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sujet; Sais-tu à quoi est bon le baiser ? A essuyer les larmes et à faire naître le sourire. Souris-moi.

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Sais-tu à quoi est bon le baiser ? A essuyer les larmes et à faire naître le sourire. Souris-moi. - Page 3 Empty
J’aimais le découvrir en toute circonstance. Je savais qu’il n’était pas du matin, je l’avais déjà compris à Poudlard mais son “merci” un peu rocailleux, un peu... caverneux m’amusa. Il faisait partie de ceux qui ne pouvaient pas avancer le matin sans une dose de caféine ou de théine. Je n’étais pour ma part pas de la nuit. Dormir me faisait peur, pas une nuit ne se déroulait sereinement, les cauchemars, la peur d’être réveillée par une présence indésirable... un jour je lui en parlerai, peut-être. Cela m’effleura l’esprit sans toutefois assombrir mon humeur. Il me faisait sourire. Tout semblait si simple avec lui... si évident. Cette simple pensée pu être effrayante mais il n’en était rien, je profitais simplement de l’instant présent. Un peu comme l’effet du moindre de ses mots sur moi avait un pouvoir que je ne pouvais qualifier. Juste un sourire, un signe de tête. Ca me fait plaisir.  C’est vrai, j’avais pris plaisir à préparer tout cela pour lui. Pour nous. Un plaisir innocent presque enivrant pourtant. Toucher du doigts des moments tout simple et les rendre familier loin de tout et de tous. C’était agréable d’être à ses côtés tout simplement. Je secoue légèrement la tête à sa question, mais j’y réponds après avoir mordu dans mon pancakes et avalé le morceau. Non, non j’ai bien dormi.  Peu mais entre ses bras j’avais “bien” dormi. En revanche concernant l’heure je n’en avais pas la moindre idée. Je n’avais pas regardé, ni le moment ou je m’étais réellement éveillée, ni même celui ou j’avais pris une douche ou commencé la préparation de ce petit déjeuner. Mais, presque automatiquement mon regard cherchait cette information sur une pendule. Mais rien, bien sûr.Non, non ton lit est parfait. Je dors..m..peu. Toujours.  Je dors peu, pas par habitude mais par nécessité. Peu et mal mais en aucun cas son matelas, son lit ou ses bras n’en étaient les responsables.Ton matelas est parfait. Il devait en être certain. Il serait idiot qu’il pense que changer toute une literie était nécessaire. En réalité j’aurai tout aussi bien pu dormir sur son canapé du moment que j’avais ses bras, son corps tout contre le mien. Mon sourire se fit plus mutin, j’observais la chemise que je portais et hochais la tête. Elle me va plutôt bien, c’est vrai. J’imaginais mettre une ceinture et pouvoir sortir dehors comme ça. ça lancerai une nouvelle mode qu’en dis tu?  Bien sûr, sortir sans sous-vêtements était l’idée du siècle et puis avec ma chance à peine aurais-je quitté l’appartement que je tomberai sur mon frère dans l’ascenseur qui ferait une attaque. Je prenais une gorgée de jus d’orange avant de mordre une seconde fois dans le pancakes. Bien sûr, tous les Lestrange ... Père, mère, frère, oncle et tante. ...et les Ollivander. Père, mère, grand-mère, frères.... Les Malfoy aussi. Draco, Scorpius, Lucius et... malheureusement pas Narcissa. De la famille comme les Parkinson et les Moriarty et les amis également comme la famille Burke.  Je tentais de retrouver la liste exacte des invités mais certains noms ne me revenaient pas... A moins que mon esprit ne soit pas totalement concentré ce qui n’était pas à exclure non plus. Une cinquantaine de personne je crois bien. Ce qui pour de simples fiançailles était un nombre déjà bien élevé. Je n’imaginais pas faire toutes ces cérémonies en grandes pompes mais j’étais heureuse que mon frère et Nyssandra le fasse. Aramis était très procédurier et comme je l’avais souligné à mon amie c’était une occasion comme une autre de faire la fête. La cérémonie devrait durer toute l’après-midi, tu sais entre l’accueil, les rites, le thé... En espérant que tout ce passe sans anicroche, d’un côté comme de l’autre. Je me servais un peu de bacon et des oeufs. Angoisses tu? Je sais que ma famille n’est pas... vraiment un modèle très chaleureux mais je serai là. Je posais ma main sur celle de Caleb qui tenait sa fourchette et lui souriais sincèrement. Tu sais mes frères, mon père au fond ne veulent que mon bonheur... J’avais exclu sans y prendre garde ma mère. Je saurai leur faire comprendre qu’il est avec toi. Bien sur que rien ne serait simple, je connaissais trop bien mon frère pour ça mais j’espérais malgré tout que cela se passerait bien. J’avais besoin de cet espoir.
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Caleb écouta les explications de Gwen sur son manque de sommeil. Elle semblait être satisfaite de sa literie et se contentait d'affirmer qu'elle avait l'habitude de dormir peu. Caleb trouvait ça dommage, lui qui aimait tant traîner dans son lit dès qu'il le pouvait, il n'aurait sans doute pas la joie de pouvoir le faire avec Gwen pour le moment. Après tout, s'ils continuaient de veiller aussi tard tous les soirs, il n'y avait aucune chance que Caleb ne se réveille avant elle.

