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sujet; (ronald) + weasley is our king |
HERO • we saved the world Ronald Weasley ‹ inscription : 22/02/2016
‹ messages : 615
‹ crédits : cristalline et crackle bones pour la signature.
‹ dialogues : salmon
‹ âge : vingt-quatre ans.
‹ occupation : C'est la grosse question que se pose Ronald en ce moment. Il n'aspire plus à devenir Auror, être autant de temps en guerre lui a passé l'envie de partir à la chasse aux mages noirs et il ne veut pas non plus avoir de contact avec les autres êtres humains alors il ne sait pas. Il aide Charlie avec ses dragons de temps en temps et ça ne lui déplaît pas. Peut-être qu'il va finir par se lancer dans des études de magizoologie ?
‹ maison : gryffondor
‹ scolarité : septembre 1991 et juin 1998.
‹ baguette : Bois de saule, trente-cinq centimètres et contient un crin de licorne. Cette baguette le suit depuis qu'il a détruit celle de son frère Charlie en deuxième année.
‹ gallions (ʛ) : 4038
‹ réputation : Difficile de passer à côté de la famille Weasley tout de même. Connue pour l'immense fratrie qui la compose, il est difficile de passer à côté d'eux. Famille emblématique des insurgés, ils ont tous presque reçu l'Ordre de Merlin et une jolie somme pour les services rendus à la société sorcière. On sourit beaucoup plus à Ron depuis la fin de la guerre et étrangement, il déteste cette célébrité. Lui qui convoitait tant celle de Harry quand ils étaient à Poudlard, il a fini par comprendre pourquoi son meilleur ami la fuit.
‹ particularité : aucune.
‹ résidence : il a retapé le Terrier alors en attendant c'est là-bas qu'il est.
‹ patronus : un jack russel terrier
‹ épouvantard : Celle-ci ne changera pas, pour rien au monde. Ronald peut faire face à n'importe quelle horreur, mais si vous le mettez devant une araignée... vous pouvez dire adieu au Gryffondor qui sommeille en lui.
‹ risèd : Il se revoit à Poudlard, quand tout allait bien, avec Harry, avec Hermione. Quand il pouvait encore entendre son père pester contre le fonctionnement d'un objet moldu et que Fred et George étaient en train d'inventer des confiseries piégées pour leur boutique tandis que leur mère s'affairait à la cuisine avec ce sourire si caractéristique. Ronald souhaiterait pouvoir revenir à cette période où tout le monde était encore là.
| Ronald Bilius WeasleyWeasley is our King, Weasley is our King. He didn't let the Quaffle in. Weasley is our King. Weasley can save anything, he never leaves a single ring, that's why Gryffindors all sing: Weasley is our King.❝ We're running in circles again ❞Rebirth of the Phoenix ; PV☇ pseudo complet & surnom(s) ; Ronald Bilius Weasley, dernier fils de la fratrie Weasley. Ron la plupart du temps parce que c'est plus court à dire, parce que ça rejoint l'optique de la famille Weasley avec des prénoms trop longs utilisés en entier seulement lorsqu'un des enfants est pris en faute. Plus récemment, il y a eu Red King c'est pour les insurgés, c'est pour passer un peu plus inaperçu. ☇ naissance ; le 1er mars 1960 à ste-mangouste. ☇ ascendance; sang pur. ☇ métier ; il ne sait pas ce qu'aurait donné sa vie si Voldemort n'avait pas été là, il n'a pas de métier rêvé en fait. Il aurait probablement suivi Harry et il aurait embrassé une carrière d'Auror lui aussi. En attendant, il est l'Indésirable n°2, celui qu'on aimerait bien voir mordre la poussière comme le reste de la famille. ☇ camp ; Les insurgés. Il n'a aucun doute là-dessus et il n'en aura jamais. ☇ réputation ; Qui ne connaît pas les Weasley, sincèrement ? Il est difficile de passer à côté de cette famille si facilement reconnaissable. Si facilement reconnue comme étant traître à leur sang. Reconnue comme étant si soudée jadis et désormais si détruite. Ron a la réputation qu'on a bien voulu lui coller sur le dos : celle de soutenir les mauvaises personnes, celle qui rêve de justice et d'égalité, celle qui ne fait pas d'histoire avec le sang des autres. Il sait ce qu'on dit de lui, d'eux (les Weasley) dans le monde sorcier. ☇ état civil ; officiellement célibataire, officieusement toujours aussi épris. ☇ rang social ; un insurgé. ☇ baguette ; bois de saule, trente-cinq centimètres et contient un crin de licorne. Cette baguette le suit depuis qu'il a détruit celle de son frère Charlie en deuxième année. ☇ épouvantard ; celle-ci ne changera pas, pour rien au monde. Ronald peut faire face à n'importe quelle horreur, mais si vous le mettez devant une araignée... vous pouvez dire adieu au Gryffondor qui sommeille en lui. ☇ risèd ; il se revoit à Poudlard, quand tout allait bien, avec Harry, avec Hermione. Quand il pouvait encore entendre son père pester contre le fonctionnement d'un objet moldu et que Fred et George étaient en train d'inventer des confiseries piégées pour leur boutique tandis que leur mère s'affairait à la cuisine avec ce sourire si caractéristique. Ronald souhaiterait pouvoir revenir à cette période où tout le monde était encore là. ☇ patronus ; un jack russel terrier. ☇ particularités ; aucune, il est déjà sorcier c'est pas mal comme particularité. ☇ animaux ; il y a longtemps Sirius lui avait offert un petit hibou que Ginny avait nommé Coquecigrue, Ronald l'a laissé partir peu après le début de l'ascension de Voldemort souhaitant le voir libre plutôt que tué parce qu'il aurait pu être un potentiel messager. Depuis, Ronald n'a plus eu aucun animal. ☇ miroir ; il est en forme de losange et son reflet est gris. | ☇ Avis sur la situation actuelle : « Oui, évidemment. Tout ça c’est de notre faute. On cherche tellement la merde qu’on provoque tout ça. C’est sûr. C’est nous qui avons obligé les mangemorts à exécuter des personnes innocentes. C’est aussi nous qui avons demandé à détruire les musées – bon ok peut-être. Non c’est trop facile de rejeter la faute sur notre dos. Beaucoup trop simple. » Il tape du poing sur la table et sort un instant. La guerre. Tout ça. Toute cette situation commence à l’agacer. Tout dure depuis des années et ça commence à le peser. Enfin surtout les crimes qu’on leur colle sur le dos depuis trop longtemps. Il vous dirait bien ce qu’il ferait s’il pouvait attraper les mangemorts décidant de faire cette propagande contre eux, mais ce serait bien trop vulgaire, même pour vos oreilles. Cette guerre l’épuise, elle use ses nerfs avec tellement d’application qu’il se demande comment il fait pour ne pas sombrer dans la folie comme sa pauvre mère. Ronald se sent vieux alors qu’il n’a que la vingtaine et avec ça, ça amène un constat terrifiant : il a du mal à se souvenir d’une période de paix.
