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sujet; CHO ⊹ let me show you my true colors

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Cho  Chang
feat jamie chung • crédit swan
❝ We're running in circles again ❞DEATH EATHER ; PV

☇ pseudo complet & surnom(s) ; CHANG ; « Il est grand temps que tu nous fasses honneur, Cho. », en silence, tu as accusé le coup dans ton ventre. En silence, tu as serré les dents, tu as plié, tu as accepté. Dynastie de la Nation du Feu, les  Chang n'ont que ce mot à la bouche « l'honneur ». L'honneur qui rend fou, qui rend tout trop lourd. Les  traditions pèsent sur toi, t’asphyxient. Et tu t'étouffes dans la colère. Tout te semble tellement amer pour amour des tiens, par cet honneur qu'on t'impose, qu'on appose sur toi. Tu ne sais plus depuis quand tout a changé. Peut-être qu'au fond, ça a toujours été un peu là, au creux de tes reins. Alors, tu te tais, tu apprends les vieilles magies dont vous avez le secret. Tu apprends à être cet honneur alors qu'il y a bien longtemps que vous vous êtes exilés, que vous avez vacillé.  Il y a longtemps que vous n'êtes plus des empereurs, des  dictateurs, maîtres incontestés des  flammes. Il y a longtemps que vous n'êtes plus que des drames sous tes larmes. Et la  liberté de ta famille n'est qu'un vieux mirage, une vieille rage qui navigue au fond de tes yeux. CHO ; « Associé au Chang, Cho devient la mélancolie. », disait ta grand-mère alors qu'elle brossait tes cheveux noirs, nouant des vieux espoirs devenus désespoirs à tes yeux d'enfant. La  mélancolie navigue, un peu inévitable, tellement fatale. Jamais un prénom ne fut si bien choisi, penses-tu doucement, lentement. Jamais un prénom ne fut si lourd à porter. Et il y a un fond de tristesse indéniable, saisissable en toi qui t'entrave. Il y a les souvenirs des histoires qu'on raconte, qu'on souffle pour ne pas oublier, pour ne jamais oublier. Fut un temps, les Chang étaient les dirigeants de la Nation du Feu. Fut un temps vous étiez heureux, il paraît. Et puis vous avez chuter, vous avez dû fuir. Et il n'y a plus que de la nostalgie. Il n'y a plus que des  regrets, tellement de  regrets. Et tu continues à tomber, à t'effondrer. Tu sais, hein ? Au fond, vous ne vous relèverez jamais. Tu ne relèveras jamais. PRINCESSE ; « Il avait des sourires qui montait jusqu'aux yeux, il t'appelait princesse, sa princesse. ». Le dos se redresse, tu te fais plus fière, plus altière. Tu n'as le droit que de te taire, en bonne poupée de porcelaine. Tu n'as le droit que d'essuyer le compliment, le mot d'amour devenue insulte dans leur bouches. Il y a une époque où tu étais aimée, adulée, adorée du haut de tes talons aiguilles. Enfant populaire, on louait ta sociabilité, ta beauté. Une foule d'amis s'écrasait à tes pieds. Et puis, il est mort et tu n'as pas cesser de compter les ravages dans son sillage. Tu n'es plus qu'une princesse déchue, sans couronne, ni royaume, sacrifiée sur l'autel de la guerre. Et personne ne rattrapera ta main, dans le noir. Personne ne te sortira de là. Après tout, tu l'as choisi, n'est-ce pas ? Tu les as trahi.
☇ naissance ; 25 MAI 1979, SAINT-MANGOUSTE, ANGLETERRE ; D'un père trop occupé par ses affaires & d'une mère effacée, à la santé fragile, tu es née. Tu sais que tu aurais pu faire leur fierté. Tu sais que tu aurai pu être meilleure pour eux. Ils t'auraient sans doute un peu mieux aimée.
☇ ascendance; PUR ; Sang jamais souillé, ta lignée se veut droite, fière & pure. Et gare à toi si tu déroges à la règle d'or. Tu leur as déjà fait tellement de mal. Il n'est pas question de faire pire, n'est-ce pas ?
☇ métier ; EX-ATTRAPEUSE POUR LES FAUCONS , on s'étonne de ton changement de carrière, s'interrogeant sur tes soudaines motivations. Toi qui fut une joueuse admirée, saluée, adorée, on s'agace de ce changement soudain. Tu leur avais pourtant promis de rester. Et la promesse a été laissée, délaissée OUBLIATOR Manipulatrice d'esprit, tu as la finesse pour redessiner la courbe des esprits moldus. Avec douceur & dextérité, on admire ton doigté si particulier, tellement naturel. Et sans honte, tu sais que tu t'aides un peu de la legilimencie. Ce nouveau métier s'est décidé pour un goût soudain envers les esprits, leur histoire, leur mémoire. Et puis, Rabastan aime placer ses apprenties intelligemment. Il paraît que les rapports se succèdent pour lui.

☇ camp ; LE GOUVERNEMENT TATOUÉE AUX LÈVRES Ta folie est guérie. Tes ambitions d'adolescente sont refondés, révisés. Tu as bien compris ; Le Magister est tout .  HARRY ET SES ALLIÉS CACHÉS (ÉTOUFFÉS) DANS LE CREUX DU VENTRE demeurent pourtant, étouffés, cachés. Peut-être qu'un jour tu te souviendras?
☇ réputation ; REPENTIE ; L'Elite ne t'aime pas. Trop polaire, tu évolues de salons mondains en bals de société sans t'arrêter, sans parvenir à t'intéresser à eux. Tu les  trouves tellement futiles, inutiles. Du moins, tu les  trouvais. Et eux te pensent mauvais parti, pince sans rire. Tu n'es pas vraiment amusante, toi, qui te révélait pourtant si intéressante de ta vie de fugitive, de ta vie d'ennemie du gouvernement bien pensant. Repentie, on t'humilie pour avoir trahi. Repentie, on ne comprend pas vraiment, pas tellement ton revirement soudain depuis Juillet 2002. Tu sembles soudainement, brusquement porter tellement à cœur les intérêts du Maître. Fanatisme finalement embrasé, bien placée, on te murmure fierté du gouvernement qui se veut si clément. Si seulement.
☇ état civil ; FIANCÉE ; A  ton bras, ils ont accrochés un de ses adhérents de sang-pur bien comme il faut.  Mariage arrangé? Il n'est plus question que de ça. Et dans l'intimité, tu te souviens les avoir supplier, leur réclamer la pitié. N'importe qui mais pas lui. Qui vous voulez mais pas ce monstre. Et ils n'ont pas cédés, ils t'ont à peine regardés. Tu comprends? Tu dois serrer les dents, effacer l'infamie jetée sur votre si précieux nom.  TOUJOURS AMOURACHÉE D'UN VIEUX FANTOME ; Cedric glisse, s'immisce encore un peu. Il te brûle le coeur en overdose de maux, te clouant de ses mots. Il t'aime encore & tu l'aimes encore. Mais tu sais que tout ça, c'est pour du faux. Tu sais qu'il est mort & tu accuses tous les tords.  
☇ rang social ; MANGEMORT, un statut que tu as enfin embrassé, que tu aimes enfin. Quel plus grande  fierté que de le servir après tout?
☇ baguette ;   LE BOIS DE PRUNELLIER ; se veut inhabituel. Un peu comme toi. Il est dit qu'en poussant dans des endroits hostiles, il produit les baies les plus succulentes. Bois fait pour le duel & le combat, ta baguette est ta fidèle amie & aujourd'hui, même si c'est la deuxième, il y a un lien très fort entre vous deux. LA PLUME D'OISEAU-TONNERRE laisse, quand à elle, une idée de puissance mais bien difficile à maîtriser. Et ta baguette se révèle, en effet, farouche & mécontente.  26 CM & TRES FINE, on l'a dit faite pour la magie élégante.
☇ épouvantard ; ELLE-MÊME, MANGEMORTE DANS L'ÂME ; Le sang est sur tes mains, contre ta peau. Tu en veux plus, tellement plus, de toute ta cruauté. Et tu ne comprends plus vraiment cette peur, tu es fière d'être mangemorte pourtant, non?
☇ risèd ; NE PLUS ÊTRE UNE TRAITRE A LEUR YEUX ; Tu te vois, heureuse, les prenant dans tes bras.  Ils te disent qu'ils comprennent, que tu n'as pas eu d'autre choix, qu'ils comprennent. Et tu es pardonnée à leur yeux. Là aussi quelque chose t'échappe. Tu sais qu'Harry & ses alliés ont tous les tords.
☇ patronus ; UN CYGNE ; Il y a longtemps qu'il a disparu le joli cygne comme un sacrifice en plus de ton adolescence.
☇ particularités ; LEGILIMENS ;  Les esprits se dévoilent sous tes  yeux, en douceur, en lenteur. Et tu trembles de les découvrir, de les ouvrir.  Tu as tellement peur de tout casser, de tout briser. Comme eux t'ont brisés. Et la magie n'en est qu'à ses premiers pas, tu es douée mais il te faut encore du temps. Encore du temps pour ne pas te voir échouer, saigner du nez ou t'effondrer ou même te déconcentrer. Tu apprendras, bien sûr.
☇ animaux ; UN CHAT, appelé tout bêtement le chat. Il aime se caler contre ton ventre quand tu lis, grignoter tes doigts ou s'endormir dans tes draps. Il te rassure, il t'aime un peu lui.

☇ Avis sur la situation actuelle ; « Alors, Mademoiselle Chang, on dit que vous avez retrouvé la foi. La journaliste remonte ses lunettes, t'offrant un de ses sourires assassins, et pourtant si serein. Vous avez mis pourtant du temps à nous accorder cet interview, claque-t-elle, te gourmandant presque comme une enfant. Qu'avez-vous à dire pour votre défense à nos chers lecteurs ? Un sourire fleurit sur tes lèvres, calme & doux. J'ai effectivement retrouvé la foi. Un rire poli explose, implose entre tes lèvres. Je ne m'étais pas aperçu avant de ma naïveté, de ma bêtise. Le Magister est notre seul salut, ma chère Rita. Il nous sauvera tous. Dans le fond de tes yeux bruns, il y a le feu d'un nouveau fanatisme, d'une nouvelle flamme. Et nous, ses enfants, avons tous une place dans sa grande œuvre. A ceux qu'on appelle les insurgés, j'aimerai dire que vous êtes dans le faux, que celui qui vous mène ne causera que votre perte. Mais il n'est pas  trop tard pour vous ; laissez nous vous sauver. C'était Skeeter avec Chang pour la Gazette du Sorcier. ». Et tu y crois à tout ça, n'est-ce pas ? Tous ses mensonges que tu tisses, esquisses, tu veux y croire. L'exécution des rebuts était nécessaire puisque le Magister est bon.  Les insurgés ne sont que des brebis égarés que le Magister ramènera ou tuera. Et tu es d'accord, tellement d'accord. Alors pourquoi, au fond de toi, il y a un malaise ?

