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Unexpected meeting with feelings
March 2003 (before Hogwarts) - Valee

La dernière fois que je vais me fournir. La dernière fois que je succombe à la tentation. La dernière fois. Ce n’était justement pas la dernière fois que je me le répétais. Faible. J’étais faible face à cette sensation passagère de bien être que savait m’offrir cette putain de drogue. En avais-je seulement besoin ? N’avais-je justement pas cherché à devenir occlumens pour m’éviter ce genre de tracas ? Pour faire le vide ? J’arrivais à m’en sortir sans. Bien sûr que je pouvais. Alors c’était réglé, je n’avais plus qu’à faire demi-tour. Exit les ruelles sombres coupe-gorge et retour à la réalité. Cette réalité où je devrais retourner au Ministère, croiser tous ces exterminateurs confirmés et continuer de faire comme si de rien n’était. Nuançons. J’arrivais presque à m’en sortir sans. Il y avait le phénomène Lestrange qui avait tendance à hanter mes nuits. Il ne me paralysait plus sur place lorsque je l’avais en face de moi ou que je voyais son ombre à l’autre bout du couloir, il réveillait même ma rage intérieure. Cependant, il m’arrivait d’avoir le sommeil assez agité sous l’effet de la pression permanente qu’il exerçait sur moi. D’où ce besoin furtif et rare d’aller me procurer cette satanée drogue pour une fois dans le mois m’offrir une nuit pseudo-réparatrice. Une vraie nuit où je pouvais fermer les yeux sans tracas. Je savais que ce n’était pas une bonne idée. C’était même une très mauvaise idée. Tout le contraire de la maîtrise de soi. Je l’avais appris à mes dépends déjà, j’avais progressé en conséquences. Et puis au diable les doutes, j’étais chez moi lorsque je succombais. Un chez moi que j’avais entièrement sécurisé et pour lequel je renouvelais continuellement les enchantements. Comme quoi le luxe ne suffisait pas à sécuriser, cela dit, il faisait un bien fou au moral. Rien de mieux que la possession idiote et inutile pour se satisfaire. Ou du moins faire semblant.

M’étant donc rendue compte du manque de la substance dans mes placards, je m’étais mise en quête de la précieuse poudre. Je m’étais vite heurté à un changement que j’aurais dû prendre comme un signe placé là par le destin. Mais non. La divinatrice en moi avait préféré se taire. Ainsi, mon respectable fournisseur ayant mis les voiles pour je-ne-savais quelles contrées, je me devais de changer de marchand de rêves. Nouvelle tête, nouvelle transaction, nouvelles méfiances. Rien de nouveau sous le soleil en somme. Habillée de la manière la plus neutre possible, vêtue de noir pour faire court, j’arpentais quelques ruelles de Londres. Il était désormais assez tard dans la journée, le soleil avait achevé de se coucher il y avait peu. A peine, avais-je fini ma journée au Ministère que j’étais passée à mon appartement de la Bran Tower, m’était changée et avait mis les voiles.  Ce n’était finalement pas si désagréables que ça que d’évoluer dans les ruelles étroites du quartier crasseux. C’était presque plus gai, plus vivant que les couloirs étriqués du ministère.
Je finissais par tomber sur le bonhomme. A sa vue, je me posais une énième question ? Pourquoi diable ne pas avoir attendu une sauterie de la haute pour avoir le droit à revendeur de classe supérieure ? C’était la peur du manque, à n’en point douter, qui m’avait guidé jusqu’ici. Cette même peur viscérale qui m’envahissait lorsque je me mettais à imaginer les milles et tortures qui finiraient forcément par me tomber dessus un jour au l’autre. Cela allait se payer. Le dealer ayant d’ailleurs eu son dû, je fourrais dans une poche le Fictio et lui tournait le dos. Ce serait tout de même plus intéressant, la prochaine fois, de m’adresser à un marchand de l’Elite ou du moins d’essayer de voir quels sont ceux qui abaissent leur barrière en consommant. Il y aurait peut-être de quoi aller piocher des informations intéressantes en les observant.