Les insurgés continuent d’espérer, de se battre pour atteindre cet idéal. Ronald fait partie des optimistes qui n’abandonneront jamais le combat. Ils ont déjà eu une grosse victoire en libérant les anciens rebuts (même si ça s’est fait dans le sang et la douleur), il sait qu’ils peuvent arriver à faire tomber le Magister. Harry, Hermione et lui arriveront à trouver les derniers horcruxes et à les détruire amenant la fin de Voldemort et des mangemorts : c’est une certitude. |
☇ Infos complémentaires ; Gryffondor du moins ancien Gryffondor. Digne représentant de sa maison, Ronald est fier d’y avoir appartenu. Tous ses frères avant lui ont fait honneur à la maison du lion Il ne l’a probablement jamais avoué, mais il avait eu peur d’atterrir ailleurs amenant une autre déception pour sa famille. • Des caractéristiques de cette maison, on retrouve chez lui le courage, Ronald n’en manque pas. À tel point que ça le met parfois en danger plus qu'il ne faut. • Il a été heureux d’avoir pu faire partie de l’équipe de Quidditch de sa maison. C'est un sport qu’il adorait suivre avant avec assiduité avant (ça lui arrive encore aujourd’hui, mais beaucoup moins). Il a été gardien et a même eu droit à une chanson en son honneur (certes c’était parti de la fouine et c’était plutôt moqueur à la base, mais plus par la suite) le rendant extrêmement fier. • Il a été étonné lorsqu’il a été nommé préfet en cinquième année à la place d’Harry. Pour la première fois, il ne s’est pas senti mis à l’écart. Ce poste lui a valu le retour des surnoms ridicules de la part des jumeaux aussi. • Il a toujours eu du mal à trouver sa place que ce soit au sein de sa famille ou à Poudlard. Il était moyen en cours (mais surpris d'avoir obtenu 7 BUSES sur 9). • Malgré une place très difficile à trouver chez les Weasley, Ronald ne peut pas envisager une seconde sa vie sans sa famille alors autant vous dire qu’il a très mal vécu les épreuves qu’ils ont traversées. • C’est un très grand amateur d’échecs et il faut se lever tôt pour espérer le battre. C’est lorsqu’il joue à ce jeu qu’on peut voir Ron sérieux. • Les échecs ont développé chez lui des talents de stratège. Et il adore ça. • Malgré cet esprit de fin stratège, Ronald marche également beaucoup à l’instinct. Il sait qu’il doit sa survie principalement à ses nombreux réflexes et à ce que ses tripes lui font ressentir lors des affrontements. • Ronald est très attaché à la culture magique et à tout ce que ses parents ont pu lui apprendre durant son enfance. Il a toujours en sa possession un exemplaire des contes de Beedle le Barde, probablement le seul livre qu’il peut lire volontiers sans avoir l’impression que c’est une corvée. • Il adore manger. Rien ne peut prétendre lui couper l’appétit (les seules fois où il n’a pas mangé sont quand il est malade ou récemment suite aux différents décès qui ont touché sa famille) et les bons plats lui manquent beaucoup depuis le début de sa vie de fugitif. • Ronald a toujours une blague pour faire rire (ou pas, il a parfois des blagues vraiment nulles) • Le déluminateur que Dumbledore lui a offert est un cadeau que Ronald garde toujours sur lui, dans une poche (de pantalon ou de veste). Ça le réconforte de le savoir près de lui à tel point que lorsqu’il est nerveux, il tâte l’endroit où il se trouve pour se rassurer. • Il a toujours en sa possession la radio qu’il avait pendant son voyage avec Hermione et Harry. Il la ressort de temps en temps pour écouter ce qu’il se passe dans le monde magique. • Ronald a écopé d’une grosse cicatrice à la jambe suite au mauvais sort qu’il a reçu quelques mois plus tôt. Elle se rappelle à lui lorsqu’il va faire mauvais temps ou que ça se rafraîchit le faisant beaucoup souffrir et le rendant de mauvaise humeur. Dès qu’il la voit, il ne peut s’empêcher de se rappeler qu’il avait bien failli y passer ce jour-là. • Ronald est un être complexé depuis toujours. Sixième enfant d’une famille nombreuse. Un garçon alors que ses parents désiraient une fille. Moyen à l’école. Pas de talent extraordinaire si ce n’est s’attirer des ennuis. Pas assez bien pour Hermione. Pas le meilleur ami qu'il doit être pour Harry. Il souffre depuis toujours d’un bon vieux complexe d’infériorité. Il a l’impression que tout ce qu’il fait n’est pas à la hauteur des attentes et qu’il n’arrivera jamais à rien de bon (avec Harry. Avec Hermione. Avec sa famille. Avec tout le monde en fait). Il est habité par ce genre de pensées quand son moral est au plus bas et qu’il rumine les actions passées.• Ronald a toujours été envieux et c’est également un trait de son caractère qu’il n’aime pas voir ressortir : la jalousie n’est pas quelque chose de vraiment beau. Il se souvient avec amertume de son comportement lors de leur quatrième année ayant rendu le joyeux Ron en un sinistre personnage que personne n’arrivait à supporter. • Malgré tout ça, vous ne pourrez pas trouver plus loyal que Ronald Bilius Weasley. ❝ Nothing compares to you ❞Deux mots sur l'IRL Appelez-moi sonata. J'ai vingt-trois ans, je viens de france et j'ai connu le forum via dracofeu. Si tout va bien vous me verrez connecté(e) 7 jours sur 7. Un dernier mot ? exci, c'est la vie. et COUILLÈRE.Approuvé par le Ministère de la Magie
Dernière édition par Ronald Weasley le Dim 28 Aoû 2016 - 19:37, édité 7 fois |
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HERO • we saved the world Ronald Weasley ‹ inscription : 22/02/2016
‹ messages : 615
‹ crédits : cristalline et crackle bones pour la signature.
‹ dialogues : salmon
‹ âge : vingt-quatre ans.
‹ occupation : C'est la grosse question que se pose Ronald en ce moment. Il n'aspire plus à devenir Auror, être autant de temps en guerre lui a passé l'envie de partir à la chasse aux mages noirs et il ne veut pas non plus avoir de contact avec les autres êtres humains alors il ne sait pas. Il aide Charlie avec ses dragons de temps en temps et ça ne lui déplaît pas. Peut-être qu'il va finir par se lancer dans des études de magizoologie ?
‹ maison : gryffondor
‹ scolarité : septembre 1991 et juin 1998.
‹ baguette : Bois de saule, trente-cinq centimètres et contient un crin de licorne. Cette baguette le suit depuis qu'il a détruit celle de son frère Charlie en deuxième année.
‹ gallions (ʛ) : 4038
‹ réputation : Difficile de passer à côté de la famille Weasley tout de même. Connue pour l'immense fratrie qui la compose, il est difficile de passer à côté d'eux. Famille emblématique des insurgés, ils ont tous presque reçu l'Ordre de Merlin et une jolie somme pour les services rendus à la société sorcière. On sourit beaucoup plus à Ron depuis la fin de la guerre et étrangement, il déteste cette célébrité. Lui qui convoitait tant celle de Harry quand ils étaient à Poudlard, il a fini par comprendre pourquoi son meilleur ami la fuit.
‹ particularité : aucune.
‹ résidence : il a retapé le Terrier alors en attendant c'est là-bas qu'il est.
‹ patronus : un jack russel terrier
‹ épouvantard : Celle-ci ne changera pas, pour rien au monde. Ronald peut faire face à n'importe quelle horreur, mais si vous le mettez devant une araignée... vous pouvez dire adieu au Gryffondor qui sommeille en lui.
