|
sujet; [Event#7] Kill them all |
| Se redressant péniblement, la russe regarda autour d’elle si la boule de feu avait commit un carnage. Aucun semblait-il, hormis sur les malheureux arbres. Un de ses frères, qui avait fini par se dépêtrer de ses propres assaillants semblait-il, l’aida à se relever, d’une poigne aussi ferme que tendre. « Все в порядке ? » Hochant la tête, Ladáh raffermit sa prise sur la baguette, sans réellement prendre le temps de s’épousseter. Il y avait d’autres choses bien plus importantes à faire, comme entrer dans ces maudites galeries pour récupérer les têtes connues. Elle n’était pas blessée, chanceuse, mais déjà son esprit s’était retranché dans sa tour, consciente que l’innocence des sortilèges ne pouvait plus être d’actualité. Elle avait beau maudire son aîné pour l’avoir contraint à rejoindre les mangemorts, il se trouvait qu’elle appréciait certains d’entre eux, sans vouloir concevoir en perdre ce soir. Sa baguette s’éleva rapidement lorsqu’elle aperçut un insurgé tenter de forcer le passage coûte que coûte, l’expulsant dans les airs jusqu’à ce qu’il rebondisse contre un tronc d’arbre. Au mieux, quelques contusions. Au pire, une paraplégie, ce n’était plus tant son problème, amorçant les pas qui la séparaient de l’entrée de la galerie.
Celle-ci était en piteux état, signe que l’entretien était à la fois sommaire, et que la défense s’était répercutée sur les parois. Il fallait faire attention, plus encore maintenant qu’ils étaient à l’intérieur. Un signe de tête pour son demi-frère, afin qu’il garde l’œil bien ouvert tandis qu’elle préférait gérer les dalles. Elle ne doutait pas un seul instant que d’autres pièges s’actionneraient s’ils ne faisaient pas attention. Pour le moment, tout semblait aller pour le mieux… Pour le moment. Quant à Alekseï, il avait fini par descendre aussi dans les galeries, là où Guenièvre était tombée, rejointe par d’autres.
Dernière édition par Ladáh I. Zaïtseva le Dim 24 Avr 2016 - 10:43, édité 2 fois |
| | | |
| Dans l’éternel sablier du temps s'écoulaient péniblement les minutes et chaque grain de sable lui semblait durer des heures, surtout que tout allait de mal en pis. La réplique de la mangemort russe lui tire un sourire en demi-teinte, la réalisation de la stupidité de sa question plus tard. Merci Sherlock. Juste le temps de se jeter plus ou moins à terre et sentir le polyester mordre sa peau trop perméable et la rappeler à la cruelle réalité. Leto n'a même pas le temps de réagir que la comparse disparaît et que la jeune Lestrange valse avec un sort. Tout va bien. Pour le mieux. Dans le meilleur des mondes. Elle a mal partout sans avoir réellement pris de coups, les désavantages de la noblesse et l'ire agrémentée de miel des révolutionnaires, juste le temps de prendre les escaliers pour témoigner du coup de pied magistral de Guenièvre dans les parties du type qui la maintient par la gorge, reste le deuxième encore bien portant. Defodio, les mains tremblent, le trac est à son comble et le sort ne naît même pas. Dans ma panique elle sort un autre sortilège tout aussi brouillon que le premier, sort angoissé pour un irréversible qui lui renvoie un goût aigre et une nausée piquante. Un sortilège de mort, Avada Kedavra qui atteint la cible de plein fouet.
