Au final, il n'existe pas de différence à tes yeux. Ils doivent tous mourir & vous, vous devez survivre. Tu dois survivre. Tu dois vivre. Qu'importe le prix, les interdits. Tu enfouiras tout dans une fosse de dénis, de mots ravalés, noués dans ta gorge.
A l'abandon, tu observes les ruines qui se dressent, se redressent sous vos masques. Trop grand, il ne fallait pas leur laisser une chance de s'enfuir, de détaler comme les vermines qu'ils sont. Et les Weasley te reviennent en mémoire, en désespoirs ; Ils t'ont tant volés. Et tu ne vas plus leur laisser te prendre d'autres personnes. Gwen, dans son sommeil éternel, était déjà de trop. Nyss te revient en mémoire, la potion glissant entre ses lèvres, pour leur livrer une magie qui l'assassine, la piétine. Et Susanna se découpe dans les trahisons, la punition. Ils mourront. Et vous vivrez.
En silence, vous vous déplacez. Vous vous confondez avec les ombres. « Hominum revelio . », susurrés, à peine jeté & l'endroit s'analyse, se volatilise. Du coin de l'oeil, tu vois ta tante faire de même, sentant déjà sa folie s'étendre, sa rage gronder. Elle veut tout ravager, tout saccager. Il faudra la surveiller. « Avery, un souffle, tu en as repéré ? », c'est à peine un murmure face à la grande silhouette du mangemort barbu qui s'efface déjà sous le masque. « Moi, oui. », un sourire franc sous le métal. « Je pense qu'on peut commencer. », claques-tu du bout de ta langue. Et déjà, la pierre glisse dans ta main, prête à être jeter, prête à déchaîner l'enfer. Un regard à Draco ; Est-ce qu'il va bien ? Tu attends déjà un signal, figure droite & froide, figée dans l'horreur que tu inspires, à laquelle tu aspires.
‹ baguette : est en bois d'acacia rigide, possède un cœur en ventricule de dragon et mesure vingt-neuf centimètres.
‹ gallions (ʛ) : 5709
‹ réputation : la magie noire a rongé mon âme, dilué toute conscience, accru ma folie.
‹ particularité : fou.
‹ faits : ma soeur jumelle vit dans mon esprit dérangé, secret dont seuls quelques chanceux ont connaissance, que je suis aussi dérangé que peut l'être un sbire de Voldemort, que je n'hésite jamais à user de violences quand bien même elles ne seraient pas nécessaires, car la souffrance et les hurlements me font vibrer comme aucune autre drogue au monde. Mais qu'elles me sont infligées souvent par la main du Magister elle-même, car dieu sait combien de fois je l'ai déçu au cours de mes années de bons et loyaux (haha) services.
‹ résidence : Herpo Creek, dans la maison de mes parents, vide et délabrée; ruines.
‹ patronus : irréalisable, autrefois une hyène bien qu'elle ne soit apparue qu'une seule et unique fois sous forme reconnaissable.
‹ épouvantard : le baiser du détraqueur.
‹ risèd : la fin de cette insurrection qui amène autant de satisfaction que de souffrance.
« Hominum revelio . » Le murmure glissa à son oreille, et il ne se retourna pas pour voir le jeune Lestrange effectuer le sort de repérage. Deauclaire avait vendu la mèche. Avery jubilait en son fort intérieur, alors qu'il levait sa baguette et se revêtait du masque des Mangemort. Le métal se fondit sur son visage, marbrures oniriques aux traits acérés. Le port du masque avait quelque chose de terriblement agaçant : certes, il provoquait une crainte indéniable dans l'esprit des victimes. Il était le signe de toute puissance en ces temps sombres, et Owen était loin de s'en plaindre. Seulement l'inconfort lié à la gêne que cela constituait en terme d'ergonomie et de liberté de mouvement continuait de l'ennuyer profondément. Là, toutefois, Snape avait su y trouver une utilité non négligeable compte tenu du plan auquel ils allaient devoir se tenir.