‹ risèd : Il se revoit à Poudlard, quand tout allait bien, avec Harry, avec Hermione. Quand il pouvait encore entendre son père pester contre le fonctionnement d'un objet moldu et que Fred et George étaient en train d'inventer des confiseries piégées pour leur boutique tandis que leur mère s'affairait à la cuisine avec ce sourire si caractéristique. Ronald souhaiterait pouvoir revenir à cette période où tout le monde était encore là.
| King and Lionheart Though far away, though far away, though far away -- we're still the same, we're still the same, we're still the same.❝ JANUARY ; susanna ❞2003 & England Elle est morte. Non, c’est pire, on l’a tuée. Elle n’a pas voulu mourir, on l’a exécuté. Lâchement. La bile remonte dans sa gorge, elle brûle tout sur son passage. Ronald se lève, il s’éloigne un peu des autres parce qu’il n’a pas envie qu’on voit cette expression sur son visage. Il n’a pas envie qu’on lui pose des questions non plus. C’est un peu trop d’un coup. On a tué Susanna Melville. Susanna n’est plus. Une autre qui vient s’ajouter à une liste devenue beaucoup trop longue. Ronald passe une main sur son visage fatigué. La nouvelle l’assomme autant qu’elle le dégoûte. Il aurait dû l’accompagner. Il n’aurait jamais dû la laisser retourner là-bas toute seule. Il ferme ses paupières douloureusement et laisse échapper une larme qu’il sèche au plus vite. Il sent qu’il l’a abandonnée, il aurait dû être là. Pourquoi n’avait-il pas été là ? Il se mord l’intérieur de la joue, un tic qu’il a pris avec le temps, un tic qui remplace une bonne crise de colère comme il avait l’habitude d’en piquer lorsqu’il portait le médaillon. Une main se pose sur son épaule. « C’est pas le moment. » Marmonne-t-il à voix basse. Il tourne la tête pour croiser le regard d’Harry, il le détourne vivement. Inutile qu’il le voit comme ça. « C’est vraiment pas le moment, Harry. J’ai – faut que je reste seul, s’il te plaît. » Le brun pince les lèvres puis hoche la tête avant de s’éloigner. Ronald fait quelques pas pour mettre une certaine distance entre le camp et lui. Il sent encore une fois son cœur voler en éclat comme s’il n’avait pas assez souffert comme ça. La rancœur le gagne et il regrette ses choix. Il regrette avoir cru être tombé amoureux de cette jolie sorcière de l’Élite et d’avoir cru que cette relation serait allée quelque part. Il s’arrête un instant et finit par prendre la décision d’aller faire un tour. Il attrape sa baguette et sans prévenir personne quitte le toit de Madame Guipure. Il a besoin de ça pour éviter de se mettre à hurler sur tout le monde. Il rabat la capuche de sa veste sur sa tête et il marche, marche, marche. Il marche jusqu’à ce que le soleil commence à baisser à l’horizon. Il est allé du côté des moldus pour être sûr d’être plus ou moins tranquille, mais le vacarme de la circulation finit par lui donner mal à la tête à force. Il s’arrête alors dans un parc et s’assoit sur un banc. Il songe à Susanna, à son sourire et aux moments qu’ils ont passé ensemble. Elle n’avait pas mérité la mort, pas alors qu’ils avaient trouvé une solution pour la sortir de là. Un sourire empli d’aigreur et de cynisme s’affiche sur ses lèvres. Susanna. La jolie Susanna était arrivée alors qu’il avait recommencé à douter de lui, elle avait réussi à lui redonner espoir et confiance. Elle avait été une agréable passade, une jolie histoire qui vient de se terminer de manière un peu trop brutale pour lui. Il soupire en se frottant les mains, le froid l’envahit peu à peu et il sait qu’il ne doit pas trop tarder non plus. « Je suis désolé, Sue. » Murmure-t-il avant de se lever. Il sait parfaitement que sa tristesse va se transformer en rage dans quelques jours. La mort de Sue sera une énième raison qui viendra nourrir sa haine des mangemorts et de ce gouvernement. Le chemin du retour, il le fait les mains dans les poches, la capuche toujours sur lui et la tête pleine de regrets. Il n’aurait pas dû approcher Susanna, elle serait encore en vie aujourd’hui s’il ne lui avait pas parlé. Jamais il aurait dû. En regagnant le toit, il croise le regard de plusieurs insurgés qui le dévisagent sans rien dire. Il croise le regard d’Harry pour la deuxième fois aujourd’hui et il soupire. Il le rejoint, le cœur lourd. Hermione n’est pas loin, mais il évite de la regarder. Il n’a pas envie de la regarder pour le moment. Il préfère rester silencieux pour la soirée, il n’a même pas envie de faire semblant pour une fois. ❝ FEBRUARY ; molly ❞2003 & England « Il faut que tu te prépares, Ron, ton père ne va pas tarder. » Ronald dévisage sa mère un instant. Il sent son cœur se serrer en la voyant s’affairer ainsi avec un sourire sur les lèvres. Elle croit tellement dur comme fer que son mari sera bientôt là, elle semble tellement heureuse de cette perspective que le jeune homme n’a pas le courage de lui rappeler que ce n’est pas le cas. Pour la cinquantième fois. Le rouquin soupire et passe une main dans ses cheveux. « Oui, maman. Et si – et si tu t’arrêtais un peu, hein ? » Il tente. Il voit le dos de sa mère se figer et il redoute sa réaction. Ils ont tellement tout essayé avec ses frères pour qu’elle revienne à la raison qu’ils soupèsent tous leurs mots à présent. Ronald a pris l’habitude de passer le moins de temps avec elle par peur de déclencher une nouvelle crise et de la briser un peu plus. Il sait pertinemment qu’il ne pourrait pas supporter une autre vague de souffrance venant de sa mère. Bill doit venir dans quelques heures et comme à chaque fois, la confusion reste la même pour Mrs Weasley. Elle voit en son fils aîné son mari décédé il y a presque trois ans maintenant. C’est devenu insupportable pour Ronald de la voir ainsi, c’est devenu insupportable pour tous les enfants Weasley en fait. « Ça ne plaira pas à ton père si je ne range pas un minimum et puis il faut que je cuisine aussi. Tiens, si tu n’as rien d’autre à faire, commence à éplucher les pommes de terre. » Le visage de sa mère se tourne vers lui. Ses joues sont creusées et elle a des cernes sous ses yeux : elle n’est plus que l’ombre d’elle-même et ça fait mal. Ron sent son cœur se serrer dans sa poitrine et il sent qu’il est au bord de l’explosion. « Ouais… je vais les chercher. » Il sort de la tente pour respirer un peu d’air frais. C’est trop. Beaucoup trop. Il regarde vers le ciel et maudit silencieusement son père qui les a abandonnés. « Ron, dépêche-toi un peu ! » Il se secoue et se met en route. Il espère pouvoir partir en mission très bientôt pour s’éloigner un peu du camp, de sa mère et de la tristesse qu’il souhaite repousser le plus loin possible lorsqu’il songe à sa famille. ❝ MARCH ; ronald ❞1960 & St Mungo Arthur Weasley fait les cent pas dans la salle d’attente du couloir des naissances à Ste-Mangouste. Sa