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sujet; look around at how lucky we are to be alive right now ⚜ FLEUR |
| Fleur Isabelle Delacour feat Margot Robbie • crédit swan | ❝ We're running in circles again ❞Insurgent ; PV☇ pseudo complet & surnom(s) ; Fleur, un nom banal qui sous-entend fragilité et délicatesse, impression que seul un premier abord laisserait à deviner chez la jeune femme. Ce serait cependant se méprendre sur le caractère profondément impétueux de Fleur. Son nom de jeune fille, Delacour, est d'origine aussi française qu'elle. C'est avec soulagement qu'elle l'a abandonné pour porter fièrement le nom de Weasley. ☇ naissance ; Fleur est née le 2 avril 1977 à Toulouse, quoi qu'elle ait passé son enfance à Paris. ☇ ascendance; La grand mère maternelle de Fleur était une Vélane, ce qui fait d'elle une semi-vélane. La famille Delacour quant à elle était composée en grande majorité de sangs purs, quoi que la pureté du sang n'ait jamais été une priorité. ☇ métier ; Fut un temps où Fleur était employée à temps partiel à Gringotts. Ce n'était, certes, pas une passion, mais une activité née de la nécessité d'apprendre l'anglais correctement. La guerre a malheureusement interrompu ses projets professionnels: Fleur désirait devenir conservatrice de musée avant que le conflit ne démarre. ☇ camp ; Quand on se marrie chez les Weasley, comment faire autrement que de rejoindre la résistance ? Fleur est une insurgée et s'oppose fougueusement à la politique totalitaire du gouvernement. ☇ réputation ; Quoi que la guerre ait largement contribué à améliorer l'image de Fleur, nombreux sont ceux qui la considèrent encore vaine et superficielle voir niaise. Tous s'accordent cependant sur sa grande beauté. Une réputation que la jeune femme a entretenu volontairement, car il est bien plus facile de planter un couteau dans le dos d'un ennemi qui vous a sous estimée. ☇ état civil ; mariée, et même maman d'une petite Espérance. ☇ rang social ; En France, Fleur faisait partie de la petite bourgeoisie. Maintenant insurgée, elle vit confortablement mais il arrive parfois que la nourriture advienne à manquer. ☇ baguette ; La baguette de Fleur est en bois de rose, rigide, avec en son coeur un cheveu de Vélane (de sa grand mère). Elle mesure vingt-quatre centimètre. Fleur la garde précieusement. . ☇ épouvantard ; La maternité a beaucoup changé Fleur, tout comme ses expériences ont influencé ses peurs les plus profondes. Dans sa jeunesse, son épouvantard - une poupée aux yeux noirs- représentait sa crainte de n'être qu'un joli visage, vide et dépourvue de sentiments, et l'angoisse d'être inadéquate. La maturité a rendu ses peurs plus graphiques - le cadavre de sa soeur, le corps dépecé de Bill, les yeux sans vie de sa mère et maintenant un landau vide. ☇ risèd ; la Paix, enfin. ☇ patronus ; Auparavant, le patronus de Fleur prenait la forme d'un Cygne. Après l'attaque sur Bill, il s'est transformé en loup. Coincidence ? Probablement pas. ☇ particularités ; Fleur est une semi-vélane. Elle est belle, elle le sait, elle s'en sert. Avec la guerre, le pouvoir de charmer d'un regard est une aubaine : en effet, on ne dit rien à une personne qu'on hait, on se tait face à un homme qu'on méprise, mais la langue se délie quand on croit aimer le bourreau qui nous fait face. Fleur n'a certes pas le pouvoir d'une vélane pure, mais elle est assez puissante pour faire parler les plus tenaces, et elle est suffisamment lasse de la guerre pour ne pas s'encombrer d'une culpabilité mal placée. ☇ miroir ; Le miroir de Fleur est en forme de losange, et sa surface reflète un rouge soutenu.
