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sujet; EVENT #7 ► Kill them all |
HUNTED • running man Owen Avery | De ce qu'il voyait, les rebelles qui restaient n'étaient ni les plus disciplinés ni les plus dangereux. De longues cordes jaillirent de sa baguette et s'enroulèrent insidieusement autour des membres d'un jeune Insurgé. Un glapissement d'horreur suivit le maléfice, et se prolongea sur toute la distance que parcourut le garçon, traîné par terre jusqu'à arriver aux pieds du Mangemorts. D'un geste sec, il ordonna aux liens d'entraver les poignets et les chevilles. La victime se tortilla vainement, les yeux fous et le teint livide luisant presque dans l'obscurité. « Shhh, inutile d'essayer de t'enfuir. Certains témoigneront des vilaines blessures que ces liens infligent si l'on se débat, » fit-il d'un ton amusé, presque léger. Selma ricana dans sa tête.
Des pas se précipitaient dans leur direction. Avery leva de nouveau sa baguette, un pied sur le corps de son prisonnier, prêt à riposter en cas d'attaque. Mais ce n'était qu'Angus Bones. Le grand Mangemort, très reconnaissable parmi la troupe envoyée à l'asile de par sa carrure imposante s'avançait vers eux, baguette levée. Ils parvinrent avec leur aide à quitter le cul de sac où ils se trouvaient, envoyant balader des morceaux de plafond vers les Insurgés. Certains en firent durement les frais, d'autres succombèrent aux sortilèges de mort envoyés par Bones et Avery. Quelques otages, mais sinon, pas de quartier. Un sortilège frappa néanmoins Angus, qui s'écroula au sol au moment où les rebelles restant décampaient dans les couloirs. « Fuck ! Avada Kedavra ! » le maléfice de mort anéantit une jeune fille qui s'affala en glissant lentement contre le mur. « Vermine. » D'une pression sur la carotide, Avery s'assura que le grand Mangemort était encore de ce monde. L'insurgé remua derrière lui. Arriva soudain Mayfair, couverte de poussière, qu'Owen apostropha d'un claquement de doigt : « Va repérer les autres Insurgés. Je sais que tu sais faire le petit tour du Patronus alors fais-nous signe et envois un message quand tu les auras trouvé. » – et essaye de ne pas crever en chemin. Il la regarda disparaître après un bref hochement de tête. Il leva sa baguette, fit léviter le prisonnier devant lui. « Toi, tu vas servir de bouclier, mon bonhomme. Let's play. » - Spoiler:
C'est pas la meilleure avancée de l'histoire je suis désolée, mais j'en ai chopé un, UN. ( )
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| Quelque chose n'est pas normal.
Les silences s'effilochent, ricochent sur les murs. « On devrait trouver un moyen de rentrer en contact. Un échange de beuglante pourrait avoir son utilité mais nous ne sommes pas sûrs de leur position. » – « On prend aussi le risque de dévoiler leur emplacement. » crache la blonde accroché au poignet de son frère. Duo aussi inséparable qu'ébranlables, tu admires – et jalouses leur connexion, leur relation. Toi, tu n'as plus de sœur. Et il y a encore dans ta poitrine la douleur lancinante d'une séparation que tu as choisi, de sa trahison a peine consommé, avalé. Et tu ne pardonnes pas. Et tu ne fléchis pas. Tu restes droit, froid dans ton univers de solitude. Tu hoches doucement la tête, appréciant le masque pour chasser les traces d'une humanité difficilement assumée.
« La prochaine fois que vous voulez explorer, prenez quelqu’un avec vous. Ou prévenez. Ca nous évitera d’avoir à partir en courant comme des élèves de Poudlard en plein cours de DFCM. » Un souffle, une ironie perçante, blessante « Ou on prend un otage pour bouclier – Après tout, mieux vaut eux que nous. », cales-tu en poussant un des otage rigidifié dans sa posture, les yeux brillant de frayeur mais aussi d'autre chose. Tu hausses les épaules, peu fier des horreurs que tu prononces, dénonces mais t'as pas le choix. Tu l'as jamais eu.
« Attendez, il est bizarre. ». la posture transpire le défi. Les sourcils se froissent, se délacent. Trop confiant. « Il faut le faire parler. », froid, catégorique, tu balaies les éventuelles protestations, questions. Tu n'aimes pas la torture, les blessures. Tu n'aimes pas esquisser les horreurs, les peurs. Mais souvent, c'est l'unique solution de les soumettre à la Question. La baguette se dresse, se redresse. Concentré, tu ne sais pas, tu ne les entends pas s'agiter, vous piéger.
En premier, c'est le craquement sévère du plancher au dessus de vous. L'explosion monstrueuse qui vous jette contre les murs, qui ronge la peau. Tu sens quelque chose te dévorer, te ravager. La peau sous les gants cloque, s'entrechoque d'une douce violence. Une douleur sourde te noie, te broie. Et le masque fond, se collant à ta peau. Il a le hurlement de Selwyn qui retentit. Et folie pour folie, tu choisis, le masque tombe jeté, rejeté à tes pieds. « Enlevez-le ! », craches-tu. « Il va vous rendre aveugle ! ». Mais déjà tu avales la fumée & les yeux picotent déjà. Les formes se fondent, se confondent. Et puis il y a l'idée futile, pas si débile. Un murmure s'écrase contre tes lèvres, tu pointes la baguette vers ta tête, la bulle se forme, précieuse & peureuse. Le sort claque entre tes mains, la bulle explose. Un grondement, tu réessaies. La bulle se forme ronde et parfaite. Elle s'échappe juste vers Shafiq frère & sœur, englobant leur tête. Un soupire & tu hurles le sort, le laissant enfin t'envelopper de sa protection.Tes doigts tremblent, l'air se purifie. Pourtant, tu as avalé trop de fumée & la peau est toujours mangé, cloqué, brûlé. Un sourire ; Nyssandra va encore râler. D'un regard, tu fixes l'insurgé qui dansait sur le bout de ta baguette, il n'est plus qu'un corps ravagé de spasmes, complètement terrorisé, les chaires carbonisés. « Selwyn, tu te diriges, flageolant vers le jeune brun. Il a les pupilles dilatés et tu réalises qu'il ne peut pas t'entendre, qu'il ne peut plus t'entendre. Un souffle, le sort est lancé, la bulle se forme autour de sa tête. Il peine à respirer. Ne crève pas, cales-tu, catégorique. Je ne te ramène pas à ton père dans cet état. » |
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