|
sujet; [EVENT #6] sujet de rp ⊹ TOURS |
| « Aucune mais notre amie, ici présente … va vite nous le dire » Marie désigne la statue imposante qui semble jauger la pièce entière. Des petits yeux perçants, une longue chevelure qui ondule et caresse des épaules carrées mais délicates, et un buste fin. Pas de doute, Rowena Serdaigle avait été une femme de caractère - à travers les âges encore, Fleur ressent son charisme écrasant. « Cistem Aperio » lance Marie. Les yeux de la statue reculent et creusent deux trous noirs dans le crâne de pierre. Fleur, qui ne s'y attendait pas, recule d'un pas et brandit sa baguette pour les protéger - au cas où. Une voix, caverneuse, retentit hors des orbites vacantes. Sage, grave, mais indéniablement féminine, elle arrache un frisson à la jeune femme « I’M TALL WHEN I’M YOUNG AND I’M SHORT WHEN I’M OLD. WHAT AM I? » . « Les charades nous mettent sur la piste. » dit Marie alors même que Fleur fronce les sourcils d'incompréhension. « Je suis grande quand je suis jeune, mais courte quand je suis vieille ? Je connais cette énigme. » mais impossible de se souvenir où elle l'avait lue. Sans doute dans l'un des vieux parchemins pour enfant qu'elle lisait à sa fille. Dépitée, et n'entendant pas plus de proposition de sa comparse, elle regarde autour d'elle dans la pièce. Qu'est-ce qui pouvait être grand dans sa jeunesse mais court dans sa vieillesse ? « Ça pourrait être un crayon » dit-elle sans grande conviction « Ou une cigarette. » cependant, elle doute que Rowena Serdaigle se soit attachée à de si vulgaires objets. Elle tourne et retourne cette charade, et observe machinalement les alentours. Finalement, ses yeux se posent sur le vieux chandelier « Ou ... une bougie ? ». Aucune réaction. Fleur répète, agacée: « Une bougie. Ma réponse est : une bougie ». Toujours rien, même pas un courant d'air mystérieux pour dire vous êtes sur la bonne voie. « Tu as une autre idée de réponse? Je ne comprends pas. » admet Fleur. Elle regarde la statue de haut en bas, et s'attarde sur la bougie que la dame de pierre présente de ses mains. Marie semble avoir la même idée. « À moins que... » elle tend la main et prend la bougie. Elle est lourde et la fait flancher. En or, probablement, surmontée d'un aigle - encore, comme c'est étonnant, elle est de très belle facture. Peut-être même d'époque. Fleur n'est pas patiente, comme établi plus tôt. Elle aurait pu retourner la bougie dans ses mains pendant des heures, mais elles n'avaient simplement pas le temps. Elle tend la chandelle à Marie et dit d'une voix claire en la visant de sa baguette: « Crack Badaboum ». La bougie, très vieille, explose en 4. Seul un vieux parchemin demeure dans les mains de la jeune fille. «Qu'est-ce que c'est ? » s'enquit-elle, mais déjà la statue résonne à nouveau d'une voix sourde: If I drink, I die. If i eat, I am fine. What am I?.
