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sujet; ( 5 juin 1997 ) - ALDRIS - Fly or fall |
HERO • we saved the world Albane Oswell ‹ inscription : 08/12/2015
‹ messages : 1031
‹ crédits : moi-même (ui, ui).
‹ dialogues : #993366.
‹ âge : 25
‹ occupation : héroïne de guerre pour avoir lutté pendant huit ans au sein de l'Ordre du Phénix puis de l'insurrection. On me connait aussi sous le nom de Blackfish, informatrice au coeur d'un réseau particulièrement étendu; co-fondatrice de l'émission Potterwatch et militante active qui n'hésitait pas à dénoncer les manipulations publiques du gouvernement de Voldemort, la collaboration des médias, ainsi que tous ceux qui avaient des choses à se reprocher et dont j'avais déniché les petits secrets. Si j'ai arrêté l'émission, je n'ai cependant pas fini de fouiner dans les affaires des autres et surtout celles du gouvernement. J'ai acquis un statut de journaliste indépendant et le scroll est pour le moment mon seul support, mais ça ne va pas durer, j'y travaille...
‹ maison : Poufsouffle
‹ scolarité : 1989 et 1996
‹ baguette : actuelle n'était à l'origine pas la mienne mais j'ai tué son ancienne propriétaire et quand j'ai ramassé son arme l'utiliser m'a paru la chose la plus logique à faire. Elle mesure aux alentours de 23 cm, il semblerait qu'elle soit en bois de prunellier, probablement contenant du dragon, mais je ne suis pas certaine de sa composition. Elle est bien plus rigide que mon ancienne baguette de cèdre et crin de licorne dont je n'arrive maintenant plus à me servir.
‹ gallions (ʛ) : 4453
‹ réputation : il ne faut pas tenter de me cacher des choses. Que je sais tout et que ce que je ne sais pas encore, je le découvrirai bientôt. Si Blackfish et une figure de la résistance très respectée par la majorité de la population, mes anciens camarade rebelles ont un avis plus mitigés à mon égard... On dit que je serai prête à faire tout ce que je condamne pour arriver à mes fins: mentir, voler, tuer; que j'ai été dévoré par la haine. Après tout je suis une terroriste.
‹ particularité : prête à faire tout ce que je déteste et dénigre pour arriver à mes fins. Au point que j'en viens à me détester moi-même. Voler, mentir, trahir, me servir d'autrui comme un outil, parfois même de mes amis... "La fin justifie les moyens", c'est ce qu'on dit.
‹ faits : je vis avec le poids de mes actes sur la conscience particulièrement ma participation à l'attaque d'Herpo Creek, mais aussi la mort de mon petit frère dont je me considère responsable. Si certain de mais camarades héros de guerre estiment que je ne mérite pas ce titre, qu'ils sachent que je suis bien d'accord avec eux. Mais je suis libre et je travaille d'arrache pied à mes divers enquêtes pour oublier que je ne suis toujours pas capable de marcher sereinement dans la rue.
‹ résidence : dans un appartement pas bien grand sur Diagon Alley, mais il s'agit plus d'une espèce de bureau improvisé, constamment en bordel, que d'un véritable lieu de vie. Le seul endroit que je considère un peu comme chez moi et où je me sens réellement en sécurité c'est chez Tiago.
‹ patronus : Un grand ban de poisson argentés, c'est de la que je tien mon surnom de Black Fish.
‹ épouvantard : Thomas, moldu de dix-huit ans à peine que j'ai envoyé à la mort et qui revient régulièrement me hanter en pensée. Il a le regard vide et me demande constamment pourquoi je l'ai tué lui et pas l'autre.
‹ risèd : Cédric et moi. On boit une bière au beurre sous le porche de la maison de ma mère à Loustry. Mais Cédric est mort, la maison est détruite, ma mère ne reviendra surement jamais, et la Bière-au-Beurre est devenue beaucoup trop cher.