☇ Infos complémentaires ; DAME DE L'ELITE ; Les talons claquent dans une démarche chaloupée, féline, assassine. Irréelle, tu sembles presque trop belle, presque artificielle dans tes jolies robes de créateurs, dans ton expression froide & mesurée. On murmure que tu incarnes un idéal dans tes allures de princesse bien coiffée, bien apprêtée. Un idéal de pureté. Et ceux qui ont encore du mal à t'accepter, qui préfèrent t'humilier, douter de ta fidélité disent un peu amèrement, gauchement que tu es sûrement la meilleure des menteuses. Tu jettes au vent les mots, les écrasant sous tes talons, t'évadant avec élégance de chaque piège. Politesse & préciosité se mêlent à toi. Et pourtant, on te reproche encore de ne pas être assez charmeuse, assez rieuse.   LA VOIX DE CEDRIC ; Tu ne t'es jamais vraiment remise. Tu n'as jamais pu totalement accepté. Et depuis Juillet 2002, il est là à chaque pas. Et depuis Juillet 2002, tu as peur de l'entendre. Il susurre des doux mensonges à tes oreilles, dans ses sourires solaires, dans ses charmes incendiaires. Et il y a une part de toi, tellement, tellement, tellement amoureuse de lui. SOLDAT DOUÉE ; Tu sais qu'ils ont espérés te tuer, te briser. Tu sais qu'ils ont voulus te casser. De missions suicides en besognes lâches, tu as tout surmonté. Tu as absolument tout surmonté. Pas par un excès de chance, comme ils se plaisent à le dire. Mais parce que de ta scolarité, tu as encore le goût de l'effort, le goût de réussir. Et chaque épreuve, tu es décidée à la surmonter.   UN GOUT POUR LE SUCRE ; Les desserts sont ton pêché mignon. Et le sucre est amoureux de toi. Et il n'est pas rare de te voir grignoter une barre chocolaté ou une douceur quelconque.    MAGIE FINE, MAGIE RARE ; Précise, méticuleuse, la magie entre tes doigts semble trouver une grâce nouvelle, meurtrière. Enfant, ton père t'a ordonné d'apprendre, d'assimiler toujours plus de connaissances. Enfant, ta solitude, tu l'as comblé dans les vieux livres, dans les histoires de ta famille. Tu en tires une magie fine, précise, incisive, glissant avec douceur & lenteur de ta baguette. Sortilèges défensifs & offensifs semblent être ta  priorité. Et avec une facilité déconcertante, tu les exécutes. Duelliste féroce & véloce, Harry t'a bien appris. Rabastan a complété ton apprentissage. Pourtant, il semble que ta magie soit perturbée, souillée depuis la Marque. LA MARQUE ; La douleur court encore. Trop sensible, le bras ne supporte plus aucun contact, plus aucun geste. Tu couines à chaque fois que tu dois te laver, à chaque fois que  Rabastan  l'accroche de ses doigts pour te punir. Tu l'aimes pourtant, maintenant. Mais tu sais qu'elle perturbe ta propre magie comme si tout ton être tentait de lutter contre la malédiction, comme si au fond, tu n'étais pas vraiment d'accord. MÉLANCOLIE ; Il y a une rumeur qui court parmi l'Elite. Et tu ne comprends pas pourquoi. On te peint, dépeint comme une princesse triste, un brin mélancolique comme si tu n'étais pas heureuse de vivre.   L'HONNEUR ; Tu le portes en étendard, te faisant le devoir de redorer ton nom. Tu le portes en étendard & pourtant, il n'y a pas si longtemps, il te plombait, il te coutait tellement. Mais tu as retrouvé la raison, n'est-ce pas ? Et tes parents sont bien contents de voir tes caprices d'enfant mis au placard. LAVAGE DE CERVEAU ; Reformatée, reprogrammée, tu n'es plus vraiment la même. Ils t'ont redessinés, ré esquissés dans les arabesques d'un nouvel esprit. Tu te fais loyale, fatale & tu crois sincèrement que le Magister est votre salut, que l'extinction, la domination des moldus est la voie toute tracée, toute esquissée vers la paix. Les insurgés ? Tes anciens alliés ? Un froncement de sourcil, un hochement de tête ; Ils plieront ou mourront. Après tout, toi aussi, tu t'es trompée. Toi aussi, tu as changé. Il faut juste montrer comme le Magister est bon.   ATTRAPEUSE GLORIEUSE ; Tu as au bout des doigts un véritable don. Enfant du ciel, tu aimes le vent dans tes cheveux, la rudesse du bois entre tes mains. Tu as toujours aimé, touchée, frolée les  nuages, décrire leur courbe. Et la vitesse est tellement excitante, brulante. Alors pourquoi renoncer t'a-t-on demandé ? Parce qu'on doit tous servir le Magister & son œuvre. Et qu'il en soit ainsi. SARCASME ET HUMOUR BLESSANT ; Cynique, caustique, tu es devenue amère & tu as appris à manier l'hypocrisie pour te mesurer à eux, pour ne pas trop dévoiler ton jeu. Et le pique s'égare toujours un peu au coin de tes lèvres, de tes rêves.   DOUCEUR EFFACÉE, INNOCENCE RAVAGÉE ; De cette adolescente naïve, rieuse, un peu peureuse, il ne reste rien. Avec la mort de Ced', tu as sombré, tu t'es abandonnée. Tous ont désertés tes côtés. Tu as dû grandir, vieillir. Et ta douceur s'est effacée, ton innocence s'est brisée. Mais il en reste des bribes dans certains gestes, dans certaines relations, dans le fin fond d'une intimité. Mais tu t'es promis de ne plus jamais vraiment pleurer, de ne plus si souvent craquer. Aujourd'hui, tu prétends que l'enfant est morte.   SOUVENIRS EFFACÉS ; Certains souvenirs ont été modifiés, d'autres redessinés, et quelque uns assassinés. Du jour au lendemain, tu n'as plus reconnu certains amis, tu les as même traités en ennemis. Certaines allégeances ont été sublimées tandis que d'autres se sont retrouvés étouffées. Et soudainement, tu as cessé de culpabiliser, cessé de résister ; Tout te semble dorénavant tellement plus faciles.   INSOMNIES ; Les nuits sont courtes, secoués de cauchemars. Alors tu les préfères d'une autre couleur à travailler ou bien à lire. C'est une vieille trace des tortures auquelles tu as succombé.   ALCOOL ET FÊTES ARROSÉES ;  L'alcool épouse tes lèvres en bulures incendiaires, grégaires. L'alcool est devenue une addiction. Un peu perverse, tu en as besoin pour tenir, pour te retenir. Un  verre, le matin, au réveil, tu te dis qu'après tout, c'est trois fois rien. Un rêve le midi, non plus. Tu n'as pas réellement conscience de ton addiction. Tu penses que c'est normal, loin d'être fatal. Et en soirées privées, c'est tellement plus facile de s'amuser avec un peu de chaleur dans les veines. BONNE CUISINIÈRE ; C'est un petit secret d'enfant. Tu as cru qu'en te mettant à cuisiner, à sublimer les saveurs, tu attirais l'attention de tes parents. Et pourtant ils n'ont fait que te jeter un regard méprisant en te demandant pourquoi tu jouais à l'elfe de maison. On ne t'y a plus jamais repris, sauf parfois pour quelques amis. Dans un ballet de saveur, tu accordes les goûts & les couleurs avec un esthétisme rare. On est choqués, étonnés de ce talent si bien caché. SOIF DE CONNAISSANCE ET INTELLIGENCE VIVE ;  Précise, incisive, tes connaissances sont soigneusement apprises, conquises. Tu aimes savoir, tu aimes tout savoir puisque la connaissance est le pouvoir. Puisqu'il y a des instincts en toi qui hurlent de ne plus jamais, ô grand jamais, te laisser piéger, enfermer. Il y a des choses qui hurlent en enfers. Alors tu avales, accumules, aspires connaissances après connaissances. On te dit aussi intelligente, toujours sur le qui-vive, très rapide. On dit que tout fonctionne très bien. OBSERVATRICE SILENCIEUSE ; Spectatrice douce & pourtant attentive, tu observes, laissant trainer tes deux oreilles. Tu les laisses échapper les indices qui les mèneront à la chute.   DES MOTS CHÂTIÉS ET LA LANGUE LIBÉRÉE ; Et puis une fois à l'aise, tu laisses les mots fuser, s'éclater contre les oreilles. Tu peux autant adopter le langage des grandes dames qu'un langage châtié, éventré sur le carrelage de la politesse. Tout dépend des individus, il suffit de te mettre à l'aise, de briser la méfiance.   WEEKLY WITCH ;  Les pages sont tournées, avidement, les  yeux brillants. Tu retombes un peu en adolescence au détour d'un tuto beauté, d'une histoire d'amour, du courrier du coeur de Burke. Et puis, il y a la chronique de Nyssandra Lestrange qui fourmillent de quelque chose de familier, d'infiniment tendre. Tu veux juste lui dire que le Magister va, elle aussi, la protéger.   LEGILIMENCIE ;  La  magie est sensible, subtile et les esprits s'offrent à toi. Tu les décortiques, tu les sublimes, infiniment douce. Il paraît que tu as un toucher, une sensibilité que personne n'a. Il paraît que tu as peur de les blesser. Jeune apprentie, un peu de déconcentration suffit à t'éjecter des esprits, un peu trop de bons sentiments suffit à te faire pleurer, saigner du nez ou trembler. Et tu es trop fière pour avouer que tu n'y arrives pas encore. Tu es trop fière pour avouer que la magie t'échappe encore. GARE AUX POTIONS ET AUX POISONS ; Cauchemar ambulant, les potions & les poisons sont une science qui t'est insensible & même dangereuse. Tu es l'horreur des potionnistes, la douleur des empoisonneurs. Pourtant pleine de curiosité & de bonne volonté, tu n'hésites pas à toucher, à vider & à saloper tout un chaudron. HYPERSENSIBLE ; Tes pleurs résonnent encore. Et tu sais que tu as encore peur ( mais de quoi ? ). Tu sais que tu as tout le temps peur & les émotions montent & te vident & un peu imbécile, dans les silences, tu craques.   ect

❝ Nothing compares to you ❞Deux mots sur l'IRL

Appelez-moi lionheart/lucie/aramis ou octave. J'ai 21, je viens de france, lorraine et j'ai connu le forum via des membres qui ne sont aujourd'hui plus là et  grâce  à panpan kr. Si tout va bien vous me verrez connecté(e) 7 jours sur 7.Un dernier mot ?yolo ? allons foutre le  bordel dans la  vie  de  rabby  yeah



Dernière édition par Cho Chang le Mar 31 Mai 2016 - 23:19, édité 25 fois
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oh the skies tumbling from your eyes
so sublime, the chase to end all time


❝ seasons call and fall, from grace and uniform ❞ anatomical and metaphysical

2001 & QG DES MANGEMORTS ; Inspiration. Expiration. Les cheveux noir cascadent en une nuit noire sur la robe de cendre. Tiré, drapé dans le vêtement, tu sais que tu vas à un enterrement, ton enterrement. Ils sont pourtant contents, ils ont tirés de la vieille commode une de leur meilleure bouteille. Ils l'ont débouchés, ils t'ont félicités. Toi, tu veux juste t'en aller, t'évader. Courir, courir jusqu'à sentir ton cœur vomir, s'abrutir dans ta poitrine. Courir, courir pour ne plus revenir, pour ne pas les laisser te détruire. Courir. Juste courir. Et un petit sourire triste s'étire, tu sais que tu n'en feras rien. Tu sais ta lâcheté, ta fragilité. Tu sais, tu promets.