femme est en train de donner la vie à leur sixième enfant et il est nerveux. Lui et sa femme souhaitent avoir une fille depuis très longtemps (depuis Charlie en fait) et à chaque naissance, ils avaient un peu espoir. Oh des garçons, ça ne les dérange pas du tout, mais une fille serait très bien aussi. Il regarde un instant ses autres fils, Bill occupe les jumeaux comme il peut pendant que Charlie lit un livre avec Percy. La scène est attendrissante. Son aîné redresse la tête et croise le regard de son père. « Tu crois que maman va bien ? » Arthur lui sourit. « Je pense, oui. Il n’y a aucune raison pour que ça aille mal. » Au bout de six naissances, c’est presque devenu une habitude pour elle. Elle n’a même plus peur d’avoir mal. Ils restent dans la salle d’attente pendant quatre heures avant qu’un médicomage en charge de l’accouchement vienne à leur rencontre. « C’est un joli petit garçon. » Un sourire étire les lèvres d’Arthur. Encore pas une petite fille (il faudrait attendre un an pour ça). « Vous pouvez aller la voir, on peut faire surveiller vos enfants. » Arthur hoche la tête et attend une guérisseuse avant de rejoindre sa femme dans sa chambre. Molly est radieuse quoiqu’un peu fatiguée. Elle tient dans ses bras une boule de couverture qui remue un peu. Arthur s’avance et vient déposer un baiser sur le front de sa femme. « On va l’appeler comment celui-là ? » Molly redresse la tête et sourit à son mari. « Ronald Bilius Weasley. » Arthur apprécie l’hommage à son défunt frère et hoche la tête. Il tourne finalement son regard sur son sixième fils et tend les bras pour pouvoir le prendre contre lui. Molly lui donne délicatement. Le garçon ouvre les yeux et fixe cette forme étrange qui se penche sur lui. Arthur dépose un baiser sur son front. « Bienvenue dans notre famille petit Ronald. » ❝ APRIL ; hermione ❞1998 & Shell Cottage Première année : agacement constant. Pointe de cynisme lorsqu’il pensait à elle. Hermione n’était définitivement pas le genre de fille qu’il aimerait fréquenter. Deuxième année : Colère sourde lorsque Malfoy avait osé l’appeler Sang-de-Bourbe pour la première fois. Inquiétude lorsqu’elle était figée en statue par le Basilic. Moqueur lorsqu’il comprit sa fascination pour Lockhart (et une pointe de jalousie aussi ?). Heureux lorsqu’il la retrouva en bonne santé, mais beaucoup trop timide pour oser l’enlacer comme Harry avait pu le faire. Troisième année : Contact, le tout premier, lorsqu’elle prit sa main pendant le cours avec Hagrid. Une douce chaleur l’avait envahi, il avait rougi et il avait détourné la tête, gêné. Câlin, le tout premier. Elle cherchait plus du réconfort après que Buck se soit fait couper la tête. Dispute, loin d’être les premières, mais il avait eu tellement peur lorsqu’il avait cru avoir perdu Croûtard et avait accusé le chat d’Hermione à tort. Quatrième année : Jalousie. Elle était là en elle depuis quelques temps et il l’avait laissé exploser allégrement pendant cette quatrième année. Il en avait voulu à Harry, à Hermione, à la terre entière en fait. Appelez ça la crise d’adolescence si vous voulez. Il n’avait pas supporté voir Hermione au bras de Krum. Il avait cru pendant un moment qu’elle était avec Harry tant elle passait du temps avec lui. Il n’avait parlé de ça à personne et en avait eu honte par la suite. Cette année avait été bien trop nébuleuse pour lui. Cinquième année : Préfet. C’était ce qu’il était, avec Hermione. Pour la première fois, il s’était senti enfin l’égal de la jeune fille. Prétentieux, il avait essayé de nombreuses fois de l’impressionner en bombant le torse pendant les entraînements avec l’AD, mais il fallait qu’il se rende à l’évidence : il n’était pas le garçon le plus doué en magie qu’il soit. Sixième année : Amoureux. C’était un fait, Hermione lui plaisait depuis très longtemps. Il n’avait jamais voulu se l’avouer parce qu’il pensait qu’il ne pourrait jamais rivaliser avec le cerveau de la jeune fille et qu’il ne serait jamais assez bien pour elle, mais il ne pouvait pas ignorer pendant longtemps encore les battements affolés de son cœur lorsqu’il croisait son regard ou qu’elle esquissait un sourire. Victorieux, lorsqu’il avait réussi à gagner sa place au sein de l’équipe de Quidditch (peu conscient que ce n’était pas dû à son talent, mais à ceux d’Hermione), il avait senti que la chance lui souriait enfin. Il n’était plus trop l’ombre de son meilleur ami. Il se laissa même embrasser par Lavande avant de sortir avec elle pendant quelque temps. Blessée. C’était ce qu’il avait fait à Hermione. C’était ce qu’il n’avait pas compris lorsqu’il s’était pris les oiseaux qu’elle avait fait apparaître. C’était ce qu’il aurait dû comprendre par la suite en embrassant sans arrêt Lavande. Empoisonné, lorsqu’il avait bu le vin de Slughorn, appelant Hermione en étant inconscient. Subconscient bien plus en alerte que lui-même. Et puis après : Colère. Cette vieille rancune qui était revenue en plein sur le devant de la scène. Il savait que c’était à cause du médaillon qu’il portait (enfin non, mais il le comprit bien plus tard), mais il n’avait pas pu s’en empêcher. Il avait l’impression de voir Harry et Hermione se rapprocher, d’être encore et toujours la troisième roue du carrosse et il n’avait pas supporté. Il portait dans son cœur son amour pour Hermione et s’était dit qu’un jour il franchirait le pas et lui dirait ce qu’il ressentait. Le médaillon avait compris sa faiblesse aussi s’était-il métamorphosé en sa plus grosse trouille de l’instant avant qu’il ne l’achève d’un coup d’épée.Il a osé franchir le pas. Il a osé embrasser Hermione. Son cœur manque de bondir hors de sa poitrine et il ne peut pas s’empêcher d’être tendu. Il n’a pas envie de se montrer nul en cet instant parfait. Il sait aussi que ce n’est probablement pas le moment, le lendemain ils doivent se rendre à Gringotts pour récupérer un autre horcruxe, mais le cadre est bien trop parfait pour qu’il laisse passer sa chance. Ils se séparent à bout de souffle. Ron la regarde les yeux brillants de bonheur et l’impression d’avoir accompli la chose la plus difficile pour lui. Il a osé s’ouvrir à elle en ce temps plus que lugubre et c’est bien cette note positive qui le rebooste. Il pense qu’ils vont pouvoir tout gagner ( s’il savait), qu’ils vont tout vaincre en un rien de temps et revenir à une atmosphère plus légère ( s’il savait). Il entoure Hermione de son bras droit et la colle contre lui. Il se sent tellement bien en cet instant. Le bruit de la mer le berce légèrement et le parfum des cheveux de la jeune fille lui réchauffe un peu plus le cœur. Il veut dire quelque chose, mais il ne sait pas quoi alors il garde sa bouche fermée pour profiter de l’instant. Hermione, elle, elle ne bouge pas. Il la sent se détendre dans