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« Non Oswell, pas de discutions, tu y vas c'est tout. » « Mais je devais aller assister à une audience aujourd'hui ! » « Stop la négociation est finie, maintenant t'es sur le quidditch, point. » elle se renfrogna et jeta un dernier regard plein d'amertume au rédacteur en chef du Daily Prophet et partit rassembler ses affaires.
C'était sans doute une malédiction qui s'était abattue sur elle. Du moins elle en était convaincue. Elle venait d'être envoyé en urgence au terrain de national quidditch pour une interview du talentueux et célèbre Idris Umbridge, titulaire d'un poste de poursuiveur chez les Pies de Montrose.. Si cette tâche aurait ravi tout jeune assistent ambitieux du journal, c'était loin d'être le cas d'Albane. D'une part parce qu'elle détestait le quidditch - sport qu'elle avait bannie de sa vie quand son meilleur ami, joueur talentueux de l'équipe de Pouffsouffle s'était fait assassiner durant la finale du Tournoi des Trois Sorciers - et d'autre part parce qu'on l'avait informé de cette tâche moins d'une heure avant l'heure du rendez-vous. En effet, le responsable de la rubrique sport, le vieux Jenkins était victime d'une dragoncelle foudroyante et venait d'être admis au service des pathologies magiques de Ste Mangouste. Albane n'avait donc pas eu le loisir de se préparer elle, ni de préparer des questions dignes de ce nom. Évidemment, il lui avait fournit la liste de ce qu'il avait prévu, mais ces questions étaient toutes plus ennuyeuses les unes que les autres. Enfin, dernier détail mais pas des moindres, il s'agissait d'un Umbridge. Et Albane éprouvait une haine sans pareil pour ce nom. Rien que de l'entendre, ça lui filait la gerbe. Merci à Dolores Umbridge qui avait pourrit sa dernière année d'étude à coup de censure et de décrets honteusement restrictifs. Alors franchement, devoir un interviewer un, c'était le summum du supplice. Seulement voilà, le Umbridge en question était un joueur particulièrement connu, particulièrement aimé et sa participation à la prochaine à la coupe du monde au sein de l'équipe nationale d'Angleterre venait d'être annoncé.
Albane fourra rageusement ses affaires dans son sac, enfila son blouson « Zelda. » Appellat-elle et sa petite chouette effraie vint se poser sur son épaule. Elle sortie du bureau d'un pas furibond et claqua la porte derrière elle. Une fois dehors elle fit quelques pas et transplana dans un craque sonore.
Elle arrive dans les champs de camping qui bordaient la forêt qui dissimulait l'immense terrain de quidditch. Pour y parvenir il fallait traverser la forêt, ce qui prenait une vingtaine de minutes et bien sûr il était impossible de transplaner directement là-bas. Elle se mit en route, Zelda s'envola de son épaule et plana à quelques mètres au-dessus d'elle. Albane ruminait. Elle était en train de rater l'une des audiences criminelles les plus importantes de l'année, elle aurait pu récolter un tas d'infos au ministère, mais non, il fallait qu'elle se retrouve là, à ce stupide terrain pour interviewer ce stupide jouer de ce stupide sport. Du haut de ses 19 ans, elle avait plus d'ambitions que ça. Elle se rendit soudain conte que c'était quand même sa première interview solo, fait non négligeable malgré tout. Peut-être qu'on l'avait envoyé là pour la tester. C'était le moment de faire ses preuves, essayer de ne pas trop faire de vagues. Elle décidât donc, de mettre son mécontentement de coter et de faire patiemment ce qu'on lui demandait. Ca la tuait de le reconnaître mais c'était une occasion pour elle de montrer qu'elle pouvait être efficace.
