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sujet; i am a soldier; i have seen worse sights than this. (theodore) |
HUNTED • running man Theodore Nott ‹ disponibilité : always.
‹ inscription : 08/05/2016
‹ messages : 978
‹ crédits : killer from a gang pour l'avatar, tumblr, crooked fingers.
‹ dialogues : sienna.
‹ liens utiles :
rolf ft. ryan gosling, astoria ft. lily collins, theodore ft. dylan o'brien, édouard ft. bob morley, neville ft. daniel sharman, elijah ft. chris evans, ambroise ft. sen mitsuji, alexander ft. alfie enoch, olivia ft. emeraude toubia, brienne ft. natalia dyer, dean ft. john boyega, gregory ft. alden ehrenreich, priscilla ft. daria sidorchuk, charles ft. james norton, hwan ft. vernon choi, jay ft. gong yoo, hiram ft. abel tesfaye, adidja ft. reece king.
‹ âge : vingt-quatre ans. (21/06)
‹ occupation : un ancien langue-de-plomb, désormais un Mangemort en fuite.
‹ maison : serpentard
‹ scolarité : 1991 et 1998.
‹ baguette : m'a été rendue par Mafalda. Vingt-deux centimètres virgule trois, ventricule de dragon (boutefeu chinois) et bois de chêne rouge.
‹ gallions (ʛ) : 4365
‹ réputation : je suis un déchet, un étudiant qui a un jour été prometteur, et n'est plus que l'ombre de lui-même.
‹ faits : j'étais un Mangemort défectueux, déterminé mais sans passion. J'ai été capturé par Blaise et Draco peu avant la Bataille et ai passé deux mois dans les cachots de Poudlard à additionner les crises de manque et quelques crises cardiaques sympathiques, dues à mon addiction à l'Orviétan (Excess).
J'ai été condamné au Baiser du Détraqueur quelques jours avant l'abolition de la peine de mort. J'ai été condamné à perpétuité à la place. Je me suis évadé d'Azkaban avec Penelope Clearwater, avec l'aide extérieure de Percy Weasley et vit désormais la vie du parfait moldu.
‹ résidence : dans un petit cottage sorcier posé.
‹ patronus : impossible à invoquer
‹ épouvantard : des milliers frelons qui tournent autour de lui et l'achèvent; la résurrection de Voldemort; le cadavre de sa filleule Cat.
‹ risèd : l'indépendance, une vie paisible et sans remous, aux côtés de Nephtys.
| Theodore Gwydion Notttell me how the story ended triumphant, but only for the careless hearts.
(tell me how much it costs to care. tell me how the knight was the only one who did. how he was the only one who died.)❝ We're running in circles again ❞DEATH EATERS ; PV☇ pseudo complet & surnom(s) ; NOTT. Le dernier de cette espèce solitaire et complexe, frêle mais téméraire. On ne les craint pas, non, pas réellement: mais on les considère toujours avec un oeil attentif, les Nott, parce qu'ils sont si rares et si confiants qu'il y a forcément anguille sous roche. Depuis la mort de Theophilius début janvier de cette année, Theodore est bel et bien le seul et unique survivant de sa lignée, de sa famille, héritier de sa fortune et de sa réputation. Il a changé depuis janvier, le Nott, et le regard ds autres sur lui aussi. On dit que la mort de son père l'a brisé; on dit que sa solitude le tourmente et qu'il ne dort pas la nuit, ce qui explique ses longs cernes et son manque d'énergie flagrant. Mais en cette affaire comme en toutes affaires, Nott ne commente pas, et se cache derrière sa réputation et son nom pour ne rien avoir à expliquer. THEODORE est le prénom qu'a choisi son père pour lui. Don de dieu. La tradition de donner des prénoms intimement liés au christianisme, chez les Nott, remonte à très longtemps: famille implantée dans le Royaume-Uni depuis des siècles, son père laissait toujours entendre que cette tradition remontait au temps du Merlin lui-même... Theodore, quant à lui, n'en pense rien. C'est juste un nom. GWYDION est le prénom qui a été donné par sa mère, lui. Vieux prénom empreint de magie, il n'a jamais osé lui demander ce qu'il pouvait bien représenter pour elle et pourquoi elle l'a choisi pour lui. Tout ce qu'il sait, c'est que ça a de la gueule. Dans la vie de tous les jours, on l'appelle généralement THEO (il détestait ce surnom, auparavant, mais l'a tellement entendu à Poudlard que c'est devenu comme une seconde peau pour lui) ou NOTT. Anecdote, si il y a une phrase qu'il adore dire c'est: “ ce sera Nott pour vous, ” d'un ton super froid. ☇ naissance ; Fils de bonne famille, Theodore est né au fief familial: à NOTT MANOR, en Angleterre. Se trouvant non loin de Glastonbury (Somerset), éloignée de tous et de tout, c'est une nuit claire de juin qui l'a vu naître; plus précisément, c'est la nuit la plus courte de juin, le solstice, qui l'a accueilli. 21 JUIN 1980, donc. ☇ ascendance; Tsk. C'en est presque une insulte de le lui demander. Les Nott sont PURS jusqu'au bout des ongles depuis des générations. Sa mère — Myrcella Mulciber — était elle aussi issue d'une famille de sang-pur traditionnelle, vieille depuis des générations: tous des bons petits soldats du Lord, ces Mulciber, depuis leur importation de l'Afrique du Sud au milieu du vingtième siècle. Sang-pur destiné à marier une sang-pure. Une ritournelle sans fin. ☇ métier ; Ses résultats excellents aux ASPICs lui ont valu de rentrer au Ministère au sortir de Poudlard en tant que LANGUE-DE-PLOMB, qui s'est peu peu spécialisé dans les expérimentations magiques. C'est un travail stimulant et intéressant, chaque jour est différent: Theodore ne s'y ennuie pas donc ça lui convient. Depuis la mort de son père néanmoins, il récupère aussi un revenu mensuel de la part du cabinet d'avocats NOTT & MULCIBER qu'a fondé son père avec sa belle-soeur Morgana. Theodore ne trouve strictement aucun intérêt à la pratique de la loi mais rechigne à céder ses parts à d'autres associés — pas forcément avare, juste inflexible en affaires. Alors il assiste tous les dimanches à quelque rendez-vous hebdomadaire pour le bienfait du cabinet mais n'en a réellement rien à cirer. ☇ camp ; Theodore fait partie du camp qui est le seul à faire du sens à ses yeux: celui du GOUVERNEMENT. Il a reçu sa Marque il y a un an, pour son vingt-deuxième anniversaire, au grand plaisir de son père. Il ne regrette pas. Pas vraiment. ☇ réputation ; FROID. MORT. MORBIDE. BRILLANT. ENFANT TERRIBLE. Ceux l'ayant connu à Poudlard pourraient même laisser échapper un creep ou un weirdo haineux; Theodore n'a jamais aimé se mélanger aux autres, encore moins quand il était jeune. On raconte que la mort de sa mère, à sa naissance, a déréglé quelque chose chez lui et que c'est pourquoi qu'il ne montre rien, ne représente rien, ne s'afflige de rien: distant et froid en toutes circonstances, poli et révérencieux, acide mais prudent. On se méfie de lui, surtout depuis qu'il est le dernier des Nott, parce qu'on se doute que Theophilius n'a pas élevé un sombre idiot. On se méfie, on parle, on médit mais au fond, personne ne sait réellement ce qui se cache sous la carapace; et tous pensent qu'il n'y a que du vide, rien, juste de la glace et du fer. ☇ état civil ; FIANCÉ À NEPHTYS SHAFIQ. Cela fait un an que l'annonce est tombée, et un an que les deux fiancés s'apprivoisent plus ou moins difficilement. Theodore doit dire qu'il apprécie Nephtys: elle est un poil plus intelligente qu'elle n'y paraît, elle est talentueuse et elle lui est sympathique. Toutefois, elle est très... spéciale. Controversée. Mais Theodore aurait pu faire le sourd face aux rumeurs courant sur elle si seulement elle lui avait fait confiance avec ses secrets — enfin bref, là n'est pas la question. Toujours est-il que Theodore est un peu fier de bientôt épouser une telle célébrité du monde sorcier et même si leur relation n'est définitivement pas au beau fixe, il peut avouer qu'il est satisfait de cette union. ☇ rang social ; MANGEMORT. Issu de l'Élite, né choyé et aimé, Theodore se trouve au sommet de la pyramide — en tout cas, à l'une des marches les plus hautes — et se rend particulièrement bien compte de son privilège. ☇ baguette ; Légèrement plus petite que la moyenne, sa baguette mesure seulement VINGT-DEUX CENTIMÈTRES VIRGULE TROIS MILLIMÈTRES. Elle est RIGIDE et INTRANSIGEANTE comme son maître, ne faisant jamais dans la demi-mesure et n'hésitant pas à booster un peu la puissance des sortilèges que lance Nott: on dirait, parfois, qu'elle a faim de sang tant elle semble propice à torturer et à laisser des séquelles derrière elle lorsque Theodore est envoyé en mission pour le Lord. Pourtant, sa composition n'a rien de teigneux. Taillée dans du BOIS DE CHÊNE ROUGE (on dit que les sorciers ayant ce genre de baguettes ont un tempérament fougueux), elle contient un VENTRICULE DE DRAGON — plus précisément, un Boutefeu Chinois. À la base de l'instrument, là où repose le pouce de Theodore, le N Nott a été gravé: c'est effectivement la seule et unique baguette qu'il ait jamais acheté à l'âge de onze ans, et il en prend grand soin. ☇ épouvantard ; À faire face à un Épouvantard, Theodore verrait VOLDEMORT s'approcher de lui, levant la baguette en menaçant de la déposer sur l'intérieur de son bras. Theodore a tout simplement peur de son seigneur et maître, et a aussi peur d'être Mangemort et d'être littéralement mené par la baguette de quelqu'un d'autre; mais il n'a pas le choix, n'est-ce pas? Theodore n'a pas honte de son Épouvantard parce qu'il sait que, rationnellement, chacun devrait avoir peur du Magister. Il est aussi très au fait de sa peur et n'a aucun mal à se débarrasser des Épouvantards qui peuvent peupler ses missions de Mangemort. ☇ risèd ; Il est SEUL, Theodore. Habillé de beaux habits, une alliance brille à son doigt, il sourit légèrement. Il n'y a pas le fantôme de sa mère au-dessus de son épaule, il n'y a pas la voix vociférante de son père dans ses oreilles, il n'y a pas la menace de Voldemort qui plane sur lui: il est seul, indépendant, maître de ses faits et gestes et seul juge de ses décisions. ☇ patronus ; Theodore est INCAPABLE d'en invoquer un. À quoi bon, après tout? Les Détraqueurs sont de son côté. ☇ particularités ; AUCUNE particularité magique. Il est à noter qu'il est allergique à un grand nombre de choses, une liste agaçante qui l'a poursuivi toute sa vie: il est allergique aux poils de chat et Fléreur, aux oignons, au ciguë (dont l'essence est utilisée notamment dans la préparation de la potion de sommeil sans rêves), à la quasi-totalité des pollens les plus communs, aux piqûres d'abeilles et autres insectes, aux acariens, à la lavande, au lait, aux kiwis, aux crustacés, aux Boursouflets et racines de Mandragore notamment (liste non exhaustive); il fait aussi de l'asthme, de l'eczéma et de l'urticaire sans raison apparente; bref. Les Nott ont souvent la santé fragile mais il refuse de la montrer à quiconque. ☇ animaux ; Theodore prétend qu'il n'aime pas les animaux, parce que ça pue, ça laisse des poils partout — auxquels il est généralement allergique — et c'est atrocement chronophage. À la réalité, il n'a juste pas le temps de s'en occuper, ni le courage. AUCUN, donc. | ☇ Avis sur la situation actuelle : Theodore, comme toujours, pense beaucoup à tout cela, mais n'en dit rien. La mort des rebuts l'a un peu déçu — il a perdu son précieux Marverick dans l'affaire — mais il est vite passé outre, avec l'état de son père qui n'avait de cesse d'empirer et tout le reste. Quant aux nouveaux fanatiques: grand bien leur en fasse! Ils comprennent enfin que pour survivre, parmi les loups, il faut activement les supporter. Évidemment, depuis qu'il sait que les Rotten Apple influençaient les foules, il ne peut s'empêcher de se dire que le Gouvernement doit forcément être derrière le nombre croissant d'Adhérents... mais si ils aident la cause, alors Theodore n'y trouve rien à redire. Il se félicite publiquement de nouveaux membres de la Cause mais n'en commente rien dans le privé, même à Draco; ses pensées n'ont jamais appartenu qu'à lui. |