|
| | | |
| - Entrée de la salle commune des Serdaigles - J’haussais un sourcil et regardait Elli un peu interdite. Ok la Directrice n’était pas là mais pourquoi Harry me parlait il du chat ? Y’avait-il un message codé ? Voulait-il qu’on lui ramène le chat en question ? Je ne connaissais pas assez le pote Potter pour savoir s’il avait une chatte du nom de Jeanne qui se cherchait un copain, auquel cas je comprenais l’utilité de ce cher Serge mais mieux valait que je ne m’attarde pas trop sur mon imagination florissante et mon humour moldu douteux ! Et puis soyons sérieux on n’avait jamais vu deux chats joué au volley même chez les sorciers ! Marie et Fleur avait besoin d’aide, voilà ce qu’il fallait retenir. Heureusement la salle commune n’était pas bien loin et Elli et moi étions deux sportives aussi gravir les escaliers ne fut pas un réel problème. En revanche la présence de la directrice juste devant nous en fut un assez rapidement. Elli fut la première à dégainer et son sort fit mouche mais le sort en question agaça plus que de raison la Directrice qui se retourna avec un air très courroucé, ce qui nous amusait beaucoup. Baguette levée elle entreprit un sortilège d’entrave que je contrais d’un Protego qui nous protégea toutes deux. Nous évitions ses sorts au maximum mais avec tout ce bruit nous allions finir par attirer du monde, c’est qu’elle se défendait bien la bougresse. J’envoyais un sortilège de découpe en informulé mais celui-ci me fut renvoyé en plein visage ou plutôt au niveau du bras. Un juron quitta mes lèvres alors que mon propre sort découpait ma robe de sorcier et entamait ma chair. Je me fichais complétement de la douleur ou du sang mais ma robe ! Merde quoi c’était un souvenir cette tenue !! Toute une époque !! Elli elle, ne flanchait pas et nous avions bien avancé si bien que je chopais la première occasion pour tout simplement lui envoyer mon poing dans son gros nez dont le crac sombre me rassurait quant au fait que je n’avais pas perdu la main. Ça c’est pour Flitwick ! Mon directeur de maison bien aimé. J’enchainais avec un Incarcerem profitant de la surprise et de l’étourdissement que mon coup avait provoqué. Une fois correctement saucissonné et sa baguette dans ma poche nous avancions, la trainant comme un vulgaire sac de patate, vers l’entrée de la salle commune. Je refusais d’user d’un quelconque sortilège pour elle, elle n’en valait pas la peine, ce serait une offense à la mémoire de mon professeur. Avec l’aide de cette chère Directrice nous parvînmes rapidement à entrer. Après quelques pas à l’intérieur – Ton cœur bat plus vite – pleins de nostalgie, et surtout après avoir rassuré les filles que ça n’était « que » nous. Elli et moi la laissons tomber auprès d’un corps déjà à terre. Je vois qu’on a commencé la fête sans nous. Elli se chargea de pétrifier la Directrice afin que celle-ci ne puisse plus nous nuire, pour le moment en tout cas ! Je n’avais pas répondu à ma louve mais elle avait raison, être ici m’ébranlais plus que je ne voulais bien le montrer. |
| | | |
HERO • we saved the world Luna Lovegood ‹ inscription : 31/05/2015
‹ messages : 5660
‹ crédits : LUX AETERNA (avatar), TUMBLR + MATHY LA BEST (gifs), KAZUO ISHIGURO (quote).
‹ dialogues : bleu (luna - #669999) ; rosé (marie - #cc6666).
‹ âge : (depuis le 13/02/04) 23
‹ occupation : aventurière dans l'âme, souvent bénévole, étudiante par correspondance et mère à plein temps.
‹ maison : Serdaigle
‹ scolarité : septembre 1992 et décembre 1997.
‹ baguette : mesure 25, 8 centimètres, a été taillée dans du bois de sorbier et son cœur recèle un ventricule de dragon.
‹ gallions (ʛ) : 10432
‹ réputation : je suis différente ; même je ne suis plus aussi loony qu'auparavant.
‹ particularité : douée d'un sixième sens tel qu'on me soupçonne d'avoir le troisième œil.
‹ faits : Marie n'est plus ; que je me réhabitue à mon nom, mon visage et ma vie d'autrefois, tant bien que mal ; que les conséquences d'une année et demie volée sont rudes ; que je crois en Harry Potter depuis toujours ; que je suis une héroïne de guerre ; qu'il me manque du bon sens et une part d'humanité ; que je ne pourrais pas survivre sans ma fille, Lesath, ni son père, Rolf Scamander, à mes côtés ; que notre famille détonne ; que je suis l'une des sacrifiés scolaires de la guerre ; que Lesath est atteinte du syndrome Rosier.
‹ résidence : dans cette drôle de demeure du Devon, en forme de tour d'échecs, avec Rolf et notre fille, Lesath. Autrefois musée du gouvernement, aujourd'hui réhabilitée, elle s'élève toujours aux abords de Loutry-Ste-Chapsoule.
‹ patronus : un sombral, après de nombreuses métamorphoses (le lièvre et le panda ont été les plus marquantes).
‹ épouvantard : une forme prostrée dans un sous-sol tantôt calciné, tantôt humide (représentation d'un retour en arrière inéluctable, sans Lesath, sans Rolf, sans ceux qui comptent pour moi).
