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sujet; NYSS x Who's that casting devious stares in my direction

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/!\ Attention, on parle ici de faire du mal à des animaux de façon relativement détaillée. Si tu n'aimes pas trop beaucoup ça, alors ferme cette page et va te mettre à My Little Pony, tu vas voir, c'est rigolo.

Trois chatons gisaient sur le sol.

Augustus les regardait sans les voir, ignorant les deux survivants, qui miaulaient désespérément dans leur petite boîte où on pouvait encore lire « adoptez-moi ! ». Il les avait trouvé au bord de la route quelques heures plus tôt, en rentrant du travail. Sa nièce l'avait vu passer avec le colis avec une grimace non dissimulée. Elle connaissait les pulsions de son oncle et ses insomnies, et cela la dégoûtait sans la révolter.

Il devait être deux heures du matin. Il arrivait réussi à trouver une demi-heure de sommeil vers vingt-trois heure, après les deux premiers chatons. Ce n'était pas si mal, pour un début de nuit. Il venait donc de terminer le troisième chaton, et parcourait délicatement le cadavre à la recherche de derniers os à briser, le regard  dans le vide, réfléchissant à on-ne-savait-trop-quoi. Sûrement au sommeil. Et aux multiples techniques pour accéder à cet état quasi-sacro-saint. Il devait être en train de se demander à quel point il pouvait se permettre de se lancer dans une énième relation sexuelle sans lendemain afin de pouvoir peut-être récupérer une heure.
Le sexe sans enjeu l'ennuyait trop vite.
Le sexe avec enjeu ne le détendait pas.
Il se mordait ainsi la queue éternellement, brisant des os, remontant des horloges, parfois quelques meurtres humains, mais globalement travaillant quasiment toute la nuit à ses divers projets plus ou moins professionnels.

Le cadavre de l'animal vint mollement heurter le sol lorsqu'Augustus se leva lentement, traversa la demeure en silence, pour attraper dans mouvement lâche son manteau et s'enfoncer vite dans le froid tout en enroulant distraitement une écharpe autour de son cou.
Augustus marchait souvent dans la nuit. Parfois toute la nuit. Il connaissait la ville par coeur à présent, et était connu par les enfants aux cauchemars comme l'ombre étrange qui les regardait avec des yeux vides quand ils vérifiaient qu'ils ne risquaient rien de l'extérieur. Le visage d'Augustus était toujours incroyablement vide dès que personne ne le regardait.

Augustus appréciait la ville silencieuse de nuit. L'absence de cris humains, de transplanation, de tous ces enfants qui courent à tes pieds et tu ne les vois pas avant d'avoir marché dessus. Se reposer, pour lui, c'était ça, se balader dans ce monde vide de relation sociale, de pression sociale, de plans machiavéliques, d'incapables infoutus de classer correctement des dossiers ou de puceaux inaptes au meurtre réfléchi. Augustus détestait ces personnes qui se prétendaient Mangemorts sans pouvoir tuer autrement que dans l'urgence ou la passion, ou alors de loin en détournant la tête. Et ça se prétend professionnel ?

Il marchait depuis environ une demi-heure lorsqu'il sentit que quelqu'un le suivait.  Il n'y avait pas trente-six mille personnes dans le coin à cette heure-là, et même s'il essayait d'être discret, on ne bat pas un mangemort paranoïaque aguerri à ce jeu-là. Il ne changea pas son allure pendant un petit moment, cherchant à comprendre les motifs et le raisonnement de ce qui le suivait. Finalement, il se retourna, presque lentement, ayant parfaitement calculé son coup pour que l'immondice qui croyait pouvoir le filer se révèle.

Il ne découvrit qu'un chat. Un petit chat, assez joli, au milieu de la route. Parfait, il avait envie d'un chat. Un sourire se dessina sur son visage, le sourire attendri de l'humain normal à la vue d'un animal mignon. « Ooh, coucou mon minou, qu'est-ce que tu fais là si tard, tu t'es perdu ? Ils sont où ton maître et ta maîtresse ? » Et il s'approcha lentement, un peu baissé, main tendue, à la fois si chaleureux et si tendre avec la bestiole puante, et déjà en train d'essayer d'interpréter le comportement du chat pour savoir à quel moment il l'exécutait ou le capturait. « Minou minou minouuu. »
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and now that I'm without your kisses, I'll be needin stitches

We cannot be satisfied until we have eliminated all others. It has nothing to do with reason. It is instinct.
31 JANVIER 2003 ; #Augyss 1


Peut-être qu’elle n’aurait pas dû.
Peut-être qu’elle n’aurait pas dû, en sortant du manoir Malfoy où elle avait ramené Scorpius, décider que marcher lui ferait du bien. Mais elle n’aurait pas croisé Rookwood, alors en pleine promenade nocturne. Peut-être aussi qu’elle n’aurait pas dû décider de le suivre, d’ombre en ombre, journaliste et mondaine en quête d’un secret honteux, d’une infamie assez grande pour servir de monnaie d’échange. Mais ce soir, les voix dans sa tête soufflent leurs suggestions moins forts, elles sont presque silencieuses. Peut-être qu’elle aurait dû faire demi-tour, oublier ses révoltes, ses envies de libération, ses idées de chantage. Peut-être qu’elle aurait tout simplement dû transplaner chez elle, retrouver son salon confortable, ses velours de princesse mondaine. Mais elle en a assez de se faire piétiner, de ne plus être elle, d’être soumise à l’ambition d’un autre qu’elle.

