sujet; When the wolf become the lamb [henry et Lavande]

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The day's a nightmare that won't seem to end and every morning it's the same again
Sorrow Henry et Lavande
Sorrow regarde le ciel. Pousse un soupir tremblant. Le froid pénètre ses os de manière impitoyable. Mais ce soit cela n’a aucune importance. Ce soir elle se sent bien. Reposée. Elle ne peut aller jusqu’au dire en paix mais … presque. Du moins si cela était possible. Il faut dire que pour une fois sa soirée n’a été ni triste et solitaire, ni ponctuée de rots d’ivrognes et d’exclamations pâteuses.  Pour la première fois depuis longtemps elle n’a pas passé sa soirée de repos dans entourée des murs dénudés de sa chambre qui la regardaient comme autant de bouches béantes, prêtes à crier leur désespoir. Non sa soirée à été intéressante. A parler avec Lavande. A apprendre à la connaitre. Terrifiée Sorrow au début. Parce qu’elle avait toujours pensé que le jour ou quelqu’un connaitrait son secret serait son dernier.

Mais pas aujourd’hui …

Lavande sait tout. Et Lavande ne la juge pas. Peut-être parce qu’elle-même est une demi-louve ? Parce qu’elle possède plus de tolérance que Sorrow ne pourra jamais rêver d’avoir ? Elle ne sait pas. Elle s’en moque. Tout ce que Sorrow sait c’est que pour une fois elle à pu parler des côtés les plus noirs de sa vie sans risquer de se faire dénoncer ou de recevoir ces regards de dégoûts auxquels elle s’attend toujours. Alors il y a un petit sourire sur le visage de Sorrow quand elle transplane pour arriver dans une ruelle qui se trouve juste à côté du bar. Sale bien sûre. Mais de là elle peut aller chez elle rapidement. Car oui Sorrow ne transplane jamais directement chez elle. Par peur d’être suivie. Précaution inutile diraient certains après tout qui voudrait suivre une serveuse de rien ? Une ombre sans visage et sans nom ? Personne … mais Sorrow est prudent. Peut-être à l’excès mais dans ce monde rien n’est sûr et d’autant plus pour ceux qui ont quelque chose à cacher.

Des gens comme elle donc. Alors elle jette un petit regard sur le côté. Regarde les ivrognes qui ont un peu trop profités de la fin de soirée et qui partent en titubant et en évitant avec une dextérité née de l’habitude les flaques de vomis qui les entourent au milieu des lumières mourantes. Un tableau immonde qui peint un univers sans espoir. Mais étrangement tout cela la rassure. Rien n’a changé. Rien ne bouge. Ni eux, ni elle. C’est donc que tout va bien. Dans la crasse la plus infâme certes mais tout va bien tout de même. Alors elle avance un peu ,s’apprête à rentrer chez elle. Fatiguée. Mais contente. Seulement il est évident qu’aucun état de félicité ne peut jamais durer pas vrai ? Surtout pas pour Sorrow. La fragile et souillée Sorrow couverte d’éclaboussures de sang et de boue. Tout change en mal pour elle et aucun bien ne subsiste. Mais ce soir elle n’a pas envie de savoir. C’est pour ça qu’elle ne voit pas tout de suite cette silhouette si droite. SI différente de celle chancelante des hommes et femmes qui on bu un coup de trop, de celle voutée de ceux qui ne veulent pas se faire remarquer pour mener leurs petites affaires en toute tranquillité.

Elle ne voit pas cette homme donc, pourtant juste derrière elle. Et quand Sorrow le voit elle se contente de lui jeter un regard vide, ignorant totalement jusqu’à son existence. Jusqu’au moment ou les faibles sirènes d’alarmes de son cerveau commencent soudain à sonner jusqu’au tréfonds de son crâne.  Parce que quelque part il détonne violemment au milieu de ce dessin sordide. Et il exsude le danger de tous les pores de sa peau. C’est pour cela que la petite main de Sorrow descend jusqu’à se serrer contre le bois clair de sa baguette. Pour ça qu’elle se crispe.  Mais elle s’approche tout de même. D’abord parce qu’il se tient devant la rue qu’elle prend pour rentrer chez elle. Ensuite parce que ce n’est pas vraiment comme si elle pouvait le faire disparaitre en fermant les yeux. Pourtant Sorrow la petite fille terrorisée aimerait bien. Mais au lieu elle fait comme s’il n’était qu’un client du bar parmi les autres. Joue son rôle d’employé même si elle ne travaille pas aujourd’hui. « Vous chercher quelque chose ? » Sans doute qu’elle connait déjà la réponse. Mais ça ne l’empêche pas de devoir demander. Et en attendant ses doigts se resserrent encore un peu plus, jusqu’à devenir blancs autour de sa baguette.
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when the wolf become the lamb

