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sujet; JULUANNA • not all those who wander are lost

HERO • we saved the world
June Winchester
June Winchester
‹ inscription : 13/02/2014
‹ messages : 2868
‹ crédits : moi et ma signature à crackle bones.
‹ dialogues : lightblue
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‹ liens utiles : présentation - reaghan - ronald - daphne - mood - lyanna - lorcàn - remus
‹ âge : trente ans. (01/06/1974)
‹ occupation : à la renaissance du phénix, je n'ai pas de métier (la faute au gouvernement qui estime que les loups-garous sont trop dangereux pour avoir un métier).
‹ maison : gryffondor
‹ scolarité : septembre 1984 et juin 1991.
‹ baguette : Elle est en bois d'ébène avec une plume de phénix à l'intérieur et mesurant vingt-quatre centimètres.
‹ gallions (ʛ) : 7610
‹ réputation : À Poudlard et jusqu'à sa morsure, on la connaissait parce qu'elle ne ressentait pas la douleur et qu'elle passait plus de temps à l'infirmerie pour vérifier qu'elle ne s'était pas fait mal qu'en cours. Elle a été joueuse de Quidditch aussi et pas une mauvaise. C'est un sport qu'elle a toujours adoré et qu'elle aurait bien continué par la suite. Puis après sa morsure, sa maladie s'est guérie grâce (ou à cause du) au gène loup-garou et on a fini par l'oublier. Puis après elle a été recherchée parce qu'elle a fait partie de l'Ordre du Phénix puis des insurgés. On l'a connu comme étant le rebut de Severus Snape. Puis de nouveau une insurgée. Puis héros de guerre, mais un héros qu'on remercie par un simple sourire et une petite somme d'argent, pas un héros qui mérite l'Ordre de Merlin. Vous comprenez, elle n'est pas normale. L'Ordre de Merlin, June s'en moque, mais elle ne supporte pas le snobisme de ce gouvernement qui se veut tolérant. Depuis la fin de la guerre, June se renfonce dans l'anonymat et ça lui va très bien.
‹ particularité : Loup-garou. Totalement. Elle a été mordue par Claevis, un membre de la meute de Thurisaz en 1995. La cicatrice est toujours visible et bien brillante sur son flanc gauche. Le gène lui a permis de guérir de sa maladie d'insensibilité congénitale à la douleur, mais il lui a fait perdre son boulot d'Auror aussi.
‹ faits : uc
‹ résidence : à storm's end.
‹ patronus : un renard roux
‹ épouvantard : le feu.
‹ risèd : Teddy avec Dora et Remus. Et puis elle avec Elijah et leurs enfants. Des enfants qui ne souffrent pas du gène du loup-garou.
http://www.smoking-ruins.com/t6908-june-shadow-of-the-colossus
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JULUANNA • not all those who wander are lost - Page 2 Tumblr_ns3gt02qrs1tqyrjzo7_250 June était fragile. Elle était encore perturbée parce ce qu’il s’était passé. Par le silence des sorciers lors des exécutions. Elle pensait que même en sentant la confiance d’une personne, ça irait, mais lorsqu’Anna avoua ses fautes, il fallut toute sa force de caractère pour ne pas se mettre à lui hurler dessus. Elle faisait partie des Grimaldi. C’était la sœur de Teresa. Teresa qui était une insurgée. Teresa qui s’était battue pour un monde plus juste et qui n’en verra pas le début. Elle serra ses poings. Elle se rendit compte qu’elle n’arrivait plus à trouver des excuses à ces sorciers qui restaient sans rien faire. Anna souffla que ce fût pour protéger les siens. Une petite voix insidieuse chuchota à l’oreille de June qu’elle aurait probablement fait la même chose si c’était pour assurer la sécurité de Teddy. Dans le cas