A peine commençais-je à faire quelques pas, tournais-je au coin de la ruelle pour une nouvelle encore plus sombre et relevais-je la tête que je tombais nez à nez devant une silhouette qui ne m’était que trop familière. « Oh.. » avais-je malencontreusement laissé échappé. L’ombre d’une personne que je n’avais plus vu depuis trop longtemps et que je ne devrais surtout pas croiser. Et voilà Vati, c’était TYPIQUEMENT pour ce CE genre de raisons qu’il ne fallait pas aller se fournir auprès d’un marchand comme celui-là.
Je sentais venir la situation embarrassante. J’avais au moins pour moi, le fait d’être dans un lieu vide de présence humaine. Enfin théoriquement vide. Cela dit, j’avais juste à transplaner pour l’éviter non ? Je n’étais pas obligée de dire quelque chose de plus ordonné que cette idiote onomatopée. Après tout, j’étais partie. J’avais quitté les insurgés. Ce serait normal de me voir fuir devant l’un d’entre eux? Tout à fait. Je n’étais qu’une rachetée. Une faible, encore. Je n’avais qu’à faire ça. Je n’avais qu’à disparaître dans un CRAC sans demander mon reste. C’était très simple comme plan. Très facile. « Tu as l’air en forme. » Pardon ? Avais-je vraiment sorti une telle ânerie sur le ton le plus détaché possible ? Oui. Les secondes me parurent alors interminables. J’avais en face de moi Lee Jordan. Un connaissance de Poudlard. Un allié de l’AD. Un insurgé notoire. Certes pas l’un des plus recherchés, quoi que s’ils savaient pour la Potterwatch… bref un insurgé quand même. L’important c’était de garder mon calme. D’éviter trop de familiarité. De se tenir droite et inflexible face à lui. De garder un visage de marbre et surtout comme toujours de ne rien laisser transparaître. D’attendre une éventuelle réponse courtoise ou agressive de sa part et de fuir. Fuir très vite. Très loin. Non pas par lâcheté, mais par instinct de survie, pour lui et pour moi accessoirement. Avec les bêtes sauvages que j’avais sur le dos, ce genre de rencontre était une véritable fausse note. Je devrais très certainement penser à retravailler la falsification de souvenirs, peut-être que cela finirait par m’être utile finalement.


Dernière édition par Parvati M. Patil le Mer 18 Mai 2016 - 13:54, édité 1 fois
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MARS 2003 ; PARVATI & LEE

Cela faisait déjà plusieurs jours que je n’avais pas pu avoir mes petites conversations apaisantes avec mon vieux pote Georges donc il était temps que je recharge mon petit sac en orvietan car je me sentais de nouveau monstrueusement seul. Et il ne fallait pas que je flanche car on avait une grosse action à mener dans quelques jours. Mon sac sur mon épaule je m’engouffrais dans les rues de moins en moins fréquentées de Londres pour trouver un des nombreux marchands de rêves auprès duquel je me fournissais. J’avais pris l’habitude d’en avoir 3 ou 4 histoire de pouvoir changer et de ne jamais être pris au dépourvu. Surtout qu’ils changeaient vite comme il semblait y avoir aussi des petites guerres chez eux. Et puis cela me permettait de ne pas me faire avoir bêtement car, contrairement à Vati, je ne pouvais pas profiter des marchands de la haute comme j’étais très très en bas de l’échelle désormais. Ohh je n’avais jamais été très haut de toute façon car déjà, j’étais issu de moldu. Bon après ce n’était pas très grave à Poudlard car je n’avais jamais fait attention à la naissance et j’avais des amis que je n’aurais échangés contre rien au monde. Mais déjà les grandes familles et donc la haute étaient loin de moi alors aujourd’hui que j’étais un insurgé et que je vivais dans la rue… Enfin la foret plutôt car je préférais quand même dormir dans un arbre en faisant attention aux animaux que par terre dans un carton. Ca pouvait faire parler les mauvaises langues en disant que c’était un « retour au source » mais je trouvais ça agréable. De plus l’orvietan me faisait planer et discuter avec un vieux pote aussi je préférais être seul et loin de tout le monde pour pouvoir papoter tranquillement. Rien de mieux que la foret…

