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sujet; mo chuisle (calamity) |
| Darcy Rionach O'Faoláin feat cara delevingne • crédit oxfordandpark | ❝ We're running in circles again ❞ouizarde ; scéna de kid☇ pseudo complet & surnom(s) ; en entier, ça fait Darcy, Rionach, Enat, O'Faoláin. "wow i'm gonna have to get you to write that one down". Voilà, c'est écrit. Irlandaise de la racine au orteils en passant par le nom, Darcy s'est souvent vue gratifiée d'un surnom attribué par ses semblables : Calamity.☇ naissance ; un 29 janvier 1979, à Killarney, petit bout de terre à l'orée d'un lac qui baigne dans la verdure. Parfois, quand le soleil tapait de plein fouet, elle se rappelle s'être dit qu'il ne saurait exister plus bel endroit au monde. Mais qu'importe : elle en est partie. ☇ ascendance; Sang-mêlé. Jamais une honte, ni une fierté particulière. C'est ce qu'elle est, et elle n'a jamais vu raison de s'en inquiéter jusqu'aux dernières année. Si le monde autour l'inquiète un peu plus chaque jour, elle conserve quelque part en elle la confiance que la pureté de son sang ne fera (bientôt ?) plus l'objet de prosécution, sur elle ou qui que ce soit.☇ métier ; Darcy est serveuse là où ceux qu'elle abreuve s'effondrent à quelque heure de la nuit. Elle travaille dans l'obscurité multicolore du Centuries, tantôt heureuse de ne pas faire partie de ceux qui se noient dans ces ténèbres, tantôt envieuse de les rejoindre. C'est temporaire, elle se dit. Ce n'est pas le job dont elle a toujours rêvé, mais ça lui permet de vivre ; alors elle prend.☇ camp ; Gouvernement pour taire les rumeurs qui dérangent, et malgré les apparences. gouvernement si on lui pose la question, gouvernement pour sauver son nom. La vérité, c'est que Darcy n'a jamais été ni pour l'un pour l'autre. La neutralité a toujours été son camp et elle aurait préféré qu'il en soit toujours ainsi. Seulement la balance se met doucement à pencher, notamment depuis qu'elle ne sait pas ce qui est advenu de Kid, après son accusation. ☇ réputation ; La casse-cou. C'est ce qu'on a toujours dit d'elle a Poudlard, elle ce qui l'a suivit jusqu'à Londres. Pas que ça lui déplaise, ou qu'elle essaye d'en change, non : c'est une réputation qui lui convient puisque ça lui donne le caractère nécessaire pour être écartée des autres membres de sa famille, et donc sûrement moins inquiétée qu'elle n'aurait plus l'être (bien qu'elle le soit forcément, de temps à autres).☇ état civil ; Célibataire, et il en restera sûrement ainsi un moment ; les temps ne sont pas aux amourettes, et même n'est pas une totale handicapée de l'amour, il est vrai qu'elle fait partie de celles qui se font désirer... malgré elle. Ça pourrait l'intéresser, si elle se posait la question. Pour l'instant, non. Elle a d'autres chouettes à fouetter.☇ rang social ; prolétaire. ceux qu'on ne dérange pas s'ils se font assez discret. Darcy fait partie de la plèbe, et y est confortable, pour l'instant.☇ baguette ; en bois de sycomore et tige de dictame, elle est longue de 27cm et est dotée d'une rigidité variable. Elle tend généralement à être flexible, mais il lui est déjà arrivé, de temps à autre, de se retrouver dure comme de la pierre, sans que Darcy ne sache pourquoi. Ses sort ne s'en retrouvaient cependant pas affectés, à priori.☇ épouvantard ; elle se voit enveloppé de l'obscurité la plus totale, dans un silence assourdissant, parfaitement avertie qu'il se passe quelque chose autour d'elle, mais incapable de voir quoi que ce soit, ni de s'en échapper. Darcy a toujours conservé sa terreur enfantine, la peur du noir, et y a ajouté l'ignorance, et l'impuissance face à quelque chose d'inévitable.