Ses pupilles transpirent le doute et le remord, la culpabilité et le manque d'estime de soi. Elle s'approche des filles sans attendre, elles devraient sortir avant que le reste de la cavalerie ne déboule, elle en entend déjà les trompettes qui sonnent et face au bruit d'arrivées qui les bloquent dans leurs avancées elle se positionne devant ses comparses, la mieux portante à l'échafaud, baguette levée, ne se doutant pas que ça pourraient être ses alliées. Les yeux brume dans le brouillard, les sens aux aguets et la bile amère aux bord des lèvres. Tout va très bien. |
| | | |
|
Pour le moment simple adhérent, tu avais eu le droit de te joindre à la troupe de Mangemorts pour tomber sur le poil des Insurgés. Jusque là, tu les avais suivis en silence, jamais très loin de ton patron, t’as quand même été bien impressionné devant le diabolique végétal (parce que toi et la botanique, c’était une vieille histoire d’amour). Vous déboulez dans les boyaux du bunker. Déjà pas bien haut, tu as la particularité de te déplacer près du sol, échine courbée. N’empêche que ça a bien servi quand d’autres ont commencé à se prendre la fumée en pleine poire. T’as balancé quelques Anapneo autour de toi pour libérer les voies respiratoires des gens trop grands. Contrairement aux Mangemorts plus expérimentés, tu faisais pas gaffe aux Insurgés que tu flinguais de ta baguette. Toutefois, tu rongeais quand même ton frein, pour pas te lancer à corps perdu dans le reste de la baston. Dans les Rafles, c’était à ceux qui clamsaient en dernier ; pas d’chichis quoi. Surtout si les susnommés Insurgés s’amusaient à vous cramer le derrière avec des boules de feu téléguidées. Des étincelles grillent la manche de ton vêtement et commencent à grignoter ton épiderme. C’est en suivant la fin de course du type que Ladah envoyait valser que tu te rends compte qu’un truc cloche. La boule de feu avait disparu et pourtant, y’en avait d’autres qui explosaient. Plus petites. Moins boules. Les types que l’arbre avait piégés. Même si vous êtes tous en cape, tu connais la silhouette d’Augustus par cœur et te glisses à son côté, les yeux rouges et ronds comme des billes, tes crocs trop blancs au milieu de ta figure toute sale de sang, de poussière et de sueur. « Patron… j’crois qu’vous l’avez finalement vot’ feu d’joie… »
|
| | | |
| Augustus reprit finalement ses esprits. Les sorts et le petit coup de chaud de son dernier meurtre le calma et lui permit de pouvoir enfin analyser la situation plus clairement. Les insurgés brûlaient, jusque là tout allait bien, mais leur sortie était aussi bloquée, et ils risquaient de finir incinérés à leur tour s'ils ne s'enfonçaient dans les méandres de ce trou à rat. Les narines du Rookwood s'indignaient d'avance. Mais bon, leurs cibles n'étaient visiblement pas ici, il était temps de sortir le peigne fin et d'arrêter d'attendre que les insectes sortent de leur tanière. Il sourit en sentant Bacchus à ses côtés. « Oui, effectivement. Mais cela ne nous simplifie pas exactement la tâche. Il est temps d'aller débusquer ceux qui reste. » Et sans plus attendre il s'enfonça dans le bunker, entraînant avec lui la majorité des mangemorts voulant rester en vie pour pouvoir se vanter du nombre d'insurgés tués ce jour-là. L'intérieur était exactement ce à quoi il s'attendait. Un repère à charognards, une véritable porcherie, sûrement encore plus tâchée par la fuite, les cadavres et l'odeur de brûlé, mais tout de même. C'était surtout un sale labyrinthe dont il espérait pouvoir sortir en un seul morceau. Surtout s'ils avaient encore truffé le coin de pièges. « Le mieux serait d'occuper chaque couloir afin de fouiller toute la zone et retrouver nos alliés et débusquer les cibles. Ils ne doivent plus être nombreux là-dedans. » |
| | | |
| Déclencher un autre piège n’était pas souhaité et pour peu, la russe aurait adoré avoir des cobayes à jeter en amont, afin que le chemin soit tracé. La fumée âcre tenta de s’infiltrer sous l’argent, arrachant une légère quinte de toux, ravalée par le tissu placé de nouveau devant les voies aériennes : mourir au combat une chose, terminer asphyxiée par de la fumée sans même brandir la baguette : une autre. Devant elle, un insurgé déboula, certainement prêt à en découdre et qu’elle stoppa en même temps que son acolyte, toutefois surprise par la réaction provoquée. Du feu et… Une douleur, lui arrachant un cri à la fois de surprise mais aussi due à la réaction provoquée par le lambeau de chair collé à son bras, rongeant sa peau par le feu. Jurant dans sa langue natale, elle ne mit guère longtemps à s’en débarrasser, coup de pied pour envoyer valser la tête devant elle un peu plus loin. Force était pourtant de reconnaître que l’idée était ingénieuse, cruelle, mais ingénieuse, ne restait plus qu’à espérer que le Magister n’ait pas aussi cette idée un jour ou l’autre.