J’arrivais devant le marchand que je checkais comme d’habitude et lui filais les quelques gallions que j’avais réussi à récupérer en volant ici et là et en revendant des trucs. ××× Merci mec ! ××× La même chose que d’habitude, la même dose. Bref on ne changeait pas les bonnes habitudes et je repartis tranquillement en me disant que le mieux serait certainement de se diriger tout de suite vers la foret. Après tout il suffisait que je transplane vers un coin moldu et je serais tranquille pour prendre mon navitas et passer une agréable soirée. C’était un bon plan mais, prêt a transplaner, je me rendis compte que j’avais perdu le bracelet msn que j’avais réussi a récupérer il y a à peine quelques heures. En effet ça faisait un petit moment qu’il me trottait dans l’esprit de récupérer un bracelet pour pouvoir me faire un faux compte. Je me doutais que c’était surveillé par le gouvernement et que ce serait plus dangereux que le potterwatch qui était loin du regard de l’autre tronche de sardine mais j’avais envie de suivre ce qui se passait sur les réseaux sociaux car on apprenait bien plus de choses par là et, en plus, je pourrais continuer de diffuser mes messages d’amour et mon espoir en ne postant que des choses positives. Bref ça pouvait avoir son intérêt mais si je le perdais tout de suite, ça n’allait pas le faire.

Je revins donc sur mes pas en regardant par terre. Je n’avais croisé personne donc ça ne pouvait pas être un voleur qui s’était fait plaisir à fouiller mes poches. Heureusement pour moi il n’y avait pas grand monde dans ces rues aussi je le retrouvais rapidement et c’est en me relevant que je me retrouvais nez à nez avec une jeune femme que je reconnus tout de suite. Parvati Patil, celle dont on parle en mauvais terme au sein des insurgés. ××× Oh.. ××× Hello Vati ××× Quand je regardais la jeune femme je voyais aussi la sœur jumelle de notre insurgée hyper active et motivée, celle qui lui avait tourné le dos mais aussi je voyais celle qui suivait mes commentaires de quidditch quand nous étions jeunes et celle qui avait combattu longtemps à nos côtés avant de décider d’accepter de suivre le gouvernement. Je n’étais pas particulièrement proche de la jeune femme mais je n’avais pas compris non plus ce retournement de situation. Elle n’était pas armée de sa baguette et semblait clairement beaucoup plus mal à l’aise que moi. D’un autre côté si elle était là ce n’était que pour une bonne raison -la même que la mienne- car je ne la pensais pas marchande de rêves vu sa place au ministère. Du coup ce n’était pas une super situation d’être vu ici, par un ancien compagnon d’arme en plus. ××× Tu as l’air en forme. ××× Toujours ! Et toi comment vas tu ? ××× Surprenant ou pas je la pris dans les bras pour la serrer quelques instants parce que… parce que je me souvenais des bons moments et que c’était toujours ce qui m’avait fait avancer. Se souvenir de ce qui fait de nous des humains pour ne pas devenir comme les montres à la marque du serpent et ne jamais oublier les bons moments. Mais après elle restait en effet dangereuse pour moi. ××× Je suppose qu’on ne parle pas de l’ancien temps en se marrant mais t’es quand même pas là pour m’arrêter ? ××× Ou appeler les rafleurs. Ca m’arrangerait qu’elle se souvienne elle aussi du bon temps en fait Uu.