« Chang. », la voix grave te fait lever les yeux fauves. Le bleu explose contre le noir. Il eut une époque où tu as aimé, adoré ce nom. Il y a un temps où tu aimais l'entendre, le sentir s'évader des lèvres. Petite fille, tu t'es cru immunisée, aimée avec cinq petites lettres. C'est jolie les mensonges innocents d'enfant. C'est jeté au vent & finalement, ils explosent entre les doigts, laissant des morceaux, des lambeaux de cœur un peu partout. « Lestrange. », lâches-tu, sobrement, efficacement. Les sourcils se froncent & se froissent, il a encore des insultes sur le bord de la langue, c'est ça ? Non, pas cette fois. Lentement, il se dégage de l'angle de la porte, te laissant passer. Inspiration. Expiration. Les talons assassins claquent contre le sol. Et Rabastan te frôle l'épaule, d'une pression tendre, dans un silence. Un frémissement se perd ; Est-ce qu'il sent ta peur ? Est-ce que lui aussi a eu peur ? Est-ce que c'est mal d'avoir peur ?

La salle est circulaire & il trône du bleu de ses yeux, à sa peau si pâle. Il a presque l'air malade dans les lambeaux de sa robe noire de sorcier. A ses pieds se fracasse sa cours, se crevasse ses alliés. Le dégoût glisse, s'immisce. « Maitre, voici. Cho Chang, il a de ses sourires reptiliens. Et ses yeux accrochent, écorchent les tiens. Approche, Cho. ». La  baguette se tend déjà. Tu ne peux plus reculer, tu ne peux plus t'esquiver. Tu déglutis difficilement. « Allons, allons, je ne vais pas te manger. », il y a des rires dans l'assemblée. Ils sont tous de ceux qui veulent t'humilier, te casser, te briser. La main de  Rabastan est un peu plus ferme ; oui, tu sais, tu dois y aller. Tu dois le contenter.

Les pas sont avalés, les regards sont fermement ancrés. A son sourire, tu sais que tu vas te faire bouffer, bousiller. « Tu n'as rien à me cacher. Tu n'as rien à garder. ». Juste des souvenirs. Tellement de souvenirs. Des meilleurs au pire douleur. Des plus beaux au plus monstrueux. Il y a ta bouche qui s'entrouvre & les yeux qui s'agrandissent.

Il va entrer.
Il est entré.
Et il y a un hurlement.



ETE 1994 & CHAMBRE DE CEDRIC ;
Cedric.
Cedric ?

Il y a une larme qui s'écoule. Cedric, où es-tu ?

« Je suis là, Cho. Rendors-toi. », il murmure en douceur, passant son bras sur ta taille fine, fragile. L'encre de tes yeux se pose sur lui, il trace des cercles sur ton ventre. Un reniflement se perd dans la couverture.  « C'était juste un cauchemar. », les jambes mêlées aux siennes, tu te dresses, te redresses contre lui. Les cheveux d'ébènes tombent en cascade lisse dans ton dos. « Je suis désolée. Il y a un silence. On entend encore le hululement d'un hibou au loin. Il fait chaud en été dans la chambre de l'adolescent. Je ne voulais pas te réveiller. ». Les yeux gris tombent dans les tiens, creusant un sourire sur ses lèvres. Une fossette se relève. Sa beauté te saisit, courant en incendie sous ta peau. « Ce n'est rien, la vue est agréable. ». Le con, et tu lui fais bouffer son oreiller dans une lèvre mordue, fendue. « Imbécile. », les plumes s'envolent dans l'espace & tu lui souris. « Je n'ai pas envie de retourner à Poudlard. On ne pourra plus dormir ensemble. ». Déjà, les dortoirs séparés t'agacent. L'espace entre lui & toi te dépasse, vous distance. Et dans ton amour d'adolescente, il y a le coeur qui se fendille, qui se précipite à tes pieds dans un bruit mat & dégueulasse d'amour un peu trop grand, un peu trop menaçant. Dans ton ventre, il n'y a déjà que de la place pour lui. « Oui mais au moins, je dormirai bien. ». Tsss. Tu roules des yeux. C'est un peu stupide de l'aimer autant, non ? Non.



1984 & BUREAU DE MONSIEUR CHANG ; La claque part, sèche & sévère. Dans ses yeux noirs, tu vois tous ses espoirs tomber en cendre, toute sa mémoire choir. « J-Je … Pa- Tais toi. Tu tiens ta joue rougie, les lèvres tremblantes. Les yeux écarquillés, ils restent rivés, fixés dans les siens. L'incompréhension se dessine. Je ne veux plus t'entendre. ». Au loin, il y a le vieux vase de Chine brisé, éparpillé en morceaux par tes jeux d'enfant. « Combien de fois, t'ai-je dit de faire attention ? ». Trop de fois. Il y a toujours eu plus de place pour ses vieilleries que sa propre famille. Tu déglutis difficilement, les larmes caressant l'amande de ton regard. Tu renifles. (Ne pleure pas. Ne pleure pas. Il n'aime pas ça, il te déteste quand tu pleures. ) « Tu n'as rien à faire là. », claque-t-il de sa voix pesante, menaçante. « Tu sais très bien que ce n'est pas pour les enfants. », fait-il plus doucement, en te voyant baisser les yeux. ( Il ne t'aime pas. Il préfère les vases précieux, les boites de pandore, l'ordre bien carré, bien assumé. ) « Qu'est-ce qui te prend de toujours venir dans mes jambes, hein ? », rajoute-t-il, te gourmandant, te condamnant.

Parce que tu voulais juste le regarder.
Parce que lui ne te regarde jamais.
Parce que tu veux juste être aimé.

« J-Je suis … Désolée. », et ta voix se fendille, s'éparpille en millier de brisures, de blessures. « Vraiment … Désolée. », et les sanglots s'égarent en mélodie cassée, pressée contre tes lèvres. Ils contractent ta petite poitrine, abîme le cœur, te jetant dans une mer de douleur. « Cho. Si tu veux pleurer, va pleurer dans ta chambre. Je te l'ai déjà dit, non ? Lâche-t-il, assassin, certain. Je n'aime pas quand tu pleures. Tu viendras me parler quand tu te seras calmée. ». Tu vois ? Il ne t'aime vraiment pas. Et toi, tu es juste tellement désolée de ne pas  être assez.




2000 & BAL DE L'ELITE ; « Cho, ma chère amie, s'arque la langue dans la bouche de la commère & de la ménagère. Le verre se serre entre tes doigts, laissant tanguer le champagne dans ses bulles pétillantes, chatoyantes. Tu as besoin de boire. Tu ne veux plus les voir. Comment allez-vous ? J'ai appris pour la merveilleuse nouvelle. ». Elle glousse dans sa robe fluide d'artiste, jouant aux reines mondaines, souveraines. Tu ne lui offres qu'un visage neutre, aiguisé dans le manque d'émotions. « Épouser un si bon parti, cela doit ravir vos parents. Elle hoche la tête. Cela doit vous ravir. ». Pas  le moins du monde, crèves-tu d'hurler de tous tes petits poumons, de toute ta voix étouffée dans les sanglots. Tu avales le champagne, silencieuse, spectatrice impuissante de ta propre existence sans conscience. Les  bulles agressent ta gorge. « Est-ce que, sur le ton des confidences, elle s'approche, lui & vous, vous avez … ? ». Oh non, par pitié. Un autre verre vite avant de t'exploser, de t'effondrer. « Je ne peux pas vous le dire. Il m'a fait promettre de ne pas dévoiler certains éléments de notre intimité. Oh ? Tu prends des airs de  gazelle effarouchée, les cils battant, tu susurres, murmures. Mais vous savez que vous pouvez tout me dire. ». Non. A elle, à eux, à eux tous, jamais. « Je regrette. C'est une promesse. ». Et tu attrapes une autre coupe au passage, dans le sillage d'un rebut famélique. Tu as reconnu son visage. Une gorgée s'accroche à tes lèvres. « Que c'est fâcheux. », elle se mord les lèvres, (faussement ) déstabilisée, ( faussement) touchée.

« Nous n'avons qu'à parler de votre retour à la raison, lâche un homme, méprisant & agaçant. Vous êtes après tout tellement avare de mots. ». Parce qu'il n'y a plus que des maux sur tes gestes. Il n'y a plus que des cicatrices dégueulasses rivés à ton cœur. Tu enserres le verre sur la défensive. « Il n'y a pas grand-chose à dire ». Des « oh » déçus & des « ah » abattus sonnent, résonnent. Tu as  juste trahi, tu t'es juste salie. « Allons, allons, ça doit être tellement passionnants cette vie de fuite, tellement excitant ce danger. Vous adoriez, ça, n'est-ce pas ? ». Passionnant, vraiment ? Visiblement, tous ses purs de pacotille n'ont pas senti le coeur à la déroute contre tes côtes, la peur dans ton ventre, lancinante, violente. Ils n'ont jamais sus, vus. Ils ne peuvent pas te comprendre, t'apprendre. Et excitant de se faire chasser, traquer ? Les yeux tirés en amande se font plus noir, noyés dans un sourd désespoir. « Vous n'y trouverez rien d'intéressant, je vous promets. », souffles-tu, presses-tu contres tes lèvres, tes vieux rêves balayés. Et tu sais d'avance que ta réponse ne leur convient pas. Tu sais d'avance qu'ils te détestent. Pas assez rieuse, heureuse, tu leur pourris leur bonheur fictif, lascif. Et au milieu de la foule d'admirateurs, de  détracteurs, tu ne les comprends pas vraiment, pas tellement. Tu enchaînes les verres pour ne pas sombrer plus bas, pour ne pas tomber en contrebas.

