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sujet; missing someone i've never seen (VINCIYA)

OUTCAST • all hail the underdogs
Anastasiya Kovaliova
Anastasiya Kovaliova
‹ inscription : 09/03/2016
‹ messages : 321
‹ crédits : ultraviolences, ms.palmer (signature) et royksopp (texte).
‹ dialogues : #745489
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‹ âge : 28 ans
‹ occupation : la nouvelle propriétaire du Centuries (en théorie), et à la tête d'un réseau illégal d'Orviétan. Je gère également un prétendu réseau de proxénétisme.
‹ baguette : est en bois d'orme, contient un coeur de crin de sombral. Relativement souple, elle mesure 31 cm.
‹ gallions (ʛ) : 3620
‹ réputation : je suis un ornement décoratif que les hommes se plaisent à arborer lors des soirées mondaines, et la catin préférée de Maksim Dolohov.
‹ particularité : humaine et vélane, une moitié de chaque.
‹ faits : je suis le vrai visage de Loki, ce fantôme aux mille visages (Peu se doutent que ce trafiquant est en fait une femme, aveuglés par leur machisme et leur arrogance inouie) et que j'ai conquis le marché en trahissant Maksim Dolohov, qui s'est retrouvé forcé de me laisser faire main basse sur son réseau depuis qu'il est devenu un criminel de guerre.
‹ résidence : dans les quartiers riches du Londres moldu. En ce moment, je vis dans l'appartement secondaire d'un fils à papa du nom de Marc Strain, au sein d'un immeuble hautement sécurisé (par des moyens moldus).
‹ patronus : une grive de Sibérie
‹ épouvantard : le visage de mon possesseur, déformé par la rage, ses doigts serrant un peu trop fort mon bras.
‹ risèd : certainement ceux et celles qui auraient pu être ma descendance.
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In a moment all went screaming wild
Until the darkness killed the light


« J'ai réservé au nom de Strain. Une table pour deux. » Le serveur fait de son mieux pour garder un stoïcisme résolument professionnel. Elle ne peut s'empêcher de sourire, admirant l'effort fait pour ne pas la dévorer des yeux. Il ne peut se retenir, toutefois, de lever sporadiquement la tête pour la détailler avec curiosité. Merlin qu'elle aime ça. Les regards masculins qui glissent sur elle à son passage, ces murmures qu'elle croit entendre et qui, elle l'espère, lui sont tout destinés. Et Merlin comme elle hait quand ils dépassent cette frontière invisible, qu'ils ne se contentent plus seulement de regarder mais veulent se l'approprier. Fort heureusement ça n'arrivera pas ici. Ici, Nastya n'est plus le jouet de Dolohov. Ici, elle n'est personne d'autre qu'une expatriée accoquinée à un riche moldu.

Le serveur – Carl, lit-elle sur le badge doré – tourne frénétiquement les pages de l'agenda jusqu'à arriver à la date du jour. « Ah, effectivement. Vous êtes en avance Madame Strain. » Un sourire affable accueille la remarque. Mme Strain. Elle essaye de s'imaginer la réaction du moldu s'il apprenait qu'elle se sert de son nom pour réserver des tables dans les restaurants étoilés, en plus de se servir de son argent moldu et de son appartement. Sûrement ne serait-il pas difficile à dompter, à rassurer. A cajoler. Brave enfant. Carl passe devant le comptoir et lui fait signe de le suivre, la menant au travers de la vaste salle jusqu'à une petite table pour deux. Tablée assez reculée, du reste, qui lui arrache un haussement de sourcil satisfait. Parfait pour parler en paix. Après une petite courbette ridicule, le serveur lui propose un rafraîchissement en attendant son rendez-vous, détaille la carte des vins avec dévotion puis se trouve forcé de s'éclipser pour ne pas manquer de courtoisie. Anastasiya ignore les regards soutenus de ses voisins de table, en rendez-vous d'affaire à en croire leurs tenues tirées à quatre épingles, pour se concentrer sur la raison de sa présence ici. Le calme apparent n'est qu'une façade, quand à l'intérieur, la russe bouillonne littéralement. L'appréhension d'être découverte dans un endroit si exposé se mêle à la hâte de rencontrer de nouveau une personne stimulante et intéressante sous tous rapports. Le mot placé à son intention dans la planque connue d'elles seules stipulait l'heure et le lieu de rendez-vous au dos de la carte de visite du restaurant. Le Corrigan's Mayfair était souvent rempli d'une clientèle en costume noir et le « cellulaire » vissé aux doigts. Allez savoir ce que sont ces choses pour les sans magie. Leur « électronite » lui passe vraiment au dessus de la tête. Elle a mis une éternité à comprendre le système de sécurité de l'appartement dont Marc Strain lui a donné les clefs – dire qu'il a à peine suffit d'un peu talent de suggestion pour le pousser à le faire. Et il ne s'agit que d'un clavier numérique et d'alarmes à activer et désactiver à sa guise. Sur le principe des protections sorcières sûrement ; mais en bien moins intuitif. Elle n'en est pas encore à comprendre l'utilité et le fonctionnement de tous leurs multiples objets dont les interférences néfastes ont une fâcheuse tendance à faire dérailler sa baguette.