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☇ Avis sur la situation actuelle ; Pour tout dire, le sentiment qui domine est celui de la lassitude. Face à une guerre qui s'éternise et à des atrocités qui par leur accumulation en deviennent banales, parfois, c'est à peine si Fleur ressent encore quelque chose quand les mauvaises nouvelles s'enchaînent. Néanmoins, elle est fermement opposée à la politique totalitaire du gouvernement. Elle vient du pays des droits de l'homme, après tout, quel genre de française serait-elle à courber l'échine alors qu'on lui retire ses libertés ? Traitée comme une paria, recherchée, marginalisée, Fleur n'a d'autre choix que de combattre, toujours. Éternelle révolutionnaire, elle n'aime à se penser inutile, il est important pour elle d'être toujours en action, que ce soit en combattant, en éduquant, ou en soignant, c'est une lutte au quotidien pour ne pas se laisser avoir à une guerre d'usure, pour ne pas que la fatigue devienne cause d'abandon, et pour que toujours il y ait des gens pour se dresser courageusement contre l'adversité. S'il est possible que son mari et elle ne voient pas la fin de la guerre alors est-elle au moins désireuse de construire un avenir meilleur pour sa fille. ☇ Infos complémentaires ; Fleur est très bonne en sortilèges, et en défenses contre les forces du mal. Elle a longtemps été passionnée d'Histoire de la Magie. Les potions étaient la matière qui l'enthousiasmait le moins. • Elle est capable de réaliser de la magie non-verbale. • Elle ne peut s'empêcher de se regarder dans chaque reflet qu'elle croise. • C'est une très belle femme, peu sont ceux insensibles à son charme. Son ascendant vélane explique cependant en partie l'effet qu'elle peut avoir sur les autres. • Un sort lui a brûlé une partie du bras il y a quelques mois de ça. Elle est très complexée par les séquelles visibles sur sa peau. • Elle est très proche de sa sœur, quoi que la guerre les ait séparées. Elles ne se sont pas vues depuis deux ans, mais Gabrielle est marraine de sa fille. • Elle a beaucoup souffert de la réception de sa belle-famille, mais n'en a jamais rien dit à Bill, préférant se prétendre ignorante du regard porté sur elle. • Elle est capable de parler un anglais parfait ; mais garde volontairement un fort accent français. Elle parle aussi un peu bulgare, grâce à sa correspondance régulière avec Viktor Krum. • Fleur est déterminée et jusquauboutiste. Quand elle veut quelque chose, elle fait tout pour l'obtenir. • Quoi qu'elle ait beaucoup évolué depuis ses années d'adolescence, elle est toujours très narcissique et elle a la critique facile. On la qualifie souvent de « précieuse ». Elle est aussi égocentrique, en particulier quand elle est angoissée. • Bon, avouons le : comme tout le monde, elle a eu un faible pour Cédric Diggory. Elle a même tenté de le convaincre de l'accompagner au bal, mais cet imbécile s'y rendait déjà avec Cho Chang. • Fleur est souvent trop franche. Elle dit les choses comme elle les voit, et ne se soucie pas de vexer son interlocuteur par des paroles brutales. • Elle peut sembler hautaine, c'est normal, elle l'est. • Fleur est très maternelle avec les gens qu'elle aime, et les protège avec la fureur d'une lionne. ❝ Nothing compares to you ❞Deux mots sur l'IRL Appelez-moi frozen heart/Cécile. J'ai 22 ans, je viens de Paris, France et j'ai connu le forum via bazzart. Si tout va bien vous me verrez connecté(e) 6 jours sur 7. Un dernier mot ? enchantée d'être parmi d'aussi agréables hobbits membres
Dernière édition par Fleur I. Weasley le Lun 28 Mar 2016 - 17:13, édité 27 fois |
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| Raised by Wolves that would be enough, we would be enough ❝ China Girl ❞1981, Sud Est de la France C'était une belle après-midi d'été. Un vent doux était venu caresser les peaux échauffées par un soleil mordant, et la chanson des cigales, seule à briser le silence reposant qui entourait la famille Delacour, égayait de sa mélodie répétitive les vacanciers. Fleur, du haut de ses quatre ans, s'était accroupie au sol et regardait avec intérêt le chemin d'une petite chenille parmi les herbes sauvages. Ses cheveux longs, presque blancs, lui tombaient sur le visage, et de temps à autre la petite fille soufflait pour écarter une mèche impertinente venue lui barrer la vue. Après de longues minutes d'observation, elle tendit une main et attrapa délicatement le lépidoptère, curieuse mais surtout désireuse de ne pas faire mal à ce petit être délicat. De ses doigts, elle le recouvra, empêchant ainsi la pauvre bête de s'enfuir. « Maman ! Regarde ce que j'ai trouvé ! » s'écrit-elle. Elle se redressa en