Peut-être que Nyssandra aurait dû s’enfuir quand elle l’a vu ralentir, puis se retourner pour la confronter - au lieu de se transformer, d’échanger ses soies perlées et ses bijoux coûteux pour des fourrures tigrées et des griffes généreuses. D’ici, elle entend les reproches qu’Aramis va lui servir si elle ne rentre pas avant lui. Pourtant, elle reste au milieu du chemin pavé et figée sur ses quatre pattes, elle fixe le sorcier. Le chat fixe l’étrange homme. De son ambre dévorée par une pupille noire, il jauge l’homme, ce qu’il peut en tirer et ce qu’il risque. « Ooh, coucou mon minou, qu'est-ce que tu fais là si tard, tu t'es perdu ? Ils sont où ton maître et ta maîtresse ? » Un miaulement s’échappe vers les aigus, attendrissant et aguicheur comme savent l’être les félins miniatures. « Miaw. » De ceux qui disent je suis mignon, obéis à mes ordres, humain. Les yeux tombent sur les doigts tendus, évaluent ce que signifie le geste. Et le museau humide se tend, les vibrisses s’agitent quand le félin renifle, d’un peu loin, la main offerte. « Minou minou minouuu. » Un pas prudent l’approche plus près du sorcier, le cou se tend un peu plus, le regard méfiantremonte vers le sourire.

Attendri. Rien comme Rookwood qui la jette dans des gouffres d’émotions incontrôlées et violentes.
Tendre. Rien comme Rookwood qui pille entre les circonvolutions de sa cervelle dévastée les vérités qu’elle embrouille, qu’elle emmêle.
Chaleureux. Rien comme Rookwood qui utilise son don avec froideur et indifférence.

Soudain, le corps se fige, les muscles se bandent quand Nyssandra émerge et que les souvenirs, les cris, les cauchemars reviennent. Les cordes vocales vibrent, le poil se hérisse et elle crache avec mécontentement.
Et soudain, dans la nuit, un aboiement de chien déchire le silence.

Juste avant qu’un coup de pattes n’enfonce ses griffes acérées directement dans la paume encore ouverte.
Puis d’un bond, elle lui file entre les jambes, s’enfuyant sans demander son reste dans les fourrés non loin, dérangeant un duo de musaraignes. Un instant, l’instinct du chat veut poursuivre les rongeurs, s’en faire un dîner, mais le danger que représente l’homme, qui affole Nyssandra, le dissuade et c’est dans les buissons qu’il continue sa course.
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Augustus n'aimait pas particulièrement les animaux, comme il n'aimait pas particulièrement les enfants, comme il n'aimait pas particulièrement les imbéciles. Ils faisaient partie de cette part de la population assez incompréhensible à ses yeux, des êtres mus par l'instinct, l'émotion, et pour qui les lois de la logique ne semblaient pas s'appliquer. Augustus, cependant, savait faire abstraction de tout cela. Il savait, en temps voulu, tendre la main vers ces êtres incompréhensibles, leur parler tendrement, se comportant comme un humain normal.
Il serait extrêmement jouissif de vous dire que les animaux, les enfants et les imbéciles avaient en horreur Augustus. Il serait juste et exaltant qu'ils soient dotés de ce sixième sens sentant le danger dans la main tendue du mangemort. Il n'en était, malheureusement, rien. Tout comme tout le Ministère avait véritablement cru à l'innocence d'Augustus avant que Karkarov ne le dénonce, toutes les autres créatures tombaient dans le piège et venaient se frotter à lui. Au fond, ce qui créait véritablement le malaise chez Augustus, ce n'était pas une fausseté de sa voix, ou un potentiel instinct de « je sens qu'il y a quelque chose qui ne va pas avec cet homme ». Non. La seule chose qui faisait que personne ne pouvait plus regarder son sourire sans un frisson, c'était parce qu'ils avaient la connaissance intime que cet homme était un monstre, un mangemort, que ses meurtres ne se comptaient plus, et qu'il brisait des vies et des os comme on éclatait du papier bulle.

