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sujet; Goldeneye - Communication du 06 aout Feat Parvati Patil [Post event n°4] |
| Ron Weasley w/ Parvati Patil
w/Parvati Patil Goldeneye La nuit juste après le rapatriement des rebuts en QG insurgés avait été éprouvante. Certains étaient désartibulés, d’autres avaient subits des blessures et les derniers, comme Ginny, s’était vu infigés le feu et le sang. Ils avaient redoutés plusieurs heures –et ce jusqu’à l’aube- des représailles. Il avait fallu tracer des ellipses de sa baguette pour brouiller les pistes susceptible d’être remontés par les traceurs, accroitre les champs de protection, renforcer les défenses. Et soigner les blessés. Ron avait passé sa nuit au chevet de Ginny, méconnaissable. Les gémissements lui tintinnabulait encore à l’oreille, désagréables et lui brisant le cœur. Bill l’avait viré en lui disant d’aller prendre du sommeil, qu’ils se relayeraient les uns après les autres. C’était peut-être mieux ainsi et Ron en avait profité pour faire une ronde au sein des autres insurgés. C’est là qu’il trouva un des miroirs que tout ses camarades avaient. « Tu t’es perdu toi… » . Impossible de savoir à qui il appartenait ces derniers étant le plus neutre possible. Il trouverait bien. L’Atelier se chargeait de la distribution de ces talkies-walkies sorciers et Ron l’empocha avant d’aller faire un brin de toilette sous la tante qu’il partageait encore avec Harry. Il était peut-être temps que chacun ait la sienne –et ce malgré tout l’amour qu’il portait à son meilleur ami-, il en était à ces réflexions là alors qu’il commençait soigneusement à se raser lorsque le miroir trouvé émis une lueur particulière. Un appel. Ron reposa la lame et s’essuya rapidement les mains et le cou avant de prendre le miroir rond pour tomber sur un visage qu’il avait connu. Fut un temps. Lointain. Là-bas à Poudlard avant que la guerre ne sépare et n’empiète. Il avait vu Padma pleurer amèrement, l’avait entendu chuchoter parfois la nuit en appelant sa sœur dans le noir…et voilà que le visage gracieux de Parvati était devant lui. Elle était de l’Élite mais surement avait-elle vu ce qu’il s’était passé ? Elle s’inquiétait peut-être ? Ron fronça les sourcils, incrédule. « Pa..Parvati ? » |
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| Ron Weasley w/ Parvati Patil
w/Ron Weasley GOLDENEYE Elle n'avait été que spectatrice. Spectatrice du désastre. Spectatrice d'une nouvelle aire qui commençait, dont elle ne connaissait pas l'issue, mais qui semblait redonner un élan d'espoir du côté des insurgés. Elle aurait du sourire en voyant ses anciens amis délivrés de cette soumission imposée. Oui, elle aurait dû. Mais c'était de grosses larmes qui avaient inondé son visage ce soir-là. Son esprit ne pouvait plus s'empêcher de repasser ces images en boucle. Une chute. La chute de sa soeur, le sang qui avait émané de ses cheveux. Elle aurait voulu hurler, elle aurait voulu la prendre dans ses bras, éponger le sang jusqu'à voir apparaître un sourire sur son visage. Au contraire, elle est restée stoïque. C'était tout ce qu'elle devait faire. Ne rien montrer, comme toujours. Sur le visage de Bletchley, de l'incompréhension. Il avait attrapé sa taille et l'avait emmené loin de tout ça. Loin de la vie qu'elle avait quittée. Loin de sa soeur et de ses amis, de ses véritables amis. Ceux qui ne la voient plus que comme la traîtresse qu'elle s'évertue à jouer chaque jour. La maison était toujours aussi sombre. Les volets fermés, les lumières si faibles. Elle avait appris à la haïr, au fil du temps, comme elle haïssait son reflet dans le miroir, dorénavant. Elle ne ressemblait plus à rien. Elle