ses bras, il dépose un baiser sur le sommet de sa tête avant de la couvrir un peu plus avec la couverture qu’ils avaient pris un peu plus tôt. Elle redresse sa tête et lui sourit. Il lui répond et dépose un baiser sur sa joue fraîche. L’instant est parfait. Beaucoup trop parfait. Et tellement éphémère… ❝ MAY ; george ❞1998 & Hogwarts Lorsqu’on pense à la famille Weasley, on a l’image parfaite de la famille nombreuse où tout va bien et tout se passe bien. On a l’image de la famille forte, indestructible, soudée et aimante. Celle qui vous accueillera toujours à bras ouverts pour un bon repas. La famille Weasley est une famille que tout le monde voudrait rejoindre. C’est un constat dont Ronald était fier. Chacun a une place particulière pour lui. Il les adore tous d’une manière différente. Non, Ronald n’a jamais compris à quel point sa famille représente autant pour lui jusqu’à aujourd’hui. Jusqu’à ce triste soir de mai où il a naïvement pensé que tout pouvait se terminer. La veille, il embrassait Hermione, aujourd’hui, il pleure les morts. Ils sont tous là, dans les décombres de Poudlard, rassemblant les blessés, couvrant les cadavres. Il sent ses entrailles le brûler en voyant le corps sans vie de George, le visage torturé de Fred et les larmes sur les joues de sa mère. Il n’a jamais connu de perte conséquente. Il ne sait pas ce que ça peut faire de perdre des gens qu’on aime. Il a toujours été celui qui consolait (d’une manière maladroite, mais il était touchant dans sa maladresse). Aujourd’hui, il découvre le goût amer de la mort. La violence de la douleur semble l’engloutir, le submerger entièrement. Il ne sait pas composer avec, il n’en comprend pas la musique, il n’assimile que le fait que ça fait mal. Terriblement mal. Ses jambes cèdent soudainement, le faisant tomber sur les genoux. Il étouffe un sanglot qui semble s’être coincé dans la gorge et sent sa vision se troubler un terrible instant. Un gémissement lui parvient et il met un quart de seconde avant de comprendre que ça vient de lui-même. C’est trop tard, il craque. Il pleure. Bientôt il sent des bras l’entourer. Il ne prend pas la peine de relever la tête, il ne veut pas faire face à un visage connu. Il se contente de fixer le corps de son frère. Il se contente de fixer Fred qui vient de perdre la deuxième partie de son âme. Il se contente d’intégrer le fait qu’on venait de lui arracher un frère. Il a envie de se mettre à hurler, de tuer tous les mangemorts, de ne pardonner à personne. « On est là, Ron. On est là. » Chuchote Hermione à son oreille. C’est donc elle qui le maintient comme elle peut. Il hoche la tête. Sa mère finit par venir le voir, le prendre dans ses bras et le séparer de la jeune fille. Il fait quelques pas avant de se mettre à genoux devant George. Il se sent vide et il ne sait pas comment faire pour passer au-dessus de cette douleur atroce. Il ne sait pas non plus comment il va réagir face à Fred. Il ne sait plus. Il veut simplement que ça s’arrête. On venait de porter atteinte à la jolie famille Weasley. ❝ JUNE ; albus dumbledore ❞1997 & Hogwarts Dumbledore est mort. La phrase tombe comme un couperet et fige Ronald. Il a été tué par Snape. Il ferme les yeux. Harry avait eu raison concernant la chauve-souris des cachots. Et dire qu’Hermione et lui ne l’avaient pas écouté… Ils se sont tous réunis pour son enterrement et il n’est qu’à quelques mètres de la tombe blanche où repose le mage. Il sent comme un sentiment d’insécurité l’envahir. Albus Dumbledore était le seul mage pouvant effrayer Vous-Savez-Qui, maintenant qu’il n’était plus là qui aurait l’audace de prétendre faire peur au mage noir ? Cette mort, cette énième épreuve douloureuse pour Harry signe le début de leur quête pour chasser les horcruxes. Le début de leur propre aventure hors de Poudlard. Il sait pertinemment qu’il ne retournerait pas à l’école de sorcellerie l’année prochaine. Songeur, il voit passer les invités près du pupitre, chacun y allant de son hommage essayant d’être plus touchant que le précédent. Ron finit par redresser la tête et observer les gens. Il voit Hermione avec des larmes qui roulent sur ses joues et il ne peut s’empêcher d’aller lui serrer un peu la main. Il balaie la foule du regard pour voir les joues humides de tout le monde. Le monde sorcier vient de perdre un mage très puissant et Poudlard, probablement son dernier rempart contre les mangemorts.
Dernière édition par Ronald Weasley le Dim 28 Aoû 2016 - 19:42, édité 19 fois |
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HERO • we saved the world Ronald Weasley ‹ inscription : 22/02/2016
‹ messages : 615
‹ crédits : cristalline et crackle bones pour la signature.
‹ dialogues : salmon
‹ âge : vingt-quatre ans.
‹ occupation : C'est la grosse question que se pose Ronald en ce moment. Il n'aspire plus à devenir Auror, être autant de temps en guerre lui a passé l'envie de partir à la chasse aux mages noirs et il ne veut pas non plus avoir de contact avec les autres êtres humains alors il ne sait pas. Il aide Charlie avec ses dragons de temps en temps et ça ne lui déplaît pas. Peut-être qu'il va finir par se lancer dans des études de magizoologie ?
‹ maison : gryffondor
‹ scolarité : septembre 1991 et juin 1998.
‹ baguette : Bois de saule, trente-cinq centimètres et contient un crin de licorne. Cette baguette le suit depuis qu'il a détruit celle de son frère Charlie en deuxième année.
‹ gallions (ʛ) : 4038
‹ réputation : Difficile de passer à côté de la famille Weasley tout de même. Connue pour l'immense fratrie qui la compose, il est difficile de passer à côté d'eux. Famille emblématique des insurgés, ils ont tous presque reçu l'Ordre de Merlin et une jolie somme pour les services rendus à la société sorcière. On sourit beaucoup plus à Ron depuis la fin de la guerre et étrangement, il déteste cette célébrité. Lui qui convoitait tant celle de Harry quand ils étaient à Poudlard, il a fini par comprendre pourquoi son meilleur ami la fuit.
‹ particularité : aucune.
‹ résidence : il a retapé le Terrier alors en attendant c'est là-bas qu'il est.
‹ patronus : un jack russel terrier
‹ épouvantard : Celle-ci ne changera pas, pour rien au monde. Ronald peut faire face à n'importe quelle horreur, mais si vous le mettez devant une araignée... vous pouvez dire adieu au Gryffondor qui sommeille en lui.
‹ risèd : Il se revoit à Poudlard, quand tout allait bien, avec Harry, avec Hermione. Quand il pouvait encore entendre son père pester contre le fonctionnement d'un objet moldu et que Fred et George étaient en train d'inventer des confiseries piégées pour leur boutique tandis que leur mère s'affairait à la cuisine avec ce sourire si caractéristique. Ronald souhaiterait pouvoir revenir à cette période où tout le monde était encore là.