-D'accord, je ne ferais pas subir à George une bande de déménageur sorciers pour installer un nouveau matelas. Mais j'espère qu'un jour je pourrais me réveiller à tes côtés tout de même pour t'empêcher de quitter le lit.

Il avait rarement eu envie de se réveiller aux côtés d'une femme, Gwen devrait se sentir flattée. Lorsqu'elle parla de sortir uniquement vêtue de sa chemise, Caleb ne pu s'empêcher de légèrement sourire en buvant une autre gorgée de son thé. Elle ferait sensation, c'était une certitude, mais il valait mieux pour les autres qu'ils ne la regardent pas de trop près, Caleb pourrait sans doute devenir assez jaloux...

-J'en pense qu'il est certain que tu ferais sensation, surtout sans porter de culotte... mais que tu devrais tout de même attendre l'été pour ça, il fait froid en cette période de l'année, déclara-t-il avec un air parfaitement innocent.

Il savait parfaitement où se trouvait sa culotte puisqu'il l'avait sentit sous son oreiller en se réveillant, ce matin même. Il redevint sérieux en entendant la liste des invités. Tous les Lestrange seraient là, bien évidemment, en plus d'autres familles aux noms tout aussi illustres les uns que les autres, bien que de réputation totalement différentes. La cérémonie ne concernait que des fiançailles bien sûr, mais il y avait de quoi s'inquiéter des proportions que prendrait le mariage une fois qu'ils auraient passés cette étape. Tout le pays sorcier allait être invité.

Caleb se découpa un morceau d’œuf qu'il commença à mastiquer pensivement. Il commençait à se défroisser, l'esprit plus clair et l’œil moins vitreux. Il avait besoin de ses capacités de réflexions pour appréhender toute la chose correctement. Que pouvait-il offrir comme présent à une femme qu'il ne connaissait pas et à un homme qui allait sans doute le détester dès qu'il le verrait au bras de sa sœur ? La main de Gwen sur la sienne lui fit rapporter son attention sur la jeune femme à ses côtés.

-Angoisser ? Non, pas vraiment. Nous ne serons pas l'attraction principale de cette réception, les regards ne seront pas sur nous.

Il se demandait malgré tout comment quiconque pourrait détourner les yeux de Gwen, une fois celle-ci apprêter avec soin pour la cérémonie. Il savait qu'elle sortirait le grand jeu pour faire honneur à son frère, bien qu'elle n'en ai pas besoin pour attirer le regard. Une simple chemise et Caleb la dévorait du regard, plus encore que son petit déjeuner. Il lâcha sa fourchette pour prendre sa main qu'il embrassa avant de la tirer à lui en s'écartant de la table pour l'accueillir sur ses genoux, tant pis si elle venait de se servir.

-J'adore quand tu dis que ton bonheur est avec moi, c'est très mignon murmura-t-il avant de lui voler un baiser. Toi tu n'as pas peur de la réaction de ta famille ? Aux dernières nouvelles il me semble que je ne suis pas en odeur de sainteté auprès d'eux...