☇ Infos complémentaires ; SCARS La plus évidente est la Marque des Ténèbres sur son avant-bras droit, qui pulse gentiment au même rythme que son coeur bat et que la magie vit en lui. Certains parleraient de tatouage mais Theodore est le premier à parler de blessure: après tout, elle ne s'éloigne pas trop d'une brûlure éternelle, cette sombre Marque qu'il gardera toute sa vie. Theodore l'exhibe dès qu'il en a besoin, et sans aucune hésitation; dans la sphère intime, néanmoins, il en a grandement honte, il ne la trouve pas du tout esthétique. C'est un fardeau, à ses yeux, mais un fardeau nécessaire. D'autres cicatrices constellent son corps, des points blancs plus ou moins visibles selon leurs différentes (difficiles) cicatrisations: certains disaient que c'était des impacts de cigarettes quand il était jeune (ce qui n'a aucune logique, vraiment); d'autres que c'était des marques de naissance du même ordre que les grains de beauté qui parsèment sa peau. À vrai dire, ce sont les réminiscences des centaines de piqûres de frelons qui lui ont coûté la vie. TOUCHED BY DEATH Theodore est mort, durant quatre heures. Son coeur a cessé de battre et il n'a dû sa survie — non, sa réanimation — qu'aux soins attentifs des médicomages de Sainte-Mangouste; et même alors, tout le monde a été surpris quand il a rapidement été remis sur pied, sans dommage cérébrale flagrant. Depuis cet évènement, les fantômes l'évitent et il semble se traîner une sacré poisse, en plus du spectre invisible aux autres de sa mère décédée à sa naissance. OVERDOSE C'est peut-être tous ces facteurs qui l'ont plongé dans l'Orviétan. C'est Draco qui l'a initié, il y a des années et depuis, c'est la toute décadence. Theodore n'a pas beaucoup de vices: ayant une santé fragile, il ne boit jamais en grandes quantités, a un régime équilibré et sain, s'efforce de ne jamais faire trop de folies. Mais dès que ça touche de près ou de loin à l'Orviétan, il est le premier à vouloir abuser, à voir essayer, à vouloir en prendre, encore et encore. Il n'a fait qu'une seule et unique overdose, en octobre dernier, et c'est Draco qui l'a ramassé à la petite cuillère. Theodore n'en a rien appris; il est à peine plus prudent aujourd'hui, et ne se rend pas compte qu'il se ruine évidemment la santé avec tous ces excès — qui restent invisibles dans la vie de tous les jours, étonnamment. CLEAN Parce qu'il est allergique à toute une batterie de choses absolument insupportables (voir particuliarités pour une liste non exhaustive), Theodore a rapidement développé un rythme et un style de vie très rangé dès qu'il a commencé à vivre de manière plus indépendante par rapport à ses parents. En plus d'un régime alimentaire très précis destiné à réduire au maxium le risque de réactions allergiques, Theodore vit presque dans un environnement aseptisé où tout doit être bien rangé, nettoyé, désinfecté dès que possible. Il déteste la salissure, en somme, même si il est plutôt d'un caractère à se salir les mains justement. Il est tout à fait capable de se traîner dans la boue pour le bien d'une mission (mal nécessaire sont des mots qui le hantent chaque heure de la journée) mais il passera une bonne heure dans un bain ensuite. Il aime aussi quand tout est rangé selon son bon plaisir, géométriquement et proprement. ARMY OF ONE Il est le dernier des Nott. Le dernier de sa famille, de son clan, de son sang. Sa tante — une femme plutôt sympathique, d'origine sud-américaine, une associée de longue date de son père — a vainement tenté de fourrer son nez dans ses affaires, ne se récoltant qu'un regard glacial et une pique particulièrement hostile de la part du jeune homme. Il n'accepte aucun conseil, aucune suggestion, aucune remarque: il mène sa fortune et son patrimoine comme bon lui semble, d'une main de fer et avec une assurance toute justifiée. Mais c'est une vie solitaire, et à force de se détourner des autres patriarches et matriarches des grandes familles de sang pur, Theodore ne peut pas s'empêcher de se dire qu'il fait quelques erreurs sur le chemin. Mais il est trop fier pour l'avouer. ICE PRINCE C'était la réputation qu'il se trainait à Poudlard. Il était trop distant, trop froid, trop solitaire; on le regardait avec tant de curiosité que de mépris, parce que l'on pensait, à tort, qu'il était juste incapable de se faire des amis. Le nez plongé dans ses bouquins (ce qui lui a réussi: il a obtenu toutes ses BUSE, tous ses ASPIC), toujours désintéressé, jamais aimable; bref, Theodore n'était pas des plus appréciés tant par ses camarades masculins que la gent féminine. Il a toujours eu un problème avec celle-ci, les grands esprits et les longues jambes attirant son regard sombre comme un aimant; mais il n'a jamais approché quiconque, par fierté ou par timidité lui-même n'est pas trop sûr (il n'y a qu'Hermione Granger, qu'il a décidé de bannir de ses pensées récemment, qu'il a plus ou moins approché; et encore). Si bien que Theodore est bel et bien le plus chaste des Mangemorts, sans aucun doute, et le moins expérimenté dans toutes les choses romantiques ou physiques pouvant lier deux personnes. BOYS LIKE HIM DIDN'T DIE: THEY GOT BRONZED Ce serait un tel gâchis, après tout, de voir telle fleur se fâner et mourir (à nouveau): Theodore est l'enfant parfait issu de cette société. Il est bien habillé, bien coiffé, courtois quoique maladroit, réservé, est parvenu deux ou trois fois à faire rire quelqu'un à une réception, sait plus ou moins danser proprement, est riche, est le seul et unique héritier d'une famille à la réputation et l'ascendance noble et pure, a plutôt un joli minois, a été l'un des élèves les plus brillants de Poudlard, est Adhérent de longue date, porte la Marque, travaille au Ministère; bref. Pourtant, on ne fait pas animal plus asocial, plus mal à l'aise en société: il ne se rend jamais compte des silences trop longs et gênants, lui qui l'estime nettement plus que la parole; il est incapable de faire la conversation sur un sujet qui ne l'intéresse pas; il n'a qu'un intérêt tout relatif pour tout ce qui n'influe pas directement sa vie; il a une mémoire très sélective des visages et des noms. Mais il y a quelque chose d'attendrissant à sa maladresse et son désir, pourtant, d'être apprécié. ❝ Nothing compares to you ❞Deux mots sur l'IRLAppelez-moi greywaren/lola/rolf/astoria. J'ai 18, je viens de glasgow (écosse) et j'ai connu le forum via euhhhhhhhhh jsp . Si tout va bien vous me verrez connecté(e) 4 jours sur 7. Un dernier mot ? POUTRE. Approuvé par le Ministère de la Magie
Dernière édition par Theodore Nott le Mer 24 Aoû 2016 - 19:26, édité 9 fois |
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HUNTED • running man Theodore Nott ‹ disponibilité : always.
‹ inscription : 08/05/2016
‹ messages : 978
‹ crédits : killer from a gang pour l'avatar, tumblr, crooked fingers.
‹ dialogues : sienna.
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rolf ft. ryan gosling, astoria ft. lily collins, theodore ft. dylan o'brien, édouard ft. bob morley, neville ft. daniel sharman, elijah ft. chris evans, ambroise ft. sen mitsuji, alexander ft. alfie enoch, olivia ft. emeraude toubia, brienne ft. natalia dyer, dean ft. john boyega, gregory ft. alden ehrenreich, priscilla ft. daria sidorchuk, charles ft. james norton, hwan ft. vernon choi, jay ft. gong yoo, hiram ft. abel tesfaye, adidja ft. reece king.
‹ âge : vingt-quatre ans. (21/06)
‹ occupation : un ancien langue-de-plomb, désormais un Mangemort en fuite.
‹ maison : serpentard
‹ scolarité : 1991 et 1998.
‹ baguette : m'a été rendue par Mafalda. Vingt-deux centimètres virgule trois, ventricule de dragon (boutefeu chinois) et bois de chêne rouge.
‹ gallions (ʛ) : 4365
‹ réputation : je suis un déchet, un étudiant qui a un jour été prometteur, et n'est plus que l'ombre de lui-même.
‹ faits : j'étais un Mangemort défectueux, déterminé mais sans passion. J'ai été capturé par Blaise et Draco peu avant la Bataille et ai passé deux mois dans les cachots de Poudlard à additionner les crises de manque et quelques crises cardiaques sympathiques, dues à mon addiction à l'Orviétan (Excess).
J'ai été condamné au Baiser du Détraqueur quelques jours avant l'abolition de la peine de mort. J'ai été condamné à perpétuité à la place. Je me suis évadé d'Azkaban avec Penelope Clearwater, avec l'aide extérieure de Percy Weasley et vit désormais la vie du parfait moldu.
‹ résidence : dans un petit cottage sorcier posé.
‹ patronus : impossible à invoquer
‹ épouvantard : des milliers frelons qui tournent autour de lui et l'achèvent; la résurrection de Voldemort; le cadavre de sa filleule Cat.
‹ risèd : l'indépendance, une vie paisible et sans remous, aux côtés de Nephtys.