‹ risèd : une longue chaine dorée, sertie de six pendentifs très particuliers.
| RAVENCLAW common room Հ Dire que la surprise s'inscrit sur ses traits est un euphémisme : elle ne sait pas si elle est doit être choquée de voir cette pièce maîtresse du chandelier des Serdaigles brisé, ou impressionnée de voir que seule la bougie s'est brisée et pas ses doigts, ou laisser la curiosité l'envahir en sentant l'item plus petit, plus léger, qui est resté entre ses doigts. « Qu'est-ce que c'est ? », demande la française en se penchant par-dessus son épaule pour découvrir leur trouvaille. Mais la porte d'entrée s'ouvre alors, l'insurgée laisse choir le parchemin à terre et s'arme sans réfléchir un seul instant. Baguette au poing, prête à lancer n'importe quel sortilège afin de protéger Fleur de la menace extérieure, elle se restreint au dernier moment tout dernier moment, en voyant deux élèves froissées, qui montrent des signes de reddition instantanés... ah, surtout lorsqu'elle s'aperçoit du corps saucissonné que l'une des deux tire derrière elle. Le corps saucissonné est enragé et mal en point et... « Je vois qu’on a commencé la fête sans nous. » Le socle. C'est ça, sa mission première, retrouver le socle de Serdaigle. L'insurgée se baisse pour récupérer le morceau de parchemin et, tout en plissant des yeux pour déchiffrer le message inscrit sur le parchemin, elle montre la direction de la bibliothèque près de laquelle repose le... pardon, reposent les deux premiers sorciers inconscients de leur soirée. « Specs a ouvert le passage vers la salle sur demande. Si c'est la directrice, », elle désigne la sorcière emprisonnée du regard, « … on est bon. Les dortoirs ne s'ouvriront pas avant demain matin. » Elle pivote vers Fleur, lui montre le parchemin récupéré du bougeoir détruit. « Je n'arrive pas à... » Mais elle ne termine pas sa phrase. La voix caverneuse de Rowena s'élève de nouveau dans la salle commune. « If i drink, i die. If i eat, i am fine. What i am ? » La rousse fronce des sourcils, jette un regard aux morceaux du bougeoir éparpillés au sol. C'est l'une des rares doctrines Serdaigle qu'elle ait pleinement intégré : l'intuition première est souvent la bonne. Et de l'intuition, Luna n'en a jamais manqué. En silence, elle confie le premier parchemin à Fleu et se dirige vers la petite cheminée de Serdaigle, flanqué entre deux de bibliothèques remplies jusqu'à la lie de la maison érudite. Regards furtifs, dessus, à côté, puis dans l'âtre. La baguette se dirige vers le blason de Rowena frappé dans les pierres intérieures, complètement invisible pour qui n'observait pas la suie. « Diffindo ». Ça lui fend le cœur de détruire elle-même les symboles les plus forts de sa maison d'accueil mais comme le dit le dicton populaire, la faim justifie les moyens. Leur famine ne prendrait fin qu'une fois la guerre finie et leur liberté à tous retrouvée. Et elle ne pouvait pas avoir lieu sans la précieuse aide de leur école. Les mains déblaient, époussettent l'intérieur de la cheminée : la rousse une fois agenouillée plonge le bras entier dans le trou béant qu'elle vient de créer. Elle tâtonne encore l'intérieur de la cheminée lorsque Rowena se met de nouveau à parler. « Without fingers, I point, without arms, I strike, without feet, I run. What am I? » At last, c'était une bonne pioche pour le second indice. Sous la pulpe de ses doigts s'inscrivent les veinures anciennes d'un second parchemin. |
| | | |
| Maintenant qu'elles ont commencé, il semble impossible de les arrêter - les deux jeunes femmes sont déterminées. Concentrée, Fleur prête à peine attention aux nouveaux venus, elle sent cependant Marie se tendre et réalise à quel point son manque de focus sur les dangers potentiels pouvait leur être coûteux. Silencieusement, elle s'insulte d'incapable, et avec intérêt, voit Marie résoudre sans difficulté la seconde énigme. Elle l'envie un peu - quoi que Fleur ne manque pas d'intuition, ce n'était pas forcément sa première qualité. Observant Marie qui détruit l'emblème de Serdaigle, elle ne peut retenir une grimace. Fleur a toujours aimé l'art, et elle est passionnée par l'histoire. Détruire ces symboles du passé ne la rendait pas à l'aise, mais il fallait faire ce qu'il fallait faire. « WITHOUT FINGERS, I POINT, WITHOUT ARMS, I STRIKE, WITHOUT FEET, I RUN. WHAT AM I? » gronde à nouveau la voix de Rowena dans la salle commune. Honnêtement, la française n'a aucun mérite - elle connaît cette énigme et ne devine rien. Sans mot dire, elle pointe sa baguette sur la grande horloge en bois massif qui domine la pièce. Les échardes de bois éclaboussent le sol, mais déjà elle cherche dans les débris un morceau de parchemin. Quand elle le trouve, elle lève un sourcil. « Hum » pondère-t'elle, penchée sur un amas de lettres qui lui semble manquer de sens. « J'ai " oile " sur un parchemin, et "nacra" sur l'autre. Et toi ? » elle attrape le petit papier replié de la main tendue de Marie. « Oile vermu nacra. Ça n'a aucun sens. »
To all things and men I appertain, and yet by some am shunned and distained. Fondle me and ogle me til you're insane, but no blow can harm me, cause me pain. Children delight in me, elders take fright. Fair maids rejoice and spin. Cry and I weep, yawn and I sleep. Smile, and I too shall grin.
