The more weight you put on your body, the more weight you put on your mind. Everyone knows you can take care of yourself; but I still promise to always be there, just incase you can’t.
Les muscles se raidissent, faiblissent. La douleur s'égare, s'empare de chaque cellules, de chaque ridule. Elle siffle, gicle, malmenant, détraquant tout ce qu'il reste, te reste. Les entailles sont refermés, ta vie n'est plus en danger. Mais la magie noir pulse, s'amuse. Elle te ronge, t’inonde & la douleur se déplace, te ravage. Il y a des maux qui te terrassent, qui te crevassent. Il y a des mers d'horreurs & d'erreurs. Il y a elle. Les cauchemars te détraquent, t'embarquent.
Rien n'allait bien. Plus rien n'irait bien.
La langue claque. Tu t'agaces, t'acharnes, t'arraches la peau & les maux. La fureur court sur tes douleurs. La colère s'amène, amère, sel des pères & de tous les frères. Tu enrages, rages de toute ton âme, de tout ses drames. La vague t'emporte, te déporte. Tu n'es pas assez fort, tu ne l'as pas été. Tu t'es effondré. La chute t'a effrité, abîmé. « Fous-moi la paix. », craches-tu, enfant boudeur, enfant râleur. Tu rejettes, jettes, répètes. « Aramis ... » « Dégage. », les mains fouillent. Le temps est un salaud & tu fais de son chagrin un triste manteau. Tu l'écartes, l'écrasant de ce bleu froid, roi des haines, roi des peines. Elle te frotte, essayant d'esquisser une caresse sur ton bras, là où brûle la marque. Et tu craques, levant la baguette pour la planter sur son cou. « Dé-ga-ge. », assènes-tu, martèles-tu alors que le volcan s'active, se décline. Tu peux la tuer, renoncer aux promesses, aux caresses. Tu peux simplement vous condamner à la paix, à la tranquillité, d'un geste, d'une ivresse sanguinaire. Et dans le désamour, tu mords, tu tords. Tu n'as pas tord. Tu n'as jamais tord. « Aramis, tu es ... », tente-t-elle. « Vivant. », coupes-tu, écrasant d'une sentence tenace, vorace, perspicace la tentation d'un rapprochement, d'un mouvement. Et dans ses yeux tristes, métalliques, elle comprend, elle n'aura rien. Elle n'a jamais rien eu.
« Laisse-moi. » « Non. », la froideur se déplace, monstre gourmand, insolent. Tu libères le royaume des glaces, brisant tous les espaces. « Non. », répètes-tu alors qu'elle ouvre la bouche pour protester, tenter de te gagner. Tu ne veux pas d'elle. Tu ne veux plus d'elle. Alors elle subit sous tous tes interdits. Tes lèvres se tordent alors qu'elle se rêve en mère idéale, en arme fatale. Elle se torture & les blessures s'exposent, s'imposent sur tous les murs. Elle fuit. Elle s'enfuit.
Et tu te détruis.
Ta peau brûle, s'allume, s'embrume. La magie noire déraille, défaille. Du bout de sa langue, elle traîne tous les orages, tous les ravages. Elle court sur les cicatrices, sur les plaies dictatrices. Elle déchire, annonçant le pire. Tu te fais plus humain, simple pantin sans fil, tellement fragile. Humilié, ton corps se moque, s'en moque. Il révoque, s'amoche, s'étiole. Et tu accuses la chute. Tu accuses de ne pas être assez, de ne pas l'avoir protégé. Elle s'est faite prendre, pendre. Pratiquement morte, tu as vu la vie ricoché, s'envoler, s'effiler. Tu l'as presque abandonnée. Tu l'as presque laissé. Tu as quasiment échoué. Et la prochaine fois, si cette fois, tu échoues vraiment ? La bile remonte, la nausée force, féroce. Tu ne veux pas, tu ne peux pas. Couler, échouer, renoncer ne t'est pas autorisé, accepté.