| the walking deadIS IT THE NEVER-ENDING DARKNESS IN FRONT OF YOU WHICH SEEMS TO SWALLOW YOU PIECE BY PIECE ? IS IT THE SLITHERING SNAKE THAT PROCEEDS TO DRAW NEARER AND NEARER WITH EVERY GROWING SECOND ? IS IT THE WALLS OF THE COFFIN THAT CLOSE IN AROUND YOU AND PREVENT YOUR ESCAPE ? IS IT THE HAND THAT TOUCHES YOU WHEN YOU ARE ALONE IN A ROOM ? IS IT YOUR REFLECTION IN THE MIRROR THAT BLINKS, WHEN IN REALITY YOUR EYES DON’T MOVE ? OH, NEVER-ENDING GLORY TO THE ONE WHO IS BRAVE ENOUGH TO NOT ONLY TO FACE THEIR FEARS, BUT TO CONQUER THEM. “ Nephtys, I need your help. — My help, uh? ” Il pince des lèvres. Son sourire à elle s'efface un peu en voyant son teint blafard, ses poings fermés qui tremblent, ses cheveux bruns qui bouclent sur son front à cause de l'eau de pluie. “ Are you alright, Theo? — Ye-yes, I- - il s'interrompt, circonspect. Se reprend. I need your help. Can I come in? ” Elle hoche la tête, s'efface, il entre. Il se passe une main dans les cheveux, elle l'observe sans savoir quoi faire ou quoi dire. “ Can I crash on your couch for a few days? finit-il par demander, parce qu'il a toujours été meilleur pour parler sans détours. I can't- I can't come home. ” Elle s'approche de lui, l'air soucieux. “ Is it because of your father? Il serre la mâchoire. — If you can't- - — No, no, I can. Alright. But you won't use the couch, Nott. ” Elle lui adresse un petit sourire en coin et Theodore se laisse prendre au jeu; il sourit en retour, ils se chamaillent presque quant à savoir qui dormira où et pour un peu plus, il peut presque oublier la pluie et l'horreur et les cris qui lui glacent le sang même quand ils proviennent du plus profond de sa mémoire. Finalement, il roule le plaid en boule entre ses jambes et s'endort sur le canapé de Nephtys, tremblant mais pas de froid. Il sait qu'il n'y aura que les cauchemars pour l'accueillir, dans le sommeil. Mais il ferme les yeux tout de même, et s'astreint au calme; au cent vingt-et-unième battement de coeur, il dort à poings fermés. Il se réveille en sentant une main se poser sur son épaule et un corps se glisser contre le sien. “ Mu- - — Theo, it's me, ” souffle Nephtys en se tortillant pour qu'il lui fasse de la place sur le canapé. Il se décale, blême dans l'obscurité du salon, mal à l'aise. “ You alright? murmure-t-il. — Yeah just- just a bad dream. Can I...? — Sure. It's your couch, after all. ” Elle reste silencieuse puis, timidement, se serre contre lui; il déplie son bras et le passe autour de ses épaules; elle passe le sien dans son dos. C'est un peu bizarre, il a mal au coude et il est soudain très conscient de toutes ses respirations, mais c'est agréable aussi. Il sait qu'elle est éveillée, aussi. Ultra-consciente du moindre de leurs gestes: ses doigts à elle bougent un peu à la surface du t-shirt qu'elle lui a prêté qu'il porte, son torse à lui qui se soulève quand il respire et qui fait bouger sa tête à elle, leurs souffles qui se mélangent timidement. “ I can't sleep, déclare-t-elle finalement au bout d'un moment. — Sorry. — Yeah. Tell me a story. You know stories? — I don't know any story. — You don't? What? What the- - — No I do. It's just that- I never remember the endings. Or the punchlines. — Sucks. Okay. Tell me a story you know perfectly. — I told you I- - — Tell me about you. ” Il reste silencieux. “ Only if you stop fidgeting, ” dit-il au bout d'un moment. Elle s'immobilise contre lui. Lentement, ils se remettent dans une position plus confortable et soudainement, tout est parfait: on dirait que leurs corps sont faits pour être emboîtés ainsi, observe Theodore sans vraiment savoir ce que cela veut dire. “ Go, ” l'incite-t-elle dans un souffle, effleurant son cou du bout des lèvres. Il ferme les yeux. this was when he was going to dienott manor (10 ans) Dans ses rêves, il finissait toujours par mourir. Ce n'était jamais glorieux, jamais sanglant, jamais douloureux. Des fois, ce n'était même pas graphique, des fois ce n'était même pas visuel. Ce que Theodore savait, en revanche, en ouvrant les yeux, c'était qu'il était mort à un moment donné dans son sommeil. Il se réveillait toujours avec les paupières lourdes et les cernes douloureux. Il se réveillait toujours avec cette impression étrange de tomber, tomber, tomber, un hurlement menaçant de franchir la frontière de ses lèvres. Theodore n'aimait pas dormir. Ses amis plaisantaient en disant que c'était parce qu'il préférait travailler; mais à la réalité, il s'avérait juste qu'il n'aimait pas rêver. Mais les années passaient. Il avait finit par reconnaître la mort et l'accepter comme une vieille amie. Après tout, il vivait dans la mort, il vivait par la mort; son père ne manquait jamais de lui rappeler comment sa mère avait rendu son dernière souffle en lui donnant la vie, comment sa beauté s'était fanée tandis qu'elle le portait dans son ventre, comment il l'avait ruinée. “ You should have seen her, disait-il, faussement plaisantin. She was restless, could not sleep, could not stand still. She would wake up in the middle of the night to walk, walk, walk, for hours, like a ghost haunting the place. You made her real tired, you know? But she never complained. ” Theodore ne répondait jamais à son père. Il savait que Theophilius n'avait jamais aimé sa femme, qu'il ne l'avait jamais considérée autrement qu'avec une sorte de mépris teinté d'agacement: elle avait été incapable de lui donner un enfant pendant des années, pendant les trente premières années de leur mariage. Il parlait toujours d'elle avec amertume. “ Could have given me a second son, for Merlin's sake, ” soufflait-il, méprisant. “ Could have lived, for fuck's sake, ” grognait-il, rageur. “ Could have helped me with our pathetic son, gods be good, ” grondait-il, fatigué. Theodore vivait dans l'ombre de sa mère. Plus précisément, il vivait dans l'ombre de la mort de sa mère: elle était partout, à Nott Manor. Son père faisait mine de l'avoir oubliée, de ne plus jamais avoir pensé à elle depuis sa naissance, mais Theodore savait que c'était faux. Ce n'était certainement pas lui qui avait acheté tous ces beaux rideaux, tous ces beaux tableaux; certainement pas lui qui avait fait construire une véranda; certainement pas lui qui possédait tous ces livres sur l'herbologie et l'art des potions. Nott Manor était un musée. Personne ne touchait à rien et tout semblait complètement figé dans une immobilité éternelle, recouvert d'une fine pellicule de poussière. Ça sentait souvent la mort, chez les Nott. À moins que ce soit simplement la santé souffreteuse de Theophilius qui s'était imprégnée dans les murs. Quand il était petit, il passait des heures et des heures dans sa chambre, allongé dans son lit, à regarder le plafond, les bras croisés derrière sa tête. La plupart des enfants préféraient courir, voir du monde, découvrir des choses; faire les quatre cent coups, grimper aux arbres, courir dans les champs; ou bien dessiner, ou bien jouer d'un instrument de musique, ou bien faire quelque chose. Theodore préférait réfléchir. Des fois, il s'aventurait en dehors de sa chambre. Il allait dans le salon lire un livre et regarder, de temps en temps, l'imposant portrait d'un de ses ancêtres qui trônait au-dessus de la cheminée. Des fois, il retraçait du bout du doigt l'arbre généalogique encadré dans la salle à manger. Des fois, il entrait dans le cabinet qui avait appartenu à sa mère et essayait de voir combien il lui ressemblait dans le portrait d'elle posé sur le bureau. Il ne lui ressemblait pas du tout. Il ressemblait à son père. Son père était déjà vieux — trop vieux pour s'occuper de lui —, et avait engagé une jeune femme pour s'occuper de lui. Elle n'était pas très âgée, sortait tout juste de Poudlard et vivait au pair parmi eux. Elle s'appelait Ella. C'était une sang-mêlée et Nott senior ne l'avait engagée que pour deux uniques raisons: elle ne lui coûtait pas cher et elle était respectueuse. Ce jour-là, il était dans l'ancien bureau de sa mère. Son père était parti à Londres travailler (ou faire semblant de, le médicomage familial lui ayant conseillé une retraite précoce) et le manoir était vide. Ella vint le voir avec un grand sourire. “ Wanna play outside? ” Theodore n'avait pas envie de jouer dehors. Mais il accepta quand même, il ne sut jamais réellement pourquoi. Ils allèrent dehors, Ella prit place dans la véranda pour garder un oeil sur lui et il alla se balader dans le grand jardin entourant le manoir. Il y avait même un petit bois à la limite de la propriété, et il s'y engagea. Il n'était pas très loin de la maison. Ella n'avait qu'à hausser la voix pour l'appeler et il reviendrait; mais elle ne le fit pas. Il n'avait qu'à lui dire qu'il avait peur d'y aller seul et elle serait venue avec lui; mais il ne le fit pas. Theodore était de nature fragile. Il avait des doigts osseux, une respiration un peu sifflante parfois, et le teint blême. Les Nott n'étaient pas très vigoureux. Il avait une liste plutôt impressionnante d'allergies, d'intolérances et de besoins diététiques. Il n'aurait pas dû entrer dans le petit bois; mais il le fit. Il ne vit pas le nid quand il essaya de monter à l'arbre. N'entendit que le vrombrissement des ailes. Des milliers d'ailes. Des milliers de frelons. Theodore savait qu'en ne bougeant pas, les insectes ne viendraient pas l'embêter. C'était ça le secret, ne pas bouger. Les insectes ne savaient pas que les humains cassaient des branches et faisaient tomber des nids. Il faut juste ne pas bouger et rester silencieux, et ils ne viendront pas, et ils n'attaqueront pas. Si il se met à courir, ils sauront qu'il est coupable. Mais quand le premier frelon se pose sur sa main, il ouvre la bouche et il hurle; alors après, ils sont des centaines sur sa peau, dans sa gorge, sur ses yeux; et des centaines de piqures; et des centaines de venins injectés jusqu'à son coeur. “ You died? ” Comme pour s'assurer que c'est bien un homme en chair et en os qui la tient dans ses bras, Nephtys frotte le bout de son nez contre son cou, enfonce légèrement ses doigts dans la peau de son dos, se serre contre lui. “ Well, to be perfectly precise, my heart stopped. — Yeah, okay, but you die when your heart stops. — Not exactly. Blood just stops flowing and... feeding your body and your brain. You can survive but- you're never- you're never what you used to be. ” Elle frotte à nouveau son nez contre son cou. “ What were you like? Before. — I just told you. — I know... ” Elle embrasse sa peau. Juste un baiser, presque chaste, et Theodore a honte de dire que ça le détend et le rassure. “ So you died- - — Well- - — Okay, your heart stopped. How does it feel? Death? ” Il réfléchit un moment. “ Cold. Empty. Sad. Angry. — Angry? ” Il tourne la tête vers elle et elle peut voir son léger sourire triste et fatigué dans le clair-obscur de l'appartement. “ Furious. Most dead people don't want to die. Silence. Come on, let's go to sleep now. — What? But- - — I have to go to the Ministry early tomorrow and you have a... sesh, you called it, with the band. — You're no fun, Nott. — I know, Shafiq. ” Elle grommelle quelque chose puis enfonce son visage contre son cou en fermant les yeux; il la serre machinalement contre lui en fermant les yeux. Il ne trouvera pas le sommeil, pas avec la journée qu'il vient de passer, pas après avoir parlé de ça, pas avec elle si proche de lui; mais il peut prétendre. “ 'Night, marmonne-t-elle. — Goodnight, Nephtys. ” i'll come back to haunt you, memories will taunt younott manor (10 ans)L'esprit vint quelques jours plus tard. Ella, quant à elle, l'avait entendu hurler, emmené à Sainte Mangouste, il avait été ranimé, soigné, grondé. Son père avait renvoyé la foutue sang-mêlée, il avait appelé le Ministère pour qu'il éloigne de sa maison et de son fils toutes les menaces à sa santé, moldues et sorcières, et trois jours après être mort cardiaquement pendant quasiment trois heures, il était de retour dans sa chambre. Il était incapable de sortir du lit, incapable d'aligner deux phrases cohérentes, incapable de penser à aux choses qu'aux frelons, mais il était en vie, il était en vie. Il aimait passer du temps dans son lit à explorer du regard le plafond de sa chambre, avant. Quand elle était enceinte, sa mère avait préparé pour son fils sa chambre et avait peint sur les murs et sur le plafond des scènes issues de mythes épiques. Un chevalier pourfendant un dragon de son épée, un sorcier en train de préparer une potion, une princesse en train de travailler le métal d'un bouclier, un roi abandonnant sa couronne; autant d'histoires sorties du cerveau de Myrcella Mulciber et autant d'histoires qui n'avaient jamais fait de sens à Theophilius ou à Theodore. Avec le temps, les dessins avaient cessé de bouger sur les murs et sur le plafond, ils étaient passés de couleur, chaque mouvement des personnages