☇ risèd ; son nom dans les journaux. et pas parce qu'elle aura décidé de se rebeller contre le gouvernement, pas parce qu'elle aura fuit et qu'on lui collera, à elle aussi, l'étiquette dangereuse de traîtresse. Non, son nom et sa photo, parsemés un peu partout dans le monde, pour avoir construit quelque chose d'elle-même. juste un peu de reconnaissance.☇ patronus ; son patronus prend la forme d'une hyène, ce qui l'a toujours faite sourire. ça lui plaît.☇ particularités ; aucune. pas dont elle soit consciente en tout cas. Darcy est habituée à ne pas être extraordinaire. Parfois ce n'est pas plus mal.☇ animaux ; elle n'en a pas, elle n'en veut pas. Même si elle en voulait, elle n'aurait pas le temps de s'en occuper, de toute façon. Elle avait une chouette, à Poudlard, mais à force de se voir taquiner, voir parfois maltraitée par sa propriétaire, elle a fini par s'envoyer vers d'autres ciels.☇ miroir ; voir l'onglet "miroirs". |
☇ Avis sur la situation actuelle ; Un, deux, trois. Trois petits corps qui s’écrasent, et qui roulent, sans bruit. Trois suivants. Trois encore. Trois de plus. Des lumières vertes, perçantes. Darcy prend racine, incapable de détourner le regard, incapable de tourner les talons. Darcy, elle a souvent voulu faire du mal aux gens qui l’emmerdaient. Sans remords, sans pitié, et surtout sans prendre de pincettes. Vicieuse, elle a souvent eu envie qu’ils souffrent, qu’ils geignent et qu’ils supplient. Ouais, ça lui a souvent traversé l’esprit. Mais pas comme ça, pas pour rien. Ce spectacle abominable, ça semble trop. L’ont-ils tous mérité ? Est-on en train de rétablir la justice ? Des voix scandent des propos tendancieux, forcent des acclamations. On n’appelle pas les noms, on appelle les numéros, jusqu’à ce qu’il n’en reste aucun. Elle en sait trop rien, Darcy, si elle est vraiment censée avoir un avis là-dessus. Elle est pas venue ici par plaisir, elle voulait juste rejoindre Kid, c’est tout. Mais il est plus là, et aujourd’hui, elle arrive pas à se sortir de la tête l’idée que c’est le sort qu’on lui réserve si on le retrouve. Qu’on lui a déjà réservé, peut-être, s’il s’est trouvé au mauvais endroit au mauvais moment. Kid il est malin, elle l’a déjà vu se sortir de situations délicates. Mais là, c’est pas pareil. Ce qui se passe ici, c’est pas son histoire. Elle est pas d’ici. Elle a jamais voté pour aucun dirigeant, ici. Elle est citoyenne d’ailleurs, et elle a pas d’avis à avoir. Quand on lui demande, elle sait quoi répondre. Elle sait comment se protéger. Elle sait comment rester dans l’ombre de sa classe, une parmi des milliers, une nobody. Elle ne fait pas de remous, et essaye de plus en plus de se contenir. Les rebuts, c’était pas son histoire. Le gouvernement, c’est pas son histoire. Alors tout bas, elle en pense rien, et tout haut, elle en pense que du bien, mais ce qui se passe dans sa tête, ça fait pencher la balance, peu à peu, et tout doucement, à l’opposé de ce qu’elle raconte. Elle se force à faire le vide. À ranger son opinion, profond, dans un tiroir fermé la double-tour. Ça flanche, parce que, même si elle peut pas l’admettre, elle commence à avoir peur. Y a des nuits où l’inquiétude la bouffe. Elle rêve de Kid, d’une mort sanglante, déchirante. Des fois, elle rêve que c’est de sa main. D’autres fois, elle rêve qu’il lui arrive la même chose. Mais à chaque fois, c’est la même terreur qui la prend au réveil. Les mêmes ténèbres. Alors, elle allume le bout de sa baguette, qu’elle pose sur la table de chevet. Et elle répète en murmurant les réponses aux questions auxquelles on n’a pas le droit de se tromper.