Rookwood susurra un ordre, une proposition qu’elle ne pouvait qu’accepter, tournant dans une galerie, esquivant les affaires trainant au sol. Intérieurement, elle plaignait sincèrement les pauvres hères vivant ici, dépourvus de confort ou même d’intimité… D’un autre côté toutefois, ils n’avaient qu’à mieux s’insurger ! Avertie par des bruits de pas et aussi des quintes de toux étouffées, Ladáh prépara sa baguette, prête à en découdre, se figeant à peine lorsque quatre insurgés se pointèrent face à elle. « SCINDENDAE CORPUS » lança t’elle à au premier assaillant, laissant les deux autres à ses coéquipiers, tentant de se détacher pour rattraper le quatrième, fuyard, et bougrement rapide.
|
| | | |
| _ Patron… j’crois qu’vous l’avez finalement vot’ feu d’joie…
Gillian remercia intérieurement le masque qu'elle portait de dissimuler son visage quand le jeune Murdock y alla de son petit commentaire. Elle n'avait pas pu s'empêcher d'esquisser une grimace. Le sort des Insurgés l'indifférait – elle avait elle-même été la cause de la disparition d'un certain nombre d'entre eux ces dernières années sans que cela ne l'empêche de dormir – mais elle avait malgré tout senti ses poils se hérisser quand leurs hurlements avaient commencés à s'élever autour d'eux. Et cette odeur abominable de chair brûlée... Elle ne se fit donc pas prier pour s'engouffrer à travers les boyaux étroits du bunker quand Rookwood ouvrit la voie et que Zaïtseva la dégagea d'un coup de baguette. Ils marchèrent un moment côte à côte, leurs armes tendues devant eux, les sens aux aguets. Rookwood était en train de suggérer qu'ils se séparent, pour couvrir plus de terrain et retrouver les leurs, quand les détonations d'une nouvelle altercation retentirent dans le couloir. Gillian parvint à parer un sortilège de justesse et se mit alors rapidement à couvert à l'angle d'un mur. De là, elle ne tarda pas à armer son bras et à prendre pour cible l'un des deux Insurgés qui leur barraient encore la route, une jeune femme aux longs cheveux blonds coiffés en queue de cheval.
_ Flagellum !
Un fouet jaillit à l'extrémité de la baguette de la sorcière et alla s'enrouler autour de la gorge de la fille. Un hoquet étranglé s'échappa d'entre ses lèvres et elle porta aussitôt ses mains à son cou pour tenter de se dégager, mais il était trop tard. Gillian tira un coup sec sur la longe et l'Insurgée tomba au sol, où ses yeux ne tardèrent pas à se révulser alors qu'ils se teintaient de rouge. La guerre était décidément sans pitié... |
| | | |
| Bientôt, Guenièvre apparaît dans son champ de vision qui commence à s'assombrir. D'autres sorts avortés, que cet homme tout concentré sur l'agonie de Darja ne semble pas remarquer. C'est pourtant l'une des douleurs causées par celle qui a partagé son enfance qui la délivrera. Bien visé. Elle suffoque, porte par réflexe la main à la gorge et crache ses poumons étouffés. Tellement d'air, et si peu à la fois, la blonde tente de tout récupérer. Les points devant ses yeux ne s'effacent pas si vite, le manque d'oxygène à présent remplacé par le trop-plein, et elle se demande un instant si elle ne va pas tourner de l'oeil. Si cela n'arrive pas, elle n'en demeure pas moins profondément affaiblie. Trop pour prononcer le moindre sort, et c'est donc la troisième qui achève la source de ses souffrances. Elle lève la main en remerciement, capte la lueur dans le regard de la jeune femme, la lueur de l'innocence qui s'éteint, qui se tord, qu'on salit. Elle se relève avec peine et porte une main sur l'épaule de la jeune femme, en signe de réconfort, et se promet de lui demander son nom, quand tout ça sera fini, si par miracle elles en sortent toutes vivantes. Le soulagement et le repos ne sont pas bien longs : elles ouïssent bientôt le son des pas qui se rapprochent, un martèlement frénétique, qui fait trembler tout