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sujet; Eithne Ollivander ⊹ Mmmh, sorry you were saying something ? |
| Eithne Mórrígan Ollivander feat Meryl Streep • crédit swan | ❝ We're running in circles again ❞WIZARD ; SCENARIO☇ pseudo complet & surnom(s) ; Eithne ⊹ Déesse mère du panthéon irlandais c’est un prénom qui ne souffre pas de tonalité méprisante. Gare à celui qui le profanera parce qu’aux yeux de la femme qui le porte il signifie beaucoup, à commencer par l’affection que lui portaient ses parents dès sa naissance pour lui donner un prénom aussi prestigieux et lumineux. Il lui rappelle également son sang d’irlandaise, il souligne la mystérieuse magie liée aux divinités celtiques qui semble couler dans ses veines. Famille, magie et Irlande. Ne crachez pas sur ce nom si vous ne voulez pas qu’elle fasse de la soupe avec vos tripes et votre dignité. Mórrígan ⊹ Un deuxième prénom guerrier pour une jeune fille sûre d’elle. Elle était Mórrígan quand elle soutenait face à Horace Slughorn que sa manière à elle de préparer son philtre était bien meilleure que la sienne, elle était Mórrígan quand elle tenait tête à toute une armée de brittanique réfractaires pendant telle ou telle conférence sur l’usage des crins d’Abraxan dans la composition de certaines potions , elle est Mórrígan quand elle décide que personne n’a à lui marcher sur les pieds sans avoir à en payer les conséquences. Un M. sur le papier qui a parfois plus de sens qu’on ne daigne lui en donner. MacAnnadh ⊹ Son nom de jeune fille, et même si elle l’a abandonné en épousant Garrick, elle ne l’a jamais oublié. Elle est une MacAnnadh tant physiquement que spirituellement. Peu lui importe que ce nom ne figure plus sur les papiers officiels, la magie de sa famille continue de couler dans son sang, entremêlée avec celle de son époux. Ollivander ⊹ Elle est en devenue une après son mariage. Elle ne l’a jamais regretté ; Garrick était un homme intelligent, très intelligent et les Ollivander une famille qui ne se perdait pas dans des considérations idiotes sur la généalogie, l’argent ou autres choses triviales. Seule la magie comptait, la magie et l’affection. Parce que si Eithne est d’abord tombée amoureuse de la magie de Garrick, elle a également été charmée par l’homme qu’il était. Tout comme elle a pu beaucoup apporter aux Ollivanders, cette famille lui a également beaucoup appris. Karañ ⊹ C’était ainsi qu’avait l’habitude de l’appeler Garrick lorsqu’ils étaient seuls, il était bien l’unique personne, si l’on ne comptait pas ses parents, qui a jamais pu l’appeler autrement que par son patronyme. Il lui chuchotait à l’oreille dans leurs jeunes années, il en ponctuait ses phrases pendant des débats pour tenter de l’amadouer (ce qui ne marchait évidemment jamais, Eithne est incorruptible quand on en vient aux propriétés des poils de Kelpies), il le glissait dans le début de ses lettres quand ils se trouvaient séparés pendant quelques jours… Karañ est maintenant un mot qu’elle n’entendra et ne lira plus jamais. Le vieux dragon ⊹ Eudoxie et ses amies qui pensent être discrètes… Eithne sait que cette image la caractérise souvent lorsqu’elle a le dos tourné et que son ouïe est hors de portée des voix de ces petites demoiselles mais elle ne voit pas pourquoi elle irait s’en formaliser. Ces sottes ne sont pas assez intéressantes pour qu’on aille prendre garde à leur propos mais aussi… les dragons sont de magnifiques créatures. C’est bien plus gratifiant d’être un dragon qu’une dinde.☇ naissance ; 3 février 1927 ⊹ Le vent souffle contre les volets de la chambre et le soleil commence déjà à rougir à l’horizon lorsque la petite Eithne Mórrígan pousse son premier cri dans la fin d’après-midi de ce jeudi. C’est son père qui la serre le premier dans ses bras après que la jeune sage-femme a posé le nourrisson quelques instants contre la poitrine de sa mère. Killarney, Irlande du Sud ⊹ C’est là qu’Eithne est née, c’est là qu’elle a grandi. Aucun hectare de l’immense terrain qui entourait la demeure familiale ne lui est inconnu et les vives couleurs vertes, bleues et rougeoyantes de sa chère Irlande ne se terniront jamais dans la mémoire d’Eithne. Fille MacAnnadh elle est également la fille de la verte Erin et la terre de ses ancêtres n’a pas de secret pour elle.☇ ascendance ; Sang pur ⊹ fille aînée de Maewyn & Brigit MacAnnadh elle fait indéniablement partie de la Haute, les MacAnnadh étant une très vieille famille irlandaise réputée non seulement pour la pureté de leur sang mais aussi (ce qui est bien plus important selon Eithne) pour leurs capacités magiques ; ils ont en effet derrière eux une longue lignée de potionniste et Eithne n’a pas une seule fois fait honte à son héritage. Et même si les Sang-Purs britanniques peuvent avoir une très nette tendance à mépriser les sorciers d’Irlande ou d’Écosse, en se mariant avec un Ollivander Eithne n’a jamais eu à subir ce genre de préjugés. De toute manière elle ne les aurait pas tolérés ; si les anglais ont quelque chose à lui dire, ses racines irlandaises trouveraient rapidement quelque chose à répondre. ☇ métier ; Maître des potions ⊹ Eithne a suivi bien consciencieusement le chemin dans lequel son père, son grand-père et une longue lignée d’aïeux avaient laissé leurs traces. Elle l’avait suivi non pas par obligation mais bien par passion, à croire qu’on l’avait plongée dans un chaudron bébé tant elle a toujours été attiré par cet art. Outre le Philtre de Paix qu’elle mis au point dans ses jeunes années, elle perfectionna quelques autres élixirs, a signé bon nombre d’articles et a tenu plusieurs conférences sur l’art des potions, les composants et les innovations possible en la matière. Présidente d’honneur de l’Association des Alchimistes de Bretagne ⊹ Des années passées penchée au dessus d’un chaudron ne pouvaient pas rester impayées, et si Eithne n’est pas du genre à courir après les honneurs il faut bien admettre que celui là lui a fait grandement plaisir. C’est un titre supplémentaire qui avait rendu Garrick heureux, qui aurait rendu son père extrêmement fier et qui l’éloigne des petites sorcières de salon sans talent qu’elle méprise tant.☇ camp ; Neutre ⊹ En tant qu’Ollivander elle se devait de respecter la neutralité que la famille s’imposait. Ni blanc, ni noir ni quoi que ce soit, seul la fabrication des baguettes compte et son fils Ascleus en vendra à qui pourra en acheter. Eithne Ollivander est neutre et droite comme un pilier de temple grec. Eithne Mórrígan MacAnnadh elle, en revanche, a des opinions dont la neutralité pourrait être discutable, quoi que… comme aucun « camp » ne trouve grâce à ses yeux, peut-être est-ce de la véritable impartialité ? Elle ne veut rien avoir à faire avec les Mangemorts et leur Maître imbécile, elle n’est pas non plus une partisane des Insurgés qui ne font rien de bon à part plonger le pays un peu plus encore dans le chaos, quant aux personnes soit-disant neutres… ce n’était souvent pas mieux. Difficile de se situer quand on est une personne comme Eithne dans un monde et une époque où la magie est souvent mise à mal, où l’on dédaigne sa beauté et sa subtilité pour n’y voir que sa force brute. ☇ réputation ; Brillante vipère ⊹ Après 75 ans d’expérience sa réputation n’est plus à faire : une femme brillante disent certains, une sale langue de vipère disent d’autres. Et les deux ont raison, même si les deuxième auraient besoin d’une leçon de civilité. Eithne est une femme brillante, capable de vous identifier une feuille à 25 mètres mais tout aussi capable d’utiliser son cerveau pour bien faire comprendre à son médiocre entourage qu’ils ne méritent pas de respirer le même air qu’elle. Si elle sait parfaitement se tenir en société, elle sait également casser une ambiance de salon à léger coups de remarques cyniques et acides. Mieux vaut ne pas sous-estimer ses paroles.