|
sujet; Maxime ♯ Master Of The House |
| Autrefois, elle se souvenait de sa mère qui l'accompagnait souvent dans ces sous bois. Oh, combien de fois étaient-elles venues ici, toutes les deux ? Elle avait toujours aimé l'ambiance de la forêt. Elle aimait les odeurs, les couleurs, et toute les émotions qui s'en détachait. Sa mère lui en avait raconté des histoires, sur cette foret. Rien qui en puisse l'effrayer. Autrefois, c'était les meilleurs moments qu'elle passait avec sa mère. Depuis quelques temps, sa mère était devenue distante avec elle. Son regard était vide, elle regarda sa fille comme le cavalier sans tête. Et cela l'attristait. Elle n'osait pas demander à sa mère, à son père ou à son frère pourquoi sa mère avait cessé de la regarder avec tant d'amour. Sa mère elle, avait arrêté de l'y amener quand elle était rentrée à Poudlard, au grand damne de Maya. Elle disait ne plus avoir le temps, mais sa fille ne l'avait jamais cru. Elle avait alors comprit que son père avait souhaité voir sa femme câliner un peu moins sa benjamine, de peur qu'elle soit fleur bleu, ou quelque chose dans le genre. Alors elle y retournait qu'à de trop rares occasions, nostalgique du passé. Et aujourd'hui faisait partit de ses rares occasion. Petite, c'était là qu'elle trouvait certaines de ces grenouilles. Près d'un petit marée peu engageant au premier abord, mais qui regorgeait de belle grenouilles. Le rêve de Maya. Aujourd'hui elle n'était pas seule. Elle sautillait autour de son frère, chantonnant un air de chanson, entendu plus tôt dans la journée. Maxime avait accepté de venir. Elle était ravie qu'il soit avec elle aujourd'hui. Parfois, elle avait la désagréable impression qu'il ne voulait pas faire ce genre d'activité avec elle. Ils avaient un hobbies en commun, d'accord, mais elle voulait plus. C'était son frère bon sang, pourquoi étaient-ils toujours chacun de leur côté ?Elle manqua de trébucher sur une racine un peu trop épaisse et se rattrapa à sa manche en rigolant. Ah, la maladresse de Maya la faisait rire de temps en temps. Ils arrivèrent enfin au site.
- Nous y voilà Maxime ! Tu vas m'aider, hein ?
Son lieu de pêche favoris. Elle attacha ses cheveux et se mit au travaille. Qui aurait pu croire que Maya Travers avait de telle occupation quand elle n'était pas à saint Mangouste pour le travaille ? Être médicomage lui prenait beaucoup de temps. Elle adorait son métier, mais parfois, elle avait l'impression de passer trop de temps entre les murs de l’hôpital. Elle n'était pas vraiment sûr que son frère se prête au jeu, il était souvent compliqué de voir ce qu'il pensait, Maxime. Il était mystérieux comme garçon. Mais peut importe, c'est ce qu'elle aimait chez lui, comme tant d'autres choses. Pas de baguette pour la chasse, elle aimait tout faire à la main.
- Fait vite, fait vite ! Les bocaux, j'en vois pleins !
On aurait dit une gamine de dix ans le jour de Noël. C'était plutôt une bonne comparaison quand on voyait son attitude. Les choses les plus étranges et les plus insensés la réjouissant. Comme voir une bande de grenouille croassant sur une rive par exemple. |
| | | |
| Crapahuter dans les bois, Maxime n'appréciait pas particulièrement. Il ne détestait pas la campagne ou les forêts, simplement il était un homme de la ville, un garçon des rues et des commerces, de la société et de l'urbain. Certainement pas un randonneur dans l'âme. Pourquoi, il avait accepté quand Maya le lui avait demandé. Il n'avait pas osé dire non et c'était presque de bon cœur qu'il s'était enfoncé dans cette forêt. Une fois, sa mère l'y avait emmené, juste lui. Rien de poétique ou d'étrange ne s'était produit ce jour-là, rien qu'une balade entre une mère et son fils, mais ce bref épisode de son existence était resté gravé dans sa mémoire. Du haut de ses huit ans, il s'était précipité dans l'ombre des bois, trébuchant de temps à autre sur les grandes racines. Jeanne l'avait suivi sans mot dire, l'esquisse d'un sourire discrètement installée sur ses lèvres. Elle aimait ses enfants, Jeanne, et c'était une bonne mère. À cette époque, elle savait encore les couver d'un regard tendre, elle savait encore être douce dans ses paroles et aimante dans ses gestes. À cette époque, elle était presque heureuse, Jeanne, et ce soupçon de joie de vivre savait filtrer quand elle était auprès de ses petits. À cette époque. Aujourd'hui, elle avait perdu ses ombres de sourire et ses regards plein d'amour tendre. Elle ne savait plus être heureuse et avait oublié comment apprécier la vie. Aujourd'hui, Jeanne aimait toujours ses enfants comme au premier jour mais elle en avait peur. Honteusement peur. Cela, Maxime le savait parfaitement bien qu'il tenta d'en faire abstraction. Et sa mère n'était pas là aujourd'hui, elle ne le serait sans doute plus jamais. Accompagner ses deux enfants en promenade ? L'idée l'aurait probablement faire frémir. Alors Maxime était partie avec sa jeune sœur, dans l'idée bizarre que ce serait comme avant. Bien