What am I? L'interrompt la statue de Serdaigle. Ses yeux reprennent leur place, et on n'entend plus un bruit.
Dernière édition par Fleur I. Weasley le Jeu 14 Avr 2016 - 0:03, édité 1 fois |
| | | |
| - Salle commune des Serdaigles - Bien sûr, je ne m’attendais pas à être accueillie bras ouverts, gros câlins et cotillons c’eut été complétement inconscient de leurs parts mais là… j’étais surprise et légèrement refroidie de l’accueil, quand à ma louve elle était tout simplement furieuse d’être ainsi traitée. – mords-les- Je tentais de respirer calmement de ne pas laisser sa mauvaise humeur modifier mon comportement… mon humour ne passait pas auprès de tout le monde mais là c’était un four mémorable ! J’écoutais les paroles de Marie et n’avais pu retenir un léger commentaire lancé comme un grognement sous les encouragements de Raksha. Non c’est l’concierge. Je reportais mon attention sur Elli qui haussait les épaules. Elles étaient occupées, affairées à la tâche et nous n’avions qu’à… nettoyer derrière elles ? Au fond nous étions là pour ça non ? Chacun son taff, ne nous aidons pas les uns les autres on pourrait se prendre les pieds dans le tapis. C’était noté. Fleur aussi nous ignore complétement et la louve s’agite, blessée dans son égo de dominante. Je pose un regard surpris sur la statue qui énonce quelques paroles, ça me rappelle l’entrée de la salle commune, mon enfance… Les charades, les questions, toujours avoir l’esprit aux aguets, les sens éveillés, ne jamais se reposer sur ses lauriers. Je jouais leur jeu et continuais de « jouer » avec Elli qui, elle, semblait apprécier mon humour douteux. Tu vois là par exemple j’aurai dit reflet ou… regarde, derrière toi, miroir. Mais notre tâche à nous c’est de virer ce qui encombre, laissons les demoiselles détruire la salle principale. Voilà, c'était dit, comme ça, en passant. Après tout c’est vrai, je ne suis qu’une ancienne Serdaigle mais qui sait, cette guerre était tellement étrange que je devais être trop âgée pour pouvoir faire autre chose que de servir de bouclier. – Des enfants mal éduqués - Voilà ça devait être ça, nous devions laisser les enfants jouer sans nous ! Je chopais mon miroir pour redemander à @Harry Potter l’emplacement exact du passage et lui annoncer que nous allions lui envoyer notre premier élève. Une fois trouvé nous y amenions l’élève que Tic et Tac avait assommé avant notre arrivé et nous passions le bébé aux personnes se trouvant dans la salle sur demande. Elli se baissa pour attraper les jambes de la directrice mais je fis signe que non de la tête. On va garder la directrice histoire de pas attendre qu’ils soient tous bien réveillés et en pleine forme pour les stupéfixer… Oui, nous pouvions ouvrir chaque chambre manuellement alors autant profité qu’ils fassent tous un gros dodo et éviter ainsi de les voir tous débarquer au petit matin frais comme des gardons ! Vous dérangez pas, on ne fait que passer. Et encore j'avais retenu un "on vous laisse jouer". - Gentillesse ou faiblesse- je préférais ne pas trop y réfléchir, nous avions tous une mission de toute façon. J’attrapais un bras de la directrice inerte et Elli le second puis nous nous dirigions vers les escaliers menant aux chambres. Les mecs d’abord ! Se sentir aussi efficace qu'un elfe de maison destiné au nettoyage... CHECK. |
| | | |
HERO • we saved the world Luna Lovegood ‹ inscription : 31/05/2015
‹ messages : 5660
‹ crédits : LUX AETERNA (avatar), TUMBLR + MATHY LA BEST (gifs), KAZUO ISHIGURO (quote).
