Arpente les couloirs, concentre toi, trois petits tours et puis s'en va. Là pour celui qui en a réellement besoin, la salle sur demande deviendra, une fois conjurée, un cachot temporaire et modulable pour enfermer les prisonniers. Confiscations de baguettes, isolements, comment contenir autant de gens et continuer à tous les surveiller, alors que d'autres continuent d'affluer, amenés par les différents groupes d'insurgés ? Une chose est sure, les choses se compliquent quand ce sont des rebelles blessés, qui arrivent, amenant des nouvelles quant aux opérations s'ils sont encore conscients. Prison ou salle de repos, la salle ne sait où donner de la tête alors que les besoins changent. Gare aux cellules qui s'ouvrent malencontreusement et à celles qui menacent de perpétrer des crimes de guerre en malmenant les prisonniers, dans un excès de zèle magique - un filet du diable métallique, presque, se resserrant autour des plus turbulents. C'est peut-être satisfaisant mais vous avez besoin de ces otages.

NB : Pensez à utiliser la balise <'as3'> <'/as3'> (sans les ') pour signaler au début de chaque message votre position actuelle afin de facilier la logistique pour vos camarades.
L'utilisation dé "duels" est recommandées en cas d'affrontement avec des élèves rebelles ou autres obstacles humains.
Les dialogues par miroir sont à placer en italique.
Si vous mentionnez un personnage joué et attendez une réaction ou une réponse, utilisez l'option @"prénom nom" de forumactif / n'oubliez pas de vérifier vos notifications pour voir si on vous a mentionné.

Passage secret de la Tête de Sanglier

Le retour à Poudlard se fait sur un drôle de sentiment de déjà-vu, ce même passage secret qu’il avait emprunté quelques années plus tôt pour la supposée bataille de Poudlard. La seule différence est que Neville n’est pas là pour guider les troupes jusqu’à la salle sur demande. Même avec une mission précise, Harry sait que sa véritable quête se trouve dans le bureau du Dumbl… directeur, dans l’espoir d’en découvrir plus au sujet du dernier horcruxe, comme lui avait indiqué son espion. Il tentera tout de même d’aider à la reprise le plus possible, avant de s’éclipser en douce avec Ron et Hermione. Le tunnel qu’ils empruntent est humide et étroit, les lampes de cuivre éclairent mal le chemin, surtout que leurs pas résonnent. Son serpent autour de son cou lâche des sifflements appréciateurs, excité à l’idée de vivre une aventure. Harry ne pouvait se résoudre à le laisser seul au campement, principalement parce que Naga se plaignait d’être un prisonnier parmi ces humains qui sentent mauvais. Et Harry sait que le serpent pourra se défendre si l'occasion se présente – et même défendre son maître, d’après ce qu’il lui avait sifflé. Harry décide de sortir la carte des Maraudeurs pour vérifier les autres groupes d’insurgés et la position de leurs ennemis. « Je jure solennellement que mes intentions sont mauvaises. » Murmure-t-il en ouvrant sa carte, se concentrant d’abord sur les passages secrets que les insurgés doivent emprunter. Ses yeux passent du groupe des Belliqueux mené par Alan à celui de Davius, pour le moment il ne voit pas de danger à leur signaler alors garde son miroir dans sa poche.

— PASSAGE SECRET DE LA TÊTE DE SANGLIER—

Tous avaient le souffle court et les mains moites, on marchait dans ce tunnel étroit et mouillé comme du bétail qui se rendrait à l'abattoir : avec réticence, le pas lourd et l'humeur maussade. Fleur qui venait de laisser Espérance se demandait lugubrement si elle la reverrait un jour. Elle était également angoissée pour Bill dont elle s'était séparée il y a une dizaine de minutes à peine après un dernier baiser. Un instant, elle fut tentée d'attraper son miroir à double-sens pour professer de dernières paroles d'amour, mais se doutait pertinemment qu'un tel acte ne serait pas bien vu par le reste des insurgés. Néanmoins, elle garda la tête haute, sa baguette bien ancrée entre ses doigts glacés. Marie marchait derrière elle, déjà habillée des traits d'une autre, ce qui était parfaitement illogique pour Fleur qui pensait qu'économiser les précieuses minutes offertes par le polynectar était primordial. Le couloir trop étroit les contraignait à s'avancer un à un: devant elle, Harry Potter et le serpent lové autour de son cou la mettaient mal à l'aise avec leurs sifflements continus, et elle prenait garde à ne pas aller trop vite pour ne pas se retrouver par erreur trop proche de son drôle de compagnon. Ils s'arrêtèrent un instant dans la pénombre, Fleur reculant brusquement pour ne pas toucher le reptile et jurant doucement des grossièretés en français. « 'Arry ? Est-ce qu'on pourrait se presser ? Cette humidité est terrible pour mes cheveux » dit-elle, angoissée surtout à l'idée des bestioles qui pouvaient se terrer dans l'ombre mais prête à dire n'importe quoi pour garder la face. Elle se tourna vers Marie pour lui adresser un sourire crispé.