l'endroit. On dirait qu'il y a du monde partout. Peut-être des leurs, mais pas que. Ça s'agite de toutes parts, et l'idée de retourner au combat l'épuise d'avance. « Ok, ça ne m'amuse plus du tout. » Elle sentait que la fatigue commençait à la rendre mauvaise, que l'impatience l'éloignait de ce qu'elle était et que, doucement, s'insinuait une cruauté trop peu familière. Alors que les coups se rapprochent, elle lance un premier sort, destiné à faire naître un bouclier, et se retrouve propulsée contre le mur derrière elle. La respiration est saccadée, le corps ravagé. Tente sa chance à nouveau. Échec. Total, cuisant, pesant. Sa main glisse déjà dans sa pochette. Puisque rien ne fonctionne, puisque toute son énergie magique semble s'être égarée en même temps que ses forces, il va falloir penser autrement. Darja dépose donc sur le sol une petite fiole au liquide translucide, qui contient en réalité un acide diablement efficace, qui promet de lentes agonies, de sournoises douleurs. Ils sortent. Elle s'approche de Leto. « On s'écarte ou tu te sens de te défendre toute seule ? » |
| | | |
| La douleur vibre de mon gros orteil jusqu’à la pointe de mes oreilles. Le geste de trop, le coup de trop. Je n’ose pas reposer mon pied mais mon regard se porte sur Darja qui tente de reprendre son souffle, je vois les traces de doigts sur son cou et tente de penser à autre chose quand un éclair vert frappe l’insurgé de plein fouet. Il tombe raide à quelques pas à peine de moi. Il semble m’observer de ce regard vide de sens, vide de vie. Mon corps cède, je trouve un mur contre lequel je me laisse tomber. L’impression de n’être plus qu’une plaie béante, inutile, un poids… De quel côté suis-je ? Pas du mien c’est une certitude. Entre ma malchance et les sortilèges qui n’ont de cesse de m’être renvoyé je n’ai fait que gagner du temps. Tout tourne dans ma tête… Aramis, Arsenius, mes parents, Rabastan, Nyssandra, Severus tous ont des choses à me reprocher et ne se privent pas de le faire. Et Caleb… lui aussi serait furieux de voir l’état dans lequel j’ai réussi à me mettre en suivant simplement les ordres de celui qui était censé m’entraîner. Il voulait faire de moi de la chaire à baguette, c’était gagné. Je n’espérais qu’une chose, qu’il crame, une mort lente et douloureuse… De sombres pensées alors que tout semble trembler autour de nous. J’attrape ma baguette qui n’avais pas roulé bien loin et tente un mobilicorpus en informulé… juste pour ne plus voir ce regard qui me juge… mais rien, comme si ma baguette ne me reconnaissait même plus. Utilises le comme bouclier… il risque plus grand-chose. Proposais-je à Leto, amer de n’être capable de rien faire. Alors je tente de resserrer magiquement mon attelle pour pouvoir me lever… rien. Un futur médicomage incapable du moindre petit sort de soin… parfait, vraiment, une raison de plus de saper ma confiance en moi, tout juste ce qu’il me manquait. Je resserre le bandage à la main serrant les dents et priant pour ne pas tourner de l’œil. Je suis incapable de reprendre une respiration qui me permettrait de me calmer et de faire le point à cause de ces foutues côtes qui doivent être en mauvais état. Je parviens à me relever en m’appuyant sur deux caisses et lance, dans un dernier espoir un sortilège de lévitation afin de bouger les dites caisses pour ralentir la route de nos futurs assaillants, qui n’allaient sans doute pas tarder à arriver. Bien sûr, puisque ma chance m’avait définitivement quitté l’une des caisses se fracassa me renvoyant "gentiment" contre le mur. Je toussais laissant quelques gouttes de sang quitter mes lèvres… Parfait, vraiment, parfait. Une odeur âcre me parvenait du boyau vers lequel j’étais arrivé quelques minutes avant… Quelque chose brûle… faut pas rester là… J’ignorais combien j’avais raison mais j’étais aussi celle qui les ralentirait le plus, consciente d’être le boulet d’or de la soirée. |