Traîtresse, tu aurais préféré crever que de t'humilier.
Tu aurais préféré sombrer que de jouer à ce jeu là.
Et tu sais, tu sais que tu l'as tellement mérité.

« Et concernant le Survivant, vous en étiez proche, n'est-ce pas ? ». La bouche se tord, le masque mord plus fort contre ta peau. ( ne parle pas, ne parle pas. ) Il n'y avait pas qu'Harry. Il y avait tellement plus qu'Harry. Il y avait des amis ( tous morts par ta faute ), Cédric ( mort à cause de Voldemort, d'Harry aussi ). Et la mécanique te semble enrayée, tellement cassée que tu ne sais que t'excuser, grogner deux/trois mots. Tu sais qu'tu mens. Tu sais que ça ne te fait pas vraiment rien. Ça fait tout dans les  arabesques un peu déséquilibré de ton ventre.  Les peurs s'égrainent, meurtrières & guerrières, défilé d'horreur & de noirceur. Tu sais que, le pire, c'est que toi, tu t'es trahie. Même toi, tu n'arrives pas à te pardonner. Tu n'y arrives plus.




DECEMBRE 1994 & BAL DU TOURNOI DES TROIS SORCIERS ; Et il a les yeux qui pétillent, explosant d'un plaisir, d'un désir infini. Et toi, tu rougis, souris. « Tu es magnifique. », lâche-t-il doucement, presque tendrement. La longue robe blanche épousant les  galbes de ton corps, retraçant tes courbes. « Merci. », et tu as juste envie de rougir sous ses yeux, sous tous vos aveux silencieux.

La main est tendu, attrapée sous un autre baiser. Tu l'approches un peu plus, toujours plus, les doigts glissants à l'intérieur de sa cape, s'amourachant de la chemise laiteuse. « Ced', il y a un soupir contre ses lèvres qui s'étirent un sourire. Tu sens ton coeur s'évader, chanter dans le creux de ta poitrine. Renonce, s'il te plaît. ». C'est toute ton inquiétude qui s'enlace à ta voix, se  fracasse contre sa bouche peu peureuse, peu soucieuse de tes vilaines & si laides inquiétudes. Tu as juste peur de le perdre. Tu as tellement peur de le perdre. Ses doigts s'écartent de toi, il a les yeux un peu trop fiers, tellement piétinés d'enfer. Sans doute, est-il lassé de tes inquiétudes. Sans doute, ne comprend-t-il pas qu'il est le seul à vraiment t'aimer, t'adorer.  Et si lui, il perd dans ce jeu stupide, que te restera-t-il ? « On en a déjà parlés. ». Faux, il a hurlé, tellement fatigué de tes peurs, de tes pleurs. Tu t'es excusée & il t'a balayé de la dureté de ses reproches. Tu es usante, fatigante, agaçante. Tellement ennuyeuse. « Je sais mais ... », il se mord les lèvres. Tu te détaches, fragilisée, touchée. Il ne peut vraiment pas comprendre, hein ?

« Mais quoi ? », claque-t-il & ses deux yeux fauves te scrutent, interdits. « On va encore se disputer, laisses-tu couler, s'enrouler à tes lèvres. Il se  radoucit, soudainement, brutalement. Tu fais non de la tête, chassant les idées noirs, le désespoirs. Je ne veux pas me disputer ce soir, avec toi. ». Ça te fait du mal à chaque fois. Ça te fait tellement de mal.  Il soupire, avalant les quelques pas entre lui & toi. « Tu n'as pas à avoir peur, Cho. Je ne vais pas t'abandonner, je ne vais pas te laisser. Et il y a des centaines de  petits murmures qui encrassent ta tête d'un douloureux rire moqueur, d'un frisson d'horreur. Et il y a les  certitudes accrochées, enlacées à ton cœur ; Si il va te laisser. La salive colle ta langue à ton palais & tu ne veux pas parler. Si, il va t'abandonner. Il faut que tu me fasses un peu confiance. Un murmure contre tes lèvres tremblantes, tu n'as même pas réaliser que tes yeux s'étaient nichés dans les siens, exprimant le fond de tes terreurs. Tu es juste lassée de l'agacer, de l'énerver. Tu veux juste du fond de  ton égoïsme qu'il renonce à ses poussées d’héroïsme. ( Marre, marre de tous les sacrifier. Marre, marre de tous leur faire plaisir. ) Il s'avance, essaie de te dérober un baiser. Il faut que tu me laisses t'aimer. (Marre, marre de jouer aux filles dociles, le sourire greffé aux lèvres. ) Et pourtant, il n'a jamais aimer tes peurs. Il n'a jamais supporté tes accès d'humanité sous le verni de la perfection, des décisions. Tu t'échappes de son étreinte, lui refusant un baiser. On va être en retard. Tu voulais danser, non ? ». Le masque du bel oiseau populaire se recolle à ta peau. Il ne peut pas  gérer tes craintes, tes faiblesses, tes instants de fragilité extrême. Il ne peut pas savoir. Il ne pourra jamais savoir. Et pourtant, tu promets ; Personne ne te l'arrachera. Jamais.  




1999 & QG DES MANGEMORTS ; Les pas résonnent & tu te tends, brusquement, brutalement. Le  corps tendu, rompu de torture, tu attends. Il arrive qu'ils passent sans s'arrêter, prêt à faire crier un autre que toi. Il arrive parfois qu'ils passent la porte pour te questionner, te torturer, te faire supplier, avouer. «  Chang. Te salue une voix basse & masculine, agile. Bête blessée, tu le scrutes l’œil tuméfiée, le corps s'arque & tu veux murmurer, susurrer que tu veux crever, que c'est assez. Tu n'as toujours rien à nous dire ? ». Il semble si jeune du bout de tes yeux noirs, trop brun, trop serein. Il vient depuis quelques jours pour entamer toujours la même discussion, la même succession de questions.

Tu tires sur tes chaînes, dégageant ton visage esquinté, abîmé pour t'approcher, le frôler. « Tue-moi. », c'est juste un râle en rampant, c'est juste le désespoir qui te gagne, ravageant tout, absolument tout sur son passage, dans son sillage. Deux/trois côtes fêlées rendent ton souffle douloureux, calamiteux. Les cheveux sales collent contre ton crâne, nouant des rivières graisseuses sur ta tête, dans ton dos, sur les vêtements en quasi lambeaux, en morceaux. « S'il te plait … Tue-moi. », les  yeux s'emplissent de larmes, de drames. Ils sont en sécurités. Tu l'as entendu. Tu le sais. Ils ont été graciés & ce n'est pas vraiment grave, ce n'est pas tellement grave. Il ne fait pas attention à tes doigts qui s'égarent, s'écrasent sur sa cheville. « S'il te plait … C'est assez. ». Et tu as tellement vécu, tu as tellement perdu. Tu veux juste crever, petite princesse usée. La main se fait plus douce contre tes cheveux, et tu éclates en sanglots silencieux, en larmes odieuses. « Shhhh, Cho. Tu dois juste nous parler de lui, tu le sais, ça, hein ? Après, ce sera fini. », il y a un sourire tranquille dans sa voix. Il y a des manières de bon prince. « J-J'ai déjà tout dit. Je promets. ». Et de tes cordes vocales usées, tu n'as plus assez de mots pour leur dire que tu ne sais rien, qu'Harry ne t'a rien dit.

Un soupire. « Je suis sûr qu'il y a encore des choses, des petits détails. Tu fais non de la tête, tu as tellement retourné ta cervelle. Tu as tellement essayé. Ce serait fâcheux que ta mère n'ait plus son traitement, non ? Et tu pleures encore, plus fort. Non, non, non. Je promets, je ne sais rien d'autre. Je promets, je n'ai pas menti. Bon, d'accord … Et est-ce que tu crois encore en lui ? ». Il y a un reniflement bas & sourd. Au début, quand tu t'es retrouvée balancé dans cette cellule, tu as hurlé qu'Harry ne mourrait jamais. Tu as hurlé que tu croyais. « Tu crois en Harry ? », et maintenant, tu ne sais plus, tu ne sais pas. Il n'est pas venu te sauver & la guerre s'étire en enfers. La guerre t'a tellement pris, tellement trahi. Les doigts sont tournés, retournés. Sur certaines phalanges, il y a des ongles qui manquent. Sur d'autres, la forme des doigts est biscornue, tordue. Ils te les ont cassés, brisés un à un. Ils ont dit que tu ne méritais que ça.  « Je crois … que non. », et il a un grand sourire, et tu sais que c'est la mauvaise réponse. « C'est bien, Cho, il te flatte comme un petit chien, comme un petit animal obéissant. Il t'a  tellement bien dressé. Il t'a si facilement apprivoisé. Et dans ses yeux, il te promet de te récompenser. Tu as bien choisi. »




OCTOBRE 1987 & MAISON DES CHANG ; « Madame est très malade. », souffle une voix douce de l'autre côté de la porte. « Monsieur Chang n'est jamais vraiment là. », entends-tu de la part d'une autre. Tu sais que ta famille est un peu dysfonctionnelle, pas vraiment typique. Il paraît que les autres s'aiment, qu'il  y a des rires à table & que le papa rentre tous les soirs. Les Mamans ne sont jamais malades, elles. Elles font la cuisine, brossent les cheveux de leur toute petites filles. « Et la petite Cho quel dommage qu'elle joue toute seule, toute la journée. La seconde voix renchérit ; Et même, elle ne joue pas vraiment. Elle apprend. Tout le temps. Un claquement de langue ; Monsieur Chang a dit que c'était normal qu'elle soit magique. Il a dit qu'il n'était pas question  d'avoir d'avantage  honte d'elle. Un silence. Je crois qu'il ne l'aime pas ». Ils disent que tous les papas embrassent leur enfant quand ils rentrent à la maison & le soir autour du diner, on demande comment la journée s'est passé.  Papa ne rentre jamais. Il ne demande jamais comment a été ta journée. Maman est enfermée dans la chambre, tu la  fatigue vite. Alors, tu lis, tu engloutis dans les silences les heures de lecture. Tu prends même un peu d'avance pour Poudlard, tu te brûles les doigts d'une magie ancestrale. Tu te dis que c'est peut-être ainsi qu'ils t'aimeront mieux. Tu veux juste rendre Papa fier. Tu veux juste que Maman soit un peu moins malade. « Je suis persuadé qu'il ne l'aime pas. ». Tant pis, tu gagneras son amour.