Elle arriva enfin au bout du chemin, devant l'immense terrain. Elle se rappela la seule fois où elle était venue ici. C'était avec sa mère, Cédric et Amos pour la dernière coupe du monde. C'était il y a longtemps. Elle chassa cette pensée de son esprit et se dirigea vers l'entrée des journalistes. Un vigile se tenait derrière un bureau près de l'entrée, il lisait un exemplaire du chicaneur et la regarda d'un œil suspicieux. « Albane Osweell pour le Daily Prophet, j'ai un rendez-vous avec Idirs Umbridge. » Elle lui tendit son badge, qu'il examina avant de consulter une liste d'un air septique. « Z'êtes pas sur la liste. » Marmonat-il. « Ha oui, c'est vrai... » fit-elle en levant les yeux au ciel. Elle fouilla dans son sac et en sorti un parchemin cacheté signé de la main du rédacteur en chef de la Gazette. Depuis l'officialisation du retour de Voldemort, certaine règles de sécurités étaient devenus ridiculement exigeante. Comme si les mangemorts allaient tenter des atentas contre des sportifs. Le vigile consulats la lettre et garda son air septique, mais la laissa quand même passer non sans un coup feuille dédaigneux vers la chouette posée sur son épaule. «Gardez votre badge en vue. Septième niveau, à gauche. » fit-il en retournant à sa revue.
Non sans soupirer, elle fixa le badge sur sa poitrine d'un coup de baguette. Il était indiqué clairement dessus son statut d'assistante et elle était loins d'être ravie de laisser ça à la vue de tout cependant elle préféra ne pas protester. Arrivé au septième niveau, elle toqua à la porte sur sa gauche, mais demeura sans réponse. Elle poussa la poignée et entra dans un petit salon assez confortable dont les grandes baies vitrées donné sur l'intérieur du terrain. Zelda vola jusqu'au bord d'une des fenêtres ouverte et se passa là, regardant l'extérieur d'un oeil curieux. Albane s'assoit sur l'un des confortables fauteuils et pensa que si Cédric était toujours en vie, il serait sûrement mort de jalousie qu'elle puisse se trouver là pour rencontrer un joueur professionnel, en cher et en os. Elle se ressaisie et commença à sortir ses affaires et nettement le parchemin avec les questions du vieux Jenkins. Elle soupira en les relisant, c'était d'une banalité affligeante.
La porte s'ouvrit, Idris Umbridge entra dans la pièce. Elle eut du mal à croire que l'homme qui lui faisait face avait un quelconque lien de parenté avec Dolores Umbridge et son gros visage de crapaud malade. Elle prit une profonde inspiration avant de s'avancer et de lui tendre la main. « Albane Oswell, je remplace Mr. Jenkins. » Son ton était poli quoi que légèrement froid. Elle sentit une vague de stresse monter en elle. C'est peut-être nul, mais tu vols en solo, réalisât-elle. « Félicitations pour votre sélection. Jenkins aurait bien voulu vous le dire lui-même, mais il à la Dragoncelle. » fit-elle un peu pour meubler. Elle se rassit sur son fauteuil. « Vous êtes prêt ? On peut commencer quand vous voulez. » Elle ne tenta pas de cacher sa hâte d'en finir au plus vite. Tout conte fait, ces questions étaient peut-être nulles, mais au moins, ça n'avait rien de compliqué et plus vite elle en aurait fini avec tout ça, plus vite elle pourrait se reconcentrer sur quelque chose qui avait plus d'intérêt. A moins que la vraie raison de sa hâte ne vienne du poids énorme de la pression qui venait de tomber sur ses épaules. Elle était seule sur une interview foireuse, dans un domaine qu'elle ne connaît absolument pas. et elle devait se servir de ça pour faire ces preuves: le pari était lois d'être gagné.