☇ Infos complémentaires ; 001 Quand elle était p’tite, Darcy, rien de plus qu’une gamine mal élevée, souvent, elle posait ses fesses devant la chaîne géo et elle regardait le monde se faire dévaster par des tempêtes, des ouragans, des tsunamis. Là, bien en sécurité sous son plaid, elle écoutait les bruits assourdissants et observait les bâtisses tomber en ruines, les terrains ravagés par la nature et les Hommes s’accrochant désespérément au fil de leur vie d’avant, ou de la vie tout court. Ça l’apaisait. C’était pas la satisfaction de voir la misère d’un peuple dont elle était loin. Non, Darcy était dure, mais pas cruelle. C’était les boums de son cœur quand le ciel devant gris et que la terre commençait à gronder. Étrangement et d’une manière difficilement explicable, elle a toujours trouvé que ça lui ressemblait. C’était tout ce qui parvenait vraiment à la canaliser. De se retrouver face à pire qu’elle-même. 002 Darcy a été élevée dans les traditions moldues et sorcières sans que l’une ne prenne l’ascendant sur l’autre. Elle a connu entre elles une parfaite égalité, un parfait équilibre, ce qui lui a permis de toujours garder la tête froide, un esprit ouvert, un recul sur de nombreuses situations desquelles d’autres sorciers de son âge avaient du mal à se sortir. Mais c’est aussi la raison pour laquelle il lui arrive désormais de craindre pour sa vie : elle a toujours voulu rester neutre, dû à la nature de son sang ainsi qu’à ses origines, qui l’écartent à priori du débat actuel, mais elle n’est pas idiote, et elle sait aussi que l’Angleterre vit des heures sombres et que ce n’est pas le moment de s’opposer au gouvernement. Alors elle joue, elle fait semblant, elle prétend. Elle essaye de ne pas parler trop vite, même si c’est dur, parfois, et s’imprègne d’un personnage méprisant au sang pur dès qu’elle passe la porte de chez elle. L’extérieur est dangereux. Elle en est consciente. Alors elle fait l’actrice ; mais elle ne renie rien. 003 On s’attend à beaucoup lorsqu’on voit Darcy. Si on connaît un peu sa réputation, on s’attend à une personne méchante, vicieuse, presque cruelle. On s’attend à un petit diable, à une personne au cœur de glace, avec un rictus malin constamment accroché aux lèvres. On s’attend à une manipulatrice, une reine qui garde son royaume et y fait jouer ses sous-fifres. Quand on ne la connaît pas, mais qu’on l’observe de loin, la vision ne change pas tellement. Elle a cet aura qui l’accompagne, qui flotte autour d’elle, comme un bourreau, sans cœur et sans pitié. Le genre de monstre qui ne laisse aucune chance, qui juge sans connaître, qui n’a peur de rien, et qui a une trop haute opinion d’elle-même pour avoir une quelconque opinion sur les autres : ce sont des insectes. Darcy est une peste, on le niera pas. Elle aime se jouer de tout le monde, mais c’est moins par méchanceté que pour sa satisfaction personnelle. Mais ce qu’on a tendance à oublier, c’est qu’elle est aussi débrouillarde, intelligente, et loyale avec les gens qu’elle aime vraiment ; ce qu’on oublie, c’est qu’elle serait un atout considérable si on l’avait de notre côté, plutôt que de la craindre et se la mettre à dos. C’est aussi pour ça qu’elle n’a pas énormément d’amis : mais ils lui suffisent, puisque sa confiance est un cadeau rare. 004 20 facts 20 sentences 005 Elle est forte, blondie, elle est tellement forte, mais elle est pas faite de glace, contrairement à ce qu’ils pensent. Elle est pas seulement forte, Darcy. Elle est pas seulement forte, parce qu’il y a Kid. Ouais, la faiblesse de Darcy, c’est pareil que pour tout l’monde : c’est l’amour. Même