1999 & MAISON DES CHANG ; « As-tu une seule idée de la position dans laquelle, tu nous as mise, Cho ? ». Le médicomage vient de partir et d'un œil torve, tu observes tes parents & ta grand-mère. « Moi aussi, ça me fait plaisir de vous revoir en vie. », railles-tu dans un cynisme blessant, menaçant. « Ne nous manque pas de respect. Tu en as suffisamment fait dans tes délires d'enfant capricieuse. », claque la voix puissante d'un père orageux, furieux. Un rire jaune s'échappe ; Un délire d'enfant capricieuse ? Ont-ils vraiment vus ce qui se fracasse à vos fenêtres contre vos carreaux ? La guerre n'est pas un jeu. La guerre est un enfer sur terre.

« Cho, souffle la voix lente & saisissante de ta grand-mère, en décalant ses doigts sur le poing de son fils. Nous avons failli mourir. Tu sais bien. Par ta faute. L'amertume se dessine sur tes lèvres, ourlant ton cœur de douleurs. Tu voulais juste te reposer, souffler. Tu es tellement fatiguée, usée. Ne voient-ils pas les cicatrices ? Ton corps un peu détruit, un peu réduit. Tu n'es plus vraiment toi-même. Tu peux ne pas comprendre. Bien sûre que si mais c'est eux qui ne comprennent pas, qui ne voient pas. Je veux juste dormir, Mamie. Elle a un sourire, elle sait. Les cernes colorent ton visage pâle. Tu ne peux pas, et les yeux de ta mère s'échouent sur les tiens. Elle est toujours restée effacée, en retrait. Le silence a toujours tissé ses regards, ses égards. Tu ne peux pas dormir & nous laisser ainsi. Ta mère a raison. Notre position dans la société, cette société – tu as une expression dégoûtée. Tu les détestes tous. Et tu sais que tu ne peux plus fuir, que tu ne peux pas fuir. Est compromise. A cause de toi, du déshonneur que tu as jeté sur nous. Et ils avancent. Alors, maintenant, sale petite égoïste, tu vas nous obéir. ». Tu déglutis difficilement, brutalement. « Sinon, quoi ? Croasses-tu, un air de défi planté dans tes yeux. Tu n'es plus une petite fille, tu n'es plus sa petite fille. Sinon on te dénoncera. ». Et tu sais qu'il ne ment pas.

« E-Et les Ashton ? Que leur est-il arrivé ? L'expression se tire, s'étire ; froide. Morts. »
Encore, à cause de toi.




1995 & UN PEU AVANT L'ENTERREMENT DE CEDRIC DIGGORY ; Le cercueil est ouvert. Il est là, il repose dans sa prison de bois. « Ced', tu avais promis, non ? », tes doigts caressent l'intérieur de son poignet. Il est tellement froid, tellement, tellement, tellement mort. Et tu n'es pas vraiment certaine de vouloir le croire. Tu n'es pas vraiment certaine de le vouloir. Tu as bien vu, pourtant.

Harry et une forme sans vie sont recrachés par la Coupe. Les hurlements de joie, les applaudissements explosent, implosent. « Poudlard a gagné ! », commence-t-on a scandé. Et il y a les voix qui se suspendent ; Harry pleure.  Les murmures s'éveillent, crépitant dans la foule & on commence à regarder, observer la masse informe de noir & de jaune qu'il tient, retient. « Il est de retour. Un silence. Il a tué Cedric. ».

« Amour, s'il te plait, souffles-tu, réveilles-toi. ». Les cercles de feu sont tracés à même sa peau, en overdose de maux. Et les yeux restent clos. « S'il te plait, ne me laisse pas. », tu te baisses pour lui offrir un baiser, une seconde en plus d'éternité. Il a les lèvres frigorifiées, tellement gelées. Il a aussi ce goût de sang sur le coin de la bouche ; Une gerçure. Il avait l'habitude de trop les mordiller. Et tu te mettais un peu trop de ce baume à lèvre pour en poser à chaque fois que vous vous embrassiez. Tu espérais un peu le soigner. Tu espérais, cette fois, juste cette fois, gagner. « Je te promets que je cesserai de t'embêter avec mes inquiétudes. Je te promets de moins pleurer quand tu hausses la voix. ». Il y a un demi-sourire. Il y a un rire un peu triste qui s'échappe, qui dérape. « Tu sais j'aimerai t'épouser un peu plus tard. Ça ferait plaisir à ta mère, je crois. Elle est si triste depuis que tu dors. Et ton père, tu déglutis difficilement, on dit qu'il a sombré. Alors, tu n'as pas vraiment le droit de nous laisser. ». Il a toujours été un peu trop aimé. Il a toujours mis tout Poudlard à ses pieds & tu l'as longtemps fait courir, refusant de lui céder, ne cessant de lui résister. « On a juste tellement de choses à vivre, Ced. Et puis, tu ne veux pas me laisser à Harry, non ? ». Un autre rire, vous en avez blaguer. « Il est toujours intéressé. Attention, il va me voler. ». Il était un peu jaloux, si facilement jaloux.

« Ouvre les yeux, amour, s'il te plaît. Pour moi. »
Et Cédric ne se réveillera pas.




2001 & QG DES MANGEMORTS ;  Le souffle raide, tu es allongée au sol. Abattue, vaincue, et il te domine alors qu'une larme silencieuse s'échappe, dérape. « Tu es méritante, Cho. », lâche-t-il de sa voix reptilienne. Nagini rampe vers toi, te frôlant de son corps froid & long. « Donne-moi, ton bras. », tu te dresses, te redresses, tel un automate à la mécanique brisée, fanée. Le sourire qu'il t'offre te colle des sueurs froides.  La manche est remontée. De toute manière, tu as plus vraiment de fierté. Tu es plus vraiment en vie. « Allons, princesse, ne nous fais pas attendre. », le surnom te donne envie de pleurer, d'hurler. Le bras est tendu, offert. Tu sais, tu sais que tu t'es vendue.

Et la baguette se pose, libérant de l'encre noire dans ton bras. Sous ta peau, il y a un incendie brûlant, percutant. Les arabesques s'enlacent à ton bras & la douleur se déverse. Elle enfle, s'avance, monstre de souffrance. Et tu te courbes, tu tombes encore dans un cri. Dans tes tremblements, tu sens la magie noire te brusquer, te bousiller. Il te piétine, il est partout. Et tu sais, tu sais que tu es morte. Tu sais, tu sais qu'il ne te reste plus rien.

❝ I will survive, live and thrivewin this deadly game

MAI 2003 & SAINT-MANGOUSTE ; Les cils battent, s'ébattent dans le noir.
Tu savais, pourtant, que c'était une très mauvaise idée de l'accompagner.
Tu n'as jamais aimer ce genre de petite sauterie, ça a tendance à attirer d'autres sauteries.

Un grondement alors que tu essaies de bouger, de t'agiter. « Ne bouge pas, princesse. », un battement de cœur de  travers. Dans le noir, il y a ses cheveux blonds, sa bouche rieuse, heureuse. Il t'observe là, dans le noir. « Tu as le bras dans un piteuse état. », il tente d'approcher ses doigts & tu bouges, rapidement, violemment dans un froncement de sourcils. La  douleur est fulgurante, violente & tu gémis. « Merde, merde, merde ! ». Il lâche un soupir ; « Je te l'avais dit. ». Et il se rapproche encore & tu ne veux pas qu'il te touche. A chaque fois, ça fourmille d'un vieux désir, d'une chaleur coupable. A chaque fois, il y a comme quelque chose qui manque, qui te dérange. « Tu n'es pas réel, couines-tu. Tu es mort, tellement mort. ». Et ton cœur se contracte, blessé, touché. Tout ça est de la faute de ces maudits insurgés, de ces sales têtes brûlées. Ils ne savent pas que le Magister est votre salut à tous. Ils ne savent pas qu'ils sont dans la bêtise, la méprise. « Ne me touche pas. Tu sais que tu as tord, n'est-ce pas ? ». Les yeux sont un peu tristes ; Quoi ?

« Le Magister, tu n'y crois pas vraiment, pas tellement. », et soudain, la bouche se tord, tes  yeux flamboient d'une atroce fureur, d'une atroce rancœur et pourtant, tu es un peu d'accord. « Ta gueule. Je veux pas entendre les morts. ». Tu veux plus l'entendre, lui & ses bobards, lui & ses sottes histoires. Tu as pourtant l'impression qu'il ne ment pas vraiment, pas tellement.




(souvenir effacé) 2001 & MAISON DES CHANG ; Les coups redoublent contre ta porte. Et dans la fièvre & le demi-sommeil, tu veux hurler à qui que ce soit qui est derrière cette foutue porte de dégager.  De tes draps, tu te redresses sur un coude ; « Je ne veux pas être dérangée … Partez. ». Et tu replonges aussitôt dans le confortable matelas, en gémissant. Les douleurs te terrassent & te fracassent, vagues continues & perdues sur le récif malmenée de ton corps. Tu sens ta magie lutter, essayer stopper le corps étranger. Tu te sens te battre & pourtant, tu sais que tu vas perdre. Tu perds toujours.

« Tu as 10 secondes, ouvres la porte ou je l'explose, j'ai pas la journée Chang. », siffle la voix basse & traînante de Malfoy. Il y a un rictus, mauvais, qui s'étire, tire tes lèvres. « Que de la gueule », ronchonnes-tu, en comptant lentement, doucement les dix secondes. Sans avouer que ça te fait un peu plaisir de l'entendre de l'autre côté. Le demi-sourire s'efface dans l'oreiller lorsque tu entends le boum explosif digne des pires bêtises du blond. Un cri sonne, résonne & dans une vitesse démesurée, tu attrapes le peignoir de soie, le nouant sèchement à ta taille, ignorant la douleur, l’orgueil blessé. « Tu croyais que je bluffais ? », lâche-t-il, lâchement, sévèrement dans les éclats du bois, sa  baguette tendue. Le sourcil arqué, il semble agacé, énervé. « Vas crever, Malfoy, un rictus mauvais apparaît. Le bluffe, le mensonge, les insultes que vous vous lancez pour vous encourager à continuer, à résister semblent sonner différemment entre tes lèvres; Beaucoup plus cruels, beaucoup plus réels. L'oreiller atterrit dans son nez, dans une violence brutale. Tu ne veux pas de sa présence. Fous-moi la paix ! ». Et dans le désordre de la pièce, des livres renversés, ton univers ordonné s'est fracassé, éparpillé en mille éclats. Au fond, tu sais qu'il est juste inquiet. Il est le seul inquiet. « Tu t'es pris pour qui à entrer ? Siffles-tu mauvaise, rendue hystérique par la cruauté de la marque qui te cerne. Rendue ivre par la douleur. Les bouteilles jonchent la table de nuit, la robe noire & le masque se sont effondrés, roulés en boule dans la cheminée.  Tu n'as pas osé les incendier. Laisse-moi crever. ». Et dans le fond de tes yeux, il y a toute la sincérité du monde. Tu veux juste abandonner, renoncer. Tu veux juste mourir là. Ce serait bien, non ?