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| CONCENTRATION, DÉLICATE MANIPULATION du parchemin qu’il tenait entre ses mains, le bout de la plume coincé entre ses lèvres serrées. L’homme étudiait depuis plusieurs heures maintenant, sans jamais relâcher son attention de ces quelques traits étranges dont lui seuls et quelques adeptes en connaissaient le sens. Beaucoup avant lui avaient abandonné, dédaignant les runes, ces étranges tracés aux sens multiples, mais pas lui, forgeant un intérêt très poussé dans la lecture de cet art, collectionnant les ouvrages délaissés par les profanes, enrichissant son propre savoir en plus de sa bibliothèque. En quelques années, il était devenu l’homme que l’on venait voir pour la traduction d’ouvrages délaissés mais peut-être significatifs, celui que l’on priait pour qu’il vienne jeter un œil sur une formule concernant les potions. On venait le voir lui, car il était certainement le plus soucieux du détails, le plus à-même de déchiffrer habilement et justement, sans totalement se soucier de l’appât du gain. Il n’avait qu’à jeter un coup d’œil sur les inscriptions pour daigner accepter ou non la tâche et s’il refusait, c’était certainement parce qu’il avait jugé dangereux la traduction littérale d’un texte, ou la personne qui le lui avait apporté. Il refusait presque systématiquement de travailler pour le ministère et ses quelques départements. Celui des mystères pour l’exemple, pouvait bien aller se faire cuire des œufs de dragons.
Griffonnant quelques lettres sur son brouillon de parchemin, il ne tarda pas à glisser un point d’interrogation en face du mot formé par ses soins mais sans jamais quitter ses runes du regard, tenant formellement à terminer, deviner, le texte dont il disposait, outil personnel de sa collection sur lequel il travaillait depuis plusieurs mois. Umbridge avait deviné depuis longtemps qu’il s’agissait de rituels de défense, oubliés depuis plusieurs siècles, mais il ne lui tardait que trop de les mettre en application, martelant son impatience en glissant de nouveau sa plume entre ses lèvres, mâchonnant cette dernière par l’intermédiaire de la chair tendre. Il n’entendit pas la porte s’ouvrir derrière lui, ni même se refermer, mais eu une réaction en sentant une main chaleureuse ébouriffer sa chevelure, le sortant de sa torpeur érudite pour finalement se redresser et tourner un regard brillant vers la responsable, Siggy, sa Siggy. « Tu es déjà debout ? » Avait-il seulement conscience de l’heure ? « Tu n’as pas entendu ton fils hurler à la mort pour que je lui donne son biberon ? » Une légère ride se forma sur son front, souci léger, néanmoins présent, bien entendu que non, il n’avait rien entendu : lorsqu’il travaillait sur ses runes, il vivait dans un tout autre monde, loin des bruits environnants, loin de ses proches. Il n’eut pas à répondre de son affront, l’enfant glissé dans ses bras pour que sa meilleure amie se laisse glisser dans le fauteuil le plus proche, attrapant le brouillon sur lequel il travaillait. « Ça avance ? » Petits pas par petits pas, mais il se contenta d’hausser les épaules, berçant le bambin dans ses bras, cherchant inlassablement les similitudes entre l’enfant et lui. Indubitablement, le gamin lui ressemblait, et si un jour Skeeter parvenait à mettre la main sur Siggy et les petits, ils ne tarderaient pas à voir son nom dans la légende. Ce n’était pas le plan, il n’avait pas reconnu sa progéniture, par sécurité avant tout, avec les bruits qui courraient, mieux valait rester prudents. « Tu ferais mieux de te préparer, je te rappelle que tu as un entrainement aujourd’hui, et une interview avec Jenkins. » Ça aussi il l’avait oublié, l’interview naturellement, pas l’entrainement. « Oui m’dame ! » balança t’il avec entrain. Si les Runes constituaient une passion, son réel amour était entièrement dirigé vers le quidditch, dont il en avait fait son métier.
