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sujet; [ST VALENTIN 2003] L'amour est un oiseau rebelle [Eithne x Severus] |
| FÉVRIER 2003 / SAINT-VALENTIN – S. Snape & E. Ollivander « Tu sors ? » « Ça y ressemble fort. » « Ce soir ? » « Obviously. » « Ce soir… Ce soir ? » « Écoute mon fils, si je ne te connaissais pas mieux j’aurais tendance à penser que la médiocrité neuronale de ton épouse aurait finalement eu raison de tes bons gênes. Tu te doutes bien que si je mets une cape de voyage ce n’est pas pour le plaisir d’aller juste promener mes escarpins dans le jardin de derrière. Je sors. Je ne vois pas en quoi c’est si surprenant. » Ascleus a l’air d’un homme qui se serait pris un éclair dans la moelle épinière, il articule lentement et avec une pointe d’hésitation : « Tu… vois quelqu’un ? » Eithne vérifie le contenu de son sac tout en répondant : « Oui. » Un silence pour le moins étonné plane après cette révélation. Eithne croit comprendre ce que son fils pense deviner mais elle n’a guère envie de se donner la peine de nier d’éventuels interrogations quant à la nature de son rendez-vous. Ascleus se doute bien, en son for intérieur, que sa mère n’accorde de l’importance qu’aux potions et que cette rencontre de ce soir ne relève que du travail et de rien d’autre. Saint Valentin ou non. Eithne s’était rendu compte un peu tard que ce vendredi là tombait le 14 de février, elle se moque bien de ce genre de fête mais évidemment cela peut paraître étrange pour sa famille d’apprendre qu’elle voit un homme le soir de la fête des amoureux. Et quel homme !... Rien de moins (et rien de plus) que M. Severus Snape : un gentleman qui combine plusieurs caractéristiques qui ont sur Eithne un effet semblable à du repousse-moldu, il est Mangemort et c’est déjà beaucoup à lui reprocher. Personne n’est en mesure d’ignorer le froid mépris que Mme Ollivander porte aux fidèles moutons de Tom même si pour la sûreté de sa famille elle fait de son mieux pour ne pas l’exprimer trop haut ; pour éviter de se retrouver en trop mauvaise posture donc elle évite largement ce genre de personne. Ajoutons à cela plusieurs autres défauts inhérents à son métier de suiveur de Mage Noir et clairement on peut dire qu’il ne s’agit guère du type d’homme dont Eithne rêve la nuit. Mais — il y a toujours un mais — c’est un bon potionniste. Et bon chez Eithne lorsque ça concerne les potions est l’adjectif le plus fort qu’elle puisse employer. C’est donc grâce à ce talent que ce rendez-vous peut avoir lieu et le don d’un homme pour faire bouillir les breuvages dans un chaudron permet à la sorcière d’oublier un court instant le tatouage à son avant-bras. Elle doit le retrouver dans un restaurant dans le Londres sorcier. Ses talons claquent sur les dalles lisses du vestibule classieux de l’établissement et le personnel s’empresse de venir pour la conduire à sa table. Elle est arrivée la première, un coup d’œil à sa montre lui signifie qu’elle est en avance. Une bouteille d’un vin épicé trônait sur la table, après s’être débarassée de sa cape, de son chapeau, de ses gants, de son écharpe et de sa veste elle s’en sert un verre puis après un instant de réflexion en sert également à M. Snape qui ne devrait pas tarder. Sans attendre son invité — qui n’est d’ailleurs pas à proprement parler son invité mais baste — elle porte le verre à ses lèvres et en boit une gorgée. On sent les épices et ce n’est pas mauvais. Elle en boit une deuxième gorgée et sent comme une agréable sensation lui détendre partiellement les muscles.
Dernière édition par Eithne Ollivander le Lun 9 Mai 2016 - 22:55, édité 1 fois |
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HERO • we saved the world Severus T. Snape ‹ inscription : 03/01/2016
‹ messages : 341
‹ crédits : ultraviolences.
‹ dialogues : #006633
‹ âge : 44 (09/01)
‹ occupation : En recherche d'emploi, il se demande surtout à quoi il pourrait bien servir aujourd'hui.