chancelant, dotée de cette maladresse caractéristique - dont elle se départit avec l'âge et des années de danse classique- et s'avança vers Apolline Delacour qui souleva un sourcil interrogateur « Pourquoi tu ne me montres pas, ma puce ? ». Enthousiaste, la petite fille tendit sa paume et enleva la main venue cacher l'insecte. Ce fut, surprise, qu'elle découvrit, non plus le corps pataud et rebondit de la chenille, mais un joli papillon lune, qui secoua ses ailes, encore maladroit, avant de s'envoler. Un observateur particulièrement attentif n'aurait eu aucun mal à remarquer la lueur spectrale et les dessins venus en parer les extrémités. La symbolique n'échappa pas à Madame Delacour qui déposa un baiser affectueux sur le front de sa fille « Quelle belle métaphore, n'est-ce pas ma chérie ? » offrit-elle « Quoi que tu sois déjà un superbe papillon. ». La fillette qu'elle fut, déjà captivée par l'envol d'une libellule et ignorante de ce que le mot « métaphore » signifiait, hocha la tête avant de suivre le nouvel objet de son attention de ses petites jambes. ❝ The Place of all fears❞1987, quelque part dans les Pyrénées Fleur avait toujours été vaine. Très jeune, elle avait été abreuvée des jolies promesses offertes par l'éclat d'un physique aguicheur : caressée de louanges, animée par les flatteries, la jeune fille qu'elle était – dix ans à peine, s'était attisée à l'orgueil et enflammée de suffisance. Elle avait perdu profondeur là où façade seule rassasiait, et avait gagné en outrecuidance et en mépris ce qui faisait défaut à son caractère. Certes, pas inhumaine, ceux qui tentaient de découvrir en elle une grandeur irrévélée la croyaient rapidement jolie poupée sans dimension. Était-elle seulement responsable de cette vilaine transformation ? Fleur avait toujours détesté l'attention particulière portée à son physique : quelle fierté à arborer ce qu'on n'avait pas choisi ? Était-elle meilleure qu'une autre qui serait plus laide, parce que le hasard de la naissance avait fait d'elle ce qu'elle était ? Accablée, elle avait porté ce qui la blessait comme un bouclier jusqu'à en oublier l'injure pour ne laisser que le masque. C'était en cet état piteux qu'elle avait rejoint l'Académie de Beauxbâtons, sombre et ennuyée, déjà agitée d'une mélancolie et d'une lassitude qui ne seyaient pas une enfant de son âge. Elle avait eu du mal à nouer des liens avec ses camarades, qui n'appréciaient ni ses manières, ni la facilité avec laquelle elle semblait apprendre chaque leçon. « Mademoiselle Perfection » l'appelaient les amers, « Barbie » pour les quelques nés moldus qui s'amusaient d'elle, « arrogante » pour les plus cruels – ou les plus réalistes. Ce regard inflexible posé sur elle lui avait arraché plus d'une larme, quand, dans la solitude d'une heure vide, elle s'était laissée aller à pleurer. Elle ne voulait pas être désagréable, ne désirait pas attirer la censure. À dix ans, elle ne cherchait pas l'isolement. Elle aurait voulu, pour une fois, être la gamine laideronne auquel le sourire venait si aisément. Rire du trivial, impossible, elle était trop sérieuse. C'était donc d'humeur maussade qu'elle avait rencontré Nora, une jeune fille belge de son âge. Nora avait la peau noire, les pommettes hautes, et de grands yeux expressifs. En tout son contraire, elle se divertissait d'un rien et la joie ornait son visage comme le ferait un bijou. « Pourquoi tu es toujours seule ? » lui avait-elle demandé, un jour où Fleur s'était assise sur un banc, penchée sur un livre, utilisant l'extrémité de sa baguette pour éclairer les mots. D'abord, Fleur avait été surprise. Les gens lui adressaient rarement la parole, sinon pour la railler. « Ce n'est pas par choix » avait-elle admis, un peu honteuse « Les gens ne m'aiment pas beaucoup par ici ». Nora avait cligné des yeux, son expression outrée arrachant pour la première fois un sourire à Fleur. « Moi, je t'aime bien » déclara t-elle d'un ton décidé. Après de longs mois passés seule, cette amitié avait eu pour Fleur l'effet que la lumière eut-pu avoir sur un papillon de nuit, captivante et mystérieuse, elle s'y était baignée. Cette relation avait également signé le début de sa popularité à Beauxbâtons. Elle n'était dès lors plus Fleur, la solitaire, la recluse. Elle était certes encore précieuse et délicate, mais sa personnalité décalée rencontrait un franc succès. On riait avec elle de ses critiques sarcastiques. Nora, devenue sa plus proche amie, l'aidait bien souvent à surmonter l'insurmontable, la soutenant avec la férocité d'une lionne. Mais Nora était une née moldue. Fleur avait toujours été vaine, mais le jour de l'enterrement de Nora à l'été 98 elle ne retint