☇ état civil ; Veuve ⊹ Cinquante ans de mariage qui prennent fin de manière abrupte, par la disparition de son époux. Si Eithne a su faire bonne figure, cette disparition l’a beaucoup affaiblie. Aucun deuil possible et au contraire un espoir pourri qui l’a rongé pendant des mois avant qu’elle ne se décide d’abandonner. Garrick ne reviendra plus. Brusquement son mari avait été rayé des papiers, sans qu’elle n’ait pu lui dire adieu, l’embrasser, lui soutenir une dernière fois que si, bien sûr que si elle avait raison à propos des écailles de dragons. Elle est veuve désormais, une veuve sans tombe sur laquelle pleurer et sans vrais coupables désignés sur lesquels s’acharner, même si elle a bien évidemment et comme tout le monde sa petite idée sur le sujet. mère ⊹ Ce n’est pas parce qu’elle rejetait l’idée d’être une brave et ignorante sorcière de salon qu’Eithne a refusé la maternité. Elle voulait des enfants, elle voulait donner un fils à Garrick pour qu’il puisse reprendre les travaux de son père, elle voulait des enfants pour leur léguer son propre savoir. Et elle en a eu, un fils Ascleus et une fille Nemain : deux héritiers parfaits. Enfin leur perfection s’est quelque peu détérioré au moment du mariage mais bon… Les gênes ne sont pas en cause. grand-mère ⊹ Deux magnifiques petits-fils, comme quoi même une incapable comme Esther Parkinson pouvait finalement faire quelque chose de bien. Lorcan et Ardal sont deux garçons impeccables, parfaits pour reprendre l’entreprise familiale, Eithne veille bien évidemment sur eux. Et puis il y a Eudoxie mais qui s’en soucie. ☇ rang social ; Élite sorcière ⊹ Difficile d’y échapper lorsqu’on s’appelle Ollivander. Non pas que ce statut la dérange particulièrement, c’est même bien confortable si vous voulez son avis. Mais qui dit Élite dit soirée, dit cocktail, dit invitations à n’en plus finir, dit ragots et dit faux-semblants, Eithne sait parfois se dérober et parfois encaisser les heures interminables un verre d’un quelconque alcool à la main, à écouter Madame Chose (Purifiée) parler à Madame Truc (Sang Pur) du jeune Monsieur Bidule (Sang Pur et riche comme Crésus) qui serait proche de se séparer de Mademoiselle Chouette (Purifiée) sa fiancée. Au moins elle peut toujours profiter de ces soirées pour pouvoir critiquer en bonne et due forme quiconque osera se placer sous les feux de son regard. ☇ baguette ; Bois de sorbier, plume de phénix, 32.43 centimètres ⊹ Le bois qui compose sa baguette est clair, même un peu plus clair que la moyenne pour du sorbier. Les baguettes en bois de sorbier sont considérées comme étant attirées par des sorciers au cœur pur et à l’esprit clair. Elle est assez longue, ce qui était un peu embêtant lorsqu’à ses onze ans elle était encore toute petite mais cela a cessé d’être un inconvénient dès sa troisième année. La plume de Phénix en son cœur satisfait parfaitement Eithne et en plus de soixante ans de bons et loyaux service la plume ne lui a pas une seule fois fait défaut. Une magie large et stable, exactement ce qui lui convient. assez fine et souple ⊹ Idéal pour des sorts élégants et raffinés. Ce qui convient parfaitement à Eithne, la puissance brute des sorts triviaux ne l’intéresse guère, elle apprécie la subtilité de la belle magie et sa baguette l’avait bien compris dès ses onze ans lorsqu’elle l’a choisit. La souplesse de la baguette symbolise celle de l’esprit, même si Eithne peur sembler particulièrement bornée, il est des sujets à propos desquels elle est capable d’une très grande souplesse et largesse d’esprit. Les potions en font parties. L’intérêt qu’a pu apporter à la famille le mariage de son fils avec Esther Parkinson n’en fait pas partie.☇ épouvantard ; Le corps de son fils ⊹ Cet épouvantard était bien moins drastique fut un temps, mais pas moins tragique ; hélas voir son fils contracter un mauvais mariage est une misère qui est devenue réalité le jour où il a décidé (contre son sage avis d’ailleurs) de s’unir à Esther Parkinson dont, si le sang n’était pas douteux, la magie ne devait pas voler si haut que l’on aurait pu l’espérer. L’épouvantard a donc changé et s’est radicalisé : Eithne est proprement terrifiée à l’idée de trouver un jour la boutique Ollivander saccagée comme elle l’avait pu la trouver lorsqu’on avait enlevé Garrick, son fils disparu. Et devoir attendre, attendre des nouvelles sans jamais en avoir. Devoir espéré puis abandonner. Imaginer un corps pour tenter de faire son deuil. Et c’est cette image que lui renvoit l’épouvantard. Un cadavre fantasmé et redouté. ☇ risèd ; Portrait de famille ⊹ Garrick bien entendu, son cher Garrick se tiendrait à sa droite (ne devaient-ils pas finir leurs jours ensemble après tout ?), Ascleus serait lui à sa gauche, une main sur l’épaule de Lorcan, une autre sur celle d’Ardal. Nemain est à coté de son père. Le portrait de famille idéal, celui qu’Eithne se plaît d’imaginer parfois. Après tout il ne suffit que d’un petit arrêt cardiaque de la part d’Esther pour que ça se réalise (Eudoxie Déception Ollivander va bientôt aller pourrir les portraits d’une autre famille avec sa médiocrité) on avait le droit de rêver. ☇ patronus ; Un cheval ⊹ Si au début le charme ne produisait que de grandes bouffées argentée, à la fin de sa scolarité elle était parvenu à former un patronus corporel. La silhouette de l’animal est imposante et lui rappelle celle des chevaux sauvage d’Erin. L’apparence du patronus porte-t-elle une signification à propos de la personnalité du sorcier ? Vaste question, mais tout comme le cheval sauvage irlandais Eithne est une femme qui ne se laisse pas domestiquer facilement, qui aime pouvoir s’exprimer comme elle l’entend et dont la volonté n’est pas ajustable. ☇ particularités ; aucune ⊹ Si selon vous avoir survécu à tous ces dîners de la Haute sans avoir empoisonner deux ou trois pimbêches sans cervelle n’est pas une particularité alors vous impressionnez doit être difficile. Eithne n’a jamais été très tentée par les magies comme la legilimancie ou l’occlumancie. Devenir un Animagus l’a vaguement effleuré dans ses jeunes années : c’est tellement plus pratique d’être un animal pour approcher les créatures magique, mais elle rapidement mis ça de coté. Ce n’était pas le genre de magie qu’elle désirait pratiquer. Être une potionniste hors-pair lui suffit amplement. Point trop n’en faut. ☇ animaux ; Aífé ⊹ Une chatte blanche aux poils exceptionnellement longs et soyeux, Garrick lui a ramené Aífé pour leur cinquante ans de mariage, quelques semaines avant de se faire enlever. Eithne ayant vécu une période plutôt difficile les mois qui ont suivi l’enlèvement de son époux et Aífé a donc grandi dans les bras de la sorcière et a maintenant une attitude proche de celle d’un chien. Elle a tendance à venir se lover sur les genoux de la sorcière dès que celle-ci s’asseoit. Nechtan ⊹ Un hibou grand duc qu’elle a longtemps utilisé pour son courrier personnel mais qu’elle n’envoie maintenant qu’avec grande précaution : Nechtan est vieux et depuis que le courrier est intercepté elle n’a pas envie de l’envoyer risquer de se faire briser les ailes entre les mains de ces brutes. Si elle peut elle utilise un autre hibou et n’envoie Nechtan qu’en cas de grande urgence. |