‹ maison : Serpentard
‹ scolarité : De septembre 1971 à juin 1978.
‹ baguette : Elle est sculptée dans du pin, contient une plume de phénix et mesure 29.3 centimètres. Idéale pour les sorts informulés, elle est souple mais difficilement maniable.
‹ gallions (ʛ) : 3813
‹ réputation : Il est le plus grand arnaqueur de la dernière guerre. Bras droit du Lord il a réussi à obtenir le titre de War Heroes et ça ne plaît pas à tout le monde. Pourtant, certains aujourd'hui reconnaissent son implication auprès de Dumbledore et ne le jugent plus coupable de sa mort. Le gouvernement a essayé d'utiliser son procès pour apaiser les foules et les #nomoresirius mais fort heureusement personne n'a l'air d'y avoir prêté une grande attention. Ou tout du moins quelques personnes se sont insurgées sur MSN avec le hashtag #SeverusSnapeTheHero.
‹ particularité : Legilimens, Occlumens et pratiquant le vol sans balai mais il n'est plus autorisé à utiliser ses particularités depuis son procès. Il lui reste cependant une importante prédisposition pour les sorts informulés.
‹ faits : Il est resté dans les geôles du ministère pendant deux mois. Son procès s'est tenu le 27 février 2004 et a duré plusieurs jours. Il a finalement été relâché grâce à sa sorcière de la défense qui a fait un travail exceptionnel, au soutien de Meda et à de nombreux témoignages (June/Fred/...). Depuis il doit se rendre à Sainte-Mangouste pour un bilan médicomagique et psychomagique complet deux fois par mois. Il est aussi à la recherche de Gwen, sa protégée qu'il n'a pas revu depuis des mois. Il s'apprête également à travailler sur des potions destinées aux lycans en collaboration avec June.
Or lors des perturbations liées à l'orage magique, Meda a perdu la vie. Depuis ce jour, dans l'obligation de confier Teddy à son parrain et à sa marraine, Severus se sent très seul. Meda était l'une des seules personnes à le pousser à reprendre sa vie et à aller de l'avant. Encore plus perdu qu'à l'annonce de la fin de la guerre il ne sait plus quoi faire.
‹ résidence : Dans la maison de Meda à Londres. Cette dernière lui avait confié qu'il était le bienvenu aussi longtemps qu'il le souhaitait et qu'elle désirait conserver cette maison pour son petit-fils Teddy quand il serait plus grand.
‹ patronus : Une biche
‹ épouvantard : Le monde sorcier plongé de nouveau dans la guerre.
‹ risèd : Meda à ses côtés. Meda le poussant à sortir de chez lui et à ne pas prêter attention aux regards défiants.
| FÉVRIER 2003 / SAINT-VALENTIN - Eithne & Severus En finir. Pour une fois, une unique fois ne plus avoir le visage de Lily gravé sur ses rétines. Lui qui l'avait vu comme son âme-sœur pendant tant d'années s'en retrouvait hanté. Le chagrin s'était évaporé au fil des années, cette boule de culpabilité coincée dans la gorge resterait décidément pour l'éternité. Devait-il continuer à se ressasser le passé? Non. Penser à des moments heureux, était-ce une bonne thérapie? Certainement. Alors pourquoi le tout se révélait incompatible? Assis sur un fauteuil auprès de la cheminée, son regard se posa sur la biche sculptée. Une petite pièce de bois composée de tellement de détails qu'elle en paraissait vivante. La magie pourrait lui offrir le mouvement, cependant cette option ferait plus de mal au sorcier qu'autre chose. Déjà, à l'époque où sa gamine posait son regard sur la sculpture, le cœur de Snape se resserrait. Le feu crépita et une braise retomba sur le tapis. Le mangemort se leva vivement et écrasa de sa semelle le bout de bois flamboyant. Il voulut prendre la biche dans sa main, décrire chacun de ses traits, mais alors que la pulpe de ses doigts allait frôler l'objet il se retint. Sa première Saint-Valentin avait été magique. Ce fut également la seule. Ils n'étaient que deux gamins traînant