|
sujet; [Event#7] Kill them all |
![[Event#7] Kill them all - Page 2 Empty](https://2img.net/i/fa/empty.gif) | Il était temps d'entrer. Darja lança un dernier regard vers l'arbre, son petit protégé. Le défi n'avait pas été uniquement de réussir à le faire pousser à une vitesse folle : elle avait en quelque sorte réussi à faire fusionner saule cogneur et filet du diable. Alors qu'ils s'engouffreraient à l'intérieur, l'arbre se chargerait donc de « récolter » les humains fuyants. Et cela devait arriver bien plus tôt que prévu... A peine étaient-ils entrés qu'elle vit Guenièvre sombrer sous la couche de terre qui les portait. Oh, mais quelle poisse. Ce n'était pas qu'elle s'inquiétait sincèrement pour la jeune femme, mais elle se doutait qu'Aramis lui en voudrait personnellement s'il lui arrivait quelque chose en sa présence – il avait après tout déjà mis en péril l'une de leurs missions pour lui venir en aide, la Valkov ne pouvait donc pas feindre ignorer cet attachement fraternel. Elle-même ne savait pas comment elle réagirait face à la perte de son jumeau. « Reste avec Ladáh », indique-t-elle à ce dernier. Elle se laissa donc glisser du bord du gouffre, peinant à atterrir correctement en bas – ne prenant d'ailleurs même pas la peine de pointer sa baguette magique pour amortir la chute, mieux valait garder ses forces pour plus tard, vu les efforts que cela lui demandait. « Ça va ? » interroge-t-elle Gwen en la rejoignant. Darja n'a aucune idée d'où elles sont. Tout ce qu'elle sait, c'est que, tout à coup, quatre personnes sont devant elles. Elle pousse la Lestrange derrière le mur qu'elles viennent de dépasser et s'y terre avec elle. Elle prend une grande inspiration : c'est l'heure des duels, clairement pas son point fort. Elle s'agenouille et finit pourtant par passer la tête par-delà le mur. Ils ne sont plus que trois, l'un des insurgés a disparu. La fille qui avait déjà rejoint Gwen en met un à terre. Reste deux. Sa baguette les vise tour à tour. Un « Locomotor Mortis », un « Petrificus Totalus »... Elle observe, stupéfaite, les deux hommes à terre. « Il est où, le dernier ? » |
|  | | |
| | Tout ceci n'était qu'une vaste perte de temps. Si tout s'était déroulé selon les désirs d'Augustus, ce n'était pas un arbre à câlins qui aurait accueilli les insurgés, mais un immense incendie qui aurait envahi tout le repère et brûlé vif tous ceux qui étaient à l'intérieur. Simple et efficace, propre. Cela aurait terrifié tout le groupe, donné un coup de boost à l'orgueil des mangemorts, et on en serait pas à capturer un à un tous les pauvres petits sorciers en crise d'adolescence en train de pendouiller à un arbre. Augustus retint un soupir. Les capturer, pas les tuer, les capturer, pas les tuer. Mais Merlin, l'avada kadavra lui brûlait les lèvres...
Il retint un autre soupir en voyant la Lestrange sombrer dans un tunnel. C'était une mission de haut vol ici, pas un club de baby-sitting pour les enfants du Cercle... Est-ce qu'il ramenait Adelaïde ici, lui, hein ? Certes, elle lui aurait rétorqué quelque chose sur la boue sur ses chaussures et aurait refusé net, mais tout de même...