☇ Avis sur la situation actuelle ; Le nom de famille Ollivander est synonyme de neutralité et chez Eithne neutralité signifie mépris profond pour les différentes factions qui s’affrontent. Son dégoût pour le gouvernement est suffisamment connu même si elle a la prudence de ne pas l’afficher de façon trop provocante. Les Mangemorts et leur patron lui sortent par les yeux : un troupeau d’abrutis au service d’un crétin juste un peu plus intelligent que la moyenne. « Au royaume des moldus les Cracmols sont rois. » comme on dit… Ces hommes et ces femmes n’étaient pas des sorciers, ils pensaient agir au nom d’une Magie Souveraine et Toute Puissante (Eithne en a aussi jusque là de leur propagande ridicule) mais c’était juste des bourreaux de la magie. Ils la tordaient dans tous les sens et la torturaient jusqu’à ce qu’ils obtiennent ce qu’ils cherchaient. Ils ne méritaient pas même le titre de sorciers. Alors évidemment elle n’irait jamais dire ce genre de chose au haute voix au beau milieu du Ministère, mais son entourage sait parfaitement quelles sont ses idées sur la question. Et de l’autre coté, les Insurgés. Le marteau et l’enclume : entre la peste et le choléra c’était très sincèrement dur de choisir. Évidemment fondamentalement ses idées rejoignent celles des Insurgés mais la manière d’agir… Oui oui, ils faisaient ce qu’ils pouvaient mais… certains ne valaient pas mieux que les Mangemorts. Surtout ces derniers temps, ils apparaissaient de plus en plus sous une lumière peu avenante pour le civil lambda. Eithne ne prête pas une oreille naïve et crédule à ces flots d’informations contrôlées par le Ministère et donc soigneusement choisi pour qu’ils puissent penser ce qu’on voulait qu’ils pensent, mais elle devait admettre que plus la situation s’enlisait, plus des extrémistes comme les Belliqueux devenaient un sujet de crainte tout autant qu’une descente de Mangemorts dans sa demeure. Entre les imbéciles et les crétins Eithne restait donc campée sur une neutralité familiale, en tant que membre de l’Élite elle ignore aussi savamment les invitations du gouvernement à divers évènement. C’est comme ça qu’elle a pu éviter d’assister à l’exécution des rebuts, à l’évacuation in extrémis et à l’intervention des Insurgés qui apparemment avait été un vrai foutoir. Elle était toutefois heureuse d’avoir appris que certains rebuts avaient pu s’en sortir. Au moins, pour une fois, tout ce chaos avait servi à quelque chose. Mais ce qui compte principalement pour Eithne, c’est que sa famille reste à l’abri et qu’elle n’ai pas à revivre l’enlèvement de Garrick. Et il semblerait qu’aucun camp ne puisse l’aider à assurer cette sécurité. Alors elle s’en charge elle-même et est prête à sortir les griffes si cela devient nécessaire. On ne l’a pas surnommé le dragon pour la beauté de ses bijoux. ☇ Infos complémentaires ; Elle est Irlandaise, elle a peut-être épousé un anglais et donné naissance à des enfants anglais elle crèverait plutôt que de renier son pays. Elle s’est souvent faite regarder de haut à son adolescence par les sang purs british qui la considéraient comme rien de plus qu’une paysanne. Maintenant Eithne est une femme urbaine qui a apprivoisé la ville, mais elle reste fondamentalement une sorcière rurale. Que toutes ces pimbêches de l’Élite restent les orteils dans leur tapis angora, personne ne sait mieux se débrouiller dans la nature qu’Eithne. ⊹ Elle a très vite intégré le prisé club de slug dès sa première année à Poudlard en raison non seulement de son nom mais encore de ses capacités en potions qui impressionnait beaucoup le professeur et directeur de sa Maison Horace Slughorn. Ce dernier l’a beaucoup poussé en avant, allant même parfois à lui donner des travaux personnalisés pour éviter qu’elle ne stagne en classe. Elle lui doit beaucoup et en as parfaitement conscience. ⊹ Albus lui a proposé après le départ d’Horace le poste de professeur de potions à Poudlard mais elle a décliné la proposition : cela lui demanderait beaucoup trop de temps et réclamerait un attachement physique à l’école alors qu’elle aime pouvoir partir en escapade à l’autre bout du monde si l’envie lui en prend pour se mettre à la recherche d’un ingrédient rare pour un prototype d’élixir. ⊹Elle a eu trois frères : Cian (de deux ans son cadet), Miach (âgé de 4 ans de moins qu’elle) et Nuada (5 ans de différence), ainsi qu’ une sœur : Fólda (de sept ans sa cadette). En tant qu’aînée depuis toute petite elle s’était senti investie d’un devoir de protection envers eux dont elle s’est acquittée à l’école en les guidant et même encore à la sortie de Poudlard. Qu’importe l’état de leur relation, si un de ses frères ou bien sa sœur chérie avait besoin d’aide, elle accourait. Une fois elle est arrivée trop tard. Elle ne pense pas qu’elle pourra se le pardonner un jour. ⊹ Elle a déjà assisté à une mise à bas de licorne, dissimulée par un sort de Désillusion et recouverte d'un onguent de sa fabrication qui anihilait toute odeur elle a pu tout observé à quelques mètres de distance. C'est le genre d'image que l'on n'oublie jamais. Garrick n'était pas présent, il était un peu plus loin dans la forêt à la recherche d'arbres capables de donner du bon bois pour les baguettes. ❝ Nothing compares to you ❞Deux mots sur l'IRLAppelez-moi Elly / Eleo / Elé. J'ai 21 ans, je viens de Bretagne même si je crèche tout près de Paris #teamlesparisiennedExci et j'ai connu le forum via Panpan à la base c’est elle qui m’a attirée ici grâce à son tumblr . Si tout va bien vous me verrez connecté(e) 6/7 jours sur 7 parce que je suis dépendante (sisi vous le savez). Pour les scénarii uniquement : j'ai l'aval du créateur concernant ma fiche [] oui / [] non. Un dernier mot ? ( Azy je fais bien monter la moyenne d’âge du forum avec ce personnage ) Vous savez que je vous aime mes renardeaux ? ouibiensûrquevoussavez (j’ai pu remplir la case patronus ) Craignez Eithne mes chéris, elle va vous manger ( genre, vraiment ) ( elle a le même âge que VDM ) ( mais elle est plus belle ) ( n’hésitez pas à me contacter par MP si vous voulez causer lien avant que je finisse de rédiger mon histoire ) J’ai fini de parler jaifaitcourt
Dernière édition par Eithne Ollivander le Dim 20 Déc 2015 - 0:48, édité 8 fois |
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| Come with me little children I know the way ❝ Never cease to be amazed ❞Mai 1930 & Manoir des MacAnnadh Une main rattrapa la petite avant qu’elle ne tombe dans le chaudron : « Nenei, combien de fois je t’ai dit de ne pas faire ça ? Un jour tu vas tomber dedans et tu te retrouveras bien maligne ! » Eithne rit aux éclats alors que son père la ramenait contre lui, elle serra ses petits bras autour de son cou pour l’embrasser sur le nez. « Peux pas tomber dada. Me baigne pas dans kaudron. » « Je sais que tu ne veux pas te baigner dedans Nenei, mais à force de te pencher comme ça tu plongeras tête la première. Papa prépare peut-être des potions dangereuses tu sais. » Eithne secoue la tête, pas franchement convaincue : « Dada pas dangereux. Dada fait câlin. Pas bobo. » elle le fit un bisou sur son menton barbu, et rit : « Ça zatouille ! » Maewyn MacAnnadh leva les yeux au ciel, il se faisait toujours avoir par les grands yeux de son aînée. Il lui avait pourtant plusieurs fois interdit de mettre les pieds dans son atelier où il mettait au point ses différentes potions, mais autant demander à un phénix de ne pas s’embraser. Eithne trouvait toujours un moyen de se faufiler dans le cabinet et s’appliquait ensuite à poser un peu partout ses petites patounes. Sur les bouteilles d’élixirs, les boîtes d’onguents, les fioles d’antidote et les pot de décoction. Sur tous les petits chaudrons qui bouillonnaient de plusieurs expériences. Puis évidemment ce qu’elle préférait, l’immense chaudron à fond très épaix qui trônait au centre de la pièce. Il était bien plus grand qu’elle et Eithne devait grimper sur un tabouret pour pouvoir s’accrocher au bord et admirer ensuite ce qui crépitait à l’intérieur de ce graal. « Si tombe dans kaudron, serais plus forte ? » lui demanda la petite en passant ses petits doigts sur sa barbe. « Non, si tu tombes dans le chaudron, tu te brûleras. Et tu pleureras. » Elle haussa ses sourcils blonds, un tic qu’elle avait depuis ses six mois dirait-on. Elle avait cette habitude de jauger les gens du regard quand elle n’était pas d’accord avec ce qu’ils disaient… « Pleure pas moi. Pas comme Cian. » Maewyn rigola à son tour : « Cian est un tout petit bébé. Tu pleurais comme lui à son âge Nenei… » « Non. » « Je peux t’assurer que quand tu avais décidé de quelque chose, c’était bien impossible de te faire changer d’avis. Et tu pleurais, pleurais, jusqu’à ce qu’on comprenne ce que tu voulais. » « Non. » « Tu ne change pas ma Nenei. » « Veux