Sans parler de sa réputation. Ils savaient tous les deux que sa propre famille ne poserait pas de problème. Les parents de Caleb ne cracheraient certainement pas sur une alliance aussi profitable pour eux et s'arrangeraient même certainement pour accélérer les choses. Il tendit le bras pour prendre un macaron qu'il mit entre ses dents avant de s'approcher d'elle pour qu'elle en prenne la moitié.
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Il avait l’air de “comprendre” ou plutôt d’accepter que je ne soi pas une marmotte, même si cela semblait le peiner pour une raison que j’avais encore du mal à comprendre jusqu’à ce qu’il l’énonce clairement. Je souriais, amusée de l’idée même de passer la journée au lit. Il y avait tant à faire, nous pouvions vivre l’un près de l’autre sans avoir à nous cacher et c’était presque un petit miracle pour moi. Oui, je trouverais bien une autre façon d’ennuyer George. Nulle besoin de matelas pour ça. Je te promets de rester au lit la prochaine fois, de toute façon je pourrais te regarder dormir durant des heures... Observer son torse se lever et s’abaisser à un rythme régulier. Voir ses paupière tressautés parfois mécaniquement sans que cela ne perturbe son sommeil. Le voir bouger, sentir ses doigts partir à la recherche de fraicheur ou au contraire de chaleur s’enroulant contre moi. Le voir dormir, tout bêtement l’observer dans un moment ou le protecteur devient protégé ou sa vulnérabilité est telle que je pourrais me montrer féroce si quiconque brisait son repos. Il dormait bien, paisiblement et cela m’apaisait aussi. Je finissais mon verre de jus d’orange en haussant un sourcil. Comment sais-tu que je ne porte pas de culotte? C’est donc toi le voleur de sous vêtement? Je le pointais du doigts avec ma petite cuillère et un regard faussement accusateur. J’étais amusée, ravie de pouvoir aborder des sujets aussi léger que mes dessous au petit déjeuner. Non cela ne se “voyait” pas que je n’avais pas de culotte! La chemise était assez longue pour camoufler tout cela donc s’il ne pouvait pas le voir c’est qu’il savait ! Je mordais dans un pancake avec une gourmandise évidente. Il était pensif, peut-être estimait il qu’il était trop “tôt” pour se retrouver entourer de Lestrange...? J’étais bien loin de me douter qu’il pensait au présent qu’il pouvait offrir aux futurs mariés. Mais je ne souhaitais pas qu’il s’inquiète de trop, inutile qu’il s’angoisse maintenant pour quelque chose qui n’arriverait peut-être pas. Je me doutais que la rencontre ne se ferait pas dans la joie et la bonne humeur mais pas non plus dans le sang et les larmes... du moins j’espérais. Quoi qu’il en soit c’était mes angoisses et non les siennes et je ne devais pas les lui transmettre. Je devais être rassurante et le jour “J” m’assurer que tout se passe pour le mieux. Non, bien sûr. Ils seront sur eux et sur la robe magnifique de Nyssandra. Oui une robe vraiment sublime que ma future belle soeur portait parfaitement bien. Mais j’avais beau dire ça je savais qu’il y aurait des regards sur nous, des murmures. Il y en avait toujours à un mariage... Je mordais dans le bacon, mieux valait ne pas trop y penser maintenant. Caleb déposa un chaste baiser sur ma main mais il m’attira à lui par la suite. Il lâchais la fourchette que je tenais et venais m’installer sur ses genoux. Il trouvait mes paroles mignonnes et je ne pu m’empêcher de rougir... Mignonne... c’est un adjectif pour enfant non? Aurais-je du dire cela autrement? Pensait il qu’il avait entre ses bras une petite fille plus qu’une jeune femme? Non c’était sans doute une de mes réflexions idiotes, comme souvent. J’ai, me semble-t-il le droit d’aimer qui je veux. Et tu n’es ni ton père ni ton grand-père... C’est bien avec eux que ma famille et moi-même avions des soucis. Dorian... mon parrain, un Selwyn lui aussi, un Selwyn que j’aimais comme un oncle, sincèrement et qui n’avait de cesse d’être rabaissé par les siens. Je ne connaissais que trop bien cela voilà aussi pourquoi nous étions si proche l’un de l’autre. L’amour que j’éprouve pour toi ne changera rien aux sentiments que j’ai pour eux, je leur ferai comprendre.  Parce que je ne pouvais pas imaginer une seule seconde perdre l’un au profit de l’autre... Je ne pourrais pas m’éloigner de mes frères, abandonner Aramis c’était m’abandonner moi-même. Impensable. Je cueillais au creux de ses lèvres le gout sucré de son baiser, le dégustant avec ma gourmandise habituelle. Je croquais dans le macarons déposant un furtif baiser avant de déguster la sucreries. Vanille coco, un duo délicieux. Je passais ma main dans le cou de Caleb venant grignoter ses lèvres alors que ma seconde main dessinait ses muscles partant de son cou en descendant doucement. Alors comme ça... monsieur n’est pas du matin... Je mordillais son oreille puis passait le bout de ma langue sur son lobe. Moi en tout cas j'étais bien réveillée et d'humeur joueuse.


Dernière édition par C. Guenièvre Lestrange le Ven 1 Jan 2016 - 6:08, édité 1 fois
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Caleb fut forcé de lui offrir son sourire le plus angélique, quoi qu'un peu gâché par l'aspect ébouriffé que ne manquait pas de lui donner ses cheveux en bataille à cause d'une rencontre passionnée avec les doigts de Gwen avant de terminer la nuit sur son oreiller visiblement agressif. Il avait effectivement la culotte de Gwen.

-Je plaide innocent, elle s'est retrouvée dans ma main sans que je ne sache comment, puis je n'ai plus voulu la lâcher. Rien de bien grave cependant, j'adore t'imaginer totalement nue sous cette chemise.

La mention de la robe de Nyssandra lui fit penser qu'il se devait de se trouver une nouvelle tenue pour cette occasion également. Il ne pouvait pas porter quelque chose qu'il avait déjà mit en public, mais rien de trop impressionnant non plus. Ce n'était pas un mariage et il n'était pas le fiancé. Il devait faire bonne impression, mais discrètement. Il savait qu'il se ferait éventuellement aborder par des invités, que sa présence surprendrait, il se devait donc d'être irréprochable. S'il y arrivait. Il y avait de grandes chances qu'il ne puisse pas quitter Gwen du regard.

Il sourit lorsqu'elle se mit à rougir, une fois sur ses genoux. Elle avait raison, il n'était pas son père ni son grand-père malgré tout le respect et l'amour qu'il éprouvait lui-même pour sa famille. En revanche, son droit d'aimer qui elle voulait pourrait être remis en question. Elle appartenait à ses parents tout comme lui-même appartenait aux siens. Ou plutôt, ils appartenaient à leur famille respective lorsqu'il s'agissait de trouver la personne avec laquelle partager leur vie.

