças, t’accrochant à elle. «Oui m’dame» Puis vous décollez, loin de tout, vous retrouvant sur une plage au ciel couleur orangé. Le soleil se couche, se perdant dans les vagues au loin. « Marchons un peu … Cet air marin va t’éclaircir les idées ! » Elle t’attrapa le bras et t’emmena sur le chemin. « Tu étais déjà venu à Brighton avant ? » Tu regard ce qu’il y a près de toi et tu ne reconnais pas vraiment les lieux. «Hum je ne pense pas, mais c’est un bel endroit je trouve, bien que nous ne soyons pas vraiment habillé pour l’occasion.» Tu commenças à défaire le nœud de ta cravate, tes soulier dans ce sable était plus dérangeant qu’autre chose, tu avais envie de toucher à cette eau de tes pieds, cela te rafraichirait et la nuit était douce. «On devrait retirer nos chaussures, de toute manières tes talons vont plus être dérangeant qu’autre chose dans ce sable.» Un petit sourire te glisse sur les lèvres. «Aller viens, rapprochons nous avant.» Puis tu vas vers la mer, la plage est déserte, c’est juste tranquille, tu aimes déjà cet endroit, tu retires ta veste, ayant besoin de ressentir mieux la fraicheur autour de vous, te retrouvant en chemise, tu te penches un instant, histoire de retirer tes chaussures, te retrouvant pieds nue dans ce sable froid et si doux. Ça te rappel un souvenir vague d’enfance et tu ne peux t’empêcher de sourire. Puis tu regardes Anna avec un sourire espiègles aux lèvres. «Tu sais quoi, on devrait s’amuser et aller se baigner, ça te dit, avant qu’il fasse trop noir.» Tu es déjà en train de déboutonner ta chemise, puis te débarrassant de ton pantalon, courant vers l’eau, ressentant la fraicheur de l’eau sur tes pieds. «Allez Anna, viens te mouiller un peu! Elle est bonne en plus.» Aussi bien s’amuser et oublier ces dernières semaine, l’eau te semblait des plus tentatrice et l’alcool aidait également.
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