étant robotique, pas du tout naturel. Mais Theodore aimait les regarder. Il y avait une nouvelle fille au pair. Theodore n'arrivait pas à retenir son nom. Son père s'inquiétait de ses difficultés à parler, à bouger, à comprendre ce qu'on lui disait; mais les médicomages avaient dit que c'était normal, après que le cerveau soit resté sans oxygène si longtemps. C'était même surprenant qu'il ait survécu tout ce temps. C'est un garçon très courageux et vaillant que vous avez là, monsieur Nott, lui avait-on dit. Theophilius avait reniflé. Cette nouvelle fille au pair, donc, était là, dans la pièce, avec lui, quand l'esprit vint pour la première fois. Theodore savait à quoi ressemblaient les fantômes, mais celui-ci était... différent. Il n'était pas transparent, plutôt... translucide. C'était compliqué de voir ce qui se passait derrière et autour; et même les détails de son corps et de son visage et de sa personne étaient complexes à détailler. Il avait forme humaine mais il aurait tout aussi bien pu être un homme ou une femme que Theodore aurait été incapable de le dire. Il flottait au-dessus de lui, sans rien dire, et Theodore le regardait, sans rien dire. “ Poor little boy, lui dit-il finalement et c'était une voix de femme. My poor little boy. ” Elle tendit le main et son index vint caresser sa joue, très doucement, avec toute la tendresse du monde. Theodore s'attendait à ce que le doigt passe à travers sa peau sans le toucher; mais il sentit, aussi sûrement que si le fantôme avait été présent dans la pièce, le bout de son doigt s'appuyer sur sa pommette, redessiner sa joue. Son corps était froid, glacial. “ What happened to you... They made you- they made you weak, didn't they? Damn that old Theo. He was the one to make you weak, wasn't he? Cursed family. Cursed bloodline. Cursed blood. — I am scared, ” dit Theodore, doucement, sous sa respiration. Le doigt redescendait le long de sa mâchoire, sur son menton. Il fut rejoint par les autres doigts de la main droite, qui prirent le menton avec force pour le forcer à la regarder. “ Cursed Notts. To hell with them, my little, my darling boy. He made you weak but I'll make you strong. — I- I'm scared, ” répéta-t-il, plus fort cette fois, et cela sembla sortir la fille au pair de sa léthargie (elle était assise près du lit, somnolant silencieusement sur le livre posé sur ses genoux). “ Mister Nott? Is everything al- — I'll make you strong, you'll be the strongest, my poor baby boy, they made you weak, weak, weak, you almost died but you won't, you won't die anymore, I'll take care of you. — -right? — I'm- I'm scared! — Mister Nott? ” Les mains de la fille au pair volent pour aller prendre son visage entre ses mains et soudainement, Theodore comprend qu'il est le seul à voir le fantôme. Il arrive à arracher ses yeux de l'apparition pour les planter dans ceux de la fille au pair, toute blême, qui cherche des restants de fièvre sur son cou, ses joues, son front. “ Are you- are you alright? — I'm- Il tourne les yeux vers l'apparition. Elle n'est plus là. -fine. I'm fine. ” Le lendemain, il pouvait marcher. Le jour d'après, il pouvait parler. Le jour suivant, il n'avait plus mal à la tête et tout allait mieux. La journée ensuite, il sortit de sa chambre et, la main dans celle de la fille au pair — son nom était Maia —, alla dans le cabinet de sa mère. Son père avait dû passer, pour une raison mystérieuse, lors des derniers jours: tout était sens dessus dessous, tout était parterre, tout était défait, dérangé, mal rangé, éparpillé. Il lui fallut deux bonnes heures pour trouver ce qu'il cherchait, même avec l'aide de Maia. Mais finalement, il mit la main sur la photo magique encadrée de sa mère. C'était sa mère qui lui était apparue. “ Theo? Theo, you alright? ” Ses yeux papillonnent, ont du mal à faire le point. Nephtys le regarde, deux sourcils arqués. “ You were mumbling in your sleep. — Eh? marmonne-t-il, clignant des yeux plus fort encore. Elle sourit, presque attendrie. — Not a morning person, uh? — Barely even a person before coffee. — I have coffee. Milk? — No. Intolerant. — Duly noted. ” Après un instant passé à le regarder, l'air indéchiffrable, Nephtys se détache et il l'entend se rendre dans la cuisine. Theodore s'assied sur le canapé, se frotte les yeux. “ Sugar? — Yes. ” Il se lève et la rejoint dans la cuisine. “ Did you sleep well? — Yes, thank you very much. I dreamt of hornets. Thousands of hornets. — What were they doing, those hornets? ” Appuyé contre l'encadrement de la porte de la cuisine, il l'observe servir le café, récupérer deux toasts en train de griller. Elle se tourne vers lui, lui adresse un petit sourire. Elle est jolie, au réveil. “ Nipping at my skin. Like thousands of kisses. — Kinky kisses. — You love it. ” Elle lui tend une tasse. “ What about you? You were mumbling about mummies. ” Elle dit ça en riant mais il reste sérieux. Ghosts from the past, pense-t-il. I was dreaming of long gone ghosts. “ I was obviously dreaming about you and your lips against my skin, darling, ” rétorque-t-il, sa bouche s'étirant d'un air sarcastique alors qu'il apporte la tasse de café à ses lèvres. “ Obviously, ” dit-elle en levant les yeux au ciel, mais souriant elle aussi. lonesome means a state of being apart. of being other. alone-some.hogwarts (11 ans) “ You staying in Hogwarts for Christmas, Nott? ” Theodore lève lentement les yeux de son livre. Ce sont trois serpentard de son année, apparemment déterminés à faire de lui leur ami depuis septembre. Ils n'arrêtent pas de lui parler, de tenter de l'inclure dans les conversations, dans leur petit groupe. “ Yes, ” répond simplement Theodore, les yeux étrécis par la méfiance. Il ne fait confiance à aucun des trois. Les seuls camarades à qui il adresse la parole sont Draco, Vincent et Zabini à l'occasion, quand il est obligé de souffrir sa présence. Il n'a aucune envie de traîner avec quiconque d'autre — à vrai dire, ici, personne ne l'intéresse réellement. “ Have a good break, then. ” Theodore hésite longuement avant leur serrer la main à chacun. Le petit leader a l'air un peu déçu que Theodore n'ait rien à répondre et se détourne, partant avec ses deux trolls sur les talons. “ You should have been nice to them, y'know? ” Theodore tourne les yeux vers l'origine de la voix. Maggie Mulciber. Sa cousine germaine. Elle est un peu plus âgée que lui mais elle semble toujours- toujours là, à lui tourner autour ou à veiller sur lui, il ne sait pas trop. Il ne répond pas, un moment, fait mine de replonger dans la lecture de son livre. “ Y'know? ” répète-t-elle, et il relève les yeux vers elle. “ Leave me alone. ” Elle sourit. Lui envoie un clin d'oeil. “ Made you look, ” dit-elle après un court instant et il lève les yeux au ciel avant de replonger dans son bouquin. Theodore aime bien la salle commune des Serpentard. Elle est froide, elle est calme, personne ne s'y attarde vraiment. Il a pris ses habitudes sur un petit fauteuil à l'écart de tous. C'est le plus éloigné du feu mais il s'en fiche. Il n'a pas peur du froid. “ You know... relance Mulciber au bout d'une quizaine de minutes. You're a strange little boy. ” Il ne répond pas en continuant de lire. “ I've been watching you, Nott. Yesterday, I saw a very odd scene. Il n'arrive plus à lire, mais fait mine de le faire tout de même. You thought no one was looking, yeah? I was looking. Strange little Theo was all alone in the dungeons, looking for what? another troll to fight? Silence. And then the Bloody Baron came 'round, to see what was up with strange little Theo. Y'know what he said? — I was there, dit-il fermement. Shut up. — ‘ Smells like death in here. You smell like death, wee boy. ’ Strange, innit? — Shut up, Mulciber. — Ouch. You can call me Maggie, cousin. — Just shut up, already, Mulciber. ” Elle sourit. “ Your secret's safe with me, ghost boy. — What secret? ” Il lève à nouveau les yeux vers elle en fermant le livre sur ses genoux, supportant son regard bleu. Il voit en quoi elle ressemble à sa mère — sa tante à elle —: le même nez droit, mêmes pommettes acérées, même assurance tranquille. Ah! sa mère. Quand il y pense, il ne peut s'empêcher de frissonner. L'Accident date maintenant de presque six mois, c'était deux semaines avant son onzième anniversaire. Il ne l'a pas revue depuis, sa mère, même en songes — d'ailleurs, il n'a presque pas fait de cauchemars depuis les frelons. Mais... il sait. Il sait qu'elle est là, quelque part. Quand il était dans sa chambre avec sa nouvelle baguette, à vainement essayer d'incanter quelque sortilège puéril, il sentait l'ambiance changer dans la pièce. Il sentait qu'il y avait quelque chose d'étrange et d'inhumain et de mort. Mais il ne l'a pas revue. Ce n'est pas vraiment un secret. Mais des fois, il a l'impression que ça l'est. Quand il se promène dans les couloirs, quelques pas derrière les autres étudiants, et que les fantômes font de leur mieux pour ne pas croiser son chemin ou quand il sent arriver Peeves avant même de le voir. Personne ne voit rien (personne ne fait réellement attention à lui, pas encore, jamais) mais Theodore sent qu'il y a quelque chose d'étrange. “ Strange little boy, commente Mulciber avec un sourire, avant d'elle-même récupérer le livre qu'elle a sur les genoux pour faire mine de lire. It's a lonely life you're intending to lead. Should make some friends. — Like you? ” Son ton est plus acide qu'il ne le voudrait. Il ne connait pas très bien Maggie, même si son père à lui et sa mère à elle sont proches — partenaires, même, à la tête d'un cabinet d'avocats réputé de Londres. Theophilius n'a jamais été du genre à se sociabiliser au-delà du travail, et encore moins du genre à amener Theodore avec lui. Il n'a jamais rencontré Maggie — Margaret — que deux fois, et il était trop jeune pour l'intéresser à l'époque. Tout ce qu'il sait, c'est que Maggie n'a pas beaucoup d'amis. Strange little girl. “ You should have told him to have a good break too, finit-elle par lâcher du bout des lèvres. — I don't want to be his friend. I don't want to be friends with anyone here. You're all stupid. ” Mulciber hausse les épaules, refermant bruyamment son livre avant de se lever de sa chaise, l'air un peu vexée. “ You'll be all alone soon enough, ghost boy. And you'll see. ” Et puis elle le laisse, sans un mot de plus. Il la suit machinalement du regard puis le reporte sur son livre. Il s'en fiche. Il n'a pas besoin d'aucun d'entre eux. “ Can't believe you woke me up before eight. — I didn't. — Well, your mumbling did. Wait a second, come here, you have something- there, dit-elle en retirant une poussière de ses cheveux. — Did you just want to stroke my hair? — It's greasy anyway, ” répond-t-elle aussitôt en faisant mine d'essuyer son doigt sur l'épaule de la chemise de Theodore, qui grimace. Il se passe une main dans les cheveux. “ No it's not. — No it's not, ” convient-elle doucement, avec un léger sourire sur les lèvres. Ils se regardent sans rien dire. Il va falloir qu'il se dépêche pour aller au Ministère, il est un peu en retard, mais il a l'impression d'oublier de faire quelque chose. Ils sont sur le pas de la porte, elle lui a permis d'utiliser sa salle de bains et ils ont mangé silencieusement le petit-déjeuner, se jetant parfois des regards en coin. Elle est encore à moitié en tenue de nuit — une chemise trop grande pour elle qui ne lui appartient pas, ou à lui, ouverte sur un t-shirt de son groupe, et un bas de sous-vêtements (Theodore essaie de ne pas trop s'attarder sur ses jambes qui, en plus d'être interminables, sont recouvertes de petites cicatrices; la curiosité lui brûle la langue mais il a l'impression que ce n'est pas le moment de se disputer, pas dès le matin, pas comme ça) —, l'air fatiguée, l'air agacée d'avoir ouvert les yeux si tôt; mais elle a un sourire sur les lèvres. “ Can't believe I'm saying goodbye at the door to my husband-to-be. Hope I won't have to wake up every morning at seven just because you can't sleep properly. — We'll see about that. I really need to go. Have a nice day, Nephtys. — Yeah, and you, Nott. ” Elle ouvre la porte. S'y appuie et sourit en le voyant hésiter, se tortillant un peu bêtement sur le pas de la porte. Finalement, il se penche en avant pour lui embrasser la joue. Quand il se recule, elle glisse sa main dans sa nuque et attire ses lèvres sur les siennes. “ Stupid boy, ” dit-elle simplement, avant de se détacher et de fermer la porte derrière lui. the seed is strongnott manor (15 ans)“ Everything, everything, everything I did, I did for you, Theo, Theodore, my little Gwydion, all of this was for you. Do you know the story of the king who gave up his crown for a ounce of iron? Do you know the story of the blacksmith princess who built the strongest shield in history? Do you know- — Mister Nott, is everything alright? — -the