Elle s'empara de la moitié du macaron qui se trouvait dans sa bouche et il partagea ce léger baiser avec elle avant de croquer la sienne et de l'avaler. Elle glissa sa main dans son cou et il sentit directement la température de la pièce monter de plusieurs degrés. Caleb était quelqu'un de très réactif aux contacts physiques, en particulier ceux qu'une femme assise sur ses genoux pouvait lui apporter. Il répondit à son baiser en glissant une main autour d'elle et une autre sur sa cuisse, remontant légèrement, mais restant sage pour le moment.

On ne pouvait pas en dire autant de celle de Gwen qui commençait déjà à le détailler, glissant sur son corps et descendant le long des lignes et des creux qui définissaient le haut de son corps. Sa bouche s'approcha de son oreille, y déposant son souffle et quelques mots dont le ton joueur lui firent regretter que la table soit impraticable pour l'image qui lui vint à l'esprit. Elle le mordilla légèrement et la main qu'il avait posé sur sa cuisse remonta encore, soulevant la chemise au passage pour atteindre ses fesses nues car privées de culotte. Il l'attira un peu plus contre lui puis se pencha afin de goûter le creux de son cou avec un délice évident.

-Toi en tout cas tu as l'air en forme...

Caleb n'avait jamais été du matin. On pouvait le voir lorsqu'il se levait, à Poudlard. Impossible de lui adresser la parole avant qu'il ai atteint la table du petit déjeuner, il ignorait royalement quiconque tentait de lui toucher un mot tant qu'il n'avait pas avalé de quoi chasser les restes de la nuit qui persistaient dans son corps. Gwen était une autre technique pour lui faire oublier sa fatigue, mais à l'époque il ne l'avait pas encore sur les genoux.

-Est-ce que je t'ai déjà dit que j'adore quand tu ne portes pas de culotte ? Mais j'ai peur que ça me donne envie d'être un vilain garçon.

Il redressa le visage comme s'il désirait l'embrasser, mais resta en suspension à quelques millimètres de sa bouche légèrement entrouverte, effleurant parfois celle de Gwen avant de sortir doucement sa langue pour la passer délicatement sur les lèvres de la jeune femme.

-Un très vilain garçon à vrai dire, susurra-t-il alors.
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Son sourire ne trompe pas, il est coupable et ne peut me le cacher et ce qui est encore plus amusant c’est que je n’ai nullement l’intention de lui en tenir rigueur... Je savais bien qu’elle ne pouvait pas avoir disparu. Je savais également qu’elle n’avait pas quitté ma peau, avant la porte d’entrée et qu’elle devait donc se trouver dans un recoin de cet appartement. J’aurai donc fini par la trouver d’une façon ou d’une autre. Mais elle est en sa possession, il l’a fait sienne au moment ou il l’a retrouvée esseulée sur le sol. Tu vas avoir besoin d’un très bon avocat.. je peux aller chercher Jeremiah il n’est pas bien loin, il t’aidera à trouver une excuse plus valable plus... Je me penchais à son oreille pour lui murmurer. crédible. Non parce que bien sûr qu’elle n’était pas arrivée toute seule dans sa main, comme ça par magie! Non, contrairement à mes chaussures je n’enchantais pas mes sous-vêtements! Imaginez mon ami, imaginez. Et je refermais un bouton cachant un peu plus mon décolleté, juste pour l’ennuyer, chose que j’aimais beaucoup faire je m’en rendais bien compte. C’était étrange de voir mes propres réactions en sa présence, il pouvait faire ressortir le pire et le meilleur de moi-même. Il n’y avait qu’à voir mes réaction lors de cette soirée ou n’importe quel réponse qu’offrait mon corps à la moindre de ses sollicitations. J’aimais qu’il me frôle, qu’il me caresse, lui appartenir toute entière. J’aimais l’idée même de sentir son souffle sur ma peau. Le savoir juste assez proche pour dévorer ses lèvres s’il m’en prenait l’envie. J’aimais qu’il soit la dernière personne sur qui mon regard se pose avant de sombrer dans le sommeil et la première que je vois en me réveillant. L’idée qu’il ne soit pas accepter dans ma famille ne m’avait pas de suite effleurer l’esprit. La première personne qui me montrerait son mécontentement serait Aramis, c’était une certitude mais je savais aussi qu’il verrait mon sourire, celui-là même qui avait disparu depuis de longs mois. J’avais moi aussi le droit de goûter au bonheur, même si mes réveils intempestifs tendaient à me prouver le contraire mais ça n’était qu’un problème entre moi et moi-même. Une mauvaise conscience que je ne pouvais pas toujours faire taire, surtout pas la nuit, surtout pas dans mes rêves les plus émouvants. Je devais parfois même m’en convaincre, j’avais le droit de profiter de ce qu’il m’arrivait malgré tout ce que cela représentait. Malgré un futur incertain et complexe dans un monde en guerre je voulais y croire. Je me donnais l’autorisation d’y croire. Alors je joue, je joue avec le feu jusqu’à m’en brûler les ailes. Comme je m’embrase au contact de ses mains sur mon corps. Imaginant simplement la possibilité qu’il à d’atteindre plus encore ma peau avec le peu de vêtement que je porte. Ma respiration s’accélère légèrement, ma peau s’égraine découvrant quelques frissons mais je ne me retiens pas. Ma main part à la découverte de son corps que je veux connaître par coeur, que je pourrais redessiné les yeux fermés. Sa bouche qui s’arrête l’espace d’un baiser dans mon cou. Toujours en ta présence... Et c’était vrai. Il me faisait sourire, il illuminait ma journée. Ah vraiment? dis-je avec un sourire qui n’avait rien de celui que pouvais arborer une gentille petite fille. Il resta là, à quelques millimètres de mes lèvres me titillant avec le bout de sa langue que je fini par mordiller elle aussi avant de ne pas y résister et de l’embrasser, faire se rencontrer nos langues, qu’elles se découvrent, s’apprivoisent, se dévorent l’une l’autre. Retrouver mon souffle alors que mes mains sont dans son cou, que l’une d’elle ébouriffe un peu plus ses cheveux et lui susurrer à l’oreille. Il faut apprendre à résister Sir Selwyn. L’attente ne rendait elle pas le plaisir encore plus intense? Mordiller son oreille, laisser le bout de ma langue s’y promener. Gouter à sa peau mordillant sa mâchoire, l’embrassant au coin des lèvres avant de descendre dans son cou.Faire preuve d’abnégation... Je l’embrassais, le goutais, descendant jusqu’à son épaule. Me reculais légèrement pour avoir plus accès à son torse et le couvrir de baiser. Caresser ses pectoraux, ses mamelons avant d’y laisser glisser ma langue... Des murmures à moitié étouffé par mes propres soupirs, par ma respiration rendu difficile par l’excitation. De patience... Ce dont, avouons le clairement je ne faisais pas preuve actuellement. Le rendre fou? Oui, chacun son tour...
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Elle referme un bouton de sa chemise et Caleb grogne son mécontentement. Il voudrait bien la défaire toute entière, mais ses mains étaient à un endroit trop agréable pour le quitter. Son souffle contre son oreille l'ensorcelle plus sûrement qu'un habile sortilège murmuré en traître au détour d'un couloir.