« Avery, tu en as repéré ? » Hochement de tête infime. Des fourmillements avaient lui dans des recoins sombres, derrière les hauts murs de l'asile lorsqu'il avait réitéré le sort d'Aramis « Moi, oui. Je pense qu'on peut commencer. » Claquement de langue dubitatif : « Ils se sont terrés comme des cafards dans ces foutus décombres. En espérant que les murs tiendront le temps de l'attaque, ça ne m'inspire pas confiance. Maudite vermine. » (ils auraient pu les ensevelir si le but n'avait pas été d'en récupérer quelques uns, la question aurait été vite réglée) « A-t-on couvert le reste des bâtiments ? Où sont les autres ? » La méthode d'ordinaire si peu respectée guidait ses pensées. Rigueur, et méthode. L'indic avait bien précisé que les leaders étaient absents, ce qui ne signifiait pas que d'autres Insurgés ne se planquaient pas – tels les rats qu'ils étaient – en embuscade. C'était précisément ce qu'ils espéraient, par ailleurs. L'effet de surprise était leur meilleure arme, hors de question de tout gâcher dans la précipitation. Alors même qu'il posait a question, Angus Bones accompagné de deux jeunes adhérents arriva à leur hauteur à pas de loup : « A première vue ils ont l'air d'être plus en profondeur. Il n'y a pas d'autre entrée potentielle, les autres portes repérées ont été scellées. Il ne reste que celle-ci. » annonça Bones, en désignant l'entrée principale de l'asile. Avery songea combien il serait dommage de se retrouver piégés par leurs propres sorts. Bellatrix s’agitait devant eux, faisant danser ses pieds à un rythme qui ne parlait qu'à elle : l'excitation de la bataille à venir ? Rien d'étonnant. Lui-même éprouvait une joie délectable à l'idée de débusquer les rebelles par surprise, leur porter un coup sérieux alors même qu'ils ne s'y attendaient pas.
« A-t-on couvert le reste des bâtiments ? Où sont les autres ? » Un haussement d'épaule ; Tu ne sais pas. Déjà trop occupé à surveiller d'un œil bleu ta tante & son étrange danse. Tu sais son impatience. Tu sais son impertinence aussi. Combien de fois, dans sa folie, a-t-elle demandé, exigé de tout brûler, saccager pour ne laisser que des cendres fumantes ? Beaucoup trop. « A première vue ils ont l'air d'être plus en profondeur. Il n'y a pas d'autre entrée potentielle, les autres portes repérées ont été scellées. Il ne reste que celle-ci. » , Bones souffle, deux jeunes recrues sur les talons. « Le mieux est donc de les enfumer, lâches-tu, en faisant tourner entre tes doigts la pierre d'un mouvement désinvolte. Et d'entrer. ». Bellatrix se redresse déjà, à l’affût du combat, des ébats sanglants,prenants.
Il n'y a plus de choix possibles. Vous êtes là pour tous les tuer, les briser. Les ordres sont clairs & Clearwater a bien joué son rôle. « Vous êtes sûr de la fiabilité de ses machins ?, toque Tobias Selwyn de ses doigts sur le métal du masque. Au pire, tu iras en premier & on regardera si tu es encore en vie, Selwyn », ricanes ta tante alors que le jeune homme se renfrogne. « On y va. », conclus-tu. Tu recules de quelques mètres, lançant la pierre en l'air pour la pousser à travers la fenêtre poussiéreuse de l'endroit abandonné. Et trop vite, Selwyn suit ta course. Puis ta tante, dans un rire surprenant, dérangeant. Et la fumée avale le bâtiment, volutes d'illusions & de déraison. Un cri & un corps se jette par la fenêtre. Mort sur le coups, son corps se glace déjà dans des spasmes d'horreur, de douleurs. Le regard roule, empli de frayeur & de rancœur. Mangemort – 1. Insurgés – 0. « Espérons vraiment que nos masques marchent. », souffle, soudainement écœuré, Tobias. Un grondement. Vous approuvez. Et vous entrez.
Il a la peur au ventre, le souffle chuintant fort heureusement étouffé par le masque qui le dépossède de toute identité. Il a pesté, longtemps, contre cet accoutrement ridicule, l’idée d’être un fantoche déguisé pour les envies du Lord et le culte qu’il entretient. Le secret n’en est plus vraiment un, les mages noirs sont connus mais chacun fait comme s’il l’ignorait. L’annonce de la mission lui a glacé le sang, repartir sur le terrain, les visages et la fureur. Âqen a plié l’échine, a laissé le plan se dérouler sans élever d’objection, sans ajouter d’idée supplémentaire. Pas son genre, pas dans ses habitudes. Il préfère l’ombre à l’éclat des génies. Pourtant, il s’est porté volontaire avec Neith pour faire le tour du bâtiment pour boucler les issues restantes en compagnie d'Irina Travers tandis qu’Angus Bones et deux autres adhérents faisaient de même de l'autre côté. Ne laisser aucune porte de sortie, s’assurer que les rats restants soient pris au piège. « Merci de votre travail. » Qu'il lâche un peu à la volée à l'attention de ses deux partenaires, imaginant déjà l'air revêche de sa soeur sous le masque trop grand. Il serait resté interroger Deauclaire si ça n’avait tenu qu’à lui, arracher des informations sous le joug acide du don vicié. Il en a plein, des questions, des énigmes qui réclament leur lot de réponses. Comment savoir si ceux qu’ils doivent ramener sont bien là où ils le pensent ? Sous le dernier sort qu’il lance, la baguette vibre de frustration, ses phalanges blanchissent d’agacement consommé. Le legilimens pousse un soupir et amorce son retour vers l’entrée pour rejoindre l’escouade alors que la fumée déborde des ruines de l’asile. Un hurlement retenti. Animal. Paniqué. Et Neith au bout de son poignet qui se raidit, leurs regards aveuglés qui se croisent. Ca a commencé. Entre les doigts de l’aventurier enchainé, la potion de vision amplifiée roule sans qu’il n’ait jamais décidé de s’en servir. L’idée d’une vision thermique le dérange partiellement. Il ne voit déjà pas les visages, la peur de perdre le reste l’angoisse légèrement. « Espérons vraiment que nos masques marchent. » Hochement de tête approbateur à la remarque du rejeton Selwyn. Sur les talons de Bellatrix Lestrange (la seule qu’il ait reconnue avec certitude par sa folie) et des autres membres de l’escouade, Âqen passe l’entrée de l’asile avant de se figer au bout de quelques pas. Sa voix qui s’élève, assurée mais douce, chaleur qui roule sur sa langue sous l’excitement léger qu’il ressent comme pour chaque lieu qu’il découvre. La mission mise à part, l’asile est un tombeau, un temple en ruines rempli d’éléments à amasser. Il se sentirait presque de retour en Egypte. « Il nous faut des éclaireurs. » Pas un mais plusieurs. « Je peux me porter volontaire mais pas seul. » Une toux légère le secoue alors qu’il fronce le nez, agacé. « Combien de temps cette fumée est-elle censée rester ? » Ca dérange la reconnaissance.