pas changer. » Eithne se démonte le cou pour regarder le chaudron. « Veux juste grandir pour pouvoir jouer avec le kaudron. Mais veux pas changer. J’aime moi. » « Je t’aime comme ça aussi ma Nenei. » Il frotte son nez contre le sien et la soulève pour la poser sur ses épaules. « Accroche toi ma chérie, papa va préparer une potion sous tes yeux rien que pour toi. » Il savait qu’elle adorait quand il faisait ça. Mai 1938 & lac du killarneyLe soleil tombait derrière la colline, et Eithne restait aux abois, assise sagement en tailleur sur l’épaisse couverture qu’elle avait apporté. Alors que le soleil disparaissait, l’air se rafraîchit et elle ressera sa petite cape autour de ses épaules, souffla dans ses mains pour les chauffer. Ses yeux ne quittaient la surface du lac que quand elle relisait pour la énième fois les informations qu’énuméraient son livre sur les créatures, ouvert à la page des Selkies. De nuit les Selkies sortent de l’eau et retirent la peau de phoque qui les recouvre. « Il fait nuit… » Presque nuit… Les résidus tenaces du soleil rougissent encore l’horizon. « Elles vont bientôt sortir… » Elle secoue un petit tas de couverture posé à coté d’elle : « Dadou, relève toi, c’est l’heure. » La petite fillette de trois ans s’extraie des couverture en babillant des mots qu’Eithne ne saisit pas, mais elle perçoit l’idée générale : « Tu disais que tu voulais venir avec moi. Ah nan Dadou, maintenant qu’on est là tu vas pas me faire rebrousser chemin ! » « Nenei ze zuis fatiké… » « Chut ! Si tu fais du bruit, elle ne vont pas sortir… Et on aura fait tout ça pour rien. » Eithne était à l’affût depuis plusieurs heures déjà, avait suivi les indications du livre pour trouver l’emplacement idéal et s’était ensuite installé avec un panier de nourriture préparée par sa consciencieuse maman. Son père l’avait rejoint avec Fólda avant de repartir : Eithne avait bien insisté sur le fait qu’elle voulait être sans adulte. Elle était assez grande pour faire les choses elle-même maintenant. « Zi elles zortent, elles danzeront ? » souffla Fólda en grimpant sur les genoux d’Eithne. « Oui » lui répondit l’aînée sur le même ton. « Il paraît qu’elles sont très belles. Mais il ne faudra pas leur parler. Ni toucher à leur peau, d’accord ? » « Pourquoi Nenei ? » « Parce que si tu prends leur peau c’est comme si tu les emprisonnais. Ce n’est pas bien. On les observe juste. » Fólda acquiesça et serra sa couverture autour d’elle si bien qu’il n’y avait que les petits cheveux blonds du haut de son crâne qui dépassaient. Après un long moment d’attente silencieuse une lumière se mit à scintiller au milieu du lac. Eithne se redressa légèrement. « Oh oui… oui ! » son murmure était si bas que même sa petite sœur ne put l’entendre. D’ailleurs la petite avait les yeux fermés et Eithne caressa sa joue pour la réveiller : « Regarde, il y en a une qui arrive… » chuchota-t-elle à son oreille. Fólda écarquilla les yeux. Les deux filles MacAnnadh suivaient du regard la progression de la lueur qui circulait sur le lac jusqu’au bord. Une créature en sortie lentement, gracieusement. De magnifiques mains libèrerent une lourde peau qui tomba sur la rive. La jeune femme qui apparut était en effet extrêmement belle. « Oooh… » fit Fólda d’une voix assez forte. Eithne était bien trop impressionnée, émue, pour songer à la reprendre. La peau de la selkie était sombre et ses pieds nus effleuraient le sol presque comme si elle était portée par le vent. « Elle danze dézà. » Sa petite sœur avait raison. La créature dansait déjà. Ses bras se balançaient dans un rythme surnaturel mais étrangement apaisant, sa nuque se brisait en légère saccade et ses pas suivaient une musique que ni Fólda ni Eithne ne pouvaient entendre. Seule, elle dansa pendant plusieurs heures. Eithne aurait du avoir faim, Fólda aurait du s’endormir, mais aucune d’entre elles ne put détacher leur regard de l’apparition. Elles ne disaient plus rien. La lune faisait scintiller la peau noire de la selkie, parfois ses yeux se tournaient vers l’endroit où les petites Irlandaises se tapissaient et ses immenses iris verts captaient les reflets de l’eau. Puis finalement, elle repartir vers la rive, revêtit sa peau et disparut dans l’eau. Le charme dura encore quelque minutes avant que Fólda ne le brise : « Elle était plus zolie que mama. » Eithne la serra contre sa poitrine alors qu’elle sentait de fines épines d’excitation et de fierté piquer son dos. Oui, elle était plus jolie que leur mère. Plus jolie que tout. Combien de magnifiques créatures existaient-ils ? Toutes plus belles, plus magiques, plus intéressantes les uns que les autres ? Elle voulait toute les voir. Cette sensation d’ivresse et de charme, cet envoûtement qu’elle avait ressenti… Encore. Encore. ❝Every body wants to rule the world❞Fin août 1938 & Boutique Ollivander Elle faisait glisser son index le long du bois clair de la baguette et étira ses lèvres en une moue désapprobatrice : « Elle est trop grande pour moi… » fit-elle d’une voix ferme, prête à reposer la baguette sur le comptoir. Face à elle, le jeune artisan haussa les sourcils et eut un sourire mystérieux : « C’est tout à fait ce genre de remarque et ce genre de ton qui me font penser que cette baguette pourrait vous être tout à fait appropriée mademoiselle. », « Appropriée pour m’éborgner, certainement. », « Il sera peut-être un peu malaisé de la manier dans les premiers temps, mais l’habitude viendra. » Elle eut un petit soupir d’enfant, un peu triste ou bien déçu en reposant tout à fait la baguette dans sa boîte : « Je ne suis pas très grande, moi… » M. Ollivander la reprit délicatement pour la lui remettre entre les mains : « Les baguettes ne se fient pas à la taille physique, mais à votre personnalité. Votre caractère ne se lit pas sur votre physique Mademoiselle MacAnnadh. Je vous en prie, essayez-la. Il ne faut pas refuser une baguette qui vous attend. Vous la briseriez. » Les yeux perçants du jeune sorcier semblaient fouiller l’intérieur de son âme. Un regard qui aurait pu la mettre mal à l’aise mais qui au contraire la réconforta. Elle serra sa petite main gauche autour du manche lisse et apprécia la douceur du bois contre sa paume. Bientôt la douceur se transforma en une chaleur diffuse qui parcourut ses doigts jusqu’à son poignet, son bras avant de parcourir son corps tout entier. Une légère flamme rougeoyante s’échappa de la pointe de la baguette avant de s’entortiller dans les airs comme la queue d’un dragon avant de finalement s’évaporer. « Bois de sorbier, 32.43 centimètres, plume de phénix. Fine et souple. Je suis heureux qu’elle vous ai choisie. » Elle leva les yeux vers le baguettiste qui rangea avec un demi sourire les autres boîtes qu’il avait sorti pour elle. La chaleur qu’elle avait ressenti disparaissait lentement, mais ses doigts restaient parcourus de fourmillement agréables. « Pourquoi est-ce que vous êtes heureux ? » demanda-t-elle en abaissant la pointe de la baguette vers le sol. Il rangea une des longues boîtes sur une des innombrables étagères avant de se tourner vers elle : « J’ai fabriqué ces baguettes, je les ai façonnées. Je me souviens de celle-ci, de l’arbre dont j’ai tiré le bois, du phénix qui m’a offert sa plume… Je suis heureux qu’elle trouve une propriétaire qui soit digne d’elle. » Dans son dos la clochette qui indiquait que quelqu’un entrait dans la boutique retentit. M. Ollivander descendit de la petite échelle sur laquelle il était monté pour venir accueillir le nouvel arrivant : « Bonjour monsieur. Vous venez pour une baguette je suppose… », elle se retourna pour se retrouver nez à nez avec une jeune garçon qui devait avoir plus ou moins son âge. Il était pâle et avait un air suspicieux mêlé avec une sorte d’émerveillement qui brillait dans ses yeux noirs. Si elle le regardait, lui non plus ne se gêna pas pour la détailler de haut en bas, son regard tomba sur la baguette qu’elle tenait toujours dans sa main : « J’en