Dernière édition par Lee J. Jordan le Jeu 26 Mai 2016 - 12:59, édité 1 fois
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Unexpected meeting with feelings


C’était inattendu. Totalement. J’avais beau essayé de tout contrôler. De tout maîtriser. De tout prévoir. Je me retrouvais dans cette fichue ruelle avec un « ancien » allié. « Toujours et toi comment vas-tu ? » Je ne répondais pas, abasourdie par l’irréel de la scène. Un autre insurgé n’aurait pas tardé à lever baguette contre moi. Ou tout du moins n’aurait-il pas eu ce geste affectueux envers ma petite personne. Je compris assez difficilement pourquoi il me serra dans ses bras. De mémoire, Lee était une personne assez instinctive qui ne se laissait pas avoir par les barrières invisibles que l’on pouvait ériger. Certainement préférait-il voir pour croire. Ce n’était clairement pas ce qui m’intéressait chez lui à l’époque de Poudlard, j’étais bien trop naïve pour voir ce genre de détail chez quelqu’un, et,  j’étais un peu trop accaparée par Alec pour faire attention à quelqu’un d’autre autrement qu’en surface. Superficielle. En parlant d’apparence, je ne pus d’ailleurs m’empêcher de remarquer que la guerre avait eu un effet sur son physique.  La silhouette fluette qui le définissait s’était envolée. A chacun ses stigmates. Etre dans la résistance avait fait de nous des guerriers. Nous nous étions tous renforcé que ce soit mentalement, physiquement ou magiquement parlant. « Je suppose qu’on ne parle pas de l’ancien temps en se marrant mais t’es quand même pas là pour m’arrêter ? » Je laissais un sourire triste se dessiner sur mes lèvres rougies. J’aimais l’idée improbable de se poser là et de parler de cette période de notre vie où nous pouvions encore tous fermer les yeux sans crainte. S’offrir une parenthèse loin de tout. « Pas de suite », finissais-je par articuler lentement d’une voix déjà plus maîtrisée que les idioties que j’avais prononcé jusqu’à maintenant. Dans l’éventualité d’être vus, je me devais tout de même de dire ce que l’on attendait de moi afin de limiter les contradictions.
Je le regardais un instant dans les yeux. Je lui enviais son esprit libre en fait. C’est pourquoi je continuais de lui répondre. « Juste parce que l’ancienne Vati aurait apprécié te garder là un petit peu. Juste pour elle, par forcément pour se marrer. Mais, je peux bien la satisfaire quelques minutes avant de lancer l’alerte. » D’accord, il y avait mieux comme discussion. Mais je ne pouvais définitivement pas en dire plus. Je ne pouvais pas dire qu’être là avec lui avait le don de me faire un bien fou. Oui. N’importe quelle rencontre avec un insurgé me faisait cet effet là, parce que j’avais l’impression de pouvoir me rattacher quelques instants à l’essence même de ma mission. Croiser un des miens qui n’était pas amoché dans une des pièces du ministère, c’était le meilleur moyen pour moi d’entretenir la flamme de l’espoir. « Cela dit, tu seras, je pense, d’accord avec moi, pour ne pas s’éterniser. En d’autres circonstances cela se serait passé autrement. J’aurais été ravie de continuer cette conversation ailleurs, histoire de laisser l’ancienne Vati s’exprimer sur… ton cas. », je souriais à nouveau, « Mais ce n’est définitivement pas possible.» Pour tout dire, j’aurais apprécié prolonger cette rencontre. En d’autres circonstances, il n’aurait été qu’une ancienne connaissance relativement charmante avec qui j’aurais pu discuter librement. C’est pourquoi je prenais le temps de lui parler un minimum. C’était étrange à expliquer, voire même à comprendre pour moi-même. Mais une chose était sûre, je savais au fond de moi que j’en avais besoin.