pas n’importe lequel, hein. Darcy elle s’émoustille pas dès qu’un mec la regarde. Elle sait déjà qu’elle est jolie, et elle s’en fiche pas mal. Darcy elle les connaît pas vraiment, les papillons dans l’ventre, quand on est amoureux. Darcy c’est pas le genre d’idiote qui va tomber dans les bras du premier ou de la première venu(e), non, la passion des couples heureux elle l’a pas vécue, et elle en n’a pas envie. C’est pour les cons, elle pense. Le seul amour qu’elle s’accorde, c’est celui qu’elle porte à Kid. Et pourtant elle le dira jamais, c’est même un d’ses plus grands secrets. Ils se chamaillent depuis toujours, ils se crient dessus, parfois, et peut-être bien même qu’ils y a des jours où ils se détestent. Mais touche à Kid, à un seul de ses cheveux, et Darcy rappliquera aussi. Quitte à se mettre en danger. Et même si elle sait, qu’il peut se démerder tout seul. 006 the biggest strenght 007 psychotic ❝ Nothing compares to you ❞Deux mots sur l'IRLAppelez-moi cécile, et j'suis sympa, j'accepte TOUS les surnoms qui en découlent. oui. tous.. J'ai 21, je viens de paris et j'ai connu le forum via bazzart, c'est mon seul et unique moyen de découvrir des perles. Si tout va bien vous me verrez connectée tous les jours (mais c'est vraiment si tout va bien ). Pour les membres désirant être parrainés uniquement : rendez-vous dans cette catégorie et postez dans le sujet "être parrainé" . Pour les scénarii uniquement : j'ai l'aval du créateur concernant ma fiche [] oui / [] non. Un dernier mot ? j'ai entendu dire que Kid distribuait des cookies. après j'dis ça...
Dernière édition par Darcy O'Faoláin le Dim 24 Avr 2016 - 13:08, édité 10 fois |
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| i got lost in the sauce ss-titre, ss-titre, ss-titre ici ❝ come into my dreamland ❞1991 & fôret interdite« J’le sens pas. » Elle lui a pas demandé de l’ouvrir, au gamin. Tu la fermes et tu fais rien d’autre que c’que j’te dis, c’est la règle. La nuit est noire et la brume l’enfume, l’embrouille, ça cache la lumière de la lune, on y voit rien, c’est glaçant, flippant. Ça pourrait être terrifiant si elle avait peur, Darcy, mais Darcy a peur de rien. C’est pas une peureuse, Darcy. Y en a qui la craignent, qui disent qu’elle trompe la mort, en tentant le diable ; les lopettes. Ils savent même pas que le diable, c’est elle. Le gosse la suit tremblotant et elle entend ses dents qui claquent, qui grincent, les unes contre les autres. Il est lourd et ça fait un bruit monstre, les feuilles et les brindilles qui craquent sous ses pieds. Blondie lui jette un regard, noir. Il le connaît, il veut dire « mets-la en veilleuse, gamin » et elle lance dans un murmure : « lumos maxima » parce qu’ils s’enfoncent un peu trop, et qu’elle veut pas s’faire emporter par les ténèbres, quand même. L’air est humide mais le sol sec comme dans un désert brûlant. Il a l’air cramé, carbonisé, déchu de toute vie. Comme les arbres, autour, elle se dit. On sait plus si c’est l’hiver ou l’été. Gamine entre deux mondes, elle a ni chaud, ni froid, ni rien. La nuit la connaît bien, Darcy, tout est toujours étrange, comme elle, c’est pour ça qu’elle s’y plait. C’est le silence, les couleurs qui disparaissent et les silhouettes qu’on ne distingue plus. Le décor autour se répète, rien n’est nouveau, pour Darcy. Elle a fait ce chemin trop de fois, et y a plus rien qui lui fait peur ; parce que malgré les rumeurs, elle en ressort toujours. « J’le sens pas, Darcy » beugle le gamin. « Ferme-là, Cobb. » elle siffle. « Tu veux qu’on se fasse repérer ?! » il reste pantois, moue boudeuse qui pend au