inverse, elle n’aurait rien fait pour aider et elle n’aurait probablement pas hésité à donner des noms si c’était pour protéger Teddy. June laissa échapper son souffle pour ignorer cette voix. Elle n’était pas encore dans la phase de compréhension. Pas après les exécutions. Pas après avoir vu les visages des sorciers impassibles laissant des innocents se faire massacrer au nom d’un pauvre fou. Elle avait encore la rancœur dans le cœur. Comme pour appuyer ses pensées, son genou la tirailla l’obligeant à bouger. Elle dévisagea la rouquine Grimaldi, gardant toujours le silence laissant Marie discuter avec la jeune femme. Elle se défendait et se morfondait de ces choses qu’elle avait faites ou plutôt des choses qu’elle n’avait pas faites. La mâchoire de June se serra instantanément. Au final, elle n’était plus sûre que ce fût une bonne idée d’avoir voulu suivre Marie. Elle aurait peut-être dû rester au camp pour s’entendre avec Buckley sur ses prochaines leçons. Il y avait bien longtemps qu’elle n’avait pas utilisé sa magie, il était temps pour elle de sortir de sa retraite forcée. « Je sais … Ne pensez pas que j’aie été un seul instant protégé par ma position au ministère. Je ne me suis jamais fait d’illusion. Thomas Prescott … Teresa Grimaldi … » June se retint de lui balancer à la figure que Teresa était insurgée avant tout et que ce n’était pas pour punir dame Grimaldi si elle avait été tuée. Elle ne connaissait pas ce Thomas, mais il devait servir une noble cause. La manière dont elle s’apitoyait dérangeait June. Elle aurait voulu être conciliante, mettre de côté le silence d’Anna. Tu ferais la même chose à sa place, arrête June. « Vous n’avez peut-être jamais entendu parler d’eux, mais par leurs actes héroïques, je n’ai jamais été en sécurité. J’ai seulement eu l’illusion d’y être … Mais quelqu’un m’a ouvert les yeux … » Le cœur de la rouquine se mit à battre plus rapidement. Oui, elle savait. (Du moins pour Teresa) Elle culpabilisait même. June détourna la tête un instant pour cacher son trouble avant de tourner un regard impassible à la femme. « Je sais pertinemment que vous n’arriverez pas à me faire confiance. Pas maintenant. Pas après ce que j’ai fait. Mais je veux me racheter, je veux me rendre utile et faire quelque chose pour vous prouver ma bonne foi. Je ne prétendrais jamais trouver un jour ma place auprès de vous. Vous devez sûrement rire en me voyant là, dans ma belle toilette, inutile et coupable. Néanmoins, j’espère un jour vous prouver que j’ai quelque chose à vous apporter, quelle que soit cette chose. J’ai choisi … Croyez-le ou non … Quoi que mon passé puisse dire, j’ai toujours choisi de me battre contre la magie noire, contre la mort et l’horreur … Il faut seulement que je trouve maintenant un but, un objectif dans cette bataille, et je ne sais absolument pas comment je pourrais me rendre utile. » June hocha la tête en silence et jeta un coup d’œil à Marie. Elle n’avait pas vraiment son mot à dire sur la situation. Elle n’aurait jamais pu se permettre de faire un commentaire là-dessus. En l’état actuel de June, elle aurait refusé de lui venir en aide et elle aurait réagi exactement comme un Loup l’aurait fait. On en revenait aux Loups. Aux Belliqueux. Peut-être qu’elle ferait mieux de les rejoindre une fois rétablie. Elle se donnait l’impression d’être moins tolérante qu’avant et plus… violente. Marie se laissa tomber au sol surprenant June dans ses pensées. Elle retint de justesse un sourire.