veux une comme ça. » fit-il d’un ton autoritaire qui jurait atrocement avec son apparence de petit garçon. L’artisan eut un léger rire éthéré : « Ce n’est pas vous qui choisissez votre baguette jeune homme. C’est elle qui vous choisi. Mademoiselle MacAnnadh a déjà trouvé la sienne, je vais vous aider à trouver la votre. Monsieur… » le garçon fronça les sourcils et ne répondit pas, il se déplaça sur le coté pour observer de plus près les étagères. Une ombre passa sur le visage du vendeur, il posa sa main sur l’épaule d’Eithne : « Je vais devoir vous laissez Mademoiselle. Ça vous fera sept gallions. » La jeune sorcière tira sept pièces d’or de la bourse que son père lui avait donné et les glissa dans la main tendue du baguettiste. Elle eut le temps de le voir s’approcher du jeune garçon hautain avant de quitter la boutique sans pouvoir entendre ce qu’il lui disait. « Eithne ! Alors cette baguette ? » Son père l’avait attendu à l’extérieur, comme elle lui avait demandé. Elle n’avait pas voulu qu’un tiers soit présent lors du moment intime où une baguette choisissait son propriétaire : « 32.43 cm, bois de sorbier et plume de phénix. » énuméra-t-elle en brandissant devant elle sa nouvelle compagne qu’elle n’avait toujours pas reposée dans sa boîte. Son père vanta les qualités du bois de sorbier et s’étonna de la longueur singulière de l’instrument. Alors qu’il examinait la nouvelle acquisition de sa fille de plus près, Eithne vit la porte de la boutique se rouvrir et le jeune garçon en sortir. Il s'enfonça dans la foule du Chemin de Traverse : apparemment personne ne l'attendait à la sortie. 1er septembre 1940 (3e année) & Pourdlard ExpressCian gardait le front collé contre la vitre du train, les yeux un peu humides. Son souffle embuait le verre et Eithne se sentit obligée de l’attraper par l’épaule pour l’asseoir correctement : « Allez, n’en fait donc pas un drame. On les reverra à Noël… » Cian reniflait et essuya son nez avec sa manche, elle leva les yeux au ciel : elle ne s’était pas douté que la séparation serait aussi difficile pour son frère. « Miach viendra dans deux ans… Tu penses survivre d’ici là ? Allez, tu ne seras pas seul, je serais là si tu as besoin de moi. » Elle sortit un mouchoir en tissu de sa poche et le tendit : « Allez, mouche toi correctement. Et profite du voyage. » Elle se releva pour bien ranger les valises au dessus des sièges. Elle était contente d’avoir réussi à trouver un compartiment tranquille, elle s’apprêtait à ouvrir son sac pour sortir son nouveau livre de potion quand Cian l’interrompit : « Et si je ne suis pas dans la même maison que toi ? » « Eh bien tu ne seras pas dans la même maison, que veux-tu que je te dises ? Tu n’en mourras pas. » « Mais tu ne seras pas avec moi… » Elle soupira et s’assit près de lui pour le serrer contre elle : « Où que tu sois on pourra se voir au moment des repas, dans les couloirs, le week end… Ne t’inquiète donc pas. » Elle l’embrassa sur le haut de la tête quand la porte du compartiment s’ouvrit et laissa entrer une fillette de onze ans, perdue et timide : « P-pardon, je ne trouve pas de place… Je peux venir ici ? » Elle avait une voix douce et aiguë, Cian repoussa immédiatement sa grande sœur et aplatit les épis de ses cheveux clairs : « Oui ! Oui ! Tu peux… » Eithne eut un demi sourire, et indiqua d’un geste de la main la banquette en face d’elle : « Je t’en prie. » La petite brunette traîna sa valise et s’assit en remontant ses genoux sous son menton. Elle les regardait avec ses grands yeux mais n’osait pas prendre la parole la première, Eithne jeta un coup d’œil à son frère qui l’observait avec le même air de gêne. « Et tu t’appelles comment ? » finit par demander Eithne pour briser l’inconfortable silence. « E-Elisheva. » répondit-elle « Elisheva Nott. » Nott ? Encore des british… Eithne avait appris à se méfier des familles de Sang Pur anglaises, leurs membres avaient souvent la détestable habitude d’avoir leur tête plus grosse qu’une citrouille gavée de sort d’Engorgement. « Moi c’est Cian MacAnnadh ! » fit précipitamment son petit frère, apparemment pressé de se présenter maintenant que le premier pas était franchi. « Et elle c’est ma sœur Ei- » « Eithne MacAnnadh. » C’était pas vrai… Cian s’était tu presqu’immédiatement lorsque trois jeune sorciers entrèrent dans le compartiment. « Tu n’es pas avec tes amies MacAnnadh ? » continua Aldebaran. « Tu préfères traîner avec des premières années ? » le seconda son comparse Mulciber « Tu t’es découverte une vocation de garde-mioche ? C’est qui ces mômes ? » Cian cligna des yeux et marmonna avant qu’Eithne ai pu l’en dissuader : « Je suis son frère… » Les trois abrutis explosèrent de rire, et ce fut Marcus qui brisa l’hilarité : « Je suis son frère, avec ton accent de bouseux irlandais on s’en serait un peu douté le môme. Et toi la gamine ? » Eithne se dressa sur ses jambes pour venir se planter devant eux : « Ça ira non ? Je sais que vous êtes heureux d’être assez grand pour pouvoir vous en prendre au nouveau sans trop risquer votre petite peau d’anglais mais vous vous faites un petit peu trop confiance… » Elle avait sorti sa baguette, les trois garçons en face n’avaient même pas songé à garder la leur à portée de main et se retrouvaient comme des crétins. « Votre chef a tendance à laisser trop de mou à votre laisse, il va falloir que je lui touche un mot là-dessus. » Elle enfonça le bout de sa baguette dans les côtes d’Avery qui tente de lui agripper son poignet mais de son autre main elle le pousse dans le couloir d’un geste sec : « Alors comme il n’est pas là pour vous rappelez à ses cotés, je m’en charge pour lui. Dégagez de suite. » Avec sa jambe elle repousse Lestrange et Mulciber et profite qu’ils soient refoulés dans le couloir pour refermer la porte du compartiment et la sceller d’un sort. Elle voyait leur silhouette s’agiter derrière la vitre épaisse et teintée puis foutre le camp. Elle poussa un soupir en se rasseyant à coté de Cian : « Tu veux toujours être dans la même maison que moi ? Parce que tu aurais à les supporter tous les jours, ces imbéciles. » « C’était qui ? » balbutia Cian qui continuait de regarder la porte comme s’il craignait qu’ils ne reviennent. « Une triade de sang pur anglais ignorants. Comme la plupart d’entre eux. Sans vouloir t’offenser Elisheva. » La petite hocha la tête timidement, elle ne voulait visiblement pas contrarier Eithne. « Avery, Mulciber et Lestrange. Les toutous de Jedusor. Lui c’est pas un sang pur, mais faut faire gaffe. Pareil que les trois autres mais intelligent avec ça. Ce sont les pires. » « Mes parents connaissent les Avery. » souffla Elisheva « Ce sont des amis de la famille… » « Que Lug te protège ! J’espère que tu n’auras pas à le supporter ailleurs qu’à Poudlard… » Elle finit par sortir enfin son livre de potion et entame le cinquième chapitre. Au bout d’une heure de voyage Cian se leva pour aller s’asseoir près d’Elisheva. À la fin du voyage quand Eithne laissa les deux première année au garde chasse pour le classique passage sur le lac c’était à peine s’ils la remarquèrent, trop occuper qu’ils étaient à discuter de leurs différentes expériences magiques. Au moins Cian ne serait pas complètement seul cette année. novembre 1942 (5e année) & salle commune des Serpentard« MacAnnadh…» C’est à peine si elle lève les yeux de son parchemin, cette voix elle la reconnaît et elle sait très bien que son propriétaire ne mérite absolument aucune attention, encore moins la sienne. Cette dissertation sur les différents moyens d’enfermer la voix humaine dans une bouteille était vraiment bien trop intéressante pour qu’elle n’aille perdre son temps (précieux) avec des abrutis. « Encore à veiller tard pour un devoir que l’on ne doit rendre que dans une semaine…» Et la voix du compère, plus lourde qu’elle n’était traînante, signe que son propriétaire était encore plus bête qu’il n’était agaçant. Entre le choléra et la peste, elle ne savait