Ton regard s'attarde sur elle. Froid, implacable. Tu fais tâche au milieu de tous ces ivrognes, incapables de ne serait-ce que se tenir debout. Ta silhouette, droite et assurée, dénote de celles courbées des hommes t'entourant. Des ivrognes, qui dépensent tout leur argent dans des boissons, pour oublier l'espace de quelques minutes la misère dans laquelle ils vivent. Cette misère que tu veux supprimer de ton pays, en même temps que la pureté du sang et son idéologie. Mais la mission est délicate, les possibilités trop rares. Tu rêves d'attaquer le Ministère, de le voir disparaître tous les flammes. Sans pour autant en être capable. Tu en es si proche, et pourtant l'attaquer serait la pire des idées. Tu serais tué en quelques secondes, attaqué par une horde de mangemorts. Non, tu as besoin d'informations. D'informations fraîches, capables de booster la préparation de ton plan. Que seules quelques rares personnes sont à même de te donner. Un cercle restreint dont semble faire partie cette Sorrow. Jeune femme à l'apparence fragile, qui pourtant ose se promener en pleine forêt, seule. Pour aller voir Lavande.

Tes pas sont lents, silencieux. Un peu plus loin, deux silhouettes. Dont l'une est celle de Lavande. Tu as longuement hésité avant de lui parler de ton plan, dès l'instant où tu as appris pour ces rencontres. Piéger son contact inconnu, lui tirer les vers du nez. Et obtenir un maximum de renseignements pour les insurgés et être sûr qu'elle ne représente aucun danger pour l'Ordre. La mission est délicate, tu ne maîtrise pas encore totalement ton don. Et tu va devoir faire en sorte de ne pas être dérangé par ta protégée, lorsque tu tentera de retrouver la trace de la sorcière. Si tu y arrives effectivement.
La réunion dure plus longtemps que tu ne le pensais, et tu aperçois enfin le transplanage de la demoiselle alors que les dernières lueurs du jour commencent à disparaître. Sans attendre, tu te diriges d'un pas vif vers le lieu de la disparition, dans le dos de Lavande avant de l’assommer d'un sortilège. Les effets ne dureront que quelques minutes, assez pour te permettre de localiser ta cible. Assez pour que l'insurgée ne te suive pas immédiatement.

« Vous cherchez quelque chose ? » Ta silhouette dénote de celles présentes autour de toi. Seul homme droit entouré d'alcooliques incapables de se redresser. Certains sont appuyés contre un mur, recrachant tout ce qu'ils ont pu ingurgité au cours de la soirée. La ruelle est sale, crasseuse. Puant la mort et l'alcool. Cette odeur te donne envie de retourner dans ta tente, de profiter de l'odeur bien plus agréable de la végétation. « Je pense l'avoir trouvé. Nous avons à parler. » La main vissée autour de ta baguette, prêt à lancer un sort en cas de fuite. Tu ne veux pas spécialement lui faire de mal, pas dans l'immédiat. Et tu tiens à la maintenir en vie pour la questionner. Mais tu sais pertinemment que tu n'hésiterais pas à lâcher le frein en cas de duel.