évidemment, c'était faux… mais il pouvait toujours continuer à essayer de se convaincre. Seuls les crétins ne changeaient pas d'avis, après tout. « Nous y voilà, Maxime ! Tu vas m'aider, hein ? » Si ses collègues l'avaient vu, nul doute qu'il en aurait perdu la difficile réputation qu'il s'était bâtie. Naître Travers, c'était naître en ayant la certitude d'être cerné par des regards hostiles, méfiants, voire vaguement effrayés. Naître Travers, c'était aussi être considéré comme quelqu'un de tordu, de malsain. Chose que Maxime n'avait pas franchement l'impression d'être. C'était un type droit, Maxime, et sans le moindre travers curieux propre à sa famille. Sa passion pour la médecine et l'anatomie n'était cependant pas là pour arranger son cas aux yeux du monde. « Ne t'inquiète pas Maya, je ne suis pas venu pour bailler aux corneilles. » S'il n'était pas un adepte des randonnées pédestres, il aimait en revanche les animaux et les grenouilles ne faisaient pas exception. Bon, sa sœur avait en revanche une passion quasi-obsessionnelle pour ces créatures mais… soit. Il posa son sac contre quelques rochers et sortit précautionneusement les bocaux, en passant un à Maya qui avait déjà les mains dans l'eau. Il entreposa les autres en une ligne parfaite, sans qu'aucun ne dépasse du moindre millimètre. « Ne t'inquiète pas pour notre mère, Maya. » Les mots lui avaient échappé sans qu'il ne cherche vraiment à les retenir. Ils n'en avaient jamais parlé, se murant soigneusement dans le silence sans évoquer le triste état de Jeanne Travers. Tout cela n'avait pas uniquement rapport avec eux, bien qu'il sache que la peur qu'ils lui inspiraient n'était pas étrangère à la mauvaise santé – mentale – de leur mère, mais quand même. « Elle… en a simplement trop vu. » S'il était un homme correct, Maxime savait aussi que Maya et lui dépassaient les bornes. C'était pour le bien de la science, pour l'avancée magique et la découverte. Leurs actions croulaient sous les bonnes raisons et il était parfaitement convaincu du bien-fondé de leurs actions. Seulement, Jeanne Travers ne partageait pas son avis. Quant à Maya… Elle n'effrayait pas Maxime mais ses sautes d'humeur en cas d'échec l'irritaient autant qu'elles le mettaient mal à l'aise. |
| | | |
| - Notre mère ?
Elle aurait aimé éviter le sujet mais hélas... elle fit comme si de rien était, commençant sa pêche pourtant, il était difficile pour elle en ne pas se plaindre du comportement de leur mère envers elle. Sa relation avec sa mère, celle d'avant, celle qu'elle entretenait avec elle quand elle était encore qu'une enfant lui manquait terriblement. Elle avait dans son entourage à Saint Mangouste tellement de personnes proches de leur parents.
- Trop vu ? Je vois pas de quoi tu parles Maxime. Elle m'ignore. Elle ne m'aime plus, je le sens.
Sa mère n'avait rien vu du tout. Sa mère allait très bien. Enfin, elle allait se remettre. Le problème c'était son attitude, pas celle de Maya. Elle faisait toujours tout pour être la cadette Travers parfaite. Toujours. Depuis qu'elle avait appris à marcher. Mais le comportement de son père à son égard n'avait pas aidé, et maintenant, sa mère la rejetait. Sa mère ne comprenait pas son but, ne respectait pas son rêve le plus profond et cela, Maya ne le comprenait pas. Ou plutôt, elle se bandait les yeux, elle refusait de comprendre pourquoi. Sauver des vie et créer des êtres merveilleux n'était-il pas formidable de sa part ? Non. Visiblement leur mère voulait autre chose de sa part.
- Elle me met hors de moi ces temps-ci. Tient, prend celle là.
Elle lui tendit son bocal en souriant. Au moins lui était toujours là pour elle. Peut-être parce que tout les deux partageait plus ou moins les mêmes buts dans la vie ? Elle avait trouvé en son frère tout ce qui lui avait manqué chez son père durant l'enfance. De l'attention, un peu d'amour et de la gentillesse. Parce que Monsieur Travers, il ne fallait pas trop lui en demander non plus. Il était là, il représentait la famille et c'était tout. Elle avait de l'eau jusqu'au genoux, un bocal dans les mains et sa baguette coincé dans les cheveux. Elle était loin de faire ça pour la première fois, Maya Travers était une fille sûre d'elle. Quand on la voyait comme ça, on pouvait avoir des doutes. Si ses collègues ou même des personnes ayant connaissance de qui elle était la voyait ainsi, pataugeant littéralement dans l'habitat des grenouilles... oh sa réputation solide en prendrait un coup, mais elle s'évertuerait à tout calmer juste après. Elle était passé maîtresse dans l'art de faire croire des choses aux gens qui n'étaient pas vraies. Le travail de toute une vie comme dirait certains. Son frère avait fait la même chose. C'était peut-être inconscient, mais peut-êtres avaient-ils voulu éviter d'être associer aux horreurs et autres abominations que représentait le nom de Travers ? |
| | | |
| | | | | Maxime ♯ Master Of The House | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
|
|
|