| Remember the name this is ten percent luck, twenty percent skill, fifteen percent concentrated power of will, five percent pleasure, fifty percent pain❝ JULY ; ginny ❞2002 & England Elle est là. Elle est revenue. Une douce chaleur de victoire envahit le cœur de Ronald en voyant sa sœur se faire ausculter par un insurgé. Il a cru la perdre un instant plus tôt en voyant ses cheveux prendre feu, mais la réactivité des insurgés autour d’elle a réussi à préserver sa petite sœur. Il sait qu’elle a subi l’impensable, c’était une esclave de la société sorcière. Ce soir, ils ont libéré les rebuts, ce système avait donc pris fin. Ronald se sent soulagé. Il l’approche doucement et pose une main sur son épaule. Il la sent sursauter et fronce légèrement les sourcils : l’adaptation ne serait pas facile, mais il est là pour l’aider. « C’est fini, Gin’. Je te jure que plus jamais tu vivras ça. » Il voit ses yeux se remplir de larmes et il la prend dans ses bras. Elle sent un peu le chaud, il fronce le nez, mais il la tient toujours contre lui. Il la sent faiblir et se mettre à pleurer. Il la berce un instant, joue au grand frère protecteur (ce qu’il avait été incapable de faire avant) tout en se disant que la libération de sa petite sœur vient panser un peu son cœur meurtri par les désagréments de la guerre. Il sait qu’il va devoir lui dire que leur mère a perdu la raison depuis la mort de George et encore plus depuis la mort de leur père, qu’elle confond un peu tout le monde aussi et il ne sait pas comment elle va réagir. Son cœur se serre un peu plus lorsqu’il l’entend sangloter. Il voit Harry au loin et Hermione près de lui. Il n’ose pas leur faire signe de venir. C’est peut-être trop pour Ginny, il leur fait comprendre par un signe de tête de repasser plus tard. Il finit par s’écarter d’elle, elle semble épuisée. « Va te reposer. » Lâche-t-il. « Je vais rester près de toi si tu veux. » Finit-il en la sentant se crisper contre son tee-shirt. Elle hoche lentement la tête, elle est incapable de parler et elle se laisse guider par un insurgé et par son frère. Ronald a besoin de faire le point sur cette soirée, sur ce qu’il a vu. Encore une fois les mangemorts avaient fait preuve d’une grande cruauté. Il serre ses poings et sa mâchoire et il regarde sa sœur s’installer sur un lit de fortune. Il ne comprend pas, il ne comprend plus cette guerre qui commence à prendre des proportions hallucinantes. Pendant un instant, il hésite à aller rendre visite aux autres rebuts survivants. Il a vu la tête rousse de June dans le tas avant d’être amenée par Finley pour se faire soigner. Puis il se souvient qu’il a promis à Ginny qu’il restait près d’elle, il ignore si Fred est allé prévenir leur mère que sa fille était libre. Ronald sent son estomac se contracter en se demandant la réaction qu’elle va avoir. Elle qui ne reconnaît pas l’évidence. Ginny le tire de ses pensées en posant une main sur son bras. Il redresse la tête et il la voit s’installer sur le lit de camp, avaler la potion de sommeil sans rêve et poser sa tête sur l’oreiller. Alors comme lorsqu’ils étaient petits et qu’elle faisait un cauchemar, Ron s’installe juste à côté et se met à lui raconter une histoire. Une qu’il connaît par cœur et qui vient des contes de Beedle le Barde. Elle s’endort au milieu de celle-ci. Il remonte la couverture sur l’épaule de la jeune fille. Ronald ne peut s’empêcher de la contempler pendant qu’elle dort. Sa toute petite sœur enfin avec lui, avec eux. Il sent une larme couler le long de sa joue et il la sèche aussitôt. Il ne sait pas ce que c’est. Du soulagement peut-être ? Ce dont il est sûr c’est qu’il fera tout pour que Ginny soit en sécurité à partir de maintenant. Il glisse sa main dans celle pendante de sa sœur et serre doucement ses doigts entre les siens. « Promis, petite sœur, on te reconstruira. » ❝ AUGUST ; krum ❞1994 & England L’ambiance du stade anime Ronald, fait gronder cette joie immense dans sa poitrine. Il sait pertinemment qu’ils n’ont pas les meilleures places, mais il s’en moque. Ils assistent tous à la Coupe du Monde de Quidditch et c’est un merveilleux moment qu’il passe avec toutes les personnes qui comptent pour lui. Il s’est fait chambrer (et se fera chambrer) par tout le monde lorsqu’il évoque Viktor Krum avec des étoiles dans les yeux. Qu’y peut-il s’il admire le Bulgare ? Il ne manque aucun match quand ils sont commentés à la RITM et il suit son actualité de près dans les journaux. Ronald est un très admirateur de ce joueur de Quidditch et rêverait de pouvoir un jour jouer à ses côtés. C’est un rêve un peu stupide qu’il garde au fond de lui et il sait désormais qu’il ne le dira à personne (surtout pas à ses frères, sinon il va en entendre parler jusqu’à la fin de ses jours) (peut-être Harry un jour, c’est son meilleur ami et il n’oserait pas se moquer de lui au moins). La foule est galvanisée par l’ambiance, les voix montent jusqu’à eux et Ron ne peut s’empêcher de trépigner d’impatience avant le début du match. Lorsque les mascottes font leur entrée, il ne peut s’empêcher de laisser un cri échapper de sa gorge, sifflant pour encourager. Lorsque les joueurs entrent en scène, il s’empare des multiplettes qu’Harry lui a offert et guette l’arrivée de la starlette des Bulgares. Il serre un peu sa prise sur son nouvel outil et se répète mentalement qu’un jour il faudra qu’il offre un cadeau de ce genre à son ami. (Plus tard dans l’année, l’admiration de Ronald pour le Bulgare faiblira. Lorsqu’il aura conquis le cœur d’Hermione et pas lui. Lorsqu’il aura pris l’initiative de l’invité au bal et pas lui. Lorsqu’il sera le concurrent d’Harry une fois leur dispute passée. Lorsqu’il se rendra compte de la jalousie qui lui aura rongé le cœur depuis le début. Krum avait été une star de Quidditch que Ronald Weasley admira une fois dans sa vie.) ❝ SEPTEMBER ; arthur ❞2000 & England Ronald n’avait jamais perdu espoir. Son père avait été fait prisonnier en juillet, mais il n’avait jamais perdu espoir de le libérer un jour. Même lorsqu’ils avaient intercepté une émission à la RITM discutant de son sort. Ronald n’avait pas envie d’abandonner. Sa famille était indestructible n’est-ce pas ? Même si la mort de George l’avait ébranlé, ils pouvaient toujours s’en sortir.Plus aujourd’hui. Ronald est figé comme une statue alors qu’autour de lui on se presse autour de sa mère et de ses frères. Il ne sait pas comment réagir. Il ne sait pas quoi faire. Le choc lui coupe la voix, l’empêche de se mouvoir et il est simple observateur de l’impact de la nouvelle sur les membres de sa famille. On le bouscule. On lui prend le bras. On le serre contre soi. Il ne réagit toujours pas. Il sent pourtant tout son corps trembler. Son père avait été froidement exécuté. Impossible. Jugé ennemi de la nation. Quelle nation ? Celle dirigée par les mangemorts ? Ce n’est pas une nation. Ça ne sera jamais une nation. Il sent une main se poser sur son épaule. Il sursaute et se tourne pour faire face à Harry. Derrière ses lunettes, le brun le regarde avec cet air désolé et cette lueur de compréhension dans le regard. Ron sent son menton trembler, sa vue se troubler. Harry fait un geste dans sa direction, il le prend contre lui et le rouquin craque. Il est secoué par une vague de sanglots et il serre fort le tee-shirt de son meilleur ami dans ses mains. On a tué son père. On a tué le pilier de sa famille. Comment est-ce qu’ils vont faire pour tenir maintenant ? Harry lui murmure des paroles réconfortantes à l’oreille, mais il ne veut pas les entendre. —Sa mère s’est calmée. Ils ont réussi à la faire s’endormir. Ron est allé s’installer près d’un feu pour essayer de se réchauffer, mais il comprend bien vite que les frissons qui parcourent son corps sont dus à sa crise de larmes d’un peu plus tôt. Il lève la tête vers le ciel et contemple les étoiles. Il finit par se redresser et s’éloigne du campement. Il prend sa baguette et se crée une bulle de silence avant de se mettre à hurler, le visage levé vers les étoiles. « T’as cru que c’était le bon moment pour nous abandonner ? T’as vraiment cru que c’était le bon moment ?! » Ce n’est pas sa faute. « Si ça l’est ! C’est entièrement ta faute ! T’aurais pu… ouais t’aurais pu éviter de te faire capturer. On a besoin de toi ici, maman a besoin de toi. Comment as-tu pu l’abandonner comme ça ? Je te déteste ! Tu m’entends ? Je te déteste ! » Un grognement sort de sa gorge et il se laisse tomber à genoux. Il est de nouveau secoué par les larmes. Ses doigts rencontrent une pierre au sol, d’un geste rageur, il s’en saisit et la jette le plus loin possible. Il réitère ce geste avec tout ce qu’il peut trouver autour de lui. L’incompréhension. La colère. La rage. La haine. Lui qui pensait sa famille si invincible, si intouchable, Merlin qu’il se trompait. Eh non petit Weasley, il