Un courant d'air remue une mèche échappée de son chignon, chatouille sa nuque dégagée. Et en un instant, Vincent est assise devant elle, ce regard espiègle fixé sur elle. Un irrépressible sourire étire ses lèvres en guise d'accueil. Elle sait, elle sait... que leurs relations sont totalement intéressées. Que Vince ne se base que sur les informations qu'elle est en mesure de lui donner. Elle sait, également, qu'elle lui doit une fière chandelle. C'est sans doute ce qui a motivé son élan, cette prise de contact inexpliquée avec la française. Mais Anastasiya ne peut s'empêcher de savourer le plaisir, rare, qui lui a été trop longtemps refusé : celui d'être en compagnie de quelqu'un qui donne l'air de se soucier de vous. Oh, ça n'a rien d'une amitié. Ça n'a rien de défini. Mais Nastya n'en éprouve pas moins de sollicitude envers la jeune femme. C'est à Vince qu'elle doit d'être allégée de ce poids qui lui pesait depuis trop longtemps. Et par Shar, comme Fawkes pesait lourd sur son passé. (Jamais Nastya n'a eu a dire merci, mais peut-être qu'aujourd'hui est un bon jour pour commencer.) « Il me semblait que les français aimaient particulièrement la bonne nourriture. J'espère que je ne me suis pas trompée et que tu ne fais pas exception à la règle. » demande-t-elle en accompagnant la parole d'un geste vague de la main, désignant le cadre qui les entoure. Dans le fond, elle s'attend presque à la voir éclater de rire et lui signifier qu'effectivement, ce genre de chose ne la touche absolument pas.  Elle-même éprouve une satisfaction bien personnelle à l'idée d'être là : peut-être ne pourra-t-elle pas profiter de ce subterfuge bien longtemps. Alors autant en abuser.« J'ai déjà commandé le vin en t'attendant. » fait-elle remarquer d'un ton léger en voyant le serveur se précipiter à leur approche, le vin dans une main et les cartes dans l'autre.  Carl reparti, elle se penche en avant, jusqu'à poser ses coudes sur la table. « Je suis contente de voir que tu n'as pas ignoré mon invitation. » A croire que c'est ce qu'elle craignait. Peut-être un peu, en fait.
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Anastasiya & Vincianne
I hate men who are afraid of women's strength.


(yellow flicker beat) ●●● Les gallions glissés dans la poche intérieure du long manteau, la main se tendit, confiante, dans un mouvement sensuel et charmant de femme-enfant, trop sans doute, pour ces doigts fins et calleux – mais la sirène était aussi chasseresse que meurtrière que la louve au fond ; et le sourire allait mieux à son teint, du moins avec cet homme-là. « C’est toujours un plaisir de faire affaire avec vous. » Assura-t-elle de cette voix féminine, plus rocailleuse que son français maternel, quand la grande main s’enroule autour de la sienne, plus petite et plus froide, en une poignée ferme. « La prochaine fois, je vous apporterai quelque chose de spécial. » Glissa-t-elle, sourire au rouge suggestif, le regard plein de promesses de tout et de rien. Joueuse, elle le laissa l'attirer plus près, lui accordant quelques pas vers lui : « si ce que vous prévoyez d'amener est aussi charmant que vous, j'attends avec impatience notre prochain tête-à-tête » La tête se pencha sur le côté, envoyant cascader la chevelure brune sur l'épaule. « Vous êtes un client exigeant, Doherty, pour demander quelque chose d'aussi charmant que moi. Ou peut-être que je vous gâte beaucoup trop. » rit-elle avant de tourner les talons et s’engouffrer dans le réseau de cheminées.