‹ dialogues : bleu (luna - #669999) ; rosé (marie - #cc6666).
‹ âge : (depuis le 13/02/04) 23
‹ occupation : aventurière dans l'âme, souvent bénévole, étudiante par correspondance et mère à plein temps.
‹ maison : Serdaigle
‹ scolarité : septembre 1992 et décembre 1997.
‹ baguette : mesure 25, 8 centimètres, a été taillée dans du bois de sorbier et son cœur recèle un ventricule de dragon.
‹ gallions (ʛ) : 10432
‹ réputation : je suis différente ; même je ne suis plus aussi loony qu'auparavant.
‹ particularité : douée d'un sixième sens tel qu'on me soupçonne d'avoir le troisième œil.
‹ faits : Marie n'est plus ; que je me réhabitue à mon nom, mon visage et ma vie d'autrefois, tant bien que mal ; que les conséquences d'une année et demie volée sont rudes ; que je crois en Harry Potter depuis toujours ; que je suis une héroïne de guerre ; qu'il me manque du bon sens et une part d'humanité ; que je ne pourrais pas survivre sans ma fille, Lesath, ni son père, Rolf Scamander, à mes côtés ; que notre famille détonne ; que je suis l'une des sacrifiés scolaires de la guerre ; que Lesath est atteinte du syndrome Rosier.
‹ résidence : dans cette drôle de demeure du Devon, en forme de tour d'échecs, avec Rolf et notre fille, Lesath. Autrefois musée du gouvernement, aujourd'hui réhabilitée, elle s'élève toujours aux abords de Loutry-Ste-Chapsoule.
‹ patronus : un sombral, après de nombreuses métamorphoses (le lièvre et le panda ont été les plus marquantes).
‹ épouvantard : une forme prostrée dans un sous-sol tantôt calciné, tantôt humide (représentation d'un retour en arrière inéluctable, sans Lesath, sans Rolf, sans ceux qui comptent pour moi).
‹ risèd : une longue chaine dorée, sertie de six pendentifs très particuliers.
| RAVENCLAW common room Հ
- (non-pertinent à l'action):
Rapide coup d’œil en direction de la haute statue de son enfance, ses yeux sont toujours absents, pourtant, aucune autre charade ne s'évapore de ses lèvres figées : elle espère que l'énigme résolue par Fleur soit la dernière. Elle ne peut s'empêcher de frissonner en pensant que tout va bien - ça sent forcément le coup fourré, elles seront bientôt encerclées... ou pire, ce sont les autres insurgés qui sont en danger. Les tours n'ont jamais été un point stratégique de l'école lors de son temps à Poudlard et, Mangemorts ou pas, cette règle ne semble jamais véritablement vieillir. Plus pour longtemps, se dit-elle, puisqu'en ces lieux se cache l'une des clefs de leur réussite : elle se donne déjà la tâche de veiller sur le socle une fois l'école reconquise (plus pour ne pas penser aux autres qui risquent bien plus leur vie qu'elle en ce moment qu'autre chose, à vrai dire). Mais elle frissonne toujours. Alors, elle se met à suspecter Nargles cachés dans les tentures de la salle commune, qui les guettent et les encerclent de toutes part – elle ne voit pas la réalité, le regard désapprobateur et les réactions outrées de sa camarade Brice Brain qui s'affaire à quelques mètres d'elles. Les sens exacerbés par sa logique retrouvée, elle se poste aux côtés de la française pour y lire les même lettres incompréhensibles qu'elle.