Un asile... Tiens donc. Ainsi les Moldus enfermaient leurs rebuts, eux aussi. Ça n'excusait en rien leur fâcheuse tendance à souiller le sang des hautes lignées de sorciers, mais il fallait reconnaître là le comportement de gens un temps soit peu sensés. Derrière son masque, Irina eut une expiration brève. Un rire peut-être. Du dédain... Les Moldus étaient sur la bonne voie, pourquoi s'arrêter en si bon chemin et ne pas tous les enfermer ?... Que le monde revienne enfin aux Sorciers. Elle contourne le bâtiment décrépi par les ans en condamnant les éventuelles sorties qu'elle croise... Que les insurgés se sentent pris au piège, que les proies étouffent dans leur propre terrier. Un sourire carnassier pour la forme... Elle jeta un œil à ses compagnons, les jumeaux Shafia, avant de les suivre alors qu'ils rejoignaient la dernière entrée possible ; elle savait qui se trouvait sous les masques, elle les reconnaissait surtout à leur façon de marcher. Un truc de danseuse voyez-vous...
Elle hocha simplement la tête au remerciement bref de Âqen. Irina avait à peine parlé pendant la préparation du plan. A ses yeux, il était simple et efficace, la seule chose qui pourrait leur faire défaut, c'est la solidité du bâtiment. Et durant la mission, derrière sa stature digne et calme, elle était parfaitement concentrée et un peu excitée par ce qui allait suivre... Baguette en main, elle sentait venir « la hype », comme disent les jeunes... Enfin, elle pense, elle ne sait plus. Les jeunes avaient une manière trop spéciale de parler de nos jours... Mais tant qu'ils restent polis, elle ne s'en souciait pas.
C'est à ce moment qu'elle entend le hurlement. Pas trop tôt. Elle boit aussitôt la potion de vision qu'on lui a fourni et suit le mouvement en replaçant son masque... Dès l'entrée passée, elle a un léger frisson et bien que Âqen soit derrière elle, elle le sent s'arrêter. Elle se retourne alors qu'il se propose en éclaireur, seulement s'il est accompagné... Pas fou le môme. - Je t'accompagne si tu le veux bien. Était-ce un relent d'instinct maternel ?... Peut-être, elle rechignait à laisser quelqu'un d'aussi jeune partir devant sans un parfait duelliste, ce qu'elle était, il faut l'admettre. En tout cas, elle ne put s'empêcher de sourire doucement derrière son masque à sa remarque sur la fumée. Cette fumée était leur alliée pour le moment, il fallait souhaiter qu'elle reste autant que possible...
Elle eut un mouvement de bras pour encourager le jeune sorcier à la suivre.
(c)LOKIA
Moi ? Oublier le hide ?... Non, vous n'avez rien vu '___' ...
‹ occupation : ancien langue de plomb (spécialisé dans les expérimentations magiques) ; fugitif et informateur de la RDP entre le 26.05.03 et le 08.12.03 ; condamné à 22 ans à Azkaban pour terrorisme, au terme d'une assignation à résidence et d'un procès bâclé, tenu à huis-clos.
‹ maison : Slytherin — “ you need a little bit of insanity to do great things ”.
‹ scolarité : entre 1991 et 1997.
‹ baguette : un emprunt, depuis qu'il est en fuite. elle n'est que temporaire et il ne souhaite pas s'y intéresser ou s'y attacher, puisque la compatibilité est manquante.
‹ gallions (ʛ) : 14278
‹ réputation : sale mangemort, assassin méritant de croupir à vie en prison pour expier ses crimes et ceux de ses ancètres.
‹ particularité : il est occlumens depuis ses 16 ans.