dans les jardins enneigés de l'Impasse du Tisseur et pourtant... Severus préféra reprendre ses esprits, c'est qu'il avait un rendez-vous en cette soirée de quatorze février. Strictement professionnel, avec une femme qui à n'en pas douter détestait l'homme publique qu'il était. Il avait pourtant réussi à la convaincre de le rencontrer, ne serait-ce qu'autour d'un repas de qualité. Si la date, déterminée sans attention particulière ne s'était pas révélée aussi sinistre, ce dîner aurait sonné comme une rencontre avec la potionniste qu'il admirait le plus. Un fan, un gamin ayant baigné dans les créations d'une célèbre Eithne Ollivander. Une drôle d'impression d'avoir énormément appris d'elle alors que dans le fond Severus était resté très autodidacte dans son apprentissage. Il devait la retrouver dans un restaurant ed Londres. Transplanage requis et or de question de tomber malade à cause des températures hivernales. Le mangemort revêtit alors une épaisse cape de voyage autour de ses épaules avant de quitter sa maison tout en veillant à la protéger d'un potentiel incendie avec un sortilège. Snape ne supportait pas de rentrer chez lui dans un froid entretenu par les pierres et briques de la bâtisse. Il était en retard. Le comprenant une seconde seulement après avoir posé un pied dans le hall du restaurant. Un homme vînt rapidement à sa rencontre pour récupérer ses affaires et l'inviter à rejoindre sa table. Ce dernier se permit même de lui glisser quelques mots en l'accompagnant. « Le D'Anjou vous souhaite une excellente soirée de Saint-Valentin Monsieur Snape. » Severus se retînt de claquer de la langue et de lui lancer son regard noir. Et c'est sans le moindre tact qu'il lui répondit agacé. « Il s'agit d'une rencontre purement professionnelle, veillez à ne pas nous déranger. » Et au lieu de se raidir, le réceptionniste laissa transparaître un regard emplit de sous-entendu, mi-amusé. Et ce comportement n'amusait pas du tout le directeur de Poudlard. Il se força à ne rien laisser transparaître se concentrant sur son interlocutrice d'un soir. « Madame Ollivander, je vous remercie sincèrement de m'accorder un moment en votre compagnie. » Eithne n'avait que peu changé ces dernières années, une femme d'âge mûr certes mais qui ne manquait pas de classe, à croire que la guerre ne lui avait laissé aucune marque. C'est par ailleurs une sorcière détendue qu'il découvrit. Bien loin de la Eithne que Severus avait dû presque harceler pour obtenir ce rendez-vous. Étonnant, mais encore une fois, le mangemort ne cracherait pour rien au monde sur un dîner privilégier avec la Ollivander. Lui faisant face, il remarqua qu'elle avait déjà débuté les hostilités avec un vin servit dans leurs verres respectifs. Severus observa quelques secondes la bouteille faignant s'intéresser au breuvage. Il buvait peu d'alcool mais il fit un effort et entama son verre. Le goût n'était pas des plus désagréables et voyant son interlocutrice finir son verre il en but une nouvelle gorgée. Sa crispation continuelle disparue petit à petit, ayant presque les joues chaudes. Il buvait peu certes mais le sorcier n'avait jamais été confronté à un alcool provoquant autant d'effets. C'est donc détendu qu'il entama la discussion. « J'aimerai beaucoup en apprendre plus sur vos précédents travaux. J'ai énormément lu à votre sujet mais quelques uns de vos procédés me paraissent encore flous. » Un véritable gamin ou alors une personne bien différente du bras droit du Lord. Sa langue allait-elle continuer à se délier tout autant au fil de la soirée?
- Spoiler:
Désolée c'est un peu plus long que prévu. ^^ De plus je n'ai pas vraiment avancé l'action. :/ Si t'as besoin de plus de matière dis le moi. Et promis je respecterai mieux le cahier des charges la prochaine fois.