passage secret de la tête du sanglier ∞ Luna était une nouvelle fois apparue à @Ginny Weasley, avant de quitter le campement. « Ne meurs pas ce soir. » Le conseil prodigué à la rouquine pressée résonnait encore dans l'esprit de l'insurgée, peu soucieuse des mines tantôt survoltées, tantôt désabusées, des autres rebelles présents dans le passage secret. Au moins, elle est certaine que cette fois, le Polynectar ingurgité ne lui jouerait aucun mauvais tour. Les yeux Nocturnes distinguent très nettement la coursive empruntée. L'insurgée est à la fois rassurée par les sifflements de Naga et par le contact froid d'une fiole qui se balance sous la chemise de son uniforme Ravenclaw. Information tue, comme toutes les autres ayant attrait à sa véritable identité. Sans crier gare, la file indienne se stoppe et la demoiselle aux yeux tachetés manque de trébucher en évitant la silhouette qui la précède : Fleur déteste Naga ; c'est écrit, presque tatoué, sur les traits de la glorieuse épouse de Bill. « 'Arry ? Est-ce qu'on pourrait se presser ? Cette humidité est terrible pour mes cheveux » Au sourire peu amène de la Vélane, l'insurgée lui répond à l'aide d'un sourire radieux, quoi qu’édenté par une dent de lait manquante dans cette mâchoire volée. Mais la vue du parchemin tenu par Harry crispe à son tour la gamine. « Évitez les Feudeymons, vous deux. », lance-t-elle en dépassant les deux balafrés, le murmure à peine soufflé. Baguette au poing, elle attrape au passage le poignet de Fleur pour l'aider à franchir son obstacle personnel : le Notechis d'Harry. Elle n'a pas besoin de connaître la nature mortelle du reptile que porte leur leader comme une écharpe ensorcelée. Ce n'est que quelques mètres plus loin qu'elle lâche doucement la main de la blonde et d'un mouvement imagé, elle lui conseille de boire son Polynectar. Un coup d’œil par-dessus son épaule et elle peut voir Harry fixer avec intensité la carte des Maraudeurs. Elle se met dès lors à prier : faîtes que ça marche, faîtes que ça marche.... Si 'ça' n'avait pas marché, alors, la dose de métamorphose jalousement gardée contre son cœur ne lui serait alors d'aucune utilité.

Passage secret de la Tête de Sanglier

« 'Arry ? Est-ce qu'on pourrait se presser ? Cette humidité est terrible pour mes cheveux. » Il a à peine entendu la voix de Fleur, tant il est concentré à fixer la carte. Mais l’intervention de Marie le sort de sa contemplation et il fait un sourire d’excuse à Fleur pour avoir bloqué sa route. « Évitez les Feudeymons, vous deux. » Il retient son grognement, les regarde partir et dévie son attention de nouveau sur la carte. S’il avait déjà douté de la fiabilité de celle-ci autrefois, le doute s’accentue en ce moment même ; plus il l’examine, plus il fronce les sourcils. Surtout à cause d’un nom faisant partie de son groupe : celui de Marie Talesco. Le problème c’est que la carte affiche un enchevêtrement de lettres dans le désordre, et même lorsqu’il essaye de remettre les lettres dans un ordre correct dans sa tête, le nom de Marie n’en ressort pas. L’autre étrangeté qu’il remarque également c’est la lettre L en double mais qui reste tout de même noyée par d’autres lettres – il reprend la marche. Il devra en discuter avec Hermione et confronter Marie une bonne fois pour toutes parce qu’il sent depuis le début que quelque chose cloche avec cette française ; Hermione ne cesse de lui dire qu’il exagère et qu’il devrait avoir plus confiance en son jugement. Or, la carte lui prouve qu’effectivement Marie leur cache quelque chose. Mais ce n’est ni l’heure ni le moment pour une telle confrontation, la reprise de l’école reste leur priorité. En marchant un peu plus vite, il rattrape Luna et Fleur mais garde une certaine distance entre elles et Naga – il n’y a que Marie qui n’est pas dérangée par le serpent (et aussi étrange que ça puisse paraître, le serpent aussi s’est attaché à elle, tellement qu’il aimerait bien s’enrouler autour de son cou). « Encore une dizaine de minutes et on sera arrivé. Si mes souvenirs sont bons. » La salle sur Demande est peut-être magique mais le tunnel souterrain est bien plus long qu’on ne le pense.