‹ faits : Famille.
• Narcissa (mère) en convalescence. sortie de son silence depuis peu pour réfuter l'annonce de son décès ; reconnue martyr. lutte pour que le jugement de son fils soit révisé.
• Lucius (père) mort durant la tempête du 03.03.2004.
Spoiler:
• Aramis est plus un frère qu'un cousin par alliance, de ces relations précieuses qui se consolident au fil des épreuves.
• Nyssandra, marraine de Scorpius, et cousine par alliance depuis qu'épouse Lestrange. Un moyen légal d'officialiser le fait que plus qu'une amie, elle a toujours été un membre de la famille, de cœur sinon de sang.
• Severus, en sa position d'ami de longue date de la famille, a joué auprès de moi le rôle de précepteur, puis d'enseignant, de protecteur. Je ne lui ai pas toujours fait confiance, à cet étrange personnage pétri de mystères, mais le Serment Inviolable qu'il a accepté de formuler à la demande de ma mère il y a quelques années m'a poussé à me tourner vers lui au moment de choisir un parrain à Scorpius. Je ne sais toujours pas à l'heure actuelle quel est son réel camp, mais il est assurément un allié redoutable.
• Gwen... Gwen. Usurpatrice Lestrange, Black insoupçonnée. J'ai perdu une cousine pour en gagner une autre, et si les faits prouvent à présent que le sang nous lie, je ne sais si je l'aime ou si je la hais pour ses mensonges. Son existence remet en doute de trop nombreux principes: pourquoi n'ai-je pas décelé qu'elle était différente, sang-mêlée, si le sang est si crucial et le mélange inadmissible ? Je ne supporterais pas de la perdre, mais lui faire face est encore trop... déboussolant.
• Simon, canaille défraichie, cousin décadent. Notre entente est vache est étrange, mais le sang l'emporte souvent - même sur les différences. Il a été, étonnamment, le plus apte à me fournir des échappatoires, qu'il s'agisse d'Orviétan, d'alcool de choix à consommer sans modération ou de planque relativement imprenable.
• Sansa, traitresse. La baguette qui s'érige, qui frémit, qui s'abaisse au creux de phalanges crispées, et la rancoeur qui salit des années de complicité.
• Hestia, cousine & partenaire de crime. Elle est étrange, creepy, et c'est sans doute ce qui fait son charme. Nous avons plus ou moins grandi ensemble, élevés pour tisser des ententes et projets dans l'ombre en quête de plus de pouvoir. Mais à présent, il est surtout question de survie.
• Flora, cousine. Elle a changé, c'est un fait, victime du brainwashing imposé par le gouvernement aux dissidents. Et notre alliance d'origine lutte, mais ploie sous l'intensité de sa nouvelle allégeance au Magister.
• Nephtys, cousine Shafiq, victime d'un don... malédiction. Elle est l'une des raisons pour lesquelles soutenir de régime a été plus difficile d'escompté ces dernières années. Le moins que l'on puisse dire est qu'il est un Maître ingrat, et Cissy et Nephtys ont été des martyres, sacrifiées sur l'autel de ses ambitions cruelles.
• Andromeda, tante. Reniée, (re)trouvée... je ne sais pas ce qu'elle m'inspire. De la consternation, peut-être; elle a toujours été une idée, un souvenir, l'ombre d'un passé révolu, et la voilà qui surgit à présent du néant, tangible. Traître à son sang. Mon statut d'extrémiste ne m'a toutefois guère porté plus de chance que le sien, et l'existence de son petit-fils... de mon cousin, ne peut me laisser indifférent, en dépit de son ascendance peu flatteuse.
A protéger.
• Âme-sœur de toute une vie - ou de plusieurs. Rien n'a jamais été réellement simple entre nous et pourtant elle a toujours été une évidence, un essentiel. Le sentiment s'étend à ses filles, que j'en viens parfois, souvent, à considérer comme les miennes.
• Nott est un ami d'enfance. Malgré la distance imposée à l'adolescence par son refus de se trouver rabaissé au rang de sous-fifre, le lien a perduré, latent. Il est ce frère auquel il n'est pas toujours nécessaire de tout dire, dont je m'éloigne souvent, mais que je retrouve inexorablement - et vice versa.
• Loony persiste à nous prétendre amis et peut-être ses délires ne sont-ils plus si faux à présent... elle est en tout cas une alliée précieuse et s'est révélée étonnamment loyale. Et tenace. Les réminiscences de vies antérieures me poussent d'ailleurs à croire qu'elle a été une présence récurrente au fil des siècles, et dans cette vie comme dans les autres, elle semble partager les instants les plus sombres de mon existence.. et inversement.
• Astoria m'a offert ce que j'ai de plus précieux: un fils. C'était une erreur et Merlin sait qu'elle nous a coûté cher, mais il reste ce qui nous lie aujourd'hui, la principale raison pour laquelle je ne laisserais rien lui arriver.