n'y a aucune raison pour que tu sois épargné par les dommages de la guerre. Aucune. ❝ OCTOBER ; harry&hermione ❞1991 & Hogwarts « Quoi ? » « Hermione, elle est pas au courant ! » Course effrénée dans les couloirs pour atteindre les toilettes des filles. Le troll est là lui aussi traînant sa massue derrière lui comme si elle pèse des tonnes. Il a quitté les cachots et ce n’est pas bon signe. Harry et Ron se dirigent dans la même direction que lui. Il a commencé à dévaster les toilettes lorsqu’ils entrent. Harry voit la petite fille sous les décombres. « Hermione, sauve-toi ! » « Au secours ! Au secours ! » Elle crie pendant que Ronald et Harry s’emparent des débris de bois au sol pour les lancer sur l’énorme bête. « Hé gros balourd ! » L’interpelle le rouquin avant de lui jeter un plus gros morceau de bois en plein dans la tête. Le troll semble se désintéresser d’Hermione pendant un court instant permettant à la jeune fille de se faufiler sous les lavabos. Le cœur de Ronald bat rapidement contre sa poitrine, il sait que son corps obéit à l’adrénaline et qu’il ne se rend pas compte à quel point la situation peut être dangereuse. Cet instant est de courte durée. Le troll se rend compte qu’Hermione a bougé et entreprend de fracasser les lavabos. « Au secours ! » Héroïquement, Harry sort sa baguette de sa cape et se dirige vers le troll. Il grimpe sur sa massue et finit sur sa nuque. Le troll étonné tente de le déloger, l’attrape par la cheville et le suspend en l’air tout en essayant de lui briser le crâne en balançant sa lourde arme dans sa direction. Ronald sent la panique l’envahir. Il ne sait pas quoi faire pour sauver Harry et encore moins pour attirer Hermione dans sa direction. « Fais quelque chose ! » Crie Harry. Le rouquin jette des regards autour de lui pour essayer de trouver une solution sans succès. « Quoi ? » « N’importe quoi ! Dépêche-toi ! » Il sent l’urgence dans la voix de son ami. Il sort sa baguette et la pointe en direction du colosse. « Tourne et abaisse ! » Lui indique Hermione. Il hoche la tête et tente son coup. « Wingardium Leviosa ! » La massue se suspend en l’air avant de s’abattre sur le crâne du troll qui fait tomber Harry. Il vacille un instant avant de s’écrouler, la baguette du brun toujours enfoncé dans son nez. Le silence finit par s’abattre dans les toilettes des filles. Hermione sort de sa cachette. Harry se redresse. Ronald n’en revient toujours pas. « Il est… mort ? » « Je ne crois pas. Il est seulement assommé. » Le brun se penche et récupère sa baguette avec un filet gluant absolument dégoûtant. Une exclamation de dégoût s’échappe des garçons. « Bah de la morve de troll ! » Cette petite aventure scelle une profonde amitié. Ronald reconnaît qu’Hermione est une bonne amie lorsqu’elle ment au nez et à la barbe des professeurs McGonagall, Snape et Quirrell juste après l’incident du troll, faisant perdre quelques points à la maison Gryffondor. Il apprécie le geste. ** répliques et situation venant de Harry Potter à l'école des sorciers ❝ NOVEMBER ; insurgents ❞2002 & England « … et à ce moment-là, je lui ai fermé la porte au nez. J’ai pu entendre un énorme bruit et j’ai compris rapidement qu’il venait de se la prendre. » Un gloussement lui répond alors qu’il raconte comment il a bien failli se faire attraper par vendeur d’une échoppe de nourriture dans les quartiers moldus. « Je l’entendais pester à l’autre bout de la rue avec une voix nasale. J’ignore si je lui ai cassé le nez, mais c’était vraiment drôle à entendre. » Harry qui se trouve non loin d’eux, esquisse un sourire. Il apprécie voir Ronald ainsi : plaisantant, le sourire aux lèvres. Il en oublie le Ronald qu’ils ont eu pendant des mois suite à sa blessure. Le brun avait eu l’impression de retourner un temps en arrière lorsqu’il portait le médaillon et qu’il s’était laissé influencer par ce dernier. Le rouquin le salue d’un geste de la main. Il a le cœur un peu plus léger aujourd’hui. Il a chassé ses doutes très loin derrière lui et se sent de mieux en mieux. Sa jambe n’est plus qu’un mauvais souvenir ainsi que ces moments insupportables où il se serait bien donné des coups de poing dans la figure tant il était imbuvable. Il doit toujours des excuses à un peu tout le monde, mais il est toujours un peu honteux de son comportement. Promis, il le fera un jour. Pour l’heure, il se sent bien et il ne veut pas faire remonter les souvenirs de ces terribles instants pour lui. C’est toujours pénible pour le jeune homme de se remémorer sa plus grosse faiblesse : cette insécurité constante et cette impression de ne servir strictement à rien. Tout ceci est remonté à la surface dans un moment où il était vulnérable et il espère bien ne plus se revoir ainsi. Il frissonne un court instant, abandonne son sourire pour laisser passer l’ombre du doute avant de retrouver un visage jovial. Il a retrouvé Ginny, sa famille est toujours en morceaux certes, mais sa sœur ne sert plus d’esclave à Parkinson et c’est l’essentiel. Il a réussi à trouver sa place au sein des insurgés également et il motive Harry comme il peut dans sa quête des derniers horcruxes. Il a la rage du lion et il est prêt à en finir avec cette guerre qui dure depuis bien trop longtemps à son goût. Il est probablement un peu trop optimiste, mais on lui a dit un jour que tout avait une fin en parlant de la paix (c'était un mangemort qui lui avait dit ça d'ailleurs). En effet, tout avait une fin, il est plus que temps que le tout, ça soit la guerre. Il jette un coup d’œil aux insurgés. Tous ont froid, faim, mais personne ne semble avoir un air désespéré sur le visage. Ils ont la rage de vaincre et ils devront se servir de ça pour contrer l'ennemi. Et Ron sait, au fond de lui, qu'ils vont y arriver et que tout le monde retrouvera sa place. ❝ DECEMBER ; horcruxe ❞1997 & England Harry ouvre le médaillon. Ronald est prêt avec l’épée. Une épaisse fumée en sort soufflant les deux amis sur son passage, les faisant tomber au sol. Le rouquin voit le visage de Voldemort un court instant. Il entend surtout sa voix. Insidieuse. Froide. Terrifiante. « J'ai vu dans ton cœur et ton cœur est mien. J'ai vu tes rêves, Ronald Weasley, et j'ai vu tes peurs. Tout ce que tu désires est possible, mais tout ce que tu crains l'est également... Le moins aimé, depuis toujours, par une mère qui rêvait d'avoir une fille... Le moins aimé, aujourd'hui, par celle qui préfère ton ami... Toujours en retrait, éternellement dans l'ombre...* » Il entend vaguement l’appel de son meilleur ami lorsque Voldemort laisse sa place à Harry et Hermione. Ils avancent vers lui pendant que Ron recule, toujours au sol. La vision est insupportable. Tout ce qui l’effraie prend vie devant ses yeux. Le rejet de son meilleur ami. La peur de voir qu’il aime Hermione et qu’elle l’aime en retour. Les paroles qu’ils prononcent font leur chemin jusqu’à son cœur, le meurtrissant encore et toujours. Il sait que le médaillon joue avec lui, se nourrit de ses craintes. Il le sait pertinemment et il essaie de s’accrocher à ça pour ne pas abdiquer, mais les deux silhouettes l’achèvent en s’embrassant avec passion. Il est revenu parce qu’il s’est rendu compte de son erreur. Il est revenu parce qu’il a compris que ce n’était pas ses pensées à lui, mais la corruption de l’horcruxe. Il le sait. Il faut qu’il s’accroche à ces pensées pour ne pas sombrer. Il a un sursaut soudain. Ce n’est plus la tristesse, mais la rage qui l’habite. Il est temps qu’il dise stop à ce sentiment d’infériorité. Il le doit. Il rassemble son courage, serre ses mains autour du manche de l’épée et avance d’un pas rapide en direction du médaillon. Ses yeux ne peuvent se détacher de l’image de ses deux amis s’embrassant, mais il continue et finit par abattre la lame sur le bijou. La fumée s’évapore. Le médaillon est brisé, l’horcruxe mort. Harry se redresse et se dirige en direction du rouquin qui est à genoux un peu plus loin totalement essoufflé. « Plus que trois. » Fait-il à son ami. Oui plus que trois. * réplique venant de Harry Potter et les Reliques de la Mort part. 1
Dernière édition par Ronald Weasley le Dim 28 Aoû 2016 - 19:41, édité 7 fois |
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WIZARD • always the first casuality Amara Bataglia |
Dernière édition par Hermione Granger le Lun 22 Fév 2016 - 19:50, édité 1 fois |
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WIZARD • always the first casuality Anna Grimaldi | | | | |
| ROONIL WAZLIB Et de deux roux à ton compteur Si tu as des questions, je suis sûr qu'une des membres de l'admini... okaymaggle ! Have fun writing this one |
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HERO • we saved the world Luna Lovegood ‹ inscription : 31/05/2015
‹ messages : 5660
‹ crédits : LUX AETERNA (avatar), TUMBLR + MATHY LA BEST (gifs), KAZUO ISHIGURO (quote).