ne lui ressemblait plus. Les cheveux emmêlés, les yeux rougis et le regard inexpressif. C'était une apparence bien loin de celle de sa jumelle. De sa magnifique jumelle. Elle n'était plus qu'une ombre. C'était peut-être ça, le prix de côtoyer l'enfer et de l'embrasser à pleine bouche. Lorsqu'elle n'entendit plus rien d'autre que le silence dans la chambre voisine, elle entreprit de retirer le carreau à côté de son lit et, doucement, y extirper le miroir à double sens qu'elle gardait précieusement caché depuis qu'elle vivait ici. Elle se doutait que sa soeur ne pouvait y répondre dans l'état où elle était désormais, mais elle ne put se résoudre à ne pas essayer. Alors elle l’appelât. Elle a prié si fort Merlin durant quelques secondes, qu'elle se demanda si c'était son oeuvre lorsqu'elle put apercevoir autre chose que son reflet à l'intérieur. Mais ce n'était pas sa soeur. C'était des cheveux roux, non disciplinés, et des yeux verts qui lui faisait face. Ron Weasley. « Pa... Parvati ? » Par réflexe, elle lâcha immédiatement le miroir. La peur faisait battre son coeur dans ses oreilles. Comment avait-il pu récupérer son miroir ? Tant de questions qui demeuraient sans réponses. Elle se décida alors à reprendre le miroir. De toute façon, il l'avait déjà aperçu et même reconnu. Elle ne pouvait plus rien y faire. « Où est ma soeur ? » Elle avait les larmes au bord des yeux. « Je t'en prie, dis-moi qu'elle va bien. Je ne supporterai pas le contraire. » Elle ferma les yeux un instant, espérant qu'il ne pose aucune question en rapport au miroir, mais elle se doutait bien qu'elle ne s'en sortirait pas comme ça. |
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w/Parvati Patil Goldeneye Merde. Merde, merde, merde, merde !!! « Parvati!! Attends! At…Putain mais… » Ron secoua machinalement le miroir comme pour la forcer à reprendre ce dernier, les pensées chaotiques assaillant son esprit. Un coup de baguette magique et il scella l’entrée de la tente avant de regarder à nouveau le miroir. L’image se brouilla et au lieu du visage au nez pointu couverts de tâches de rousseurs et aux yeux azurs, Ron put enfin revoir son amie d’adolescence. Parvati Patil. La pénombre la rendait indistincte mais il reconnaissait les lèvres pleines (malgré les morsures d’inquiétude), le grand regard sombre bordés de long cils (malgré les cernes rouges et les yeux larmoyants), le teint d’un caramel chaud (malgré la pâleur des traits tirés). « Où est ma soeur? »C’était bien ça. Elle s’était inquiétée. Ron inspira, une bouffée de colère l’envahissant. « C’est bien de t’inquiéter maintenant pour ta sœur. Ça va sinon? C’est pas trop dur quand on est libre et tout? » L’ironie était acide dans la bouche de Ron, nerfs à fleurs de peau et rage rampante. Il avait vu l’incompréhension sur le visage de Lavande quand Padma avait calmement expliqué que sa sœur ne les rejoindrait pas, qu’elle avait peur, qu’elle préférait suivre les directives du gouvernement. Lavande n’aurait pas autant pleuré, lui-même n’y aurait pas cru. Parvati avait toujours été pipelette, légère, inconséquente, frivole même, certes… mais jamais lâche. « Je t'en prie, dis-moi qu'elle va bien. Je ne supporterai pas le contraire. »Ben tiens. Elle était mignonne avec ses demandes de pitié quand elle avait abandonné salement sa jumelle. Ron toisa la jeune femme malgré la petitesse du miroir, s’appuyant sur la commode de fortune à moitié cassée qui ornait l’espace à peine viable et qui servait de fourre-tout aux deux garçons. « Qu’est-ce que tu lui v… » La réalisation se fit soudaine et le mépris irascible qui ornait les traits de l’insurgé se métamorphosa sous la surprise. Le rouquin cligna des yeux et sa bouche s'arrondit. « Pourquoi t’as un miroir? »Seuls les insurgés en avaient un. Pourquoi Parvati... Il y avait anguille sous roche… |