• Greg a d'abord été un banal sous-fifre, avant que la soif d'émancipation puis la mort de Vince ne bouscule notre dynamique. C'est une... amitié particulière, à tendance haineuse sur les bords, car des années d'entente mêlée de mépris ne s'effacent pas aisément. Pas plus que la colère qu'il nourrit à mon encontre depuis la mort de son comparse - mon ami d'enfance. Reste qu'il fait partie de cette poignée de sorciers dont la présence dans mon existence est non négociable. Frère d'arme.
• Chang, partenaire sur le terrain, entente masquée en public sous des couches d'agacement mutuel, chaleur humaine et réconciliations fiévreuses en privé. On s'est plus d'une fois retenus de sombrer, sauvés, mais l'équilibre fragile est à présent vicié par le brainwashing qu'elle a subi.
• Ardal est une connaissance de longue date, mais aussi le cousin de Pansy - celui qui n'hésite pas à me faire part de sa façon de penser lorsqu'elle a des raisons de plainte à mon sujet. C'est assez agaçant, à vrai dire, que d'avoir laissé à quelqu'un suffisamment de marge pour écoper de remarques lorsque mon attitude lui déplait - mais il a eu la décence de ne jamais en abuser, plus ami que moralisateur.
Compliqué. Susanna, il y a eu la passion, les tensions, la séparation, la fureur, le manque. L'étape suivante aurait dû être la réconciliation - j'étais prêt à l'épouser. C'était avant qu'on ne la découvre coupable de trahison, avant qu'une vision d'Aramis ne révèle sa relation, avant que la dénonciation à laquelle j'ai consenti ne lui coûte la vie. Déchiré entre colère et regrets, j'ai fait le choix d'effacer les sentiments qui perduraient pour ne conserver que la haine. Rien d'autre que la haine.
• Granger est infecte - mais la fréquenter est utile. C'est ce qu'elle est: une partenaire forcée, une alliée de poids, un point d'interrogation sur l'échiquier de mes vies antérieures et actuelle. Lui laisser percevoir mes failles est insupportable, mais je sais pourtant qu'elle restera une tombe et ne saurait me trahir: à défaut de confiance et d'entente, nous avons un pacte.
• (Tracey, amie proche d'Astoria - et de Susanna, autrefois. Elle n'a pas cautionné notre rapprochement et notre entente, depuis, a été étrange, ambivalente. Mais cordiale. Avant, du moins, qu'elle ne devienne une mangemort fanatique.
• Blair. J'ai aidé cette gamine à échapper à la rage des Carrow, autrefois, et détourner leur attention m'a valu des maléfices mémorables. Ce qui m'y a poussé ? J'en doute encore aujourd'hui - la compassion n'a jamais compté au nombre de mes défauts. Mais les révélations de Beltane me poussent à croire que nos âmes liées m'ont influencé: elle a été ma sœur, dans une autre de ces vies qui ne cessent de resurgir aux moments les plus inappropriés.
• Winchester est la marraine de Teddy, la responsable de la quête au bout de laquelle je les ai cherchés, sa grand-mère et lui.
• Darja et moi, on formait une paire efficace en laboratoire, seul cadre dans lequel elle s'illuminait par ailleurs. Et nous est arrivé de nous inquiéter l'un pour l'autre sous nos masques de mangemorts; mais elle est insondable et je ne prendrais pas le risque de la sous-estimer si je la croisais baguette au point, fort de mon nouveau statut de prétendu traître.
• Avery était un allié de père, subissant comme lui les griefs des mangemorts ayant été fanatiques au point de gâcher des années de vie derrière les barreaux. Il est sans doute un dangereux ennemi, à présent.
A enterrer.
• Potter, foutu sauveur à deux noises. Il m'a imposé une dette de vie, le plus lourd fardeau qu'il m'ait jamais été donné de porter. Il est la cause de l'entente avec Granger, mais aussi un élément récurent de tous les évènements négatifs de ma vie. Plus récemment, il m'a dérobé un bien que je ne savais même pas en ma possession: la mythique Baguette du Pouvoir. Je suis supposé le prévenir, mais la haine qui nous sépare a toujours été trop intense pour favoriser les compromis.
• Zabini, allégorie de la trahison, de la confiance brisée ; même le temps n'allège pas l'intensité de ma rancoeur, et pour cause: il était le dernier de la part de qui je me serais attendu à recevoir un sort dans le dos. Le rituel qui nous lie rend son absence pénible, physiquement douloureuse, mais si nous nous recroisions les différends se règleraient à la baguette et aux poings.
• Weasley - tant Fred que Ronald et le reste de leur smala dépeuplée, je ne lèverais pas le petit doigt s'ils brûlaient dans un Feudeymon. Bien au contraire, je me délecterais du spectacle.
• Matteo, bel emmerdeur, journaliste rapace - de cette engeance qui se nourrit des déboires d'autrui. Je préfère prétendre que cette St-Valentin 03 et l'intoxication à l'Amortentia n'a pas eu lieu. Jamais.