Le coup te fait à peine lever la tête, froncer les sourcils. « Mère, commences-tu, la langue roulant de menaces & d'orages tenaces, sauvages, prêts à la lacérer, à la bousiller. Tu ronronnes d'insolence & d'indifférences passionnelles, loin d'être artificielles. Tu ronronnes de violences indélébiles, abandonnées sur le bord d'une acidité sensible. Je croyais avoir été clair. ». Très clair, tu ne veux pas d'elle. Tu n'as jamais voulu d'elle. Tu lui en as trop voulu, elle a tellement perdu. Trop perdu. Un peu comme toi. Toujours comme toi. Et pourtant, ton cœur se soulage, balaye les nuages. Le brun court embrase ses épaules, rafle ton âme, érafle ton regards, à tous les égards. « Sue. », il y a quelque chose qui se renverse, se bouleverse. Il y a tellement d'ivresse, de tendresse, de caresses dans le bleu de tes yeux, des aveux silencieux. Les abandons ont filés & elle t'est restée, aimante, patiente. Le sourire fend la pâleur, efface les rancœurs. Susanna toujours fidèle à tes bras, toujours éternelle dans ses vieilles promesses, dans ses tendres délicatesses. Tu n'oublies pas. Jamais. L'enfance a fuit & elle est restée, elle ne s'est pas lassé du petit garçon trop doux, trop mou. Elle ne t'en veut pas. L'adolescence a été bercé de confidences, d'absence de méfiances. Les rires lézardent encore les murs, referment toutes les blessures, oublient les déchirures. Et puis, vous avez grandis, sans vous trahir, sans vous voir vieillir. La courbe de son sourire te fait courir après tous ses souvenirs, tous ses vieux jeux, tous les tendres aveux. La porte se ferme, se referme, ne laissant que le silence & l'amour sans patience, sans indifférence. Combien d'années à s'aimer, se réparer, se garder ? Tu ne l'as jamais laissé filer, ni se dérober. Tu ne peux pas la perdre, elle. Tu ne pourras jamais la perdre.
« Oh, Aramis ! Je m’inquiétais tellement ! » , elle s'approche, se rapproche. Ton cœur s'élance, s'avance. Elle en a toujours un peu détenu. Dans sa douceur, dans les tremblements, tu sais sa valeur. Tu sais les vieilles peurs, les douloureuses rancœurs. Le matelas grince un peu sous sa taille fine, sous les failles divines. Tu souris un peu, tu t'inquiètes moins, tellement moins. « Tu n'en as pas besoin. », murmures-tu, dans ta faiblesse, dans tes fausses promesses. Tes yeux courent après les siens, tu te souviens. La poigne du roux sur elle, les bras de Draco qui se referment, qui l’entraînent. « Ils ne t'ont pas maltraités ? » , caresses-tu dans la douceur de ta voix. Tu n'as jamais été brusque, tu n'as jamais brûlé de cette froideur pour elle. Et dans l'éclat clair de ton regard, sous cette main chaude qui remonte, démonte toute la douleur, tu savoures. Tu ne sais pourtant pas lequel est le pire entre le roux & le blond. Qui des deux l'a le plus broyé, bousillé ? Tu es celui qui s'inquiète, qui répète les erreurs, les même peurs. Et peut-être que tu es plus rassuré lorsqu'elle demeure sous la baguette de l'insurgé. Peut-être que tu as peur qu'il la casse, qu'il la fracasse encore & encore, le prince capricieux, affamés par ses insolences & ses imprudences. Tu aurais dû claquer, ravager ton cousin pour l'avoir maltraité, abandonné. Tu aurais dû.
Les doigts glissent & elle sème la pagaille dans tes cheveux. La moue se fait boudeuse, peu victorieuse. Ton bras craque dans un grimace lorsque tu fais retomber la mèche. Le corps est tellement usé, abîmé. Tu as abusé. Tu as encore abusé. « Eh, tu détruis mon charme, là. », l'humour croasse sur les hésitations, les frissons d'horreur. La tentative est maladroite, peu adroite. Tu ne vas pas bien. « Comment te sens-tu ? Comment vas-tu ? » , la moue s'efface, elle te terrasse. La vérité est le jeu. Tu perds si tu mens. Tu perds si tu te perds dans tes travers. Égoïste fier, tu ne veux pas qu'elle voit ses plaies. Tu ne veux pas qu'elle réalise que tu as d'avantage perdu que vaincu. Tu te traînes, t’entraînes dans ses souffrances, dans le manque d'innocence. Le monstre s'enfuit, t'a déjà réduit en charpie. Il grignote, gigote. « Mieux. », souffles-tu. Pour autant, tu ne vas pas bien. Il paraît qu'il y a des stades de douleur, qu'il y a des peurs féroces, véloces. Il paraît que tu as peur d'avouer. Tu n'es pas si parfait. Tu ne parviens jamais vraiment à les protéger, à bien les aimer.
Sans doute, es-tu le pire. Sans doute, qu'elle devrait te fuir.