Et les voilà, les petites bestioles, à courir dehors, se faire attraper par l'arbre, ah ça c'était du beau travail. Les « Petrificus totalus » fusaient chez Augustus, tout en restant avide du moindre insurgé qui se mettrait à être sérieusement dangereux. Un Sectusempra est si vite arrivé... Dans la pagaille, il ne remarqua pas les plusieurs fioles tombées d'une poche de l'un des insurgés suspendues. A présent explosées sur le sol, il commence à sentir leurs effets... assez troublants. Tout à coup, l'homme tangue, vacille, s'étant pris les effets de plein fouet, il réussit à lancer un : « Attention à la fumée ! » Mais sa vision est trop floue pour savoir s'il a pu le dire à temps. |
| | | | |
| | Des détonations et des cris s’élevèrent bientôt au-dessus de Daeva. Pris par surprise, désorientés, les Belliqueux se jetaient par dizaine dans les griffes du piège que les Mangemorts avaient tendu pour eux, et la maigre résistance qu'ils tentaient tant bien que mal de leur opposer avait des airs de dernière chance ou jamais. Gillian, elle, avançait au milieu du désordre d'un pas rapide et égal que rien ne semblait pouvoir enrayer, sa baguette fendant parfois les airs pour se débarrasser d'un insurgé ayant réussi à passer entre les mailles. Ils étaient si jeunes, pour la majorité d'entre eux. Quelle que soit la mission que les autres étaient partis accomplir, elle nécessitait le gros de leurs forces. Gillian se mit alors à douter qu'ils trouveraient beaucoup de ceux qu'ils étaient sensés ramener vivant... Son regard s'attarda vers l'arbre aux branches duquel pendait déjà de nombreux insurgés, et un curieux sentiment lui serra très brièvement le cœur à l'idée de les savoir condamnés.
Ce fut le son de verre brisé, suivi de près par l'avertissement de Rookwood, qui la ramena à une réalité plus pressante. Une épaisse fumée multicolore s'élevait autour d'eux. Gillian chercha rapidement à se couvrir le nez de sa manche, mais le mal était fait. La tête se mit à lui tourner. Elle sentit des larmes lui piquer les yeux, et sa vison se troubler. Tout d'un coup, elle ne savait plus bien où elle était, où le nord ou le sud ou même sa droite et sa gauche se trouvaient. Tout devint si confus. Une silhouette surgit alors du brouillard, celle d'un garçon qui ne devait pas avoir plus de vingt ans. Gillian brandit aussitôt sa baguette mais cette dernière ne cessait d'osciller entre l'insurgé et Rookwood, incapable de se décider entre les deux. Finalement, l'effort qu'elle devait faire pour se concentrer devint si intense qu'elle finit par céder.
_ Everte Statum ! lâcha-t-elle en prenant son allié pour cible. |
| | | | |
| | Impossible, même si j’avais voulu le faire, je n’aurai pas pu. Comment aurais-je pu imaginer qu’à peine 10 minutes après notre arrivée je me retrouve, déjà, dans une position aussi inconfortable que douloureuse. Cette terre m’en voulait, l’univers entier était ligué contre ma personne. J’imaginais le sourire mi- satisfait mi- agacé d’ Hobson à quelques mètres au-dessus de moi. L’homme devait être ravi de s’être si rapidement débarrassé de moi et en même temps contrarié que j’aie survécu à la chute. Faire rapidement le point est plus que nécessaire, je retire les gravas qui me sont tombés dessus, juste un peu de sang, quelques égratignures sur le visage, les mains, les jambes sans grande conséquence. La cheville gauche me lance, ainsi que mes côtes déjà fragilisé par d’autres chutes… Surprise, je ne me suis pas réceptionnée comme il aurait fallu et j’en paye maintenant le prix. Mais comment penser à une chute pareille ? Même si j’avais envie de venir en aide aux insurgés, je ne pensais pas le faire de cette façon avec cette entrée fracassante. Je me relevais et me maintenais à une paroi tout en reprenant mon souffle tant bien que mal avec cette douleur lancinante dû à mes côtes. Grâce à mon sort j’avais vu trois ombres se mouvoir dans ma direction, par chance Leto fit son apparition rapidement suivie par Darja . J’hochais la tête et répondais par un ça va un peu faiblard. J’étais surprise qu’elles aient pris le risque de me rejoindre ici. La main de la langue-de-plomb me repousse en