« Avant, quelqu'un me disait souvent que le mieux à faire dans ce genre de situation, c'était de ne rien faire… et de laisser le temps suivre son cours. Je ne peux pas prendre les informations que vous nous avez amené aujourd'hui Vous êtes ici. Comme le reste de la société magique, oscillant entre nous et eux » June se mit au même niveau que Marie, observant le dessin qu’elle venait de dessiner au sol. « Vous devez bien avoir de la famille en Italie, Miss Grimaldi. Des gens de confiance sur lesquels vous pouvez vous reposer ? Utilisez-les. Mettez à l'abri ce qui est le plus précieux à vos yeux et vous pourrez être pleinement des nôtres » La rouquine s’éloigna de quelques pas pour laisser la blonde se redresser. Marie parlait bien. Marie parlait même très bien et avec raison. Elle sentit une bouffée de reconnaissance envers la jeune femme. « Et en attendant, je parlerais à Matteo pour le reste. Qu'en pensez-vous ? » June regarda de nouveau Anna. La détresse dans ses traits lui fit mal. Ne chassant pas la méfiance qu’elle avait à son égard, June ne pouvait plus se taire. « Peu importe ce que vous avez fait. » Oui, enfin, toi ça t’importe… « Vous semblez sincère dans ce que vous dites. » Et tu vas veiller à ce qu’elle soit bien de votre côté, c’est ça ? « Sachez que j’ai connu Teresa. Elle a essayé deux fois de me sauver, elle était impliquée, volontaire et elle avait une soif de justice qu’ont beaucoup d’insurgés. Si vous voulez réellement lutter contre la magie noire comme vous dites, prouvez-le. Poursuivez le combat de Teresa. Faites qu’elle ne soit pas morte pour rien. » Elle tut les échecs de Teresa. Elle tut le fait que c’était sa faute à elle si Teresa était morte. Elle savait que choisir l’électrochoc pouvait être un bon moyen pour faire avancer les choses. Anna devait se décider et si jamais elle intégrait un camp d’insurgé, June ferait en sorte de la surveiller afin de veiller au respect de ses engagements. Si jamais Anna Grimaldi décidait de les trahir, June n’hésiterait pas une seule seconde.
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WIZARD • always the first casuality
Anna Grimaldi
Anna Grimaldi
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‹ messages : 1824
‹ crédits : mathy.
‹ dialogues : #e95353.
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‹ âge : trente-quatre
‹ occupation : guérisseuse au service d'infection par virus et microbe magique et co-présidente de l'association "Rosier's Disease Research Trust".
‹ maison : Serdaigle
‹ scolarité : 1980 et 1987.
‹ baguette : est en bois de charme, contient une plume de phénix et mesure 26,4 centimètres.
‹ gallions (ʛ) : 5387
‹ réputation : je suis fragile et que j'ai été manipulée par mon compagnon.
‹ particularité : occlumens.
‹ faits : je suis de sang pur, que je fais partie de la famille Grimaldi, que je suis d'origine italienne, que j'adhère aux idées insurgées mais que je me suis résolue à ne jamais les rejoindre pour le bien être de ma fille, que je suis une ancienne guérisseuse et que je sais donc comment soigner les gens de diverses pathologies, que je me défends en duel, que j'adore lire, que j'apprécie les jolies choses.
‹ résidence : dans un petit studio sur le chemin de traverse que le gouvernement a bien voulu me donner pour mon implication de guérisseuse durant la guerre. La demeure des Grimaldi à Herpo Creek ainsi que mon appartement à la Bran Tower avaient été saisis. Je dispose toujours d'une résidence secondaire et tertiaire à Brighton (maison d'été) et à Florence (terres italiennes).
‹ patronus : un lapin, patronus de Thomas
‹ épouvantard : un entassement de corps, celui de mes enfants et des êtres qui me sont chers.
‹ risèd : ma famille heureuse et recomposée.