bout de ses lèvres mouillés. C’était peut-être pas une si bonne idée de l’emmener, la diablesse voyait juste en lui une énième occasion de rire. Bouche en coin et sourcils froncés, toujours. « On y est presque. T’es prêt ? » Il hésite, hoche la tête, peu assuré. Il est prêt à rien, Cobb ; ou bien, peut-être qu’il s’est préparé à mourir, qui sait. Ouais, ils savent pas, ces moins que rien, ces microbes, qu’elle est le diable, le diable en personne. On lui a répété, souvent, à Darcy. « Mademoiselle, vous êtes le diable en personne ». Ça la fait sourire, aujourd’hui encore, quand elle y pense. Qui a seulement idée. Kid. Mal. Qui ont fait les mêmes choses, les mêmes bêtises, pire, même, à croire les rumeurs qui lézardent les murs des couloirs. Elle sait qu’il est pas prêt, l’insecte. Et alors. Faut avancer. Darcy tient la marche, depuis tout à l’heure, et elle se d’mande bien pourquoi il s’est pas barré. Elle l’aurait peut-être même pas remarqué. C’est qu’il a pas peur que de la brume, le craintif, il a peur d’elle aussi. C’est qu’il sait qu’elle lui aurait peut-être pas couru après, sur le coup. Elle se serait sûrement contentée de rouler les yeux au ciel ; mais elle lui aurait fait payer, plus tard, et ça aurait sûrement été plus terrifiant que la nuit, et le froid, et la forêt inquiétante qui se dresse autour d’eux. Alors non, il la quitte pas d’une semelle. Y a peut-être malgré tout quelque chose en elle qui le rassure, la présence de quelqu’un, même de quelqu’un comme elle. Il pose ses pas dans les siens, tentant de faire croire à un brin de courage. Il est là. Il veut qu’elle le sache : il ne se défile pas. Au détour d’un arbre, squelette noir d’un paysage grillé par l’obscurité, le visage de la blonde s’illumine d’un sourire, spectre blanc de la lune sur son visage qui dilate ses pupilles, le cœur de son animal de compagnie s’emballe. Ils s’arrêtent. « On y est… » elle chuchote, pour elle-même. Puis, fait volte-face et se plante devant Cobb « À toi de jouer, maintenant. Vas-y. » Il déglutit, les yeux rivé sur la petite cabane de bois qui vient d’apparaître. Son regard, ainsi que les boum-boum de son palpitant, ont l’air d’hurler. « Jamais de la vie », qu’ils disent. Mais saisi d’une bravoure sans précédent, il fronce les sourcils, gonfle la poitrine et s’y jette sans lancer un regard à la geôlière. La porte en bois se referme derrière lui, l’enfermant, elle, dans une immensité grise et silencieuse. Un. Deux. Trois. Les secondes passent, le temps s’amasse et elle ne voit ni n’entend aucun son ou lumière sortir de la cahute. Alors Darcy s’avance, puisqu’elle ne craint rien. Doucement, à pas de loup, elle s’en approche. Sa curiosité la travaille mais l’inquiétude viendra à grandir. Depuis combien de temps est-il dedans ? Une minute ? Une heure ? Pourquoi n’en est-il pas sorti ? Les environs perdent leur sens et semblent s’évanouir dans un néant total. Au loin, elle croit distinguer le bruit tourmenté d’un cri qui fait trembler le sol. Elle n’a pas peur de la forêt, Darcy, elle n’a pas peur de la nuit. Pourtant, là, c’est la trouille qui la prend, parce qu’il se passe autre chose. Désarmée, elle ne se retourne pas. Elle ne le laissera pas dedans, seul, et désemparé. Alors elle tente ; elle appelle son nom. « Cobb ? » Une fois. Dans un murmure, pratiquement inaudible. Le vent se lève et l’on en doit désormais couvrir le son. Alors elle réessaye. « Cobb ? » Deux fois. Plus fort, celle-ci. Mais toujours pas de réponse. La lune s’est évanouie, et elle ne peut plus voir qu’à la lumière de sa baguette, qui ne brille qu’à quelques centimètres de