« Oile vermu nacra. Ça n'a aucun sens. » Elle a à peine le temps de lui répondre que résonne de nouveau la statue, ses mots se réverbérant sur les pierres de la tour comme mille petits échos réunis. Elle parle, la dame séculaire, et Luna guette le moindre recoin de la pièce pour partir en quête d'un nouvel indice. Mais la voix s'éteint et les orbites vides retrouvent de nouveau leurs iris figées par la pierre. Elle échange un regard inquiet avec Fleur : Luna sait qu'il n'y a rien derrière le miroir de la salle commune (elle l'a assez soulevé durant ses années de scolarité – à la recherche de quelques créatures fantastiques – pour savoir si, oui ou non, le blason de l'école en frappait le dos ou le mur contre lequel il reposait). « Tu vois là par exemple j’aurai dit reflet ou… regarde, derrière toi, miroir. Mais notre tâche à nous c’est de virer ce qui encombre, laissons les demoiselles détruire la salle principale. » Les yeux clairs de la petite rousse s'assombrissent devant les railleries de Brice. Elle ne les comprend pas et s'apprête à lui demander si tout allait bien quand elle la voit s'emparer de son miroir pour appeler Harry. Finalement, elle percute toute la portée de ses mots et elle a soudainement envie de lui sauter dans les bras pour la remercier. « Elles sont à l'envers. », souffle-t-elle à la française, puis s'empare de son propre miroir. Elle y prend garde depuis qu'elle l'a récupéré, elle l'utilise toujours à bon escient – pour contacter Hermione ou Draco. Mais cette fois-ci, elle ne compte passer aucun appel. Fleur rassemble une nouvelle fois les parchemin, les place face au miroir et c'est alors que le reflet leur renvoie la réponse à l'ultime énigme de l'emblème Ravenclaw. « Arcan umrev elio... », les yeux se plissent, « Arcanumrevelio », répètent les lèvres, « Arcanum Revelio », prononce-t-elle de nouveau, correctement, la voix assez forte pour que la statue puisse l'entendre. Mais rien ne se passe. « Définitivement un sortilège. », conclut-elle finalement, déçue que la simple formule n'agisse pas tel le 'Sésame, ouvre-toi' de Merlin Pinpin, le moldu. Un sourire et, les yeux pétillants, elle désigne Rowena d'un mouvement gracile de la main. « A toi l'honneur. », offre-t-elle à Fleur. Elle ressert elle même les doigts autour du bois de sorbier, prête à la couvrir si jamais les problèmes se mettaient à frapper à leur porte ou à aider les deux autres rebelles, toujours disparues derrière la porte des dortoirs de la maison du savoir. |
| | | |
| Fleur était reconnaissante envers Marie d'avoir trouvé si rapidement la réponse de l'énigme, en toute honnêteté. Elle s'impatientait et commençait sérieusement à regretter le confort de la chaumière aux coquillages. Elle se demandait malgré elle si Espérance dormait bien, si Molly était confortablement installée, et surtout si Bill était en sécurité. Raisonnablement, elle savait qu'elle aurait déjà eu vent d'une bavure, si les choses ne s'étaient pas passées comme prévue. Mais de manière irrationnelle, elle imaginait le pire, revoyait à nouveau le visage de son époux couvert de cicatrices, sur un lit d'hôpital. Il fallait en finir au plus vite. « A toi l'honneur. » l'invite Marie, et c'est avec soulagement qu'elle lève sa baguette, prononce le sortilège « Arcanum Revelio » pour voir la statue pivoter en son entier en un tambourinement sinistre et s'élever jusqu'à bloquer les escaliers des dortoirs - voilà qui serait bien pratique, songea-t'elle. Personne ne viendrait les déranger, puisque personne ne pourrait sortir. Quant aux malheureux qui entreraient autrement, elle n'aurait aucune culpabilité à les mettre hors d'état de nuire. Fleur aperçoit un bouton là où se trouvait la statue quelques instants, s'accroupit et l'appuie. Et, enfin, ENFIN, le précieux socle est révélé. Au moins ne pouvait-on leur reprocher de n'avoir pas sué pour le trouver. « Je me boirais bien un whisky pur feu, pour fêter ça » déclara-t'elle. Et qu'on ne lui parle plus d'énigme, les dix prochaines années de sa vie avaient intérêt à ne pas comporter une seule devinette ou elle ne manquerait pas de punir l'importun venu lui retourner la tête avec ces sornettes. Elle avait eu sa dose.
