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sujet; FEZELAN ⊹ titanium
MessageSujet: FEZELAN ⊹ titanium   FEZELAN ⊹ titanium EmptyLun 25 Jan 2016 - 10:26

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« Fenris ? Mh ? Le  steak tartare reste suspendu à quelques centimètres de ta bouche, le sourcil se  hausse, se  rehausse. Le loup est excité, attisé par la viande crue encore saignante, brûlante. Est-ce que vous  pourriez nous entraîner aussi ? ». Un sourire (faussement) gentil s'étire sur tes lèvres, dérivant sur d'étranges rêves de batailles prises, conquises. Et la viande s'enfonce dans ta bouche.  Tu mâches lentement, doucement. « Est-ce que vous me trouvez drôle ? Pardon, souffle le garçon déboussolé, gêné, choqué. Est-ce que vous me trouvez drôle ? Tu répètes calmement, tranquillement, notant la politesse exquise, précise du plus jeune. J-je. Allons soyez honnêtes. Désinvolte, un peu mutin, tu te fais un peu assassin. Tu cherches à pièger, à déstabiliser sous une couche de gentillesse, de caresses douloureuses & pourtant charmeuses. Bah, c'est qu'on sait pas  trop. Vous savez forcément, tu coupes un autre morceau, l'approchant de  ta bouche. Ils se  regardent, s'interrogeant, se demandant sûrement où est la bonne réponse. Oui, souffle le chef, fier, persuadé que mentir lui apportera ce qu'il désire. C'est fâcheux, soupires-tu comme attristé. Vous me dérangez pendant mon repas & en plus, vous mentez. Je crois que je ne peux pas vous enseigner par conséquent. ».  Et dans un souffle,  tu leur offres une première leçon ; Il faut toujours assumer, se responsabiliser. « Pourriez-vous me laisser finir mon repas en paix ? J'ai entraînement dans quelques minutes. » Et tu retournes, tournes le poignard dans les poitrines, sans un regard, sans un dernier égard.

Ils détalent, abrutis trop soumis. Tu n'aimes pas la légèreté. Tu n'aimes pas la frivolité & tu vis sur un principe de réciprocité jamais égalé, toujours sublimé. En vérité, tu prends toujours un peu plus que ce que les autres pensent.  Dans une douce manipulation, tu prends tout. Tu prends toujours tout. Et de tes pieds, tu t'avances vers le cercle d’entraînement, sereinement, tranquillement. D'un coup de  baguette, tu dégages une saleté du sable, lissant l'espace & les traces des autres. Il y a comme une allégresse qui enlace ton cœur, tes horreurs. Il y a comme l'excitation de la chasse qui s’effrite contre ta peau en overdose de mots. Il  y a les frissons des vies pourchassées, dépassées, avalée dans l'excitation du jeu. Et d'un geste précis, exquis, tu fais se redresser des silhouettes fantomatiques dans le sable. Drapés de noir, elles se font ennemis de  toujours & des mauvais jours. « Messieurs, en garde », cales-tu, amusé, en retroussant tes manches. « Ne me faites pas de cadeaux. ». Un souffle &  tu vacilles dans l'amusement malsain de ses jeux de grands. Chose exceptionnel, tu salues alors que les deux silhouettes s'avancent, ivre de vengeance, ne demandant que d'user de leur chance. Tu te dresses lentement, patiemment. Et d'un informulé, tu dévies un sort. Prévisible. Et dans un souffle, tu jettes un sort d'acide, laissant l'ombre s'évanouir dans un cri de supplice. Était-ce la voix de Lestrange ? Un sourire paresse, caresse ton cœur, t'offrant dans les soubresauts de ton myocarde une nouvelle fougue. Tu effectues une roulade dans un souffle, laissant ta dague se planter dans la main qui tient la baguette dans un hurlement avant de t'avancer lentement. Planté devant l'ombre, le bout de  ta baguette s'expose sur une trempe & dans un souffle, tu lâches un sort assassin, laissant le corps retomber.  Mort.