story of the dragon who was killed by a knight with no armour? Do you know the story of the boy- — I'm fine. What is it? — -the boy who escaped death? Do you remember this story, Gwydion? — Master Nott asked for you, sir. He is in his study. ” À l'évocation de Nott père, sa mère disparait — Theodore le sent sur sa peau. Il a quinze ans, maintenant, il est assez grand pour s'occuper de lui-même alors son père n'a pas engagé de nouvelle fille au pair, cette année. Alors le manoir, lentement, décrépit. Squeaky — leur elfe de maison — fait bien de son mieux mais toute seule, elle a du mal à s'occuper de tout: les herbes hautes du jardin, les plantes aux fenêtres, les rideaux lourds de poussière, la cuisine, la vaisselle, la correspondance de messieurs, le linge, le ménage, aérer mais pas trop pour ne pas donner froid aux vieux os de Maître Nott, bref. Squeaky fait vraiment de son mieux. Mais il y a des choses qu'elle ne contrôle pas: comme la mère de Theodore qui va et qui vient dans le manoir, hantant les lieux, faisant parfois trembler un vase, s'ouvrir une fenêtre, se fermer des volets; remplissant les pièces qu'elle hante d'une froideur terrible, qui engourdit les doigts et fait frémir le nez. Personne ne la voit, personne ne l'entend, sauf lui. Pendant un temps, il a cru que c'était une hallucination. Qu'elle n'existait pas réellement, qu'elle n'était que le produit de son cerveau endommagé par sa presque-mort. Mais un jour, alors qu'il cherchait un vieux balai de Quidditch dans le grenier pour en utiliser le bois précieux, elle lui est apparue à nouveau. Et, presque jalousement, l'a fait tomber de l'échelle sur laquelle il était perché pour fouiller la pièce la plus haute du manoir; il s'est cassé le poignet, s'est ouvert l'arcade sourcillière, a perdu connaissance quelques dix minutes. “ I was not being careful, ” a-t-il simplement expliqué à son père, qui a grogné en réponse. Mais il sait. Il l'a vue le pousser. Elle est là, quelque part, toujours, mais personne ne la voit. Sauf lui. “ Mister Nott? — My father, yes. Bring us tea, ” dit-il simplement en se levant de son bureau, se frottant les yeux qu'il a obligeamment laissé fermés ces deux dernières heures. C'est plus simple pour réfléchir. Pour méditer. Squeaky s'incline devant lui puis disparait dans un claquement de doigts; Theodore sort de sa chambre et se rend au bureau de son père. Il frappe à la porte, entre, s'assied en face de lui au bureau qui trône en plein centre de la pièce. Ça pue la mort, ici. Theophilius a interdit à l'elfe d'ouvrir les fenêtres depuis des semaines. Ça pue la mort, la sueur, la souffrance et la maladie. Mais Theodore sait que son père est résilient. Il survivra, pour le moment. L'oeil valide de son père se tourne vers lui et il s'accroche machinalement aux bras de sa chaise, comme si Theodore allait lui sauter dessus pour le tuer et hériter de sa fortune sur le champ. La baguette de Theophilius n'est jamais loin de son poing quand lui et son fils sont dans la même pièce. “ You asked for me, Father? demande pourtant le fils avec indolence, ne laissant rien transparaître si ce n'est qu'une indifférence distante. — I am going to die, Theodore, dit-il tout de go (ils partage leur impatience de la conversation) . Whether it is tomorrow or in five years, it doesn't matter. — Oh, what are you talking about? You're looking as good as ever, Father, répond Theodore avant de penser à se mordre la langue. Theophilius fronce ses sourcils presque blancs, gronde sous sa respiration douloureuse. — Don't mock me, lad. I know you think you'll be better off without me but you won't. You're still young. Too young. ” Theodore reste silencieux, cette fois, étudie attentivement son père. Même s'il boit toutes les potions possibles pour ravaler la douleur et pour paraître un poil plus jeune, Theodore voit très nettement les stigmates de la souffrance sur sa peau: la crispation de sa mâchoire, ses yeux — dont l'un est aveugle — injectés de sang, le frémissement de ses épaules. Il n'y a qu'à Nott Manor que Theophilius se laisse ainsi aller; en société, il est vigoureux comme jamais, complaisant quoique dur de la feuille. Ici, il n'est que l'ombre de lui-même. “ The gout is driving me mad, souffle-t-il finalement et malgré tout, Theodore ne peut pas s'empêcher de se sentir désolé pour son père. I want to talk to you about the Dark Lord, son. ” Theodore se fige sur son siège. “ The Dark Lord, Father? — Yes. The boy Potter, he's in school with you, isn't he? ” Theodore hoche lentement la tête. Avant que Theophilius puisse continuer, on frappe à la porte et Squeaky apparaît avec un plateau. Elle dispose les deux tasses sur le bureau, une carafe de lait pour le père et quelques morceaux de sucre pour le fils, puis elle disparaît à nouveau dans un claquement de doigts. Theodore se penche, serre le thé, y ajoute un soupçon de lait et un sucre pour son père. Celui-ci a du mal à amener la tasse à ses lèvres et Theodore fait mine de ne pas y faire attention. “ He's not wrong, this boy Potter. He's back. The Lord. — How- How do you know, Father? ” Lentement, Theophilius remonte la manche de sa chemise après voir reposé sa tasse tremblante. La Marque des Ténèbres s'inscrit sur l'intérieur de son bras. Les bords en sont rouges, comme une plaie toute récente. Theodore ne peut pas s'empêcher de frissonner devant la Marque — symbole de pouvoir. D'asservissement, aussi. “ Theodore, you must promise me one thing. You will do what must be done. You'll make your ancestors proud. I want you to marry, I want you to have a son and I want you to live, is that clear? No matter what happens to me. — Of course, Father, murmure le jeune homme, alors que la Marque disparaît sous la chemise à nouveau. Why are you telling me this now? ” Theophilius détourne les yeux. “ A dream. A dream told me, murmure-t-il si bas que Theodore a peur de mal avoir compris. It was your mother. She was asking me to make sure you wouldn't make any mistakes. — Any mistakes, Father? ” Les yeux opalescents de Theophilius se tournent à nouveau vers lui. “ You're a weak boy, Theodore. A crybaby. Always have been. This needs to change. — I'm not a crybaby, Father, ne peut-il s'empêcher d'intervenir avec colère. I'm tough. I am the best in my DADA class, I am the best in my Transfiguraton class, I am the best in my- - — Yes but you ain't the best in your Potions class, aren't you? ” Theodore serre les dents. “ It's not about being the best, Theodore. And I'm not talking about your grades or your abilities. I'm talking about your tears at night. I can hear you cry. Every damn night since you came back from Hogwarts for the summer. What is it with you, lad? Why are you being so- - Il s'interrompt. Should have talked to you sooner. But this will change, Theodore. This needs to change. We'll make you strong. — We? — You'll see. For now- stop crying. Next time you do, I'll beat the life out of you until you have no more tears to shed. Am I being clear? — Yes, Father. — Good. Now leave. ” Ce soir-là, quand il se ratatine dans son lit, Theodore doit fermer les yeux très fort, et les oreilles, et le coeur pour tenter d'ignorer sa mère qui le tourmente, tourne autour de lui, pleure dans son oreille: “ my little Gwydion, what have they done, what have I done, look at you, my boy, my baby boy, my beautiful boy, what has he done to you? ” pendant des heures et des heures, ses sanglots faisant trembler les murs du manoir. Ce soir-là, quand il entend son père se lever et boire toutes les potions de vigueur possible, toutes les potions de force possible, Theodore se promet une seule chose avant qu'il ne passe la porte de sa chambre pour le tirer de son lit et lui infliger il ne sait quoi. I'll make it through. I'll make it through.
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‹ âge : vingt-quatre ans. (21/06)
‹ occupation : un ancien langue-de-plomb, désormais un Mangemort en fuite.
‹ maison : serpentard
‹ scolarité : 1991 et 1998.
‹ baguette : m'a été rendue par Mafalda. Vingt-deux centimètres virgule trois, ventricule de dragon (boutefeu chinois) et bois de chêne rouge.
‹ gallions (ʛ) : 4365
‹ réputation : je suis un déchet, un étudiant qui a un jour été prometteur, et n'est plus que l'ombre de lui-même.
‹ faits : j'étais un Mangemort défectueux, déterminé mais sans passion. J'ai été capturé par Blaise et Draco peu avant la Bataille et ai passé deux mois dans les cachots de Poudlard à additionner les crises de manque et quelques crises cardiaques sympathiques, dues à mon addiction à l'Orviétan (Excess).
J'ai été condamné au Baiser du Détraqueur quelques jours avant l'abolition de la peine de mort. J'ai été condamné à perpétuité à la place. Je me suis évadé d'Azkaban avec Penelope Clearwater, avec l'aide extérieure de Percy Weasley et vit désormais la vie du parfait moldu.
‹ résidence : dans un petit cottage sorcier posé.
‹ patronus : impossible à invoquer
‹ épouvantard : des milliers frelons qui tournent autour de lui et l'achèvent; la résurrection de Voldemort; le cadavre de sa filleule Cat.
‹ risèd : l'indépendance, une vie paisible et sans remous, aux côtés de Nephtys.
| the wrath and the dawn — i think that we're all in our private traps, clamped in them, and none of us can ever get out. we scratch and we claw, but only at the air, only at each other, and for all of it, we never budge an inch. — sometimes, we deliberately step into those traps. — i was born in mine. i don't mind it anymore. — oh, but you should! you should mind it. — oh, i do. but i say i don't. “ So I've heard the news. — Wh- Theo? What the actual fuck, you scared the crap out of me! ” Elle s'avance un peu, vivement soulagée de voir que la silhouette penchée sur son canapé n'est d'autre que son fiancé. Mais quand elle voit son visage fermé et ses yeux qui esquivent les siens, le petit sourire amusé qu'elle a sur les lèvres s'évanouit. “ What are you doing here so early? What are you talking about? ” Sans répondre, Theodore se lève lentement pour lui faire face. “ Is it true? Devant son regard incompréhensif: the concerts. Is it true that you're brainwashing everyone? Lueur coupable dans les yeux de la jeune femme. Il rage. When were you going to tell me, Nephtys? ” demande Theodore au bout d'un long silence. “ I need- I need to see Alastar- - — Nephtys. When were you going to tell me? ” Mais déjà elle se détourne et il la voit déjà s'échapper, fuir, s'esquiver lâchement; alors il se lève brusquement et lui attrape le poignet fermement, et elle se retourne vers lui avec des éclairs dans les yeux. “ Let me go, Theo. — You answer me. When were you going to tell me? What were you thinking, for Merlin's sake? — This is none- elle retire violemment son poignet -of your business! What the fuck, Theo? — Were you ever going to tell me? — You're being irrationnal. — And you're being stupid! What were you thinking, Nephtys?! ” Il avance d'un pas, elle recule de deux. “ This is none of your goddamn business, Theo! Merlin, what is it with you today? I really need to catch Alastar- - — Don't you dare- - — Dare what? This is my flat, as far as I know. Don't be such a prick, I really don't need that right now. — You're the one being irra- - — Stop it! ” Et au moment où il s'apprête à lui reprendre le poignet, parce qu'il sait qu'elle va s'esquiver d'un moment ou à un autre, elle transplane et sa main se referme sur du vide. Elle lui a menti. as i cannot be the hero let me be the monsterNOTT MANOR (20 ans)Il est résistant. Theodore doit bien lui offrir ça, au moins. Malgré les sortilèges, malgré la douleur, malgré le risque de mort, Rowle reste résolument immobile, ses yeux vissés dans les siens. Theodore aimerait dire que ça le fait se sentir mal, coupable. Qu'il a des réticences à s'entraîner sur ce foutu rebut, qu'il a des réticences à lui faire mal, qu'il a des réticences à lancer sortilège sur sortilège, sans lui laisser le temps de se relever, sans lui laisser le temps de rien du tout; mais c'est faux. Theodore a une impression vertigineuse de puissance. Il aimerait même que Rowle puisse se défendre. “ You know what, Marverick? Let's go wandless. ” Ils sont dans le jardin entourant la propriété des Nott et le rebut, les sourcils froncés, relève un regard sombre vers Theodore, qui s'approche en retroussant les manches de sa chemise après avoir déposé sa baguette sur la table qui soutient une carafe de limonade et un seul verre. “ You're going to beat me to death, now? ” fait lentement le traître, ses yeux glissant jusqu'à la baguette abandonnée. Theodore ne dit rien, le regarde dans les yeux. “ That's sick, even for you. — I'm allowing you to fight back. This might be a chance for you to beat me up and steal my wand. — And then what? Are you offering me freedom? ” dit lentement Rowle, carrant les épaules, les