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w/Ron Weasley GOLDENEYE Elle s'était dit, en voyant ses yeux s'arrondir et sa voix s'agiter, que peut-être il ne la jugerait pas comme tous les autres. Que peut-être, il se souviendrait de toutes les bonnes années qu'ils avaient passées ensemble, de toutes les fois où ils avaient pu se croiser dans cette petite salle chaleureuse rouge et or. Un instant, elle avait eu cet espoir au fond des tripes. L'espoir de ne plus n'être qu'un moins que rien aux yeux des autres, aux yeux de quelqu'un. Mais ses espoirs n'étaient que de la fumée, ils se sont envolés lorsque ses lèvres ont bougé de nouveau. « C’est bien de t’inquiéter maintenant pour ta sœur. Ça va sinon? C’est pas trop dur quand on est libre et tout? » Un flot de paroles qu'elle ne voulait pas entendre. C'est pour cette raison que jamais, au grand jamais, elle n'était revenu sur ses pas. Jamais elle n'avait essayé de recontacter un de ses anciens amis, puisqu'ils l'ont dépossédé de son identité à présent. Elle n'est plus qu'une traître. Juste une traître. Une de ces petites lâches qu'on méprise et dont on se moque haut et fort. Une de ses gourgandines amère qui a la peur au ventre et la lâcheté dans la peau. Elle ne peut empêcher la colère de pénétrer son esprit. Non. Elle n'est pas comme ça. Il pense avoir le beau rôle. Mais il n'en est rien. Elle n'est pas libre. Elle est enfermée à quatre tours dans une vie qui n'est pas la sienne. Emprisonnée par ses propres mensonges. Pour eux. Seulement pour eux. Pour les aider. Elle risque sa vie chaque jour, chaque instant, à jouer avec le feu, pour eux. Elle danse avec le diable et ils lui crachent dessus. « Tu ne sais pas de quoi tu parles, Ronald. » La colère faisait trembler ses lèvres. Elle aurait tant aimé pouvoir parler, tant aimer que les gens la comprennent. Mais elle ne peut pas. Elle ne doit pas. Elle ne doit faire confiance qu'en elle-même. Padma le lui a bien dit, centaines et milliers de fois. Alors les mensonges doivent être encore plus puissants, mais c'est tellement dur de mentir, quand ça nous détruit. « Qu’est-ce que tu lui v… » Durant ces quelques secondes, elle a peur. Peur qu'il fasse le rapprochement. Peur qu'il comprenne. « Pourquoi t’as un miroir? » Peur. Tellement forte qu'elle doit se lire sur son visage. Elle ne doit pas le dire, elle ne peut pas le dire. Sa seule échappatoire est le mensonge. Mais quel mensonge ? Jamais elle n'avait imaginé se retrouver dans une telle situation. Elle ne sait que dire. Elle balbutie. « Je... » Elle ne sait que répondre. « Là n'est pas la question. Je veux savoir comment elle se sent. J'aimerais réellement que tu me le dises, et je m'en irai rapidement. Tu n'auras plus jamais affaire avoir moi. Avec une traître comme moi. Je pense que c'est tout ce que tu veux. Alors dis le moi, et ce sera fini. Chacun retournera à ses occupations respectives et nous n'auront plus à nous parler. Jamais. » |
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w/Parvati Patil Goldeneye Elle suintait la panique. C’était là, couvant dans l’éclat irréel dans ses yeux et ça faisait trembler ses lèvres et frémir ses narines. Elle allait lâcher ce satanée miroir à nouveau s’il ne se calmait pas lui-même. Ron avait fini par se montrer un tantinet plus attentif à autrui au fil des recrutements pendant la guerre. A force de vivre dans des campements improvisés, à force de ne jamais être complétement seul, on se voyait obligé de composer avec autrui, de lire un peu l’atmosphère. A