Un sort part, sec & sévère. « Laisse-moi crever ou prouve-moi que je suis en vie. », lâches-tu comme une bombe, comme une menace en construction. Et tu sais  que toi, tu veux juste  ta destruction.   Et il crève la distance de ses pas. « Tu es en vie, Chang. Crache-t-il. Alors arrête tes conneries. ». Ses lèvres s'écrasent contre les tiennes avec brutalité, avec douleur. Et il t'embrasse durement, brusquement. Ses dents s'écrasent contre tes lippes & le sang roule, s'écoule. Il recule, te toisant de ses airs certains, assassin ; « Tu. Es. En. Vie. ». La bouche tremblante, tu sais qu'il a raison. De tes mains à ton regard, tu le rapproches encore ; Toi aussi, tu veux mordre.

Les vêtements tombent un à un.
Et contre sa peau, tu crèves de brûler, d'exister.




2003 & MINISTERE DE LA MAGIE ; Les sourcils se froissent, se froncent. Tu poses tes yeux noirs sur le visage de cette affreuse blondasse, reniflant dédaigneusement. « Je ne comprends vraiment pas ce que vous lui trouvez, tous. », lâches-tu brusquement, brutalement à ton mentor. Clearwater te donne des démangeaisons, des excès de haine animale, brutale. De sa peau laiteuse à ses yeux trop bleus, tu la détestes sans parvenir à mettre le doigt dessus. C'est comme si ça avait été effacé, oublié. « Son travail, tout le monde pourrait le faire. », claque ta langue. « Et beaucoup mieux. Sans ses légers soucis de conscience. », lâches-tu. Après tout, cette garce a l'honneur de servir une cause plus grande qu'elle. Elle a l'honneur d'être les yeux & les oreilles du Magister. Le Magister  va vous sauver.

« C'est pour ça que c'est moi le patron et pas toi, Chang. », tu lui décroches un regard noir de haine, glacial à en faire peur. Tu ne diras pas que tu t'es légèrement inspirée de lui & de la terreur qu'il inspire. Tu ne lui diras pas qu'il est ton meilleur modèle. Et entre tes dents, un « connard » fuse. Trop bas pour qu'il puisse l'entendre, trop haut pour qu'il ne voit rien. « Pardon ? », un sourcil se hausse, ses yeux clairs semblent sonner la tempête, ne laissant pas de place à une retraite éventuelle. « Je demandais si je pouvais l'interroger. ». Fouiller dans sa jolie petite tête, en retirer avec cruauté ce qu'il y a à en retirer et s'assurer que tes anciens alliés vont bien, qu'ils sont encore là. « Laisse-moi gérer Clearwater, Chang. Je ne voudrais pas que tu aies à la supporter plus que tu ne devrais. ».  Tu sais ses  sarcasmes & son humour crasse. Tu sais pour l'avoir amplement goûté & en avoir usé & abusé.  Tu as toujours envie de le tuer.  Et tu claques, funambules agiles & pourtant imbécile ; «  Je ne suis pas une petite chose fragile, Lestrange. Tu te souviens de ce que j'ai vu hier soir dans ta tête après tout. ». Ouai, les images te traversent encore. Tu es allée trop loin dans sa mémoire, son histoire. Et les drames ont comblés ton esprit, décharné ta raison. Tu t'es effondrée, secouée. « Loin de moi l'idée de te sous-estimer. Mais je ne sais même pas pourquoi j'essaie de justifier mes ordres. Je gère Clearwater. Un point, c'est tout. ». Il ne gère rien du tout. Cette petite pimbêche à la langue trop pendu va vous perdre. Et, ironie du sort, tu la préfères six pieds sous terre que princesse d'un univers. ( Elle ne les mérite pas. Elle est plus pourrie que toi. ) L'un & l'autre, vous vous révélez aussi obstinés, aussi déterminés & orgueilleux dans vos mots. «  Tsss. D'accord. Ne te foire pas. ». Quelque chose passe dans ses yeux ; Touché, coulé. « Je n'en ai pas l'intention. Vous Chang, ne vous foirez pas. Ses sourcils sont haussés & sa voix se veut mesuré, basse & rauque mais tu l'as atteint. Et tu tires sèchement, voracement, cruellement. Je ne foire jamais. Un grincement de dent plus tard. C'est parce que tu as eu un bon mentor. Un rictus étire son visage. Tu le corriges, fière princesse déchue mais pas encore abattue. Parce que je m’aie moi-même. Je ne dois rien à personne & surtout pas à toi. »

Tu l'observes de  tes grands yeux charbonneux. Tu sais qu'il n'aime pas  ça, quand tu le piétines, lui & son enseignement. Tu sais qu'il a  horreur de ton irrespect.  «  Faites attention à ce que vous dites miss Chang. De sa grande main, il t'attrape, écrasant la marque de ses doigts. Un couinement de douleur t'échappe, dérape. C'est en parlant comme ça qu'on commence à se foirer ce serait bête. Et les violences enrobent ton coeur, vomissant tes tripes. Tu l'as vu venir. Et la  baguette s'enfonce dans son entrejambe, menaçante & brulante. Je ne me foire jamais contrairement à toi. Un souffle & le sourire s'élargit sur ton visage de poupée ébréchée, blessée. Un petit flambios ? Il a toujours aimé quand c'était chaud. Tu sais que si tu fais ça tu ne t'en sortiras pas Chang. Peut-être que oui. Peut-être que non. Et son rictus se colle à sa face alors qu'il enfonce ses doigts dans ton bras fragile. Tu grimaces. Je t'ai peut être un peu trop bien entraîné… Toi non plus, tu ne t'en sortiras pas. Il sait de quoi tu es capable. Il sait que tu es capable de lui cramer ses bijoux de famille & de le laisser avec sa fierté en lambeaux, en morceaux. Et comment on dit déjà ? Le sourire se fait plus féroce, plus véloce. L'élève dépasse le maître». Il te devance pourtant  en milliers de kilomètres. Droit & fier, Rabastan Lestrange a bien des faces, bien des pans de noirceurs & encore plus de douleurs.

Les  yeux s'écrasent contre les siens. Les méfiances & les différences s'observent & se cherchent. « En effet, avec une dernière pression, il te relâche. Tu te retiens de replier ton bras vers toi. Tu te retiens d'exposer tes faiblesses. Allez, file. Je crois que je t'ais assez vu pour la journée. ». Tu hausses les épaules, reculant de quelques pas. « Rabastan, lâches-tu, simple & douce. Ne te foire pas. Il y a comme un s'il te plaît qui s'égare quand tu lui offres ton dos, en t'éloignant dans le bruit de tes talons. Tu n'es pas trop mal comme patron. ». Je ne veux pas d'un autre patron.




(souvenir effacé) 1999 & QUELQUE PART EN ANGLETERRE ; Les volutes de  fumée bleu surgissent de la forêt,  dans un battement d'aile fantomatique. Le  cygne se détache dans le noir, forme éthérée & sublimée. Il fuit, se posant devant le jeune homme aux cheveux désordonnés. « Harry, le ton est paniqué, apeuré. J'espère que ce message te parviendra. Je … Un silence sonne dans la nuit noire. Tu as tellement peur. Je suis partie me réfugier après la bataille chez les Ashton. Ils me protègent & me nourrissent. M-Mais, les mangemorts. La  voix tremble, au bord de la rupture. Le cygne volette tout autour de l'adolescent forcé de devenir adulte, catapulté dans cet enfer. Les mangemorts vont me trouver. Ils disent – Les Ashton, qu'ils font des descentes dans toutes les maisons. Ils nous cherchent. Ils  retournent tout. Ils torturent tout le monde. Femmes, enfants, adolescents, il y a eu des hurlements. J'ai peur, j'ai juste tellement peur. Il y a une brisure, une cassure. Le sanglots s'enroulent, s'écoulent. Harry, viens me chercher, s'il te plait. Je promets, je ne bougerai pas jusqu'à ton arrivé. Alors s'il te plait, s'il te plait, ne me laisse pas. Un murmure ; Je ne veux pas mourir sans t'avoir revu. ». Et le cygne s'évapore dans un ballet de fumée artificiels. Mais il y a aussi une certitude dans ta voix ; Harry te sauvera.




2003 & CHEMIN DE  TRAVERSE ; Ce sale chien n'est pas loin. Il est tout le temps là, sur tes talons, avec ses odeurs dégueulasses. « Parvati ? Tu peux me dire si il y a un mec qui a l'air de ne pas s'être lavé depuis trois jours qui nous suit ? », l'indienne étire un sourire doux en jetant un regard dans la rue. « Oui. », un grondement s'échappe. Le dédain s'imprime dans tes veines, signe d'un mépris fièrement assumé & dirigé contre le loup qui vous talonne. Tu observes Parva en train de se dévisser le cou ; «  C'est ton nouvel amant ? Tu tousses, recrachant le jus de fruit. Pitié, j'ai meilleur goût que ça, non ? Elle te scrute, un sourire taquin ourlant ses lèvres & le chocolat de ses yeux se mettant à flamboyer. Non ? Honnêtement … Quoi ? J'ai des  goûts si immondes que ça ? ». Dans le feu de la guerre, tu as l'impression de  retomber en enfance, d'avoir un goût d'innocence sur tes lèvres. Un peu comme quand tu étais bien naïve d'avoir cru en ce menteur & en ce tricheur d'Harry. « C'est vrai que je l'ai embrassé. Et si elle, elle simule le dégoût, toi, tu le ressens jusqu'au fond de ton ventre, se nouant à tes nouvelles vérités. C'est vrai que tu as mis du temps à réaliser mais maintenant, ça va. La certitude est bien imprimée, collée ; Harry est mauvais. Bon d'accord, tu as un peu raison. ».   Elle lâche un sourire puis un rire. Et tu roules des yeux, effaçant un sourire dans ton verre.

Elle est gentille, Parvati.
Peut-être, même, est-elle une amie ?