diamètre. Un pas, puis un autre, et elle touche désormais presque l’écorce des rondins, posés les uns sur les autres, pour bâtir cette hutte, à peine plus haute qu’elle. Le vent s'est arrêté de souffler, et l’impression dérangeante que la Terre s’est arrêtée de tourner l’oppresse. Elle reste là, un moment, inapte à bouger un membre, l’oreille tendue, l’œil avisé. Tout est sinistre, et tout se tait. C’est comme si la vie avait quitté le monde. « C-Cobb ? » Trois fois. Hésitante, angoissée. Mais toujours courageuse. La porte s’ouvre à la volée et tout redémarre. Le garçon sort, pâle comme un linge, les yeux cernés de violet, ses traits marqués par une horreur qui l’intrigue. Mais elle a à peine le temps de le voir. La main du gamin s’agrippe à son bras et il la projette en dedans de la hutte, empressé de s’en dégager. La porte claque, scellée de l’intérieur, et Darcy se retrouve dans une boîte noire opaque, où rien ne bouge. « Putain tu te fous de moi ?! » Ce qui est étrange, c’est qu’elle s’y sent plus en sécurité que quelques minutes auparavant, lorsqu’elle était de l’autre côté de la cloison. « Cobb, ouvre-moi tout de suite ou je te jure que tu vas le regretter ! » Est-ce qu’il lui fait une blague ? Est-ce qu’il se marre derrière ? Si elle ne distingue pas les bourdonnements extérieurs, elle entend bien quelqu’un. « Et merde… » elle marronne. « Alohomora ». Rien ne se passe. « ALOHOM… fais chier. Lumos maxima ! » un échec supplémentaire. « C’est une blague ? » elle brandit sa baguette, tentant en vain d’en distinguer les contours, mais l’obscurité est totale et on ne perçoit pas le moindre détail. La pièce pourrait aussi bien et être château immense et spacieux, elle n’en saurait rien. Darcy n’est pas stupide et elle devine bien vite que la cabane est protégée par un bloqueur de sortilèges. Est-ce qu’elle est destinée à demeurer ici pour le restant de ses jours ? Le challenge lui plaît, et c’est cette énigme à résoudre qui occupe son esprit tout entier, pour éviter de sombrer dans l’angoisse de son environnement. Pas de magie, alors ? Aucun problème, elle pense : Darcy est à moitié moldue. « Vous avez choisi la mauvaise sorcière à emmerder. » elle lance. A quiconque voudra l’entendre. uc ❝ Titre de partie au choix ❞Année & Lieu Legi, Patres colendissimi, in Arabum monumentis, interrogatum Abdalam 1 Sarracenum, quid in hac quasi mundana scaena admirandum maxime spectaretur, nihil spectari homine admirabilius respondisse. Cui sententiae illud Mercurii adstipulatur: Magnum, o Asclepi, miraculum est homo 2. Horum dictorum rationem cogitanti mihi non satis illa faciebant, quae multa de humanae naturae praestantia afferuntur a multis: esse hominem creaturarum internuntium, superis familiarem, regem inferiorum; sensuum perspicacia. Legi, Patres colendissimi, in Arabum monumentis, interrogatum Abdalam.
Dernière édition par Darcy O'Faoláin le Sam 9 Avr 2016 - 12:21, édité 13 fois |
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HERO • we saved the world 'Kid' T. O'Faoláin ‹ disponibilité : dispo as fuck
‹ inscription : 04/09/2015
‹ messages : 2131
‹ crédits : shiranui
‹ dialogues : 'firebrick' / #B22222
‹ âge : 25
‹ occupation : chasseur de prime, ancien rafleur du gouvernement devenu insurgé contre son gré et aujourd'hui occupé à traquer des criminels de guerre.
‹ maison : Gryffondor
‹ scolarité : 1989 et 1996.
‹ baguette : est en aubépine et contient un cheveu de vélane.
‹ gallions (ʛ) : 5966
‹ réputation : j'étais un chien fou dont il fallait se méfier mais que j'ai trouvé ma place, trouvé des gens avec qui travailler, avec qui être utile.
