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woman king and lemonade jar
Blackbird claw, raven wing Under the red sunlight. Long clothesline, two shirtsleeves Waving as we go by. Hundred years, hundred more, Someday we may see a Woman king, wristwatch time Slowing as she goes to sleep. Black horse fly, lemonade Jar on the red ant hill, Garden worm, cigarette Ash on the window sill. Hundred years, hundred more Someday we may see a Woman king, sword I hand, Swing at some evil and bleed. Black hoof mare, broken leg, Eye on the shot gun shell, Age old dog, hornet nest Built in the big church bell. ~ woman king.


Un grognement sourd passa les lèvres de Daphné Greengrass, tandis qu'elle faisait mine de s'étrangler avec ses propres mains. Elle s'amusait beaucoup lorsqu'il était question de rabrouer Lavande Brown – cela lui rappelait Poudlard. Le bon vieux temps, en somme, même si cette époque n'était pas si lointaine. Hermione Granger esquissa un sourire, étouffa même un rire contre sa paume. Cette réunion d'insurgés s'éternisait et, comme à son habitude, Lavande et Ron flirtaient outrageusement – aux yeux de Daphné dont la vision pouvait toutefois être légèrement erronée par la profonde affection qu'elle portait à son amie née-moldue. De Lavande, elle n'en avait cure. Leur inimitié avait toujours été présente et, maintenant que cette dernière reprenait ses bonnes vieilles habitudes en se frottant à un mec déjà pris, Daphné se sentait l'âme d'une justicière. Oh, certes, ses réactions étaient sûrement un tantinet disproportionnées et elle ne pouvait pas ignorer les regards en biais que lui jetait parfois Ichabod, lui signalant qu'elle allait peut-être un peu trop loin. A chaque fois, elle haussait les épaules ou se débarrassait de ces réflexions muettes par un vague geste de la main. Lavande Brown était désormais sa suppliciée, la tête à abattre – qu'elle soit ou non une semi-louve ne changeait pas la donne. Daphné n'avait pas peur des loups ; seul Augustus Rookwood, qui était aussi humain qu'elle, parvenait à la terroriser. A la limite du raisonnable, Lavande ne lui apporterait rien d'autre qu'un petit frisson de dégoût. Le problème résidait seulement dans le fait que Brown était « responsable » (puisqu'il en fallait au moins un) du chagrin d'Hermione. Et si, en bonne amie, Daphné aurait seulement dû l'épaule en lui rappelant inlassablement que Ron l'aimait, l'adorait – ne jurait plus que par elle –, elle avait également pris les armes. Les efforts qu'elle fournissait étaient moindres, presque inexistants. Lavande Brown faisait partie de ces personnes qu'elle n'appréciait pas et que, de toute manière, elle ne chercherait pas à aider. Brown l'avait bien aidée durant la Bataille de Poudlard et, si elle lui en était reconnaissante, elle ne lui pardonnait pas d'être une vipère. Une saleté de briseuse de ménage. Sa vision ne changerait pas, butée comme elle était – elle préférait largement être fidèle à Granger plutôt que de s'investir inutilement dans une amitié avec Brown. D'ailleurs, ce n'était pas possible – elles n'étaient pas nées pour s'entendre. Cela se voyait, cela se percevait même dans leurs regards échangés et sur leurs visages froissés d'anxiété et de rancœur. Finalement, lorsque les insurgés furent tous appelés à s'entraider, Daphné leva légèrement la main en direction d'Hermione – ses lèvres, étirées en un fin sourire en coin, ne trompaient personne. Fossettes creusées, la rousse se glissa vers Lavande, entourant ses épaules de son bras. Elle la sentit se raidir. Cela la réjouit. Je me mets avec ma bonne amie Lavande, déclara-t-elle alors à qui voulait bien l'entendre, jouant à un jeu particulièrement agressif et dénué de la moindre parcelle d'humanité. Son regard était glacial, son sourire mauvais. De gré ou de force, elle éloignerait Lavande Brown de sa proie.

Alors, elles partirent toutes les deux, s'enfonçant dans les ténèbres des bois. Tournant le dos au trio mythique, aux autres insurgés, au camp qu'ils avaient brièvement formé. En ces temps de guerre, où tout le monde était forcé de choisir un camp, Daphné ne parvenait pas à se défaire de ces enfantillages auxquels elle prenait parfois part. Mais que c'était bon. Un souffle nouveau caressa sa joue, tandis qu'elle se baissait pour ramasser du bois. L'effort rendait sa respiration rauque. Aucun son ne passait ses lèvres, trop amère pour faire un brin de causette. Seul son souffle chaud parvenait à détruire la barrière de sa bouche entrouverte. La seule idée de partager ses idées avec une personne telle que Brown aurait pu lui arracher un rire sarcastique. Alors, sagement, elle gardait le silence et faisait ce qu'elle avait à faire – en se redressant, elle s'aperçut que Lavande la toisait. Son mépris apparent ne la heurta pas, préférant encore la voir sincère et vraie dans ses émotions plutôt que considérablement fausse. Daphné esquissa un sourire plutôt carnassier et se remit au travail, s'abaissant à intervalles réguliers afin de ramasser les brindilles qui serviraient à alimenter le feu qu'ils prépareraient le soir-même. Concentrée sur son travail, elle ne remarque que tardivement que Lavande la fixait – sa moue indélicate ne l'avait pas quittée. Aussitôt exaspérée, la jeune femme se redressa, des branches calées sous son bras gauche, et essuya le front du revers de sa main droite. Ses mèches rousses étaient ramenées en chignon désordonné d'où s'échappaient quelques cheveux fous. « Puis-je savoir ce qu'il y a, Brown ? » demanda-t-elle de sa voix la plus mielleuse, la plus tendre – la plus hypocrite également, mais son jeu perdurait de manière telle que c'en était devenu assez grossier. Sans attendre de réponse, elle s'abaissa de nouveau, ramassa une branche qu'elle observa quelques secondes avant de la placer avec les autres. Désormais bien droite, elle toisait Lavande avec agressivité – dans son regard brillait un éclat provocateur, quasiment malsain. Qu'il était loin le temps de Poudlard où elle aurait allégrement pu détruire cette sombre folle, cette louve, en deux coups de cuillère à café. Si ses yeux pétillants traduisaient avec brio sa trop grande antipathie, son sourire était toujours largement tiré, découvrant ses dents blanches. Agacer Lavande la mettait en joie. Je fais ça pour toi, Granger. Pas seulement. Elle faisait ça aussi pour elle ; jouer avec une semi-louve, qu'y avait-il de plus amusant ? Le danger provoquait des poussées d'adrénaline non-négligeables mais, aussi sûre qu'elle l'était de mettre en rogne Lavande, elle était également persuadée qu'elle n'oserait pas lever la moindre patte sur elle. Sinon elle risquait d'avoir quelques comptes à rendre – notamment à sa sœur cadette qui attendait sûrement son retour, malgré les nombreuses tensions qui les liaient dorénavant l'une à l'autre. « Pas trop triste de ne plus être avec ton petit Ron ? » son ton était à présent glacial. En arborant la même intonation, elle reprit « j'espère qu'il profite bien de Hermione. Je n'ai pas l'impression qu'ils aient eu beaucoup de temps pour eux ces derniers temps. » Les reproches qu'elle orchestrait étaient directement dirigés à l'attention de sa suppliciée – rien ne pouvait être plus clair, plus précis. Ses mots secs et froids ricochaient dans les airs, ses réprimandes n'en étaient après tout que plus efficaces.
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