► Avis sur la situation actuelle : « C’est l’enfer. » Qu’elle vous dirait tout simplement. C’est l’enfer… Considérée elle-même comme un Rebuts, elle trouve cette façon de penser archaïque et dégradante. Vendue, son rêve s’était d’être libérée par les Insurgés. Cette guerre dure depuis bien trop longtemps à son goût même s’il n’y a plus vraiment de grande bataille, Roxanne n’en reste pas moins persuadée qu’elle subsistait par les actes de rebellion d’une partie de la population. Des combats inégaux, des injustices qui persistent et un gouvernement qui ferme volontairement les yeux sur ce qui se trame, pire ils approuvent.
Elle trouve la condition de Rebuts plus que précaire et inhumaine, rien ni personne ne mérite de vivre dans de telles conditions surtout lorsque l'on voit les personnes qui les détiennent, des sangs purs cruels qui n'ont que mépris pour les personnes qui ne sont pas comme eux.
Oui, c'est l'enfer.


   ► Infos en vrac : À Poudlard, Roxanne excellait en histoire de la magie et potion, toutefois les matières comme la divination lui ont toujours échappé. À côté de ça elle est aussi douée en dessin. • Mal à l'aise, elle a tendance à passer sa main dans ses cheveux ou les entortiller autour de son index. elle a aussi la sale manie d'aligner les objets qui l'entourent. • Roxanne est douce, obéissante, clémente, passionnée et discrète. • Elle est très sensible, introvertie, peu bavarde, manque cruellement de confiance en elle et naïve. • Roxanne a le haut de la cuisse droite brûlée, son tatouage de rebut est un trou de serrure dans sa nuque. • Née moldue, Roxanne en a entendu des vertes et des pas mûres à son sujet, rarement directement visée par ses rumeurs encore une fois il s'agit de son ascendance qui est remise en cause. Toutefois, elle a entendu qu'elle ne pourrait pas être une bonne sorcière parce que ses parents sont sans pouvoirs, qu'elle était plus une erreur de la nature qu'une sorcière. • La brûlure de sa cuisse provient d'un incendie qu'elle aurait soit disant causer. • Quoi qu'elle fasse Roxanne sait qu'on lui reprochera toujours d'être une née moldue, qu'elle fera toujours "moins" bien que les sangs purs même si elle juge cette façon de pensée plus qu'idiote, humiliante et dépassée

• pseudo & âge ; Titania(-Scarlett) et j'ai 19 ans. • comment as-tu trouvé le forum ? Via un top-site je crois. • ton avis, tes suggestions ; Il est juste magnifique, je suis du genre assez selective sur les forum HP et vous avez su me conquérir. • connexion ; je dirais environ 5/7j • quelque chose à ajouter ?   .