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| FÉVRIER 2003 / SAINT-VALENTIN – S. Snape & E. Ollivander Elle n’avait pas besoin de jeter à coup d’œil à sa montre pour constater qu’il était en retard. Ce n’était peut être que quelques minutes mais pour Eithne c’était d’importantes minutes. Que pensaient donc ce genre de personnes ? (si d’aventure il leur arrivait de penser) Peut être songeaient-ils que sous prétexte qu’elle vivait une sorte de retraite son temps était devenu aussi disponible et dispensable que la miévrerie à un mariage ? C’était faux. Le temps d’Eithne était précieux. Et il avait été précieux depuis ses premières années. Elle détestait qu’on la fasse attendre. Mais heureusement pour son petit égo de Mangemort Monsieur Snape ne tarda pas à se montrer, accompagné par le receptionniste qui avait l’air bien trop enjoué pour quelqu’un qui n’était payé que 3 gallions par mois. Elle leva les sourcils au moment même où Snape ouvrit sa bouche pour commencer à débiter ses niaiseries qu’Eithne connaissait par cœur : « Madame Ollivander, je vous remercie sincèrement de m'accorder un moment en votre compagnie. » Elle agita sa main tout en claquant la langue pour lui signifier qu’il pouvait arrêter les civilités. Si elle avait gagné une noise à chaque fois que quelqu’un lui avait sorti ces sortes de politesse bienséantes elle serait riche… Certes, elle était riche, mais cela n’avait pas été grâce à ça. Et alors que son compagnon d’un soir s’installait en face d’elle, Eithne ressentit soudain une brusque bouffée de chaleur lui faire rougir ses joues. Elle n’était pas sujette aux bouffées de chaleur, elle n’aimait pas ce genre de stupidités hormonales. Lorsqu’elle avait du passer par la période redoutable et redoutée de la ménopause elle s’était préparée elle-même tout un panel de potion destinée à réguler ses hormones pour ne pas avoir à subir trop violemment tous les désagréments que ces changements apportaient. Alors elle n’avait certainement pas fait tout ça pour avoir des bouffées de chaleur face à Monsieur Severus Snape ! À son tour il but son verre dans lequel Eithne avait versé un généreux doigté de vin. Et comme par miracle quand il reprit la parole il avait l’air tout de suite moins guindé, ce qui était plutôt appréciable. Eithne aimait qu’on lui parle avec le respect qu’elle méritait mais les paroles creuses, faites et refaites, répétées à toutes les matrones imbéciles de l’Élite ne lui convenait guère. Elle ne voulait pas qu’on lui parle comme on pouvait parler à Esther Parkinson. Ce fut donc avec plus de clémence qu’elle écouta le Directeur de Poudlard. « J'aimerai beaucoup en apprendre plus sur vos précédents travaux. J'ai énormément lu à votre sujet mais quelques uns de vos procédés me paraissent encore flous. » Ciach ort ! Eithne ne s’était jamais rendu compte à quel point le timbre de la voix de Snape pouvait être… ténébreux. Elle ravança un peu plus sa chaise, pour être plus proche de la table, inconsciemment plus proche de son interlocuteur. Elle avait très chaud. Et est-ce qu’elle était… flattée ? par les propos du Mangemort ? Non, Eithne n’était pas flattée, elle n’avait besoin de personne pour se persuader de ce qu’elle valait (et elle valait beaucoup) « Je me demande quels tissus de niaiseries vous avez bien pu lire à mon propos. Je me souviens de l’article de la Gazette d’octobre 1968… Un vrai torchon. Mais vous n’étiez pas encore né n’est ce pas dear ? » Elle eut un petit gloussement qui n’avait rien d’Eithneien avant de continuer d’une voix un peu plus basse : « Parce que vous ne devez pas dépasser la trentaine, n’est-ce pas ? Vous voyez ce que je veux dire. » Elle chuchotait carrément maintenant, comme si elle savait instincivement que ce qu’elle avait à dire ne devait surtout pas être entendue par une tierce personne : « Un corps taillé comme le votre. Ça transpire la jeunesse. La puissance. » Elle se redressa un peu et sirota une nouvelle gorgée de vin avant de conclure : « Sans parler de votre màs. J’ai de l’expérience et je peux vous dire que le votre. Votre… màs est très très appétissant. » Oui, elle parlait bel et bien de son cul. Et alors qu’elle terminait sa phrase, les rouges roses et les yeux humides elle lança dans un dernier éclair de lucidité un regard à sa coupe de vin qu’elle tenait encore entre ses mains. Cac ! Comment avait-elle pu ? Elle, Eithne Morrígan MacAnnadh Ollivander, se faire prendre par un stupide philtre versé dans sa boisson ? Mais elle ne fut suffisamment lucide pour se morigéner que quelques secondes avant de complètement se laisser aller à sa nouvelle passion dévorante. Severus holy fucking hot Snape.