pas lequel des deux la dégoûtait le plus. Elle poussa un lourd soupir plein de sous-entendus, se cala un peu plus confortablement au fond de son fauteuil et ratura d’un geste ample de sa plume une ligne fort peu pertinente sur les propriétés du verre nécessaire à l’emprisonnement vocal. Ses deux camarades (nouveau soupir) s’avancèrent jusqu’à elle et l’un d’eux s’installa même sur l’accoudoir de son fauteuil. Sentant avec une répulsion certaine la chaleur corporelle de cet imbécile contre sa peau, sentant son souffle sur son cou, sentant ses gros doigts prêts de frôler son épaule, elle replia lentement le parchemin, en prenant bien soin de faire glisser ses doigts sur le papier de manière régulière, professionnelle, puis elle releva lentement la tête. Haussement de sourcil, énième soupir : Marcus Avery, avec ses yeux de poulpe, son sourire de hyène et son cerveau de troll… Elle était presque certaine qu’il avait le pouvoir d’anéantir ses connections neuronales rien qu’en la regardant, ce qui expliquait pourquoi elle répugnait autant à ne se trouver ainsi à qu’à quelques centimètres de lui. L’ignorant avec toute la superbe dont elle était capable elle tourna le visage pour dévisager le deuxième sbire et put constater que son oreille ne l’avait pas trompée : Aldebaran Lestrange. Il ne manquait plus que le troisième et le lot serait… Au moment même où elle pensait cela le mur qui masquait l’entrée de la salle commune des Serpentard s’effaça pour laisser passer une silhouette plutôt massive appartenant au médiocre Mulciber et Eithne posa brusquement le rouleau de parchemin dûment rempli de ses pattes de mouche sur la table : avec autant de bêtises dans une seule pièce elle ne pourrait décemment pas continuer son travail, mieux valait pour elle de monter au dortoir et de finir la dissertation enroulée dans ses draps. Elle se leva de son fauteuil, ouvrit son sac mais avant qu’elle n’ait pu commencer à y ranger ses livres et autres affaires une main se posa sur son épaule et la força à se rasseoir. Ses yeux se plissèrent : fort bien… « Pas si vite, ma mignonne.» ricana Marcus qui visiblement mettait absolument tout son poids pour être certain de la maintenir assise « Ça nous intéresse nous, ton devoir.» Aldebaran se rapprocha, posa ses deux mains sur les accoudoirs et avec une désinvolture toute calculée se pencha vers elle, si proche que leur nez se touchaient presque. Il retenait sa respiration, Eithne le sentait bien. Pas si à l’aise que ça le rejeton Lestrange. Il reprit pourtant les paroles d’Avery, ses yeux noirs tentant de s’accrocher à ceux de la jeune sorcière : « Parce que toute cette histoire de verre, de voix… On a pas très bien compris mes amis et moi.» « Comme c’est surprenant, pourtant avec une intelligence comme la vôtre…» Aldebaran plissa des yeux à son tour, et du coin de l’œil elle put constater que ses poings se serraient sur les accoudoirs jusqu’à en devenir blanc. « Alors tu nous files ton devoir, on le recopie et on te le rend gentiment.» Mulciber était le moins subtil des trois, ce qui n’était pas peu dire vu les sommets de débilité que pouvaient offrir le trio. Elle le vit se rapprocher à son tour et venir se placer à sa droite, le seul endroit de son espace vital qu’ils n’avaient pas encore investi. Le souffle de Marcus contre sa nuque, le nez d’Aldebaran à deux millimètres du sien, la main de Mulciber posé innocemment sur la sienne : elle avait connu de meilleurs moments, avec autant de proximité physique elle craignait sincèrement que leur atrophie cérébrale consanguine ne la contamine. Elle dégagea sèchement sa main droite de l’emprise de Mulciber pour poser son index et son majeur contre les lèvres d’Aldebaran qu’elle entreprit de repousser en accompagnant son geste d’un shhhhhhhh agacé. Comme surpris par le contact, Lestrange céda du terrain, permettant ainsi à l’Irlandaise de respirer, mais la poigne d’Avery toujours sur son épaule l’empêchait de se lever : « Mes pauvres garçons,» fit-elle avec un air profondément ennuyé « je voudrais bien vous aider, mais encore faudrait-il que vous sachiez lire. Ce qui, vut votre propension à accumuler les notes déplorables, me semble être quelque chose de peu envisageable.» Blessé dans son orgueil (qui prenait dans son esprit toute la place laissée par l’intellect nanifié), Marcus relâcha ses muscles un bref instant qui suffit à Eithne et ses réflexes de batteuse pour prendre l’avantage. Elle se glissa hors du siège, envoyant un coup de pied bien senti dans la rôtule gauche d’Aldebaran qui eut l’obligeance d’émettre un gémissement satisfaisant accompagné d’un mouvement de recul instinctif qui le fit trébucher sur la table et s’écrouler de l’autre coté. Avant que Marcus ne puisse la resaissir de nouveau elle lui décocha un coup de genou dans le bas ventre et attendit qu’il soit plié en deux pour lui mettre un deuxième coup qui l’envoya définitivement à terre. Puis elle se tourna vers Mulciber et faute de batte de Quidditch à disposition, elle dégaina sa baguette de la poche de sa robe : le sorcier pointait lui aussi son arme droit sur Eithne mais il devait sentir qu’en duel face à elle, il n’avait pas grande chance de s’en sortir. Pourtant il refusait de perdre la face et d’abaisser sa petite baguette de rosier. Bon, une nuit ou deux à l’infirmerie devrait lui apprendre les bonnes manières… Elle entrouvrit les lèvres. « Je ne te le conseille pas Eithne.» Si ses sourcils avaient pu se séparer de son visage tant elle les haussait, ils l’auraient certainement fait, le quatrième et non des moindres. Enfin, lui au moins avait la décence d’avoir quelques neurones fonctionnels. La manière dont ils les utilisaient en revanche étaient plutôt déplorable. « Tom, tu dois savoir depuis le temps ce que je fais de tes conseils…» « Je suis préfet Eithne, je pourrais te mettre une retenue pour ce que tu fais.» « Je suis ta co-préfète Tom, je pourrais leur mettre une retenue également pour ce qu’ils ont fait.» Son ton restait posé mais ses yeux laissaient transparaître son énervement. « Et je suis batteuse également, je pourrais te coller une droite qui t’enverrait à l’infirmerie pour une semaine, Tom.» Elle dédaigna Mulciber qui eut une grande inspiration de soulagement, ne lança même pas un regard vers Avery et Lestrange qui se relevaient lentement en grimaçant pour directement faire face à Tom. Comme elle l’avait prévue sa dernière remarqua l’avait grandement énervé ce qui chez lui se traduisait par un durcissement de la mâchoire. « Alors Tom ? Tu veux jouer à ce petit jeu ? Si tu veux que je laisse les amis tranquilles, tu n’as qu’à les laisser recopier tes devoirs. Évidemment comme la différence de niveau entre eux et toi est moins grande qu’entre eux et moi, cela passera plus inaperçu. Sans vouloir t’offenser, Tom.» Ses doigts se crispèrent autour de sa baguette, s’il y avait bien quelque chose qu’il n’aimait pas c’était qu’on mette en doute ses capacités magiques. Chose qu’Eithne adorait faire, bien sûr. « Tu ferais mieux de monter te coucher MacAnnadh.» murmura-t-il de sa voix qui pouvait être si charmante mais qui ne l’était plus avec elle depuis quelques années déjà. Elle fut tenté un bref instant de continuer sur sa lancée mais déjà Aldebaran et Marcus s’étaient remis debout et elle ne voulait prendre aucun risque inconsidéré, surtout qu’elle avait bien envie de continuer ce devoir. Elle ne prit pas la peine de répondre et enfourna ses livres dans son sac, récupéra son parchemin pour se diriger vers le dortoir des filles d’un pas tranquille. « Prends garde à toi MacAnnadh.» « Je n’ai pas peur de toi Tom-Tom.» répondit-elle sans se retourner et sans accélérer. Avant qu’elle le fasse claquer la porte du dortoir dans son dos elle entendit le bruit caractéristique d’une claque et en déduit que l’un des trois sbires s’étaient pris en pleine face ce que Tom aurait bien aimé lui coller à elle. Elle eut un sourire. Ces imbéciles là n’iraient pas très loin.