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The day's a nightmare that won't seem to end and every morning it's the same again
Sorrow Henry et Lavande
C’est un décor surréaliste. Une scène étrange à la fois belle et inquiétante. Pourtant il n’y a pas grand-chose. Juste les lumières du réverbère qui éclairent les trottoirs mouillés, en trouant de puits de lumière une nuit un peu trop sombre. Et puis il ya cette silhouette. Trop droite au milieu des corps courbés d’hommes et de femmes qui se sont perdus dans l’alcool au point d’oublier qu’ils se tenaient un jour fièrement droit. Ce regard trop perçant même dans les ténèbres, qui se pose avec trop de justesse sur elle. Non pas avec cette envie vorace que lui servent certains hommes qui pensent qu’elle écarte les cuisses parce qu’elle n’est que serveuse. Non. Lui la fouille du regard. Comme s’il avait besoin d’informations. Comme s’il recherchait quelque chose. En vain bien sûr.

Parce qu’elle ne sait rien Sorrow. Elle n’est rien. Et quelqu’un qui n’existe pas n’est pas censé savoir quoi que ce soit …

Triste constat. Sombre réalité. Mais elle s’y est faite Sorrow. Bon gré mal gré. Elle est même parfois allé jusqu’à penser que si les circonstances n’avaient pas été celles qui l’avaient poussées loin de tout, soit cette morsure qui avait tout détruit, elle aurait apprécié de se réinventé. Etre quelqu’un de nouveau. Construire une vie entièrement différente juste parce qu’elle l’aurait souhaité. Seulement personne ne peut faire uniquement ce qu’il veut pas vrai ? Alors elle s’est retrouvée ici Sorrow. Bien trop perdue. Abîmée. Une petite fille confrontée à la réalité du monde pour la première fois … et la chute avait été bien dure du haut du piédestal qu’elle s’était construit. Un sourire amer se dessine sur ses lèvres roses. Même sa bouche possède désormais une courbure fatiguée. Elle ne sourit sans doute pas assez Sorrow. Pas de ses vrais sourires qui font se retourner les gens non pas parce qu’ils sont beaux mais parce qu’ils sont vrais et que dès lors on se moque qu’ils plissent les yeux et creusent les joues. Simplement parce qu’ils veulent dire quelque chose.

Mais il n’y a pas beaucoup de raisons de sourires pour Sorrow. Enfin si, il y a Ada et ses yeux lumineux. Et puis son nouveau travail chez Lucrezia qui l’oblige à porter un masque de joie factice toute la journée alors qu’elle veut simplement leur cracher au visage. Son nez se plisse un peu. La ruelle sent le vomi et l’alcool éventé. Pas très surprenant pour un bar miteux au milieu de la nuit. Sorrow carre ses épaules en arrière. Fait semblant d’avoir plus d’assurance qu’elle n’en a … ou alors peut-être que le fait d’avoir déjà été menacé par Rodrigue lui donne désormais un certain confort avec ce genre de situation. Elle hoche la tête pour elle-même. C’est surement ça. Sorrow se dit qu’à force de tomber il faut bien s’arrêter à un moment. Et que cet inconnu ne peut pas être plus effrayant que ceux qu’elle a déjà rencontrés.

Et elle à tort Sorrow … tellement tort … mais comment aurait-elle pu savoir hein ?

« J’en déduit que vous me cherchiez … charmante entrée en matière ceci dit ! » A croire qu’Abraxas déteint sur elle finalement. Parce qu’elle n’a jamais été distinguée ou alors il y a si longtemps qu’elle a oublié. « Ceci peu importe si vous me cherchiez ou pas. Personnellement j’ai autre chose à faire plutôt que de trainer dans ce coin miteux. Et sincèrement … vous devriez aussi. » Elle avance à petit pas. Se dirige vers le côté. Faussement assurée. Comme un manteau de luxe qu’elle aurait revêtit alors que le monde entier lui hurle qu’elle n’a pas la prestance pour le porter. Mais heureusement Sorrow à l’habitude de mentir. L’habitude de jouer un rôle qui n’est pas le sien. Au points qu’elle en oublie parfois qu’elle était ses premiers objectifs. Elle se retourne soudain. Laisse ses longs cheveux noirs cingler son visage un peu trop violemment. Alourdis par la pluie qui a commencé a tomber.