- Spoiler:
C’est moi qui m’excuse pour ma longue absence, c’est honteux ( ) mais bon j’ai tout de même répondu parce que ça me faisait rire de jouer Nenei comme ça si tu veux pas continuer je comprendrais Et encore une fois j’ai fait court
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HERO • we saved the world Severus T. Snape ‹ inscription : 03/01/2016
‹ messages : 341
‹ crédits : ultraviolences.
‹ dialogues : #006633
‹ âge : 44 (09/01)
‹ occupation : En recherche d'emploi, il se demande surtout à quoi il pourrait bien servir aujourd'hui.
‹ maison : Serpentard
‹ scolarité : De septembre 1971 à juin 1978.
‹ baguette : Elle est sculptée dans du pin, contient une plume de phénix et mesure 29.3 centimètres. Idéale pour les sorts informulés, elle est souple mais difficilement maniable.
‹ gallions (ʛ) : 3813
‹ réputation : Il est le plus grand arnaqueur de la dernière guerre. Bras droit du Lord il a réussi à obtenir le titre de War Heroes et ça ne plaît pas à tout le monde. Pourtant, certains aujourd'hui reconnaissent son implication auprès de Dumbledore et ne le jugent plus coupable de sa mort. Le gouvernement a essayé d'utiliser son procès pour apaiser les foules et les #nomoresirius mais fort heureusement personne n'a l'air d'y avoir prêté une grande attention. Ou tout du moins quelques personnes se sont insurgées sur MSN avec le hashtag #SeverusSnapeTheHero.
‹ particularité : Legilimens, Occlumens et pratiquant le vol sans balai mais il n'est plus autorisé à utiliser ses particularités depuis son procès. Il lui reste cependant une importante prédisposition pour les sorts informulés.
‹ faits : Il est resté dans les geôles du ministère pendant deux mois. Son procès s'est tenu le 27 février 2004 et a duré plusieurs jours. Il a finalement été relâché grâce à sa sorcière de la défense qui a fait un travail exceptionnel, au soutien de Meda et à de nombreux témoignages (June/Fred/...). Depuis il doit se rendre à Sainte-Mangouste pour un bilan médicomagique et psychomagique complet deux fois par mois. Il est aussi à la recherche de Gwen, sa protégée qu'il n'a pas revu depuis des mois. Il s'apprête également à travailler sur des potions destinées aux lycans en collaboration avec June.
Or lors des perturbations liées à l'orage magique, Meda a perdu la vie. Depuis ce jour, dans l'obligation de confier Teddy à son parrain et à sa marraine, Severus se sent très seul. Meda était l'une des seules personnes à le pousser à reprendre sa vie et à aller de l'avant. Encore plus perdu qu'à l'annonce de la fin de la guerre il ne sait plus quoi faire.
‹ résidence : Dans la maison de Meda à Londres. Cette dernière lui avait confié qu'il était le bienvenu aussi longtemps qu'il le souhaitait et qu'elle désirait conserver cette maison pour son petit-fils Teddy quand il serait plus grand.
‹ patronus : Une biche
‹ épouvantard : Le monde sorcier plongé de nouveau dans la guerre.