Dernière édition par Eithne Ollivander le Mer 9 Déc 2015 - 0:27, édité 15 fois |
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| Draco dormiens numquam titillandus 1947 & Maison des Ollivander « Tu te souviens de notre première rencontre ? » Garrick avait redressé son nez de la table au dessus de laquelle il se penchait depuis plusieurs heures. Ses pupilles étaient dilatées, concentrées. Eithne cessa de se balancer sur le rocking chair, sa main droite caressait Cuanagh, le chat noir des Ollivander qui avait élu domicile sur ses genoux pour l’après-midi et sa gauche son ventre gonflé par la petite vie qui s’y agitait. « Je pourrais difficilement oublier la façon que tu as eu de renvoyer ce stupide espagnol dans les cordes lors de ce coloque. C’était assez grandiose. Des ergots de griffon pour les philtres d’envoûtement, on aura tout entendu… » Le souvenir était très vivace chez Eithne qui n’oubliait jamais une bonne répartie. Elle se rappelait très bien qu’elle s’était trouvée prête à bondir et à s’offusquer mais quelques sièges plus loin Garrick s’était calmement levé et, posément ─ Garrick était toujours posé ─ avait expliqué au professeur Da Silva que ses théories n’étaient bonnes qu’à nourrir les trolls, en plus poli évidemment, mais l’idée restait la même. Eithne avait apprécié et s’était faufilé jusqu’à l’artisan pendant l’inévitable buffet. Ils s’étaient très vite disputé à propos des propriétés des griffes de dragons (éternel débat… Garrick était posé et têtu !) mais c’était ainsi qu’ils avaient fait connaissance. Eithne ne pouvait pas oublier. « Non Karañ, pas cette fois là… » Il souriait « La toute première. Lorsque tu es venue acheter ta baguette magique. » Eithne cessa un bref instant de caresser le chat qui exprima son profond mécontentement d’un miaulement déçu. « Ah bien sûr. Oui je m’en souviens. J’étais étonnée de me voir attribuer une aussi longue baguette. » Elle chassa Cuanagh de ses genoux pour atteindre sa baguette qui était glissée dans la poche de sa robe. Le long et fin instrument faisait briller les yeux de Garrick. « Mais je regrette pas, elle ne m’a jamais fait défaut. » Son époux s’était rapprochée d’elle, avait tiré un tabouret pour s’asseoir près du rocking chair et posa sa main par-dessus celle d’Eithne, sur son ventre. Cela faisait deux mois qu’il avait l’habitude de faire ça, elle aimait cette sensation, et elle sentait à l’agitation que le bébé aimait également. Elle n’allait pas l’arrêter. « Elle te convient parfaitement… » fit Garrick en observant la forme longiline de sa création. Ses yeux clairs pétillaient tout comme ceux d’Eithne pouvaient briller devant un chaudron bouillonnant. C’était pour cela qu’elle l’aimait, pour cela et pour sa tendresse. Pour ses mots. Pour ses baisers. Pour ses caresses. Pour ses attentions. Parce qu’il savait qu’elle ne rechignerait jamais à l’accompagner dans sa quête de crin de licorne, parce qu’elle savait qu’il ne refuserait jamais de la seconder dans un périple pour trouver de la bile de Norvégien à Crête. Garrick Ollivander. Son Garrick. Elle ne regretterait jamais. Eithne était pragmatique, mais elle savait qu’il y avait quelque chose. Difficile pour une femme qui pouvait concocter des philtres d’amour les yeux fermés de parler d’âmes sœur mais même si elle ne le disait pas, elle le pensait. « Je m’en souviendrais toujours de ce moment. » Eithne rit : « Tu te souviens de toutes les baguettes que tu as vendu. » C’en devenait d’ailleurs très impressionnant. « Non, mais celle-ci est particulière. » De sa main libre il la lui prend délicatement des doigts et la passe sous ses yeux, répétant les composants d’une voix chargée d’affection : « Bois de sorbier, plume de phénix, 32.43cm… Excellente baguette. J’ai mis une semaine à la fabriquer. » Eithne fronça les sourcils, certaine soit d’avoir mal entendu soit que son époux ait mal prononcé : « Une journée tu veux dire… » Le sourire de Garrick s’accentua : « Une semaine. C’est la toute première baguette que j’ai fabriquée de ma vie. J’y ai mis tout mon amour Eithne, tout mon cœur. Toute mon âme. Plus que les autres, cette baguette contient une part de moi. » Il la lui rendit alors qu’Eithne conservait une expression de suprise qui sur son visage avait un aspect étrange. « Quand tu as quitté ma boutique, à onze ans, je savais que je serais amené à te revoir. Il y avait trop de moi dans cette baguette pour que l’on ne se retrouve pas. Je tenais à ce que tu le saches. » Sa main caressait doucement le ventre de sa femme. Eithne posa sa baguette sur l’accoudoir et fit glisser sa joue sur la mâchoire de Garrick : « Et tu décides de me l’annoncer aujourd’hui… en quel honneur ? » Il pointa son atelier du menton : « Ça fait trois bonnes heures que je la travaille : bois de sorbier, plume de phénix. 31.63 centimètres. On peut dire que ça m’a… rappelé le bon vieux temps. » Eithne se pencha en avant pour venir embrasser ses lèvres. Il lui rendit son baiser avec toute la tendresse qui le caractérisait. Elle souriait, pendant le baiser, les âmes sœurs… ce n’était sans doute pas si idiot. Février 1974 & St MangousteC’est qu’ils s’attendaient tous à ce qu’elle se réjouisse ! Oh. Joie. Bonheur intense. Un bébé en vie. Bravo Esther. Bravo à la Parkinson. Elle aura réussi au moins à ne pas le laisser crever dans son uterus. Il fallait l’admettre, il y avait du progrès. Mais à ce rythme elle n’aurait un petit fils que lorsqu’elle aura un pied dans sa tombe. « Essaie de sourire un peu carañ… » Elle étira ses lèvres dans un très classique sourire sarcastique qui fit pousser un long soupir à Garrick. « C’est notre petite-fille. Tu devrais être heureuse. » Elle haussa les sourcils : « Je ne suis pas du genre à étaler ma joie, tu le sais bien. Surtout qu’il s’agit juste de la fille d’Esther. » Son époux accompagna son soupir d’un regard levé au ciel. Il avait entendu ça plusieurs fois. Parkinson et le joueur de Quidditch. Si Eithne avait pu avoir son mot à dire (elle l’avait fait, bien entendu mais on ne l’avait pas écouté) elle aurait eu tôt fait de casser ces deux mésalliances. Un joueur de Quidditch pour sa fille et Esther pour son fils. Rien de très cérébralement satisfaisant. Quoique Parkinson pouvait sembler pas si sotte que ça. Mais les gênes américains… une vraie tare. Pas étonnant que la première grossesse ai échoué. Le couple Ollivander circulaient dans les couloirs de l’hôpital jusqu’à ce qu’ils arrivent finalement devant la chambre d’Esther. « Et comment s’appelle le miracle déjà ? » « Eudoxie. » Eithne s’arrêta la main sur la poignée de la porte : « « Où est-ce qu’ils ont été me pêcher ça ? Visiblement Ascleus avait du plus réfléchir à des prénoms masculins que féminins… Pauvre Ascleus, il doit être déçu. » « Eithne, je t’en prie !... » « Oui ! Oui ! Je me tais. » Le regard de Garrick sous-entendait clairement qu’il ne la croyait pas mais cela faisait longtemps qu’il savait que si Eithne voulait s’exprimer peu de chose pourrait l’en empêcher. Elle ouvrit la porte, son faux sourire s’évanouit aussi vite qu’elle l’avait forgé, préférant garder son expression froide et haute qui la caractérisait. « Père, mère ! » Ascleus s’avança vers eux dès qu’il les vit entrer, Eithne se laissa volontiers embrasser avant de se tourner vers Esther qui, à demi couchée sur son lit serrait dans ses bras la petite Eudoxie. Des cernes entouraient ses yeux mais elle restait belle (il fallait bien qu’elle ait quelque chose pour elle, à défaut de jugeotte) et elle souriait. Elle souriait dans le vide, elle souriait à Eithne. Ce qui ne lui arrivait pas souvent, l’Irlandaise lui avait vite coupé le sifflet