arrière et mon souffle est coupé tant par la douleur que par l’impact avec le mur. Par Merlin, ça n’était décidément pas ma journée ! Le duel débute et les filles font rapidement mouche, mon inutilité crasse me convient parfaitement, pour le moment. Je n’avais de toute façon ni l’envie d’être là et encore moins de tuer qui que ce soit même si je devais être prudente sur mes réelles intentions. Il a filé… il est sans doute en train de prévenir ses copains, on ferait mieux d’avancer. Il m’était impossible de courir avec ma cheville et encore moins avec mes côtes et nous ne pouvions pas rester ici, c’était attendre de se faire attraper comme des gnomes des jardins ! Je visais ma propre cheville de ma baguette. Ferula. Je tentais de retenir au mieux une grimace de douleur lorsque je serrai l’attèle. Une fois fait je pouvais j’avancer, me tenant parfois à un mur pour soulager ma cheville. Ils ont l’avantage du terrain… Car si l’informatrice nous avait donné quelques entrées nous n’avions en aucun cas en notre possession les plans de ce dédale de galeries. Hominum revelio… Personne ici. Au fait… merci de pas m’avoir lâcher. Après tout, sans elles, seule contre 4, je n’aurai eu aucune chance. Je m’adressais aux deux tant que nous étions dans un moment de « calme » sans doute annonciateur d’une tempête à venir. |
| | | | |
| | La baguette en extrémité de sa main de cœur, une petite dague de l’autre, la russe s’était postée de sorte à ne manquer aucune cible, veillant d’un intérêt vif les visages des belligérants arrivant sur eux. L’ordre n’était pas de tuer, mais de préserver la vie. On ne devait pas tuer, mais l’on pouvait toujours blesser. Autour d’elle, les sorts d’immobilisation fusaient, certains plus silencieux que d’autres. Rookwood et Lufkin devant elle, Ladáh suivait, accompagnée de son cousin, jumeau de Darja, évitant les corps immobiles tombés au sol. Ils seraient inspectés plus tard, catégorisés jusqu’à trouver les personnes que le gouvernement souhaitait vraiment récupérer. Elle ne jeta pas un seul regard sur ceux-là, préférant concentrer son attention sur la réelle mission, évitant aussi l’idée de trouver un visage connu. Rien ne devait venir la perturber, la troubler, pas quand elle savait qu’il était si facile pour certains de s’accrocher à certains détails de l’esprit.
Devant elle, Augustus cria quelque chose, une histoire de fiole, et la Russe n’eut que le temps de placer son écharpe sur ses voies respiratoires pour éviter d’inhaler les fumées. Cependant, il fallait se rendre à l’évidence : la fumée, âcre, était assez piquante pour qu’elle soit obligée de cligner plusieurs fois des paupières. Une légère brise devrait faire l’affaire et disperser les particules. Elle continue d’avancer la Russe, jusqu’à ce qu’elle sente une étrangeté sous son pied droit, comme un léger enfoncement sous son poids. « ублюдок » marmonna t’elle pour elle-même avant d’écarquiller les yeux sous la lumière vive se dirigeant vers elle. « BAISSEZ-VOUS ! » hurla t’elle pour ses comparses, s’étalant au sol pour éviter les boules de feu. Elle put constater que l’une d’elle avait achevé sa course contre l’un des arbres alentours… mais l’autre… était-elle vraiment en train de revenir sur eux ? |
| | | | |
| | Leto avait toujours eu l'impression d'étouffer et ce quelques soient les circonstances. Sauf qu'elle n'était pas habituée à être dans le fin fond d'un boyau de terre, coincée entre deux de ses coéquipières et un groupe d'insurgés plus si groupe que ça après l'intervention de la tierce personne tombée dans ce trou pour aider la jeune Lestrange. Le masque d'argent n'aidait en rien à stabiliser sa respiration, tout comme son stress qui lui semblait suinter des pores de sa peau comme le suif d'une chipolata sur un barbecue. Elle écoute attentivement le discours succinct de ses deux comparses de galère, hochant de la tête au remerciement de la première, un bref sourire sur les lèvres, oubliant l'invisibilité de celui-ci, elle observe la démarche et les habitudes et manifestement elles sont plutôt mal barrées. Pour résumer il y a un insurgé en fuite et Guenièvre qui semble avoir du mal à avancer.