|
| | | |
| - Palier menant aux dortoirs (masculin) de la salle commune des Serdaigles - Les pieds de la Directrice trainent dans les escaliers, je souffle avant de lâcher avec amusement. Tin’ la bouffe de Poudlard est toujours aussi bonne! C’est qu’elle est lourde la directrice!! Elli se marre, je fais de même, ça fait du bien de détendre un peu l’atmosphère, on en a besoin dans ces moments. J’en oublie presque Tic et Tac en bas qui se moquent de nous comme de leur premier chaudron. j’ai bien dis presque parce que j’ai bien entendu les lourdes portes menant aux escaliers se refermer alors j’ai lâché la Directrice, d’instinct, je n’aime pas me retrouver bloquer... Qu’est ce qu’elles foutent. Je descend les escaliers rapidement et tente d’ouvrir la porte, rien. Un sort, deux, toujours rien, pas même une éraflure. Ouvre, impose la louve furieuse. Mon coeur s’accélère, ma respiration devient difficile. Elli pose sa main sur mon épaule me demandant de me calmer mais elle ne sait pas, elle ne comprend pas et je la repousse comme électrifié de ce simple contact. Mes poings s’abattent sur la porte. VOUS AVEZ BLOQUER LA PORTE!!! M’entendent elles? J’attrape mon miroir et hurle le même message à l’intention de Fleur mais Marie n’a pas pu louper le message. J’ai bien d’autre chose à leur dire, j’ai un vocabulaire délicieux qui me vient naturellement dans ce genre de situation. Mes ongles s’enfoncent dans le bois mais rien ne bouge, je sais qu’Elli doit me prendre pour une hystérique, mais l’endroit est trop exigu, il n’y a pas de lumière naturelle, j’ai l’impression que les murs se rapprochent. Elli me rappelle que je ne suis pas seule. Elle a raison, je dois me calmer. Je prends une grande inspiration me focalise sur elle... sa voix, sur ce qu’elle me propose. Il est mort, on est libre. Oui et non, pourtant je dois au moins tenter d’y croire même si l’angoisse me serre l’estomac que les souvenirs remontent, un à un douloureusement. On ne peut pas descendre mais on peut rejoindre les dortoirs masculins. Oui, user de quelques sorts me fera du bien, m’empêchera de trop penser. Je joins de nouveau Fleur et tente de paraitre “calme”, le plus calme possible en tout cas. On va commencer les dortoirs, vous avez tout intérêt à trouver un moyen pour ouvrir cette putain de porte. Une menace? Elle prendrait bien mes paroles comme elle le souhaitait, c’était bien le dernier de mes problèmes. |
| | | |
HERO • we saved the world Luna Lovegood ‹ inscription : 31/05/2015
‹ messages : 5660
‹ crédits : LUX AETERNA (avatar), TUMBLR + MATHY LA BEST (gifs), KAZUO ISHIGURO (quote).
‹ dialogues : bleu (luna - #669999) ; rosé (marie - #cc6666).
‹ âge : (depuis le 13/02/04) 23
‹ occupation : aventurière dans l'âme, souvent bénévole, étudiante par correspondance et mère à plein temps.
‹ maison : Serdaigle
‹ scolarité : septembre 1992 et décembre 1997.
‹ baguette : mesure 25, 8 centimètres, a été taillée dans du bois de sorbier et son cœur recèle un ventricule de dragon.
‹ gallions (ʛ) : 10432
‹ réputation : je suis différente ; même je ne suis plus aussi loony qu'auparavant.
‹ particularité : douée d'un sixième sens tel qu'on me soupçonne d'avoir le troisième œil.
‹ faits : Marie n'est plus ; que je me réhabitue à mon nom, mon visage et ma vie d'autrefois, tant bien que mal ; que les conséquences d'une année et demie volée sont rudes ; que je crois en Harry Potter depuis toujours ; que je suis une héroïne de guerre ; qu'il me manque du bon sens et une part d'humanité ; que je ne pourrais pas survivre sans ma fille, Lesath, ni son père, Rolf Scamander, à mes côtés ; que notre famille détonne ; que je suis l'une des sacrifiés scolaires de la guerre ; que Lesath est atteinte du syndrome Rosier.
‹ résidence : dans cette drôle de demeure du Devon, en forme de tour d'échecs, avec Rolf et notre fille, Lesath. Autrefois musée du gouvernement, aujourd'hui réhabilitée, elle s'élève toujours aux abords de Loutry-Ste-Chapsoule.
‹ patronus : un sombral, après de nombreuses métamorphoses (le lièvre et le panda ont été les plus marquantes).
‹ épouvantard : une forme prostrée dans un sous-sol tantôt calciné, tantôt humide (représentation d'un retour en arrière inéluctable, sans Lesath, sans Rolf, sans ceux qui comptent pour moi).