« Bonjour Alan. Bonjour Hazel. » Leurs odeurs sont si reconnaissable, inoubliables, malgré la couche de crasse qui les crevasse. « Vous avez appréciés le spectacle ? », fais-tu joueur, enjôleur. Tu sembles être à des années lumières de l'Ombre menaçante & pesante que tu es. Fidèle chien, tu n'oublies pourtant pas d'où tu viens. Et d'un geste précis, exquis, tu souffles ; «  Comment vais-je punir vos retards, mes amis ? Es-tu vraiment sérieux ? Vraiment toi-même ? Dois-je vous donner la fessée ? ». Et dans tes yeux, il y a comme une lueur d'envie malgré l'humour déstabilisant, gênant.  Il y a comme une promesse joueuse, peu peureuse.
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MessageSujet: Re: FEZELAN ⊹ titanium   FEZELAN ⊹ titanium EmptyLun 25 Jan 2016 - 17:53

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Un fichu mois de janvier, voilà ce que c'était. Où était passé le bon temps à l'abri dans un château sentant la vieille pierre et le bois de chauffage ? Où était passé la quiétude et la chaleur d'un bon foyer crépitant et d'un fauteuil confortable ? Où même était passé son propre pavillon de banlieue si douillet en hiver, si accueillant ? Dans le cul de Voldemort, voilà où tout ça était parti. Lui et ces crétins de Mangemorts qui devaient sans doute avoir dévalisé sa baraque depuis un bon moment, pillant jusqu'à la plus insignifiante des photos souvenirs et détruisant tout ce qui ne leur plaisait pas. Donc sans doute un peu tout, à la réflexion.

Aujourd'hui il ne restait que le froid, les courant d'air, l'odeur de vieille brique mouillée et le clapotement de certaines parties du toit délabré qui fuyait. Heureusement, Alan avait trouvé la solution pour rester au chaud, du moins pendant la nuit, c'est à dire empiler le plus de couvertures possibles sur lui, quitte à attirer les squatteurs si nécessaire. Ou plutôt une squatteuse assez régulière qui ne manquait jamais de tirer la couverture sur elle. Dormir était de toute façon très surfait pour les Insurgés, il suffisait de demander à certains couples qui s'étaient formés, réunis par la rage et l'envie de changer les choses, dont les bruissements et les soupirs parvenaient parfois jusqu'à lui malgré leur effort de discrétion. Alan ne pouvait cependant pas les blâmer de profiter d'une vie qui s'arrêterait sans doute brutalement avant la fin de l'année.

Pour sa part, sa vie avait été dédiée à sa cause. Toujours s'entraîner, toujours devenir plus fort, plus létal, plus brutal même, bien qu'il aie commencé sa carrière d'insurgé de la façon la plus sanglante qui soit. Alan n'était pourtant pas assez bon à ses yeux, ou du moins pas encore. C'est pour cette raison qu'il s'était tourné vers le parrain et entraîneur de Vince durant l'une de ses visites chez les Loup pour apprendre à se battre, avec toute l'humilité dont il pouvait faire preuve. L'art de la guerre ne faisait pas partie de la formation des Oubliators, une lacune grossière qu'il avait besoin de rectifier.

-Grouille toi, on va être en retard, marmonna-t-il à l'intention d'Hazel.

Il était prêt à partir depuis un moment, se les caillant littéralement malgré son gros manteau qui pesait comme un âne mort sur ses épaules et les deux écharpes qu'il avait enroulé autour de son cou. Ses mains n'étaient en revanche couvertes que par des mitaines en laine qui laissaient ses doigts totalement à la merci de la morsure du froid tandis qui faisait rouler sa baguette entre ses mains. Bientôt ils auraient à affronter la pluie et il espérait sincèrement qu'il ne pleuvait pas près du repère des Loups car il en avait suffisamment soupé de cette humidité à la con.