‹ risèd : Meda à ses côtés. Meda le poussant à sortir de chez lui et à ne pas prêter attention aux regards défiants.
| FÉVRIER 2003 / SAINT-VALENTIN - Eithne & Severus Sa vie entière était un compromis. Un choix et une image qu'il se devait de tenir en toutes circonstances. L'excitation qu'il éprouvait à l'idée de rencontrer la potionniste retombait au fil du temps que la sorcière se montrait distante. Eithne n'était ni membre du Cercle ni partisante du Lord, cette information aurait dû être plus présente dans son esprit avant de l'inviter à dîner. Et bien que la froideur vis à vis de son retard le fit se renfermer, elle finit par s'ouvrir. Comme par miracle. Severus savait qu'il s'agissait d'une sorcière intelligente qui ferait la distinction entre sciences et politique. Il l'a surpris à se rapprocher ne serait-ce qu'un peu plus de la table. « Je me demande quels tissus de niaiseries vous avez bien pu lire à mon propos. Je me souviens de l’article de la Gazette d’octobre 1968… Un vrai torchon. Mais vous n’étiez pas encore né n’est ce pas dear ? » Snape finit pourtant déstabilisé par cette remarque et ne sachant comment faire face se retrouva à en perdre ses mots. « Et bien la qualité de l'article n'était pas à remettre en cause d'après mes souvenirs... C'est que, en fait je parlais plutôt de... de la recherche que vous aviez mené il y a de ça une dizaine d'années et... » Il aurait été prêt à se confondre en excuse pour son manque de crédibilité sur le sujet or, étonnement, Eithne ne sembla y prêter aucune attention. « Parce que vous ne devez pas dépasser la trentaine, n’est-ce pas ? Vous voyez ce que je veux dire. » Ce qu'elle voulait dire? Si Severus était certain d'une chose c'est qu'il était dans le flou le plus total. Ayant l'impression d'être coincé il termina d'une traite son verre et, ne voulant contrarier plus longtemps la sorcière, il lui rendit un regard entendu. Peureux, déstabilisé à la simple idée de la faire fuir avec son incompétence évidente. Snape ne se posa de plus amples questions sur le comportement de son invitée, mettant tout sur le dos de l'ambiance émanant du restaurant. Il finit malgré tout par refaire surface. Du moins le pense-t'il car c'est un tout autre homme qui fait irruption à la table, incroyablement réceptif aux belles paroles de ce qu'il considère, certain, comme sa future dulcinée. « Un corps taillé comme le votre. Ça transpire la jeunesse. La puissance.. » Un nouveau sorcier qui se complaît. « Ce ne sont pas de petits compliments que vous me faîtes là. » Répond-t'il sur un air faussement gêné. Le jeu de la séduction est lancé, il ne surprend même pas le dernier regard abasourdi de la Ollivander, sombrant littéralement sous l'effet du breuvage. C'est du bon, c'est du puissant, c'est de la qualité et avec un petit arrière goût fruité. « Sans parler de votre màs. J’ai de l’expérience et je peux vous dire que le votre. Votre… màs est très très appétissant. » Le sorcier ne tiqua pas, envoûté par cette douce chaleur émanant de son visage. La soirée s'annonçait des plus agréables. « Et pourtant je ne fais rien pour. Je vous l'assure! Il est en ne peut plus naturel! » Avait-il ne serait-ce qu'une fois osé employer l'ironie dans le but d'amuser? Les yeux brillants il la détailla du regard et montra qu'il n’était pas en reste de satisfaction de son côté. « Entamons les hostilités! » Annonça-t'il réjouit. Hélant un serveur surchargé, il l'aperçu s'enfuir en direction des cuisines. « Ce personnel est exécrable ma chère. Comment ai-je pu vous proposer cet endroit miteux? » |
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| FÉVRIER 2003 / SAINT-VALENTIN – S. Snape & E. Ollivander Eithne n’avait pas eu l’occasion d’être beaucoup empoisonné au cours de sa tout de même assez longue vie. Une fois, lors d’un voyage en Amérique du Sud, quelqu’un voulut lui faire avaler un philtre qui l’aurait transformé en lama, encore un peu jeune à cette époque c’est Garrick qui lui évita la métamorphose en l’arrêtant en plein dans son geste, avant que la coupe ne puisse atteindre ses lèvres. Les quelques autres rares fois elle avait eu assez de jugeote pour remarquer elle-même la supercherie : empoisonner une potionniste, il fallait le vouloir tout de même. Mais visiblement l’âge n’apportait