pas ses larmes. ❝ Not the Girl next door ❞1994 en ÉcosseChère maman, Poudlard est tout simplement horrible ; tu serais atterrée de ce que j'ai pu voir ici. Nora me dit que je suis trop critique, mais c'est à mon avis elle qui ne l'est pas assez. Nous dormons dans des dortoirs ! Ma chambre individuelle me manque. Et la nourriture est mauvaise, les anglais se mettent vraiment n'importe quoi dans la bouche. À ce rythme, je ne rentrerai pas dans ma robe pour le bal de Noël. Et si tu voyais leurs uniformes ! Épouvantables. Ne te fais pas de souci pour le tournoi. Je suis persuadée que je gagnerai, ou du moins que j'en ressortirai vivante, après tout Madame Maxime ne permettrait pas qu'il m'arrive quelque chose de grave, je suis sa plus brillante élève. Ils ont laissé un petit garçon « Harry Potter » participer, c'est tout bonnement inacceptable ! Non seulement risque-t'il d'être sérieusement blessé, mais cela va complètement à l'encontre des règles du tournoi des Trois Sorciers. Oui, TROIS sorciers, pas QUATRE. Pas CINQ. Madame Maxime m'a informée de la teneur de la première épreuve et, je te l'avoue sans honte, je suis un peu inquiète. Nous aurons à combattre des dragons. Je te serai gré de ne pas mentionner la période embarrassante durant laquelle je t'ai tannée pour me faire un tatouage de Magyar à pointes sur le bras, elle est loin derrière moi pour mon (et ton) plus grand soulagement. Je me suis rappelée la devise de Poudlard : draco dormiens nunquam titillamus, « ne chatouillez pas un dragon qui dort » et la solution m'est apparue comme évidente. Il faut que j'endorme le dragon.L'épreuve est dans cinq jours. Nous ne verrons que trop tôt si ce stratagème portera ses fruits ou non. Embrasse Gabrielle pour moi, dis lui qu'elle me manque affreusement. J'ai joint à ma lettre des confiseries de Honeydukes, qui devrait lui faire plaisir. Les Chocolate Frogs (ou Chocogrenouilles) sont particulièrement délicieuses. Dis à papa de m'écrire, il m'a à peine envoyé une lettre en deux mois, je le sais paresseux mais il exagère. Affectueusement, Fleur. ❝ I want to hold your hand❞1997 à Poudlard Son histoire avec William s'était faite naturellement. D'abord, des échanges de regards, furtifs et pudiques. Des gestes, aussi, timides. Elle lui plaisait, elle le savait ; mais il avait mis plusieurs mois avant de lui proposer un rendez-vous. À partir de là, les choses s'étaient enchaînées, et en moins de temps qu'il en faut pour le dire, ils étaient un couple. Elle aimait leur dynamique, il avait pour elle une part de mystère et d'aventures. « Tu me feras visiter les pyramides ? » lui avait-elle demandé plusieurs fois. « Quand la guerre sera finie, je te ferai visiter toute l'Égypte si c'est ce que tu veux. », « Finissons cette guerre rapidement alors. ». C'était un homme bon, passionné, loyal, qui s'animait quand il parlait des sujets qu'il aimait. Fleur qui, pourtant, parlait rarement d'autre chose qu'elle-même, prenait un réel plaisir à l'écouter. Elle était bien avec lui, tout simplement, elle ne se trouvait pas le besoin d'être quelqu'un d'autre, de prétendre, de cacher un rire qu'elle pensait inélégant, de maquiller une cicatrice sur son visage. Elle savait ne pas être appréciée de sa belle famille, n'était pas ignorante des critiques murmurées à son encontre. Elle avait eu vent des tentatives désespérée de Molly Weasley de rapprocher Bill et Nymphadora Tonks, en avait été blessée, s'était demandée si elle ne le méritait pas, mais elle avait gardé le sourire, toujours – elle n'était pas là pour plaire à la famille de William, mais pour l'aimer lui, lui convenir à lui. Elle resterait jusqu'à ce que sa présence ne soit plus souhaitée. Quoi que les Weasley en disent, Fleur et Bill se complétaient et partageaient beaucoup plus qu'une simple attirance physique. Serait-elle restée s'il n'était que beau ? Elle n'était pas si superficielle. Lui non plus, d'ailleurs. Ce fut l'attaque de Greyback quelques mois après leurs fiançailles qui mit fin à cette guerre froide silencieuse qui sévissait entre Fleur et les membres de sa belle-famille. Bill, le visage mutilé, était allongé, inconscient, sur le grand lit d'hôpital. Molly Weasley était affairée au dessus de son fils et sanglotait dramatiquement, tandis que les membres de la famille Weasley, ainsi que quelques professeurs et adultes, étaient rassemblés autour de son corps. Fleur, immobile, le souffle court, regardait William sans ciller, partagée entre la peur, l'angoisse, et le soulagement. « Bien sûr, l'apparence physique ne compte pas beaucoup. Ça n'a pas tellement d'importance... Mais c'était un très beau garçon, il a toujours été très beau et... il devait