Il avait été sélectionné pour être l’un des poursuiveurs de l’équipe nationale pour cette nouvelle coupe du monde, et pas peu fier, il ne manquait jamais un entrainement, soucieux de faire gagner son équipe. D’ici quelques jours, les matchs allaient débuter, et il serait, comme tous les joueurs connus, confiné, afin de vivre cette expérience avec une réelle intensité. « A ce soir ! » lança t’il avant de disparaître dans un CRAC sonore, pour mieux apparaître à l’entrée réservée aux joueurs. Comme d’usage, il fut soumis à divers contrôles, certainement pour s’assurer qu’il s’agissait bien de lui, et non d’un quelconque fan ayant réussi à prendre son apparence. C’eut été étonnant en vérité, tant le lieu des futures rencontres était tenu au secret, confié à certains seulement, cependant, personne n’était à l’abri d’une fuite. Une fois assuré qu’il s’agissait bien d’Idris Umbridge, on le laissa passer, rejoindre le vestiaire où d’autres joueurs venaient eux aussi d’arriver, revêtant leurs tenues d’entrainement, et non pas l’équipement officiel qui serait découvert pour le premier match. Tout était gardé secret, jusqu’à la couleur des chaussettes.
L’entrainement pour lui fut bref, laissant l’opportunité à un remplaçant de faire ses preuves, l’heure de son interview était arrivée. Il n’aimait pas ce genre de rencontre, pour la simple raison que les journalistes souhaitaient toujours connaître un pan de sa vie privée, ou recueillir des informations sur sa cousine, Dolores. Il fut conduit au septième niveau, où il eut la surprise de trouver une jeune femme. Très jeune, sans doute sortant de Poudlard. Il marqua un arrêt, incertain d’être dans la bonne pièce. Était-elle une fan ayant réussi à se faufiler dans le complexe ? Elle fut plus rapide que lui, se présentant en bonne et due forme. Une journaliste. Sa tension baissa d’un cran, mais ne s’évapora pas aussi facilement : depuis Skeeter, il se méfiait fortement des femmes journalistes, elles étaient les plus sournoises. « Enchanté. » parvint-il cependant à glisser, conservant une voix aussi naturelle qu’un visage neutre. Il la laissa se diriger vers les fauteuils, la suivant tout en ôtant ses mitaines de cuir qu’il conserva dans une de ses mains. « Merci Miss Oswell, et navré pour Jenkins. Vous couvrez toujours les évènements sportifs ? » Autant se renseigner un peu, au cas où ils seraient amenés de nouveau à se rencontrer. Il hocha la tête pour manifester qu’il était prêt à passer sous ses questions, mais plus vite ce serait terminé, plus vite il pourrait reprendre l’entrainement. Et plus vite l’entrainement serait terminé, plus vite il pourrait revenir à sa vie secrète, celle qu’il parvenait à cacher à tous ceux qui l’entouraient.
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HERO • we saved the world Albane Oswell ‹ inscription : 08/12/2015
‹ messages : 1031
‹ crédits : moi-même (ui, ui).
‹ dialogues : #993366.
‹ âge : 25
‹ occupation : héroïne de guerre pour avoir lutté pendant huit ans au sein de l'Ordre du Phénix puis de l'insurrection. On me connait aussi sous le nom de Blackfish, informatrice au coeur d'un réseau particulièrement étendu; co-fondatrice de l'émission Potterwatch et militante active qui n'hésitait pas à dénoncer les manipulations publiques du gouvernement de Voldemort, la collaboration des médias, ainsi que tous ceux qui avaient des choses à se reprocher et dont j'avais déniché les petits secrets. Si j'ai arrêté l'émission, je n'ai cependant pas fini de fouiner dans les affaires des autres et surtout celles du gouvernement. J'ai acquis un statut de journaliste indépendant et le scroll est pour le moment mon seul support, mais ça ne va pas durer, j'y travaille...
‹ maison : Poufsouffle
‹ scolarité : 1989 et 1996
‹ baguette : actuelle n'était à l'origine pas la mienne mais j'ai tué son ancienne propriétaire et quand j'ai ramassé son arme l'utiliser m'a paru la chose la plus logique à faire. Elle mesure aux alentours de 23 cm, il semblerait qu'elle soit en bois de prunellier, probablement contenant du dragon, mais je ne suis pas certaine de sa composition. Elle est bien plus rigide que mon ancienne baguette de cèdre et crin de licorne dont je n'arrive maintenant plus à me servir.