-Je ne suis pas sûr de vouloir mêler Jem à tout ça...

Oh non il n'était pas prêt à la partager. Ni avec Jem, ni avec personne. Cette culotte était à lui à présent, tout comme sa véritable propriétaire. Quiconque voudrait contester ce fait aurait affaire à lui directement, peu importe qui était cette personne. Il ne comptait pas être séparé de sa Gwen alors qu'il venait à peine d'être réuni avec elle. C'était un pari risqué qu'il prenait en voulant rendre leur relation officielle, la désapprobation de sa famille pourrait poser problème, mais Caleb ne comptait pas rendre les armes si facilement en cas de mauvaise volonté de la part des hommes Lestrange.

La main qui n'était pas sur ses fesses s'insinua sous sa chemise pour caresser sa taille, puis remonter un peu plus. Il ne pouvait plus voir ce qu'il voulait à cause du bouton qu'elle avait sciemment fermé pour qu'il ne profite pas visuellement de ses atouts, mais ça ne l'empêcherait pas de les toucher s'il le désirait. Il ne comptait s'empêcher de rien avec Gwen ou du moins, rien que quelqu'un d'autre que lui aurait décidé de l'empêcher de faire.

La caresse de sa langue sur ses lèvres se solde par une légère morsure, preuve que son désir de la rendre aussi impatiente que lui avait trouvé là quelque accomplissement. En revanche, il dû mobiliser tous ses efforts lorsqu'elle l'embrassa pour ne pas définitivement tout jeter à bas de la table pour lui montrer que son canapé et son lit n'étaient pas les seuls endroits où il pouvait lui faire l'amour. Ses doigts se serrent sur sa peau clair et bouche quémandeuse cherche à prendre le contrôle de l'étreinte de leurs langues.

La chaleur de la pièce semble ne jamais vouloir s'arrêter d'augmenter. Caleb est presque nu et pourtant le feu qui semble avoir remplacé son sang dans ses veines ne cesse de rugir et le tiens particulièrement au chaud. Ou peut-être était-ce le corps de Gwen appuyé contre le sien pendant leur échange, ses mains dans son cou, dans ses cheveux qu'elle semble préférer en bataille plutôt que dans leur habituel état discipliné. Il pouvait la comprendre. Ceux de Gwen ne semblaient jamais aussi beaux que lorsqu'elle venait de s'abandonner entre ses bras.

Sa bouche retrouve son oreille et Caleb sent cette envie dévorante s'emparer de lui. Il veut la sentir s'appuyer sur son entrejambe. Il veut la voir bouger lentement au dessus de son membre déjà tendu avant de la faire sienne encore une fois. Elle lui demande de résister, mais Caleb ne sait même plus si cette possibilité existe encore. Résister ? Faire preuve d'abnégation ? De patience ? Comment était-ce possible alors qu'elle semblait vouloir le dévorer tout cru ?

-Tu sais que les Selwyn n'ont aucune patience, proteste-t-il dans un soupir.