se marier » babillait Molly en appliquant l'onguent sur les plaies. Interloquée, Fleur s'était momentanément détournée du visage de son fiancé « Qu'est-ce que vous voulez dire par là ? Qu'est-ce que vous voulez dire par il devait se marier ? ». Elle avait des difficultés à cacher sa colère. « Vous pensez que Bill ne voudra plus se marier avec moi ? Vous pensez qu'à cause de ces morsures, il ne m'aimera plus ? » continua-t'elle sans laisser à Mme Weasley l'opportunité de s'expliquer. Elle en avait eu assez, des médisances, des regards noirs. C'était la goutte d'eau qui faisait déborder un océan de rancune. « Parce qu'il m'aimera toujours. » dit-elle en se levant « Il faudrait plus qu'un loup-garou pour empêcher Bill de m'aimer ! ». Enfin pouvait-elle dire ce qu'elle avait sur le cœur. « Certainement, j'en suis sûre. Mais je pensais que peut-être... Étant donné … la façon dont il ... » balbutia faiblement sa future belle-mère. Fleur n'eut aucun mal à comprendre le sous-entendu, c'était le reproche qui lui avait été fait pendant des mois « Vous croyez que je ne voudrais plus me marier avec lui ? Ou c'est peut-être ce que vous espérez ? » dit-elle vicieusement. « Qu'est-ce que ça peut me faire, son physique ? Je suis suffisamment belle pour deux, il me semble ! » Elle rejeta ses longs cheveux blonds en arrière, furieuse « Ces cicatrices montrent simplement que mon mari est courageux ! Et d'ailleurs, c'est moi qui vais m'occuper de lui ». Fleur attrapa la crème et écarta Madame Weasley pour l'appliquer elle-même sur les plaies. Pendant quelques minutes, il n'y eut plus un son dans la pièce – non pas que la jeune femme y prête spécifiquement attention. Son cœur se serrait en imaginant la souffrance dans laquelle se trouvait son fiancé, et malgré son état de fatigue elle utilisait au mieux ses quelques connaissances de magie médicinale, tentant de refermer une blessure ici et là, apaisant les douleurs les plus vives quand elle le pouvait. « Notre grande-tante Muriel possède un très beau diadème – fabriqué par des gobelins – et je suis sûre que je pourrais la convaincre de vous le prêter pour le mariage. Elle aime beaucoup Bill, et ce diadème ira à merveille avec vos cheveux » dit finalement Molly après un temps. « Merci. Ce sera sûrement ravissant » répondit Fleur un peu sèchement, mais reconnaissante de cette main tendue. Un instant plus tard, elle s'effondrait en sanglots sur son épaule. ❝ Her father's eyes❞2002 à la Chaumière aux Coquillages DÉCEMBRE 2001 « Je suis enceinte » le ton de Fleur aurait dû être joyeux en prononçant pour la première fois ces mots. Du moins, l'avait-elle toujours imaginé ainsi : elle, extatique, se jetant aux bras de Bill pour lui annoncer l'arrivée de leur premier enfant. Mais aujourd'hui, la nouvelle sonnait amère. Ce n'était simplement pas le bon moment, ils n'étaient pas prêts. Que pouvaient-ils apporter à un enfant en temps de guerre ? Était-ce seulement responsable de mettre au monde une nouvelle vie dans le chaos du conflit ? Ce bébé n'était pas prévu. C'était dangereux, trop dangereux. La jeune femme, debout quoi qu'un peu vacillante, regardait son époux d'un air apeuré. Elle voyait bien à son expression qu'il ne savait comment réagir, probablement aussi perdu qu'elle. « Bill » continua t-elle « Tu sais que je ne peux pas le garder. Que nous ne pouvons pas le garder » elle sentait les larmes lui remplir les yeux – saleté d'hormones. C'est que ce bébé, malgré tout, elle en avait envie. Elle l'aimait déjà avec chacune des cellules de son corps. C'était son enfant, celui de Bill. Instinctivement, elle posa une main sur son ventre. « Qu'est-ce qu'on pourrait lui offrir, hein ? » poursuivit-elle, regardant Bill d'un air suppliant. Donne moi une raison d'avoir cet enfant, s'il te plaît « Il ou elle va grandir avec la mort et la souffrance comme quotidien ». Bill sortit enfin de sa torpeur, et s'avança pour la prendre dans ses bras. « Fleur » dit-il de cet accent qui ne manquait jamais de la faire fondre « Oublie la guerre. Qu'est-ce que tu veux, toi ? ». La française se laissa un instant bercer par l'odeur rassurante de son époux. « Je veux ce bébé. Je veux fonder une famille avec toi. » admit-elle. « Dans ce cas là, souris. Tu vas être maman après tout. » lui dit-il avant de l'embrasser. Sept mois plus tard naissait la petite Espérance Victoire Weasley. SEPTEMBRE 2002 Fleur était penchée au dessus du berceau depuis une bonne heure, observant sa fille dormir. Paisible, c'est à peine si le poupon remuait. Le calme reposant du rythme de ses petites respirations apaisait sa mère, heureuse que leur fille soit pour un temps ignorante des horreurs de la guerre. Elle