Les possibles défilent dans sa tête pour qu'elle puisse mieux les contrer, qu'une d'elles s'élance à la poursuite du fuyard ? Seule c'est trop risqué ? Laisser la blessée en arrière pour arrêter le loup en pleine course ? Trop aléatoire et pas forcément fructueux.
- La meilleure option c'est de rester ensemble et de réussir à sortir de ce trou à rats en poussant le plus de monde vers la sortie... Euh. Quelqu'un sait par où aller ?
Question stupide pour une jeune femme à peine sortie de l'adolescence pré-pubère, qui verrouille ses convictions et passe son bras autour de la plus mal en point pour leur permettre d'avancer à un risque respectable, baguette en avant de sa main libre, regard qui invite la dernière à se mettre en route. |
| | | | |
| | Augustus, s'il était un homme sensible et peu capricieux, avait certaines choses qu'il n'appréciait pas. Être ridiculisé en faisait partie. Parmi la liste des choses qu'il trouvait ridicule, il y avait le fait d'être désorienté par des petites fioles colorées conçues par des adolescents. Ensuite, il y avait d'être pris pour ennemi par un mangemort (mangemort qu'il n'arrivait pas à reconnaître sur le moment, mais il allait l'entendre ce sale mioche aux cheveux blonds). Enfin, il y avait de ne pas réussir à éviter un sort de niveau bac à sable pour trébucher sur un insurgé adjacent, qui tomba avec lui par terre, genre, sur le sol de la forêt.
Non, vraiment non, Augustus n'appréciait vraiment pas exactement. Et, la confusion n'aidant pas, l'empêchant de tracer distinctement le visage de tous ceux qui l'entourait, il savait qu'il ne serait pas capable de le retrouver, ce petit être si faible qui avait pu le voir dans cette position embarrassante. Il le sentit se défendre, essayer, les yeux fous, de lui faire du mal... Un Sectumsempra informulé l'envoya se tordre de douleur plus loin.
Lentement, dans la bataille, il se redressa, il prit le temps desserrer un peu sa cravate, juste de quoi respirer assez pour libérer plus du gaz qui s'était niché dans ses poumons. D'un sortilège, il fit se dissiper une grosse partie du nuage, il commençait lentement à reprendre ses esprits, mais ne voulait pas se risquer à juger de qui était qui. Il ne manquerait plus qu'il tue un mangemort avec ces histoires (bien qu'un des incompétents en moins ne lui ferait pas de mal, sans citer de nom).