‹ gallions (ʛ) : 4453
‹ réputation : il ne faut pas tenter de me cacher des choses. Que je sais tout et que ce que je ne sais pas encore, je le découvrirai bientôt. Si Blackfish et une figure de la résistance très respectée par la majorité de la population, mes anciens camarade rebelles ont un avis plus mitigés à mon égard... On dit que je serai prête à faire tout ce que je condamne pour arriver à mes fins: mentir, voler, tuer; que j'ai été dévoré par la haine. Après tout je suis une terroriste.
‹ particularité : prête à faire tout ce que je déteste et dénigre pour arriver à mes fins. Au point que j'en viens à me détester moi-même. Voler, mentir, trahir, me servir d'autrui comme un outil, parfois même de mes amis... "La fin justifie les moyens", c'est ce qu'on dit.
‹ faits : je vis avec le poids de mes actes sur la conscience particulièrement ma participation à l'attaque d'Herpo Creek, mais aussi la mort de mon petit frère dont je me considère responsable. Si certain de mais camarades héros de guerre estiment que je ne mérite pas ce titre, qu'ils sachent que je suis bien d'accord avec eux. Mais je suis libre et je travaille d'arrache pied à mes divers enquêtes pour oublier que je ne suis toujours pas capable de marcher sereinement dans la rue.
‹ résidence : dans un appartement pas bien grand sur Diagon Alley, mais il s'agit plus d'une espèce de bureau improvisé, constamment en bordel, que d'un véritable lieu de vie. Le seul endroit que je considère un peu comme chez moi et où je me sens réellement en sécurité c'est chez Tiago.
‹ patronus : Un grand ban de poisson argentés, c'est de la que je tien mon surnom de Black Fish.
‹ épouvantard : Thomas, moldu de dix-huit ans à peine que j'ai envoyé à la mort et qui revient régulièrement me hanter en pensée. Il a le regard vide et me demande constamment pourquoi je l'ai tué lui et pas l'autre.
‹ risèd : Cédric et moi. On boit une bière au beurre sous le porche de la maison de ma mère à Loustry. Mais Cédric est mort, la maison est détruite, ma mère ne reviendra surement jamais, et la Bière-au-Beurre est devenue beaucoup trop cher.
| Albane préféra ne pas prêter attention à l'air surpris du sportif. Ni à cette désagréable impression qu'il n'était pas ravis d'être là. « Vous couvrez souvent les événements sportifs ? » C'est quelques mots prononcés sur le ton de la conversation la déstabilisèrent légèrement. Il posa sur elle un regard qui lui fit la sensation d'être passée aux rayons x. Il était en train de la jauger et elle n'aimait pas ça. Albane se renfrogna intérieurement. Elle qui, quelques minutes plus tôt, avait décidé de rester tranquille, bien dans le moule et d'oublier que celui qui était en face d'elle était un Umbridge. Toutes ces bonnes résolutions volèrent en éclat. Albane la fouineuse était de sortie, tant pis pour lui. Loin de se laisser démonter elle répondit avec un air un peu gêné « Pas vraiment en fait... Je m'intéresse plus au commerce, au droit, la politique... » Elle fit volontairement traîner ce dernier mot, qu'il ait bien l'impression qu'elle était à côté de la plaque. «Mais je suis la petite dernière de la rédaction.» Elle tapota son badge, affichant un sourire innocent. "Alors, forcément c'est moi qu'on envoie quand un collègue se désiste au dernier moment, le jour d'un important procès criminel !" Elle jouait l'idiote. Endors ta prise avant de l'attaquer, ça vaut mieux. « Mais bon, Jenkins a quand même eu la gentillesse de me donner ses questions, ça m'aidera beaucoup ! » Elle agita le parchemin que le vieux sorcier avait fait parvenir à la rédaction, accompagné du mot de son guérisseur de Ste Mangouste.