première vue, la peur était la principale caractéristique de Parvati en cet instant précis. Et là était justement la question, au contraire. Ron nota que sans doute, Padma avait cédé et malgré le choix de sa sœur elle avait du vouloir continuer à communiquer avec cette dernière. Le rouquin souffla du nez dans un agacement perceptible. C’était contraire à toute les règles de sécurité, il y avait des fuites du côté des insurgés, des taupes mais impossible de mettre la main dessus pour l’instant. Surement Padma n’en était pas une n’est-ce pas? Surement… La mâchoire de Ron se crispa. S’il apprenait que Padma donnait des informations liés aux Insurgés à Parvati et que celle-ci monnayait son entrée dans l’Élite de cette façon, des têtes allaient tomber. Le benjamin des Weasley plissa les yeux. Parvati. Ils avaient tous été au bal ensemble… ok il valait mieux oublier ce genre de choses parce que Padma lui en voulait encore et il ne pouvait même pas l’en blâmer mais ils avaient passer toute leur scolarité ensemble. « . J'aimerais réellement que tu me le dises, et je m'en irai rapidement. » Ron secoua son visage. « Huhuh. C’est pas ce que je veux. Je veux que tu m’expliques pourquoi t’es allé avec eux. Toi. Ta sœur était effondrée, j’te raconte pas l’état de Lavande… » C’était sous-jacent. Le reproche. Elle était l’une des leurs. Une gryffondor, une membre de l’armée de Dumbledore, une putain de sang-melée en prime ! « Ta sœur est avec nous, elle, et franchement? des deux j’aurais plus parié sur elle niveau trahison. »Premier indice : il parlait de Padma au présent. Une indication subtile pour dire -sans le faire réellement- à Parvati que sa jumelle était en vie. |
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w/Ron Weasley GOLDENEYE La bataille de Poudlard avait été éprouvante. C'était une de ces soirées que l'on ne peut oublier. Des cris, des pleurs, des corps qui tombent. C'était ce qui l'avait convaincu à jouer "l'agent double". Elle avait vu ce qu'elle donnait, sur le front. Elle avait vu qu'elle n'était pas à la hauteur. Elle avait tant perdu confiance en elle, ce soir là, le soir où elle a abandonné sa meilleure amie aux griffes et aux crocs de Greyback. Elle ne se doutait pas, cependant, qu'elle souffrirait tant d'être mise de côté. Parfois, elle en veut à sa soeur d'avoir le beau rôle. Elle, elle est morte aux yeux de tous. Enterré sous des tonnes de sable. On parle d'elle au passé, désormais. « Huhuh. C’est pas ce que je veux. Je veux que tu m’expliques pourquoi t’es allé avec eux. Toi. Ta sœur était effondrée, j’te raconte pas l’état de Lavande… » Mentir. Toujours et encore. C'est devenu comme un second souffle pour elle. Elle ment tellement, qu'elle se prend parfois aux mensonges, et se demande qu'est-ce qui est réel ou non. « Je sais dans quel état elles étaient, je les ai vu. Ne pense pas que ça ne m'a rien fait. J'ai souffert, moi aussi, mais peut-être qu'au fond, j'étais comme ça ? Peut-être que personne ne le voyait, mais je n'étais qu'une lâche ? » Elle n'en peut plus. La nuit s'avance, elle chuchote dans la pénombre. Il ne faut pas qu'il se réveille. Il ne doit pas se réveiller. « Ou peut-être que personne n'a jamais essayé de voir derrière le masque ? Personne n'a jamais essayé de reprendre contact avec moi. De comprendre. Je n'étais peut-être pas si importante que ça, finalement. Faut le dire, c'est plus facile de laisser partir quelqu'un que d'essayer de le retenir. » Elle soupire, la fatigue se fait sentir. Elle ne dort plus. Les cauchemars se font de plus en plus présents. La culpabilité de ne pas avoir pu la sauver la torture. Hier, c'était Lavande. Aujourd'hui, c'est Padma. « Ta