Ce qui était d’autant plus amusant dans cette rencontre nocturne, c’est que Lee n’avait jamais été un proche. Juste une personne observée de loin dont je me targuais d’être la première fan lors des matchs de Quidditch. J’avais aimé ce qu’il dégageait. Cette bonne humeur sans faille qu’il offrait à qui voulait bien l’écouter. Je l’avais toujours regardé de loin sans forcément l’approcher pour des raisons diverses et variées. Des raisons qui n’étaient plus les mêmes désormais. C’était une question de camp et d’alliance qui faisait que je ne pouvais pas plus l’approcher. Au même titre que Padma et les autres. Bien sûr qu’avec Padma je n’avais pas rompu le contact. Mais c’était différent. Comme Lee venait de la faire, je ne pouvais pas la serrer dans mes bras, je ne pouvais m’assurer réellement de son bon état de santé, je ne pouvais voir ce qu’elle tenterait de me cacher. J’avais d’ailleurs cette question qui me brûlait les lèvres. Est-ce que tu sais comment-va ma soeur ? Mais je la réprimais à m’en mordre la langue. Ne serait-ce pourtant pas légitime dans ma situation que faire une telle requête ? Je la laissais pourtant de côté.
Un bruit d’ailes me força à regarder vers le ciel. Je profitais pour regarder de plus près les environs. Je ne doutais pas un seul instant que même maintenant les sbires du ministère seraient capables de faire suivre afin de bien s’assurer que je n’allais pas vendre des informations à des insurgés. Ce qui, en soi, était tout à leur honneur. Quand bien même ma situation devait évoluer au sein de mon camp, je ne prendrais pas le risque de délivrer des détails à découvert. J’en revenais encore et toujours à la même chose. Le contrôle. Il n’y avait que ça de vrai.  
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MARS 2003 ; PARVATI & LEE

××× Pas de suite. ××× Au moins ça avait le mérite d’être clair et j’haussais les épaules en signe d’un « bon bah c’est comme ça… » Quoi dire de plus après tout ? Au moins ça voulait dire que j’avais le temps de disparaitre… ××× Juste parce que l’ancienne Vati aurait apprécié te garder là un petit peu. Juste pour elle, par forcément pour se marrer. Mais, je peux bien la satisfaire quelques minutes avant de lancer l’alerte. ×××   C’est trop généreux de ta part ! ×××  fis je un brin ironique quand même. ××× Mais heureusement qu’on a quelques secondes devant nous pour papoter avant de devoir se taper dessus alors ! ×××  Puisque c’était le jeu j’allais y jouer aussi n’est ce pas ?! Déjà qu’il fallait avoir passer ses Aspics « compréhension féminine » pour comprendre une femme alors une femme comme Vati... C’était mission impossible. Ses phrases a double sens ne me disaient pas si elle avait envie vraiment de me parler, si elle jouait à l’idiote, si elle avait déjà pris on orviétan, si elle voulait qu’on parle en privé ou je ne sais quoi encore… ××× Cela dit, tu seras, je pense, d’accord avec moi, pour ne pas s’éterniser. En d’autres circonstances cela se serait passé autrement. J’aurais été ravie de continuer cette conversation ailleurs, histoire de laisser l’ancienne Vati s’exprimer sur… ton cas. Mais ce n’est définitivement pas possible.» ××× Ok ça m’saoule ! ×××  En quelques fractions de seconde j’avais sortir ma baguette magique et j’avais chopé Vati dans mes bras avant de transplaner.