Il y a un peu de compréhension entre vous sur vos erreurs passés, un refus de vous juger, de vous humilier. De sorties en soirées, tu as pris l'habitude de la retrouver au détour d'un café, d'un instant volé. Et puis il y a (eu) la rage de ceux qui vous ont abandonnés, délaissés. Il y a (eu) l'horreur, les douleurs. « Tu regrettes ? Quoi ? Poudlard. Et tes yeux semblent cherchés une réponse que tu connais pourtant sur le bout des doigts, tel un automate bien dressé, bien apprivoisé. Je regrette de ne pas avoir fait les bons choix. ». Et ça sonne tellement faux, tellement mal. Et du coin de l'oeil, tu sais qu'il est là ; Cedric. Invisible pour tous les autres sauf pour toi. Son beau visage n'a pas changé & ton coeur s'échappe un peu toujours, dans une flaque d'amour. ( C'est de la faute d'Harry si il est mort. C'est toujours de la faute d'Harry. ) « Je regrette d'avoir embrassé Potter. Je regrette d'avoir fait parti de l'Armée de  Dumbledore. Tu secoues la tête. J'étais conne. ». Les certitudes, entre tes lèvres, semblent bien amères. « Et toi, 'Vatil ? La  question est sincère, pleine d'une douceur que tu as enfermé, délaissé. Tu sais que tu peux tout me dire, hein ? ». Sûrement pas tout. Tu la dénoncerais si elle n'était pas pour le Maître. Mais, elle l'est, n'est-ce pas ?  Tout le monde doit l'être. Tout le monde ne peut que l'être. « Moi aussi, Cho. Moi aussi. », une petite moue fleurit sur le bout de ses lèvres & elle s'approche sur le ton des confidences ; « Et le monsieur qui ne s'est pas lavé depuis trois jours ; Qui est-ce ? Un prétendant éconduit ? Un rire fleurit mais la peur est vivace, perspicace. Un stalkeur. ». Et tu sais que tu as intérêt à te débarrasser de Rodger. Très vite.  



(souvenir effacé) DEBUT  2002 & SALLE D'INTERROGATOIRE NUMERO 65445 ; « Cho ! » Elle hurle presque de bonheur, pleurant de joie, l'idiote. « Marietta. ». Elle se lève de sa chaise, bondissant dans tes bras. Elle semble tellement heureuse, tellement, tellement, tellement réconfortée de te voir, sans croire à son bonheur. « Je te jure que je n'ai rien fait. », elle renifle, en se détachant de toi. « Cho, tu me connais. J'ai fait des bêtises mais je suis digne de confiance. ». Et comme un douloureux rappel de l'histoire passée, l'acné a laissé des traces, gravant dans sa peau le mot « Cafard. ». Si seulement, tu avais soutenu Harry. Si seulement, tu n'étais pas tombée si bas.

« Assieds-toi. Tu es douce, tellement douce & rassurante. Elle sourit, heureuse de retrouver un visage familier au milieu des robes noires & des désespoirs. Oh non, Marietta, c'est moi le monstre. Et pourtant, tu sais que tu es obligée. Tu sais que tu n'as pas le choix. Tu veux un verre d'eau ? A manger ? Elle fait non de la tête. Et tu t'assois en face d'elle, lentement, tendrement. J-Je suis venue à ton match, la dernière fois. Les yeux noirs s'amusent de son sens des priorités. Ne sait-elle pas que tu es comme eux ? Ah ouai ? Tu as aimé ? Oui, tu étais tellement waow. Un peu comme à Poudlard. Le battement de cœur part de travers. Doucement tu saisis la main de Marietta, ses doigts sont froids. ( Pas le choix. Pas le choix. Pas le choix. ) Tu voudrais retourner à l'époque de Poudlard ? Les yeux plongés dans les siens, tu attends. Elle a un rire jaune, un peu faux, un peu tremblant, tellement cassé. Combien de fois l'ont-ils brisés avant ton arrivée? Non, non, non ! Je suis fidèle au Magister. La réponse fuse dans ses pensées ; Bien sûre que ça me manque. Et il y a un frisson de ton cœur. Ma mère m'a dit de me taire & de faire comme si je n'avais jamais participé à la bataille. Je me suis cachée dans le fond d'un placard. Personne ne m'a vu. Personne ne peut me voir. Cho ! Cho ! Tu saignes du nez. Tu clignes des yeux, les points noirs s'étalent sur tes yeux. Il t'a dit que tu n'étais pas prête. Ce n'est rien, Marietta. J-Je dois te laisser. ». Tu trembles sur tes jambes, prête à t'effondrer, à dégueuler. Marietta se précipite à toi, cognant à la porte ; « Messieurs ! Venez elle ne se sent pas bien ! ». Et la porte s'ouvre sur les masques. Tu déglutis difficilement, violemment ; Tu as encore trahi.




2003 & MINISTERE DE LA MAGIE ; Les talons claquent contre les dalles lisses. Tu as tellement mal au bras. Il paraît que la douleur partira avec le temps, que tu ne dois pas t'inquiéter. Tu ronchonnes, déjà. Automate bien dressé, dés que tu es sortie de l’hôpital, tu as foncé à ton bureau, récupérant déjà le travail en sommeil. « A tous les mangemorts valides, rendez-vous au bureau des rafleurs. L'urgence maximale est déclarée. », as-tu lu, écrit d'une plume droite & adroite. Et curieuse, soucieuse de servir ton pays, tu t'es dirigée vers le bureau en ébullition, en fusion. Les ordres sont jetés, braillés devant tes yeux interloqués. « Chang ! On t'cherchait ! Tu étais où ? Dansmonlit. Tu montres le bras en écharpe. Les réflexes sont diminués. Tu dois être interrogée. Il y a un frisson de terreur & l'odeur de Cedric qui te monte au nez. Il te scrute désolé ; Tu vas y retourner. Une part de toi sait où sans remettre le doigt dessus. Et comme souvent, tu l'ignores.  Juste une petite mesure de sécurité. Ah ? Malfoy a trahi. ». Et il y a comme un coup de poignard dans ton coeur, ton ventre se barrant d'un sentiment doux-amer. « Les mecs ! Emmenez-la. », crache l'un & les  lourdauds s'avancent devant ton regard choqué.  C'est une blague, hein ? Malfoy ne peut pas avoir trahi, vous avoir sali. Et la même certitude vorace s'accroche à ton coeur sans que tu saches pourquoi ; Lui aussi, il t'a abandonné. Et tu es triste, tellement triste. « C'est parce qu'il t'a aimé », murmure la voix de Ced. Un rire s'échappe ; Toi & Malfoy ? Foutaises.




(souvenir effacé) 5 JUILLET 2002 & SALLE D'INTERROGATOIRE NUMERO 65445 ; Un à un, tu les pousses, les amenant vers l'empathe & legilimens. Tu bouges vite & bien. Ils ne doivent pas attendre, même si ils te dégoûtent. Et tu sens en toi souffler des grains de rébellions, s'échouant sur ton cœur avec lenteur. Les dents serrés, tu sais que tu es trop lâche pour te retourner contre eux. Trop lâche pour fuir, t'enfuir. Trop lâche pour les libérer, les protéger. Tu préfères les tuer. Tu préfères jeter au feu tes bons sentiments. Même si l'empathe pleure, même si  elle ne peut plus, ne veut plus. Les dents serrés, tu obéis, tu te salies. « Chang ! Ouai je me dépêche. Non, viens par ici. Un sourcil se lève, se redresse et ton aîné sourit,  inquiétant, menaçant. Tu peux presque l'entendre se marrer. Et l'envie de le tuer te martèle, cruelle & éternelle. Je m'occupe de lui – tu saisis par le bras un sorcier zombifié. Non, laisse le. On t'attend. ». Un grognement s'éparpille dans ta gorge & tu sais que tu n'as pas le choix.

Pas le choix. Pas le choix. Pas le choix.
Ta famille dépend de toi, de ces putains de non-choix.

Alors, malgré le mauvais sentiment, pressentiment, tu obéis. Démarche plombée, dans l'uniforme noire, tout semble tellement te peser, te clouer, avec gravité, au sol.  La porte est poussée & les deux mangemorts te scrutent. « On se doutait bien que tu n'étais pas vraiment des notre. Tu déglutis difficilement. Tsss, tsss, le Magister ne va pas être content. Tu sens les moqueries dans leur voix & tu sais que c'est la fin pour toi. Mais, tu vois, on est pas comme ça. Ils sont exactement comme ça. Entre missions suicides & basses besognes, ils t'ont fait tout traverser. Ils t'ont tout donné. Et tu as refusé de plier, refusé de tomber. On te laisse une dernière chance. Tellement bons princes, railles-tu, sarcastique & caustique au possible. Tu as le choix ; On te dénonce ou on te reformate pour, disons, te donner l'enthousiasme qui te manque. ». Encore un autre de ces non-choix. Encore une autre de ces horreurs qui te plombe en douceur. « J'accepte. ». Après tout, tu n'as jamais eu le choix, n'est-ce pas ?




2003 & SAINT-MANGOUSTE ; « Amour ? Amour ? Il ne faut pas que tu t'endormes. », il te frôle de ses doigts & c'est un couinement qui te traverse, toi & ton bras blessé. « Je suis juste tellement fatiguée, Ced. », un murmure s'échappe, dérape douloureux, orageux. Et tu peines à respirer sous les décombres. Tu peines à penser. Où est le Magister? Il a promis de tous vous sauver, n'est-ce pas ? Et si, si il était mort ? Et si ces enragés l'avaient atteints ? « C'est vraiment ta priorité ? Crache la voix dans le noir de Ced & tu sens sa colère, ses colères. Elles étaient déjà dévastatrices & tu aimais te réfugier dans ton lit le soir venu pour pleurer, pour ne pas t'imposer. Il y a des fois, Cho, où je ne te comprends vraiment pas. C'est toi le connard qui m'a laissé. Si tu avais été là, rien de tout ça ne serait jamais arrivé. Si tu avais renoncé comme je te l'avais demandé. Si tu ne t'étais pas fait monter la tête par Harry. Si tu n'étais pas si foutrement orgueilleux, si foutrement avide de gagner, je ne croirais pas en lui. », craches-tu. « Tout est de ma faute, maintenant ? Oui & celle de Potter ! ». Tu y crois vraiment, tellement. Potter vous a précipité dans tout ça. Potter empêche la paix. « Je te déteste maintenant de toute façon. », enfant boudeuse, princesse orageuse, tu te détournes, ignorant le bras qui te lance. « Je te déteste tellement ! Alors va-t-en. »

Et il ne s'en ira pas.
Il s'approche encore. Son torse épouse ton dos, son souffle s'égare dans ton cou. « Je suis désolé, Cho. », tu sens ses lèvres bouger contre ta peau dans un frisson lent, épuisant. « Tellement désolé de ce qu'ils t'ont fait. ». Un ramassis de conneries ; ils t'ont montrés la vérité. Ils t'ont raisonnés & le Magister t'a sauvé. La chaleur, sa chaleur roule en douceur, en lenteur contre ta peau. Et il se tend, s'étend, il voudrait poser ses lèvres sur les tiennes. Il va t'embrasser comme avant la guerre, comme avant l'horreur dans vos univers. Et tu sais qu'avec lui contre toi ; Tu peux crever en paix.

« Il y a quelqu'un ici ! », la lumière éclabousse ton visage.
Et Ced disparaît & tu ne sais même pas pourquoi tu pleures.



Dernière édition par Cho Chang le Mar 31 Mai 2016 - 14:06, édité 33 fois
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akecoucou yeah

j'édite hinhin
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Hey !