sœur est avec nous, elle, et franchement? des deux j’aurais plus parié sur elle niveau trahison. » Elle a envie de ricaner, de tout lâcher en quelques mots. Elle a envie qu'on se rende compte de qui elle est. Non pas qu'elle ai fait des choses extraordinaires, mais elle a envie leur montrer, de lui montrer, qu'elle n'est pas la lâche qu'ils s'imaginent. « Personne ne s'est jamais demandé pourquoi d'un coup, tout avait changé ? Pourquoi j'avais tourné le dos à ma précédente vie ? Je pensais qu'il serait plus compliqué de partir, mais je me trompais. Vous m'avez tous laisser m'en aller. Même mes parents. » Elle s'arrête un instant. Elle aurait réellement aimé que quelqu'un essai de la retenir, même si elle ne partait pas réellement. Seule Lavande a essayé mais elle a cru a tous ses mots, et la confiance s'est envolée en un instant. « Il faut croire que je suis une bonne comédienne, finalement. » Elle a lâché une bombe, mais saura-t-il la prendre en vol ? Elle aimerait qu'il comprenne sans qu'elle n'ai à le dire, mais elle a tellement peur d'être découverte qu'elle se maudit de son impulsivité certaine. « J'aimerais juste savoir si Padma va bien. Dis-le moi. S'il te plaît. » |
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w/Parvati Patil Goldeneye L’ironie perlait déjà au bord des lèvres quand elle prétendait avoir souffert. Comment osait-elle? Comment pouvait-elle affirmer ça alors qu’elle avait fait le choix facile, qu’elle était resté là où le confort était encore une réalité, où la mort ne vous tapotait pas le dos comme une vieille amie ou vivre n’avait pas encore pris des tentes de survivre? « Personne n'a jamais essayé de reprendre contact avec moi. »Le reproche était trop vrai et Ron ravala son ironie. La mauvaise foi se leva en bouclier. « On est en guerre, désolé de pas avoir ouvert une Conférence sur ta personne hein! » C’était facile de dire ça. Trop et Ron serra les lèvres en la regardant. Maintenant seulement il remarquait le désordre chez son ancienne amie gryffondor. Maintenant seulement il notait le rouge qui bordait le regard sombre, les lèvres tremblantes, les yeux mouillés. Elle chuchotait, il y avait quelqu’un avec elle? Padma n’avait pas dit que sa sœur sortait avec quelqu’un ? Ron fronça les sourcils. Il était Insurgé pas un putain de journaliste à la con pour Witch Weekly! Qu’on ne renverse pas les rôles ici! Elle les avait trahis! Elle avait décidé pleinement de devenir un petit toutou du gouvernement! Elle… « Il faut croire que je suis une bonne comédienne, finalement. »Le regard de Ron s’agrandit, l’azur prenant toute la place tandis qu’il ouvrit la bouche médusée. Quoi? Comment ça 'bonne comédienne'? « Euh… » C’était le genre de réponses brouillonnes qu’on avait lorsqu’on avait la capacité d’une cuillère à soupe au niveau des émotions. Un milliers d’idées et de scénarios différents lui trottaient dans l’esprit. Les reproches abondèrent et Ron se rendit compte qu’ils n’avaient pas en effet cherché à la recontacter. Padma aurait dû faire ça, eux ils avaient… il y avait trop de chose à faire même si le recrutement d’agent avait toujours été une des priorités. « Tu voulais… Padma nous a dit que tu…elle a pleuré même… »Ah voilà. Là où le bât blesse. Ron était incapable de faire ce genre de chose, il avait l’esprit trop uniforme et une seule émotion à la fois à la manière d’une Fée Clochette moderne pouvait loger en lui. Un court instant, Ron se tut puis: « Padma va bien. Elle a prit un sortilège à la tête, ça pissait un peu le sang. Les médicomages disent qu’il faut attendre demain pour voir si… si c’est ok. Elle se repose avec les autres là… »Le regard se fit insistant. C’était vil