http://www.smoking-ruins.com/t1958-anna-loooove-me
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Ses yeux suivirent le mouvement de Panda lorsque cette dernière s’assit en tailleur sur le sol humide de la clairière. Elle recula de quelques pas pour avoir une vue d’ensemble sur la situation, mais n’arrivait pas vraiment à faire abstraction de la culpabilité qui rongeait son corps et ses entrailles. Elle se sentait tellement inutile, tellement perdue … Elle avait l’impression de mourir de l’intérieur, telle une cellule en apoptose. Elle fixait l’une après l’autre ses deux interlocutrices et essayait de sonder leur esprit pour délier les nœuds qui embrouillaient le sien. « Avant, quelqu'un me disait souvent que le mieux à faire dans ce genre de situation, c'était de ne rien faire … et de laisser le temps suivre son cours. » Facile à dire quand tout le monde autour d’elle lui reprochait de ne rien faire, de se soumettre au Magister et d’être comme toutes ces ménagères qui préféraient mettre des œillères plutôt qu’admettre qu’elles vivaient dans un monde où le danger était omniprésent et où l’ignorance et l’inactivité ne causaient que la vulnérabilité. Tout le monde avait une épée de Damoclès au-dessus de sa tête ; il fallait arrêter de se faire des idées, le gouvernement n’épargnait personne, pas même ceux qui se disaient adhérents. Petit à petit, sa motivation et ses objectifs devinrent plus clairs, elle n’avait rien à avoir avec ces stupides élitistes auxquels elle appartenait, elle ne voulait pas rien faire, le temps, elle ne l’avait plus … Personne ne l’avait … La mort était à leur trousse, elle les épiait, les poursuivait. Elle était convaincue d’être au bon endroit à présent, elle était certaine d’avoir fait le bon choix. Sa famille était à portée de main, elle n’avait qu’à faire le bon geste pour les rejoindre. Ses yeux papillonnaient, elle n’était pas tout à fait présente et n'écoutait ses interlocutrices que passivement. « Je ne peux pas prendre les informations que vous nous avez amené aujourd'hui » Elle sortit les mains de ses poches et baissa les yeux vers ses mains vides. Elle n’avait de toute façon rien prévu à donner aujourd’hui. Depuis la mort du directeur de son département, puis le départ suspect de sa remplaçante, elle avait eu droit à un fouillis complet sur son bureau. Elle devait assurer tellement de postes en même temps qu’elle n’avait pas pris la peine de chercher des informations à fournir aux insurgés. Lorsqu’elle était venue aujourd’hui, elle n’avait pas envisagé une seule seconde de fournir une quelconque information à qui que ce soit. En fait, elle était venue égoïstement pour son intérêt personnel, et elle se doutait que tous les renseignements qu’elle aurait fourni après ses aveux n'auraient jamais pas pris au sérieux, alors quel intérêt aurait-elle eu de travailler pour rien ?

Ses pupilles suivirent le tracé grossier de Panda sur le sol. Deux cercles, une intersection, et elle au centre, d’après son interlocutrice … Mais elle n’était pas vraiment sûre de faire partie de ceux-là, elle n’était pas sûre de l’avoir été un jour. Pour sa mère, elle avait toujours été le vilain petit canard, celle qui ne ressemblait à personne, et qui se donnait un mal fou pour rendre la vie de ses parents impossible. Elle était plutôt le petit caillou à côté, exilé, solitaire, en dehors du tracé, qui n’avait su s’attacher à aucun des camps, à aucune des convictions, à aucun des modes de vie. Elle avait voulu se montrer plus forte que tout le monde, elle avait voulu manipuler sans savoir qu’elle n’en avait pas les capacités. Elle ne savait pas faire mal, elle ne savait pas être méchante ; hausser la voix, s’énerver, agresser verbalement ou physiquement, c’était des actes qu’elle était incapable de commettre, sauf en cas de danger apparent envers elle ou les siens. Elle était trop douce, trop gentille, presque soumise, elle fermait les yeux et la bouche sur tout ce qui pouvait la contrarier … Ceci étant, elle n’accordait pas non plus aussi facilement sa confiance qu’on ne pouvait le croire – pas la confiance superficielle et manipulée. Non ! La vraie, celle qui consistait à laisser sa vie et son destin entre