Avis sur la situation actuelle ; ☇ Allistair n'a plus l'esprit tranquille depuis ses seize ans, depuis que le Professeur Rogue est devenu le Directeur de Poudlard, depuis que tout a drastiquement changé. Dumbledore est mort et l’espoir s’en est allé avec lui. Cette figure imposante lui permettait de croire que tout irait bien. Mieux. Envolé. Les ténèbres prirent bien vite la place dans ce monde déjà morne et triste. Lord Voldemort était de retour. Son visage s’était affiché, dévoilé à ceux qui niaient depuis trop longtemps la possibilité de son retour. Les discussions s'envenimaient autour de la table, brisaient sa famille, brisait l’équilibre sorcier qui n’avait jamais existé ou n’était-ce qu’une illusion que maintenait Dumbledore. Etait-il un imposteur, un menteur comme il l’avait lu dans la Gazette au lendemain de sa mort, Allistair refusait d'y croire encore aujourd’hui.

Les temps se sont assombris et la guerre a éclaté. Les membres de l’Ordre, de l’Armée de Dumbledore. Il y était allé à leur petite réunion à Pré-au-Lard cette année là mais avait préféré ne pas les suivre dans leurs délires. Pauvres fous. Allistair n’était pas pour le Magister et les Mangemorts qui avaient pris le pouvoir suite à cette défaite de la nuit du 2 mai 1998 mais ne croyait pas non plus qu’une bande d’adolescents et une poignée d’adultes puissent détruire celui qui détenait les pleins pouvoirs. Il était réaliste quoiqu'un peu pessimiste mais qui pouvait l'en blâmer ? Toute cette pression était difficilement supportable et Allistair préférait ne rien faire plutôt que de mourir pour avoir été contre, participé à cette vaste plaisanterie. Depuis quelques temps, cependant, l’idée de la rébellion germe dans sa tête. Elle est faible, se fait écraser par la crainte qu’on le tue comme ces rebuts assassinés sur la place publique. Le peuple est mécontent, l’économie va mal, le Magister va trop loin. Allistair a pris ce portoloin, pas sûr qu’il le prenne une seconde fois sans savoir où ils vont. Cette sensation désagréable de n’être qu’un pion dans un projet morbide le tenaille jours après jours. Son stage de six mois chez les Rafleurs, il l’a fait et n’a jamais autant voulu fuir l’Angleterre de sa vie. Il comprend ceux qui condamnent les insurgés de leurs malheurs tout comme il comprend ceux qui tentent l'impossible en refusant la soumission par la peur. Il est dégoûté, lessivé mais surtout bien trop effrayé pour faire en sorte que les choses changent. Car après tout d’autres le font bien pour lui : les insurgés.

☇ Infos complémentaires ; Il dispose d’une certaine insensibilité à la douleur, chose qu’il n’est pas certain d’apprécier même si cela a des avantages. Fort heureusement, il n’a jamais testé jusqu’où pouvait aller cette anormalité. Il ne s’est pas essayé au Quidditch pour cette même raison. Depuis toujours il préfère ne pas montrer ses forces et encore moins ses faiblesses aux autres pour pouvoir les surprendre le moment venu. Seule sa famille est au courant, pour le reste, il joue la comédie, fait semblant d'avoir mal alors qu'en réalité il n'en est rien. • C’est un très bon menteur même s’il est mal à l’aise dans des réunions nombreuses. Il se ronge les ongles, passe maladroitement une main dans ses cheveux déjà bien désordonnés.  • C’est un rat de bibliothèque. La bibliothèque de Poudlard a toujours été un sauf conduit pour ignorer ce qu’il se passait au sein des murs du château. Il a toujours été le dernier au courant, celui qui était présent sans l’être. •   Caractère en bref : Peureux tout en lui arrivant de se montrer courageux, réfléchi, malin, distant, peut parraitre froid, pessimiste, discret, ordonné malgré son allure plutôt désinvolte et apparence peu soignée, prudent, impatient, protecteur, assidu, créatif, curieux, précis, déterminé, joueur, silencieux, observateur, difficile à cerner, peu fiable, gourmand, envieux, lâche, s'adapte assez facilement à chaque situation présente, vite agacé, silencieusement furieux face à la situation actuelle, indécis. • Une cicatrice le long du bras qui date de l'adolescence • Il ne tient pas fort bien à la boisson et encore moins à toute substance dangereuse pour les avoir essayées, du moins, c'est ce que l'on invente à son sujet. il n'a jamais rien approuvé ni démenti.  