de sa part, un peu. Tout ce qu’il venait de dire était l’exacte vérité sauf que le médicomage avait rajouté quant à lui que probablement cela irait. Le coup avait été externe c’est pour ça qu’il y avait eu pas mal de sang mais les sortilèges qui infligeaient des blessures sur l’épiderme étaient par essence moins grave que les dommages internes. Ce n’était pas par pure cruauté gratuite mais si Padma était en jeu, Ron s’imaginait que sa sœur serait plus encline à ne pas être comédienne avec lui justement. « Parvati, pourquoi tu es partit ? Je veux dire réellement. » La voix était calme. Il attendait. « La vérité. » |
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| Ron Weasley w/ Parvati Patil
w/Ron Weasley GOLDENEYE « Euh… » Peut-être avait-il compris ? Il y avait une partie d'elle qui priait pour qu'il ouvre les yeux sur sa véritable identité et une autre, la panique au ventre, qui se demandait comment pouvait-elle continuer si quelqu'un d'autre que sa soeur savait ? « Tu voulais… Padma nous a dit que tu…elle a pleuré même… » Oui elle a pleuré, elle a réellement pleuré. Elles ont pleuré. Les larmes n'ont jamais été un artifice, elles étaient réelles. Voir une soeur, voir une partie de soi s'éloigner sans pouvoir directement la protéger, ça troue le coeur. C'est un vide considérable de ne plus entendre son rire, de ne plus sentir l'odeur similaire de sa peau, de ne plus avoir cette complicité si singulière qui les animait. « Padma va bien. Elle a prit un sortilège à la tête, ça pissait un peu le sang. Les médicomages disent qu’il faut attendre demain pour voir si… si c’est ok. Elle se repose avec les autres là… » Un soulagement, mais pas que. Padma est en vie, pour combien de temps encore ? Une larme coule sur sa joue. « Merci.. J'aimerais tant aller la voir, mais je ne peux pas... J'espère que tout ira bien. Dès qu'elle se sentira mieux, tu pourras lui demander de prendre contact avec moi ? S'il te plaît. » Elle s'arrêta un court instant. « Si elle se sent mieux... » C'est dur de savoir sa jumelle dans un mauvais état, ça l'est d'autant plus quand on ne peut l'approcher. « Parvati, pourquoi tu es partit ? Je veux dire réellement. La vérité. » Elle savait que c'était le moment de parler. Elle savait que c'était sa seule chance de partager son histoire, sa seule chance de se faire comprendre. Mais à quel prix ? Pour l'instant, la seule envie qui la possédait, c'était de parler. De vider son sac, dans de telles conditions. Que risquait-elle à avertir un ancien camarade. Un ami ? « Avant de commencer, j'aimerais que tu me promettes de ne rien dire. À personne. Pas à Hermione, ni à Harry, ni même à ta famille. Personne. C'est un secret, et il en va de ma vie. Si ça viendrait à se savoir, ils n'hésiteront pas une seconde avant de me tuer. » Ses mains tremblantes tenaient le miroir si fort qu'il tremblait avec elle. « C'était une idée de Padma. Au début, j'étais plutôt réticente. C'était elle qui voulait partir, elle qui voulait endosser le rôle de traîtresse. Puis j'ai réfléchi, et j'ai compris. Padma est beaucoup plus intelligente, prévoyante. Moi, j'étais seulement l’aînée par le temps, elle était l'aînée pour toutes les autres choses. J'ai toujours eu la réputation d'être impulsive et lunatique. Alors c'était déjà écrit: je devais partir, moi. Pas elle. Trop de personnes n'auraient pas compris, que ce soit nos amis ou notre famille. Alors j'ai rapidement fait mes valises avant de changer d'avis. Elle ne voulait pas me laisser, mais le plan était battit comme ça. J'ai rejoint Bletchley, à la suite. Et depuis, je n'ai fait que mentir. Rester dans l'ombre à regarder mes amis souffrir sans pouvoir ne rien