• Rabastan. Les Malfoy et les Lestrange n'ont jamais été faits pour s'entendre - à vrai dire la jeune génération constitue l'exception. Mais si les tensions étaient jusqu'alors mesurées, masquées, elles ont atteint leur paroxysme lorsque Rabastan a contribué à l'enlèvement de ma mère.
• Wyatt, cette ordure, ce fumier. Il était l'image même du père et du futur beau-père idéal, avant que l'arrivée de Scorpius ne fasse surgir au grand jour sa véritable nature. Ses tentatives de meurtre avortées n'ont fait qu'exacerber la haine mutuelle, et son rôle dans l'enlèvement de Mère a été la goutte de trop. Il est intouchable, en odeur de sainteté auprès du Lord. Et d'une puissance non négligeable. Mais si je venais à le croiser sur un champ de bataille, je prendrais le risque d'extérioriser la soif de sang qu'il m'inspire, quitte à y périr.
• Rookwood. Ancien mentor imposé par le Maître. craint et respecté à la fois, pendant un temps. Je ne serai jamais à la hauteur de ses critères en terme de cruauté, mais ses prétentions me hérissent. Il n'est après tout qu'un sang-mêlé désireux d'exterminer sa propre engeance.
(d-e, wiz, ins, rdp, hun)
‹ résidence : emprisonné à Azkaban depuis le 06.01.04. en fuite depuis le 08.05.04.
‹ patronus : inexistant.
‹ épouvantard : l'éxécution de juillet 02, ses proches en guise de victimes: leurs regards vidés par l'Imperium, la baguette de Draco dressée, les étincelles vertes des AK et leurs cadavres empilés comme de vulgaires déchets.
‹ risèd : un portrait de famille idéal, utopique.
Hominum revelio. Les sorts se multiplient tout autour de l’imposante, sordide bâtisse. Jets de lumière qui fondent dans la pénombre, brefs et discrets, sondant l’intérieur. De dehors, les ombres furtives traquent leurs proies. Présences ici. Rien de très puissant : il ne détecte pas de magie, juste des semblants d’hommes – des moldus de rien, des squatteurs – dommage collatéraux assurés, que personne ne pleurera : même au sein leur engeance méprisable, ils raclent les bas-fonds, quantité négligeable. Tante Trixie caquette un rire radieux, odieux. Crispation des muscles, bref froncement de sourcils désapprobateur ; il ne s’agit pas d’être repérés trop tôt : l’effet de surprise est capital. Ils évoluent, méthodiques. Se déplacent, trouvent un nid d’énergie sauvage – « Présences dans l’aile ouest et en dessous du niveau du sol. Il n’y a rien d’important ailleurs », qu’il répond à la question d’@Owen Avery ; le père Bones confirme. Ça discutaille à voix basse, Draco ne se joint pas à l’excitation ambiante. C’est la colère son seul moteur ; la soif de vivre. Les projectiles ensorcelés éclatent les vitres, la fumée nocive intoxique l’intérieur : ils pénètrent dans la planque.
La Potion de Vision Amplifiée est à la fois déboussolante et pratique : nonobstant la fumée opaque contre laquelle le Masque l’immunise, Draco détecte des mouvements paniqués – mais ici ou derrière un mur ? La voix d’@Âqen Shafiq s’élève, mais le blond a les yeux rivés les formes qui se déploient, prises d’une folle panique, et – « A couvert ! » qu’il s’exclame alors qu’elles se déversent dans la pièce où ils se trouvent. Son Protego avorte, il se jette derrière un pan de mur alors qu’un sort ennemi fuse au hasard et s’écrase près de sa joue. Les éclats raclent son Masque. Nouveau sort, plus loin – l’insurgé ne les voit pas, tire au hasard, en pleine panique due aux hallucinations. Le bras du blond jaillit de son abris pour contre-attaquer : « Scindendae Corpus ! » La fumée à tête chercheuse fait son office, trouve la proie pour l’écarteler ; mais le maléfice suivant de Draco croise le rayon virulent qu’éructe la baguette d’un insurgé et l’impact, d’une puissance inattendue, fait céder le plafond branlant.
‹ baguette : est en bois d'acacia rigide, possède un cœur en ventricule de dragon et mesure vingt-neuf centimètres.
‹ gallions (ʛ) : 5709
‹ réputation : la magie noire a rongé mon âme, dilué toute conscience, accru ma folie.
‹ particularité : fou.
‹ faits : ma soeur jumelle vit dans mon esprit dérangé, secret dont seuls quelques chanceux ont connaissance, que je suis aussi dérangé que peut l'être un sbire de Voldemort, que je n'hésite jamais à user de violences quand bien même elles ne seraient pas nécessaires, car la souffrance et les hurlements me font vibrer comme aucune autre drogue au monde. Mais qu'elles me sont infligées souvent par la main du Magister elle-même, car dieu sait combien de fois je l'ai déçu au cours de mes années de bons et loyaux (haha) services.
