HERO • we saved the world Albane Oswell ‹ inscription : 08/12/2015
‹ messages : 1031
‹ crédits : moi-même (ui, ui).
‹ dialogues : #993366.
‹ âge : 25
‹ occupation : héroïne de guerre pour avoir lutté pendant huit ans au sein de l'Ordre du Phénix puis de l'insurrection. On me connait aussi sous le nom de Blackfish, informatrice au coeur d'un réseau particulièrement étendu; co-fondatrice de l'émission Potterwatch et militante active qui n'hésitait pas à dénoncer les manipulations publiques du gouvernement de Voldemort, la collaboration des médias, ainsi que tous ceux qui avaient des choses à se reprocher et dont j'avais déniché les petits secrets. Si j'ai arrêté l'émission, je n'ai cependant pas fini de fouiner dans les affaires des autres et surtout celles du gouvernement. J'ai acquis un statut de journaliste indépendant et le scroll est pour le moment mon seul support, mais ça ne va pas durer, j'y travaille...
‹ maison : Poufsouffle
‹ scolarité : 1989 et 1996
‹ baguette : actuelle n'était à l'origine pas la mienne mais j'ai tué son ancienne propriétaire et quand j'ai ramassé son arme l'utiliser m'a paru la chose la plus logique à faire. Elle mesure aux alentours de 23 cm, il semblerait qu'elle soit en bois de prunellier, probablement contenant du dragon, mais je ne suis pas certaine de sa composition. Elle est bien plus rigide que mon ancienne baguette de cèdre et crin de licorne dont je n'arrive maintenant plus à me servir.
‹ gallions (ʛ) : 4436
‹ réputation : il ne faut pas tenter de me cacher des choses. Que je sais tout et que ce que je ne sais pas encore, je le découvrirai bientôt. Si Blackfish et une figure de la résistance très respectée par la majorité de la population, mes anciens camarade rebelles ont un avis plus mitigés à mon égard... On dit que je serai prête à faire tout ce que je condamne pour arriver à mes fins: mentir, voler, tuer; que j'ai été dévoré par la haine. Après tout je suis une terroriste.
‹ particularité : prête à faire tout ce que je déteste et dénigre pour arriver à mes fins. Au point que j'en viens à me détester moi-même. Voler, mentir, trahir, me servir d'autrui comme un outil, parfois même de mes amis... "La fin justifie les moyens", c'est ce qu'on dit.
‹ faits : je vis avec le poids de mes actes sur la conscience particulièrement ma participation à l'attaque d'Herpo Creek, mais aussi la mort de mon petit frère dont je me considère responsable. Si certain de mais camarades héros de guerre estiment que je ne mérite pas ce titre, qu'ils sachent que je suis bien d'accord avec eux. Mais je suis libre et je travaille d'arrache pied à mes divers enquêtes pour oublier que je ne suis toujours pas capable de marcher sereinement dans la rue.
‹ résidence : dans un appartement pas bien grand sur Diagon Alley, mais il s'agit plus d'une espèce de bureau improvisé, constamment en bordel, que d'un véritable lieu de vie. Le seul endroit que je considère un peu comme chez moi et où je me sens réellement en sécurité c'est chez Tiago.
‹ patronus : Un grand ban de poisson argentés, c'est de la que je tien mon surnom de Black Fish.
‹ épouvantard : Thomas, moldu de dix-huit ans à peine que j'ai envoyé à la mort et qui revient régulièrement me hanter en pensée. Il a le regard vide et me demande constamment pourquoi je l'ai tué lui et pas l'autre.
‹ risèd : Cédric et moi. On boit une bière au beurre sous le porche de la maison de ma mère à Loustry. Mais Cédric est mort, la maison est détruite, ma mère ne reviendra surement jamais, et la Bière-au-Beurre est devenue beaucoup trop cher.