yeux étrécis par la méfiance. Theodore hausse les épaules en levant les poings fermés. “ You're being cheeky, Theodore, my little boy. He's more muscular than you, even though he has been starved. You will need to be strong, my boy, ” lui murmure à l'oreille sa mère, et Theodore ne bronche pas. “ Come at me if you can, répond-t-il simplement. Or is there nothing you believe in strongly enough to be brave, even for once in your life? ” Avec un grognement, Rowle roule lui aussi les manches de sa chemise, révélant sur son avant-bras sa Marque sur laquelle le regard de Theodore s'attarde. “ Traitor, ” laisse-t-il tomber, avant de lui sauter dessus avant même que Rowle soit prêt. Le combat est bref, mais violent. Theodore n'a aucun mal à prendre le dessus, percutant Rowle de toute sa masse pour le faire tomber parterre; et puis après c'est une pluie de coups et en moins d'une minute, Rowle est immobilisé au sol, faisant de son mieux pour protéger son visage alors que les poings de Theodore s'abattent, encore et encore, sans douceur aucune. “ You're losing yourself, ” lui parvient la voix de sa mère, entre deux coups de poing, mais Theodore l'ignore. Il n'aime pas particulièrement faire mal mais il aime voir le visage de Rowle qui se tuméfie, ses mains qui arrêtent de tenter de l'arrêter, l'espoir mourir dans ses yeux. Des fous, pense-t-il, tous des fous. Ne voient-ils pas? Ne voient-ils pas qu'il vaut mieux tout abandonner que vivre sa vie dans un mensonge? Il continue de frapper jusqu'à ce que Rowle arrête tout à fait de bouger sous lui. Il respire difficilement, à travers son nez cassé, et son visage est recouvert de sang. Les poings de Theodore lui font mal. “ Is this what you want, Marverick? Mudbloods stealing our magic and forcing us to fight with our bare fists? ” siffle-t-il, l'attrapant au col pour le forcer à le regarder dans les yeux. Rowle essaie difficilement de rire et crache un peu de sang, qui vient s'écraser sur la joue de Theodore. Il frissonne, il a envie de s'éloigner et s'enfuir en courant pour aller se laver; mais quelque chose le retient. Les yeux fous de Rowle tournent dans leurs orbites, viennent se poser dans les siens. “ You don't believe what you're saying, lâche-t-il, ses dents rouges à cause du sang. You don't believe in any of this crap, Nott. Am I right? — Don't listen to him, my dear boy. He is lost. — You're not that much of a moron. You're bearing the Mark like a curse. Wanna know why? — Don't listen to him. Theodore. Gwydion. THEODORE, YOU MUST GO. THEODORE, lui hurle sa mère aux oreilles mais il n'entend que les paroles souffrantes de Rowle: — Because you know it's going to be the death of you. ” Une dernière fois, Theodore abat son poing sur le visage déjà salement abîmé de Marverick Rowle, puis se relève prestement et retourne récupérer sa baguette, retourne s'enfermer dans le manoir. “ Hey! Cousin. What's up? — I wanted to see you, Margaret. — Margaret? Wow, you must have a lot on your mind. Alright, cousin, just give me a second. Just wait here, I'll be back soon. ” Il s'assied dans la chaise faisant face à l'imposant bureau trônant au centre de la pièce. Après avoir quitté le petit bureau quelques minutes, Margaret revient et vient s'asseoir en face de lui. “ Sorry about that. Okay. What's up? Haven't seen you since the funeral. How is your fiancée? Lovely as ever, I bet. — She is. Il se penche un peu en avant. Il n'a jamais été bon pour faire la conversation. You heard about her band, right? The concerts? — I have, yes, indeed, why? ” Elle semble surprise qu'il parle de ça, se laissant aller contre le dossier de sa chaise. Margaret a changé. Elle est un rien moins sérieuse qu'à Poudlard mais un rien plus professionnelle. Elle a le regard sombre et méfiant, intelligent. “ Did you know? — Nay. Did you? Il branle du chef. Then what? — Thought you knew. You always know everything. ” Elle fronce les sourcils. “ That's not why you're here, dit-elle lentement. — No. I need your help with something. — My help? ” Elle hausse les sourcils, l'air surpris, posant ses coudes sur la table. “ Oh boy, must be something. Alright, I'm listening, cousin. ” Il reste silencieux un moment. Il n'aime pas demander de l'aide. Il a demandé à Nephtys parce qu'il lui fait confiance mais les autres... impossible. Draco se poserait des questions. Ses autres collègues seraient moqueurs. Il ne peut pas se permettre d'être faible, surtout pas maintenant. “ You okay, Theo? Looking a bit pale, right there. — I'm fine. Can I stay over at yours for a few days? weeks? ” Elle reste silencieuse, sidérée. “ Why, is there- - — The manor is too empty. It's creaking at night. I've been crashing at Nephtys' but we had a- we had a fight. ” Margaret aligne deux yeux ronds comme des soucoupes. “ Alright, cousin, sure, yeah, okay. You sure you're fine? Is everything alright? You can tell me. ” Il plante son regard dans le sien. Non, il ne peut pas lui dire. “ I'm fine. Thanks, Maggie. — Maggie? You must be sick or something. ” Et bien malgré lui, il sourit légèrement. my god, he white, he in my pocket, got me redder than the devil(18 ANS — 23 ANS)“ You need to relax, Nott, my man. You really do. ” Draco passe un bras autour de ses épaules, avec un grand sourire qui, Theodore le sait, cache quelque chose de malsain. Il a toujours des idées folles quand il a ce sourire — ce sourire qui ressemble tant à celui de Blaise, lorsque l'on s'aventure à le regarder de travers, à plisser les yeux. À l'évocation, même mentale, de Zabini, Theodore ne peut pas s'empêcher de pincer des lèvres, sa trahison restée encore en travers de sa gorge. Ce n'est pas qu'il l'a jamais apprécié au point d'avoir été profondément brisé lors de son départ; mais voir Parkinson et Draco aussi amers l'avait rendu un rien rancunier. “ I'll relax when I'm dead, ” dit-il simplement, mais il se laisse un peu aller contre son ami de toujours. “ Aw man, you're no fun when I'm drunk and you're sober. ” Theodore ne dit rien, sirote un peu plus de Bièreaubeurre pour reprendre contenance. Draco en est à son troisième verre de whisky et il a les joues rouges. Ils sont jeunes, ils sont beaux, ils sont riches, ils sont purs. Ils ont bien le droit de s'amuser, n'est-ce pas? Rien qu'un peu. Pourtant, rien ne semble vouloir dérider Theodore, malgré l'insistance de Draco qui a décrété qu'aujourd'hui il finirait enfin avec une fille et que ça lui décoincerait les derniers morceaux de balai qu'il a de coincés dans le fondement. Ils sont libres! Loin du joug familial! Indépendants! Ils peuvent bien se détendre, enfin. “ Look what I got us for tonight. ” Il sort de sa manche une petite fiole, dont Theodore s'empare avec un froncement de sourcils. “ What is it? — Excesssssss, répond Draco avec un sourire de loup, laissant le s rouler sous sa langue. — Drugs? — Orviétan. We all need to relax, Nott. Come on, let's do this. — I don't know, Draco. — Don't be a pussy, man, dit abruptement Malfoy. Come on. ” Il prend la première portion, Nott la seconde. Il a toujours été si facilement influençable, malgré tout. Pendant quelques heures, Theodore oublie. Il peut fermer les yeux et oublier. Il est encore jeune — à peine dix-huit ans, la première fois qu'il essaie l'Orviétan. Il est encore jeune et pourtant, il sait qu'il ne se sentira jamais aussi vivant qu'avec une dose d'Orviétan dans les veines, sous la langue, dans le nez, dans le corps, dans le coeur. Il a l'impression de voler comme les oiseaux, de pouvoir terrasser le plus puissant des dragons, d'être plus vif que le plus grand des condors. Il rit. Il rit tellement, Theodore. C'est un son un peu étrange, que l'on connait mal ou pas du tout. Draco rit aussi, et Theodore passe à son tour un bras autour de ses épaules; ils se mettent à danser et à chanter des hymnes de Quidditch, des vieilles chansons stupides de quand ils étaient jeunes. Ils chantent leurs louanges et celles des autres, s'inventent des vies et tissent des mensonges dans le seul espoir d'oublier, rien qu'un instant, tout ce qui ne va pas. D'oublier, finalement, tout. C'est facile, de tomber dans l'Orviétan. C'est facile quand on est beau et riche. Il tombe trop, trop vite. Non, je ne bois pas de soda. Non, je ne bois pas d'alcool, c'est mauvais pour la santé, dit-il avant de faire une presque-overdose d'Excess. Il garde toujours ce masque, le jour: ce masque indifférent, ce sourire goguenard prêt à sortir sur sa lippe, le regard pétillant de feux qui fait se demander à tout le monde: que cache Nott? à quoi pense-t-il? comme si le monde était une putain de blague dont lui seule avait la chute. Il donne le change. Il fait le gentleman, il fait le bel homme, le bon homme, le bonhomme. Il fait ce qu'on lui demande de faire. Il demande la main de Nephtys Shafiq avec courtoisie et un rien de froideur, il va en mission pour le Lord, il ébouriffe les cheveux de Scorpius en lui trouvant toujours un cadeau à chaque fois qu'ils se voient. L'Orviétan rend tout plus facile. Surtout la nuit. Quand les cauchemars viennent, comme des vautours. Surtout la nuit. Quand il faut avoir de l'énergie et sortir et séduire et rire. Il n'arrive jamais à rire, sans l'Orviétan. Ça fait mal aux lèvres et ça donne à son visage une qualité stupide et moche. Il n'arrive jamais à rire, sans l'Orviétan; parce que sans l'Orviétan, il pense, il réfléchit, il regrette. Sans l'Orviétan, la nuit, il voit: Vincent avalé par les flammes, son visage ravagé de brûlures, hurlant à la mort alors que Draco le sacrifie sans arrière-pensée; sans l'Orviétan, la nuit, il voit: cet homme qu'il a torturé, cet homme qu'il a tué, lentement, doucement, après lui avoir arraché toutes les informations possibles, après avoir joué avec lui; sans l'Orviétan, la nuit, il voit: le ciel embrouillé du symbole des Mangemorts, triste promesse, alors que l'odeur du sang lui agresse les narines et que l'odeur de la mort s'accroche à sa peau, ghost boy; sans l'Orviétan, la nuit, il voit: leurs cris, leurs morts, leur sang, leur peur, leur peur, leur peur; sans l'Orviétan, la nuit, il voit: son père qui le frappe, encore et encore, le sang qui gicle, la douleur qui le paralyse; sans l'Orviétan, la nuit, il voit: sa mère, qui lui dit, encore et encore, you are worthless, worthless, worthless, less, less, less; sans l'Orviétan, la nuit, il voit: l'éclair vert. Encore et encore, ce putain d'éclair vert, provenant de sa baguette, et la leçon de Maugrey qui date d'il y a si longtemps maintenant: this spell will never work unless you want it to work. Unless you want someone to die so bad that your will to kill crushes their will to live. “ Theodore? You okay? — Neph- Maggie? — Yeah, it's me, cousin. Is everything alright? ” Elle a un léger sourire d'hissé sur les lèvres en s'approchant de son cousin. Secouant la tête, il se redresse et s'assied sur le canapé alors qu'elle prend place à côté de lui. “ Had a long day? ” plaisante-t-elle en sachant pertinemment qu'il a passé tout le samedi à dormir. Il lui adresse un petit sourire maladroit, presque timide, et Margaret lui tapote le genou en déposant sur la table basse le dîner à emporter de ce soir. “ Suspected you wouldn't cook dinner for me. Not such a good bachelor. ” Il lève les yeux au ciel. Il a l'impression d'avoir la bouche pleine de cendres mais n'a pas faim; il l'observe ouvrir une boîte en papier en silence, et commencer à picorer la nourriture sans appétit. “ Are you going to tell me why you're here, Theo? finit par demander sa cousine, en faisant mine de regarder autre part. I get it, you had a fight with your fiancée or whatever. But why don't you come home? I know Nott Manor is miles away but with the Floo network... ” Elle laisse sa phrase en suspens, espérant qu'il la reprenne. Il ne le fait pas. “ Theo... — I'm doing some changes to the manor. And it's lonely, down there, ” répond-t-il simplement. Elle l'observe prudemment. “ Why don't you trust me? Why don't you trust anyone? ” Et Theodore comprend qu'elle lui reproche quelque chose de plus ancien, de plus profond. Il tourne le visage vers elle. “ It's not about trust. — Then what is it about? — It's about pride, no, not exactly, it's about- it's about- - ” Il s'interrompt. Il ne sait pas vraiment. Il baisse les yeux et Margaret soupire, lui envoie un petit coup de poing dans le genou. “ Stop starving yourself and eat, cousin, soupire-t-elle à nouveau. You look like a corpse. ” what are the dead, anyway, but waves and energy?cemetery (23 ANS)“ You... came. — Of course I did. Aren't we supposed to be the perfect couple? — Are we? — Whatever. Are you okay? ” Theodore ne sait pas quoi dire, pour une fois. Il sait toujours quoi dire. Il n'a jamais été bavard; à vrai dire, il a toujours été insupportablement silencieux, préférant prendre ses distances par rapport aux autres, observer et