Tu tousses un peu, la gorge sec, encore enflammée par les piqûres de la fumée. Ta main se tend, tremblante, vacillante. Le verre d'eau se porte à tes lèvres, noyant les vieux rêves. Vous avez tellement renoncés. Peut-être trop. « Pas vraiment bien. », finis-tu par la laisser gagner, s'approprier. Les voix s'élèvent de l'escalier. Ta mère hurle, s'allume dans les ravages de sa folie, de ses interdits. « Oh oh oh, Susanna, tu n'as pas passé le dragon encore. », le sourire se fait plus franc, plus insolent. Elle se fait chien de garde de tes bras, de tes draps. Tu te redresses, jette par-dessus les voix. « Mère, tout va bien, j'ai invité Susanna. », mens-tu, calcules-tu, la faisant grogner, grimacer. Elle se tait, ne sait pas que ses jours sont comptés. Et elle se dresse, se redresse, frôlant ton front du sien. Tu n'es pas effrayé, elle peut te toucher, t'aimer, semer les baisers contre ta peau, effacer tous les maux. Tes doigts se mêlent à sa chevelure brune, caressent la peau pâle de la nuque. Elle va bien, elle n'a rien. Un soulagement perce, te traverser, te renverse.
« Je suis fière de toi… » , et ça te fait tiquer, soupirer. Tu as échoué, il n'y a rien de quoi être fier. Il n'y a rien à revendiquer, toute à éradiquer. Tu claques ta langue, agacé, prince pressé. Tes doigts s'enfuient dans le dos, dans une caresse amicale, brutale puisque la toucher est tellement évident, tellement pressant. Puisqu'elle aussi, tu as peur de la voir s'enfuir. Dans sa voix glisse la magie de son être. Susanna est un peu de ses nymphes. Sa beauté sombre ne sombre jamais vraiment, jamais totalement. Et tu plies sous le poids de ses demandes, elle est la moitié de ce toi. Elle est l'amie d'enfance. Elle a tout subi, tu as mille fois détruis & pourtant, elle te calme, te désarme. Elle est fière. Elle reste indélébile, sensible. Et tu la serres à toi. Tu grondes en douceur, en lenteur ; « C'est stupide, je n'ai pas réussi à la sauver. », crisses-tu, blessé, dépassé. « Je n'ai pas été là. ». Encore.
Tu avoues dans cette colère amère, dans ce chagrin qui martèle, te détériore & t'arbore. « J'ai échoué. », murmures-tu en la laissant s'échapper, s'envoler. Tu échoues toujours. Tu tombes cruellement, puissamment. Enfant, tu pleurais de ce don, de ses passions sanglotantes, sanguinolentes. Elle a vu tes larmes, elle a vu les armes. Tu t'es assassiné sous les drames. Tout ça n'a pas vraiment changer, ne peut pas tellement t'échapper. Un rire jaune claironne, détonne. Tu frottes ton visage fatigué, égratigné. Tu es tellement, tellement, tellement las. Tellement, tellement, tellement au bout de tes larmes. Tellement, tellement, tellement usé. Tellement brutalité, désarmé. Tellement, tellement, tellement fragilisé, désarmé. Déjà tellement, tellement, tellement cassé.
Le courage a depuis tellement déserté ton visage. Le voyage s'est arrêté à l'autre bord du rivage, sur le bord de tes ravages. Tu voudrais juste t'arracher le cœur, ne plus entendre toutes ses douleurs. « J'ai toujours peur de ne pas être assez. », caresses-tu d'une voix lente, presque traînante. De ne pas faire assez. Nyss pourrait te quitter, t'oublier. Nyss pourrait juste encore te jeter, te piétiner. Le cœur bat, s'emballe. « Tu sais. Tu te te hais, hésitant, tremblant, tendant le bras pour frôler sa main, caresser, presser cette peau. Sa beauté est tellement fragile, tellement gracile. Susanna a été taillée pour être aimée, caressée. Elle n'est pas de ces princesses solaires, passionnelles & peu éternelles. Elle est de ces fantasmes sourds, lourds, crépitant sous l'overdose d'horreurs, de douleurs, de douceurs. On se noie pour l'aimer. On ne peut plus l'abandonner, ni renoncer. Tu n'as jamais renoncé à son amitié, à la beauté de cette tendresse fraternelle. Je pense à l'épouser. », la timidité frappe, s'amasse. Le cœur vacille, se ramollit. Elle sait, elle a toujours su. « Je veux l'épouser. », claques-tu d'une voix où se mêle l'ombre de tous les amours, de toutes les cours. L'urgence déborde de toi. Tu veux aimer à en crever. Tu veux l'aimer, la posséder, ne jamais y renoncer. Tu veux du temps. Encore du temps, toujours du temps. Et sous les ecchymoses, tu traces les courbes d'une addiction, d'une passion sur tes lèvres closes. « C'est sûrement ridicule, non ? Elle ne va peut-être pas accepter. », tu baisses les yeux, un peu honteux, un peu douloureux. ( Tu l'as abandonné aussi. Tu les as toutes abandonnés. ) ( Tu ne la mérites pas. ) ( Tu n'as jamais rien mérité )
Peut-être qu'il est trop tard. Avec toi, il est toujours trop tard.
The more weight you put on your body, the more weight you put on your mind. Everyone knows you can take care of yourself; but I still promise to always be there, just incase you can’t.
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