D'un ton exaspéré, il balança à ceux qu'il pensait être des mangemorts (notamment le blond qui avait osé lui lancer un sort) : « Nettoyez-moi un peu tout ça, qu'on y voie plus clair. » |
| | | | |
| | Il était trop tard. Trop tard pour rattraper celui qui s'était échappé, et trop tard pour prendre la fuite. Avec l'état de la cheville de Guenièvre, le trio n'irait pas bien loin avant d'être rattrapé. N'y avait-il pas un sortilège de guérison, pour ça ? Quoiqu'il en soit, elle ne s'y risquerait pas, de crainte de transformer ses os en barres de chocolat. Pour ce qui était des potions de guérison qu'elle gardait sur elle... Mieux valait les conserver pour plus important. La troisième fille demanda par où elles devaient aller. « A l'opposé ? » Une question qui n'en était pas une, en réponse à une autre qui n'aurait jamais dû être posée. A priori, aucune d'entre elles n'avait déjà fait la visite des lieux. « Commencez à avancer, je vous rejoins. » Du bout de sa baguette, elle fit léviter les corps paralysés vers là-haut, où ils pourraient être identifiés. Elles manquaient de temps pour s'occuper de cette tâche. Arrivée au deuxième, pourtant, elle entendit des bruits dans le couloir par lequel s'était échappé le dernier insurgé, et n'attendit pas de voir s'élancer des ombres sur les murs froids pour se hâter de rejoindre ses partenaires. « Planquez-vous ! » leur conseilla-t-elle dès qu'elle les eût en vue, la pièce dans laquelle elles se trouvaient pouvant être défini de joyeux bordel. Elle trouva une bâche par-dessus des caisses sous laquelle se dissimuler. L'attente ne fût pas longue. Trente secondes, une minute ? La lumière revint bientôt, violente, et elle dégaina instantanément. « Expelliarmus! » Le sort en heurte un autre, violent, et dans une explosion, elle se sent tomber, jusqu'à heurter avec violence un sol trop dur. Le souffle court, elle tente tant bien que mal de relever le torse le plus rapidement possible, consciente de l'urgence de la situation. Est-ce qu'elles allaient continuer à dégringoler les étages, comme ça ? S'ils avaient su que cet endroit était fait en papier mâché... Autour d'elle, aucune trace de Gwen et de l'autre Mangemorte. En revanche, deux autres Insurgés sont tombés avec elle. La main tremblante, elle tend sa baguette et tente un sortilège d'explosion, dans l'espoir de les mettre un peu plus à terre, au moins le temps qu'elle se relève. Mais ce fichu tremblement lui joue des tours, et l'explosion a lieu bien trop près de Darja, la sonnant également. Bientôt, c'est une main hargneuse qui la relève. La colère qu'elle lit dans les yeux de son agresseur la décide vite à relever sa baguette. « Avada Kedavra » Il a dû deviner son geste, car il pare au sort, rapide, la désarme et fout son bras sur sa gorge pour l'immobiliser. Ils se jaugent. Elle le sait rapide et doué, il la sait prête à tout. Ses yeux exorbités se fixent sur l'escalier au loin. Faites qu'elles arrivent assez vite... |
| | | | |
| | Laisser s’enfuir l’insurgé fut une évidence, heureusement. Je n’aurai jamais été capable de courir après lui et je n’en avais de toute façon pas, du tout, l’intention. J’étais ici contre mon grès et si je ne comptais pas le dire haut et fort je ne serai en aucun cas d’une grande aide pour les mangemorts. De toute façon ma malchance naturelle jouait en faveur des insurgés qui peuplaient ce bunker. Je secouais la tête, non, j’ignorais de quel côté nous devions aller... Comment pourrait-on le savoir? Je ne voyais qu’une seule issue possible... Plus loin nous serions de la création de Darja mieux nous nous porterions. Voilà ce qui traversait mon esprit alors que le bras de Leto m’aidait à maintenir un certain équilibre et un rythme de marche un peu plus “soutenu”. Les cris de Darja ne laisse place à aucune hésitation possible et nous tentons de nous camoufler du mieux possible avant qu’un groupe d’insurgé ne débarque. Mais ils sont plus nombreux et les échanges de sorts trop vifs pour que se cacher soit réellement efficace. Alors, tentant d’oublier la douleur je lance un Expulso !! . Le