Lorsqu’elle en ressortit, c’était à un poste de cheminée publique, perdu au sein de Knockturn Alley, entre deux boutiques presque neuves. Par-dessus les toits des boutiques et des appartements, la Bran Tower les surplombait tous de sa silhouette et un instant, elle se demanda ce que devenait son cobaye Malfoy avant de bifurquer dans une rue étroite et sombre où le brun de ses cheveux s’assombrit pour un ébène. Puis crac et c’est une autre rue, sombre mais plus large qui accueillit une femme plus grande. Les vêtements, ensorcelés, s’ajustèrent tandis qu’un sort échangea les teintes chaudes pour des couleurs plus froides sous le trench devenu noir. « Miss Leroy. J’ai rendez-vous avec Mrs Strain, elle est probablement déjà arrivée. » L’accent était plus doux également, dans les mots s’attardait encore un français bien présent et la serveuse la détailla brièvement, british dédaigneux, avant de quitter le comptoir pour la guider vers les tables plus isolées jusqu’à ce que Vincianne l’arrête d’une main sur le bras. La pression était légère, presque rien, et la Française ne s’était pas départie de son sourire, de sa fausse amabilité. Il fallait croire, pourtant, qu’elle avait retenu quelques-unes des leçons de Madame la Duchesse sa mère, puisque d’un « bien, miss », la serveuse lui céda immédiatement le passage en allant reprendre sa place à l’accueil.

Informulé, un sort de détection étendit ses doigts invisibles autour de la table, glissant jusqu’aux mèches révoltées contre la dictature du chignon discipliné et distrayant la blonde assez longtemps pour que Vincianne se glisse à la table. Et quand Anastasiya posa son regard sur elle, ce fut pour croiser le sourire espiègle des garnements terribles, contents de leurs farces. « Il me semblait que les français aimaient particulièrement la bonne nourriture. J'espère que je ne me suis pas trompée et que tu ne fais pas exception à la règle. » Acquiescement. Son train de vie était bien loin du confort sophistiqué de la haute noblesse dont elle était pourtant membre. Mais Vince, en pieuse sensuelle, aimait jouer des sens, des siens autant que de ceux des autres, et cela incluait autant une bonne assiette qu’un bon vin. « J'ai déjà commandé le vin en t'attendant. » Habituée aux ballets des serviteurs, la Française nota l’existence du serveur qui apportait cartes et vin principalement pour le chasser d’un geste de la main alors qu’il s’attardait auprès d’Anastasiya. « Je suis contente de voir que tu n'as pas ignoré mon invitation. » Un petit rire glissa entre ses lèvres et dans ses yeux, l’eau de ses iris sembla pétiller. « Je ne refuse jamais une invitation aussi stimulante. » Entre ses mots, dans ses doigts qui jouaient sur le verre maintenant rempli, se glissait comme une ambiguïté sur les motifs réels de sa venue, oscillant entre la présence de l’hybride et la promesse d’un repas de chef étoilé. Les doigts s’enroulèrent autour du verre, faisant tourner le vin à la robe délicate dans un geste poudré de cette vieille noblesse. Puis, goûtant le vin avec un ronronnement appréciateur, elle sourit, livrant enfin la vérité dans un murmure pour mieux tisser la complicité entre Anastasiya et elle : « Ton message m’a surprise, tu me rends curieuse. » Et elle ne mentait pas, vraiment pas, la Française. La blonde l’intriguait, sa soif de liberté et de pouvoir étaient fascinants chez une si petite personne. Ou peut-être était-ce justement parce qu’elle en avait été tellement démunie, piétinée et humiliée par Dolohov, qu’Anastasiya n’en ressentait l’attrait que plus fortement ? Peu importait au final, leurs buts convergeaient d’agréable façon, c’était tout ce dont Vincianne avait besoin. Pour le moment. « Tu peux te détendre, conseilla enfin Vincianne, encourageant la blonde à goûter au vin : Le courant d’air, tout à l’heure ? Un petit sort de détection, si un autre sorcier entre ici, on le saura. » Et on le tuera, semblait-elle-même dire en reposant son menton sur ses mains croisées. « Je disais donc que ton message m’avait intriguée. Que puis-je faire pour toi ? » La question s’agrémenta d’un sourire tranquille. Presque amical. Car, si toutes les deux connaissaient fort bien les termes de leur accord, de leur complicité mutuellement réciproque ; les demandes de Vincianne ne sonnaient jamais comme des deals avec Anastasiya, mais plutôt comme des mains tendues pour rendre service. Nul besoin d’être empathe pour savoir que c’était exactement la façon dont il fallait traiter la femme pour s’en assurer la collaboration.
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