noter mentalement plutôt que partager ses pensées. Ce n'était pas trop un système de défense, ce n'était pas tant par mépris; plus par... introspection, peut-être? Ou par curiosité de la nature humaine? À cette idée, un sourire vague se dessine sur ses lèvres, puis disparait quand Nephtys tourne la tête vers lui, curieuse de son silence. “ Yes, I'm okay. Are you? ” Elle hausse les épaules. “ Nobody likes funerals. ” Theodore a bien aimé celles-là pourtant. Elles lui ont presque donné envie de rire, surtout devant le défilé d'éminents personnages de la société se précipitant pour lui serrer la main, s'assurer de son amitié, lui rappeler que son père était un grand homme. Seule sa cousine Margaret avait été d'une sincérité rare (“ Good riddance, ” une pensée que Theodore pensait intimement et se serait bien gardé de formuler à haute voix) et Draco, qui avait posé sa main sur son épaule dans une parodie de réconfort (“ You're not alone, ” avait-il simplement dit). Il avait cherché Nephtys des yeux pendant la plupart de la cérémonie, sans vraiment savoir si il souhaitait réellement qu'elle soit à ses côtés; ce n'était qu'à la fin, quand il était seul face à la tombe, qu'elle était venue. Il a envie de passer son bras autour de ses épaules, ou de prendre sa main dans la sienne, mais ne le fait pas. À la place, il laisse ses yeux déchiffrer, encore et encore, les inscriptions sur la tombe de son père. THEOPHILIUS OBERON NOTT 1918-2003 BE STRONG, SAITH MY HEART. I AM A SOLDIER; I HAVE SEEN WORSE SIGHTS THAN THIS. Un bon ramassis de conneries. Ça le fait toujours doucement rire, l'idée qu'ils semblent tous penser que son père lui manque. Puis se resserre autour de son coeur l'idée qu'il est tout à fait seul dans ce monde où il ne l'a jamais été. Il n'a pas envie de rentrer à Nott Manor tout de suite. Qui l'y accueillera? Seulement Squeaky et peut-être sa mère, son putain de fantôme de mère, qui a pris tant de plaisir à le faire souffrir et à le manipuler presque tout aussi bien que son père pendant des années. Theodore s'est renseigné dans des milliards d'ouvrages. Encore aujourd'hui, il n'est pas sûr qu'elle existe: peut-être n'est-elle que le produit de ses pensées malades de gamin de dix ans en manque d'amour, peut-être les vases qu'elle fait apparemment tomber sont du fait de sa propre magie instable, peut-être- - Theodore n'en sait rien et ça l'agace. Il est sensé avoir la réponse à ce genre de questions. Elle l'a endurci. Elle lui a murmuré des secrets que son père aurait bien été en peine d'articuler. Elle l'a monté contre lui. L'a monté contre lui-même. Il serait fort pour elle. Il doit vivre pour elle. (Des fois, il la sent se nourrir à sa propre force vitale, il la sent le drainer de sa vitalté, quand elle est trop proche trop longtemps. S'éloigner et vivre avec Draco avait été une bonne idée: ça avait aussi précipité la mort de son père). Mais qu'attend-t-elle pour passer le Voile? Et quand elle passera le Voile, qui sera là pour lui? C'est Nephtys qui glisse sa main dans la sienne, après une hésitation. Qui entremêle leurs doigts, et il tourne le visage vers elle. “ Perfect couple, remember? ” souffle-t-elle pour justifier son geste — il lui en est reconnaissant — avant d'appuyer sa joue contre son épaule, regardant avec lui la tombe. “ Where does it come from? The epitaph. — The Illiad, eleventh book. It's a part where Odysseus is cut off from his friends and is in ennemy territory. My father used to think Homer was a wizard. — Was he? — I don't know... the mist he mentions in some part of it does sound like magic. Muggle-repelling magic. — But those are myths. — Yeah, and it does not matter much now. ” Il serre un peu sa main. “ I think this quote is stupid. — Why so? I think it's beautiful. — Surviving something does not mean you get stronger. I don't believe in the ‘ what doesn't kill me makes me stronger ’ theory. — Nietzsche? Really? — Pardon me? Who? — No one, elle sourit légèrement, amusée. Why don't you believe in this so-called theory? ” Il reste silencieux un long moment. Ses yeux se tournent vers la seconde tombe, celle de sa mère. Il y a une fêlure qui est apparue sur la pierre; quelque chose de profond et il sait que rien ne pourra la réparer tant que son esprit ne sera pas en paix. Nephtys se laisse aller contre son épaule. “ When you survive something — anything —, you're never what you were before. But you're not better. ” “ Do you take care of these flowers yourself, Isla? They are very beautiful. ” Il avait vu des centaines de fois Draco ensorceler toutes les ménagères de plus de cinquante ans de quelques mots bien placés mais l'affaire se révélait plus difficile que prévue. Madame Shafiq était loin d'être idiote et sentait le malaise de son futur beau-fils sans même qu'il ait besoin de la regarder dans les yeux. À vrai dire, le fait qu'il ne la regarde pas dans les yeux devait lui indiquer beaucoup de chose à lui seul. “ Why, thank you, Theodore. — Yes, indeed, very beautiful, the colors are just- just fantastic, really. I have to admit I am not really educated in such things but it's still very impressive. — Is it so? Why? — The colours, ma'am. Fantastic colours. ” Elle ne peut réprimer un léger sourire. “ The colours, ” rajoute-t-elle platement, l'air amusé. “ Yes, they are- - — Fantastic. ” Il se tourne vers elle avec un sourire désolé, maladroit. “ Exactly. ” Il ouvre la bouche pour rajouter quelque chose d'autre mais on entend des bruits de pas, une voix qui hèle monsieur Shafiq; et finalement Nephtys ouvre la porte du salon dans lequel madame Shafiq l'a accueilli. Aussitôt, Theodore se redresse. Leurs disputes entrecoupées de périodes de réconciliation houleuses l'agacent. Elle lui a un peu manquée. Elle est encore plus jolie qu'à l'accoutumée. Et il a... il a besoin d'elle. Dans tous les sens du terme. “ Nephtys, ” l'accueille-t-il, tout sourire maladroit ravalé. “ Theo? What are you doing here? ” Elle est sur la défensive, note-t-il. La dernière fois, il s'est mis à hurler et elle s'est raidie. La dernière fois, c'est lui qui s'est enfui — honteux. “ Your fiancé is joining us for lunch, darling. Your father and I thought it might please you. It was about time we shared a meal to talk about the wedding. — You don't mind, I hope? — No, I- - Elle pince des lèvres. I mean, yeah, sure, whatever. ” Aussitôt, Theodore se tourne vers madame Shafiq. “ Can I borrow her for a second, Isla? We... need to talk about something in private. — As long as you don't lure her into doing anything that I would not do, Theodore... — Me? Trust me on this, Isla. Il lui sourit légèrement, maladroit. It will only be a matter of minutes. ” Madame Shafiq fait un signe de la main comme pour les congédier et, avant qu'elle ait pu lui échapper, il attrape le bras de Nephtys et l'embarque à sa suite sans un mot. Ils finissent à l'étage, dans un couloir où il n'y a personne pour les écouter. Il n'a toujours pas lâché son bras — elle se défait de son emprise dès qu'ils sont seuls. “ Nephtys- - — What the fuck, Theo? siffle-t-elle à mi-voix. I'm not answering your letters so you're stalking me into my own house? — Nephtys, please- - — What is it again? Is it about the concerts? — We don't have to do this- - — You're scaring the fuck out of me, Theo. You're not acting like yourself. You- - ” Elle fait un mouvement pour se dégager mais il la retient, emprisonnant une nouvelle fois son bras dans sa main. “ I need you. ” Les mots la font s'arrêter net. “ Please, Nephtys. Just listen to me, I- I need you. ” offer me that deathless deathnott manor (23 ANS)Un mois que son père est mort. Plus exactement, trente jours. Plus exactement, trente jours et quatre heures. Mise en terre il y a trois semaines. Les dernières lettres de condoléances sont arrivées hier (les Greengrass, bien évidemment). Il a passé ces derniers temps à papillonner entre chez Draco et chez Nephtys, prétextant des longues journées de boulot trop fatiguantes pour faire l'aller-retour Londres-Somerset chaque soir. Theodore n'a jamais eu aussi peur de rentrer à la maison. Le Nott Manor est silencieux, est vide, quand il y pénètre. L'instant suivant, crac!, Squeaky apparait devant lui. Elle est livide, Theodore imagine, pour un elfe de maison. Du sang coule d'une plaie à son front monstrueux. “ Mi-mi-mister Nott, NO BAD SQUEAKY, BAD SQUEAKY, I meant- I mean- Master Nott, I- I- — Shut up, ” répond simplement le désormais maître des lieux. Il fait quelques pas à l'intérieur, referme la porte derrière lui. Le manoir est résolument silencieux, ce soir, et sa mère si calme — trop calme. Machinalement, Theodore s'empare de sa baguette et Squeaky gémit. “ I said: shut up, ” souffle Theodore, le plus discrètement possible quoique ne pouvant pas filtrer son agacement. Il évolue lentement dans le manoir, sur ses gardes. Mais rien. Rien. Juste le silence, et le froid qui l'accueillent — non pas un froid surnaturel, non. Un froid normal de maison inhabitée depuis un mois. Depuis plus, même, vu que Theophilius a passé les dernières semaines de sa vie enfermé dans sa chambre... Les marches craquent à peine sous ses pieds alors qu'il monte l'escalier principal pour rejoindre le premier étage. Il se dirige machinalement vers le bureau de son père — ouvert. Son père ne l'aurait jamais laissé ouvert. À l'intérieur, tout est comme Theophilius l'a laissé: propre, bien rangé, bien nettoyé. Theodore referme lentement la porte derrière lui en passant au bureau suivant: le sien, celui auquel il restait enfermé durant des heures lorsqu'il revenait de Poudlard pour étudier, encore et encore, cherchant quelque salvation entre les pages des manuels et bouquins ordonnés par l'école. Spartiate, avec seulement une bibliothèque où tous les livres sont rangés par ordre alphabétique, un bureau, son matériel et une chaise. En ordre. La porte suivante mène à l'ancien cabinet de sa mère. Tout est rangé, parfait là aussi. Porte suivante. Sa chambre d'enfant, dont il a refait la peinture des murs et du plafond pendant qu'il restait vivre au Manoir pour prendre soin de son père. Rien de particulier. Porte suivante. Bibliothèque et salle de jeux. Billard irréprochable, bibliothèque bien rangée. Porte suivante. La chambre de ses parents. Theodore ne s'y est que rarement rendu. Juste pour veiller son père lors de ses derniers instants, juste pour l'aider à sortir du lit, juste pour aérer la pièce un week-end sur deux. Mais il sait qu'en temps normal, la pièce ne ressemble pas à cela. Le lit est défait, et couvert de sang, là, tout au milieu. La fenêtre est grande ouverte mais aucun vent ne passe. Toutes les armoires et commodes sont éventrées, ouvertes, leur contenu répandu parterre. Les miroirs de la maquilleuse qui prend la poussière depuis presque vingt-trois ans sont brisés, comme si quelqu'un s'était acharné à coup de poing dessus. Il y a du sang sur les murs. Theodore fait quelques pas dans la pièce et la porte se referme brusquement derrière lui. Quand il se retourne, sa mère lui fait face. “ Is everything alright, sweetie? ” dit-elle doucement, franchement inquiète, en s'approchant d'un pas. Theodore sent déjà le froid mortel se faufiler sous sa peau. Il recule. “ I'm fine, mum. How are you? ” répond-t-il lentement. Il ne lui parle que rarement. Elle semble toujours le comprendre sans qu'il ait à prononcer le moindre mot. Et puis généralement, quand il est au manoir — le seul endroit où elle apparaît, comme si elle y était piégée —, son père est avec lui et il ne peut décemment pas s'adresser à elle à haute voix. En cet instant précis, alors qu'il est la seule âme vivante à des kilomètres à la ronde, il se demande plus que jamais s'il n'a pas rêvé tout ça depuis qu'il est tout petit. Les apparitions, les doigts enfoncés dans ses côtes durant la nuit, les pleurs l'accompagnant jusque dans le sommeil, les leçons de morale sussurrées à son oreille à toute heure de la journée, les hurlements de rage silencieux pour autrui, les objets qui tombent et s'écrasent parterre (ou sur lui, lorsqu'il est en faute), l'impression de voir sa vie arrachée par un spectre d'hier. “ I'm alright, répond Myrcella. Just a tiny little bit sad, that is all. ” Elle baisse la tête, l'air mélancolique, arpente la pièce comme si aucun objet ne venait interdire son cheminement naturel. Quand ils sont trop hauts, elle passe à travers comme si de rien n'était. “ Why is that, mum? murmure Theodore. — I don't really know. Life, I guess. Let me see your face, Theodore. You look so tired... you work too hard. ” Elle s'est approchée et il n'a pas eu le courage de la repousser. Elle prend son visage entre ses mains, l'observe. “ Mum... — You should sleep at night. What's keeping you awake? Froncement du nez. I hope it's not your slut of a fiancée. — Please don't call her a slut. — Well, you