sortilège bien que parfaitement exécuté rebondit sur un bouclier et n’a d’effet que sur moi même, me renvoyant sans ménagement contre le mur derrière moi. Le souffle coupé je n’ai que quelques secondes pour regretter l’entrain avec lequel j’avais moi-même envoyé ce sort. Si aucune de mes côtes n’avait été brisé avant cela c’était chose faite. Mais impossible de s’appesantir sur la douleur ressenti, Darja vient de disparaitre avec deux insurgés et une partie de la galerie, Leto est fort occupée et un homme d’une trentaine d’année me prend pour cible. Expe... Inutile de terminer, l’éviter semble la meilleure solution pour cette fois. De nouveau à terre je parviens à attraper ce qui me passe sous la main, l’objet ressemble à une vieille lampe à huile que je lance en direction de mon assaillant qui, surpris, se la prend en pleine tête, enfin un peu de chance. On doit la retrouver. Il était hors de question que je laisse Darja. Des voix, un échange de sorts, nous nous rapprochons. Prends les escaliers, je passe par là bas... Un autre chemin, une descente presque “douce” que je pouvais prendre sans, trop, de soucis. La douleur finirait presque par me tenir éveiller si je n’enchainais pas les déconvenues. Silencieusement, je découvre Darja en mauvaise posture, ils me tournent le dos et je tente de profiter de l’effet de surprise en usant d’un expelliarmus en informulé. Mais le bouclier du second insurgé me renvoi mon sort et ma baguette m’échappe, roule sur le sol. Je retiens un juron et, puisque Darja n’a pas de temps à perdre, j’envoie mon pied blessé dans l’entrejambe du sorcier qui la maintien en joug. Ca, c’est sur, ça ne me reviendra pas en plein visage! Et puis cassé pour cassé ma cheville ne risque plus grand chose... et je suis certaine de l’efficacité de Leto je ne pouvais de toute façon pas faire d’avantage. |
| | | | |
| | Les yeux de la Lufkin s'écarquillèrent de stupeur quand elle vit son sort heurter Rookwood de plein fouet. Quant au gamin aux boucles brunes, il ne se fit pas prier pour saisir cette chance inespérée. Profitant de la confusion, il décampa à toutes jambes vers le couvert des arbres. Gillian cracha un juron en le regardant fuir. Elle avait bien levé sa baguette pour tenter de l'arrêter mais se ravisa aussitôt, peu désireuse de prendre à nouveau le risque de toucher un allié. Les fioles s'étant brisées un peu plus tôt avaient du imiter l'effet d'un sort de Confusion en se mélangeant. C'était fâcheux. Heureusement, les volutes de potion se dissipaient déjà, aidées par Rookwood qui – Merlin soit loué – ne semblait pas avoir trop souffert de son vol plané.
Mais Gillian n'était pas au bout de ses peines. Zaïtseva hurla, et la sorcière se retourna au moment où elle plongeait au sol, échappant de justesse au piège qu'elle avait enclenché. La boule de feu qui passa quelques centimètres à peine au-dessus de sa tête ne s'arrêta toutefois pas en si bon chemin. Elle ralentit, et prenant un virage serré, elle se précipita de plus belle dans la mêlée, la Lufkin se retrouvant au beau milieu de sa trajectoire. Elle n'aurait pas su dire ce qu'il se passa alors, si son esprit était encore embrouillé par la fumée qu'elle avait inhalé ou si tout se déroula trop vite pour elle, tout simplement, mais elle fut incapable de bouger. Une silhouette s'interposa alors, et elle entendit la voix de Virgil tonner le nom d'un sortilège. Une gerbe de givre jaillit du bout de sa baguette et le projectile enflammé ne tarda pas à tomber lourdement par terre où il se brisa en mille morceaux.
_ Qu'est-ce qui t'arrive, tu rêves ? Je te rappelle que tu fera une bien plus jolie veuve que moi, alors ne meurs pas.
Elle devina le sourire dans sa voix, et pour une raison qu'elle ne s'expliquait pas, cela la rassura d'une drôle de façon.
_ Ça ne se reproduira plus. Il faut que l'on parvienne à entrer à l'intérieur, afin de débusquer les derniers résistants ! lança-t-elle plus fort pour être entendue du reste de ses camarades. |
| | | | Sujets similaires | |
|
| | Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
|
|
|