Enfin ils purent sortir sous la pluie battante, n'arrangeant pas l'humeur déjà sombre du grand barbu qui avait prit la peine de rabattre sa capuche sur sa tête pour se protéger du déluge. Il les fit marcher sur plusieurs centaines de mètres avant d'être satisfait et de tendre le bras à Hazel pour qu'elle le saisisse et qu'ils puissent transplaner ensemble. C'était toujours plus simple que de transplaner chacun de leur côté dans une forêt immense et d’apparaître à dix kilomètres l'un de l'autre. Une fois là-bas, encore quelques centaines de mètres à faire (au sec, Merlin soit loué) et Alan fut à portée de voix suffisante pour siffler le mot de passe.

On attendit pas plus longtemps pour les introduire à l'intérieur de la base des loups où Hazel et lui devaient retrouver leur professeur attitré, déjà aux prises avec des avatars sans substance dont il se débarrasse rapidement avant de leur accorder sa pleine et entière attention, les taquinant d'une légère pique qui réussit à dérider légèrement Alan.

-En retard ? Pile à l'heure tu veux dire, on a vu toute ta démonstration ! Il désigna Hazel du pouce. En plus j'ai passé l'âge pour la fessée, mais je crois qu'elle est encore dans la bonne fourchette.

Ils n'avaient même pas tant de différence que ça. Elle devait avoir quatre ou cinq ans de moins à tout casser, peut-être six. Il tapa dans ses mains avant de retirer son manteau et les deux écharpes qu'il portait pour les déposer dans un coin de la salle.

-On s'échauffe ?

Alan n'avait qu'une patience limité. Fenris pensait qu'ils avaient perdu suffisamment de temps, même pour plaisanter et Alan le croyait sur parole.
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MessageSujet: Re: FEZELAN ⊹ titanium   FEZELAN ⊹ titanium EmptySam 6 Fév 2016 - 2:08