« Bon, alors allons-y. » Elle s'enfonça un peu plus dans son fauteuil. Sortie son calepin avec une petite plume à encre automatique mordorée. Pas de plume à papote chez Albane. C'était pour elle un outil de commère et de feignasse. Elle avait acquis à Poudlard un talent phénoménal pour la prise de notes et rien ne pouvait remplacer, selon elle, l'écriture sur le vif. D'un air distrait elle déroula le parchemin et lu la première question. Elle du réprimer une violente envie de lever les yeux au-ciel, c'était d'une banalité affligeante. Elle se contenta de lire à voix haute, sur un ton un peu trop enthousiaste. « Qu'elle a été votre réaction quand vous avez appris votre sélection pour cette coupe du monde ? » Elle leva ses yeux de biche vers le joueur pendant qu'il réfléchissait et fit mine de se concentrer sur ses notes quand il lui répondit. « Vous pouvez parler juste un peu moins vite ? » Fit elle sur un ton d'excuse. « J'ai pas encore trop l'habitude. » Gloussement gêné. Il voulait une gourde ? Elle allait faire la gourde. D'ailleurs elle jubilait intérieurement de si bien jouer sa petite comédie. Albane était une menteuse hors-paire depuis toujours. Quand elle avait 10 ans, elle avait même réussie à faire croire à Cédric qu'elle avait trouvé un œuf d'hypogriffe, que sa mère l'avait autorisé à le garder et qu'elle était en train de négocier avec l'administration de Poudlard pour qu'elle puisse l'amener à l'école pour sa première année. Pour appuyer ses propos, elle avait pris une grosse pierre qu'elle avait enroulé dans une peau de salamandre et posé dans un chaudron placé sur les braises ardentes de sa cheminée. Elle lui avait expliqué d'un air très convaincu que c'était pour le maintenir en vie et pour qu'il puisse en attendant qu'il soit prêt à éclore. Ça avait duré des semaines.
« La question suivent est... » Elle regarda à nouveau le parchemin. « Que pensez-vous pouvoir apporter à l'équipe, qu'elle n'avait pas lors de la dernière coupe du monde en 94 ? ». Voilà pourquoi Albane détestait le sport. C'était complaisent du début à la fin. On demandait aux athlètes de dire ce qui les rendait si talentueux, si exceptionnels. Et en-même temps il devait paraître sympatiques,humble... Alors qu'en général ils avaient les chevilles aussi grosses que des mandragores adultes. Elle était à peu près convaincu qu'Idris Umbridge ne ferait pas exception à la règle avec son visage sortie tout droit d'un canon de l'antiquité romaine et ses cheveux. Parfait même après un entraînement. Encore une fois elle fit mine de devoir se concentrer pour prendre des notes, frôlant l'incompétence ; alors qu'en réalité elle aurait pu regarder ce qu'il se passait à l'autre bout du terrain sans perdre une miette de ce qu'il lui répondait. Encore deux trois questions sur ce ton là et elle pourrait commencer à la cuisiner. Elle n'en était pas à son coup d'essais en même temps. Et puis de toute façon, les joueurs de quidditch respirait rarement l'intelligence. Après tout, ils passaient les deux tiers de leur temps à se prendre des cognards dans la figure ou à tomber de leur balais. Cette pensée lui évoqua le souvenir du regard de cancrelat de Marcus Flint qui jouait pour Serpentard, et de la face de veracrasse de Bacchus Murdock, qui jouaient pour Poufsouffle, quelques années plus tôt; oui, elle en avait vu passer des joueurs de quidditch stupides.
« Excusez-moi... Vous pouvez répéter la dernière phrase ? J'ai perdu le fil... » Elle fit une moue gêné et se mordilla la lèvre. « Désolée. ..» Ajoutat-elle, faignant d'avoir honte. Ça valait le coup d'avoir l'air bête, pourvue qu'il tombe dans le panneau et qu'elle puisse récolter innocemment quelques infos au passage.
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