pas que la sagesse : il emmenait également avec lui une certaine inconscience et surtout une assurance qui poussait les vieilles dames à boire leur verre au restaurant sans en avoir auparavant vérifié le contenu. Mais vraiment : on ne pouvait plus faire confiance à personne ! « Ce ne sont pas des petits compliments que vous me faites là. » Elle hausse les sourcils, un léger sourire qu’elle ne peut pas empêcher dessiné sur ses lèvres : « Oh ne faites donc pas comme si on vous l’avait jamais dit auparavant. » Qu’il ne tente pas de lui faire avaler des couleuvres, quand on était taillé comme un dieu grec (quel dieu grec, elle n’avait pas les idées assez claires pour le déterminer) on ne tentait pas de faire le modeste. Mais il cessa de lutter avec contre les compliments de la Ollivander pour finir par les accepter, sage stratégie mon enfant, très sage. « Et pourtant je ne fais rien pour. Je vous l’assure ! Il est on ne peut plus naturel ! » Elle roule des yeux. « Mais imaginez donc un peu ce que ça donnerait avec un peu de soin. Toutes les pépettes d’Angleterre à vos pieds darling, et tous les hommes aussi, je n’en doute pas. » On était au XXIème, elle n’allait pas faire sa vieille ronchon et refuser aux hommes le plaisir que pouvait offrir Mister Snape. Elle soutint son regard on ne peut plus observateur avec une petite moue qu’on ne détaillera pas ici pour plusieurs raisons avant qu’il ne finisse par appeler un serveur : « Entamons les hostilités ! » « Comme vous le dites mon cher, comme vous le dites. » Elle se sert un nouveau verre qu’elle boit cul sec. Persiste et signe. Deux doses à quelques minutes d’intervalles d’un même poison (ou philtre, mais en l’occurrence c’était très franchement un philtre transpirant le fiel) n’était pas quelque chose de forcément recommandé. Les réactions physiologiques peuvent être innatendues et cette fois ci en avalant une nouvelle gorgée de ce vin Eithne sentit une nouvelle bouffée de chaleur l’envahir avant de brusquement retomber. Ses yeux se plissèrent alors qu’un vague agacement commençait à la prendre à la gorge. Tss… Elle ne savait pas pourquoi mais ce garçon — qui restait ma foi très agréable à regarder — la faisait éprouver en plus de cette sensation bizarre qui la poussait à se rapprocher de lui dans le but de lui arracher ses vêtements (pardon ?) une autre sensation, plus habituelle chez la sorcière. Celle de vouloir lui prendre son égo pour le casser en petit morceau. Histoire de pimenter le tout. (Et parce qu’elle était aigrie) (hein ?) Elle s’évente de la main, fronce les sourcils. Etrange soirée. « Ce personnel est exécrable ma chère. Comment ai-je pu vous proposer cet endroit miteux ? » « Mais peut être parce que vous n’avez pas les moyens de m’offrir mieux mon bon ami. » lâche-t-elle brusquement sur son ton dédaigneux classique qui avait tordu des cous à bien des membres de l’élite avant lui. « Il faut avouer que vu comment vous êtes habillé j’aurais du m’en douter. C’est vraiment donner des marrons glacés à des veracrasses. » Comprendre : Quelque chose de plus moulant t’irais mieux mon coco. |
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HERO • we saved the world Severus T. Snape ‹ inscription : 03/01/2016
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‹ crédits : ultraviolences.
‹ dialogues : #006633
‹ âge : 44 (09/01)
‹ occupation : En recherche d'emploi, il se demande surtout à quoi il pourrait bien servir aujourd'hui.
‹ maison : Serpentard
‹ scolarité : De septembre 1971 à juin 1978.
‹ baguette : Elle est sculptée dans du pin, contient une plume de phénix et mesure 29.3 centimètres. Idéale pour les sorts informulés, elle est souple mais difficilement maniable.
‹ gallions (ʛ) : 3813
‹ réputation : Il est le plus grand arnaqueur de la dernière guerre. Bras droit du Lord il a réussi à obtenir le titre de War Heroes et ça ne plaît pas à tout le monde. Pourtant, certains aujourd'hui reconnaissent son implication auprès de Dumbledore et ne le jugent plus coupable de sa mort. Le gouvernement a essayé d'utiliser son procès pour apaiser les foules et les #nomoresirius mais fort heureusement personne n'a l'air d'y avoir prêté une grande attention. Ou tout du moins quelques personnes se sont insurgées sur MSN avec le hashtag #SeverusSnapeTheHero.