‹ résidence : Herpo Creek, dans la maison de mes parents, vide et délabrée; ruines.
‹ patronus : irréalisable, autrefois une hyène bien qu'elle ne soit apparue qu'une seule et unique fois sous forme reconnaissable.
‹ épouvantard : le baiser du détraqueur.
‹ risèd : la fin de cette insurrection qui amène autant de satisfaction que de souffrance.
La fenêtre explosa, immédiatement suivie d'un cri et d'un corps qui se jeta dans la nuit, par le trou béant qui ornait la façade. « Au moins savent-ils voler » railla Selma avec un rictus qu'il imagina aisément carnassier. Les éclaireurs partirent devant. Avery ne retint personne et ne se proposa pas non plus ; autant que les plus inexpérimentés aillent se faire tuer avant les autres n'est-ce pas. L'intérieur des bâtiments était un cauchemar sans nom. Les gravas jonchaient le sol comme autant de mines, et la discrétion exigée de prime abord se trouvait compromise par le bruit qu'ils faisaient en se déplaçant. De toute manière, la fumée qui se répandaient sur les lieux ne laissait plus place au doute : ils étaient là pour eux. Ses yeux commencèrent à s’accommoder à la vision amplifiée de la potion, satisfait de son efficacité. En plus d'avoir l'avantage de la potion, ils n'étaient pas soumis aux hallucinations forcées par les fumées. Leurs masques faisaient parfaitement l'affaire, il penserait à ne pas remercier Snape pour ça.
« A couvert ! » Les sorts fusèrent de tous les côtés, anarchiques et désorganisés. Les rebelles subissaient, eux, les hallucinations visuelles et sensitives. Leurs sors frappaient des murs proches de leurs têtes et faisaient céder des bouts de murs. Avery plongea derrière un mur, aux côtés de Malfoy qui provoqua l'effondrement d'un énorme pan de plafond. « Merlin's beard, Malfoy ! » éructa-t-il en évitant de justesse un parpaing d'un geste de la baguette. La poussière se mêla à la fumée, encombrant ses voies aériennes. Il ne pouvait plus voir le reste du groupe, qui se trouvait derrière les décombres. Des silhouettes empressées se déplaçaient derrière l'écran sombre qui faisait obstacle à sa vue. « Sagittulae, » souffla-t-il, et les petites flèches acérées partirent se ficher dans le corps de l'insurgé droit devant lui comme autant de minuscules oiseaux brillants et malveillants ; son borborygme douloureux et le bruit de chute qui suivit lui signifia qu'il avait atteint sa cible. Un Protégo écarta un éclair qui leur était destiné, et Avery réitéra son maléfice, mettant hors jeu un des vis-à-vis. Mais ils étaient en sous effectif sérieux, deux contre un groupe affluent de rebelles attirés par le vacarme.
Dernière édition par Owen Avery le Dim 1 Mai 2016 - 22:03, édité 2 fois
Les yeux qui piquent, la gorge qui s'intoxique, tu les vois s'agiter, hurler, condamnés. Et le dégoût t'enserre, te désert. Et le dégoût est partout, il rampe, serpent infâme au pelage d'horreur & de douleur. « Il nous faut des éclaireurs. » . Tu clignes des yeux, posant le bleu glacé sur lui, sur @Shafiq. « Je peux me porter volontaire mais pas seul. » , lâche-t-il, volatile, utile pourtant. Oui, il faut ouvrir le chemin. Oui, il faut sacrifier quelques uns d'entre vous. Peut-être lui. Tu n'as après tout jamais aimé les Shafiq. Un froncement de sourcil. « Combien de temps cette fumée est-elle censée rester ? » « Suffisamment de temps pour attraper nos chers amis & tout saccager. ». Claire, précis, concis. Vous entrez, vous prenez ce qu'il y a à prendre & vous vous tirez. Du travail vite fait, bien fait.
C'est juste un travail, après tout. Un ridicule travail.