‹ risèd : une longue chaine dorée, sertie de six pendentifs très particuliers.
| RAVENCLAW tower Հ « Je me boirais bien un whisky pur feu, pour fêter ça. » La rouquine jette un regard pétillant vers la française. « Moi, une tasse de café. » Et l'idée, au lieu de lui apporter un certain réconfort, vient alourdir le cœur de l'insurgée. Elle a alors terriblement envie de sortir la chaîne de sous son chemiser, pour en toucher les mailles et le métal qu'elle porte précieusement depuis des mois, maintenant. Nouveau coup d’œil vers le socle, clef de toutes les sûretés. Et lui, l'était-il en ce moment ? Inspiration, « VOUS AVEZ BLOQUÉ LA PORTE ! », et l'expiration est bloquée par le sursaut qui vient de la secouer. Fleur s'empare de son miroir à double sens au son de la voix de Brice, qui doit bien s'égosiller depuis une éternité derrière la porte des dortoirs des Raven. Derrière la porte des dortoirs, elle-même bloquée par la statue de Rowena. Shit. « On va commencer les dortoirs, vous avez tout intérêt à trouver un moyen pour ouvrir cette putain de porte. » La petite rouquine s'avance alors vers le vestibule et tente d'atteindre le métal de la poignée en passant le buste entre la porte et les pans de robe taillés. Même elle, avec cette taille, avait du mal à seulement passer dans l'espace disponible alors Brice et Elli ? Tous les élèves qu'elles vont cueillir ? Elle ressort du piège physique pour se précipiter vers l'entrée de la salle commune. « Je vais voir s'il y a un passage depuis les appartements de la directrice. Peux-tu regarder s'il existe un moyen de déplacer la statue sans faire disparaître le socle ?! » Et ainsi, elle sort en toute hâte et se précipite vers les escaliers de la tour Elle les descend si vite qu'elle n'a pas le temps de sentir les marches s'imprimer sous ses semelles. C'est à ce moment que la lumière orangée vient faire clignoter le bout de sa baguette magique. Great. Une fois la porte des appartements de Flitwick en vue, d'un sortilège informulé, elle déverrouille la vieille serrure avant de s'engouffrer à l'intérieur. Elle n'avait croisé personne pour le moment et c'était tant mieux : les cheveux de la rouquine commençaient à se parer de blond. Essoufflée, elle sort la fiole de son Polynectar pour la forcer au fond de sa gorge. Une fois, pas deux. |
| | | |
| En quelques instants, Fleur passe de l'extase à l'appréhension. En effet, la voix de Brice résonne avec froideur, à peine étouffée par la vieille pierre du château, et fait à Fleur l'effet d'une seau d'eau glacée « VOUS AVEZ BLOQUÉ LA PORTE!!! ». Son coeur s'arrête, et elle jure. « On va commencer les dortoirs, vous avez tout intérêt à trouver un moyen pour ouvrir cette putain de porte. » menace Brice. Fleur se tourne vers Marie, qui de son côté essaye déjà de se faufiler dans sous le bras de Rowena Serdaigle, sans grand succès. « Je vais voir s'il y a un passage depuis les appartements de la directrice. Peux-tu regarder s'il existe un moyen de déplacer la statue sans faire disparaître le socle ?! » dit Marie, qui se précipite déjà dans les appartements du professeur Flitwick, laissant Fleur face à la statue qui la regarde obstinément, sans ciller (pourquoi est-ce qu'une statue cillerait, en même temps), et semble la narguer. Déjà, elle sent les effets du polynectar prendre fin, et son corps reprendre de l'ampleur, regagnant en taille ce que la potion lui avait retiré. Merde. Bon, par où commencer ? Fleur regarde autour d'elle, mets un sortilège de protection maintenant qu'elle se trouve seule, puis se concentre sur la fondatrice, toujours aussi hautaine, toujours aussi droite, mais surtout toujours devant les escaliers. Présentant sa baguette, nerveuse, elle tente un « Finite Incantatem » sans grande conviction. Quelques étincelles viennent caresser la statue qui ne bouge cependant pas. Peut-être pourrait-elle la soulever momentanément ? « Wingardium Leviosa » continue-t'elle, mais l'oeuvre a du être collée par un sortilège de glu éternelle, puisqu'elle ne tremble même pas. « Cracbadaboum » poursuit-elle, et commence à s'agacer « Reducto ! Confringo ! Defodio ! Diffindo ! Dissendium ! » mais rien n'y fait, la roche ne paraît pas entaillée, et le passage reste résolument fermé.
|
| | | |
| | | | | [EVENT #6] sujet de rp ⊹ TOURS | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
|
|
|