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Elle a perdu un peu de sa rage, Hazel, quelque part entre les souvenirs amers et les excuses faciles. C’est subtil, la façon dont son cœur rate parfois un battement, l’eau salée qui vient de temps en temps envahir ses prunelles claires ; elle le cache du mieux qu’elle le peut, même à elle-même. Mais elle le sait, c’est là, latent. Une faille dans la haine. Une lassitude du combat. Une voix qui murmure, obsédante, la fatigue et les pleurs, mélodie entêtante qu’elle tente d’étouffer par les cris et la furie. Tant bien que mal, plutôt mal que bien, elle tente d’émerger des flammes, avant que ce ne soit trop tard, avant que les restes de sa colère soit réduits en cendres tièdes.
Les couvertures dans lesquelles elle s’emmitoufle, la nuit tombée, et la chaleur du corps à ses côtés, par défaut, à défaut de mieux. Elle n’a jamais l’impression de dormir, pas vraiment, l’oreille tendue à l’affût d’un désastre, d’un énième massacre, et peut-être qu’elle les attend un peu, les tambours battants. Carnage pour oublier les doutes, le poing qui s’abat pour détruire les questions dérangeantes. Elle en a besoin, renaissance dans la violence, qu’on lui arrache l’âme et le cœur, elle n’en veut plus. Et en attendant, l’entraînement, sans doute plus pour se rappeler la mission sacrée que pour exercer les réflexes déjà bien aiguisés. Ne pas lui laisser le temps de s’arrêter. « Grouille toi, on va être en retard. » Heureusement pour elle, Ancrath n’était pas réputé pour sa patience. Elle le singe, discrètement, ses manies d’enfant pourrie gâtée alors qu’elle enfile rapidement sa veste d’hiver, sa bouche se tordant dans une grimace élaborée.
La pluie sur son visage, à peine sortie, et la tête d’enterrement que tire son compagnon ; elle sourit, frissonnant sous le froid qui transperce ses vêtements, se plaisant à être d’humeur radieuse quand les autres sont au bord de la dépression. Lèvres étirées dans une expression figée, pourtant, elle lève la main pour observer les gouttes tombent sur ses doigts déjà gelés. Elle prend son temps, quand il la tire en avant, elle se fait nonchalante quand elle ne l’a vraiment été, juste pour l’agacer. Le bras qu’il lui tend et dont elle se saisit, force de l’habitude et la confiance qu’elle a en lui, si naturelle qu’elle n’y réfléchit même plus. Encore de la marche, sitôt le crac ! retenti, et enfin, le mot de passe que l’autre souffle du bout des lèvres. Son ventre se serre légèrement à l’idée d’entrer dans le repère des loups, souvenirs qui reviennent la frôler, comme à chaque fois, et elle se tord le cou pour essayer d’apercevoir Ford, qu’elle ne voit pas.
Octave, par contre, déjà présent, affairé à se battre contre des monstres créés de toute pièce ; elle l’observe d’un œil intéressé, virevoltes de sorts et de prises de combat. Enfin, la rage se réveille quelque peu, s’étire dans son cœur devenu paresseux, étincelle qui renaît. Son sourire s’élargit pour le grand final, poussière qui retourne à la poussière, et l’impatience qu’elle a, déjà, de s’en mêler. Se déchaîner pour délaisser la lassitude. « Vous avez appréciés le spectacle ? »« Pas autant que si j’en avais fait partie. » Le rictus se fait mordant alors qu’elle s’approche davantage, répliquant avant de réfléchir, comme à sa bonne habitude, les choses qu’elle fait sans y penser, sa manière de se placer au centre de chaque événement, même quand elle n’y était pas conviée. Surtout quand elle n’y était pas conviée. Arrêtée net dans sa traversée par la mention du retard, et la punition qui devrait s’en suivre. Elle hausse un sourcil, ses prunelles glissant sur l’entraîneur avec provocation. « En retard ? Pile à l'heure tu veux dire, on a vu toute ta démonstration ! En plus j'ai passé l'âge pour la fessée, mais je crois qu'elle est encore dans la bonne fourchette. » Et son acolyte la pointe du pouce, apparemment amusé. Foutu con. « Viens donc essayer, pour voir. » D’un geste qu’elle veut anodin, elle enfonce ses ongles dans son bras, immature enfant à la voix bien trop aigüe pour être véritablement grondante. Et elle glisse à leur mentor une autre œillade, comme pour le défier d’essayer, lui aussi. Peut-être qu’elle ne devrait pas, d’ailleurs : le regard s’échappe aussitôt, fugitif, comme s’il avait été brûlé. Le loup qu’elle apprend à oublier, toujours là pourtant, lui en rappelant d’autres, et le malaise qu’il fait naître en elle.
« On s'échauffe ? » Déjà débarrassés des vêtements d’extérieur devenus inutiles, il s’impatiente à son tour. Elle suit le mouvement, et glousse d’un air moqueur. « Ça m’étonne pas que tu aies besoin d’un échauffement. Les muscles sont plus frileux, avec le temps. » Et elle lui retourne la critique, bien consciente pourtant qu’ils n’ont que quelqu’un années d’écart, quand leur mentor a pour sa part deux bonnes décennies de plus qu’elle. Pas pour rien que c’est lui qui les entraîne, n’est-ce pas ? Finissant de retirer son écharpe qu’elle lance sur les affaires de l’Aliéné, elle s’étire quelque peu pour dégourdir les membres encore frigorifiés. « Je suis d’avis qu’on commence directement par quelque chose d’un peu plus intéressant. » L’assurance qu’elle a, inébranlable, la foi qu’elle met en ses propres capacités ; l’idée, si ridicule, qu’elle pourrait échouer, et la précipitation, sans réflexion, droit au but. Ne pas s'arrêter.  
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