❝ Nothing compares to you ❞Deux mots sur l'IRL
Appelez-moi Plum. J'ai pouet !, je viens de de Belgique et j'ai connu le forum via Bazzart . Si tout va bien vous me verrez connecté(e) 5 jours sur 7. Je veux bénéficier de l'aide d'un parrain ou d'une marraine : [X] oui / [] non. Pour les scénarii uniquement : j'ai l'aval du créateur concernant ma fiche [] oui / [] non. Un dernier mot ? Enfin un forum avec du contexte, ça fait un bien de fou !! Team escargots, pardon d'avance mais je me dépêche   .

❝ A Wish For Something More ❞1992 & Chemin de Traverse, 10 ans
"Tiens-toi droit." La voix sèche et autoritaire de son père raisonne clairement dans sa tête malgré les voix de ceux qui les entourent. Sa mère et ses soeurs sont avec eux, ne disent rien. Tous se contentent de suivre leur père comme d'habitude. C'est le patriarche, celui qui a toujours décidé pour eux malgré leurs protestations veines. Allistair pourrait bien être le seul à persévérer dans la démonstration de son mécontentement mais il n'en a pas envie. Il sait que cela peut rapidement mal tourner et qu'une simple marque rouge sur la joue est préférable au reste. S'il ne sent rien, les marques de la colère de leur père ne sont pas invisibles. Les filles ont ce même visage fermé. Elles-seules savent ce qui se passent dans leurs têtes, peuvent avoir ce don de télépathie dont seuls les jumeaux ont le secret. Mais même avec leur visage imperturbable, il sait. Il leur fait peur, ce père pourtant pas si imposant. Il est seulement de ceux qui placent un trop grand espoir sur leurs rejetons. Sa poigne est ferme lorsqu'il l'emmène dans la cohue des sorciers qu'ils voient tous les jours pour habiter-là, au dessus d'une échoppe, pas loin de l'Allée des Embrumes.

Allistair aime bien cet endroit mouvementé. Il aime échapper à la surveillance des plus âgés sans faire réellement attention. Ce n'est qu'un gosse qui veut le rester. Il n'a pas conscience de ce qui l'attend. Il aime flâner devant les boutiques qu'il connait par cœur. Entre deux leçons il aime s'y perdre, y perdre son temps. S'il ne peut encore lancer des sorts, il peut voir la magie et c'est ici qu'il peut y remarquer sa force, son obscurité, sa lumière. Il est plus que possible qu'il se soit égaré un jour dans l'Allée des Embrumes. Il n'avait pas fait attention et était finalement resté pour regarder comme l'on regarde par le trou d'une serrure. Il était curieux de voir cet endroit aussi décalé par rapport au reste du quartier. Il y eut des regards louches, d'autres dangereux mais la candeur du garçon l'empêchait d'y prêter attention. Il n'y est cependant pas resté longtemps. C'est un souvenir qu'il garde, qu'il aime malgré tout parce qu'il y était allé sans son père, sans sa mère ni ses soeurs : sans chaperon. Ces moments qu'il chéri plus que tout même si ce dernier s'est terminé par une paire de gifles méritées pour une absence on ne peut plus longue et injustifiée de sa part. S'il n'a pas arrêté d'être curieux, il a hoché la tête parce que c'était sans doute mieux ainsi pour tout le monde.

Aujourd'hui cependant, le jeune garçon garde la tête basse car après tout, il est droit et peu enchanté d'être présent alors que tout gamin de son âge aurait été ravi d'aller récupérer sa baguette magique.

U.C.

❝ Titre de partie au choix ❞Année & Lieu
Legi, Patres colendissimi, in Arabum monumentis, interrogatum Abdalam 1 Sarracenum, quid in hac quasi mundana scaena admirandum maxime spectaretur, nihil spectari homine admirabilius respondisse. Cui sententiae illud Mercurii adstipulatur: Magnum, o Asclepi, miraculum est homo 2. Horum dictorum rationem cogitanti mihi non satis illa faciebant, quae multa de humanae naturae praestantia afferuntur a multis: esse hominem creaturarum internuntium, superis familiarem, regem inferiorum; sensuum perspicacia. Legi, Patres colendissimi, in Arabum monumentis, interrogatum Abdalam.