| | | |
| La témérité, ou l'inconscience, des insurgés était tout de même à noter. Augustus avait déjà du le faire il y avait de cela bien longtemps et ne prenait plus la peine de s'en formaliser. Il se contentait d'un sourcil haussé à la vue des trois insurgés qui lui faisaient face. Il laissa filer Ladah et se dissimula dans un coin du couloir en même temps que Gillian, alors qu'un des deux semblait décidé à le viser. Et le sort ne cherchait même pas à tuer. Encore, si c'était pour pouvoir espérer le capturer, mais à tout les coups c'était juste pas la faiblesse d'esprit de ces personnes épris de justice et qui ont juste peur de faire face au visage de leurs victimes une fois le sort lancé. Il fallait tout leur apprendre. Ainsi, lorsque Rookwood se dégagea de la protection du mur pour lancer un sort sur l'insurgé suivant, ce fut juste pour le désarmer habilement, d'un informulé, pendant qu'il lançait un : « Murdock, attrapez-le. » Il ne doutait pas une seconde de la capacité de son chien à foncer sur l'ennemi et l'immobiliser. Lancer des sorts, réfléchir, élaborer des plans et improviser n'était pas dans les capacités du raffleur. Mais obéir à un ordre demandant une prouesse physique, il n'y avait pas de doute à avoir.
Ainsi, lorsqu'Augustus s'approcha, il put admirer le jeune insurgé dont il ne fit même pas attention au visage. Bacchus avait compris, et il le laissa immobiliser la tête de l'individu afin que, d'un regard, il s'immisce dans l'esprit du prisonnier. Sa légimancie était froide, sinueuse, comme un filet d'eau gelé qui se glisse entre des homoplates déjà moites et suantes. Il souriait de ce sourire sadique qu'il prenait pour faire peur aux enfants et pour se faire respecter de ses alliés. De sa voix tendre et douce, il demanda : « Où sont les autres et quelles sont les sorties ? » |
| | | |
|
Tu regardes Ladah disparaître dans le boyau du bunker, échauffée. Tu l’aurais bien suivi si y’avait pas Rookwood à deux pas, en train de se dissimuler derrière un mur avec Lufkin. T’as pas le temps d’en faire de même que le jeune insurgé met en joue tes deux supérieurs. Sauf que c’est toi qui te prend le sortilège comme une lame émoussée en pleine poire. Il en faut plus pour t’arrêter, surtout quand y’a un ordre à la clef. Le pauvre gamin a à peine le temps de rabaisser sa baguette pour voir sur quelle forme étrange et menaçante son sort avait atterri que tu te jettes sur lui et le plaques au sol. Si Rookwood ne t’avait pas arrêté dans ton élan –puisqu’il t’avait bien sommé de simplement l’attraper- tu lui aurais arraché l’oreille que ça aurait fait partie du plan. En contrepartie, ses oreilles, tu les lui écrases alors que tu immobilises son regard terrorisé, tandis que le Mangemort pénètre dans son esprit. T’es juste à côté, donc ce serait peut-être déplacé de ta part d’avoir une impression de déjà-vu, voir de déjà-ressenti. Petit rigolo, si tu savais que monsieur te visitait la caboche quotidiennement.
Il résiste pas longtemps le petiot et manque plusieurs fois de tourner de l’œil si tu le baffais pas de temps en temps. Malheureusement pour vous, il était un peu trop jeune justement, et il ne s’agissait que d’un nouveau complètement déboussolé. Après un moment, Rookwood vous répète ce qu'il aurait lu : quelques indications, comme quoi, il y aurait une petite porte, plus loin, après un embranchement. Que tous les autres s’y dirigent. Prévisible. T’attends tout de même que Rookwood rompe le contact pour lui écraser la tête à coups de poings. « On fait quoi pour le trio manquant ? » que tu demandes en te redressant « on dessine des flèches pour qu’elles nous r’trouvent ? » proposes-tu, petit malin, en traçant un trait tremblotant avec le sang tachant tes mains.
|
| | |
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
|
|
|