‹ particularité : particulièrement doué pour m'attirer des ennuis.
‹ faits : je suis sarcastique et insolent, que je démarre au quart de tour, que j'ai tendance à utiliser mes poings plutôt que ma baguette... mais il faut aussi savoir que je suis extrêmement loyal et qu'en dépit de ma tête brûlée, je ne laisse personne derrière.
‹ résidence : Après l'asile des aliénés, la planque des terroristes belliqueux et Poudlard, je suis de retour dans un appartement pas très reluisant du chemin de Traverse que j'occupe avec ma petit soeur Darcy, Blaise & Wendy.
‹ patronus : un rottweiler
‹ épouvantard : un fantôme.
‹ risèd : quelqu'un qui râle d'avoir été réveillée, perdue dans les draps défaits d'un lit baigné de soleil, un dimanche matin. Quelqu'un qui râle parce que "merde, pourquoi tu dois bosser le dimanche ? Putain ils se pensent tout permis ces aurors".
| prems, j'arrive pour éditer
EDIT : aaaaaaah La petite soeur, la peste, le diable incarné je suis tellement contente de la voir tentée, tu m'fais ma soirée, là et puis le début est prometteur, du coup j'en veux plus et on va exploser le monde et oui, tiens, des cookies, une montagne de cookies BIENVENUE sur le forum en tout cas. Si tu as la moindre question, n'hésite pas à venir trouver un membre du staff, nous sommes là pour ça ( et ma boite à MP est plus qu'ouverte si tu veux parler de la famille, sisi ) Bon courage pour la suite, je suis paillette et félicitée, la garce de la portée est lààà
et puis le titre en irlandais, c'est une déclaration pour Kiddo j'suis sûre |
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| DARCYYYYYYYY, DANS MES BRAS sérieux, ce perso est vraiment trop perf (et le gif avec la chouette est juste trop beau ). j'étais au tel avec la joueuse de kid quand t'as débarqué hier et elle a poussé un petit cri de fragile, si tu veux tout savoir (j'aime t'afficher, kiddo ) bref tu l'auras compris, t'étais attendue et tout, j'ai hâte de pouvoir rp avec toi bienvenue sur exci |
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HERO • we saved the world Luna Lovegood ‹ inscription : 31/05/2015
‹ messages : 5660
‹ crédits : LUX AETERNA (avatar), TUMBLR + MATHY LA BEST (gifs), KAZUO ISHIGURO (quote).
‹ dialogues : bleu (luna - #669999) ; rosé (marie - #cc6666).
‹ âge : (depuis le 13/02/04) 23
‹ occupation : aventurière dans l'âme, souvent bénévole, étudiante par correspondance et mère à plein temps.
‹ maison : Serdaigle
‹ scolarité : septembre 1992 et décembre 1997.
‹ baguette : mesure 25, 8 centimètres, a été taillée dans du bois de sorbier et son cœur recèle un ventricule de dragon.
‹ gallions (ʛ) : 10433
‹ réputation : je suis différente ; même je ne suis plus aussi loony qu'auparavant.
‹ particularité : douée d'un sixième sens tel qu'on me soupçonne d'avoir le troisième œil.
‹ faits : Marie n'est plus ; que je me réhabitue à mon nom, mon visage et ma vie d'autrefois, tant bien que mal ; que les conséquences d'une année et demie volée sont rudes ; que je crois en Harry Potter depuis toujours ; que je suis une héroïne de guerre ; qu'il me manque du bon sens et une part d'humanité ; que je ne pourrais pas survivre sans ma fille, Lesath, ni son père, Rolf Scamander, à mes côtés ; que notre famille détonne ; que je suis l'une des sacrifiés scolaires de la guerre ; que Lesath est atteinte du syndrome Rosier.
‹ résidence : dans cette drôle de demeure du Devon, en forme de tour d'échecs, avec Rolf et notre fille, Lesath. Autrefois musée du gouvernement, aujourd'hui réhabilitée, elle s'élève toujours aux abords de Loutry-Ste-Chapsoule.