Bon courage pour ta fiche ! Il nous faudra un lien ! trio
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trognon trognon trognon rererere (♫) bienvenuuue kr
Cho potte
Jamie owi
Toi rip

Tu sais déjà tout I love you
Ta Cho va nous réchauffer nos petits coeurs, va nous les briser et va les manger (je le sais, fais pas genre gaah ) ça va être perfect ow j'ai hâte d'en lire plus kr (tout ce que tu as écris pour son nom et prénom iiih trop fab owi )

Chochochocho a écrit:
yolo ? allons foutre le bordel dans la vie de rabby yeah
Porque ? gaah Cur ? Warum ? Why ? Yé souis tellement yentil gaah

Et azy LA MALEDICTION VA SE BRISER ON VA VOIR UNE CHO VALIDÉE dead je me meurs Arrow
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tu es trop cool en Cho gaah
j'ai tellement hâte de te voir la jouer erf
je suis trop contente fire

je vais mourir dans les feels bave

(et j'te souhaite pas la bienvenue parce que tu refuses de le faire sur la fiche de Tracey, espère de gueuse d'amour èé )
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HERO • we saved the world
June Winchester
June Winchester
‹ inscription : 13/02/2014
‹ messages : 2868
‹ crédits : moi et ma signature à crackle bones.
‹ dialogues : lightblue
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‹ liens utiles : présentation - reaghan - ronald - daphne - mood - lyanna - lorcàn - remus
‹ âge : trente ans. (01/06/1974)
‹ occupation : à la renaissance du phénix, je n'ai pas de métier (la faute au gouvernement qui estime que les loups-garous sont trop dangereux pour avoir un métier).
‹ maison : gryffondor
‹ scolarité : septembre 1984 et juin 1991.
‹ baguette : Elle est en bois d'ébène avec une plume de phénix à l'intérieur et mesurant vingt-quatre centimètres.
‹ gallions (ʛ) : 7797
‹ réputation : À Poudlard et jusqu'à sa morsure, on la connaissait parce qu'elle ne ressentait pas la douleur et qu'elle passait plus de temps à l'infirmerie pour vérifier qu'elle ne s'était pas fait mal qu'en cours. Elle a été joueuse de Quidditch aussi et pas une mauvaise. C'est un sport qu'elle a toujours adoré et qu'elle aurait bien continué par la suite. Puis après sa morsure, sa maladie s'est guérie grâce (ou à cause du) au gène loup-garou et on a fini par l'oublier. Puis après elle a été recherchée parce qu'elle a fait partie de l'Ordre du Phénix puis des insurgés. On l'a connu comme étant le rebut de Severus Snape. Puis de nouveau une insurgée. Puis héros de guerre, mais un héros qu'on remercie par un simple sourire et une petite somme d'argent, pas un héros qui mérite l'Ordre de Merlin. Vous comprenez, elle n'est pas normale. L'Ordre de Merlin, June s'en moque, mais elle ne supporte pas le snobisme de ce gouvernement qui se veut tolérant. Depuis la fin de la guerre, June se renfonce dans l'anonymat et ça lui va très bien.
‹ particularité : Loup-garou. Totalement. Elle a été mordue par Claevis, un membre de la meute de Thurisaz en 1995. La cicatrice est toujours visible et bien brillante sur son flanc gauche. Le gène lui a permis de guérir de sa maladie d'insensibilité congénitale à la douleur, mais il lui a fait perdre son boulot d'Auror aussi.
‹ faits : uc
‹ résidence : à storm's end.
‹ patronus : un renard roux
‹ épouvantard : le feu.
‹ risèd : Teddy avec Dora et Remus. Et puis elle avec Elijah et leurs enfants. Des enfants qui ne souffrent pas du gène du loup-garou.
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AAAAAAAAAAAAAAAAAAH
AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH
Mon coeur a fait boom devant ta demande de changement de compte brille j'aime tellement Cho c'est un scandale alors sous ta plume ça va être le paradis encore plus trognon j'ai vraiment hâte de lire ta fiche, de te voir rps, gni t'es trop parfaite en vrai brille minikr

rebienvenuuuue à la maison et bon courage pour cette fiche kr
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HERO • we saved the world
Albane Oswell
Albane Oswell
‹ inscription : 08/12/2015
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‹ crédits : moi-même (ui, ui).
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‹ liens utiles :
‹ âge : 25
‹ occupation : héroïne de guerre pour avoir lutté pendant huit ans au sein de l'Ordre du Phénix puis de l'insurrection. On me connait aussi sous le nom de Blackfish, informatrice au coeur d'un réseau particulièrement étendu; co-fondatrice de l'émission Potterwatch et militante active qui n'hésitait pas à dénoncer les manipulations publiques du gouvernement de Voldemort, la collaboration des médias, ainsi que tous ceux qui avaient des choses à se reprocher et dont j'avais déniché les petits secrets. Si j'ai arrêté l'émission, je n'ai cependant pas fini de fouiner dans les affaires des autres et surtout celles du gouvernement. J'ai acquis un statut de journaliste indépendant et le scroll est pour le moment mon seul support, mais ça ne va pas durer, j'y travaille...
‹ maison : Poufsouffle
‹ scolarité : 1989 et 1996
‹ baguette : actuelle n'était à l'origine pas la mienne mais j'ai tué son ancienne propriétaire et quand j'ai ramassé son arme l'utiliser m'a paru la chose la plus logique à faire. Elle mesure aux alentours de 23 cm, il semblerait qu'elle soit en bois de prunellier, probablement contenant du dragon, mais je ne suis pas certaine de sa composition. Elle est bien plus rigide que mon ancienne baguette de cèdre et crin de licorne dont je n'arrive maintenant plus à me servir.
‹ gallions (ʛ) : 4453
‹ réputation : il ne faut pas tenter de me cacher des choses. Que je sais tout et que ce que je ne sais pas encore, je le découvrirai bientôt. Si Blackfish et une figure de la résistance très respectée par la majorité de la population, mes anciens camarade rebelles ont un avis plus mitigés à mon égard... On dit que je serai prête à faire tout ce que je condamne pour arriver à mes fins: mentir, voler, tuer; que j'ai été dévoré par la haine. Après tout je suis une terroriste.
‹ particularité : prête à faire tout ce que je déteste et dénigre pour arriver à mes fins. Au point que j'en viens à me détester moi-même. Voler, mentir, trahir, me servir d'autrui comme un outil, parfois même de mes amis... "La fin justifie les moyens", c'est ce qu'on dit.
‹ faits : je vis avec le poids de mes actes sur la conscience particulièrement ma participation à l'attaque d'Herpo Creek, mais aussi la mort de mon petit frère dont je me considère responsable. Si certain de mais camarades héros de guerre estiment que je ne mérite pas ce titre, qu'ils sachent que je suis bien d'accord avec eux. Mais je suis libre et je travaille d'arrache pied à mes divers enquêtes pour oublier que je ne suis toujours pas capable de marcher sereinement dans la rue.
‹ résidence : dans un appartement pas bien grand sur Diagon Alley, mais il s'agit plus d'une espèce de bureau improvisé, constamment en bordel, que d'un véritable lieu de vie. Le seul endroit que je considère un peu comme chez moi et où je me sens réellement en sécurité c'est chez Tiago.
‹ patronus : Un grand ban de poisson argentés, c'est de la que je tien mon surnom de Black Fish.
‹ épouvantard : Thomas, moldu de dix-huit ans à peine que j'ai envoyé à la mort et qui revient régulièrement me hanter en pensée. Il a le regard vide et me demande constamment pourquoi je l'ai tué lui et pas l'autre.
‹ risèd : Cédric et moi. On boit une bière au beurre sous le porche de la maison de ma mère à Loustry. Mais Cédric est mort, la maison est détruite, ma mère ne reviendra surement jamais, et la Bière-au-Beurre est devenue beaucoup trop cher.
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OMG ta Cho va être parfaite, c'est juste géniale que tu la prennes iiih Et ce lien qu'il va nous falloir, eopjfemzfm gaah gaah gaah

Prépare toi, j'vais stalker ta fiche :russe: (et peut-être même un peu spamer ta boite à MP   rougit )

En tous cas, rebienvenue chez toi chou J'ai trop hâte, tu vas envoyer du paté  potte   kr

EDIT - LES FEELS SUR CEDRIC, OMG gaah gaah gaah Mon InnerAlbane meurt rip rip rip


Dernière édition par Albane Oswell le Ven 27 Mai 2016 - 11:30, édité 1 fois
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panic pompom :-^: gaah yeah graouh potte aaw trognon hug calin kiss chou placard huug miam

Voilà voilà et rerereBienvenue perv
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WIZARD • always the first casuality
Astoria Greengrass
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‹ âge : vingt-trois (03/07)
‹ occupation : volontaire à Saint-Mangouste (TIG) et créatrice de mode, co-fondatrice de la marque OXOX, premier et populaire prêt-à-porter sorcier.
‹ maison : serpentard
‹ scolarité : 1992 à avril 98.
‹ baguette : est neuve et capricieuse. Elle mesure vingt-trois centimètres virgule six, est faite de bois d'érable et continent un crin de licorne.
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‹ réputation : je suis une petite bitch écervelée qui ne mérite pas la miséricorde avec laquelle on la traite.
‹ particularité : soigneuse, capable de guérir (presque) tous les maux.
‹ faits : j'ai été enlevée par ma propre soeur et utilisée comme otage par les insurgés pendant quatre ans Je suis aussi la mère du petit Scorpius Malfoy. J'ai été en procès parce que j'ai été Adhérente pendant la Guerre, mais j'ai été innocentée ou du moins, condamnée à plusieurs mois de TIG notamment à Saint-Mangouste.
‹ résidence : dans un petit appartement du Chemin de Traverse avec ma mère et ma soeur, loué par les soins de ma tante.
‹ patronus : impossible pour moi à invoquer
‹ épouvantard : Frank Hudson, un ancien leader Belliqueux désormais mort, tenant la main de Daphne et m'observant d'un air cruel.
‹ risèd : Scorpius, heureux et épanoui.
http://www.smoking-ruins.com/t3232-ag-in-my-head-everything-is-a
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quOI JE N'ÉTAIS PAS PASSÉE ICI. gaah gaah gaah #trahison #disgrâce pardon. facepalm REREREREBIENVENUE PARMI NOUS. iiih palpite iiih palpite string ptn tous ces nouveaux comptes qui pop de partout ça fait trop du bien au coeur jpp, c'est trop beau. snif je sais que tu vas déchirer avec cho, comme avec le reste, j'ai trop hâte de lire la suite (omgmesfeelspourcedricnoooon. tbe tbe tbe ) donc bon courage pour l'écrire! iiih iiih iiih
(et comme dit, on se trouvera plein de liens, tu verras. jule )

:jambon: :jambon: :jambon:
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