‹ particularité : Legilimens, Occlumens et pratiquant le vol sans balai mais il n'est plus autorisé à utiliser ses particularités depuis son procès. Il lui reste cependant une importante prédisposition pour les sorts informulés.
‹ faits : Il est resté dans les geôles du ministère pendant deux mois. Son procès s'est tenu le 27 février 2004 et a duré plusieurs jours. Il a finalement été relâché grâce à sa sorcière de la défense qui a fait un travail exceptionnel, au soutien de Meda et à de nombreux témoignages (June/Fred/...). Depuis il doit se rendre à Sainte-Mangouste pour un bilan médicomagique et psychomagique complet deux fois par mois. Il est aussi à la recherche de Gwen, sa protégée qu'il n'a pas revu depuis des mois. Il s'apprête également à travailler sur des potions destinées aux lycans en collaboration avec June.
Or lors des perturbations liées à l'orage magique, Meda a perdu la vie. Depuis ce jour, dans l'obligation de confier Teddy à son parrain et à sa marraine, Severus se sent très seul. Meda était l'une des seules personnes à le pousser à reprendre sa vie et à aller de l'avant. Encore plus perdu qu'à l'annonce de la fin de la guerre il ne sait plus quoi faire.
‹ résidence : Dans la maison de Meda à Londres. Cette dernière lui avait confié qu'il était le bienvenu aussi longtemps qu'il le souhaitait et qu'elle désirait conserver cette maison pour son petit-fils Teddy quand il serait plus grand.
‹ patronus : Une biche
‹ épouvantard : Le monde sorcier plongé de nouveau dans la guerre.
‹ risèd : Meda à ses côtés. Meda le poussant à sortir de chez lui et à ne pas prêter attention aux regards défiants.
| FÉVRIER 2003 / SAINT-VALENTIN - Eithne & Severus « Mais peut être parce que vous n’avez pas les moyens de m’offrir mieux mon bon ami. » Severus aurait été prêt à tout pour mettre dans de bonnes dispositions la sorcière mais face à sa remarque il se stoppa net. Se retenant de recracher la gorgée de vin et de renverser son verre Snape releva son regard en direction de la Ollivander. Avait-il bien entendu?! Comment osait-elle lui renvoyer la faute de la sorte? Après tout c'était elle qui avait imposé la date et le directeur ne sortant que peu au restaurant avait sélectionné le seul dont il se rappelait le nom. Tous deux n'avaient pas anticipé la soirée de Saint-Valentin se profilant dans une concordance maladroite avec leur rendez-vous. Le restaurant était bondé et le personnel dépassé, résultat ils n'avaient que ce vin mélangé à un détestable philtre sur leur table pour se désaltérer. « Il faut avouer que vu comment vous êtes habillé j’aurais du m’en douter. C’est vraiment donner des marrons glacés à des veracrasses. » Alors comme ça elle était déterminée à s’aventurer sur ce chemin là. D'habitude Severus n'aurait même pas broncher mais avec ce qui se baladait dans ses veines il ne lui en fallait guère plus pour réagir. « Vous pouvez parler avec votre coiffure grotesque. Si j'avais su je n'aurai pas fait d'effort pour être présentable. » Pour une fois qu'il avait troqué sa cape noire pour une cape d'hiver plus distinguée. Il avait même arrangé ses cheveux, c'est dire... « Et si madame avait de meilleures adresses elle n'aurait pas du se priver de les partager. » Car oui s'il n'était pas assez bien pour elle, elle aurait pu tout simplement décliner son offre. Personne ne la retenait et rien qu'à voir son accoutrement de l'Elite sorcière, Severus ne doutait plus de l'envergure de la note. S'il pouvait se passer de ça il ne dirait d'ailleurs pas non. « Dites moi combien va me coûté cette saleté. » la questionna-t'il désagréable en lui désignant du regard la carafe. - Spoiler:
N'hésites pas à me dire s'il te manque de la matière pour répondre
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