Ça lui a échappé. Tout lui échappe quand elle l'embrasse. Ses lèvres qui semblent le brûler à chaque baiser laissent une marque froide sur sa peau au bord de la combustion spontanée. Si elle veut jouer à le rendre impatient, il ne souffrira pas de se laisser faire sans se battre. Il sent dans les soupirs qu'elle lui accorde qu'elle est au moins aussi impatiente que lui et sa main aventureuse glissée sous sa chemise atteignit enfin l'un de ses seins pour le prendre entre ses doigts, en douceur, sans serrer, commençant à en taquiner le bout tendu tandis que son autre main se fait plus audacieuse et s'en va à la découverte de son entrejambe, passant par derrière pour commencer à l'effleurer à peine du bout des doigts, cherchant simplement à la rendre plus impatiente encore, à lui arracher un gémissement alors que lui-même se perdait déjà dans ses soupirs.

-Je n'ai pas l'impression d'être le plus impatient des deux, Miss Lestrange, souffla-t-il avant de se mordre la lèvre sous le coup de toutes ces choses qu'elle lui faisait subir et qui ne faisaient qu'augmenter son envie et sa frustration. Il la voulait. Maintenant !
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Jem? Que venait il faire dans la conversation? Ah oui, je venais moi-même de parler de notre ami commun mais comment vous dire que déjà mon esprit était bien loin des avocats, des excuses crédibles et de ma culotte ou alors au contraire celle-ci était un peu trop présente. En effet, elle aurait été parfaite pour ralentir, d’au moins une seconde le feu qui nous embrasait tous deux... Surtout que son grognement de mécontentement n’avait fait qu’attiser la braise. J’aimais jouer, j’aimais jouer avec lui, découvrir avec lui. Je me découvrais également et c’était quelque chose de tout à fait plaisant. Je doute que les Lestrange en ait davantage... Avais-je murmuré entre deux baisers, deux soupirs. J’étais pourtant du genre patiente d’habitude mais, pas aujourd’hui, pas avec lui. Ses mains s’étaient glissées sous ma chemise, s’avançant en chemin pourtant déjà conquis, je frissonnais au moindre contact, bien incapable de faire ce que j’exigeais de lui. Patienter? Non, Ja-mais. Je le voulais tout entier, je voulais le couvrir de baiser, couvrir la moindre parcelle de son corps de caresses lui offrant autant qu’il avait pu m’offrir. Pourtant je me sentais défaillir alors que sa main atteignait ma poitrine alors que la seconde parvenait à mon intimité. Un soupir d’aise, mes yeux qui papillonnent, il finira par me rendre folle. Mais je me découvre d’humeur joueuse et n’ai en aucun cas l’intention de rendre les armes si vite, si facilement. Je peux me retenir... Je crois. Je claquais ma langue contre mon palais avant de poser une de mes mains sur la sienne entrelaçant mes doigts aux siens afin qu’il ne “joue” plus avec ma poitrine. Je resserre d’avantage les cuisses, obligeant la main de Caleb à faire demi-tour. Je ne peux pas faiblir, pas maintenant, pas alors qu’une idée germe dans mon esprit. Pourtant ce n’est pas l’envie qui me manque, m’abandonner pleinement, ne faire plus qu’un avec lui. J’embrasse sa main, mordille le bout de ses doigts, attrape l’autre à qui je réserve le même sort. Je pose ses mains contre son coeur, les miennes par dessus et dépose un baiser fiévreux sur ses lèvres, je rompt pourtant le contact rapidement assez rapidement pour qu’il soit surpris et pouvoir m’éloigner de lui. Juste assez pour ne pas être à sa portée. Je pose sur lui un regard à la fois d’amusement et de défi. Attrapes moi si tu peux. Ne devriez-vous pas être au travail à cette heure-ci Sir Selwyn? Votre futur médicomage personnel ne voit aucune raison, valable, que vous n’y soyez pas. Je reste face à lui, sur le qui vive, je sais qu’il ne va pas rester assis sans bouger, du moins je l’espère sinon ce jeu n’a aucun intérêt. Votre coeur bat fort... vite... vous semblez êtres en pleine possession de vos moyens... Je me recule, m’éloigne, l’attirant dans mon jeu. Je me rapproche du salon et met un peu plus de distance entre nous, la table basse, quand mes doigts frôlent ma chemise lascivement, remontant de mon flanc, la naissance de mes seins, jusqu’à mon cou. Par Merlin, il fait diablement chaud chez vous... Et pour le lui prouver j’ôte le premier bouton de la chemise, puis le second dans un geste outrageusement suggestif le laissant découvrir ma poitrine. Pas entièrement, juste assez pour que le jeu puisse continuer. Mais en réalité, qui est le chat? Qui est la souris? Et surtout quelle importance pourvu que le jeu prenne fin dans ses bras.
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Caleb sens que Gwen ne va pas se laisser faire ce matin au moment même où elle pose une main sur la sienne, sur sa poitrine. Il ne résiste pas, il la laisse emprisonner ses doigts entre les siens tant il est perdu dans la contemplation de son amante. Elle resserre les cuisses et Caleb n'a pas d'autre choix que de retirer sa main qui se fait capturer de la même manière que la première. Elle embrasse sa main et la mordille, Caleb sent ses lèvres s'entrouvrir et les battement de son cœur s'accélérer tandis qu'il soupir d'envie.