— SALLE SUR DEMANDE —

Fleur adresse un regard reconnaissant à Marie et les deux jeunes filles prennent de l'avance. Elle presse le pas, se sentant oppressée par l'obscurité qui n'en finit pas, et la lourde odeur de moisie et d'eau croupie qui lui fait frémir les narines. « Encore une dizaine de minutes et on sera arrivés. Si mes souvenirs sont bons. » annonce Harry, toujours absorbé par sa carte. Fleur soupire, et brandit sa baguette pour éclairer le souterrain d'un lumos maxima. La lumière vient caresser les murs, en dévoiler les fissures, et les plantes montantes qui s'y sont faites reines. Enfin, à la demande de Marie, elle attrape la fiole de Polynectar attachée autour de son cou pour la boire cul-sec. Le goût est, au mieux, infâme, au pire, franchement intolérable. Fleur manque de s'étouffer sur le liquide verdâtre et doit s'adosser un instant au mur poisseux de boue pour ne pas tomber. Ce n'est pas sa première expérience avec du polynectar, et probablement pas sa dernière, mais il lui semble impossible de s'habituer à une telle boisson. « 'Arry, ton goût était bien meilleur » dit-elle au jeune homme qui les suit, avant de rougir violemment en réalisant comment ce qu'elle avait dit pouvait être interprété. Sans plus de discours, elle continue sa route, alors que son corps change davantage un pas après l'autre. Elle se sent diminuer en taille, ce qui lui déplait fortement, elle qui apprécie ses quelques centimètres en plus « Mon Dieu, que je dois être laide. » se plaint-elle en époussetant l'uniforme serdaigle qu'elle porte. Maintenant elle comprend mieux pourquoi il était si serré. On lui a donné le cheveux d'une naine.
Après cinq bonnes minutes de marche, les insurgés voient enfin se profiler la lumière d'une entrée au fond du tunnel. C'est soulagée que Fleur trotte dans cette direction (sur ses courtes jambes) pour ouvrir et la porte et se retrouver ... dans une drôle de salle. « C'est ça, la salle sur demande ? » s'enquit-elle. Un peu essoufflée par sa course, elle s'assoit sur un tabouret et dit d'un ton glaçant « Bon. Il va falloir être efficaces et rapides. On entre dans les salles communes, on neutralise les quelques élèves encore réveillés, puis on s'y met. Pas question de traîner. ».

Salle sur demande

Il se retient de se facepalmer face à la remarque de Fleur mais jette quand même un regard noir dans la direction de Marie qui rit en tentant d’être la plus discrète (mais c'est raté). Le silence retombe une nouvelle fois, interrompue seulement par leurs pas rapides et les gouttes d’eau qui tombent inlassablement dans le tunnel sans fin. Sur la carte, Harry voit qu’ils arrivent à destination mais aucun autre nom n’est pointé au niveau de la salle ; pas de danger en vue pour le moment. Dans la salle sur demande, il remarque qu’elle a été transformée en chambre à coucher, confortable et simple, sans doute les occupants précédents qui l’ont créée pour avoir un peu plus de tranquillité. « Par quoi est-ce qu’on commence ? » Un peu surpris qu’on lui pose la question mais Harry se reprend vite, retrouve son assurance et ses responsabilités. « Je te laisse agrandir la salle et créer les cellules, je m’occupe des passages menant jusqu’aux salles communes avec ma carte, dit-il en montrant cette dernière. Et Panda, Swan, Princesse et Red King vous devriez y aller maintenant, les autres sont déjà sur place. » Il s’avance jusqu’au centre de la salle, place la carte de nouveau sous les yeux et fait trois légers tours de baguette sur la carte en pensant à la salle commune des Poufsouffles. Celle-ci apparaît alors dans ses moindres détails sur la carte, comme en trois dimensions, et il y voit plusieurs couvercles de barils qui mènent aux dortoirs des élèves. Mais il repère un qui ne mène nulle part, comme si l’entrée était obstruée ou simplement sans issue. Ça fera l’affaire pour créer un passage secret. Cette fois-ci il reporte son attention sur la salle sur demande et visualise précisément le couvercle servant de porte de la salle commune des Poufsouffles et crée un passage menant jusqu’à la salle sur demande. Et un sur quatre.

— SALLE SUR DEMANDE & COULOIRS —

Fleur attend une réponse qui ne vient pas et lève les yeux au ciel. « Et Panda, Swan, Princesse et Red King vous devriez y aller maintenant, les autres sont déjà sur place. » les somme Harry un instant plus tard. C'est ce que je viens de dire grommela-t'elle, avant de se tourner vers Marie. « Tu es prête ? » s'enquit-elle « Le suspense est en train de me tuer. ». Se dirigeant vers la porte, elle demande à mi-voix « Vous pensez qu'il y a un piège, derrière ? ». Prudente, sa baguette bien en main et suivie de près par Marie, elle ouvre le battant en bois et regarde attentivement derrière. Le couloir familier de l'école lui semble vide, et relativement sauf. Le couvre feu a commencé depuis quelques minutes déjà, il n'est nul doute que si pièges il y a, ils sont dès lors activé. Accompagné de la brunette (qui n'est plus si brune, dans ce corps de rouquine) elle s'avance pas à pas et se dirige du mieux qu'elle peut vers la tour de Serdaigle. Heureusement, elles ne croisent pas âme qui vive. Confrontée à deux chemins, cependant, elle se sent perdue. Était-ce à gauche ? À droite ? Merde. « Marie, quel est le bon chemin ? » interroge-t'elle, un peu désespérée. Elle regarde autour d'elle, ne fait pas attention à une fiole posée sur le sol et marche dessus par erreur - manquant de trébucher. « Qu'est-ce que c'est que ça ?» panique-t'elle, voyant une épaisse fumée rouge s'en dégager.