les mains d’une personne. Et lorsqu’elle entendit Panda évoquer l’idée de confier ce qui lui était le plus cher à sa famille italienne - qu’elle connaissait à peine -, ceci ne réussit qu’à accroître sa méfiance. Elle savait que l’insurgée n’avait pas tort, mais elle était incapable de confier Chiara à ces élitistes aveuglés et prétentieux ; elle avait la sensation que sa fille serait encore plus en danger là-bas entre les mains de ces incapables, qu’ici, au milieu même du danger représenté par Cara. Quelle autre solution avait-elle ? Y en avait-il vraiment une autre ? Elle savait que non ; elle avait déjà réfléchi tant de fois à des issues de secours, et jamais elle n’avait pu trouver un plan de fuite réalisable. Elle n’en avait pas les moyens à l’époque. Elle n’avait pas vraiment le choix, mais en était-elle capable ? Arriverait-elle à mettre suffisamment d’espace entre sa fille et ce sombre univers, entre sa fille et elle, pour garantir sa sécurité ? Elle avait beau savoir que c’était ce qu’il y avait de mieux à faire, elle n’arrivait pas admettre la véracité et la fatalité de cette décision. Elle allait devoir réfléchir, trouver les bonnes personnes, le bon endroit …

« Et en attendant, je parlerais à Matteo pour le reste. Qu'en pensez-vous ? » Elle arqua un sourcil, surprise d’entendre le prénom de son frère. Matteo ne lui pardonnerait jamais, il ne comprendrait pas, il n’avait jamais compris. Elle lui avait menti, l’avait abandonné tout comme elle avait abandonné Teresa. Comment se racheter ? Tellement de questions et si peu de réponses. Elle pinça les lèvres avant d’acquiescer avec une manifeste incertitude. « Je … Oui, parlez-lui. Je dois lui parler. » Elle leva les yeux au ciel comme un croyant prierait dieu et murmura. « S’il arrive un jour à me pardonner … » Elle tripota ses doigts, ne supportant plus cette interaction indirecte avec son frère. Elle aurait tant aimé qu’il soit là, elle voulait le prendre dans ses bras, se mettre à genoux et le supplier de lui pardonner. Comment ? Comment ces messages, ces intermédiaires pouvaient jouer une seule seconde en sa faveur ? Elle ne se faisait pas d’illusion ; si elle n’avait pas été sa sœur, Matteo l’aurait déjà condamnée. « Peu importe ce que vous avez fait. » Elle leva la tête et croisa le regard de Red. Que voulait-elle dire ? Bien sûr que tout ce qu’elle avait fait importait, elle avait mis en danger tant de monde, peut-être même son frère, comment cela ne pouvait pas être grave ? « Vous semblez sincère dans ce que vous dites. » Si seulement elle savait … Elle était bien la première à le lui dire, mais le pensait-elle vraiment ? Son attention était à présent entièrement tournée vers celle qui était jusqu’alors toujours restée en retrait. « Sachez que j’ai connu Teresa. Elle a essayé deux fois de me sauver, elle était impliquée, volontaire et elle avait une soif de justice qu’ont beaucoup d’insurgés. Si vous voulez réellement lutter contre la magie noire comme vous dites, prouvez-le. Poursuivez le combat de Teresa. Faites qu’elle ne soit pas morte pour rien. » L’étau se resserra sur son cœur. Alors comme ça, Red connaissait Teresa ? Sa petite Tessa, sa tendre Tessa, sa sœur, sa joie et sa peine. Elle lui manquait tellement … Une larme roula sur sa joue sans qu’elle n’envisageât de l’arrêter dans sa course. Peu à peu, les gouttes salées déferlèrent le long de son visage et elle comprit que tout cela marquait le début d’un nouveau combat. Elle savait ce qu’elle devait faire. Poursuivre le combat de Teresa. Sa petite sœur avait compris bien avant elle. Ce qui importait était les actes, et son acte consisterait à sauver et protéger les autres – et pas seulement les siens – en leur offrant une porte de sortie, une issue de secours vers l'étranger. Elle allait leur - les insurgés - prouver qu’elle en était capable, elle allait leur prouver qu’elle avait des choses à leur offrir, un but à atteindre. Même d’où elle était, sa petite sœur arrivait encore à être plus perspicace et plus intelligente qu’elle. Ah, ce que Tessa pouvait lui manquer … Elle ferma les yeux et souffla en direction de Red un simple : « Merci … ».
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