‹ patronus : un sombral, après de nombreuses métamorphoses (le lièvre et le panda ont été les plus marquantes).
‹ épouvantard : une forme prostrée dans un sous-sol tantôt calciné, tantôt humide (représentation d'un retour en arrière inéluctable, sans Lesath, sans Rolf, sans ceux qui comptent pour moi).
‹ risèd : une longue chaine dorée, sertie de six pendentifs très particuliers.
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WIZARD • always the first casuality Ariane Moriarty | | | | |
| AH MAIS CET ACCUEIL DE DINGOS kiddo > oé oé, c'est bien elle, la peeeste donc faites gaffe à vos fesses j'espère que la suite te conviendra aussi j'ai vu le scénario hier soir et je pouvais vraiment pas le laisser passer, donc mine de rien, tu m'as fait ma soirée aussi LET'S CONQUER THE WORLD et ouais, un peu que je vais la squatter ta boite mp, j'vais même prendre ma carte de fidélité merci merci merciii (un peu pour l'accueil mais surtout pour les cookies :siffle:) fleur > AH MAIS FLEUR EN MARGOT ROBBIE, trop bonne idée et ouais, j'ai remarqué que tout le monde s'appelle "Darcy" dans les comédies romantiques anglaises mille fois oui pour le lien, surtout si tu t'appelles Cécile aussi alors, tu me fais une proposition qui ne se refuse pas sansa > alors toi, t'es la belle-sœur, c'est ça ? MDR je suis ravie d'apprendre pour kid et rien que pour ça, ouais, j'te saute dans les bras, PROFITES-EN ça arrive pas souvent (<-- c'est du cannibalisme ce truc ) lunette > purée mais chui accueilie par des rouges là Lunette olala faut trop qu'on ai un lien de foufous, on était dans la même maison à un an de différence et je suis trop fan de Luna donc t'es obligée d'accepter et merci pour les compliments, j'suis touchée ariane > AH MERCI une ouizeurde !! hahaha Ariane j'ai cru que c'était Lorie sur ton avatar, putain (j'sais pas pourquoi je le dis, j'aime m'afficher ui ui ) MERCI À VOUS TOUS EN TOUT CAS, j'vous kiffe, vous méritez des dragées surprises à la fraise |
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WIZARD • always the first casuality Ariane Moriarty | | | | |
HERO • we saved the world 'Kid' T. O'Faoláin ‹ disponibilité : dispo as fuck
‹ inscription : 04/09/2015
‹ messages : 2131
‹ crédits : shiranui
‹ dialogues : 'firebrick' / #B22222
‹ âge : 25
‹ occupation : chasseur de prime, ancien rafleur du gouvernement devenu insurgé contre son gré et aujourd'hui occupé à traquer des criminels de guerre.
‹ maison : Gryffondor
‹ scolarité : 1989 et 1996.
‹ baguette : est en aubépine et contient un cheveu de vélane.
‹ gallions (ʛ) : 5966
‹ réputation : j'étais un chien fou dont il fallait se méfier mais que j'ai trouvé ma place, trouvé des gens avec qui travailler, avec qui être utile.
‹ particularité : particulièrement doué pour m'attirer des ennuis.
‹ faits : je suis sarcastique et insolent, que je démarre au quart de tour, que j'ai tendance à utiliser mes poings plutôt que ma baguette... mais il faut aussi savoir que je suis extrêmement loyal et qu'en dépit de ma tête brûlée, je ne laisse personne derrière.
‹ résidence : Après l'asile des aliénés, la planque des terroristes belliqueux et Poudlard, je suis de retour dans un appartement pas très reluisant du chemin de Traverse que j'occupe avec ma petit soeur Darcy, Blaise & Wendy.
‹ patronus : un rottweiler
‹ épouvantard : un fantôme.
‹ risèd : quelqu'un qui râle d'avoir été réveillée, perdue dans les draps défaits d'un lit baigné de soleil, un dimanche matin. Quelqu'un qui râle parce que "merde, pourquoi tu dois bosser le dimanche ? Putain ils se pensent tout permis ces aurors".
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