‹ dialogues : bleu (luna - #669999) ; rosé (marie - #cc6666).
‹ âge : (depuis le 13/02/04) 23
‹ occupation : aventurière dans l'âme, souvent bénévole, étudiante par correspondance et mère à plein temps.
‹ maison : Serdaigle
‹ scolarité : septembre 1992 et décembre 1997.
‹ baguette : mesure 25, 8 centimètres, a été taillée dans du bois de sorbier et son cœur recèle un ventricule de dragon.
‹ gallions (ʛ) : 10435
‹ réputation : je suis différente ; même je ne suis plus aussi loony qu'auparavant.
‹ particularité : douée d'un sixième sens tel qu'on me soupçonne d'avoir le troisième œil.
‹ faits : Marie n'est plus ; que je me réhabitue à mon nom, mon visage et ma vie d'autrefois, tant bien que mal ; que les conséquences d'une année et demie volée sont rudes ; que je crois en Harry Potter depuis toujours ; que je suis une héroïne de guerre ; qu'il me manque du bon sens et une part d'humanité ; que je ne pourrais pas survivre sans ma fille, Lesath, ni son père, Rolf Scamander, à mes côtés ; que notre famille détonne ; que je suis l'une des sacrifiés scolaires de la guerre ; que Lesath est atteinte du syndrome Rosier.
‹ résidence : dans cette drôle de demeure du Devon, en forme de tour d'échecs, avec Rolf et notre fille, Lesath. Autrefois musée du gouvernement, aujourd'hui réhabilitée, elle s'élève toujours aux abords de Loutry-Ste-Chapsoule.
‹ patronus : un sombral, après de nombreuses métamorphoses (le lièvre et le panda ont été les plus marquantes).
‹ épouvantard : une forme prostrée dans un sous-sol tantôt calciné, tantôt humide (représentation d'un retour en arrière inéluctable, sans Lesath, sans Rolf, sans ceux qui comptent pour moi).
‹ risèd : une longue chaine dorée, sertie de six pendentifs très particuliers.
| MA PLACE (je reviens ce soir ou demain mais... MA PLACE ) |
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HERO • we saved the world Matteo Grimaldi ‹ inscription : 04/10/2015
‹ messages : 953
‹ crédits : odistole.
‹ dialogues : #749585
‹ âge : trente
‹ occupation : tisseur de mots, journaliste, coureur de monde. à la dérive.
‹ maison : Gryffondor
‹ scolarité : 1984 et 1991.
‹ baguette : était en bois d'érable, relativement flexible, mesurait 26,8 cm et contenait un coeur de phoenix.Désormais brisée, j'ai hérité d'une baguette récupérée sur le cadavre d'un mangemort: bois de noyer noir, 32 cm, coeur inconnu, et absolument pas faite pour moi.
‹ gallions (ʛ) : 4242
‹ réputation : j'ai l'air de regretter la fin de cette guerre, que ce qui secoue ce monde nouveau paraît me révolter bien plus que les atrocités commises par le précédent gouvernement, que je suis un piètre journaliste et écrivain qui tente de percer dans un milieu qui n'a jamais voulu de lui.
‹ particularité : en plein flou.
‹ faits : j'ai soutenu la rébellion, bien que je n'ai quitté ma vie que sur le tard pour aller les retrouver, au détour de la création de la Renaissance du Phoenix ; que beaucoup n'ont pas cru à mon implication, du fait de ma naissance surtout ; que j'ai une tendance fâcheuse à commencer des choses et à ne pas les terminer ; que ma plus grande ambition est d'enfin publier un livre ; que ma fiancée est en fuite et que je n'ai aucune idée de si je la reverrai morte ou vive, offerte aux bons soins des Détraqueurs ; que la nouvelle société me répugne presque autant que la précédente, voir plus ; que je ferai sûrement tout pour ma soeur.
‹ résidence : dans le loft de la Bran Tower ou Eirene et moi vivions avant que tout ne vole en éclat. J'ai réussi à garder l'appartement par je ne sais pas quel miracle, il sert aujourd'hui à ma soeur et à mon beau-frère, Elias, parfois. En vérité je n'y suis pas souvent, je fuis l'endroit.
‹ patronus : une méduse géante
‹ épouvantard : un grand feu, l'anéantissement total de ma famille, rester seul au milieu des cendres
‹ risèd : Eirene se tenant à mes côtés, aussi heureuse qu'elle l'était à nos débuts, lorsque nous étions encore pleins de promesses et de projets fabuleux avant que tout ne soit jeté aux flammes.
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HERO • we saved the world Harry Potter | O edit; maintenant que j'ai digéré toutes les places volées (bande de gougnafiers, je vous aurai un jour, je vous aurai ) je vais pouvoir éditer ce message et te couvrir d'un amour éternel et immortel et tous les mots qui se terminent en el parce que c'est beau et parce que jotem (insère ici une chanson de taylor swift en featuring avec justin bieber et tu sauras combien je te nem jusqu'aux cieux, jusqu'aux étoiles, plus que la moto de sirius même ). DU COUP, girl, par quoi commencer ? tu peux pas savoir à quel point je suis heureuse que toi tu prennes ron, genre c'est la fête du slip, c'est pas possible, Manon la badass, Manon qui roxx, Manon qui joue mon BFF de la mort qui tue okay sure je pense toujours à notre lien de papounet/fifille sur hc et sur la tête de moi que ça me manquait les rps plein d'émotions avec toi bon ici je suis pas ton père ( ) mais c'est encore mieux parce que... BROOOOOOOMAAAAAANCE NOTHING REALLY GAY ABOUT IT, I LOVE YOU BRO dude, je veux pas dire mais ton début de fiche... ptn, COMMENT OSES TU FAIRE CA ? y'a trop de feels dans ta fiche et en plus elle est pas terminée, je... hgfgthhgfvdc vernberit, je veux lire la suite. j'ai eu mal dans mon dedans pour plein de passages, bro éè celui sur Molly parce que ça fait mal au kokoro ce qui arrive à maman Molly. est-ce que j'ai déjà dit que je pouvais pas rêver mieux pour ron ? si ? okay, je le redis parce que là dude ta fiche est parfaite, ton Ron est parfaite, mon kokoro ne tient plus en place et a hâte qu'on rp (broooomaaaance) et qu'on s'échange nos caleçons.
Dernière édition par Harry Potter le Ven 4 Mar 2016 - 0:31, édité 1 fois |
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