POP
…Quelque part…


Les phrases à double sens ou pas ça me saoulait alors on allait faire beaucoup plus simple : on allait partir tous les deux ailleurs, au cœur d’une foret que je connaissais par cœur et où je savais qu’il n’y aurait personne pour nous voir comme ça on se mettrait sur la gueule une bonne fois pour toute ou on allait s’expliquer. Moi perso j’avais pas grand chose à perdre -bon ok si la vie car je me doutais que Vati n’était pas une débutante mais ce n’était pas grave- et cette conversation au milieu des ruelles me laissait un gout un peu trop amer dans la bouche. Une fois arrivés à destination je lâchais Vati sans forcément faire attention au fait qu’elle tombe ou pas et je posais mon sac au pied d’un arbre avant d’ouvrir grand les bras en la regardant. ××× Voila ! On est au milieu de nullepart, y’a pas une oreille pour nous écouter à part les chouettes et je doute qu’elles aient quelque chose à faire de notre conversation donc… On se bat ou on discute ?! ××× Ma baguette était toujours dans ma main et je ne la quittais pas des yeux. ××× J’ai droit à l’ancienne ou la nouvelle Vati maintenant qu’on est là ? ××× Que je sache tout de suite si j’avais la jeune femme qui s’était battue à mes côtés ou si j’avais une ennemie qui avait décidé de se débarrasser d’un insurgé. ××× Parce que moi j’suis toujours le même hein ! Et tu me connais j’suis un peu naïf alors j’me dis qu’une fille comme toi ne peut pas avoir changé du tout au tout en quelques minutes alors qu’elle se battait avec nous. Alors j’suis un peu con tu sais mais j’ai envie de comprendre. ××× Moi et ma franchise… Moi et mon envie de comprendre… Moi et mes souvenirs que je ne voulais pas perdre et qui me perdront certainement un jour…
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Je lui parlais. Je lui servais ce que j’avais pris l’habitude de servir à ceux que je côtoyais depuis beaucoup trop de temps désormais. J’essayais de noyer le poisson grâce à des phrases alambiquées. Des phrases destinées à faire croire qu’il y avait du contenu dans mes interventions. Mais en fait, il n’en était rien. Ce n’était que du vide qui venait combler les informations essentielles. Du vide normalement apprécié par les langues de vipères de mon entourage. N’ayant plus l’occasion de croiser des personnes s’exprimant avec honnêteté et surtout avec leur âme, j’avais fait un très mauvais calcul en décidant de ne pas changer mes habitudes en rencontrant Lee. Aussi, aurais-je du ne pas m’étonner de le voir réagir d’une manière si… active ? Violente ? Disons virulente voire inattendue. Encore. « Ok ça m’saoule! » Ah. Et bien, au revoir, bonne continuation et c’était bien mieux ainsi ! Moins j’en savais sur lui mieux c’était et inversement d’ailleurs. En savoir trop c’était prendre le risque de m’attacher à nouveau. Mais c’était un principe compliqué à expliquer sans devoir révéler bien trop de faits devant rester secrets.
Tout se passa relativement vite suite à son intervention, il combla l’espace qui nous séparait et nous fit transplaner. C’était mauvais ça. Très mauvais.

CRAC

Changement radical de décor. Il me relâcha sans grande pitié pour mon équilibre. Surprise par ce sol terreux et plus friable que les rues de Londres, je manquais une chute en lançant mon bras contre le tronc d’un arbre à ma droite. Aïe. Et bête comme j’étais j’arrivais même à m’écorcher un doigt au passage. Presque sur mes deux pieds, je regardais les alentours. Impossible de reconnaître les lieux. A la fois, cela faisait tellement de temps que je n’avais pas été dans une forêt qu’il serait assez incroyable que je puisse être familière avec un tel lieu. Il posa son sac au sol et pendant qu’il terminait son geste, j’en profitais pour me saisir de ma baguette à l’aide de ma main gauche. Il n’avait pas hésité à sortir la sienne, je ne savais plus vraiment à quoi je devais m’attendre. Elle était plus là par sécurité. Après tout, tout était possible, piège, guet-apens ou réelle volonté de connaître de la vérité. Dans le doute je préférais pouvoir être sûre de riposter puisque je n’avais, de toute évidence, pas l’avan: tage du terrain. « Voilà ! On est au milieu de nulle part, y’a pas une oreille pour nous écouter à part les chouettes et je doute qu’elles aient quelque chose à faire de notre conversation donc… On se bat ou on discute ?! » Quoi répondre. Que ça dépendait des chouettes ? Je soutenais son regard légèrement interloquée. Je me redressais à l’aide de l’arbre qui m’avait servi de soutien jusqu’à maintenant. On pouvait bien se battre verbalement sans devoir prononcer des formules non ? Car je n’avais aucune envie de croiser les sortilèges avec un allié qui ignorait qu’il en  était encore un. « J’ai le droit à l’ancienne ou la nouvelle Vati maintenant qu’on est là ? » J’avais comme l’impression que c’était une question que pas mal de mes anciens compagnons devaient se poser. Lavande en tête de liste et très certainement avec une haine farouche ajoutée à l’incompréhension. « Parce que moi j’suis toujours le même hein! » Ca au moins j’avais pu le constater.  « Et tu me connais j’suis un naïf alors j’me dis qu’une fille comme toi ne peut pas avoir changé du tout au tout en quelques minutes alors qu’elle se battait avec nous. Alors j’suis un peu con tu sais mais j’ai envie de comprendre. » Ce qu’il ne fallait pas essayer de faire. Il ne fallait pas chercher à comprendre. Surtout pas. Rester neutre ou bien décider de manière radicale que je n’étais qu’une traitresse étaient les solutions qui me facilitaient la tâche. C’était simple dans ces cas là. Pour cette situation-ci c’était différent.