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❝ MY FUNNY VALENTINE ❞
Albane Oswell & Dante A. Ehrensvärd 14 février 2003
La note ses brisa dans un grincement faux tendit qu’il réalisait le sens de ses paroles. Albane vit le visage du jeune homme se décomposer, comme si on venait de lui apprendre la mort d’un proche. “Que veux-tu dire ?” Il avait parlé d’une voix lente et basse, presque un murmure. “C’est pourtant toi qui m’a offert cette bouteille ! Si quelqu’un doit être fautif, c’est toi, pas moi !” Bah voyons, comme si c’était de sa faute à elle ! Comme si elle avait volontairement fait en sorte de se retrouver dans une situation pareille. Voilà qu’il lui rejetait la faute dessus alors que depuis le début elle était la seule à tenter de se sortir de ce mauvais pas. “Qu’est-ce que tu m’as fait ?! Je… Je…” C’est qu’il haussait le ton en plus, cet abruti. Mais j’ai rien fais, bordel ! Avait-elle envie de répliquer, mais elle était encore paralysée par la timidité, incapable de croises son regard plus d’une seconde. “Je pourrais aller jusqu’à mourir pour toi !” Bah voyons ! Si elle avait été dans son état normal elle aurait probablement éclaté de rire. Cette histoire n’était qu’une vaste plaisanterie. Est-ce qu’au moins il se rendait compte de l’énormité de ses propos. Mourir. Cependant, les mots de Dante lui permirent de prendre la mesure de la situation. Ce truc qu’il avait ingéré était vraiment très puissant. Probablement un filtre d’amour. Bon sang si elle mettait la main sur l’abominable crétin qui avait ensorcelé ces bouteilles, elle lui ferait amèrement regretter d’avoir crue sa drôle de jouer avec du filtre d’amour le jour de la Saint Valentin ! Un instant elle se dit que si elle n’avait pas été elle-même touché, elle aurait probablement trouvé ça drôle, mais la rage qui naissait au fond de son cerveau balaya cette pensée. Elle était effectivement victime de la plaisanterie et cela n’avait rien de bien divertissant.
Elle prit une profonde inspiration. “Tu ne vas pas mourir pour moi.” Dit elle d’une voie calme, en regardant droit devant elle. “On...” Elle prit une nouvelle inspiration. Par Merlin, pourquoi ne pouvait-elle pas s ‘exprimer normalement. “On va trouver une solution.” Elle demeurait impuissante, cerveau conscient en proie à une timidité incontrôlable, qu’elle ne comprenait même pas tellement elle était éloignée de sa nature profonde.
Albane se maudit intérieurement. Pourquoi avait-elle fait ça ? Boire un coup avec lui ? C’était une idée ridicule, une idée stupide, complètement irréfléchi. Pourquoi bon sang ?! Elle maudit Dante et son regard de chiot perdu, où se mêlait espoir et désillusion. Et lui, il pouvait pas se rendre un peu plus utile, non ? Elle commença à taper contre ses tempes avec la paume de sa main. Réfléchi, réfléchis, réfléchis. Mais tout se mélanger dans son esprit. Elle était à un stade de nervosité rarement atteint et elle se serait tapé la tête contre un mur si ça avait pu aider.
Alors, elle eut une idée. Elle n’était pas sûr que cela allait marcher. Vraiment pas. Peut-être pas sur lui en tout cas, mais avec un peu de chance les gestes la libéreraient, elle. Rien qu’y penser lui tordit les entrailles; la partie de son esprit qui était encore soumise à la timidité était tétanisée par la solution qu’elle envisageait. “Très bien...” Elle caressa de nouveau le chien de Dante pour se donner un peu de courage. “J’ai peut-être une idée...” Elle ferma les yeux, rassemblant le peu de courge qu’il lui restait. Tu n’es pas timide. Se dit-elle à elle-même. Tu n’es pas faible. Ce n’est pas toi. Elle prit une profonde inspiration Vas-y. Tu peux le faire. Elle serra les poings 1... 2... 3... Le coup partit le plus vite qu’elle le put et elle tenta d’y projeta toute la force dont elle était capable (c’est-à-dire pas grand chose.) Mais au moins elle bénéficia de l’effet de surprise. Son poing alla s’abattre contre la joue de Dante qui tituba avant de tomber en arrière. Albane grimaça et plaqua ses mains contre sa bouche. “Ça va...?” Elle pinça les lèvres. “Je suis désolée, je savais pas quoi faire d’autre... tu t’es fait mal.” Elle ne réalisa pas tout de suite qu’elle se sentait plus légère. Pas encore tout à fait elle-même... mais plus légère. Frapper un bon coup, ça fait souvent du bien.
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