Ce fut donc immobile, attentif, humain qu'il attendit que l'animal approche. Ce fut avec une très innocente curiosité qu'il le regarda, l'observa réagir, sentir sa main. Seule la fixité de son regard dénonçait sa concentration, et l'importance de ce qu'il se passait dans le corps de ce chat. Etait-il ensorcelé ? Etait-il véritablement un chat ? Une créature magique ? Un animagus ? Les animaux faisaient beaucoup de choses, beaucoup de choses qu'il ne comprenait pas, mais celui-ci le suivait trop, l'approchait trop pour qu'il ne se trame pas quelque chose. Il sondait son pelage, à la recherche de la moindre supercherie, un nœud, un ruban, un indicateur quelconque d'une présence magique. Et le chat ne croisait pas son regard, et cela l'intéressait, car si cela pouvait être une coïncidence, cela pouvait aussi être un instinct de ne pas regarder en face un legilimens.

Et finalement, le chat arrêta d'être un chat. Sans qu'Augustus ne bouge, sans qu'il n'esquisse un geste, sans qu'aucun bruit ne vienne perturber, effrayer la créature, celle-ci eu un soudain changement de comportement, un éclair de rage, (de vengeance?), un éclat de violence. Ses yeux s'ouvrirent de surprise, mais avec un brin d'intérêt lorsque la bête se mis à lui cracher à la figure. Augustus ne bougea pas. Il ne bougea pas non plus lorsque le chien aboya, ni quand l'animal lui lacéra la main. Illogique, pour un animal. Absurde, vu la terreur, de prendre la peine d'agresser un objet immobile. Il y avait dans la bête de l'intelligence humaine, il en était quasiment sûr. Soit un sorcier le contrôlait de loin, soit c'était un animagus. Dans les deux cas, il lui fallait cet animal.
Avec un sourire satisfait, Augustus se redressa, sortant rapidement un mouchoir en tissu pour le nouer autour de sa paume blessée. Juste pour ne pas tâcher sa baguette de sang alors qu'il l'empoignait et emboitait le pas de la bestiole à travers les fourrés. Un premier jet de magie traversa ceux-ci, figeant les musaraignes.

Augustus était de ces monstres qui marchaient. Ses proies courraient, désespérées, et il les suivait avec calme, juste un petit quelque chose de rapide dans le pas, à peine pressé, tandis que les jets de magie étaient véritablement ceux qui courraient après le chat, qu'il ne quittait pas des yeux. La proie se précipitait, fuyait, mais elle était sur le territoire d'Augustus, son terrain de chasse favori, là où peu de personnes avaient l'audace de venir le défier. Qui était donc cet inconscient ?
La curiosité, l'intérêt, une étrange satisfaction de voir enfin un peu d'agitation dans sa nuit éclairaient le visage et l'humeur d'Augustus. Tout ce qui le distrayait de son incapacité à dormir était bienvenu.
Une allée, deux allées, un petit jardin dont il enjamba la barrière avec la précision d'un limier en chasse. Finalement, après avoir débusqué la bête au détour d'une benne à ordure, le sort de révélation d'animagus toucha sa cible. Un sourire victorieux traversa son visage alors qu'il vit l'animal s'illuminer et commencer à bouger, grandir, changer. Ses suppositions étaient exactes. Le temps de rejoindre la position de la chose, il découvrit sa proie, ce petit être qui avait si bien essayé de lui échapper, qui avait même presque réussi. Un sourire tendre, amusé, s'installa alors. La baguette un peu baissée, mais toujours prête, il eut un petit rire mi-tendre mi-amusé devant la figure effrayée de Nyssandra Ollivander.

« Mlle Ollivander, quelle plaisante surprise. » Sa voix ronronnante se fit de nouveau entendre, encore plus douce qu'envers le chat, car il y avait ici cet honnêt intérêt, cette presque affection pour la pauvre petite sorcière qui était devenue sa chose. La Ollivander le faisait toujours sourire car il y avait quelque chose d'absolument désespéré et désespérant dans sa futilité, sa niaiserie, son incapacité à voir le monde de façon claire et logique. Et pourtant il y avait du potentiel dans ses capacités, dans sa volonté, dans son obstination. La marque dans la paume d'Augustus montrait qu'elle frôlait la dangerosité même lorsqu'elle était effrayée. Il aurait tant aimé exploiter ce potentiel. Mais trop de fois, elle l'avait déçue, trop de fois elle n'avait pas rejoint ses attentes. Mais toujours, elle le surprenait. Aujourd'hui encore.
« Vous êtes donc une animagi à présent ? Je comprends mieux pourquoi je vous voyais moins dernièrement. Laissez-moi vous dire que c'est une très bonne surprise, vous êtes véritablement une jeune femme pleine de surprise. »
Encore un petit sourire, puis le regard qui se fige sur son visage, sur sa respiration, sur les détails de ses expressions et de son langage corporel. Sans même avoir à la légimancer, il commençait déjà à reprendre le contrôle de la situation, à la sonder, à collecter toutes ces informations qui lui offraient tant de pouvoir. « Et puis-je savoir ce qui me vaut la joie de votre visite ? »
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