« Ok. On discute. » repris-je un peu trop sèchement à mon goût sans pour autant rengainer ma baguette magique, je préférais rester sur mes gardes. Surtout qu’il ne s’approche pas trop et pas brusquement comme les minutes passées. « Tu veux savoir ? J’ai pas changé, au contraire, j’me suis donné les moyens de parvenir à mes fins. Je suis partie parce que je voulais simplement une vie confortable. Je n’ai pas de haine envers qui que ce soit. Je ne veux pas me battre.», je feignais un soupir, « Ce qui ne veut pas dire que je ne suis pas prête à le faire. » glissais-je comme mise en garde avec un mouvement de bras gauche dans sa direction. Je n’étais décidément pas rassurée dans cette forêt. J’essayais tout de même de me convaincre que mes chances de me battre en duel contre Lee étaient minces, vraiment très minces. Je n’arrivais même pas à imaginer comment cela pouvait être possible. « Attends c’est quoi le mot déjà… opportuniste non ? Voilà ce que j’ai toujours été. J’suis pas fiable, si tu m’avais réellement connu comme tu le dis, rien ne t’aurais étonné. Tu crois que tu es le premier à te poser des questions ? Franchement Lee. Même, ma… soeur », autant j’insistais sur ma manière de nommer de Padma autant mon coeur saignait de la dénigrer de la sorte, « s’est résignée. » Je n’avais pas cesser de le dévisager. S’en était troublant. Cela faisait bien longtemps que je n’avais dû piocher dans cette mémoire pour argumenter. Je pris une grande inspiration puis pinçais mes lèvres comme une parfaite demoiselle trop sûre d’elle, pour ne pas dire comme une parfaite Parkinson idiote, avant de finir. « Une autre question ? Je suis toute à toi. Vas-y Lee. Questionne-moi encore un peu. », je sentais malgré-moi que j’avais fini par hausser le ton. Bien. Au moins, cela ajoutait un peu plus au rôle de composition. La tâche serait encore plus aisée lors que je finirais par ressentir un sentiment de colère. Il me permettrait de chasser d’un revers de la main celui de culpabilité.
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MARS 2003 ; PARVATI & LEE