Puis soudainement, ses mains se retrouvent sur le cœur de Gwen et le souffle lui manque tandis qu'elle lui vole un baiser passionné, bien trop bref. Caleb avait essayé de dégager l'une de ses mains pour l'étreindre, mais elle avait bondit plus vite qu'il ne s'y attendait, totalement hors de sa portée. Le voilà donc penché en avant vers elle, toujours sur sa chaise, un regard de fauve affamé sur le visage. Elle le provoque et Caleb se lève souplement, le petit déjeuner oublié. Il n'avance pas pour le moment, attendant le moment propice.

-Non Mademoiselle ma future médicomage personnelle, je ne devrais pas être au travail à cette heure. Vous voyez bien que je suis souffrant, je ne peux pas me présenter au travail dans cet état... déclara-t-il en désignant son entrejambe qui déformait totalement son caleçon à force d'être tendu. Je crois que vous devriez m'examiner d'ailleurs, juste pour être sûr.

Elle se recule, mais pour chaque pas qu'elle fait, Caleb se rapproche d'un pas également, ne laissant jamais la distance entre eux s'augmenter, ni se réduire pour qu'elle ne s'enfuit pas. Elle finirait bien par se bloquer toute seule. Elle arrive à côté de sa table basse et commence à frôler sa chemise, remontant depuis son flanc jusqu'à son cou. Pour le jeu elle prétend que la chaleur l'indispose et commence à défaire les deux premiers boutons, lui laissant entrevoir une part de ce qu'il espère, mais pas assez pour le combler entièrement. Elle n'a pas idée d'à quel point il fait effectivement chaud pour lui en ce moment même.

-Beaucoup trop chaud, mais c'est de ma faute, je le crains. Je me sens terriblement fiévreux.

Il se sentais fiévreux, mais de la bonne fièvre, celle qui le pousse à vouloir l'obtenir coûte que coûte. Soudainement il se détend d'un coup et saute par dessus sa table basse pour la rejoindre, essayer de l'attraper, mais elle lui file entre les doigts trop rapidement.

-Allons Mademoiselle ma médicomage, quelle mauvais médecin vous faites ! Refuser d'examiner un patient, c'est une honte, vraiment !

Il pose une main sur son ventre nu puis la remonte le long de ses abdos, puis de son torse, jusqu'à son cou, suivant une diagonale sur son corps, lentement avec un air de souffrance feint sur le visage. Il voulait que ça soit elle qui le touche. Il voulait que ses propres mains soient sur elle à nouveau. Il voulait lui arracher cette chemise, ou bien ne pas s'en soucier et se contenter de lui faire l'amour violemment, à même le sol s'il le fallait.

-Par pitié, j'ai tellement besoin de soins...

Il essaya de s'approcher encore, tendant brusquement les bras pour la saisir.
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Je le regarde, l’observe avec un sourire amusé. Je sais que je me suis éloignée de moi-même pourtant je n’ai qu’une envie, retrouver ses bras, retrouver ses lèvres contre les miennes. Il doit y avoir quelque chose chez moi qui cloche, j’ai sans cesse envie de l’étreindre, sans cesse besoin de le savoir à porter de mes doigts. Et je lutte, contre mes propres envies puisque j’ai initiée ce jeu, je suis la seule responsable si mon corps, ma tête et mon coeur m’hurle de retourner vers lui mais que mes jambes le fuient, bien trop amusée par ce petit jeu. Un rire, clair, cristallin quitte mes lèvres lorsqu’il me fait remarquer qu’il n’est pas en état. Le pire dans tout ça c’est que je suis plutôt fière d’avoir cet effet sur lui, de savoir que mon corps, ma personne le rende aussi.... tendu? D’ailleurs c’est mutine que j’insiste sur ce point. Il n’y a là rien d’inhabituel, je vous ai souvent vu dans cet état en ma présence ces derniers temps... Pour le côté “avant” je ne préférais pas y penser, nous avions tous deux eut une vie avant d’être ensemble même si la mienne était plus clandestine que la sienne. Je n’allais pas tomber dans son piège, même si l’envie de l’examiner sous toutes les coutures était en effet très grande, non il ne m’aurait pas, pas comme ça! Je m’apprêtais à ôter un troisième bouton lorsqu’il m’annonça être fiévreux et je prenais une moue très compatissante, exagérément compatissante. Mon pauvre amour... un petit sort de refroidissement? Avais-je alors proposé juste par amusement puisque ma baguette était toujours sur la table du petit déjeuner. Je ne l’avais pas quitté des yeux une seconde, ne jamais baisser ma garde et j’avais bien fait puisqu’il me rejoignait d’un saut de l’autre côté de la table basse. Je suis maintenant à la porte de sa chambre, collée au chambranle de la porte alors qu’un troisième bouton puis un quatrième “saute” tout d’un coup. Je m’évente avec un pan de la chemise qui ne tient plus que par un seul et unique bouton. Je ne suis que stagiaire, je n’aimerai pas me tromper de diagnostic. Même s’il était aussi simple qu’évident dans le cas qui nous préoccupait aujourd’hui. Croyez pourtant que l’envie ne manque pas, je serai prête à vous examiner sous tous les angles si seulement j’étais votre prisonnière... Des promesses que je tiendrais sans le moindre soucis. Nul doute qu’il finirait par m’attraper, il connaissait mieux son appartement que moi et je n’avais pas l’intention de faire durer ce petit jeu plus que de raison. Comme on le disait souvent, les blagues les plus courtes étaient les meilleures. Je me mordais la lèvre inférieur en le voyant passer sa main sur son torse, j’aurai aimé que ce soit la mienne, j’aurai voulu remonter jusqu’à son front ou j’aurai déposé un baiser confirmant par la même occasion qu’il n’avait pas ce genre de fièvre. Qu’il pouvait remballer son petit air malade que je préférais lorsqu’il souriait ou qu’il grognait. Je recule à nouveau d’un pas, de deux... quelques autres jusqu’à sentir le sommier sur mes mollets, un bref regard en arrière, une seconde tout au plus d’inattention et je sens ses mains sur ma taille. Je me pressais contre lui, trop heureuse qu’il ait gagné, j'étais sienne. Ainsi donc le jeu s’achève... ou commence, je ne suis plus certaine d’en connaître les règles. Qu’importe du moment que je pouvais de nouveau regoûter à ses lèvres brûlantes et je ne me privais pas y mettant toute la passion et la frustration d’avoir tant attendu. Un peu d’air, une seconde d’oxygène pour lui murmurer fiévreuse à mon tour. Pitié... aime moi comme tu n’as jamais aimé personne... A mon tour de le supplier d’être à lui, de lui quémander des soins, son affection, son amour. Que je ne sois pas la première m’importait peu mais qu’il m’aime de façon unique qu’il m’aime de façon pleine et entière et je serai une prisonnière docile, passionnée et aimante.