« Et juste une chose. Je n’ai rien à vous dire. Ni a personne d’ailleurs. Peu importe pour qui vous travaillez ou pourquoi vous êtes venus. Dites-vous que je veux juste être oubliée. Et laissez-moi en paix. Je n’ennuie personne. J’aimerais que la réciproque soit vraie. » Et pourtant un pressentiment lui souffle que cela ne sera pas le cas. Parce qu’elle a beau imploré le ciel de la laisser tranquille les catastrophes ne cessent de lui tomber dessus. Peut-être un manque de chance. Peut-être que c’est juste parce qu’elle à l’air de vouloir être invisible que les gens la cherche. Franchement elle ne sait pas. Mais elle en a marre Sorrow. Elle veut juste mener une vie normale. Ou du moins autant que faire se peut dans la mesure ou elle est une louve-garou dans un monde qui ne tourne plus rond. Mais on ne lui laisse même plus la possibilité d’essayer de toute manière.
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Lavande avait passé un certain temps à discuter avec Sorrow, à apprendre à la connaître. Elle se rendait compte à quel point elle avait été stupide, d’accepter la rencontre, d'abord, puis de s'y rendre ensuite, et enfin, de se prendre au jeu des confidences, des confessions... Elle avait écouté la jeune femme en oubliant ce qu'elle-même était. Elle avait trouvé du réconfort, à s'entendre aussi bien avec la belle brune, à être plus ou moins sur la même longueur d'onde – pour ce qui était des sujets sans risques ni importance, en tout cas. Elle s'était presque sentie comme du temps de Poudlard, lorsqu'elle pouvait discuter pendant des heures des dernières news de Sorcière Hebdo sans se soucier de rien d'autre que de sa coiffure. Et maintenant, elle n'avait plus du tout envie de passer à l'action, de suivre le plan d'Henry. Elle se rendait compte à quel point sa situation était à présent délicate et elle avait envie de faire machine arrière... Mais comment l'annoncer à Henry ? Il refuserait, c'était certain. Il lui ferait même la morale et elle, elle ne pouvait pas l'abandonner, le laisser tomber au dernier moment.
Bien sûr, ils avaient prévu le coup avant que Lavande réalise à quel point Sorrow était quelqu'un de spécial pour elle, bien avant cette soirée à bavarder comme si le monde des sorciers n'était pas en plein cœur d'une guerre sans merci. Vivi en aurait presque pleurer de rage. Et l'envie de tout foutre en l'air, de se foutre en l'air l'envahie à nouveau... Ça faisait bien longtemps que ce n'était pas arrivé et elle regarda ses poignets, distraitement, suivant du bout du doigt des cicatrices à présent invisible.
Elle savait comment ça allait se dérouler et elle était prête... mais l'idée de n'en faire qu'à sa tête lui chatouillait l'esprit, dangereusement, vicieusement. D'un autre côté, Henry ne lui avait pas tout dit de ce qu'il comptait faire... Elle lui faisait totalement confiance et savait intimement que rien de fâcheux ne se produirait mais, c'était tout de même plus fort qu'elle : elle culpabilisait déjà. Peut-être Sorrow serait-elle devenue une amie, au fil du temps... Mais avec ça, maintenant, rien n'était moins sûr. Lavande avait l'impression de la trahir comme si elle la connaissait depuis des années, depuis toujours. Elle se dit que sa particularité y était peut-être pour quelque chose – elle jouait un rôle dans tellement de situation...
Elle sentit une présence derrière elle, se retourna et puis -boom-.

Lavande ne resta dans les vapes que quelques minutes, cinq ou six tout au plus. Le sortilège était un peu plus puissant qu'elle ne l'avait imaginé et elle eut du mal à retrouver ses esprits. « Henry, je vais te faire la peau... » chuchota-t-elle avant de se relever, vérifiant que personne n'avait remarqué son état. La rue n'était pas particulièrement fréquentée mais Lavande savait qu'on ne pouvait jamais être sûre de rien. A l'odeur alors, elle suivit sans plus attendre Henry. Elle ne pouvait pas transplaner de peur de perdre l'avantage. Elle finit tout de même par les retrouver, non sans difficulté mais plus rapidement qu'elle ne le pensait. Dans l'allée des embrumes. « Protego totalum. » chuchota-t-elle pour cacher ce qui se déroulait dans cette partie de la rue à la vue de quelques curieux. Puis, elle sortit de l'ombre, discrètement, décidant de ne pas prendre partie, pour le moment...
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