et cela faisait quelques années qu’Esther avait jeté l’éponge. Elle n’achèterai pas sa belle mère à coup de dents blanches et de lèvres rouges. « Elle est en bonne santé, c’est une jolie petite fille… » fit Ascleus qui était revenu dans le dos de sa mère et l’avait prise par les épaules. « C’est déjà ça de pris. » en entendant la voix froide d’Eithne, le sourire d’Esther s’évapora. Elle baissa les yeux vers sa fille qui commençait à se réveiller et à chouiner pour la bercer avec maladresse. Eithne entendit le soupir d’Ascleus souffler dans ses oreilles, trouvant vite écho avec celui de Garrick. Quoi ? Bien, bien… Pour le bien de son fils. S’il voulait absolument se réjouir, elle pouvait faire bonne figure : « [color:2033=669999]Eh bien… félicitations Esther. » Sa bru releva la tête : « Merci… Elle vous ressemble un peu, disait Ascleus tout à l’heure. Vous voulez la tenir ? » Voilà, on faisait acte de charité une petite seconde et elle s’engouffrait dans la brèche ! Non, non elle ne voulait pas que la petite lui ressemble, non elle ne voulait pas la porter, non elle ne voulait pas lui donner son biberon ! Et puis quoi encore ? « Hum… ça ira. » Elle s’assit sur une des chaises et jeta un coup d’œil à sa montre : elle espérait que la visite de courtoisie ne s’étendrait pas trop… C’est qu’elle avait autre chose à faire que de s’extasier devant un nourisson de quelques heures et le bonheur de sa belle fille. Elle se contentait de peu. C’était presqu’inquiétant : « J’espère que cette… réussite ne va pas vous poussez à vous arrêter en si bon chemin. Maintenant que nous savons qu’ils peuvent survivre, autant en profiter, n’est-ce pas ? » « Carañ… » commença Garrick en s’approchant d’elle, mais Ascleus donna raison à sa mère : « Elle a raison père. Esther et moi espérons bien une nouvelle bonne nouvelle bientôt… » « Oui… mais nous allons un peu profiter d’Eudoxie avant de… » « C’est cela oui. » coupa Eithne en se relevant brusquement et en époussetant le col de sa robe avant de prendre le bras d’Ascleus. « Bien, je vois qu’Esther est fatiguée, je ne voudrais pas que nous la dérangions. La petite a les yeux de sa maman, c’est magnifique. » Elle entraîna son époux à l’extérieur de la chambre, passa sa main libre sur la joue de son fils dans ce geste affectueux qu’elle n’avait que pour lui et claqua la porte derrière son mari. Elle conservait ses accès de réjouissance pour quand son fils aurait un héritier pour porter son nom. 7 juin 1980 & AngleterreEithne n’était pas sujette à l’angoisse outre mesure. Elle n’était pas le type de femme qui se laissait facilement submerger par l’émotion, par la panique, par tout ce qui pourait altérer son jugement et ses capacités. Elle était posée. Elle était logique. C’était sans doute parce que Garrick la connaissait si bien qu’il ne comprit pas pourquoi, ce samedi là, elle était sortie de leur maison en serrant la lettre que le hibou venait d’apporter contre sa poitrine. Cette lettre, c’était à peine si Eithne avait eu le temps de la lire. Plus que des lettres, des mots, des phrases le papier contenait une émotion. Eithne la sentait. Et Eithne paniquait. « Carañ… Où vas-tu ? » Elle ne prit même pas la peine de changer ses mules avant de se précipiter vers la porte. Garrick l’arrêta par le bras, doucement. Il n’était jamais violent. « Eithne ?... Qu’est-ce qui ne va pas ? » C’était un temps où la terreur était rapidement de mise. Voir cette lueur là dans le regard d’Eithne était quelque chose qu’il n’aimait pas du tout. « De qui est cette lettre ? » « Fólda… » souffla sa femme en réponse. Garrick la lâcha aussitôt. Mais regretta son geste la seconde suivante alors que son épouse s’enfuyait par la porte : « Non ! Carañ tu sais ce que tu vas trouver. C’est dangereux ! » Il voulut la rattraper, mais un demi instant d’avance suffisait à une MacAnnadh pour prendre l’avantage, il n’eut pas le temps de reposer sa main de nouveau sur son bras qu’elle avait transplané dans un craquement retentissant. Et Garrick restait sur le palier. Hésitant. Il porta la main à sa ceinture : il n’avait pas sa baguette. Ironique pour un Ollivander. Il ne pouvait pas partir sans. Il repartit à l’intérieur, se mettant rapidement à la recherche de l’instrument. « Nenei, je suis avec Charles et les enfants. J’ai peur qu’ils ne viennent. S’il te plaît, viens prendre les enfants. Avec toi ils seront en sécurité. » Eithne atterit sur l’allée, devant la maison de sa petite sœur. Une maison espacée de toute autre habitation, en campagne. Sa sœur n’avait jamais réussi à quitter l’atmopshère irlandaise. La sorcière sut au premier coup d’œil qu’elle arrivait trop tard. Il fallait avouer que ce n’était pas compliqué. Ces gens là faisaient rarement dans le subtil et la marque des ténêbres qui bruissait au dessus du toit de la maisonnée était suffisamment claire pour qu’Eithne ne se fasse guère d’illusion. Pourtant elle tira sa baguette et courut passer la porte d’entrée comme une tornade. Tous les salauds du monde pouvaient bien encore se trouver à l’intérieur, elle s’en moquait. Le vestibule était vide, intact. L’immense tableau qui couvrait le mur de l’entrée n’avait même pas été bougé d’un millimètre. Ces gens là ne détruisaient-ils pas tout quand ils passaient ? Peut-être bien que… que c’était juste une fausse alerte. Un avertissement. « Fólda ? Charles ? Les enfants ? C’est Eithne… » Aucune réponse. Juste un long silence. Pas de voix, pas de bruits de pas. Eithne se mordit la lèvre, fit quelques pas en avant, soudainement bien plus terrifiée par ce qu’elle pourrait trouver. Pourquoi avait-il fallu qu’elle laisse sa petite sœur s’embarquer là dedans ? Dans ce groupe d’idéaliste bons qu’à se faire traquer et tuer ? Passait quand il s’agissait de nom qui lui était inconnu, mais sa sœur… Sa petite sœur. Sa Fólda ? Et ses neveux… Le salon était vide lui aussi. De même pour la cuisine. « Fólda ? » sa voix ne portait plus, rendue muette par l’angoisse. Ou par le chagrin. Parce qu’elle savait. Maintenant il n’y avait plus de doute. Les fils de sa sœur se seraient déjà précipités vers elle s’ils avaient été là. S’ils avaient été en vie. « Eithne… » Elle sursauta et se retourna, la baguette pointée droit sur la poitrine de Garrick, qu’elle n’avait pas entendu arrivé ni reconnu au son de sa voix. Il fit un pas en arrière, leva les mains : « Carañ, ce n’est que moi… » Elle se précipita dans ses bras : « Il n’y a que toi ici… » souffla-t-elle dans le creux de son cou, alors qu’elle se serrait contre lui. « Il n’y a que toi. Garrick, je ne veux pas monter. Je ne veux pas voir. » Elle pleurait, et s’accrochait à la cape de son époux. Pourtant elle finit par trouver le courage de se détacher de Garrick et de monter les escaliers qui montaient aux chambres. Il emboîta ses pas, de toute manière il faudrait bien que quelqu’un découvre les corps et il savait qu’Eithne ne pourrait jamais partir sans s’être évidemment assurée de ce qui s’était bel et bien passé. Il la retint quand elle tomba devant le cadavre de sa sœur, caressa ses cheveux alors qu’elle serrait sa Fólda contre elle une dernière fois, l’étreignait fort, le plus fort possible alors qu’il voyait pour la première véritable fois Eithne perdre tout son sang froid et sa retenue.
Dernière édition par Eithne Ollivander le Dim 20 Déc 2015 - 0:06, édité 12 fois |
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| Il est parfait ce début de ficheeee Ton rised m'a fait crever de rire Jotem grand-maman |
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WIZARD • always the first casuality Anna Grimaldi | | | |
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