faire d'autre qu'écouter. Et rapporter quand il m'était possible de le faire. » Elle soupire. « Oui, j'avais la protection d'être une rachetée, de vivre au milieu de l'Élite. Pour vous autre, c'était la situation facile. Je suivais mon instinct de lâche. La réalité n'est pas celle-ci. Rabastan Lestrange est sur mes trousses. Tout comme les autres. Ils se doutent de quelque chose, alors je ne peux m'empêcher de jouer à la parfaite collaboratrice en public. Et même en privé. Miles n'est pas du genre à faire des cadeaux aux hypocrites. » Elle ferme les yeux un instant. Elle a le coeur soulagé, mais l'esprit embrumé. « C'est ça, la vérité. » |
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w/Parvati Patil Goldeneye Il acquiesça après un long moment. Ne rien dire aux gens. Ok. Il devenait bon à ça. A compartimenter, à garder, à trier. Il lui avait fallu se faire violence pour en arriver à ce degré de dissimulation. Avec Harry et Hermione notamment, cela avait été compliqué et ils s’étaient très tôt mis d’accord pour tout simplement dire que les secrets d’État qui ne menaçait en rien la confiance mutuelle était encore passable. Il posa un regard silencieux et grave sur la jeune femme. Elle chuchotait signe qu’elle se sentait surveillée ou pire qu’elle n’était pas seule. Ron rapprocha doucement le miroir, se laissant glisser sur son matelas miteux, l’attention entièrement tournée vers Parvati. S’il en allait de sa vie, il commençait alors à mettre les pièces du puzzle ensemble. Mais surement… surement… Padma… Maintenant qu’il y pensait Padma leur avait toujours donné des informations bénignes mais toujours exacte. « Croix de bois, croix de fer. Si je mens je me fais prendre par le Magister. » marmonna Ron en guise de promesse. Il l’écouta déplier leurs plans comme lorsqu’on étale sa pâte pour une tarte. En en lissant les bords, en taisant tout les sacrifices qu’elles avaient du probablement consentir. Lui aurait parié sur Padma pour la traitrise mais il avait toujours été plus proche de Parvati. Elle était une gryffondor, une des leurs en quelque sorte. Il avait passé des après midi entier à lui envoyer des boules de papier mâchés dans les cheveux en cours avec Seamus, avait plaisanté si souvent avec Lavande et elle, s’était chamaillé autour de confection de potions sous Rogue. Ils n’avait pas été toujours fourrés ensemble, loin de là, mais Parvati avait été présente. Tout les jours. Pendant des années. Le nom de Bletchey lui fit froncer le nez. Petit con de serpentard,copain du troll Marcus Flint. Ce qu’elle balança ensuite avec une désinvolture résignée lui hérissa le poil. Viendrait un jour où ils payeraient tous. « C'est ça, la vérité. »Ron inspira. « Eh ben putain… » lâcha t’il entre ses lèvres, incapable de pouvoir dire autre chose. Si elle disait vrai… si tout ceci était exacte elle avait une position incroyable et les sœurs Patil avaient réussi là un coup de génie qui exigeait patience, dévouement et une prodigieuse maitrise de soi. Ron se frotta la nuque en signe de réflexion. « Padma est la seule au courant c’est ça? Personne ne se doute? t’as pas eu de souci? » Il n’y eut aucun mot sur le fait qu’elle avait du se sentir seule. Aurait-elle été prés de lui qu’un bras se serait glissé sur les épaules frêles en guise de soutien mais Ron n’avait jamais été doué avec les mots même si on lui disait le contraire depuis les derniers événements. « T’as été interrogée depuis hier ? » Il valait mieux peut-être ne pas parler de ça ainsi, et moins Parvati savait de choses en retour plus elle était protégée. « Le prends pas mal Parvati, mais je dois d’abord demander à ta sœur de confirmer ce que tu m’avances…. mais si c’est vrai… » Ron déglutit. « On te doit beaucoup. » Il eut un maigre sourire. « D’un autre côté, t’es une gryffondor. On est un peu les meilleurs…. Dis pas à ta sœur que j’ai dit ça. »Ron fit signe du menton vers l’arrière de Parvati. « Tout va bien ? R.A.S ? Padma a juste été sonnée, tu pourras lui parler une fois qu’elle aura pied… J’arrive pas à croire que vous ayez fait ce truc pendant des années là… »Il n’en revenait toujours pas. |