« Je t'accompagne si tu le veux bien. » , un rire incisif éclot des lèvres de Selwyn. Il a toujours été trop moqueur, trop tueur, certain de ses privilèges. Un petit prince trop vitre couronné & tout aussi vite détrôné. « Je viens aussi. », lâches-tu, simplement, évidemment. « Et vu que tu es mort de rire, tu viens aussi. », un haussement de sourcil. Tu ne laisses pas de choix, jamais. Tu es roi. . Et les ombres vous avalent. Les pas se veulent discrets, assurés, rassurés. Inconscient, vous vous enfoncez, déjà, vous vous abîmez. Tu te stoppes, tentant de tirer sur la clenche de la porte. Fermé. Bien entendu. Alohomora. Encore bloqué. Un froncement de sourcils, un grognement qui s'étire, s'agresse à tes tripes. Et la colère qui, déjà, te perd de ses lèvres douces-amères. Un autre murmure, le sortilège de Répulsion quitte tes lèvres et il ricoche, t'envoyant valser contre le mur dans un bruit effroyable. Un grondement, tu es un peu sonné, déboussolé. « Lestrange ? Tout va bien ? », souffle Tobias Selwyn & tu bats des cils, la vision est trouble. « J-Je vais bien. », tu te redresses un peu trop précipitamment, un peu trop vaillamment, un peu trop naïvement. Le sang ne fait qu'un tour & déjà, tu entends les bruits de pas, comme une course. Le bruit a dû les attirer. Au hasard, tu jettes un sortilège de Stupéfix, et Selwyn te suit. La course est interrompue, un juron s'échappe. Et un cri s'étouffe dans le dernier maléfice d'entrave.Première prise. « On les laisse ici ou on les fait descendre ? », questionnes-tu à la grande mangemorte blonde ( @Travers ) & à la haute stature de @Shafiq.
Ils s'arrêtèrent devant une porte fermée... Même Alohomora semblait inefficace... Irina s'apprêtait à leur demander de se méfier quand le jeune Lestrange fit un immense bond en arrière à cause du retour de son propre sort. Le bruit attire les rats. Les maléfices fusent à travers la fumée puis tout s'arrête quand un cri retentit... Irina s'approche de leur première prise, baguette en main, toujours méfiante des alentours. -On devrait prévenir le groupe resté en arrière pour qu'il puisse récupérer nos prises... Si on le laisse, d'autres insurgés risquent de venir le libérer. Il faut que nous continuions à avancer en attendant. ...A moins que vous ayez une meilleure idée à nous proposer ?
En attendant que la décision soit prise, Irina capta quelque chose à la périphérie de son angle de vue... Sa baguette en main, elle ouvrit doucement la porte. Ça avait l'air d'un laboratoire, elle reconnaissait certains outils... Outils que les insurgés utilisaient apparemment, Merlin sait pourquoi, puisque les fioles remplies s'alignaient sur la table... Et un insurgé apparut derrière elles. Le sort qu'il lança frappa les fioles avant de frôler Irina qui balança un Stupéfix dans sa rage de ne pas l'avoir perçu plus tôt. Trop tard, les substances tombées au sol dévoraient déjà le parquet... Elle eut le temps d'hurler aux Mangemorts. : -SORTEZ ! Et elle disparut dans les sous-sols.
Un Protego plus tard, Irina était saine et sauve à l'étage du dessous. Elle toussota et épousseta sa robe salie. -Cette bande de sagouins... Elle regarda autour d'elle, la potion de vision améliorée lui montra des dizaines de points rouge s'agitant dans les couloirs. Elle s'adressa aux autres au-dessus d'elle. Vous devriez venir ! Ça grouille par ici !
Ce qu’il voit ne l’enchante pas. Pas du tout. Il fait avec mais les dents grincent et le souffle se fait court. A ses côtés, la Travers propose de se glisser en éclaireur et Aqen ne se fait pas prier. Rester statique ne lui convient pas, attendre tapis dans l’ombre non plus. S’il se fait attaquer en étant dans les premiers, s’il tue par pure instinct de conservation, il s’imagine moins coupable. Un peu pétée, la psychologie. Ses doigts attrapent toujours le poignet de Neith qui a abandonné tout espoir de fuite. Il l’imagine farouche, le regard déterminé. Il analyse, elle identifie, il frappe, elle protège. Leur duo est rodé, un peu trop à leur goût, ils se préféraient tandem acide plutôt que meurtrier. A peine ont-ils fait quelques pas que derrière eux, les sorts éclatent. Il n’est plus question de faire marche arrière alors, d’instinct, ils détalent un peu plus, s’enfonce dans le dédale, baguette au poing. Les évènements qui s’enchainent laissent les jumeaux sur le carreau, vibrants d’une douce colère, dévorés par l’adrénaline. Lestrange semble plus implacable encore mais le Shafiq se risque à faire une suggestion. « On devrait trouver un moyen de rentrer en contact. Un échange de beuglante pourrait avoir son utilité mais nous ne sommes pas sûrs de leur position. » – « On prend aussi le risque de dévoiler leur emplacement. » pose Neith dans un sifflement agacé juste avant que le cri d’Irina Travers ne leur hurle de sortir et qu’ils s’élancent hors de la pièce, Protego à l’appui. « Ca grouille », qu’elle leur annonce depuis l’étage inférieur, confirmant par ailleurs qu’elle n’avait pas été tuée dans la bataille et le Shafiq obtempère avec la docilité qu’on lui reconnaît. « La prochaine fois que vous voulez explorer, prenez quelqu’un avec vous. Ou prévenez. Ca nous évitera d’avoir à partir en courant comme des élèves de Poudlard en plein cours de DFCM. » Il siffle entre ses dents puis fixe les murs, la pupille étrécie. « Combien, à votre avis ? »
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