entendit le parquet grincer et devina la présence de Bill derrière elle. « Elle va être magnifique » commenta-t'elle doucement, juste pour lui, sans pour autant se retourner. « Comment tu le sais ? » répondit-il, un brin amusé. « C'est ma fille. Et la tienne. Comment pourrait-il en être autrement ? » rétorqua-t'elle avec sérieux. La guerre ne l'avait pas dérobée de son assurance. Délicatement, elle descendit une main pour caresser la joue potelée d'Espérance, et sourit en la voyant réagir à cette effleurement furtif. « Tu pars dans combien de temps ? » s'enquit-il, passant un bras autour de sa taille pour contempler le nourrisson à ses côtés. « Une heure. Je voulais juste passer quelques instants avec elle, au cas où ... » elle se tait, effrayée de dire l'insoutenable. Au cas où je suis tuée, au cas où ils me capturent, au cas où ils me font tout oublier. Des peurs qui les tenaient aux entrailles dès que l'autre partait en mission. « Comment va Molly ? » s'enquit-elle après un instant de silence. « Elle est en train de dormir » murmura-t'il sans conviction « Elle est fatiguée ». Fleur ferma les yeux pour maudire ce conflit ridicule, le magister, et tous ses sbires, sans qui ces horreurs ne seraient jamais arrivées. Depuis des mois, sa belle-mère errait comme un fantôme dans les couloirs de la Chaumière aux coquillages, se trompait de noms, et ne reconnaissait personne. Voir cette femme autrefois si vivante, vibrante de joie et d'affection, réduit à ce spectre, était douloureux au mieux, intolérable au pire. « Si je ne rentre pas ... » commença-t'elle, sur un ton sinistre, mais fut très rapidement interrompue par la main de Bill sur sa bouche « Tu vas rentrer » intima-t'il avec conviction « De même que je rentrerai de ma prochaine mission. On survivra à cette guerre, Fleur. ». Pour lui faire plaisir, plus que par certitude, elle hocha la tête et déposa un baiser empressé sur ses lèvres, auquel il répondit avec autant de zèle. « Je vais me préparer » chuchota-t'elle, interrompant leur étreinte « J'irai acheter des éclairs au café à la petite boulangerie française du village, pour Molly, en rentrant. Je sais à quel point elle les adore. ». Merci, articula-t'il silencieusement. ❝ Oh we could be heroes, just for one day❞2003 dans le Londres molduL'objectif était simple. Entrer dans le bar, repérer la cible, la mettre hors d'état de nuire pour la ramener ensuite au Quartier général et l'interroger. À première vue, l'homme était petit, quasiment rachitique, son crâne était dégarni et il faisait peine à voir. Il n'avait rien du trafiquant de potions pour le compte du gouvernement qu'on leur avait décrit. La Résistance n'avait pas cru bon d'envoyer plus d'une personne pour une mission aussi générique, et c'est ainsi que Fleur s'était retrouvée seule, accoudée à une table haute, sirotant un cocktail en adressant des regards de braise à l'individu en question. Gêné, bien que pas mécontent par l'attention, il se trémoussait sur sa chaise en laissant ses yeux glisser sur la silhouette de la jeune femme. Sentant son regard libidineux sur elle, elle dut se tourner un instant pour grimacer de dégoût, avant de s'avancer vers lui pour attaquer la deuxième phase de son plan : attirer la cible dans un endroit replié pour l'enlever. « Tu m'offres un verre ? » minauda-t'elle en se collant à lui. « Je … Je … euh oui, bien sûr. Que voulez vous boire ? » s'empressa-t'il de répondre, tombant presque de son siège. « Une biéraubeurre s'il te plaît » sourit-elle. Il hocha la tête, se leva de la chaise avant de s'arrêter brusquement, arrachant un froncement de sourcils à Fleur. « Une biéraubeurre ? Vraiment ? » dit-il avec douceur, se retournant pour la regarder avec un air malsain. « Oui ? » affirma-t'elle sans comprendre. Il retourna auprès d'elle, posant une main sur son épaule « C'est étonnant » poursuivit-il « Parce que nous sommes dans un bar moldu. Et c'est la première fois que nous nous croisons, vous ne pouviez donc pas savoir que j'étais sorcier.... À moins, que ... ». Fleur comprit trop tard son erreur. Le temps de mettre la main sur sa baguette et elle sentait déjà celle de l'homme contre sa hanche. « Vous êtes une insurgée n'est-ce pas ? Et une rudement jolie, en plus de ça. » le souffle chaud du mangemort lui caressait la nuque. Merde. « N... non ... » dit-elle en balbutiant « Je m'appelle Solange Dupuis, je suis une employée du ministère de la magie. » mentit-elle, espérant que l'homme n'entende pas le tremblement dans sa voix. « Une française, donc ? Eh, bien, mademoiselle Dupuis, vous allez me suivre bien gentiment dehors. » « Et si je refuse ? » « Si vous refusez votre beau visage sera méconnaissable » « Je ne refuserai pas alors. ». Elle le suivit en observant les alentours, cherchant l'opportunité de se défaire de lui. L'homme l'emmena dans la ruelle ; déserte à cette heure de la nuit, et la poussa violemment contre un mur, avant de lui asséner un violent coup de poing sur la pommette, lui arrachant quelques larmes qu'elle s'empressa de réprimer. Pointant sa baguette dans son cou, il martela après quelques secondes « Maintenant, tu vas me répondre, gamine. Qui es-tu ? Et pour qui travailles tu ? ». Trop zélé, il négligea de regarder le sol et trébucha sur une dalle protubérante. Déséquilibré, il abaissa momentanément sa baguette et ce fut tout le temps nécessaire à Fleur pour réagir. Elle laissa la magie entourer son corps, se parant de sa séduction artificielle. Son agresseur fut pris de court, et répliqua d'un sortilège mal visé. Son incendiovint enflammer la manche de Fleur, qui hurla de douleur en sentant sa chair brûler. D'un coup de pied cependant, elle le mit à terre et pointa sa baguette sur lui à son tour « Expelliarmus ». Attrapant sa baguette, elle la rangea dans sa poche arrière. Un aguamenti silencieux éteint le feu sur sa chemise (et accessoirement sa peau), quoi qu'elle n'osa pas regarder les dégâts, la douleur cuisante laissant à présager des cloques. Se sentant d'humeur vindicative, elle écrasa la main du collabo et fut satisfaite d'entendre les os céder sous son talon, arrachant un cri au Maître de Potions. « Certains sont morts pour moins que ça, crétin » le menaça-t'elle. « Tu veux dire que tu ne vas pas capituler, chérie ? Le drapeau blanc c'est pourtant votre tradition à vous, les français » la nargua-t'elle. C'était une mauvaise idée, s'il était bien une chose que Fleur ne supportait pas c'était ce genre de plaisanterie. Elle était parisienne après tout, l'orgueil était sa spécialité. Profondément énervée, elle l'immobilisa d'un sort. « Crache limace » lança-t'elle hargneusement, consciente que l'homme s'il ne voulait pas mourir serait obligé d'avaler chaque gastéropode un à un. Elle attrapa sa cheville et transplana vers le lieu de rendez-vous. Elle avait fait des erreurs, comme Bill lui avait dit à plusieurs reprises: tu ne réfléchis pas assez. Cela ne se reproduirait plus.
Dernière édition par Fleur I. Weasley le Lun 28 Mar 2016 - 12:25, édité 46 fois |
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HERO • we saved the world Severus T. Snape ‹ inscription : 03/01/2016
‹ messages : 341
‹ crédits : ultraviolences.
‹ dialogues : #006633
‹ âge : 44 (09/01)
‹ occupation : En recherche d'emploi, il se demande surtout à quoi il pourrait bien servir aujourd'hui.
‹ maison : Serpentard
‹ scolarité : De septembre 1971 à juin 1978.
‹ baguette : Elle est sculptée dans du pin, contient une plume de phénix et mesure 29.3 centimètres. Idéale pour les sorts informulés, elle est souple mais difficilement maniable.
‹ gallions (ʛ) : 3829
‹ réputation : Il est le plus grand arnaqueur de la dernière guerre. Bras droit du Lord il a réussi à obtenir le titre de War Heroes et ça ne plaît pas à tout le monde. Pourtant, certains aujourd'hui reconnaissent son implication auprès de Dumbledore et ne le jugent plus coupable de sa mort. Le gouvernement a essayé d'utiliser son procès pour apaiser les foules et les #nomoresirius mais fort heureusement personne n'a l'air d'y avoir prêté une grande attention. Ou tout du moins quelques personnes se sont insurgées sur MSN avec le hashtag #SeverusSnapeTheHero.
‹ particularité : Legilimens, Occlumens et pratiquant le vol sans balai mais il n'est plus autorisé à utiliser ses particularités depuis son procès. Il lui reste cependant une importante prédisposition pour les sorts informulés.
‹ faits : Il est resté dans les geôles du ministère pendant deux mois. Son procès s'est tenu le 27 février 2004 et a duré plusieurs jours. Il a finalement été relâché grâce à sa sorcière de la défense qui a fait un travail exceptionnel, au soutien de Meda et à de nombreux témoignages (June/Fred/...). Depuis il doit se rendre à Sainte-Mangouste pour un bilan médicomagique et psychomagique complet deux fois par mois. Il est aussi à la recherche de Gwen, sa protégée qu'il n'a pas revu depuis des mois. Il s'apprête également à travailler sur des potions destinées aux lycans en collaboration avec June.
Or lors des perturbations liées à l'orage magique, Meda a perdu la vie. Depuis ce jour, dans l'obligation de confier Teddy à son parrain et à sa marraine, Severus se sent très seul. Meda était l'une des seules personnes à le pousser à reprendre sa vie et à aller de l'avant. Encore plus perdu qu'à l'annonce de la fin de la guerre il ne sait plus quoi faire.