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| Ron Weasley w/ Parvati Patil
w/Ron Weasley GOLDENEYE « Croix de bois, croix de fer. Si je mens je me fais prendre par le Magister. » Elle esquisse un sourire dans le noir. Sa promesse masquée lui fait plaisir, donne un peu plus de puissance à sa mission. Elle se sent d'autant plus utile, à présent qu'il est au courrant. Peut-être pourra-t-elle agir plus souvent, peut-être trouveraient-ils un moyen de se voir, ainsi, elle pourrait la voir. Sa sœur. « Merci, Ron. » Cependant, à la fin de son discours, elle ne savait pas si elle devait se sentir soulagée ou bien inquiète. Elle avait confiance en Ron, elle savait qu'il faisait partie des insurgents et, qu'une fois ses dires confirmés, il n'osera jamais révéler son secret dans le but de la détruire, mais c'était toujours difficile d'affronter l'avis que les gens peuvent avoir sur vous-même. « Padma est la seule au courant c’est ça? Personne ne se doute? t’as pas eu de souci? » Elle réfléchit un instant et le visage de Rabastan Lestrange apparaît soudain sous ses yeux. Doit-elle lui raconter ? Surement, lui aussi doit le connaître, et le détester. « Padma est la seule au courant, du moins, avec toi à présent. Depuis que je suis infiltrée, je fais le fruit de nombreuses questions.. Pourquoi une ancienne gryffondor quitte ses amis et sa famille pour rejoindre le camp des lâches ? Je prétends être comme Cho Chang, avec qui j'ai gardé contact. Elle croit, elle aussi, que je vous ai quitté par peur. » Elle soupire. « Et puis il y a.. Rabastan Lestrange. Il me traque. Même si j'ai des contacts parmis l'Elite qui me croient, lui est convaincu de ma culpabilité. Il ne sait pas, je pense, car je ne serai surement plus de ce monde mais il doit avoir de gros doutes. Il essaie de me faire avouer en m'intimidant. Et il me fait horriblement peur. » Tellement peur que le jeune mangemort est vite devenu l'épouvantard de la brune. « T’as été interrogée depuis hier ? » Elle se souvient de sa dernière interrogation, elle datait de la semaine dernière. « Non, j'ai pris la fuite avant que ça aille trop loin. Je ne supportais pas de... de ne rien faire. » « Le prends pas mal Parvati, mais je dois d’abord demander à ta sœur de confirmer ce que tu m’avances…. mais si c’est vrai… On te doit beaucoup. » Elle sourit très franchement. C'est une reconnaissance qu'elle pensait ne jamais avoir. « D’un autre côté, t’es une gryffondor. On est un peu les meilleurs…. Dis pas à ta sœur que j’ai dit ça. » Elle rit en silence. Ron a toujours été un garçon plein d'humour et c'est d'ailleurs pour cette raison qu'elle l'appréciait, à Poudlard. « Elle te ferait la guerre. » Padma est très attachée à sa maison. « Tout va bien ? R.A.S ? Padma a juste été sonnée, tu pourras lui parler une fois qu’elle aura pied… J’arrive pas à croire que vous ayez fait ce truc pendant des années là… » Elle secoue la tête. Miles ne se doute de rien, même s'il reste sur ses réserves. « J'ai hâte de lui parler. Elle me manque. » Un manque qui la dévore chaque jours. « À vrai dire, moi non plus, j'ai du mal à croire qu'on ai réussi à mentir autant... à ne pas se faire prendre. » |
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