Roxanne se souviendra toujours le jour où elle a reçu sa lettre pour Poudlard, ses parents tout comme elle avait d’abord pensé à une supercherie, une blague un peu stupide. Pourtant, certains détails étaient frappant et plus la possibilité que Roxanne alors âgée de onze ans pouvait avoir des pouvoirs magiques s’annonçait comme un fait réel. Jamais, ô grand jamais, monsieur et madame Winters n’avaient entendu parler de sorcellerie, d’école de magie en dehors des contes de fées. Pourtant, depuis sa naissance à l’hôpital de Bristol, Roxanne possédait d’incroyables facultés dont ses parents mettaient sur le compte de la chance ou don unique que leur petite fille avait en sa possession. « Poudlard… » Répéta sa mère d’un ton incrédule. « Une école de magie ? » Poursuivit son père. Roxanne au milieu de tout ça semblait tout aussi perplexe que ses parents. Elle… sorcière ? Elle n’y croyait pas, plus ouverte que ses parents à cette hypothèse, elle n’en restait pas moins méfiante, c’était la première à se rendre compte des drôles de situations qui lui arrivaient, ici ou à l’école. Se hissant sur la pointe des pieds derrière sa mère, elle pointa du doigt une note supplémentaire qu’elle n’arrivait pas à lire de là où elle se trouvait. Sans trop savoir de quoi il en retournait, après avoir lu cette dite note, ses parents changèrent d’avis et semblaient s’accorder sur le fait que Roxanne était belle et bien une sorcière et qu’elle effectuerait sa rentrée dans la célèbre école de magie.
Poudlard, cet énorme château qui allait l’accueillir pour les sept prochaines années de sa vie, à l’image d’un pensionnat, du moins c’est ce que ses parents disaient à leurs amis lorsqu’ils leur demandaient où Roxanne irait à la rentrée. « Un collège privé, il est très renommé mais relativement discret sur ses admissions. Vous savez avec les excellentes notes de Roxanne à l’école, on ne pouvait pas rêver mieux. » Sa mère ne cessait de se vanter à propos de ce collège, la seule tâche d’ombre résidait dans le nom et la localisation. C’était bien souvent son père qui prenait le relais expliquant qu’il n’était pas en Angleterre et que même eux avait du mal à le prononcer mais qu’il espérait bien que sa fille sache le dire avant la fin de ses études.
Lorsqu’elle quitta sa ville natale de Bristol pour rejoindre la gare de King’s Cross ses parents l’avaient accompagné. Roxanne se souvint avoir cligné des yeux à plusieurs reprises en voyant les chariots de divers jeunes adolescents s’enfoncer dans le mur. « C’est ça la voie 9 ¾ ? » Qu’elle demanda subitement inquiète de devoir foncer dedans pour rejoindre son train. Si Roxanne était sorcière, elle ne connaissait rien de ce monde nouveau, elle avait tenté de lire un bon nombre de livre sur le sujet mais jamais elle n’avait pensé qu’à onze elle doive foncer tête baissée dans un mur, en présence de personne non magique. Sa question resta sans réponse, ses parents n’étaient pas plus avancés qu’elle à ce sujet, alors ils se contentèrent de hocher positivement la tête avant de l’enlacer chaleureusement. « N’oublie pas de nous écrire ! » Rappela instantanément madame Winters à sa fille. Roxanne acquiesça avant de foncer dans le mur au dernier instant, juste avant de ce qui aurait dû être une collision, elle ferma les yeux et continua d’avancer d’un pas rapide jusqu’à ce que son chariot percute quelque chose dans un fracas métallique. Les yeux désormais grand ouvert, elle en oublie un instant de s’excuser trop émerveillée par la locomotive rouge qui l’attendait.
C’était d’un pas mal assuré que Roxanne avait pris place sur le tabouret, le Choixpeau sur sa tête, elle ne pu réprimer un frisson d’angoisse suivi d’un léger sursaut quand il prit la parole pour annoncer sa maison. « Poufsouffle ! » Qu’il avait hurlé, entrainant avec lui la joie des personnes déjà membres. Sa maison lui convenait, les couleurs lui allaient, c’est du moins ce qu’elle s’est dit sur toutes les maisons. Née moldue, Roxanne n’avait juste aucun apriori sur le monde magique, vierge de toute expérience, elle ignorait encore tout. D’un naturel bienveillant, elle était prête à tendre la main à tout le monde du moment que la personne avait des problèmes. Son ascendance fut rapidement un problème vis-à-vis des autres sorciers, elle se souvient d’un jour qu’elle avait voulu aider un Serpendard plus jeune qui était tombé alors qu’elle était en troisième année, ce dernier avait violemment repoussé sa main avant de l’insulté du pire nom qu’il soit. Toutefois, Roxanne a toujours été une excellente élève et n’a jamais compris cette haine que certains nourrissaient sous prétexte que ses deux parents n’ont rien de magique. Jamais Roxanne ne leur en a parlé de la discrimination qu’elle a connu dans l’école, ni même des diverses humiliations qu’elle a dû rencontrer. Combien de fois s’était-elle retrouvée avec un vilain sort jeté sur ses affaires, ses notes de cours saboter sous prétexte qu’elle n’a pas le même sang qu’eux. Roxanne n’a jamais baissé les bras puisqu’au sein de sa maison, les Poufsouffle l’acceptaient comme elle était, ses qualités comme ses défauts. Mais toutes ses histoires d’appartenance ont beaucoup ébranlé la confiance de la jeune femme, bien qu’elle refusait d’admettre l’impact que cela avait sur elle. Jusqu’à ce qu’elle quitte Poudlard, Roxanne pensait que ces histoires de sang n’étaient qu’enfantillage que le monde extérieur n’était pas comme, qu’un bon mage sait que les origines ne font à la qualité d’un sorcier. Oui, c’est ce qu’elle pensait, jusqu’à ce qu’elle doivent faire face à la vérité, l’affreuse vérité qui lui explosa en plein visage avec la monté des Mangemorts et de leur Seigneur des ténèbres.