know this don't you, Theodore? You deserve so much better than this whore. — Mum, please- - — What was your father thinking, marrying you off to this bitch? Shafiq is not even a british name. Speaking of which... do you happen to know where your father is? — He's- - mum. He's dead. Father's dead. Silence. Is it- is it why you're angry? Why you're smashing things up? ” Mais sa mère ne l'écoute plus. Elle a le regard vide, soudainement, terriblement vide, et pendant un instant fou, Theodore pense que c'est bon, elle va enfin passer le cap et arrêter de hanter ce manoir de malheur. Mais elle se détourne, l'air troublé. “ Dead, you say? murmure-t-elle doucement. Theo's dead? — Ye- yes. Gone in his sleep. Peacefully, ” offre généreusement Theodore en la suivant, machinalement, redoutant sa réaction. “ Peacefully? Peacefully? ” Theodore sent les murs commencer à trembler et il recule. “ Mum? — Gone in his sleep? Peacefully? ” Du coin de l'oeil, Theodore voit les vitres se recouvrir d'une fine pellicule de sang qui coule, venu de nulle part. Le lit se met à bouger légèrement, les volets à claquer. Les affaires, autour de lui, se mettent lentement à flotter, prenant de la hauteur. Un hurlement soudain lui déchire les oreilles et il tourne la tête vers sa provenance: le lit, où la tâche de sang au centre ne cesse de s'élargir; par Merlin, qui a pu perdre tout ce sang? qui hurle ainsi? “ Come on, ma'am, I can see the head! You can do it! ” entend-t-il ensuite, une voix d'homme qu'il n'a jamais entendu auparavant. Il n'y a personne autour de lui, pourtant; juste l'apparition spectrale de sa mère qui lui tourne le dos. “ Myrcella, for Merlin's sake! Be strong! ” Ça, c'est la voix de son père. Un nouveau hurlement, plus fort que le précédent. “ M- mum? ” articule difficilement Theodore, ses phalanges blêmissant alors qu'il serre un peu plus la baguette qu'il a gardé dans la main. Nouveau hurlement — bientôt joint à celui d'un nourrisson. “ You did it! Ma'am, you did it. It's a boy! — A boy! ” s'écrie la voix de Theophilius. Theodore recule toujours. Les objets montent toujours plus haut, le sang coule sur les vitres, le lit tremble de plus en plus fort. Il entend un craquement et voit qu'une énorme fissure commence à lézarder le parquet du sol. Mais toujours, sa mère reste immobile. Interrompant le cri du bébé, un nouveau hurlement. Bien adulte. Celui de sa mère. “ Ma'am? Ma'am? ” Puis tout devient confus. L'odeur du sang monte aux narines de Theodore et il se sent déjà nauséeux, mal à l'aise. Un dernier hurlement et puis- Tous les objets, tous les meubles, tous les vêtements retombent parterre. Le plancher s'arrête de craquer, le lit de trembler, les fenêtres de se teinter d'écarlate. Il n'y a plus que lui, et sa mère dans la pièce. Seuls dans la maison silencieuse. “ Mum? ” fait-il tentativement, en faisant un pas timide vers elle. Un long silence l'accueille. “ Mum, are you- - ” Il se tait soudainement. La température dans la pièce dégringole de dix bons degrés et il lève sa baguette, machinalement. Lentement, sa mère tourne la tête vers lui, pour le regarder de ce regard noir, froid, terriblement froid qu'elle a commencé à porter ces dernières années. Elle était si belle, au début. Elle souriait. Elle était remontée contre son père, comme maintenant, mais toujours d'une manière joueuse et taquine, comme une épouse depuis longtemps lassée. Puis, quand Theodore était parti à Poudlard, c'était devenu pire. Elle devait jalouse, possessive, terriblement méchante. Il revenait seulement l'été — parce qu'il savait ce qui l'y attendait — et elle le tourmentait, le traitant de fils indigne, d'enfant terrible, de gamin irresponsable. Elle s'était mise en tête de l'endurcir, de faire de lui un vrai Nott, un vrai Mulciber, un vrai homme, un vrai. Elle lui avait appris des choses dont son père n'avait jamais rêvé, elle l'avait tourmentée de manière pire encore que ce dernier. Elle l'avait aimé, aussi. À sa propre manière. Mais elle avait commencé à pourrir, à se décompsoer, quand il avait grandi et était parti; elle ne pouvait que se nourrir de la force vitale de Theophilius, déjà malade, déjà mourant, elle ne pouvait qu'attendre, encore et encore, son retour. Et désormais, sous ses yeux, il la voyait telle qu'elle l'avait été depuis le début: pourrie, ruinée, morte. “ In the end, commence-t-elle d'un ton doucereux. You're the same scared little boy, aren't you? Is this how you're paying me back for giving you my life? You don't deserve to be alive, Theodore. ” “ Nephtys, I need your help, ” souffle-t-il quelques heures plus tard après avoir transplané à Londres. Your dead mother-in-law is driving me mad, darling. “ You died? ” entend-t-il encore un peu après. I died and she appeared to me, as in a dream. I died and she started haunting me. Ghosts from the past, pense-t-il encore plus tard. I was dreaming of long gone ghosts. She never passed the Veil, she never left, she's always there somewhere.Strange little boy, se souvient-il, avec un sourire sans joie. You smell like death, wee boy. Oh, et si seulement Elle arrêtait de le poursuivre. Peut-être pourrait-il enfin s'autoriser à vivre.
Dernière édition par Theodore Nott le Mer 24 Aoû 2016 - 19:36, édité 15 fois |
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WIZARD • always the first casuality Nephtys Shafiq ‹ disponibilité : dispo bitches
‹ inscription : 01/02/2015
‹ messages : 2013
‹ crédits : avatar : freesia / signature : whorecrux
‹ dialogues : #8FBC8B
‹ âge : vingt-six
‹ occupation : musicienne, batteuse des Rotten Apple avant que le groupe ne se disloque. Autrefois elle était également une des boules de cristal ambulantes du gouvernement. Aujourd'hui, elle tente encore de créer mais passe surtout son temps à jouer pour les patients de Ste Mangouste.
‹ maison : serpentard
‹ scolarité : 1987 et 1994.
‹ baguette : fait 21 cm, elle est en saule et contient de la poudre de griffe de sphinge.
‹ gallions (ʛ) : 5443
‹ réputation : Traîtresse, lâche, infâme catin du gouvernement de Voldemort. Parce qu'elle a aidé en toute connaissance de cause le Lord et ses sbires, par ses visions et par sa musique, et parce qu'elle est longtemps restée fiancée à un mangemort même lorsqu'elle était libre de se défaire de la promesse, Nephtys est regardée de travers la plupart du temps. Son sang pur n'aide en rien.
‹ particularité : voyante, affublée à sa naissance d'un don lui provoquant dans son sommeil des visions sporadiques et imprévisibles mais particulièrement violentes.
‹ faits : Orpheline de mère, il lui reste son père, Aswad Shafiq, devenu fou après l'attaque d'Herpo Creek.
‹ résidence : dans un appartement miteux sous les toits, quelque part dans un immeuble peu rutilant de l'allée des embrumes.
‹ patronus : un chacal, symbole de clairvoyance dans l’Égypte ancienne. Elle n'arrive que rarement à en conjurer une forme corporelle.
‹ épouvantard : Tantôt, elle craint que l'on abrège les souffrances d'Aswad et panique. Parfois, elle se dit que ça serait pour le mieux, moins égoïste. A ce moment là, sa véritable peur prend le dessus. Elle voit les gros titres, "Mangemort appréhendé et abattu" et l'avis de décès de Nott quelques lignes plus bas.
‹ risèd : Theodore en sécurité, avec ou sans elle. Des nuits calmes. Du silence. Ne plus rien sentir, à défaut de l'avoir lui.
| PREMS, RECULEZ TOUTES
- Spoiler:
j're
EDIT : je. toi ce PV. notre lien. le potentiel. TOI. CE PV AVEC TOI DERRIÈRE holy shit je suis en train de sautiller dans tous les sens et let's be real, le fait que je sois lourdement sous codéine, présentement, ça joue peut-être sur mon excitation parce que c'est through the fucking roof mais en fait j'en doute, ma vraie drogue c'est toi (tmtc) et ta plume et la magie que tu fous dans tout ce que tu fais et dans tous les personnages. Je vais pas m'étaler de trop parce que sinon ça va hurler à l'indécence mais voilà, tu sais rererebienvenue avec ce TC (oui, j'insiste sur ça pour te kinkshamer, j'ai pas honte) et tu connais la maison à force (le couteau, la plaie, tout ça ) mais n'hésite pas à venir si t'as besoin d'un truc
Trop de love, trop de angst à venir, trop hâte ptn jpp, mon monde explose sous l'impatience |
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HUNTED • running man Theodore Nott ‹ disponibilité : always.
‹ inscription : 08/05/2016
‹ messages : 978
‹ crédits : killer from a gang pour l'avatar, tumblr, crooked fingers.
‹ dialogues : sienna.
‹ liens utiles :
rolf ft. ryan gosling, astoria ft. lily collins, theodore ft. dylan o'brien, édouard ft. bob morley, neville ft. daniel sharman, elijah ft. chris evans, ambroise ft. sen mitsuji, alexander ft. alfie enoch, olivia ft. emeraude toubia, brienne ft. natalia dyer, dean ft. john boyega, gregory ft. alden ehrenreich, priscilla ft. daria sidorchuk, charles ft. james norton, hwan ft. vernon choi, jay ft. gong yoo, hiram ft. abel tesfaye, adidja ft. reece king.
‹ âge : vingt-quatre ans. (21/06)
‹ occupation : un ancien langue-de-plomb, désormais un Mangemort en fuite.
‹ maison : serpentard
‹ scolarité : 1991 et 1998.
‹ baguette : m'a été rendue par Mafalda. Vingt-deux centimètres virgule trois, ventricule de dragon (boutefeu chinois) et bois de chêne rouge.
‹ gallions (ʛ) : 4365
‹ réputation : je suis un déchet, un étudiant qui a un jour été prometteur, et n'est plus que l'ombre de lui-même.
‹ faits : j'étais un Mangemort défectueux, déterminé mais sans passion. J'ai été capturé par Blaise et Draco peu avant la Bataille et ai passé deux mois dans les cachots de Poudlard à additionner les crises de manque et quelques crises cardiaques sympathiques, dues à mon addiction à l'Orviétan (Excess).
J'ai été condamné au Baiser du Détraqueur quelques jours avant l'abolition de la peine de mort. J'ai été condamné à perpétuité à la place. Je me suis évadé d'Azkaban avec Penelope Clearwater, avec l'aide extérieure de Percy Weasley et vit désormais la vie du parfait moldu.
‹ résidence : dans un petit cottage sorcier posé.
‹ patronus : impossible à invoquer
‹ épouvantard : des milliers frelons qui tournent autour de lui et l'achèvent; la résurrection de Voldemort; le cadavre de sa filleule Cat.
‹ risèd : l'indépendance, une vie paisible et sans remous, aux côtés de Nephtys.
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WIZARD • always the first casuality Anna Grimaldi | AZYYYYYYYYYYYYYY TOUAAAA en Theodore ! gaaaaah ! pas de mots ! aucun ! mais t'es une feeleuse toi ! really ! jore tous les beaux couples que tu vas former sur ce forum là ! bouaaaarf c'est trop à supporter pour mon p'tit coeur ! |
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HUNTED • running man Theodore Nott ‹ disponibilité : always.
‹ inscription : 08/05/2016
‹ messages : 978
‹ crédits : killer from a gang pour l'avatar, tumblr, crooked fingers.
‹ dialogues : sienna.
‹ liens utiles :
rolf ft. ryan gosling, astoria ft. lily collins, theodore ft. dylan o'brien, édouard ft. bob morley, neville ft. daniel sharman, elijah ft. chris evans, ambroise ft. sen mitsuji, alexander ft. alfie enoch, olivia ft. emeraude toubia, brienne ft. natalia dyer, dean ft. john boyega, gregory ft. alden ehrenreich, priscilla ft. daria sidorchuk, charles ft. james norton, hwan ft. vernon choi, jay ft. gong yoo, hiram ft. abel tesfaye, adidja ft. reece king.
‹ âge : vingt-quatre ans. (21/06)
‹ occupation : un ancien langue-de-plomb, désormais un Mangemort en fuite.
‹ maison : serpentard
‹ scolarité : 1991 et 1998.
‹ baguette : m'a été rendue par Mafalda. Vingt-deux centimètres virgule trois, ventricule de dragon (boutefeu chinois) et bois de chêne rouge.
‹ gallions (ʛ) : 4365
‹ réputation : je suis un déchet, un étudiant qui a un jour été prometteur, et n'est plus que l'ombre de lui-même.
‹ faits : j'étais un Mangemort défectueux, déterminé mais sans passion. J'ai été capturé par Blaise et Draco peu avant la Bataille et ai passé deux mois dans les cachots de Poudlard à additionner les crises de manque et quelques crises cardiaques sympathiques, dues à mon addiction à l'Orviétan (Excess).
J'ai été condamné au Baiser du Détraqueur quelques jours avant l'abolition de la peine de mort. J'ai été condamné à perpétuité à la place. Je me suis évadé d'Azkaban avec Penelope Clearwater, avec l'aide extérieure de Percy Weasley et vit désormais la vie du parfait moldu.
‹ résidence : dans un petit cottage sorcier posé.
‹ patronus : impossible à invoquer
‹ épouvantard : des milliers frelons qui tournent autour de lui et l'achèvent; la résurrection de Voldemort; le cadavre de sa filleule Cat.
‹ risèd : l'indépendance, une vie paisible et sans remous, aux côtés de Nephtys.
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| hey you (rebienvenuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuue ) |
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