‹ résidence : Dans la maison de Meda à Londres. Cette dernière lui avait confié qu'il était le bienvenu aussi longtemps qu'il le souhaitait et qu'elle désirait conserver cette maison pour son petit-fils Teddy quand il serait plus grand.
‹ patronus : Une biche
‹ épouvantard : Le monde sorcier plongé de nouveau dans la guerre.
‹ risèd : Meda à ses côtés. Meda le poussant à sortir de chez lui et à ne pas prêter attention aux regards défiants.
| (Bill, ne vient pas me taper sur les doigts, :siffle: c'était plus fort que moi, je ne pouvais pas laisser cette charmante Fleur toute seule dans la pénombre vois-tu. )
Bienvenue sur le forum, c'est une belle surprise de voir la Delacour débarquer sur Exci (c'est quoi ce nom à rallonge? *faussement outrée* XD) J'ai très hâte d'en lire plus soooje te souhaite bon courage pour l'écriture de ta fiche. |
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| Merci professeur Disons que je ne voulais pas aller à l'encontre des livres en ignorant le nom Weasley, mais qu'étant féministe j'étais contre l'idée d'abandonner son nom de jeune fille Je suis certaine que Bill vous pardonnera. En espérant avoir le plaisir de te recroiser sur le forum |
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| La jolie Fleur Bienvenue à toi et très très très très très très bon choix de personnage ! Fleur, c'est un joli coup de cœur, et j'aime beaucoup la célébrité que tu lui as choisi. Bon courage pour ta fiche bien sûr ! Hâte de te voir à l'œuvre ! |
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PRISONERS • bloodstains on the carpet Simon Rosier | | | | |
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WIZARD • always the first casuality Amara Bataglia | | | | |
HERO • we saved the world Ronald Weasley ‹ inscription : 22/02/2016
‹ messages : 615
‹ crédits : cristalline et crackle bones pour la signature.
‹ dialogues : salmon
‹ âge : vingt-quatre ans.
‹ occupation : C'est la grosse question que se pose Ronald en ce moment. Il n'aspire plus à devenir Auror, être autant de temps en guerre lui a passé l'envie de partir à la chasse aux mages noirs et il ne veut pas non plus avoir de contact avec les autres êtres humains alors il ne sait pas. Il aide Charlie avec ses dragons de temps en temps et ça ne lui déplaît pas. Peut-être qu'il va finir par se lancer dans des études de magizoologie ?
‹ maison : gryffondor
‹ scolarité : septembre 1991 et juin 1998.
‹ baguette : Bois de saule, trente-cinq centimètres et contient un crin de licorne. Cette baguette le suit depuis qu'il a détruit celle de son frère Charlie en deuxième année.
‹ gallions (ʛ) : 4035
‹ réputation : Difficile de passer à côté de la famille Weasley tout de même. Connue pour l'immense fratrie qui la compose, il est difficile de passer à côté d'eux. Famille emblématique des insurgés, ils ont tous presque reçu l'Ordre de Merlin et une jolie somme pour les services rendus à la société sorcière. On sourit beaucoup plus à Ron depuis la fin de la guerre et étrangement, il déteste cette célébrité. Lui qui convoitait tant celle de Harry quand ils étaient à Poudlard, il a fini par comprendre pourquoi son meilleur ami la fuit.
‹ particularité : aucune.
‹ résidence : il a retapé le Terrier alors en attendant c'est là-bas qu'il est.
‹ patronus : un jack russel terrier
‹ épouvantard : Celle-ci ne changera pas, pour rien au monde. Ronald peut faire face à n'importe quelle horreur, mais si vous le mettez devant une araignée... vous pouvez dire adieu au Gryffondor qui sommeille en lui.
‹ risèd : Il se revoit à Poudlard, quand tout allait bien, avec Harry, avec Hermione. Quand il pouvait encore entendre son père pester contre le fonctionnement d'un objet moldu et que Fred et George étaient en train d'inventer des confiseries piégées pour leur boutique tandis que leur mère s'affairait à la cuisine avec ce sourire si caractéristique. Ronald souhaiterait pouvoir revenir à cette période où tout le monde était encore là.
| Comment il drague, Snape LA BELLE SOEEEEEEEEEUR j'me faisais la réflexion dernièrement qu'il manquait d'une Fleur pour feelser à mort sur ce joli couple j'vais te balancer Ron et June dans les pattes c'est obligé bienvenuuuue sur exci, comme l'a dit Mione, si tu as besoin d'aide pour quoi que ce soit, n'hésite pas bon courage pour ta fiche et j'espère que tu te plairas parmi nous ! |
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| | | | | look around at how lucky we are to be alive right now ⚜ FLEUR | |
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