Dernière édition par C. Guenièvre Lestrange le Sam 2 Jan 2016 - 16:43, édité 1 fois
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Son rire traverse la salle jusqu'à lui et pendant un instant le temps se fige avant de reprendre son cour normal. Gwen lui fit une remarque qui manqua de lui arracher un rire à lui aussi alors qu'il se retenait encore de sauter par dessus la table basse pour l'atteindre. Oui, en effet, il était souvent dans cet état en sa présence ses derniers temps.

-C'est pire encore alors ! Ça devient chronique, vraiment, il faut faire quelque chose et vite, prodiguez moi vos soins Mademoiselle !

Sa bouche se tord en une moue compatissante et cette fois-ci Caleb ne peut s'empêcher de sourire largement. Il ne prit absolument pas sa menace au sérieux, elle n'avait pas sa baguette dans sa main et ne risquait pas de l'avoir cachée quelque part sur elle vu le peu de vêtements qui subsistaient. C'est à ce moment-là qu'il la cru assez distraite pour lui tomber dessus, mais elle s'esquiva trop rapidement pour lui, trop vive à lui filer entre les doigts.

Elle continue de défaire les boutons de sa chemise et Caleb sent son souffle s'accélérer. Elle est coincée, il n'y a pas d'issue dans cette chambre, sauf si elle comptait s'enfermer dans la salle de bain pour lui échapper. Elle parle d'être faite prisonnière et Caleb regrette soudainement de ne pas avoir sa baguette non plus. La sienne est restée dans sa chambre, sur la table de nuit à côté de son lit. Dire qu'il pensait ne plus en avoir besoin... Il passe par dessus son canapé, ne voulant pas lui laisser une occasion de le fuir à nouveau et s'approche, prêt à bondir une nouvelle fois pour la saisir.

Elle fait l'erreur de détourner le regard une seconde une fois au pied de son lit et Caleb l'emprisonne entre ses bras dans lesquelles elle semble bien pressée de s'abandonner. Elle parle d'un jeu qui s'achève ou qui commence, mais Caleb ne se souvient plus de rien, il est occupé à défaire le dernier bouton de sa chemise qu'il retira par la suite alors qu'ils échangeaient un baiser qui lui fit tourner la tête.

Sa supplique le prit au dépourvu, jamais on ne lui avait demandé une chose pareille, mais il se sentait capable de tout accorder à Gwen pourvu qu'elle le lui demandait. Il remonta une main jusque dans ses cheveux et se penche pour disperser dans son cou des baisers passionnés.

-C'est déjà le cas, mon amour, ne me supplie pas, tu n'as pas à le faire. Je t'aime comme je n'ai jamais aimé personne.

Sans doute était-ce réellement le cas, il n'y avait jamais réfléchis, il n'avait jamais cherché à comparer les différentes façon qu'il avait d'aimer le peu de femmes qu'il avait réellement aimé. Sa passion n'était pas descendue d'un pouce et il se laissa aller à marquer son cou pour laisser une trace de sa possessivité envers elle. Gwen était à lui. Il la poussa ensuite sur le lit et grimpa dessus avant de commencer à descendre embrasser son épaule, son buste, ses seins, avant de décider qu'il avait envie de goûter autre chose. Il continua donc de descendre jusqu'à atteindre le fruit de son désir qu'il n'hésita pas à cueillir à l'aide de ses lèvres et de sa langue. Elle voulait qu'il l'aime comme il n'avait jamais aimé personne, lui voulait l'aimer comme elle n'avait jamais été aimée avant.
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