« Ce n’est pas moi ! » qu’elle ne cessait de répéter. « Ce n’est pas moi ! Je n’ai rien fait ! » Soit disant contre le gouvernement en place, Roxanne avait fini par être arrêté, persuadée que cette arrestation était plus en lien avec la soi-disant impureté de son sang. Elle avait consciencieusement nié les faits, préférant se dire que ce n’était qu’une minorité de personne qui ralliait les rangs du célèbre mage noir. Non, elle préférait se dire qu’en dehors de Poudlard, les sorciers étaient plus intelligents que ça et que les notes qu’elle avait obtenues aux différents examens qu’elle a passé lui suffiront pour avoir une vie stable et sans embrouille. Trop sage pour se lancer dans le journalisme, elle s’était orientée vers le ministère de la magie et sans grande ambition, Roxanne se contentait pour le moment d’un simple emploi de secrétaire dans une sous branche du ministère, si bien que lorsqu’elle évoqua où elle travaillait on la regardait souvent avec ce même regard incrédule « Il y a ça au ministère ? » Souvent la voix était un peu dédaigneuse comme si son interlocuteur connaissait les moindres recoins du ministère. Mais, jamais Roxanne s’offusqua ni même remis en doute ses proches sorciers relativement sceptique quant à cet emploi. Elle passa quelques années presque tranquilles, se rendant vite compte que le monde du travail est tout aussi impitoyable que celui de l’école, peut-être même pire. Sans le savoir, Poudlard l’avait protégé du pire. Jamais, la jeune Winters avait ignoré aux problèmes que lui causerait sa naissance, mais elle aspirait à un monde meilleur, foncièrement bon… comme elle. Pourtant, le début des années 2000 marqua la fin de ces aspirations. Devenue comme la pire des personnes à côtoyer, Roxanne fut contrainte de démissionner et elle retourna à Bristol auprès de ses parents. Sans doute la pire décision qu’elle ait prise.
Non, ce n’était définitivement pas elle, accusée d’avoir abusé de la magie et mis le feu à une résidence, qui plus est une résidence moldue, elle se retrouva face au ministère traitant des usages abusifs de la magie. C’était le plus gros des combles, elle, la née moldue, brûler une maison moldue. « Ce n’est pas moi ! » Hurla-t-elle une nouvelle fois, les larmes aux yeux. Traitée à la fois comme une criminelle et une moins que rien, Roxanne avait beau tenté de se défendre pointant des arguments suffisant qui aurait pu lui permettre de s’en sortir. C’était la maison de ses parents, elle vivait dans cette maison, elle y était quand elle a brûlé, d’ailleurs, la brûlure sur sa cuisse en témoigne mais pour eux cela ne faisait que la rendre que plus coupable. Il la détestait, ils détestaient les moldus ça n’aurait dû rien leur faire que ses parents décèdent dans cet incendie, mais rapidement, Roxanne s’était retrouvée confronter à une réalité beaucoup plus grosse : c’est les gens comme elle qu’on chasse et aussi attristant que cela puisse paraître ses parents avaient été malgré eux un obstacle à leur chasse aux nés moldus. 2001, un nouveau décret sort, si elle le désirait elle pouvait acheter d’être vendue. Oui, vendue comme un objet, c’était sa chance et c’était de cette façon qu’elle avait perçu les choses. Bien trop fragile, la prison la terrorisait à un point qu’elle ne s’imagina pas y vivre. Alors, elle avait accepté cet arrangement mais elle s’en mordit les doigts bien vite.
Ils l’ont brisé, déshumanisé à un point qu’elle ne pensait pas atteignable. Ils lui ont retiré toute dignité, tout estime de soi et ils ont marqué sa peau, l’ont réduit à un simple numéro et un signe qu’elle n’a même pas choisi pour le seul véritable crime de n’être pas née dans une famille de sorciers. Comme si elle avait choisi. Vendue au plus offrant après deux mois de préparation intensive à servir, obéir, à être traité comme un simple esclave. Roxanne ne souriait plus, avait perdu toute once d’optimisme dans ce nouveau rôle qu’on lui avait infligé. D’un naturel timide, Roxanne avait refermé sa carapace encore plus, docile, elle n’était pas du genre à tenter de se rebeller, elle avait essayé une ou deux fois mais la violence des sorts qu’elle dû supporter furent d’une telle violence qu’elle se résigna à obéir, par crainte de représailles, par la peur de souffrir encore plus. Pourtant, elle sembla retrouver espoir dans l’évènement du labyrinthe, bien sûr, elle ne pensait pas s’en sortir indemne et qu’elle ne tenterait pas de se sauver seule car elle en serait tout bonnement incapable, mais les Insurgés, ce nom qui la faisait rêver depuis qu’on lui avait mis ces chaînes. Roxanne priait pour échapper à ses maîtres, disparaître, ne pas être retrouver. La liberté, un semblant de liberté. Elle rêvait jamais, elle n’en sortirait, personne, elle n’avait personnes qui viendrait la sauver, elle avait tout perdu dans cet incendie et dans le procès qui avait suivi. Qui risquerait sa peau pour elle ? La née moldue dont tout le monde ignore le nom. « Arrête de rêver Roxanne, tu ne t’en sortiras jamais. » C’est ce qu’elle se répétait, la chance lui manquait cruellement depuis des années alors pourquoi cela changerait maintenant.

Ce qu’elle se souvient ce rassemblement, c’est que dès qu’elle pu mettre un pied hors de l’arène, jamais elle n’avait couru aussi vite.