Au milieu de nullepart j’avais envie de savoir ce qui se passait parce que bon j’étais ce que je serais toujours : un mec qui avait foi dans les personnes que je connaissais mais peut être que je m’étais trompé sur Vati. Et cela faisait mal de se dire qu’on s’était autant trompé aussi j’avais besoin de savoir : de savoir ce qu’elle avait décidé de faire, pourquoi elle avait choisi l’autre camp alors qu’elle se battait à nos côtés. Par Merlin il fallait qu’on discute ! Ou qu’on se batte comme elle voulait mais j’avais envie de comprendre et on arriverait à rien dans cette ruelle aussi cette foret était bien mieux. ××× Ok. On discute ××× Bien ! C’était un bon point mais je ne quittais pas ma baguette pour autant. J’étais trop confiant envers les personnes que j’aimais mais j’avais appris quand même à survivre depuis plusieurs années donc si jamais elle décidait de joindre les sorts à la parole je préférais être prêt. Même si cela me faisait clairement chier d’avoir peut être à dire à Padma que j’avais du me battre avec sa sœur. ××× Tu veux savoir ? J’ai pas changé, au contraire, j’me suis donné les moyens de parvenir à mes fins. Je suis partie parce que je voulais simplement une vie confortable. Je n’ai pas de haine envers qui que ce soit. Je ne veux pas me battre. Ce qui ne veut pas dire que je ne suis pas prête à le faire. ××× Je resserrais la prise sur ma baguette sans la quitter du regard. ××× Attends c’est quoi le mot déjà… opportuniste non ? Voilà ce que j’ai toujours été. J’suis pas fiable, si tu m’avais réellement connu comme tu le dis, rien ne t’aurais étonné. Tu crois que tu es le premier à te poser des questions ? Franchement Lee. Même, ma… sœur… s’est résignée... ××× Je t’ai connu… ××× me contentais-je de répondre dans un murmure. Est-ce que je pouvais m’être trompé à ce point sur elle ? Je ne le croyais pas mais j’étais bien incapable de savoir si elle pensait réellement ce qu’elle disait ou pas. Et Padma ? Pouvait-elle vraiment avoir trompé sa sœur comme ça ? Je ne comprenais pas comment elle pouvait avoir fait ça. Opportuniste ? Vraiment ? ××× Ce n’est pas parce que je ne suis pas le « premier » que je ne peux pas les poser. Parfois on a besoin d’entendre de vive voix ce qu’on nous rapporte. ×××

Et apprendre qu’une amie était partie vers le gouvernement alors qu’on se réveillait en sang et en larme parce qu’on venait déjà de perdre un frère, c’était difficilement compréhensible. A cette bataille j’avais perdu une partie de mon cœur et beaucoup de choses étaient restés en suspens comme le changement de Parvati et j’avais besoin de savoir. Comprendre je ne le pourrais certainement pas si tout ce qu’elle disait était vrai mais au moins savoir. ×××× Une autre question ? Je suis toute à toi. Vas-y Lee. Questionne-moi encore un peu. ××× Tu nous as vu nous faire tuer ce jour là, tu nous as vu tomber sous leurs sorts. Tu as vu certains d’entre nous ceinturer les autres pour les emmener car ils s’accrochaient à des corps morts… ××× Comme moi… Comme moi quand j’avais voulu aller rejoindre Georges alors qu’il était déjà mort mais que je ne voulais pas quitter le champ de bataille et me raccrocher à son corps sans vie. D’un revers de manche j’essuyais les larmes qui naissaient au creux de mes yeux. Lee l’honnête, le vivant, le nature, le soleil de la résistance… Tout ce qui faisait de moi Lee était à découvert et je ne cherchais pas à cacher mes sentiments comme elle. J’avais toujours été ainsi et je ne changerais certainement jamais. ××× Et tu es partie les rejoindre par « opportunisme » ? Vraiment ? Ou c’était par peur ? Parce que nous pouvions te protéger Vati ! Je pouvais te protéger ! Nous ne nous a même pas laissé le temps de faire quoique ce soit, tu es juste partie… ××× Et elle était là, devant moi, à cracher une vérité a laquelle j’avais tellement de mal à croire.

Je m’étais rapprochée d’elle au fur et à mesure de la conversation sans pour autant lâcher ma baguette. Mon attitude n’était pas agressive mais plus de l’incompréhension face à tout cela. ××× Et que vas-tu faire maintenant ? Nous arrêter les uns après les autres parce que nous croyons encore en une liberté possible ? Parce qu’on a envie de se battre pour nos enfants et pour avoir le droit de vivre. Dans ce gouvernement je n’aurais même pas eu le droit de vivre car « sang de bourbe ». Tu cautionnes vraiment tout ça Vati ? ××× Vraiment ? Pouvait-elle vraiment cautionner tout ça juste par « confort personnel » ?
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